(voilà, ça déjà c'est un bon début )
Alors, comme vous pouvez le voir, j'écris une histoire. Si vous la lisez (ce que j'espère fortement) n'hésitez pas à laisser un commentaire!
COUVERTURE:
Spoiler
Je m'appelle Iris. 14 ans. On m'a tout promis. Une belle vie, un bel avenir, de l'amour,de la joie. Mais on m'a mentit. Je le sais maintenant.
Ils sont venus. Ils ont enlevés tout le monde. Je ne sais pas qu'elle sont les nouvelles promesses. Et je sais que plus jamais elles ne seront comme celles d'avant.
Iris a 14 ans quand sa vie bascule. Survivante d'une attaque d'être extérieur à la Terre, elle va se démener pour se protéger elle et ses camarades. Accompagné de Jade, Liam et Arthur, elle va essayer de rester en vie et de comprendre ce qu'il passe. Mais comment ne pas perdre espoir dans un monde où tout semble perdu? Comment ne pas devenir fou dans un monde où il ne reste plus d'humains? Comment survivre ? Et comment sauver l'humanité tout entière?
Iris devra oublier sa propre personne pour une cause bien plus grande. Celle de sauver le monde.
PROLOGUE:
La vie peut basculer en un rien de temps, une minute ou une seconde. La mienne a basculé en 5 minutes. 5 minutes le temps d'entendre des hurlements, que la lumière s'éteigne, qu'Ils enlèvent tout le monde et qu'il ne reste plus que nous quatre, Arthur, Jade, Liam et moi. Je ne le savais pas, je pensais que jamais une telle chose arriverait. Mais, il ne faut jamais dire jamais. Il m'a fallu du temps pour comprendre que je ne deviendrais jamais médecin, que je n'aurais jamais une famille « normal » et que à partir de l'instant où Ils ont atterris sur Terre ma vie pouvait s'arrêter à tout moment. Mais que malgré tout la vie continue comme si de rien n'était, innocente et intacte. Pour moi mes chances de vivre avait changé mais, au fond j'ai compris qu'elles n'avaient jamais divergé, qu'elles étaient finalement les mêmes. Si rien de tout ça n'était arrivés je serais peut-être morte le lendemain dans un accident de voitures ou un mois plus tard. On ne connaît pas les deux bouts de sa vie. On ne connaît absolument rien de rien. Chaque nouveau jour est un nouveau pas vers l'inconnu...
L'histoire que je suis sur le point de vous raconté n'aura jamais de fin car c'est l'histoire de ma vie et une vie n'a de fin que la mort.
Alors voici mon histoire...
INDEX:
Chapitre 1
Chapitre 2 partie 1/2
Chapitre 2 partie 2/2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
DISPONIBLE SUR:
-Booknode : ici
-Wattpad: ici
PERSONNE A PREVENIR:
-Cupcake3000
-La974GDCT
-Lulu2004
-MelleChachow
-erine02
-TommyRollrbox
-Lixa_adventure
-Bouffeurdelivres
-A ce soir, maman, crié-je en claquant la porte.
Je cours jusqu'au bus qui arrive à son arrêt juste devant chez moi. La pluie martèle le sol, si bien que j'essaie de me protéger avec mon sac, le temps que les portes s'ouvrent. Mais, cela ne m'empêche pas d'avoir les cheveux humide. Je m'installe sur la première place libre qui s'avère être à côté d'Arthur, un gars très silencieux. Je lui lance un joyeux « salut » auquel il répond par un grognement.
-Alors prêt pour la rentrée ?
Il lève les yeux vers moi et hausse les épaules.
-Ouais et toi ?
Je souris :
-Carrément !
Il y a des matins comme ça où je déborde de bonne humeur. D'autres où il vaut mieux ne pas me parler, question de survie. Arthur est constamment entre les deux. Avec ses cheveux noirs jais et ses yeux bleus, il est plutôt beau mais reste cependant très silencieux. Je le trouve étrange, des fois même désagréable. Il n'a aucun amis. Dans la cour, il reste seul sur un banc et regarde les gens, les observe ou alors fixe un point inconnu dans le lointain. Le plus bizarre c'est qu'au primaire, il était souriant et sociable mais du jour au lendemain il s'est renfermé sur lui même.
Le bus arrive enfin devant le collège. Je saisis mon sac avant de quitter le bus pour courir me mettre à l’abri. J'arrive enfin dans le hall entièrement trempée. Ce dernier est spacieux et lumineux. Il le doit sûrement à son immense baie vitrée qui le sépare de la cour. Dans un coin, près de la porte et de la partie strictement réservée aux adultes, nous avons une estrade déjà remplie d'élèves. Frigorifiée, je frotte mes doigts pour les réchauffer avant de sentir une main s'abattre sur mon épaule. Je sursaute et fait volte face. C'est Emmy. Elle et moi sommes inséparables depuis la 6éme. Elle a des cheveux blonds et des yeux marrons avec par moment des reflets dorées, par ailleurs très jolis. Elle me serre dans ses bras sans un mot. Surprise, je lui demande ce qu'il se passe.
-On est pas dans la même classe...
Je pousse un soupir excédé.
-C'est une blague ! C'est quoi ce bordel !?
Elle hausse les épaules, puis enroule une mèche blonde autour de son doigt en se lamentant :
-Le pire, c'est que je ne connais personne...
Je lui adresse un sourire peiné.
-On se reverra le midi et pendant les récrés. Si ça se trouve on même pourra rentrer ensemble. Tu verras, il en faudra plus pour nous séparer !
-Oui, t'as raison... Mais quand même! Je les déteste !
- Pareil.Et... je suis en quelle classe moi ?
-3éme 6 et moi 3éme 1.
-Ah ouais quand même...
-Quoi ?
Je fais la moue :
-Bah, il y a cinq classes de différence.
Elle éclate de rire :
-Ça veut rien dire !
Je souris en haussant les épaules. La sonnerie retentit soudainement. Je lui dis au revoir et je vais me ranger dans ma classe. Au premier abord, je ne reconnais personne avec qui je pourrais être amie, comme quoi Emmy n'est pas seule. J'aperçois alors Arthur qui avance avec un visage froid, impassible. Je lui adresse un signe de main, auquel il ne répond pas. Génial. Ça s'annonce bien.Puis la prof, Mme Yoon vient nous chercher et nous guide jusqu'à la classe. La salle en question, aux différent tons de bleus, est la première en montant l'escalier. La classe se sépare en deux rangées bien distinctes. Je m'installe au premier rang à côté d'Arthur qui me lance un regard surpris. Du genre « mais, qu'est-ce que tu fous là ?! ». Je sors ma trousse rose aux formes géométriques blanches soupirant. Arthur m'imite, j'esquisse un sourire : je ne serais peut-être pas si seule en fin de compte. Mme Yoon se présente et nous parle, explique des choses que je n'écoute trop occupée à me tresser une mèche de cheveux, la tête ailleurs. Elle nous rappelle des règles de vie que nous connaissons déjà, elle nous donne des milliards de papier à faire signer ou à remplir, puis, nos emplois du temps que je regarde distraitement. Comme si la classe pourrie ne suffisait pas, il a fallu que l’emploi du temps aille avec... Je le glisse sous la couverture en plastique du cahier de liaison et jette un coup d’œil circulaire pour voir la réaction des autres élèves.Certains sont blasés, d'autres outrés. D'autres encore arborent un sourire indifférent, contents simplement d'être avec leurs amis. Je baisse les yeux, j'aimerais être comme eux... Mais, ma bonne humeur commence à disparaître, remplacée par une morosité noire. Dehors la pluie bat son plein, cachant les arbres alentour et dissimulant le soleil par des nuages sombres et épais. A un moment nous sommes même obligés d'allumer la lumière. Puis, Mme Yoon prononce alors la question de la délivrance :
-Quelqu'un voudrait bien chercher les manuels dans la réserve ?
Je redresse la tête et lève brusquement la main. Le regard de la prof glisse vers moi. Elle sourit :
-Iris ? Très bien, de toute façon devant un tel enthousiasme on ne peut refuser.
Je me lève pendant qu'elle appelle trois autres élèves. Je sors de la classe en époussetant
mon tee-shirt avant de me tourner vers...Arthur, Jade et Liam. Cette journée est vraiment contre moi. Ce n'est pas que les déteste mais j'aurais préférée des personnes avec qui j'aurais été susceptible de m'entendre. Or, là, impossible que l'on deviennent amis. Ça tiendrait du miracle...
Jade met ses mains sur ses hanches et demande, la voix pincée :
-Où est la réserve ?
J' hausse les épaules.
-J'en sais rien.
Elle prend un petit air supérieur avant de me dévisager de la tête aux pieds une moue dégoûté au visage.
-Moi, je sais où c'est, intervient Liam.
Elle détache son regard de moi et le reporte sur l’intéressé. Adossé contre la porte, il nous observe. Je suis à deux doigts de lui demander de se bouger lorsque enfin il se redresse en poussant un long soupir. D'un signe de tête, il nous demande de le suivre avec un regard qui nous fais bien comprendre que pour lui nous sommes des boulets. Je me mords la langue prête à le rembarré, mais les yeux baissés je me tais. C'est bon, inutile de se faire des ennemis le premier jour. Il avance si lentement qu'on pourrait croire qu'il le fait exprès. Je jette un regard en coin à Jade et esquisse un sourire en voyant qu'elle est à deux doigts d'exploser. La mâchoire serré et les yeux froids, elle le fixe méchamment. On croirait qu'elle s'imagine de comment en finir avec lui. A cette seule pensée mon visage s'illumine en un sourire. Jade a les cheveux noirs, raides et des yeux sombres. Elle est imposante et lorsqu'elle vous regarde d'un regard noir, elle vous met mal a l' aise. Elle est impressionnante sûrement à cause de sa franchise impolie. Elle n'hésite jamais à vous insulter et à vous dire ce qu'elle pense de vous. Or vaut mieux ne pas se la mettre à dos. Liam est typiquement le genre de personne qui l'énerve. Sans doute parce qu'il aime la voir s' agacée. Avec qu'elle, il est insolent et joue avec ses nerfs. Avec moi, il me snobe. Il me trouve sans doute sans intérêt. Je ne peut pas dire que ça me dérange, même s'il est plutôt beau gosse avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Mais, il me gonfles à croire que la Terre entière tourne autour de lui.
D'ailleurs le voilà qui s'arrête devant une porte dont la peinture noire commence à s'écailler. Il se retourne vers nous un sourire jusqu'aux oreilles et frappe la porte de la paume de sa main :
-Et voilà ! Lâche-t-il tout sourire.
-C'est bon calme toi, tu veux pas une médaille non plus ? Rétorque sèchement Jade.
-Si tu veux vraiment savoir je ne suis pas contre, avec en plus le titre du plus-beau-et-intelligent-et-suprême-et-magnifique-guide-de-collège-au-monde...
Jade lui répond par un regard noir :
-Bon t'attend quoi pour l'ouvrir ?
Liam sort de sa poche le trousseau de clés de Mme Yoon et le fait tinter devant les yeux de Jade avec un sourire tout fière :
-Aaaaaaaaaaaaah..... Qu'est ce que vous feriez sans moi ?
-On n'ouvrirait cette porte dans un temps record ! Espèce d'abruti !
-Jalouse...
Puis, très théâtrale, il ouvre la porte. Devant Jade, il fait une révérence pendant qu'elle la passe. Quant à moi, je suis à deux doigt de me la prendre dans le nez. Je la bloque de justesse avec mon pieds tout en foudroyant Liam du regard, ou plutôt son dos. Je tiens la porte à Arthur qui lui ne me remercie même pas. Je la referme sans un mot.
Derrière moi, j'entends Liam qu s’extasie devant un planisphère, Jade qui prévient qui veux bien l'entendre ( autrement dit personne) qu'elle ne portera pas tout et Arthur qui sort de son silence en disant qu'il ne trouve pas ces « foutus manuels ». Je pose mon front sur le bois froid de la porte. Je sens que je vais passer les minutes les plus longues de ma vie.
-Euh.... Iris ? Tu fais quoi ? tu prie ? Me demande Liam, moqueur.
Je ne réponds pas et passe devant lui en le bousculant. La réserve en question est petite mais bien remplie. Elle fait à peu près le quart d'une classe normale. Sur tout les murs des étagères en plastiques soutiennent des cartons poussiéreux et sur chaque cartons sont écrits des mots au marqueur noirs. Je sens mes épaules s'affaisser, découragés. On ne trouvera jamais surtout que les mots sont pour la plupart à moitiés effacer. Mais, je prends quand même un ton que j'espère dynamique :
-Allez au travail !
Personne ne me répond. Je lance alors un regard à Jade qui me répond par un haussement d' épaules.
-Vas-y toi, mais moi je touche pas à ça... c'est mort.
Je me tourne vers Liam qui joue du bout des doigts à faire tourner la mappemonde. Il lève ses yeux vers moi et secoue la tête.
-Non, moi je coache ! Allez du nerf tout le monde ! On se bouge !
Au final, seul Arthur accepte de m'aider. Le regard que je lui ai lancé devais si désespérer qu'il a accepté directe. On est rendu à fouiller dans les cartons et éternuer dans la poussière pendant que Liam nous cri des encouragement et que Jade se dresse sur la pointe des pieds pour avoir du réseau.
Puis, après une dizaines de cartons, je vois Arthur s'arrêter brusquement de bouger. Je le dévisage pendant qu'il fronce les sourcils.
-Qu'est ce qui se passe ?
-T'as entendu? Me demande-t-il soucieux.
-Non, pourquoi ?
-Chut ! Tais-toi et écoute.
J' hausse les sourcils et me met à écouter. Dans un premier temps, je n'entends rien,puis à un moment, je perçois un bruit. Non, ce n'est pas un bruit, c'est un cri. Un hurlement. Je me fige. Arthur m'interroge du regard mais voyant ma mine aussi perdu que lui il se tourne vers les deux autres. Liam est avachi sur un carton et regarde par dessus l'épaule de Jade qui semble avoir avoir trouvé une place qui lui permet d'utiliser son portable. Sans pouvoir m'en empêché, je lance la première chose que je trouve à Liam (qui s'avère être un manuel). Il pousse un petit cri. Avant qu'il puisse protester, je lui demande :
-Est-ce que t'as entendu ?
-Attends, tu viens de me lancer un livre juste pour ça ! Pour me demander si j'ai entendu, je ne sais quoi ! Faut se calmer aussi !
Je pousse un soupir.
-Ça ressemblait à un hurlement, insiste Arthur derrière moi.
-Oh, c'est bon vous deux ! C'est juste une classe un peu bruyante !
-Attends, l'interromps Jade. J'ai entendu... et c'est pas normal.
-Mais, vous avez jamais entendu une classe quand un prof n'est pas là ?! C'est normal ! Donc c'est bon calmez-vous un peu...
-Je vais voir, se décide tout de même Jade.
Elle se lève et s 'apprête à ouvrir la porte, mais Arthur lui crie de s'arrêter. Surprise, elle lâche la poignée.
-Pourquoi ? Demande-t-elle en fronçant les sourcils devant le ton apeuré de ce dernier.
-Imagine que ce sont des terroristes... se justifie-t-il.
Je déglutis. Je n'y avais pas pensé.
-Donne les clés, ordonne-t-il à Liam.
Ce dernier fait la moue mais ne proteste pas. J'interviens avec une petite voix.
-C'est peut-être un incendie...
Arthur me fixe durement :
-Non, sinon il y aurait eu déjà l'alarme.
J' hoche la tête. Il se retourne et pénètre la clés dans la serrure. Je ferme les yeux.Que se passe-t-il ? Je n'ai pas le temps de réfléchir que j'entends de nouveau des cris. Plus proches cette fois, sans doute à deux ou trois classes. Puis, des bruits de pas précipités dans les couloirs, des cris du genre « Fuyez ! » ou « à l'aide ». Retentit alors une voix dans l'interphone « Ceci n'est pas un exercice. Le collège est envahis, veuillez sortir du bâtiment dans l'ordre et la discipline. Je répète : le collège est envahis, veuillez... »
La voix s' interromps dans un cri. Les hurlement dehors retentissent de plus belle. C'est la panique et ne pas voir ce qu'il se passe est d'autant plus stressant. Je sens mon souffle se précipiter mon estomac se nouer. J'hésite à voler la clé à Arthur pour ouvrir la porte mais les dents serrés je me ravise. Je dois rester forte.Mais, je me demande quand même qui nous attaque... des terroristes ? Non, sûrement pas car si c'était le cas une alarme se serait déclencher et tout le monde se serait cacher sous les tables. Alors que là tout le monde court partout. Mais alors qui ? Qui d'autres pourrait attaquer notre petit collège ?
Je jette un regard à Liam qui blême se tord les mains, Jade joue nerveusement avec la coque de son portable et Arthur fait les cents pas grimaçant à chaque cri. J'essuie mes mains moites sur mon tee-shirt en me répétant que je suis en sécurité et que je ne dois pas paniqué. Mais, je n'en crois pas à un mot. Le couloir grouille encore de petits bruits, des gémissements, des plaintes, des pleurs ou encore des supplications. Les cris maintenant viennent de la cour.
Soudain la lumière s'éteint et je suis le point de crier quand une main me bâillonne. Mon souffle s'accélère et mes yeux se remplissent de larmes. C'est bon, on vas tous mourir. La personne qui a mis sa main sur ma bouche me frotte doucement le dos. Mais ça ne fait qu'empirer les choses, je suis prise de tremblement et mes larmes coulent sur mes joues. Je serre mon tee-shirt si fort j'en ai mal au mains. J'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer. Plus d'air ne rentre dans mes poumons. J'ai besoin de respirer, de lumière. On s'agite autour de moi. Mais j'ai la sensation de ne plus appartenir à mon corps. Je sens plus aucune sensation extérieur. Seul la douleur dans mes poumons me retient. Je me noie de dedans. Je plonge mais ne remonte pas. La noirceur envahit ma tête, mes pensées. Et je tombe encore et encore... Indéfiniment... Jusqu'à que je perde complètement connaissance.
Voilà, Voilà... J'espère que ça vous a plu...
A bientôt pour la suite!