Henry Morgan, 18 ans, porteur de la rune du gardien
- D21C379F-C052-45FF-BBCE-CB64E4B5D2D5.jpeg (935.27 Kio) Consulté 504 fois
Caractère :
Retenez surtout que je suis un gars de nature bizarre et excentrique qui préfère ces livres à la vie ( j’adore lire ! ) et a tendance à bien manger ( bon vivant de nature. ). Loin d’être un intello ( malheureuse réputation dans mes études, je déteste ceux qui pense que j’en suis un ), je me considère plutôt comme un aventurier devant affronter le dur courant de la vie... Je raisonne le pus souvent avec le proverbe « œil pour œil, dent pour dent » : en clair, vous êtes sympa avec moi, je suis sympa avec vous, vous êtes désagréable, je suis désagréable... Vous voyez le genre ?
Voilà c’est a peu près tout, pas besoin d’en dire des tartes non plus hein. Je peux aussi dire que je suis très optimiste et borné, donc bon courage pour me décourager dans mon entreprise ou lorsque j’ai une idée !
Petit signe particulier : tendance à jurer bizarrement ( Par la barbe de Neptune, par tous les dieux, nom d’une cacahuète enflammée, par les sept mers... )
Physique :
Plutôt grand ( 1, 80 m ; je fais plus que mon âge normal ), je pèse environ 72 kilos, j’ai les cheveux noir / brun ( ça varie en fonction de la luminosité) et les yeux marrons, la peau blanche et une légère barbe ( j’aime porter la barbe ). C’est tout, je suis beau je sais, mais y’a pas besoin non plus d’en rajouter des couches !
Histoire :
Ah là on attaque la partie intéressante....
On ne peut pas dire que j’ai une vie très passionnante ( malheureusement ) : je suis une personne presque normal qui est plutôt solitaire, je n’ai jamais eu beaucoup d’amis. Et niveau sentimental j’ai jamais été intéressé : je préfère y penser lorsque j’aurais l’âge... d’y penser !
Mais ça n’a pas d’importance. La solitude est pour moi le meilleur refuge.
Mes parents sont mort dans un naufrage au large de l’île d’Houat ( petite île au large de la Bretagne ) lorsque j’avais 8 ans, j’ai donc été recueilli par mon oncle qui m’élève assez bizarrement : il voyage dans le cadre de son boulot et je ne le vois qu’une fois tous les deux mois ( et encore )... Il me laisse tranquille dans son appartement que je gère avec l’aide de ma voisine ( une petite mamie très gentille qui fait des muffins extra au chocolat. Un régal ! ).
Je suis donc seul pratiquement tout le temps et je jouis d’une total liberté ce qui est vraiment très pratique.
Il y a trois jour j’ai fêté mes 18 ans. Je suis majeur désormais. Presque un adulte. Et aujourd’hui , cela fera dix ans que mes parents auront quittés ce monde. Leurs corps ont été retrouvés et enterrés dans le caveau familial mais pour moi, ils reposeront toujours dans leur domaine favori : l’Océan. Ainsi, j’ai décidé de naviguer là où le drame s’est produit : il est temps de faire définitivement une croix sur le passé et de prendre un nouveau départ dans ma vie d’adulte. Cela peut paraître étrange mais au fond de moi je sais que je dois le faire.
Le vent me fouette le visage et les embruns de l’océan m’éclaboussent. Une odeur d’iode vivifiante se fait sentir : un pur bonheur. J’ai toujours aimé la mer. Mon père avait de l’eau de mer dans ses veines, comme il aimait bien le dire. Lui et ma mère partageaient cette grande passion pour l’océan. Passion que j’ai hérité. J’ai donc toujours vécu avec elle. La mer est mon élément, mon royaume : ce sera pour toujours ma seconde patrie.
Le petit canot à moteur que j’ai loué file plutôt vite. L’épave du navire gît à plus de 50 m de profondeur et à 10 km de la côte. À ma demande, une bouée a été posé sur le lieu du naufrage, en mémoire de mes parents.
Plus que quelques mètres. Je me sens bizarre. Ce n’est pas à cause d’une quelconque émotion. Ni à cause d’une certaine appréhension. Et ce n’est pas non plus à cause du sacré grain qui va bientôt se déchaîner. Y’a qu’à voir les nuages et la mer pour se dire qu’il faut faire demi-tour. Mais je ne peux pas. Quelque chose m’en empêche.
Plus que quelques mètres.
Le vent forcit et le canot tangue. Mauvais ça. Même très mauvais.
Et soudain c’est l’apocalypse : d’un coup le tonnerre éclate, la mer se déchaîne.
Une vague frappe et le canot penche dangereusement. J’essaye de redresser. Trop tard. Je tombe.
L’eau glaciale fait jaillir une poussé d’adrénaline en moi. Je réussi de justesse a m’agripper à la quille de mon infortuné esquif.
Je suis balloté de tous le côté. Bon sang, ça ne pouvait arriver qu’à moi ce genre de situation. J’ai de plus en plus de mal à m’accrocher, le courant essaye de m’emporter. Je pouse un cri de rage : je ne vais pas mourir aujourd’hui tout de même, pas lorsque j’ai tout juste 18 ans ! Soudain, une pluie d’étoiles filantes illumine le ciel. En pleine tempête, des étoiles filantes ? Ça n’a aucun sens. L’une d’elle semble se diriger vers moi. Une sorte de boule blanche lumineuse : par tous les saints, c’est quoi ce truc ? Je n’ai pas le temps de plonger. L’objet me frappe de plein fouet.
Une immense douleur envahie mon corps. Je pousse un cri à pétrifier le monde. Et puis plus rien. Seulement un voile blanc.
Noir. Tout est noir autour de moi. Soudain, une voix éclate dans ma tête :
"Salut à toi Héritier d’Alyrieth. N’ai pas peur je suis ici pour vous guider tous les dix, tu peux m’appeler l’Oracle. Notre monde court un grave danger et nous avons besoin de toi.... Aaargh je ne peux pas maintenir la connexion plus longtemps, Rejoint ce village tu y trouvera le porteur de la sagesse, c’est à travers ses yeux que je pourrais vous aider dans votre quête."
Puis je me réveille en sursaut. Une douce brise me caresse le visage. Je me lève brusquement. Je suis dans un pré. Qu’est-ce que je fous dans un pré ?
Et soudain ça me revient : le naufrage, la boule blanche et la voix. Je fais un rêve ou pas ? Impossible, les sensations sont trop réalistes. Je me regarde. Je porte toujours mes habits. Tant mieux. Mais ils sont secs alors que pourtant j’étais tombé dans l’eau. Très étrange.
Au moins la douleur que j’ai ressenti n’est plus là. Bizarrement, je me sens bien, à l’aise. Je bouge le bras droit. Et soudain une immense brûlure sur ma paume. Je m’effondre par terre, terrassé. Elle disparaît aussitôt que c’est venue. Je me relève, retourne ma main et écarquille les yeux : un étrange symbole est tatoué sur ma peau.
- B2F8ED68-E9AA-4C8C-B1AF-A8F9E3FA73D8.png (39.28 Kio) Consulté 504 fois
Rune du gardien sur la paume droite