● Les Chasseurs de Vie ● [Event 2: Le Commencement]

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Mimie99

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Message par Mimie99 »

Coucou! Me voici qui fait fi de mon côté responsable. S'il reste toujours de la place, j'aimerais bien réservée une place de fille dans le groupe des rejetés. S'il ne reste plus de place de ce côté, je prendrais une place de fille du côté des prisonniers. L'avatar serait Ludivine Reding. ;)
naji2807

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Message par naji2807 »

Mais oui il faut céder à la tentation :twisted: je t'ai réservé une prisonnière, il n'y a plus de place PJ pour les rejetés filles ^^'
naji2807

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Message par naji2807 »

Bonjour et bienvenu :) merci je te réserve ça ;)
Soragame

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Message par Soragame »

au fait j'avais une petite question, les PNJ participants ils sont là pour être éliminé dans les premier c'est ça?
naji2807

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Message par naji2807 »

Exact Sora :)
naji2807

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Message par naji2807 »

Au fait je vous annonce qu'il n'y a plus de place de PJ pour les prisonniers
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Message par Soragame »

naji2807 a écrit :Exact Sora :)
D’acc merci du coup je pourrais en réserver un garçon membre de la population? (Parce qu’il faut bien des persos qui vont partir en premier xD)
naji2807

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Message par naji2807 »

Bien sûr ^^ je te réserve ça tout de suite ^^ et effectivement ^^
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Message par Soragame »

naji2807 a écrit :Bien sûr ^^ je te réserve ça tout de suite ^^ et effectivement ^^
Merci ^^ bon du coup je vais faire sa fiche là rapidement elle va être toute petite mais de toute manière il va pas faire long feu xD
naji2807

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Message par naji2807 »

Dac ^^ mais prends ton temps t'inquiète ^^
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Message par Soragame »

Bon je l'ai faite là sinon je l'aurais jamais faite xD j'ai trop de fiches à finir
Liam Hezel
-19 ans-
-Population-

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Histoire:

Concrètement il n’y a pas grand chose à dire sur ma vie. Je fais partie de la moyenne haute de la population, mes parents ont tout les deux des travailles qui nous permette plus que suffisamment de subvenir à nos besoin sans pour autant être très riche. J’ai conscience d’avoir pas mal de chance par rapport à certain, quand j’en vois certain qui n’ont pas de toit, ou qui sont des leur plus jeune âge obligé de mendier pour essayer de survivre, je me dis que je suis plutôt bien lotit. Personnellement je n’ai pas vécu de grand drame dans ma vie, je sais juste que ma mère a eu beaucoup de mal pour m’avoir, qu’elle voulait absolument un enfant mais qu’il lui a fallu plusieurs année avant de finalement pouvoir me mettre au monde. C’est d’ailleurs probablement pour cela qu’elle a tendance à me surprotéger. C’est un petit peu énervant à la longue, j’ai l’impression de n’avoir jamais dépassé l’âge de sept ans, mais en même temps je me dis que je préfère cela à une mère qui n’en aurait rien à eu à faire de moi. Malgré tout je sais que je m’ennuie dans ma vie, je n’ai plus de rêve particulier, quand j’étais petit je voulais être un héros mais maintenant je me suis fais une raison, ce n’est pas possible. Enfin c’est ce que je pensais jusqu’à l’arrivé de cette mystérieuse chaîne. J’ai remplie un formulaire, j’aimerais tellement pouvoir participer et réaliser mon rêve d’enfant, et puis qu’est-ce que cela doit être grisant de sentir tout les regard sur vous, on nous a promis de la gloire et de l’argent. C’est pourquoi je me suis inscris. Ma mère a essayer de m’en empêcher, elle m’a même menacer de m’enfermer dans la salle de bain si jamais j’osais remplir ce foutu formulaire mais je ne l’ai pas écouté. Je crois bien que je n’avais jamais osé désobéir à ma mère, pas à ce point en tout cas. Mais il faut bien que je vole de mes propres ailes, et puis si je gagne je sais qu’elle sera très fière de moi quand même, elle ne peut pas rester éternellement en colère contre moi. En tout cas mon père me soutient à 100% et cela me fait tout de même plaisir de me sentir encourager. En revanche j’ai un peu peur de me retrouver avec des prisonnier ou des personnes à tendance agressive beaucoup plus fort que moi. En tout cas, quoi qu’il se passe je donnerais tout ce que j’ai.

Caractère:

Je suis quelqu’un d’assez doux en règle général. C’est vrai que j’ai tendance à me laisser un peu marcher sur les pieds, je ne suis pas forcément la personne la plus intrépide que l’on puisse trouver, mais je pense avoir assez de determination pour aller jusqu’au bout des choses que j’aime. Je suis aussi un grand rêveur, ce qui peut me faire paraitre un bêta sur les bords, mais je ne pense pas être stupide pour autant, non, je suis peut-être un peu naïf certes, mais je ne suis pas complètement c*n et je sais me montrer réaliste quand il le faut. J'essaye juste de voir le bon côté des choses, c'est nettement plus bénéfique que de tout voir en noir.

Physique:

Je suis fin, blond aux yeux bleu, j’ai un visage qui colle à mon caractère je trouve. Je mesure 1m89.
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Message par naji2807 »

Super petite fiche Sora, pour moi elle convient parfaitement, j'attends juste l'avis de Mayossa et je l'ajoute :)
naji2807

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Message par naji2807 »

Milliesse j'aime beaucoup ta fiche, pour moi elle est très bien et je ne vois rien à y redire mais je laisserai à Mayossa le soin de te donner son avis aussi avant de l'ajouter à la liste des inscrits :)
Au fait si tu le souhaites tu peux rejoindre le lien discord du rpg : https://discord.gg/nhwYma :)
Soragame

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Message par Soragame »

Milli (je peux t'appeler ainsi?): J'aime beaucoup ta fiche, et Aileen est juste *-* j'adore son caractère j'ai hâte de la voir à l'oeuvre et je trouve ta fiche très bien présenté!^^
Soragame

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Message par Soragame »

Bon voilà ma fiche ^^Du coup s'il y a trop de fautes (parce que l'orthographe et moi sommes assez ennemies) n'hésitez pas à me le signaler j'ai essayé de corriger mais sait on jamais. Et pareil si des choses vous paraisse irréaliste ou que vous ne comprenez pas ^^
March Bishop
Mais tout le monde m'appelle Bishop
-Prisonnière-
-25 ans-

-Tueuse à gage-
-Bisexuelle-
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Histoire:

Il me tient l’épaule avec fermeté, si bien que même si j’avais eu le courage de bouger je n’aurais pas pu. Il ne sourit pas. Il ne semble pas être en colère. Il n’a pas l’air d’avoir peur. Il n’est pas amusé non plus. Pas fière. Il n’est rien, simplement un vide lacunaire, dans laquelle rien ne transparaît. C’est ce qu’il y a de plus effrayant. Ses yeux bleus rivés sur la scène, sans une once d’émotions. Sa bouche droite, son corps immobile. Comment fait-il pour ne pas trembler? Ou pour ne pas sourire s’il aime cela? Je préférerais voir de la cruauté sur ses traits durs, je préférerais y voir une émotion. Je ne sais pas si je veux être comme lui. Je ne sais pas si je l’admire. Je ne sais pas encore, non. Mes yeux à moi sont humides, mon corps à moi, il tremble. Ma bouche à moi, elle s’ouvre et se referme, se tord maladroitement sous les secousses de mes muscles qui tressaute. Même quand tout est fini. Même après que le corps de cet inconnu ait cessé de s’agiter de douleur et qu’il soit tombé lourdement sur le sol d’une balle dans le coeur.

-Bishop.
Je secoue la tête en hurlant, refusant qu’il me touche, refusant qu’il me parle. Je tente en vain de le repousser, mais je sais bien que quoi qu’il fasse il aura le dessus, il l’a toujours. Je sais que je n’ai pas à avoir peur de lui, à moi, à moi il ne fera rien, pourtant je ne peux m’empêcher de crier, de hurler, de pleurer, et impossible de m’arrêter. Tout ce que je veux c’est que ces images me sortent de la tête, tout ce que je veux c’est pouvoir fermer les yeux sans revoir le corps de cet homme tomber sur le sol. Sans l’entendre lui aussi crier, hurler, supplier pour qu’on le tue. Je ne veux plus l’entendre, je ne veux plus le voir, je veux l’oublier.
-BISHOP!
Je secoue la tête une nouvelle fois, même s’il a crier mon nom, s’il l’a grondé. D’habitude tout le monde l’écoute, même moi, parce que personne ne veut l’affronter, personne n’ose. Mais je m’en fiche maintenant. A moi il ne fera rien, rien. La gifle part, elle résonne dans toute la pièce.
-Tu te tais maintenant et tu m’écoute. Tout ce que tu as vu, tu le garde pour toi, sinon je me chargerais personnellement de te tuer tu comprends?
Ma bouche se referme d’elle même et je lève les yeux vers lui. A moi il ne fera rien. Je ne sais pas, je connais ces yeux, les yeux avec lesquelles il me regarde, et je ne les aime pas.


Je ne sais pas combien ils sont à travailler pour lui. Ils ont tous l’air de l’aimer. Ils ont tous l’air heureux chaque fois qu’ils paraissent devant lui, comme si c’était un dieu. Moi aussi je vois un dieu. Un dieu qu’il ne faut pas contrarier, un dieu qui se fiche de la paix et du bonheur, un dieu qui ne vit que pour son bien être personnel. Il a l’air invincible, peut-être qu’il l’est d’ailleurs. Parfois j’aimerais être comme lui, et parfois j’ai envie de courir loin, de fuir, et espérer ne plus jamais croiser sa route. Mais tous ces enfants, ils ont l’air de l’idolâtrer. Il recueille les plus miséreux, les plus pathétiques, ceux qui vivent dans la rue, ceux qui n’ont plus personne à aimer. Il les recueille et il les loges, il les nourrit. Mais je sais ce qu’ils leur demande en échange. Il leur apprend à voler, il serait probablement près à les vendre pour une somme d’argent acceptable. Il ne les aime pas, j’en suis sûre. Peut-être que certain d’entre eux deviendront comme lui, finiront par tuer pour des billets, peut-être que d’autre passeront leur vie à chaparder pour ne pas mourir, peut-être encore que certain finiront par se vendre eux même, à des hommes, à des femmes, en rentrant un peu plus déshonoré chaque jour. Je suis bien consciente que mon père n’est pas le sauveur qu’il prétend être, qu’il gère un business, un business d’être humain, j’en suis bien consciente, oui, et pourtant je n’arrive pas à le détester. Il m’arrive parfois de l’admirer, de vouloir être comme lui, aussi forte et sans pitié.
Je pousse légèrement la porte vers l’avant pour avoir une meilleure vision de la scène qui se déroule dans mon petit salon.
-C’est bien Johnatan. Tu as du potentiel tu sais?
Le garçon sourit à pleine dents, il a l’air d’être vraiment heureux. Ce compliment, aussi lourd de sous entendu soit il, à l’air de lui faire réellement plaisir. Jonathan. Je ne l’avais jamais vu avant, il doit être nouveau. S’il reste, si mon père estime qu’il est assez bon, alors il va commencer à me détester, comme les autres. Je suis une menace pour eux, je suis la fille de mon père après tout, la vraie, je ne suis pas une orpheline. C’est moi qu’il aime vraiment, pas eux, et ils le savent, ils ne veulent juste pas admettre la réalité. Pourtant j’ai l’impression d’être un pion autant qu’eux dans son petit manège. Jonathan fourre la main dans sa poche une deuxième fois pour en ressortir un porte monnaie qui paraît beaucoup trop lourd pour sa si simple utilisation. Il le tend à mon père les yeux brillants d’espoir. Mon père se lève et vient poser sa main sur les cheveux du jeune garçon, comme on récompenserait un chien. Il se tourne finalement vers la porte, et je sens mon coeur louper un battement.
-Entre Bishop voyons, ne fais pas la timide.
Je déglutis avant de pousser la porte avec réticence.
-Jonathan je te présente ma fille, March.
Jonathan lève sa main dans ma direction et ses lèvres s’étire encore en un grand sourire. Il est maigre, chétif, il est sale, il a beau porter un bonnet je devine que ses cheveux noirs et épais sont gras. Il n’a pas l’air méchant, mon père n’en fera qu’une bouché malheureusement.
-Salut March!
Je réponds à sa voix enthousiaste par un regard noir. Je ne le déteste pas, mais il me semble beaucoup trop gaie, il ne voit donc pas que ce n’est pas en souriant comme le dernier des pèquenots qu’il va réussir à faire quoi que ce soit, s’il était riche il pourrait peut-être se le permettre, mais il pue comme la misère alors il ne devrait pas être aussi content.
-Non. Je m’appelle Bishop.
J’envoie un regard noir à mon père qui semble amusé de la situation puis je finis par tourner les talons. J’ai de la chance d’habiter dans une maison correct, bien qu’un peu loin de tout. Les enfants que mon père recrute en revanche, ils vivent dans un squatt, surveillé par certain de ses hommes de mains les plus fidèles.
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Tout ce que je vois dans ses yeux c’est de la folie. Oui cette fille est folle, complètement timbré. Cassidy, c’est un cliché. On dirait que tout son être n’est fait que de colère, elle hait les riches, elle hait ceux qui ont la chance d’avoir des parents aimant, elle hait cette société et ne désire que sa destruction par le chaos le plus absolue. Elle en veut à tout le monde, car pour elle tout le monde est responsable de sa misère. Je n’ai pas besoin de la connaître beaucoup pour savoir tout cela, il suffit de l’entendre parler, il suffit juste de la regarder. Elle s’est vite imposé comme la chouchoute de mon père, cela fait longtemps qu’il la garde, il ne pas jeté dans la rue la jugeant inutile, pas pour l’instant en tout cas. Et je suis prête à parier qu’il fera d’elle un de ses hommes de mains, un de ses larbin qui s’occupe de tabasser ses victimes, de les tuer. Il n’empêche que je n’aime pas cette fille. Surtout quand elle me plaque contre un mur l’air menaçant.
-Alors on fait moins la maligne maintenant qu’il n’y a plus papa pour te protéger?
Les autres enfants l’entour, ils la soutiennent mais ils ont bien trop peur de faire quoi que ce soit. J’ai l’impression d’être la source de leur problème que je suis la cause à tout leur malheur, responsable de leur pauvre misère. Mais je les comprends en même temps, c’est probablement plus facile de m’en vouloir à moi, puis de s’en prendre à moi, que de haïr un gouvernement qu’on ne peut pas renverser. S’ils n’ont pas eu de parents à aimer ce n’est pas de ma faute, s’ils ne sont pas né dans un monde doré, dans une grande maison luxueuse, ce n’est pas de ma faute non plus. Un sourire moqueur étire cependant mes lèvres en guise de provocation. Je n’ai pas peur d’eux. Je n’ai pas peur d’elle. Cassy, à beau être plus âgé, plus grande, probablement plus forte, elle est moins agile, elle ne sait pas se battre. Pense-t-elle sérieusement que mon père tente de me préserver de ce qu’il est, qu’il me maintient hors de son business en tentant de m’élever comme une parfaite petite citoyenne, prête à donner sa vie, son âme pour un morceau de pain? Non, il m’apprend à me battre, et à cet instant là je ne peux que le remercier. A cet instant là j’aimerais être comme lui, capable de tuer d’un regard.
-Au moins moi j’ai un père. Tu es jalouse parce qu’il ne t’aimeras jamais.
Cassidy m’attrape par le col, me décolle du mur pour venir me projeter dessus avec violence. Je me retiens de grimacer, même si ce n’est pas une sensation hyper agréable, je ne veux pas lui donner le plaisir de me voir souffrir.
-Il m’aime! Il nous aime tous ici! Alors redescends un peu parce que je vais te montrer qu’il ne faut pas me chercher.
Je me demande comment elle peut être aussi naïve. Je veux bien que l’on soit dans le dénis, je veux bien qu’elle soit en colère, qu’elle souffre, mais comment peut elle être aussi aveugle? Ce n’est qu’un pion. Il ne la protège pas, il lui offre juste un semblant de foyer, et je suis sûr qu’elle aurait pu trouver mieux par elle même. Parce que cet endroit est tout miteux, ce quartier est mal famé, c’est le repère des rejetés, elle en aurait été une de toute façon. Alors quitte à être une rejeté autant être indépendant. Et puis si mon père ne s’est pas encore débarrassé d’elle c’est parce qu’elle a assez de rage pour en donner à toute la ville.
-Non c’est faux. Il ne t’aime pas, il ne vous aime pas. Tu sais ce que tu vas devenir? Une pute! Il va te vendre à des hommes riches et ensuite quand la misère t’auras rendu laide il te jettera dans la rue d’où tu viens comme une malpropre.
Tout ce que je vois dans les yeux de Cassy, c’est de la folie, une folie meurtrière, si elle le pouvait, elle mangerait mon âme. Elle me lâche, et je sais que c’est uniquement pour pouvoir me frapper. Mais je suis plus rapide qu’elle et j’évite son coup de poing de justesse. J’en profite pour la pousser et balaye ses jambes pour qu’elle s’écroule au sol. Je la regarde tomber et un sourire illumine mes lèvres.
-Putain elle était mortelle ma répartie!
Et moi qui croyait naïvement qu’une petite chute serait suffisante pour la faire redescendre. C’était stupide de ma part, que de croire qu’en exploitant la plus grande peur d’une personne déjà désespéré, j’allais m’en sortir si facilement. Elle m’attrape par la gorge avant que je n’ai le temps de réagir.
-Tenez-là.
Je vois qu’elle aussi s’est constitué son petit gang, je suppose qu’elle en est fière. D’être la cheffe des ces pathétiques Orphelins. J’aimerais pouvoir me montrer arrogante et ne pas la craindre, mais ce serait me mentir que de prétendre cela.
-Si tu me fais quoi que ce soit mon père te tueras.
Elle hausse les épaules et pourtant je sais qu’elle sait. Si elle me touche, elle en subira les conséquences. Si elle me touche, elle est morte. Elle sort un couteau de sa poche et me retrousse la manche. J’aurais voulu ne pas avoir peur, ne pas avoir mal. J’aurais voulu rester fière et droite, mais j’ai crié, chaque fois qu’elle a déposer la lame sur ma peau, chaque lettre qu’elle a dessiné étaient une torture. Cinq lettres. Cassy. J’aurais voulu ne pas pleurer. Avoir les yeux vides et insensible. Ne rien ressentir, ou au moins pouvoir prétendre ne rien ressentir. Une chose est sûr elle me le paiera.


J’essaye de ne pas pleurer en rentrant à la maison, mais essayer de ne pas pleurer est encore pire. Car je n’y arrive pas, je me sens faible et impuissante et cela me fait encore plus pleurer. Cette fois j’en suis sûre, je serais comme papa. Je n’aurais jamais peur. Mon regard n’exprimera que le néant.
Je pousse la porte de la maison une fois arrivée, après ce qui m’a paru être une éternité. Il est là, mon père, dans son fauteuil, comme souvent. Quand il me voit il me jette à peine un regard et ne semble pas vraiment inquiété des larmes qui macule mon visage.
-Qu’est-ce qu’il y a?
Je me contente de remonter ma manche en soufflant de douleur et de rage. Je ne dis rien, je n’ai rien envie de dire. Je veux la tuer. Je veux voir son corps tomber sur le sol comme un poids mort. Je veux voir son regard éteint, empreint d’une dernière lueur de terreur. De la peur la plus froide que l’on puisse avoir. Je veux lui faire du mal. Je veux qu’elle souffre, qu’elle cri, qu’elle pleure. Je veux l’entendre me supplier d’arrêter comme moi je l’ai fait. Je la hais. Mon père se lève, attrape ma main pour lire l’inscription gravé sur mon avant bras. Il ne dit rien, il se contente de hocher la tête. Après m’avoir désinfecté et bandé le bras il est partit. Puis il est revenu quelques minutes plus tard avec Cassidy. Mon père passe son regard froid sur Cassidy, puis sur moi. Il me tend finalement un couteau alors que deux de ses hommes de mains la maintienne contre le mur, comme elle l’a fait pour moi. Il veut que je me venge, et je veux me venger aussi. Plus que tout au monde.
Ce fût la première fois que j’ai utilisé une arme sur un autre être humain, la première fois que j’ai personnellement détruit une vie, et ce ne fût pas la dernière.
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Je ne suis peut-être pas une voleuse, mais je sens quand on me touche, et je sais repérer un voleur quand j’en vois un. Je les côtoie depuis toujours. Alors quand cette fille a fourré sa main dans ma poche pour me prendre les misérables pièces qui se battent en duel à l’intérieur, je l’ai vu. Je lui attrape la main avant qu’elle n'ait le temps de complètement la retirer et lui tord le poignet. Elle grimace sous la douleur, mais ses doigts reste fermés, et ses yeux se contente de me lancer des regards noirs. Je devrais la laisser, après tout elle a plus besoin de cette argent que moi, mais je refuse que l’on me vole, que l’on me prenne pour un de ces pigeons.
- Bon aller lâche ces pièces maintenant.
Elle tente de se dégager de mon emprise, mais évidemment c’est sans succès. Ses yeux continuent de me lancer des éclairs ce qui me fait plus rire qu’autre chose. Je suis sûre qu’elle plairait à mon père. Je ne vois pas pourquoi elle m’en veut autant sérieux, c’est quand même elle la voleuse dans l’histoire. Elle devrait voler les riches, pas les gens comme moi. Elle me dévisage de haut en bas, me toise avec haine et finalement avec un éclat de défit dans le regard finit par me cracher dessus. De ma main libre j’essuie la salive sur mon visage et grimace.
-Putain mais c’est dégueulasse! T’abuse là quand même.
Je prendrais trois douches une fois chez moi, en plus il est probable que sa salive me transmette au moins une bonne cinquantaine de maladies, je suis sûre qu’elle n’est pas au normes niveau hygiène. Ses vêtements sales en témoigne. Je soupir en secouant la tête puis lui colle mon poing dans la figure. C’est un peu devenu ma spécialité, le coup de poing, ça défoule, c’est pratique, efficace, un coup de poing bien placé et on est tranquille quelques temps. La fille recule sous le choque et se tord de douleur.
-Ben ouais je suis désolé mais tu l’as cherché aussi.
Je hausse les épaules d’un air désolé. Peut-être que c’est moi qu’il faut blâmer, parce qu’après tout je n’ai pas besoin de ces pièces. C’est vrai, depuis combien de temps traînent-elles dans ma poche comme de léger poids mort? Depuis combien de temps valsent-elles au rythme de mes pas?, abandonnées au fond d’un profond trou noir enveloppé de tissu. C’est hypocrite de ma part, parce qu’avec cette fille elles trouveront probablement un usage. Mais je ne peux me laisser faire, cela voudrait dire que je n’écoute pas, que je n’apprends rien, car toutes les valeurs, soient-elles bonnes ou mauvaises, inculquées par mon père ne seraient que foutaise à mes oreilles. Je ne passe pas mes journées, des heures durant à apprendre les arts martiaux, à apprendre comment prendre l’avale sur les autres pour finalement me faire écraser. Je ne suis pas un de ces enfants de riches insouciant et incompétent, juste bon à parler, à prétendre, je ne suis pas une de ces innocentes personnes que l’on peu manipuler à sa guise, du moins je l’espère. Alors je n’ai pas à me sentir coupable pour cette fille. Je la détaille rapidement, m’attendant à ce qu’elle rebrousse chemin pour se trouver une victime plus facile. Mais je n’aurais pas dû sous estimer la chapardeuse car j’ai bien reconnu dans ses yeux cette éclats déterminé. Elle se rue sur moi et je parviens à l’esquiver aisément. Encore une fois je suis entraîné, elle n’est rien de tout cela, elle a appris à survivre, j’apprends beaucoup mieux que cela. Je l’évite et place mon pieds dans son chemin pour la faire tomber au sol. Je me penche au dessus d’elle l’air sincèrement embêté. Ce serait plus simple si elle passait son chemin tout simplement.
-Ecoute tu n’es pas tombé sur la bonne personne, alors je me doute bien que je viens de bafouer ton honneur à plusieurs reprise maintenant et que c’est probablement tout ce qu’il te reste dans la vie, mais sérieux tu devrais passer ton chemin.
Je soupir et fourre ma main dans ma poche pour en ressortir l’objet de sa convoitise. Je m’apprête à les lâcher sur le sol comme on le ferait pour un chien mais m’arrête dans un élan de pitié. A quoi bon lui retirer encore plus de sa fierté? Ce n’est même pas jouissif. Je lui tends finalement ma main pour qu’elle se relève mais c’est sans grand étonnement qu’elle l’ignore royalement pour se remettre sur pied toute seule. J’attrape sa main pour y déposer les pièces, ses yeux continuent malgré tout de me lancer des éclairs et elle accepte le cadeau avant de faire demi tour pour continuer sa route. Je l’observe s’éloigner en me disant qu’elle ferait une bonne recrue. Je ne veux pas penser comme mon père, c’est un grand homme, le plus courageux que je connaisse, mais il est pervers, je le sais je ne suis pas stupide. Si je lui livre cette fille je la prive de toute sorte de liberté. Et pourtant un sentiment que je ne parviendrais pas à décrire me pousse à l’appeler. Une intuition peut-être, une intuition perverse.
-CHAPARDEUSE!
Je m’attendais à ce qu’elle m’ignore, cette fille muette qui visiblement me déteste, je m’attendais à ce qu’elle m’ignore, mais elle a tourner la tête dans ma direction, elle a rebroussé chemin jusqu’à moi.
-Comment tu t’appelle?
Elle fronce les sourcils puis soupir, comme ennuyé par la demande, peut-être espérait-elle mieux de ma part. Peut-être qu’elle s’attendait à ce que je lui donne plus d’argent. Malheureusement je n’en ai pas. Et la seule chose que je peux lui offrir, c’est probablement le pire cadeau que l’on puisse faire à qui que ce soit. Elle ouvre la bouche après un petit temps, révélant une voix rocailleuse, comme rouillé, peut-être à force de ne jamais être utilisé?
-Ava.
Elle paraît lasse, comme dénué du moindre sentiment, je crois que je la préférais en colère. Parce que là ses yeux n’exprime plus rien, et c’est déprimant.
-Tu as des parents Ava?
Elle rigole, c’est un rire cynique, je le connais ce rire, beaucoup le connaisse dans le coin.
-Non.
La seule chose qui me vient à l’esprit maintenant c’est “parfait pour mon père”.
Et elle le fût.

Et moi qui pensait naïvement qu’elle finirait par retourner dans la rue, comme tous les autres, au bout de quelques mois. Il en a fait une arme, comme moi finalement, et j’aimerais bien pouvoir lui dire qu’il se sert d’elle, mais à quoi bon? Cela reviendrait à dire qu’il se sert de moi, et je ne veux pas l’admettre, je ne sais pas si c’est le cas, parfois je me demande. J’aimerais bien n’avoir rien à faire de ce que pense mon père, mais ce serait se mentir, je suis comme tout le monde, comme tous les enfants, je veux qu’il m’aime, je veux qu’il soit fière de moi, et je veux qu’il me le dise. Je suis probablement ridicule, allongé sur ce lit, une main pendant dans le vide comme un poids mort, l’autre serrant je ne sais quoi, à fulminer. Je suis jalouse, voilà, et c’est pathétique, mais rien ne sert de le nier. Il faut se rendre à l’évidence mon père aime bien Ava, il l’a emmenée parfois avec lui, comme pour moi, il lui a montré comment tuer un homme sans sourciller, il lui a montrer comment il se débarrasse de ses ennemies, ou de ceux dont on veut que l’on se débarrasse. Il lui a montré comment se venger de quelqu’un qui vous fait du mal. Il lui apprend à tirer, à se battre. Tout comme moi finalement. Et me voilà, idiote que je suis, à me sentir jalouse, alors que je devrais me sentir coupable, c’est moi qui ai “recruté” Ava après tout, c’est à cause de moi qu’elle deviendra un énième monstre venant peuplé ce pays. Je tourne la tête vers ma porte déjà ouverte quand on vient y toquer. Quand on parle du loup...Elle s’adosse au mur les bras croisé sur sa poitrine et me dévisage avec un petit sourire en coin amusé.
-Tu boude?
Que répondre à cela? “Je t’aime bien Ava, vraiment et je sais que je ne devrais souhaiter que ton bien, je sais que je devrais souhaiter que tu te barre loin d’ici pour ne plus jamais revenir, souhaiter que tu trouve un travail, que tu fasse ta vie tranquillement, et en faite c’est ce que je te souhaite, mais c’est pas parce que je t’aime bien, c’est parce que je suis jalouse que mon démon de père te porte presque autant d’attention qu’à moi.” Je crois que je ne peux décemment pas dire cela. Je me retourne donc pour lui faire dos, dans un mouvement d’extrême puérilité, et je pourrais presque la sentir haussé un sourcil encore plus amusé.
-Non.
Je ne la vois pas, mais je la devine hocher la tête, très peu convaincu. Je suis une gamine p*tain...il m’arrive parfois de me désespéré. Je ne sais pas ce que je fou là, je suis beaucoup trop innocente pour ce monde. Je suis définitivement née dans la mauvaise famille, ou à la mauvaise époque tout simplement. M*rde qu’est-ce que j’aurais aimé naître dans une famille de riche membre du gouvernement. Eux au moins leur argent est propre. Enfin pas si sûr réflexion faite, mais c’est plus facile de prétendre qu’il l’est. Je me demande ce que cela fait de vivre dans un monde doré, peut-être que c’est chiant, mais au moins on sait que l’on aura pas besoin de vendre son âme au diable pour survivre.
-Tu boude March, et je ne sais pas si c’est plus mignon, amusant ou désespérant, qu’est-ce qu’il y a encore?
J’hésite à lui dire ce qui me tracasse, au moins à demi mot, mais on a déjà eu ce débat plusieurs fois. Je lui ai déjà demandé ce qui la poussait à rester dans cette maison maudite, à rentrer dans le jeu de mon père, de ses sbires, à contribuer à l’asservissement de dizaine d’enfant, mais cela n’a jamais abouti à une discussion calme et raisonnée. Et je n’ai pas envie de me disputer avec elle, pas pour l’instant. Alors je me retourner et me redresse pour m’adosser au mur.
-Rien c’est bon.
Elle secoue la tête peu convaincu mais amusée. J’ai l’impression de faire un caprice d’enfant, mais il faut reconnaître que c’est satisfaisant, c’est une autre manière d’exprimer sa colère que de crier ou frapper. Je cris rarement mais je frappe souvent et je ne suis pas assez stupide pour penser que cela résout tous les problèmes. En faite la plupart du temps cela ne sert à rien si ce n’est à me défouler, mais je trouve que c’est un argument suffisant pour user de ce type...disons d’argumentation, ou du moins d’expression de la colère. Je pose mes yeux sur Ava pour la détailler. Elle est plus belle que moi. Elle a des formes, choses dont je ne suis pas vraiment pourvu, enfin pas assez à mon goût, et puis je me trouve trop musclé, ça n’en devient plus harmonieux à force. Mon regard doit s’assombrir car perspicace la fille de la rue interrompt mes pensées absurdes.
-Arrête de faire ça.
Je m’apprêtais à jouer l’innocence mais la voix de John m’interrompt, réclament Ava d’un ton suraigu qui ne correspond pas à la montagne de muscle qu’est ce type. Et pourtant il a pris l’habitude de s’exprimer comme cela en parlant à Ava. Je suis sûre qu’il pense que personne ne l’a remarqué mais tout le monde sait qu’il en pince pour elle. Ce qui me fait plus rire qu’autre chose, en faite c’est assez divertissant de regarder John se débattre avec son pauvre vocabulaire pour l’impressionner. Elle se retourne vers l’endroit d’où provenait la voix sans pour autant lui répondre et s’approche de moi. Elle me sourit avant de poser ses lèvres sur les miennes. Elle s’écarte finalement cri sans soucis de blesser mes oreilles un malheureux “j’arrive” et me laisse seule dans cette maudite chambre.
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Mes doigts tapotent frénétiquement sur la table en bois, et je me laisse bercer par le rythme entraînant en observant la pièce avec détachement. Mes yeux croisent furtivement le grand miroir du salon. Je ne m’y attarde pas, parce que finalement je suis lâche, tout comme l’homme qui s’apprête à rentrer dans la pièce. Enfin de toute manière ce ne sont pas mes affaires, je dois faire ce que j’ai à faire, c’est tout, et je ne dois surtout pas me poser de question, pas essayer d’en savoir plus, de toute manière je n’ai pas envie. Tout ce que je sais c’est que c’est une histoire d’argent non remboursé. Et visiblement mon employeur tient à son argent. Quand finalement la porte s’ouvre j’en pousserais presque un soupir de soulagement, je ne tiens pas spécialement à m’éterniser ici. Je ne bouge pas, j’attends juste qu’il arrive à moi.
-Bonjour James.
Ma voix le fait tressaillir et il pose son regard terrifié sur moi, il me détaille un instant sûrement pour déterminer à quel point je suis dangereuse. En tout cas je n’ai pas eu besoin de l’observer plus que cela pour comprendre que lui ne l’est en rien. Je lèves mes yeux bleus vers les siens et je sais qu’il sait pourquoi je suis là. Perspicace le James, enfin de toute manière il devait bien s’attendre à avoir des ennuis on ne rigole pas avec l’argent dans ce monde. Il ouvre la bouche, probablement pour me poser une multitude de question et s’il y a bien quelque chose que j’ai appris c’est qu’il ne faut pas les laisser parler trop longtemps. De toute manière à quoi bon, l’issu sera la mort dans tous les cas. C’est pour cela qu’on me paye, pour tuer les gens, pas pour les juger, ou leur accorder une quelconque grâce. Dans un lourd soupir je me lève et révèle mon arme que je tends vers lui, puis je tire.


Je pousse un grand soupir devant mon verre vide. Actuellement je me sens aussi pathétique que la plupart des ivrognes qui fréquente le bar. Ce n’est que le premier verre pour aujourd'hui , certes, mais je sens que c’est loin d’être le dernier. Je viens souvent ici depuis quelques temps. Je m’assois toujours à la même place, je prends toujours la même chose, bref, je suis en train de me créer une lamentable routine.
-Eh Poulette!?
Je ne fais pas attention à l’interjection de l’homme supposant qu’elle est destiné à la serveuse, et continue de fixer le fond de mon verre, empreinte d’un profond ennuie. Je ne me sens pas de me défouler en ce moment, de faire du sport, pourtant ça m’a toujours aidé jusqu’à présent. Je suppose que ce n’est qu’un moment de déprime à passer. Que ce n’est que le reflet de ma vie morne et sans but.
-Oh! Blondinette, tu réponds pas quand je te parle?
Je me retourne finalement, pour découvrir que c’est moi que l’homme appelle, que c’est moi qu’il dévisage comme un bout de viande qu’il va pouvoir dévorer. Il me toise sans gêne, avec un air malsain, et ses yeux brille d’un désir pervers qui me donnerait des envies de meurtres. Je ne l’avais jamais vu ici avant, lui et ses trois amis, probablement encore plus idiots, encore plus pauvre et sans relief. Ils doivent être nouveaux, parce que personne n’aurait jamais osé me parler sur ce ton, dans ce bar.
-Viens voir un peu par là poulette, j’ai l’impression qu’on va bien s’entendre tout les deux.
Il ferait mieux de se faire une prostitué, je suis sûre qu’il dépense la plupart de son argent là dedans, et dans l’alcool. Il a les cheveux gras, le ventre bedonnant, des yeux globuleux. C’est un cliché. Je pourrais tout bonnement l’ignorer, mais il continuerait d’insister.
-Étrangement je ne partage pas cette impression.
Je me retourne finalement, attendant sa prochaine réplique. Je l’entends se lever, se rapprocher de moi, je le sens se coller à moi. Il approche sa bouche sale de mon oreille, je ne cille pas.
-Et même contre un peu d’argent?
Je n’essaye même pas de le repousser, pas pour l’instant. Car il retiendra la leçon. Je ne suis pas un bout de viande, mon corps n’est pas à vendre. Les femmes ne sont pas des objets qu’il peut utiliser pour combler le manque d’amour qu’il a reçu.
-Sans façon merci.
Il vient se coller encore plus derrière moi et attrape ma taille. Je ne suis même pas en colère contre lui. Il me fait juste pitié. Il se contente d’exploiter la misère pour essayer d’en sortir, comme beaucoup de monde dans ce pays. Comme moi. Je me retourne soudainement et viens coller mes lèvres contre les siennes, puis vient fourrer ma langue dans sa bouche avec fougue. Je le pousse et me lève à mon tour avant de le plaquer contre le comptoir. Voilà le meilleur moyen de le prendre au dépourvu. Je me décolle de lui finalement avant de lui envoyer mon poing dans la figure avec toute la violence dont je suis capable. Puis je l’attrape par le col et l’envoie valser au sol. Les gens autours de moi paraissent surpris et regarde la scène avec effarement. Un éclat de rire vient rompre le silence, ayant imprégné la salle, tandis que mon homme est toujours au sol et me regarde avec des yeux effrayé. Il n’essaye même pas de répondre. Même pas de préserver sa pseudo virilité. Je l’enjambe finalement et sort du bar tout autant blasé que lorsque je suis rentrée.
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J'ai cru que tout serait plus facile si j’étais complètement comme mon père, un monstre incapable de ressentir le moindre sentiment. Enfin c’est l’impression qu’il renvoie et je suis quasiment certaine qu’à l’intérieur il est aussi mort que tous les hommes qu’il a tué. J’ai cru que je n’allais pas m’en remettre la première fois que je l’ai vu prendre la vie. Puis il m’a montré une deuxième fois, puis une troisième. Il m’a montré comment il se chargeait des gens qui l’embête. Comment on fait chanter quelqu’un. J'ai pensé qu'en finissant par m'habituer ce serait moins dur, mais finalement je hais me sentir vide, sentir que toute mon humanité à préféré me laisser tomber au moment où j'ai le plus besoin d'elle. Et le pire c'est qu'elle revient la nuit, les remords, la culpabilité, tout, c'est plus facile de venir me hanter quand j'ai les yeux clos et que je n'ai aucun moyen d'échapper à mes cauchemars. Je me penche au dessus de la cuvette des toilettes pour régurgiter en une bile infâme le peu de nourriture que j’ai avalé ces dernier temps. Je me lève finalement et me dirige vers l’évier pour me rincer le visage. Mon regard se pose sur le miroir et je me dévisage avec cynisme. C’est un cris qui vient me déranger dans ma liste contemplation. Un cris puis un coup de feu. Je sors de la pièce à pas lent, sans grande inquiétude, pour découvrir une scène qui me ferait presque rire. Il est là, Hank, mon père, debout, l’air furax, l’épaule en sang. Une arme pointé sur Ava, alors qu’elle en pointe une aussi sur lui. Ils tournent la tête de concert vers moi, chacun cherchant mon soutien. Je ne bouge pas d’abord, croyant à un rêve.
-Il a tué un enfant. On avait dit pas les enfants.
J’aurais presque envie de hausser les épaules, à quoi elle s’attendait, et j’ai essayer de la prévenir en plus. Cela n’a pas semblé la déranger qu’il détruise la vie de plusieurs enfants pour autant, alors les tuer ou les réduire à des objets pour son compte ça revient au même non? Et puis a-t-on réellement le droit d’avoir le droit à une éthique? Je ne réponds rien, mon père non plus. Il me sonde, il essaye de savoir à qui mon allégeance ira. Mais elle ira à lui évidemment. Si je devais choisir. Je crois. En faite je ne suis même pas sûre. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête anesthésier à ce moment là, pourquoi elle ne veut pas me donner accès à la panique. Pourquoi je n’arrive pas à m’inquiéter, mais le fait est que je pourrais très bien leur tourner le dos à tout les deux et ne revenir qu’une fois qu’un de leur corps giera sans vie sur le sol. Finalement c’est mon père qui a réglé le débat, il a tiré en premier. J’ai regardé le corps d’Ava tomber sur le sol un instant, puis j’ai attendu, espérant être en colère, espérant que mon coeur loupe un battement, que mon sang ne fasse qu’un tour, que les larmes me monte. Quelque chose, mais rien. Juste un p*tain de vide. Comme si Ava n’était qu’un déchet. Et tout ça par sa faute à lui. Il a réussi. Il a du se promettre de faire de moi un monstre le jour où il m’a vu pleurer toutes les larmes de mon corps, la première fois qu’il m’a montré comment on détruit une vie. Je pose mon regard sur lui, et je ne sais pas comment je l’ai regardé mais il a eu un mouvement de recule. Puis j’ai avancé vers Ava, j’ai récupéré l’arme à côté de son corps. Je l’ai lever vers lui et j’ai tiré. Voilà, maintenant je n’ai plus qu’à attendre. Ou alors je vais moi même appeler la police. Leur demander de venir, de constater les dégâts, ensuite je serais jugée, je leur dirais tout et ils me pendront avec un peu de chance.

Super. Il a fallu que je tombe sur un juge avec un tant soit peu de compassion, ou peut-être qu’il essayait juste de bien faire son travail, en tout cas sa décision ne m’arrange pas. Enfin je dis ça mais si on m’avait exécuter je n’aurais pas assumé. Mais de la thérapie sérieux? Ce c*n à décrété que mon père m’avait endoctriné et que pour cette raison je ne méritais pas la mort, en échange de quoi je dois suivre une thérapie visant à me faire “redevenir normale”. Un surveillant m’a fait rentré dans la salle sous les yeux inquiet de la psy. Après m’avoir littéralement poussé sur la chaise et menottés le bras droit il est sortit de la salle, probablement attendant derrière, l’oreille à l’affut du moindre problème. Une rapide observation de la psychiatre me permet de dire qu’elle n’a aucune expérience dans ce genre de chose, et qu’elle n’a rien à faire là. Elle est jeune, encore innocente elle devrait aller s’occuper des problèmes de riches, pas de prisonnier comme moi. Elle passe un main tremblante dans ses cheveux bruns pour les rabattre derrière son oreille avant de racler la gorge pour prendre la parole.
-Bonjour Heu...March...je peux t’appeler comme ça?
J’ai presque pitié d’elle la pauvre, elle n’est pas rendu. Je suis presque sûre que certaine de ces filles vont essayer de s’en prendre à elle. Surtout si elle se permet d’aller trop loin, et comme il est clair que sa vie fût d’une tranquillité affligeante. Peut-être que je me trompe, mais c’est l’impression qu’elle me renvoie en tout cas.
-Non.
Ma réponse la surprend et je vois de l’étonnement dans son regard. Elle me dévisage un instant avant de baisser les yeux embarrassé.
-Tu sais, je pense que c’est un bon moyen d’installer une sorte de...proximité entre moi et les patients...t’appeler par ton nom de famille est assez impersonnel. Et Je crois que...
J’éclate de rire ce qui a pour effet de la couper dans son élan. Mais c’est mieux comme cela parce que je la sentais s’enfoncer.
-La seule personne qui m’appelait comme ça est morte et enterré, et ce n’est même pas mon père. On m’a toujours appelé Bishop, c’est un prénom à mes yeux.
Elle hoche la tête rassuré et reprend en essayant de se donner une constance.
-Et t’as mère?
Je hausse les épaules. A vrai dire je ne me suis jamais posé de question sur ma mère, je n’en ai jamais ressentis le besoin, même pas aujourd’hui. Aussi étrange que cela puisse paraitre.
-Aucune idée, c’était peut-être une pute, ou mon père la tué avant que je sois âgé pour me souvenir d’elle, ou alors elle a fuit. Ce n’est pas vraiment le problème ma mère hein. Vous pouvez directement rentré dans le vif du sujet qui est “mais pourquoi donc avoir tué tout ces gens?”
La jeune femme prend en note mes propos, en tout cas elle écrit, puis relève la tête vers moi, assez désemparée.
-Et bien...chaque chose en son temps, je pense que...
P*tain mais il faut qu’elle s’affirme, c’est moi qui suis menotté à cette putain de chaise pas elle. C’est pas comme si je pouvais lui sauter dessus pour l’égorger de toute manière.
-Bon arrêtez de me regarder comme si j’allais vous tuer, c’est bon j’ai déjà donné. Vous savez c’est moi qui ai appelé les flics, c’est moi qui ai avoué avoir assassiné cinq autres personnes. Alors que j’aurais pu être inculper pour le seul meurtre de mon père, faire passer cela pour de la légitime défense et m’en sortir sans grand tord. Alors si vraiment, si vraiment j’avais l’intention de recommencer mes petits crimes en sortant d’ici, je n’aurais pas pris la peine d’y rester trente ans.

Je pousse un soupir en m’allongeant sur ma couchette. Peut-être que je vais bien finir par réussir à sortir d’ici au final. Enfin, mieux vaut ne pas être trop optimiste elles se sont toutes ruées comme des sauvages sur les dossiers d’inscription. Elles veulent toute sortir de ce trou à rat, elles veut toutes pouvoir se venger de ce gouvernement, elles veulent toutes la gloire éternel, l’argent, prouver au pays qu’elles existent. Ou peut-être tout simplement qu’elles sont folles à lier, qu’une fois sorti d’ici elles continuerons de perpétrer leur crime, sans empathie, sans remord. Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre, je ne sais pas d’où sort cette chaîne, ce qu’elle en tirera comme bénéfice. Peut-être qu’ils se jouent de nous, qu’ils prétendent laisser une chance aux parias pour finalement les laisser tomber comme des m*rdes. Je tourne la tête vers ma camarade de cellule:
-Tu n’en a pas pris. Tu ne veux pas t’inscrire?
Elle se redresse et s’adosse au mur, alors qu’un sourire contrit étire son visage. Non évidemment que non, elle n’a jamais fait de grabuge depuis que je la connais, tout ce qu’elle veut c’est purger sa peine et revoir son fils. Elle ne ferait rien qui risquerait de l’éloigner de cette objectif. Au moins elle a but dans la vie, une raison de se battre. Moi je n’en ai pas vraiment...
-Pour quoi faire? Tu as vu comme ces filles ce sont jeté sur les dossiers? Et ça va être comme ça dans tout New Union. Je ne veux pas espérer pour rien.
Je hausse les épaules, il suffit de ne pas espérer au départ comme ça, on est sûr de pas être déçu. Je n’en espère pas grand chose personnellement. Mais si je fais partis des trente sélectionné, il n’y aura qu’une issus possible pour moi, la victoire, la victoire ou la mort, il est hors de question que je retourne dans ce trou à rat après l’avoir quitté. Si je le quitte.
-Ouais...t’as peut-être raison...
Elle me dévisage comme si j’étais un enfant de cinq ans qui croit encore à la magie. Je ne me suis jamais considéré comme une optimiste, mais à côté d’elle je suis même pire que cela. Cette fille n’est que cynisme, elle ne croit en rien.
-Tu crois quoi Bishop? Qu’ils voudront de quelqu’un comme toi? Combien de personne tu as tué rappelle moi? Et pour quelles raisons? Tu es pire que la plupart des ces filles, tu es une putain de tueuse de sang froid, ils ne prendront pas le risque de libérer quelqu’un comme toi.
Je hausse les épaules une nouvelle fois. Elle n’a pas tort, pourquoi prendre le risque de libérer un psychopathe? C’est stupide, je suppose qu’ils ne le prendront pas justement le risque, Zari a probablement raison, ils font ça pour nous donner espoirs, mais la vérité c’est qu’il n’y aura aucun prisonnier parmi les candidats, ou alors un, un pauvre malheureux envoyé en taille pour avoir volé de la nourriture. Malgré tout, j’ai envie de tenter le coup, après tout je ne risque rien.
-Je sais pas, je suis plutôt badass tu sais je pense que je ferais beaucoup d’audience.
Je rigole en secouant la tête comme une idiote face à l’air désapprobateur de Zari, elle peut penser ce qu’elle veut je ne changerais pas d’avis et elle non plus visiblement.

Dans un soucis de rendre les choses un peu plus clair je vais faire un résumé de ce que fût ma vie jusqu’à ce qu’elle ne consiste plus qu’à me créer une réputation parmi des filles enragées. J’ai donc été élevé par un père dont le métier assez indéfinie pourrait éventuellement être qualifier de chef de gang. Grâce à lui j’ai donc pu apprendre la maitrise d’arme tel que le couteau, pistolet, ou encore la maîtrise de nombreux arts martiaux. Etant né dans son monde pervers j’ai toujours eu un peu de mal à savoir à quel point je me considère comme un monstre et à quel point les actions que j’ai commise ou qu’il a commise me hante. J’ai rencontré une fille que je crois pouvoir dire avoir aimé, une fille comme moi. La première fois que j’ai tué j’avais 18 ans, c’était pour de l’argent. Puis j’ai tué une nouvelle fois, pour de l’argent aussi, comme certaine personne cuisine ou vende pour de l’argent. En tout j’ai commis six meurtres, le dernier fût celui de mon père. Pourquoi en avoir été jusque là? Moi même je ne sais pas trop. Ava l’a blessé il a tué Ava, je l’ai tué. Et puis j’ai été arrêté. Jugé, emprisonné. J’ai avoué mes crimes, j’ai pris pour 30 ans. J’aurais pu être condamné à mort, peut-être que c’est ce que je cherchais en leur révélant que je n’avais pas que le sang d’une seule personne sur les mains, mais ils ont estimé que le milieu dans lequel j’avais grandi m’avait influencé dès mon plus jeune âge, une histoire de déterminisme social ou je ne sais quoi et dans un élan de grande mansuétude ils m’ont finalement épargné. En échange de quoi je dois suivre une magnifique thérapie visant à me désendocrtiner de l'influence machiavélique de mon défunt paternel. Et me voilà à 25 ans, après avoir passé 2 ans en prison, qui tente d’en échapper en participant à une émission sortit de nulle part qui pourrait bien causer ma perte.

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Caractère:

J'aurais préféré que le mobile des meurtres que j'ai commis puissent être clairement définis. Mais je n'ai pas tué par vengeance, je n'ai pas usé de la légitime défense, je n'ai pas eu une vie misérable qui m'a poussée directement dans les bras du diable. Je suis plutôt née dans ses bras. J'ai toujours été plus ou moins consciente de ce qu'était mon père, de ce que je suis. Alors en surface mon comportement peut être étrange, je suis plutôt chaleureuse, souriante, la plupart du temps je me moque gentiment de moi ou des autres d'ailleurs, je suis franche, vous avez sans doute pu le remarquer mais je n'ai pas spécialement peur de blesser. J'ai tendance à parler de ce que j'ai fais, ou de ce que certain peuvent faire avec une légèreté déconcertante, je ne cache pas mes crimes. Mais est-ce que tout cela veut dire que je n'en ai rien à faire? Non. Evidemment que non, ce serait trop simple sinon, bien sûr que je me hais, bien sûr que chaque fois que je ferme les yeux je revois ces femmes, ces hommes qui sont morts par main, celle de mon père ou des ses hommes. Bien sûr que j'entends leur cris, que je revois la peur dans leurs yeux. Simplement toute cette culpabilité, tous ces regrets, reste dans mes songes. Et pourtant parfois je me sens vide, incapable de ressentir la moindre émotion. Juste une profond et infâme vide. Je dois probablement dérailler, comment peut-il en être autrement? Je ne veux pas passer ma vie à me lamenter, je ne veux pas me laisser mourir lentement dans cette prison et devenir un corps qui n'attend qu'à ce qu'on vienne le chercher. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, peut-être parce que le temps passerait bien plus lentement dans ce cas, mais voilà, le fait est que généralement je garde mes remords pour la nuit. Ah, et, une dernière chose, s'il est vrai que je ne montre pas particulièrement agressive il peut m'arriver de l'être si je m'énerve, et j'ai tendance à régler mes problèmes par la violence, un petit coup de poing par ci, un petit coup de poing par là, même quand je ne suis pas énervé d'ailleurs, bref je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds
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Physique:

Pour m'être comparé avec certaines fille dans la prison où je réside désormais je peux dire que je n'ai pas le physique le plus effrayant que le monde ai pu créer. Enfin non, effrayant n'est pas le bon terme, je ne suis pas imposante. C'est vrai je ne mesure pas 1m90, j'en fais 20 de moins, et si du haut de mon mètre soixante-huit je ne suis pas la plus grande femme du pays j'estime être dans la bonne moyenne. J'arbore la plupart du temps un air assez chaleureux qui contraste globalement avec ce que les gens savent de moi, soit que je sois un assassin professionnel. Et j'ai bien dit la plupart du temps car je ne suis pas une crème non plus, sinon je ne serais pas enfermé entre quatre mur dans un endroit qui pue la rage et le désire de vengeance. En faite la rapidité avec laquelle mon regard peut changer est assez...effrayante justement. J'ai hérité des yeux bleus hypnotisant de mon père, qui peuvent se montrer chaud comme aussi glacial qu'un vent d'hiver. Mon corps est musclé dû aux entrainements et aux longues séance de sport que j'ai pratiqué durant toutes mes années hors de prison et que je continue de pratiquer en faite, car il ne faudrait pas se ramollir. Un nombre assez incalculable de bleu le parcours, car il faut bien admettre que je ne suis pas la prisonnière la plus sage que l'on puisse trouver, il semblerait que certaine de mes camarades de galère n'apprécient pas particulièrement mon humour et ma répartie. Je tiens tout de même à préciser dans un soucis de préservation de mon honneur qu'elles ont toutes été salement amoché aussi. Toujours est-il que ces blessures ne sont qu'éphémère. J'ai bien une ou deux cicatrice indélébile par ci, par là mais pas plus. Il est aussi facile de constater que je suis pourvu de cheveux blond et d'un teint d'une pâleur presque maladive. Ma peau est aussi entièrement moucheté de tâche de rousseur.
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naji2807

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par naji2807 »

Sora j'adore ta fiche, l'histoire est super triste, mais j'adore et j'adore ta fiche ^^
Plus je lis de fiches et plus j'ai hâte de voir les personnages interagir les uns avec les autres! ^^
naji2807

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par naji2807 »

Je vous préviens, je me réserve une prisonnière PNJ dont la fiche devrait arriver sous peu ^^ l'avatar est Maisie Richardson Sellers
Hiyashinsu

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par Hiyashinsu »

Soragame et Milliesse je trouve vos fiches géniales!
Milliesse j'aime beaucoup Aileen je la trouve attachante.
Soragame pour March alias Bishop, je trouve son histoire très sombre. Mais j'aime beaucoup le réalisme dont elle fait preuve. Et la lucidité qu'elle a dès son plus jeune âge.
naji2807

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par naji2807 »

Bon voilà ma PNJ j'espère qu'elle vous plaira, et si quelque chose n'est pas claire n'hésitez pas, vu que c'est pas très clair dans sa tête x)


Maggie Mitchels
22 ans, Prisonnière, délire paranoïaque de persécution, PNJ


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Je ne suis pas folle, c’est ce monde qui est fou, complètement fou. Ils veulent vous faire croire que je suis folle, ils veulent que vous y croyez, parce que comme ça, ils pourront m’enfermer pour de bon, et me faire subir toutes les tortures qu’ils veulent ! Vous devez me croire ! Ne les laissez pas m’emmener ! Ne les laissez pas m’enfermer ! Non !!!!
Mais le juge n’écoute pas, personne ne m’écoute. Je suis sûr qu’ils sont tous à la solde du gouvernement, tous complices de cette immense mascarade. Ils savent. Ils savent ce que le gouvernement a prévu. Ils sont avec eux ! Tous !
Je me suis débattue comme j’ai pu, mais ils me tenaient trop forts, beaucoup trop forts. Alors j’ai hurlé, j’ai craché, j’ai mordu… Et ensuite ? Je ne me souviens de rien, seulement de m’être réveillée dans cette cellule. Ils ont réussi leur coup les bougres ! Et j’ai la langue toute pâteuse, je suis sûre qu’ils m’ont filé quelque chose. C’est sûrement dans la bouffe !

Cela fait 5 jours que je refuse de manger, et 2 que je refuse de boire. Ils ne m’auront pas, pas comme ça ! Même si mon ventre crie famine et que mes lèvres sont toutes desséchées, je ne céderai pas !
Mais je commence à voir des choses, des choses étranges. Ma mère, et mon père. Ils sont dans la cuisine. Mais moi je ne peux pas être dans la cuisine. Je n’y étais pas ce jour-là. J’essaie de leur parler, de les prévenir, mais ils ne m’écoutent pas.
Attention ! Papa ! Maman ! Ils ont mis une bombe, tout va exploser !
Mais tout explose de toute façon. Comme à chaque fois. Et chaque fois que je hurle, je les entends qui tambourinent à ma porte pour me dire de la fermer. Mais je ne la ferme pas, je hurle toujours, jusqu’à en avoir mal à la gorge, jusqu’à ne plus pouvoir hurler. Alors je frappe sur la porte jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la fatigue vienne à bout de moi.

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Je l’ai tué pour me défendre. Juste pour me défendre. C’était lui ou moi. Mais ils ne veulent rien entendre ! Pourtant j’ai fait un effort, j’ai accepté de manger, et en échange, ils ont accepté de réévaluer mon dossier. Ils ont promis qu’il n’y avait pas de cachets dans la nourriture, mais je ne les crois pas. Alors dès qu’ils ont le dos tourné, je vais vomir tout ce que j’ai mangé. Je me sens toujours faible, mais ça ne fait rien, je ne me laisserai pas manipuler.
Ils ne comprennent pas. Ou alors eux aussi sont impliqués. Ils pensent que je suis folle. Que je vois des choses qui n’existent pas. Mais ils ne savent pas. Mon voisin me surveillait. Je l’ai vu. Il m’épiait à travers son judas, je le sais. Ils disent que je n’ai pas de preuves, mais je n’en ai pas besoin. Je le savais et c’est tout. Il était à leur solde. A la solde de ceux qui voulait m’éliminer. Comme beaucoup d’autres.
Ça a commencé dans le foyer où j’étais. Quand mes parents ont été assassiné, j’ai été envoyé dans un orphelinat. Et c’est là que j’ai commencé à comprendre. Je voyais les médecins parler entre eux, mais aussi avec les soignants, et les éducateurs. Ils parlaient avec tout le monde. Sauf avec moi. Et ils parlaient de moi. Je voyais leur regard. J’entendais leurs chuchotements discrets. Qui s’arrêtaient dès que j’arrivais dans la pièce. Alors j’ai compris. L’assassinat de mes parents, en fait, c’était un assassinat raté. La vraie cible, c’était moi !
Je me suis enfuie aussi vite que j’ai pu, et ils n’ont jamais su me retrouver. Jusqu’à ce voisin. J’avais trouvé une chambre dans un immeuble miteux, je travaillais dans une petite supérette. Et lui. Il avait l’air louche. Trop bien habillé. Toujours poli. Mais juste ce qu’il fallait pour ne pas attirer l’attention. Il ne m’a jamais invité chez lui. Sans doute à cause de toutes les caméras qu’il avait installé derrière la porte. Je sais qu’il me surveillait. Je le sais. Et je n’étais pas prête à mourir. Oh ça non !
Alors j’ai attendu qu’il sorte de chez lui, et je l’ai assommé avec une poêle. Je ne voulais pas vraiment le tuer. Mais il est tombé dans les escaliers, et s’est brisé la nuque. Les autres voisins ont appelé la police, et j’ai voulu m’enfuir, mais ils m’ont retrouvé et jeté dans ce trou ! Mais c’était de la légitime défense ! Ils me traquaient ! Ils me traquaient !!!

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Ils m’ont ramené dans ma cellule. Puis ils ont découvert que je vomissais tout ce que j’avalais. Alors ils m’ont collé des aiguilles dans la peau ! Ils m’ont nourri de force ! Ils m’ont drogué ! J’ai hurlé, au début. Puis je n’en ai plus eu la force. J’avais tellement mal à la tête. Je me sentais tellement lourde. Je ne pensais plus à rien. Les jours passaient. Ils passaient simplement.
Jusqu’à cette chaîne. Nihil. Encore eux. J’en suis sûre. C’est eux. Ils contrôlent tout. Ils contrôlent ça aussi c’est certain. Mais cette fois-ci, c’est moi qui les auraient. Ils croient que parce qu’ils me donnent des cachets je suis calme. Ils me croient affaiblis, mais ils se trompent ! Alors j’ai pris un formulaire. Je l’ai rempli bien sagement. Je vais bousiller leur émission ! Je vais m’approcher d’eux assez près pour pouvoir tout détruire de l’intérieur !


Résumé de la vie de Maggie Mitchels


A l’âge de 12 ans, elle perd ses parents à la suite d’une fuite de gaz dans le foyer familial, c’est elle qui découvre le drame en rentrant chez elle.
Elle est recueillie dans un orphelinat et diagnostiquée avec un trouble de stress post-traumatique.
Elle fait une fugue à ses 13 ans, et est perdue de vue jusqu’à ses 21 ans, où la police l’arrête suite au meurtre d’un de ses voisins.
Elle sera déclarée coupable mais non responsable à cause de sa santé mentale instable. Elle sera alors incarcérée et traitée pour ses troubles.

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Caractère


Dans son dossier, Maggie est décrite comme une femme très instable. Extrêmement méfiante, elle interprète constamment la réalité, souvent de manière erronée, persistant dans son délire de persécution. Il faut éviter de la regarder trop longtemps, surtout dans les yeux. Il ne faut pas parler à voix basse devant elle, elle risque de croire que l’on parle d’elle en mal.
Elle déteste qu’on la traite de folle et a une vie émotionnelle très inconstante. Très angoissée, elle part au quart de tour, et la plupart du temps se mets à hurler quand quelque chose la contrarie.


Physique


Elle a la peau foncée et des cheveux bouclés souvent emmêlés. A cause des médicaments, elle a parfois un teint un peu livide, et des cernes sous les yeux car les cachets la fatigue beaucoup.

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Dernière modification par naji2807 le lun. 06 mai, 2019 11:45 am, modifié 1 fois.
Soragame

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par Soragame »

Merci les filles vos commentaire me font plaisir!
Et Mayossa il faudra clairement qu’on fasse RP les deux ! :lol:
Naji j’aime beaucoup Maggie je la trouve vachement touchante et son histoire est assez triste
Morgane j’ai enfin lu ta fiche et elle est juste magnifique *-* j’adore la manière dont tu écris on rentre tellement bien dans l’histoire. Je suis complètement fan d’Antonio!
naji2807

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par naji2807 »

Merci Sora mais tu sais elle n'est pas très gentille ^^'pas sur qu'elle fasse de la peine à beaucoup de persos x)
Soragame

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Re: ● Les Chasseurs de Vie ● [Inscriptions Ouvertes]

Message par Soragame »

naji2807 a écrit :Merci Sora mais tu sais elle n'est pas très gentille ^^'pas sur qu'elle fasse de la peine à beaucoup de persos x)
C’est pas grave ça :lol: moi je l’aime bien tant pis si nos’perso l’aime pas xD
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