Une nouvelle édition des Nuits Sauvages créées par @Mattmatou,
orchestrée cette fois-ci par moi-même, @Morgane_Chase,
et co-gérée par @Elsa-Vercellino
Les Nuits Sauvages sont basées sur le jeu Les Loups-Garous de Thiercelieux
Et cette édition sur une vieille série achevée depuis longtemps (et que tu vas aller voir tout de suite), Lost
Peu importe votre histoire, vos origines, votre passé, vous ne pouvez pas prévoir le futur. Aucun pouvoir de divination, aucune religion ne peut le prévoir.
Bien entendu, chacun peut y aller de son hypothèse, qui s'avérerait plus ou moins vraie, mais qui serait toujours très floue, laissant place à de larges et nombreuses interprétations. Croyez-moi : si vous pouviez voir le futur, vous ne seriez jamais monté à bord de cet avion. Car, si vous aviez su que vous n’arriveriez jamais à destination, si vous aviez pu connaître votre avenir et ce qui vous attendait sur cette île, je suis certain que vous ne seriez pas monté à bord.
Vous vous demandez peut-être qui je suis ? La réponse est bien simple : je suis le Maître du Jeu. Ou plutôt devrais-je dire, dans le cas présent, le Maître de l'île. Car vous avez échoué sur mon île. Et je ne tolère pas les étrangers, quelque soit les circonstances de votre arrivée, par naufrage, par erreur ou, dans le cas présent, par le crash de l'avion Oceanic 915 à destination de Los Angeles depuis Sydney. Pourquoi étiez-vous à bord ? Je n'en ai rien à faire. Tout ce qui m'importe, c'est que je n'aime pas les étrangers, à moins qu'ils ne puissent me prouver qu'ils sont dignes de rester sur l'île, parmi nous. Et pour me montrer votre valeur, je ne connais qu'un seul moyen : nous allons jouer à un jeu, un jeu bien simple, que j'orchestrerai : les Nuits Sauvages. Nom peu accrocheur, non ? Et vous n'avez pas tort de vous en méfier, parce qu'il signifie également que peu parmi vous survivront à cette aventure. Vous ne me croyez pas ? Je ne vous en veux pas, vous ne savez que peu de choses de cet endroit mystérieux où vous venez d'atterrir un peu brusquement. Laissez-moi vous expliquer calmement ce qu'il va se passer : Vous allez mourir. Ne paniquez pas tout de suite, vous allez plus exactement vous entre-tuer. Cela ne vous rassure toujours pas ? Je suis déçu… Peut-être désirez-vous de plus amples explications ? Bien, alors procédons ainsi.
A votre arrivée sur l'île, les Grands Esprits des Nuits Sauvages ont pris possession de vos corps aléatoirement, petits rescapés que vous êtes. Chaque Grand Esprit n'a qu'un seul et unique but: les Rescapés ont pour mission de rester en vie et dénicher leurs ennemis parmi ceux qui leur mentent en attendant les secours, les Solos doivent remplir leurs objectifs respectifs, et les Traîtres doivent tuer tous les Rescapés pour prouver aux Autres qu'ils peuvent faire partis des leurs. Ah oui, j'avais oublié ce détail. Vous n'êtes pas seuls sur l'île. C'est d'ailleurs plutôt intéressant de le préciser, puisque ce sont les Autres qui vont me permettre de m'assurer que tout se passe bien et que les Nuits se déroulent comme prévues. Cependant, je ne doute pas un seul instant que vous essaierez de vous entre-tuer, vous êtes humains, après tout, non ?
Je ne vous dirai pas qui je suis, ça non, mais au moins vous les connaîtrez, eux. Tout d'abord, il y a le chef des Autres et mon presque-bras droit, puisque nous nous connaissons depuis longtemps, Esteban Toro. Je ne lui dirai jamais en face combien je le tiens en mon estime et combien il m'a aidé depuis son arrivée sur l'île, mais je suis certain qu'il en a conscience. Il a beau ne pas avoir vécu à la même époque que vous, il n'en reste pas moins un homme sage et bien plus malin que vous ne pouvez l'imaginer. Sa seconde, Adelaïde des Buis, et principale conseillère, gère tout le front défensif des Autres, et, quoi que vous fassiez, vous ne pourrez pas déjouer ces plans : elle a survécu dans des milieux bien plus hostiles que celui dans lequel vous évoluez (ce qui explique sa position au sein des Autres) et elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds. Personnellement, j'ai toujours préféré ne pas m'approcher d'elle. Sinon, parmi mes Autres les plus récents, deux se sont glissés parmi vous, en plus d’Adelaïde : Ethan Hawkins, un pré-adolescent malicieux et débrouillard, doué pour le bricolage et l'élaboration de piège en tout genre, ainsi que Nasha une jeune adulte aussi gentille et douce qu'elle peut être cruelle et mortelle la seconde d'après. Méfiez-vous des apparences, elles sont parfois trompeuses. Tant et si bien que même votre pilote, Jordan Benett a déjà rejoint mon camp.
Bon assez parlé de ces gens dont vous ignorez pour le moment la traîtrise. Peut-être vous demandez vous où vous venez d'atterrir ? Et bien le vol Oceanic 915 s'est écrasé sur une des plages sud de l'île, une partie dans la mer et l'autre dans le sable chaud de l'île paradisiaque. La plage, plutôt large, est bordée d'une forêt luxuriante dont la végétation rend toute expédition difficile et hasardeuse. Néanmoins, par manque d'eau, vous serez contraint de vous y aventurer, et vous trouverez à quelques kilomètres une source d'eau douce (le ruisseau s'écoule jusqu'à la plage, on peut la retrouver en suivant le cours d'eau). Le camp des Autres se trouve à l'opposé de l'île, au nord ; je vous déconseille fortement d'y aller, ils n'aiment pas réellement les visiteurs, et ce d'autant plus que le voyage risquerait d'être long et dangereux, puisqu'il vous faudrait contourner le volcan (éteint) qui se trouve au centre de l'île. Vous n'avez pas de campement, mais il faudra bien vous débrouiller pour en construire un avec les moyens du bord, à savoir avec ce qui se trouve dans l'avion ainsi qu'avec la végétation environnante. (Toutefois, tâchez de rester réaliste : on ne trouve pas de tout dans un avion).
Je vous ai mis l'eau à la bouche, vous voulez savoir ce qui vous attend, pas vrai ? Patience, patience, petits rescapés, patience...Prenez tout d'abord connaissance des Règles des Nuits Sauvages avant de vous lancer dans l'aventure. En réalité, vous n'avez pas vraiment le choix : toute absence de participation entraînerait votre décès précoce... et vous ne voulez pas mourir aussi vite, n'est-ce pas ? C'est bien plus amusant de se salir les mains avant votre inévitable trépas.
✠ Le principe des Nuits Sauvages a été créé en 2013 par Mattmatou (et c'est tout de même plutôt sympa de sa part d'avoir eu une si bonne idée, alors on peut l'applaudir). A l'origine, il s'agissait d'un RPG se déroulant dans la ville de Booknode en Floride et, comme vous l'avez remarqué, en-dehors du cadre (en apparence idyllique) du RPG, celui-ci n'a rien à voir puisqu'il s'agit d'un reboot hors-série. Pas besoin de connaître l'histoire des Farewell donc ! Oh et, bien entendu, vous remarquerez que le RPG se base sur le jeu de société Les Loups-Garous de Thiercelieux ou le jeu auquel tous les enfants ayant été en colonie de vacances ont déjà joué. (Et si tu ne le connais pas, viens, rejoins-nous, on ne mord pas ! Enfin, presque pas...Et puis wikipédia est ton ami)
✠ Le but du jeu est de remplir les objectifs de votre rôle, en fonction de son clan : Loup-garous, Villageois ou Solos. Cependant, attention, vous incarnez UN personnage ET UN rôle (les deux sont dissociables, en revanche si votre rôle est tué, votre personnage le sera aussi). Les différents objectifs seront expliqués un peu plus bas, patience.
✠ Vos rôles seront tirés au sort. Personne n'est favorisé, n'allez pas crier à l'injustice si vous n'obtenez pas le rôle que vous vouliez (sinon on ferait des parties avec 26 joueurs de flûte - Elsa: TELLEMENT VRAI, 100% D'ACCORD). De même, votre rôle est SECRET, c'est-à-dire que, quelque soit les circonstances, vous ne devez en aucun cas le révéler à un autre joueur (sauf si celui-ci est mort et donc hors de la partie). Elsa: actually, dans le cas des Amoureux, vous pouvez révéler votre rôle à votre autre moitié, mais c'est tout chicos/as!
✠ Comme votre personnage est "possédé" par un rôle, lorsque vous décédez, celui-ci meurt également. C'est pourquoi vous avez le droit (voire même, vous êtes encouragés) à faire des PNJ en plus de votre PJ car ceux-ci ne mourront pas (à moins que vous ne me le demandiez au cours d'un RP'). Par contre, chaque joueur ne peut avoir qu'un seul et unique rôle. Tout est clair ?
II - Le déroulement du jeu
✠ Le Jeu se déroule en deux phases : le Jour et la Nuit, qui forment à eux deux ce qu'on appelle un Tour. Vos actions seront diurnes et/ou nocturnes en fonction de vos rôles. Si on résume, grosso modo, le Jour, vous argumentez afin d'éliminer un membre du village, la Nuit, c'est le domaine des actions particulières des Villageois et des Loups-garous, donc certains d'entre vous n'auront rien à y faire. Ces actions sont un secret absolu, il faudra donc m'envoyer toutes les décisions par MP' sur Booknode ou sur Discord, selon vos préférences.
✠ La première action que vous devrez TOUS effectuer, une fois vos rôles reçus, sera d'élire un Maire. Si les votes sont souvent influencés par les rôles reçus, je tiens néanmoins à préciser que l'on se décide de participer à l'élection dans sa fiche de présentation, et que cette participation n'est donc pas influencée, elle, par le rôle : vous ne pouvez pas modifier votre candidature une fois votre rôle reçu.
✠ Par la suite, le premier tour commencera par la première Nuit. Vous aurez environ 2 semaines pour m'envoyer vos actions par messages privés, biais par lequel vous pourrez également communiquer si vous êtes Loups ou Amoureux. Je rédigerai alors un Rp' de Nuit qui rassemble et scénarise vos actions, et le Jour commencera : vous pourrez argumenter pour déterminer lequel d'entre vous allez tuer. Pour le moment, je garde une base de 2 semaines pour chaque phase, Nuit et Jour, mais il est possible que cette durée s'allonge en cas d'inaction (ou de Rp' long à rédiger).
III - Les Règles de base
Reprenons les Dix Commandements de Matt puis d'Elsa, parce que depuis le temps, les règles sont toujours les mêmes ^^
✠ One: Ton personnage, tu feras vivre! Avant même d'être sur une version en ligne des Loups-Garous de Thiercelieux, nous sommes d'abord dans la section RPG littéraire, il est donc normal que vous RPGiez (du verbe rpger) ensemble et que vous ne faisiez pas qu’argumenter et voter.
✠ Two: Présent, tu seras! Bien entendu, on a tous une vie IRL (In Real Life) et c'est quand même plutôt cool d'y faire attention, parce que la vraie vie est quand même un endroit vaaaaachement sympa, MAIS si vous vous inscrivez aux Wild Nights, c'est pour participer. La dernière version était morte par manque d'activité, et j'ai moyennement envie que ça se reproduise. Alors, même si c'est pour quelques minutes de votre temps, vous envoyez vos actions (si votre rôle l'implique), vous lisez rapidement et vous argumentez. Toute absence (sauf cas exceptionnel justifié) verra son auteur recevoir une voix d'absence lors des phases de Jour. (et celles-ci s'additionnent, vous pouvez donc mourir d'inactivité, ce qui est un peu nul).
✠ Three: Tout le monde, tu respecteras! Alors, je sais, notamment en phase d'argumentation, les cœurs ont tendance à vite s'échauffer, mais n'oubliez pas que c'est un Jeu, que ce n'est pas grave de perdre. Pensez un peu à celui/celle/ceux qui se sont fait tuer au premier tour et qui eux ne pourront jamais argumenter et vous vous sentirez mieux d'être arrivé(e) jusque-là.
✠ Four: Le travail du MJ, tu faciliteras!Parce que mon transit intestinal va bien, Elsa. Oui j'ai fait un copié-collé des Wild Nights 3.0, et alors ? Je suis seule à gérer cette saison, parce que j'avais envie d'être MJ et de laisser des gens cools jouer parce que ça faisait un bout de temps qu’il ne l’avait pas fait, et j'aimerais bien que ça fonctionne : si on peut éviter les disputes, les anti-jeu et la tricherie, ce serait sympathique ! Je rappelle que je suis une humaine, que je fais des études et que je cherche un boulot en période estivale, donc je ne pourrais pas être là en un quart de secondes pour répondre à vos questions et pondre les RP' de Nuit et de Jour (même si je vais un effort pour être ponctuelle). Donc si je ne suis pas là pendant un ou deux jours, merci de ne pas être sur mes côtes avec des "La MJ' est morte ?" ou "Elle est nulle elle répond pas", je suis probablement en train de travailler ou de profiter un peu de mon temps libre (ou de cuver, aussi).
Oh, aussi : l'erreur est humaine, et je le sais très bien vu ce qu'il m'ait arrivée à la dernière saison (conseil :vérifier que vous m'envoyez bien les actions à moi, le MJ, et pas à un autre joueur. Elsa: LMAO! X) J'en ris encore, de cette histoire!Merci Elsa de te moquer de moi dans ma propre présentation, toujours sympa x))
✠ Five: La confiance du MJ, tu ne briseras pas! Toutes les informations confidentielles (que ce soit vous en train de me confier vos actions de la Journée/Nuit, ou que ce soit moi vous donnant de nouvelles informations) seront transmises par MP (Messagerie Personnelle) et il est interdit de les confier aux autres (sauf cas particulier relié à votre rôle). Sur le topic (ici-même, donc), je vous annoncerai les informations officielles. En somme, je dis toujours la vérité et vous n'avez pas le droit de me mentir, de toute manière, je suis le MJ, et le maître C'EST MOI !
✠ Six: A ton camp, fidèle tu resteras! Certes, si vous êtes un Solo, votre Camp c'est vous-même (ce qui est plutôt pratique). Mais ce que je veux dire, c'est que vous n'allez pas commencer à soutenir le camp adverse avec pour prétexte "je n'aime pas les gens de mon équipe" ou "je n'aime pas mon rôle". Vous avez un camp, vous le soutenez, point! D'autant plus que, dans les règles originales du jeu, il est interdit pour un loup de balancer un des siens ou de soutenir ouvertement une accusation contre lui (par contre il peut voter contre lui ou approuver pour pas se faire cramer, hein).
✠ Seven: Aux débats, activement tu participeras! Les débats se déroulent le Jour, c'est - pour faire simple - simplement de l'argumentation. Vous n'êtes pas obligés de poster des argumentations de 20 lignes pour que cela pèse dans la balance, mais ça peut toujours être sympathique d'argumenter les uns contre les autres, même avec juste trois lignes pour balancer une idée/théorie/remarque qui vous est passée par la tête. Les nouveaux, ne vous laissez pas impressionner par les anciens qui font des pavés de vingt lignes - voire plus, pas vrai Nitha ? -, ce n'est pas obligatoire d'être long pour transmettre votre point de vue. Et n'ayez pas peur de vous lancer, même si on s'amuse à décortiquer le moindre mot, les joueurs sont censés être bienveillants les uns avec les autres (sinon, réf. à la règle 3 [ou la règle three pour les bilingues Elsa: COMO YO!]) Si vous ne savez pas trop comment construire vos argumentations, vous pouvez voir à quoi ressemblait les débats des anciennes parties, sauvegardés sur le forum par ici
✠ Eight: Voter, tu le feras! Ça, par contre c'est OBLIGATOIRE ! Même si vous n'avez pas argumenté lors d'un Tour, vous êtes obligés de voter contre une personne. C'est toujours mieux en expliquant les raisons qui vous ont menées à ce choix-là, mais c'est surtout important de voter. Vous avez le droit à un vote blanc par partie (en somme, un Tour où vous ne votez pas mais il faut mentionner ce non-vote) et si vous avez une excuse valable pour ne pas voter, on peut faire une exception. Et je rappelle qu'en cas d'absence d'activité durant un tour, vous vous prenez d'office une voix.
✠ Nine: Ton rôle, JAMAIS tu ne révéleras! Règle déjà mentionnée plusieurs fois ci-dessus, mais en même temps, c'est sans doute la seconde plus importante (la première étant ci-après). Le jeu repose sur le simple fait de garder son rôle pour soi, dans le secret absolu, et de chercher à connaître celui des autres. Sauf dans le cadre de l'équipe (type les Loup-garous), personne n'est censé connaître vos rôles, à part moi qui les connais TOUS! (Je suis démoniaque)
✠ Ten: Du plaisir et du fun, tu ressentiras! Et oui, car il s'agit avant tout d'un jeu. Et si l'on joue, c'est bel et bien pour s'amuser ! (et gagner aussi, mais ça c'est un détail) N'oubliez pas ce point fondamental, un jeu, c'est fait pour distraire et amuser. Mine de rien, vous pourrez vous faire tout un tas de potes dans le coin, et c'est toujours très enrichissant de participer à un RP/Argumentation comme celui-ci. Si, si, je vous jure, ça vous apprend vraiment à développer un argumentaire plausible et à vous relire.
III - Mise en page
✠ Afin de pouvoir mieux comptabiliser vos votes, je vous demanderai de bien vouloir les mettre de manière visible (grand, couleur, comme vous voulez, mais qu'ils se distinguent du reste de votre message)(code à insérer dans votre fiche pour la valider : Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales) De même, les argumentations doivent aussi être visibles par rapport au reste des messages et RPs, et on choisit le plus souvent de les mettre en couleur. Libre à vous de choisir celle que vous préférez utiliser, mais essayez de faire en sorte que nous n'ayons pas 6 participants en vert (même si le vert, c'est très joli)
✠ Pour vos Rp', vous êtes libre de les présenter comme vous voulez, penser juste à inclure le nom de votre personnage, qu'on s'y retrouve, et aussi à vous relire un minimum. Je sais que ce n'est pas passionnant de vérifier ses fautes d'orthographes, mais au moins vous assurez une certaine logique dans votre texte et une lecture plus fluide. On est sur un forum littéraire, tout de même !
IV - Présentation de la saison
✠ L'intrigue se déroulant sur une île après le crash d'un avion, ce serait sympa que vous incluiez dans la présentation de vos personnages, PJ ou PNJ, la raison de leur présence dans l'avion. Pour ceux qui auraient vu Lost, vous n'avez pas nécessairement besoin de faire des intrigues aussi compliquées à vos personnages, mais libre à vous de faire ainsi.
✠ Vis-à-vis des cinq personnages que j'incarne (6, si on compte le MJ', mais c'est plus une entité qu'un vrai personnage, même si j'ai déjà une petite idée de face claim et qu'il est plutôt cool), sachez que vous pouvez leur parler, ils sont là pour interagir avec vous, pas simplement dans le but de faire avancer le récit (et puis parce que je peux pas participer au jeu, alors autant que je participe au RP').
✠ Côté cadre spatio-temporel (parce que toute bonne copie de dissertation d'histoire doit définir un cadre spatio-temporel), l'histoire se passe en 2019, donc vous pouvez avoir le tout dernier Iphone, même si cela ne vous sera pas très utile sur une île coupée du reste du monde. Comme votre vol a fait Sydney-Los Angeles, vous avez "atterri' sur une île de l'Océan Pacifique, donc une île tropicale (climat tropical à saison humide majoritaire, si ça intéresse un climatologue). Néanmoins, je précise juste qu'il n'y a pas de lagon, donc l'eau est moyennement chaude (mais c'est bon pour pécher du poissons)
✠ Alors oui, le RPG est inspiré de Lost, mais pas besoin d'avoir vu la série pour connaître la trame du RPG (de même que le RPG ne vous spoilera pas la série, mais vazy si tu l'as pas vue, fonces, tu ne seras pas déçu(e)). Les ressemblances s'arrêtent au trajet en avion et au crash sur une île bizarre. D'ailleurs, mention sur l'île : il n'y a pas de réseau, de wi-fi (pas même de 3G ! En 2019, incroyable) et pas d'électricité, donc, à moins d'avoir fait un stock de piles, inutile d'essayer de trouver une prise pour votre chargeur !
✠ Au sujet des Autres, vous pouvez également les jouer, en tant que PNJ uniquement. Pour de plus amples informations à leur sujet, sachez que ce sont d’anciens gagnants des Nuits, et que leur victoire leur a octroyé la chance (ou pas) d’être immortels. Votre personnage peut donc avoir vécu à une autre époque, mais sachez que le plus âgé des Autres est censé être Esteban, qui a vécu au début du XVIe siècle. N’abusez pas de cette particularité non plus, le monde entier ne peut avoir atterrit subitement sur l’île.
✠ Certains personnages allant forcément mourir au cours de la partie, vous pouvez me demander une mort spécifique lorsque vous savez que vous allez mourir (Phase de jour, Amoureux, Loup infecté par le Chevalier à l’Épée Rouillée, etc.) C'est optionnel, ne croyez pas que je vais bâcler votre mort si jamais vous ne précisez pas votre décès : j'écris depuis 11 ans maintenant, je pense avoir un minimum d'imagination à vous consacrer (et puis, on ne meurt qu'une fois, autant que ce soit grandiose !)
✠ N'oubliez pas de RP', c'est important. Beaucoup ne s'inscrivent que pour les Loups-Garous, alors, oui, c'est un jeu fort sympathique, mais nous sommes dans la section RPG du forum, donc celui-ci prime. On ne le répète jamais assez, mais interagissez avec les autres personnages.
☾ Wild Nights : Les Rôles ☽
✠ Les Traîtres (Loups-Garous) (3/15)
♚Le Chef des Traîtres (Infect Père des Loups) est le premier des rescapés à s'être décidé à passer le test et rejoindre les Autres. Etant le plus déterminé à réussir, il veut tuer au plus vite les autres rescapés. Il pourra empoisonner une personne par nuit qui décédera le jour suivant, à moins qu'il ne soit tué par les rescapés lors des votes de ce même jour (Il ne peut empoisonner que deux personnes dans toute la partie)
♟Les Traîtres Simples (Loups Simples) ont rejoint le camp des Traîtres. A la nuit tombée, ils choisissent avec les autres traîtres la victime qu'ils tueront pendant la nuit. Ils sont au nombre de deux.
✠ Les Rescapés (Villageois) (10/15)
♙Les Simples Rescapés (Simples Villageois) sont au nombre de quatre. Ils n'ont pas de pouvoirs spéciaux mais peuvent participer au débat et voter comme tous les autres joueurs.
♕Le Chirurgien (Sorcière) est extrêmement doué dans son art. Tant est si bien qu'il est capable de ramener à la vie l'une des victimes des Loups-Garous au cours de la nuit (jusqu'à utilisation de son pouvoir, il connaîtra toutes les victimes des Loups). Mais le Chirurgien est aussi doué avec un bistouri pour sauver des vies que pour en tuer. Ainsi, il a aussi le pouvoir d'achever n'importe lequel de ses autres compagnons au cours de la Nuit. (Chacune de ses deux capacités ne peut être utilisée qu'une seule fois)
♖Le Politique (Corbeau) a du talent pour se faire entendre et pour persuader les gens de se rallier à son avis. Chaque nuit, il pourra flanquer deux voix d'office à n'importe lequel des rescapés pour faire savoir au groupe qu'il faut le tuer. (Pouvoir illimité)
♖Le Garde du Corps (Salvateur) a toujours eu envie de protéger les autres. Il est donc compréhensible qu'il veuille ainsi continuer de protéger ses comparses, même après le crash de l'avion. Chaque nuit, il choisira une personne qu'il protégera contre les attaques des traîtres. Si celle-ci venait à être attaquée, ses blessures l'empêcheraient d'en protéger une autre pour le reste de la partie.
♘ Le Tueur à Gage (Chevalier à l’Épée Rouillée) a toujours suivi les ordres, mais ça ne l'empêche pas d'avoir une âme et de discerner le bien du mal. Bien que son entourage l'ait toujours considéré comme un être dangereux et cruel, lorsqu'il viendra à mourir, il fera un dernier geste pour prouver son bon cœur, en poignardant d'une lame empoisonnée le premier Traître dans la liste, dans l'ordre croissant. Celui-ci décédera de sa blessure au tour suivantsans moyen de survie quelconque. (Rôle Posthume)
♗ Le Pacifiste (Bouc Émissaire) prône la paix. En conséquence, en cas d'égalité lors des votes diurnes, il n'hésitera pas à monter à la potence pour éviter la mort des deux autres.
♔Le Dompteur (Montreur d'Ours) aurait travaillé dans un cirque autrefois, mais garde de son ancienne vie un chien qu'il ne quitte jamais. Au réveil, celui-ci aboiera si un loup-garou se trouve à côté du Dompteur dans la liste des joueurs. (Si le Dompteur est premier ou dernier de la liste, le second voisin est respectivement le dernier et le premier joueur de la liste)
✠ Les Solos (2/15)
♬ Le Musicien (Joueur de Flûte) n'a jamais réussi à se faire connaître malgré son évident talent, et l'arrivée sur l'île lui a permis d'y voir plus clair : il est persuadé que c'est ici qu'il connaîtra le succès, et il doit pour cela charmer tous les rescapés par sa musique. Chaque nuit, il pourra charmer deux joueurs dont il pourra dicter la voix au matin. Les "Charmés" sont obligés de voter pour la personne désignée par le Joueur de Flûte (ils ne se connaissent pas entre eux)
ღ Le Romantique (Cupidon) a toujours été très fleur bleue, mais, pour une fois, il est certain d'avoir trouvé l'amour. Il choisit, au tout début de la partie, un partenaire pour le restant de leurs jours. Touchés par le coup de foudre, amoureux, leur but est de survivre ensemble, quelque soient les rôles ou les camps respectifs de chacun. Cependant, dans leur passion infinie, ils ne peuvent supporter de vivre l'un sans l'autre. Si l'un d'eux venait à mourir, l'autre se suiciderait de chagrin.
☾ Wild Nights : Les Inscriptions ☽
✠ Nom et Prénom ✠
✠ Age ✠
✠ Raison de la présence dans l'avion ✠
✠ Candidature à la Mairie ✠ Oui ou Non, il faut néanmoins un minimum de candidat (sinon j'en tire un au sort d'of-fice, mais ça n'est jamais arrivé je crois) ✠ Histoire ✠
✠ Caractère ✠
✠ Physique ✠
Vous êtes libre de votre présentation et de vos "catégories" et de leur ordre, mais ces éléments doivent apparaître dans votre fiche.
Le maire possède deux voix au lieu d'une.
Nous n'avons aucune limite de personnages PNJ, il n'est donc pas obligatoire de faire des réserva-tions (mais ce serait quand même mieux, histoire que des fiches n'apparaissent pas de nul part et que personne ne vous pique vos face-claims). Pour les vrais PJs, les places étant limitées et l'ordre des joueurs dans la liste étant essentiel, vous pouvez faire des réservations mais vous ne serez réellement inscrits qu'une fois votre fiche postée ; attention, premier arrivé, premier servi.
☾ Welcome on Board ! ☽
Dernière modification par Springbloom le dim. 28 août, 2022 12:07 pm, modifié 22 fois.
Nithael a écrit :Forcément je m'inscris, mais tu étais déjà au courant !
naji2807 a écrit :Hello du coup je m'inscris comme je l'avais déjà dit, même si je n'ai pour le moment aucune idée de personnage x)
C'est noté pour vous deux ! ^^ De toutes manières, ne vous en faites pas niveau temps, je fais exprès de poster maintenant pour laisser le temps aux participants de faire leur(s) fiche(s) sans stresser par rapport aux exams/partiels et démarrer au début des vacances d'été, fin juin/début juillet
Il me faudrait le code pour être certaine que vous ayez bien lu les règles (même si je sais bien que vous les connaissez déjà)
Salut je m'inscris. C'est vraiment bien Lost ? Si oui je pense que je vais m'y mettre (je suis en panne de series) les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales.
Lumione a écrit :Salut je m'inscris. C'est vraiment bien Lost ? Si oui je pense que je vais m'y mettre (je suis en panne de series) les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales.
Je te rajoute à la liste des inscrits ^^ Et oui, c'est réellement une bonne série, même si elle commence un peu à dater maintenant.
Nithael a écrit :
Code en mini : "Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales (bien que je ne sois pas d'accord avec cet usage)."
Je ne soutiens pas plus cette utilisation, parce que ça veut tout de même dire que ta table est très bancale et qu'il vaudrait mieux en changer
Bonjour j'aimerais savoir si il serait possible de m'inscrire. Voilà le code sinon : les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales.
Octasecret a écrit :Bonjour j'aimerais savoir si il serait possible de m'inscrire. Voilà le code sinon : les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales.
Bien sûr qu'il est possible de s'inscrire, tant que les places sont libres
Je suis totalement d'accord: les livres ne devraient pas servir à caler des tables bancales. Au pire ils servent à se rendre compte que la table est bancale.
Bonchouur,
J'aimerais beaucoup m'inscrire à ce RPG, bien que je n'ai aucune idée de personnage pour le moment.
Je pense que les livres sont utiles parce qu'ils aident -notamment- à caler les tables bancales
Tally a écrit :Bonchouur,
J'aimerais beaucoup m'inscrire à ce RPG, bien que je n'ai aucune idée de personnage pour le moment.
Je pense que les livres sont utiles parce qu'ils aident -notamment- à caler les tables bancales
C'est noté !
A priori, peu de gens ont des idées pour le moment, alors ne prend pas ça pour un problème ^^
Je t'ajoute à la liste des inscrits
@Tout le monde: bienvenuuuuuuuuuuuuuuue à toutes et à tous, j'espère que vous êtes ready pour cette partie car ça va être dément! B) Je vous jure, j'ai de l'inspiration qui commence à bouillir dans ma tête, des scénarios qui se développent, ça va être beaucoup trop chouette. (aa)
@Morgane: très chère MJ, serait-il possible de réserver trois égéries pour mon super trio? Il s'agirait de Zendaya, Sadie Sink et enfin, Marcel Ruiz pleaaaaaase! ♥ (also, je le dis à contrecœur mais je pense que les livres sont... ARGH, utiles parce-qu'ils aident à caler les tables bancales... DAMN IT, il suffit d'utiliser un bout de papier plié, TOUT LE MONDE LE SAIT! XD).
Bon sang que c'est pas raisonnable ce que je vais faire ... Je m'étais promis d'attendre la fin des partiels avant de réserver un perso mais quand je vois la vitesse avec laquelle l'autre rpg nouveau s'est rempli, je vais prendre mes précautions x)
En plus j'avais très envie de participer à ce rpg !
Puis-je réserver une place pour un perso enfant (petite fille d'environ 7 ans) avec pour vava Amandla Stenberg ?
Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales
Elsa-Vercellino a écrit :@Tout le monde: bienvenuuuuuuuuuuuuuuue à toutes et à tous, j'espère que vous êtes ready pour cette partie car ça va être dément! B) Je vous jure, j'ai de l'inspiration qui commence à bouillir dans ma tête, des scénarios qui se développent, ça va être beaucoup trop chouette. (aa)
@Morgane: très chère MJ, serait-il possible de réserver trois égéries pour mon super trio? Il s'agirait de Zendaya, Sadie Sink et enfin, Marcel Ruiz pleaaaaaase! ♥ (also, je le dis à contrecœur mais je pense que les livres sont... ARGH, utiles parce-qu'ils aident à caler les tables bancales... DAMN IT, il suffit d'utiliser un bout de papier plié, TOUT LE MONDE LE SAIT! XD).
Oulah, commence pas à partir dans les hyperboles avant qu'on est commencé, les gens vont se faire des idées x) Mais j'avoue, j'ai hâte de commencer
Bien sûr que tu peux ^^ Du coup je suppose que tu fais deux PNJ ? (Je ne cautionne pas non plus cette utilisation, j'ignore pourquoi c'est la première phrase qui m'est passée par la tête x)
Tiine a écrit :Bon sang que c'est pas raisonnable ce que je vais faire ... Je m'étais promis d'attendre la fin des partiels avant de réserver un perso mais quand je vois la vitesse avec laquelle l'autre rpg nouveau s'est rempli, je vais prendre mes précautions x)
En plus j'avais très envie de participer à ce rpg !
Puis-je réserver une place pour un perso enfant (petite fille d'environ 7 ans) avec pour vava Amandla Stenberg ?
Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales
I know, moi aussi j'ai mes partiels, c'est une mauvaise idée de faire ça x)
L'autre RPG avait moins de places disponibles aussi, c'est aussi un détail à prendre en compte ^^
Ecoute, tu fais ce que tu veux comme âge et histoire, mais je te réserve ta face claim ^^
Salut !
Je voudrais bien participer à ce rpg si c'est possible. Si oui, les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales. Même si c'est faux...
Hey les cheffes-cheffes !
Finalement, comme je n'avais pas trop d'idées, j'ai décider de recycler un personnage dont j'avais presque fini la fiche pour le RPG The Nutcraker qui est actuellement complètement laissé à l'abandon (et dont les mjs ont quitté bn).
J'espère que cela ne pose pas de problème.
Mon avatar est Rebecca Fergusson, dans les grandes lignes, c'est une ancienne Ballerine russe au passé rocambolesque qui s'est reconvertie dans le droit et qui est devenue procureure de district dans l’état de Californie.
Voilà, voilà,
Des bisous.
Hello ! Me voilà, succombant à la tentation (et à l'appel de mes personnages qui voulaient vivre quelques aventures aussi périlleuses soient-elles)
Je m'en viens donc te réserver deux personnages, l'un avec Adam Driver comme avatar (ce sera mon PJ, un français, chirurgien de son état ça peut être utile après un crash d'avion x)), l'autre avec Hari Nef (PNJ donc, elle a déjà un passé assez douloureux pour que je ne lui impose pas un risque de mort x))
Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales mais c'est pas très gentil et je n'imposerais jamais ça à mes bébés qui sont sagement rangés sur une bibliothèque
BON. Ma situation sur les RPGs étant désastreuse en ce moment, j'en ai informé notre MJ en privé et il en est ressorti (de manière unilatérale, je précise) que je vais participer à ce RPG, même si je risque de m'en mordre les doigts plus tard. J'aimerais réserver Pablo Schreiber en vava, et vous en aurez deux pour le prix d'un : étant carrément fan de cet homme et qu'il risque de mourir au cours de la partie, je ferai des jumeaux, dont l'un sera mon PJ et l'autre un PNJ.
Je n'oublie pas que j'ai deux autres fiches à faire avant celle-ci sur deux RPGs différents, et c'est pourquoi cette fiche ne contiendra que le strict minimum, je pense, parce que j'ai vraiment envie de jouer avec vous. ^^
Edit : Le code : Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales (perso, c'est ce à quoi me servent les livres de cette année et de l'année dernière).
Cupcake3000 a écrit :Salut !
Je voudrais bien participer à ce rpg si c'est possible. Si oui, les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales. Même si c'est faux...
Tally a écrit :Hey les cheffes-cheffes !
Finalement, comme je n'avais pas trop d'idées, j'ai décider de recycler un personnage dont j'avais presque fini la fiche pour le RPG The Nutcraker qui est actuellement complètement laissé à l'abandon (et dont les mjs ont quitté bn).
J'espère que cela ne pose pas de problème.
Mon avatar est Rebecca Fergusson, dans les grandes lignes, c'est une ancienne Ballerine russe au passé rocambolesque qui s'est reconvertie dans le droit et qui est devenue procureure de district dans l’état de Californie.
Voilà, voilà,
Des bisous.
Nagylan a écrit :Hello ! Me voilà, succombant à la tentation (et à l'appel de mes personnages qui voulaient vivre quelques aventures aussi périlleuses soient-elles)
Je m'en viens donc te réserver deux personnages, l'un avec Adam Driver comme avatar (ce sera mon PJ, un français, chirurgien de son état ça peut être utile après un crash d'avion x)), l'autre avec Hari Nef (PNJ donc, elle a déjà un passé assez douloureux pour que je ne lui impose pas un risque de mort x))
Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales mais c'est pas très gentil et je n'imposerais jamais ça à mes bébés qui sont sagement rangés sur une bibliothèque
Eparm12 a écrit :... Je vous déteste. Avec tout mon amour.
BON. Ma situation sur les RPGs étant désastreuse en ce moment, j'en ai informé notre MJ en privé et il en est ressorti (de manière unilatérale, je précise) que je vais participer à ce RPG, même si je risque de m'en mordre les doigts plus tard. J'aimerais réserver Pablo Schreiber en vava, et vous en aurez deux pour le prix d'un : étant carrément fan de cet homme et qu'il risque de mourir au cours de la partie, je ferai des jumeaux, dont l'un sera mon PJ et l'autre un PNJ.
Je n'oublie pas que j'ai deux autres fiches à faire avant celle-ci sur deux RPGs différents, et c'est pourquoi cette fiche ne contiendra que le strict minimum, je pense, parce que j'ai vraiment envie de jouer avec vous. ^^
Edit : Le code : Les livres sont utiles parce qu'ils aident à caler les tables bancales (perso, c'est ce à quoi me servent les livres de cette année et de l'année dernière).
Je vous note tous(tes) vos réservations dans cinq minutes ^^ Bienvenue parmi nous, nouveaux et anciens que vous êtes ^^
@Cupacake3000 : Hey ^^ sachant que tu es nouvelle, si jamais tu as besoin d'informations ou que tu as des questions, n'hésites pas ^^
@Tally : Leur RPG est vraiment abandonné ? J'avais espoir de pouvoir un jour réellement y participer, ils sortaient de ce qu'on voit habituellement, c'est dommage...Dans tous les cas, aucun problème pour que tu repostes une fiche, c'est tes personnages et tu es libre d'eux ^^. Des bisous ^^
@Nagylan : Succombe à la tentation Oh yeah, Adam Driver *-* Et, pas bête d'avoir un chirurgien, c'est vrai que ça peut servir (enfin, un vrai chirurgien, parce qu'on a le Grand Esprit du chirurgien/sorcier mais je lui confierais pas ma vie ^^')
@Eparm12 : En fait je comptais updater et te retirer (ou te mettre en résa d'attente) mais tu m'as devancer x) Ne t'en mords pas les doigts, on saura attendre les retardataires (*se regarde soi-même*). Sérieusement, si ça te fais mal au coeur, prend le temps de pondre une vraie fiche, mais sache que une fiche toute simple, vu le cadre de jeu, c'est tout aussi bien ^^ (voire même mieux)
(Serais-tu en train s'insinuer que les livres que tu lis en ce moment ne sont pas des plus passionnants ?)
Et voilà, j'ouvre le bal avec ma charmante petite (enfin, pas tellement) PNJ (parce que son histoire était déjà écrite (d'où la longueur, la prochaine sera sans doute plus courte), du coup la fiche était plus rapide à faire que celle de mon PJ)
Harmony Jenkins
► 22 ANS ◄
► 27 NOVEMBRE ◄
► AMERICAINE◄
► ETUDIANTE ◄
► FUTURE JOURNALISTE ◄
► DROITIERE◄
► 1,80 M ◄
[TW : violence, insultes et agressions lgbtphobes, pensées suicidaires, alcoolisme]
ACTE I : ENFANCE
Dans la famille Parfaite, je demande le père : Jeremiah Arthur Jenkins. Grand, bien bâti, des cheveux poivre et sel soigneusement coiffés. Un homme sévère, très attaché aux principes religieux qu'on lui a inculqué, régnant d'une main de fer sur son entreprise et sa famille. Un salopard violent, machiste et raciste qui n'hésitait pas à culbuter sa secrétaire et qui prenait plaisir à punir ses enfants.
Je demande ensuite la mère, Rosaline. Toujours impeccablement vêtue et coiffée, femme au foyer priant tous les jours, allant à la messe le dimanche, saluant poliment ses concitoyens lorsqu'elle les croise et cultivant avec soin les fleurs de son jardin. Une horrible bonne femme qui n'a jamais fait le moindre geste pour ses enfants alors qu'elle savait comment son époux leur apprenait les bonnes manières, et qui se montrait tout aussi intransigeante avec eux.
Puis viennent les 10 enfants. Cheveux et yeux clairs, bien portants, intelligents, sportifs. De parfaits petits spécimens de bonne famille comme le voulaient leurs parents. Enfin, parfaits en apparence. Tout n'est qu'apparence dans cette famille.
En premier vient Jeremiah Jr (j'ai jamais compris ce désir narcissique de donner son propre prénom à son enfant) suivi par Margareth, Zachariah et Dorothy, Catherine, Meredith, Nathaniel, Maximilian, Barthélémy et Lazare. Je vous laisse maintenant tourner la roue magique pour deviner lequel de ces gamins j'étais. Et la bonne réponse est... le numéro 9. Barthélémy Atticus Lawrence Jenkins. Bart ou Barty pour à peu près tout le monde en dehors de Jeremiah et Rosaline (oui, j'ai un peu de mal à les appeler « Papa » et « Maman » De toute façon, c'était « Père » et « Mère » avec eux. Ca a fini par être juste leurs prénoms dans ma bouche et celle de Max) Chez Max, Bart est devenu Lem' au fil des années, et de mon côté, Max a cédé la place à Mil. Des surnoms rien qu'entre nous deux. Nous n'avons que dix mois d’écart tous les deux, et nous avons quasiment grandi comme des jumeaux, dormant dans la même chambre, nous retrouvant souvent dans la même classe. Il a été mon confident, mon meilleur ami, mon plus fervent soutien.
J'adorais quand Max m'appelait Lem. J'ai jamais aimé mon prénom. Comme si c'était pas moi, vu qu'on me l'avait collé sans me demander mon avis, sans savoir si j'en voulais. Et mes parents étaient trop aveugles pour voir qu'il ne m'allait pas du tout. C'est peut-être pour ça Harmony. Parce que j'étais moi, que ce prénom se moulait parfaitement à celle que j'étais. Parce que pour la première fois de ma vie, j'étais en harmonie avec moi-même. J’ai pas tenu à en avoir plus d’un. Il se suffisait à lui-même et je voulais me détacher autant que possible des racines familiales.
" - Alors mon chéri, qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand ?"
- Je veux être une princesse, réponds-je avec toute la conviction de l'enfant de 5 ans que je suis. Avec une baguette magique et des souliers roses
Regards outrés de ma tante et ma mère. La remontrance sur un ton sec ne se fait pas attendre :
- Ne raconte pas de bêtises Barthélémy. Les garçons ne portent pas de souliers roses et ne deviennent pas des princesses
Je me recroqueville en tremblant sous son regard. Tante Elizabeth partie, mon père me traîne jusqu'à son bureau et m'oblige à retirer mon pantalon avant d'abattre sur mes fesses sa ceinture en me sermonnant. Les premiers coups m'arrachent un cri mais je me mords les lèvres pour les retenir, en même temps que mes pleurs. Les garçons ne pleurent pas.
Je ne laisse couler mes larmes que bien plus tard, alors que tout le monde dort. Elles mouillent abondamment mon oreiller alors que j'essaie de ne pas faire de bruit. Mais Max n'a pas besoin de m'entendre pour savoir que je vais mal. Il vient se glisser sous ma couette, me prend dans ses bras, dépose un bisou sur ma tempe et me murmure :
- On s'en fiche de ce que disent les adultes. Tu peux être une princesse si tu veux Barty, ma princesse. Et quand on sera grand, je t'offrirais les plus belles chaussures de princesse qui existent.
Je referme mes bras autour de lui, le serre fort et m'endors, le visage niché dans le creux du cou de mon frère.
C’est pas facile d’avoir 8 aînés. T’es pas pire qu’eux mais pas forcément meilleur. Sauf tes parents attendent de toi la même excellence, voire mieux. On s’est jamais vraiment aimé eux et moi. Je suppose que dans une famille normale, les grands jouent avec les plus jeunes, s’occupent d’eux quand les parents ne peuvent pas. Nous, on a eu des nourrices. Puis il y avait cette espèce de règle tacite du plus fort. Ils étaient tous contents que des plus jeunes prennent à leur place les coups de notre père, qu’il y ait quelqu’un sur qui rejeter la faute quand quelque chose n’allait pas. Je suppose que ça a commencé avec Jeremiah profitant de la présnce de Zach et ils ont tous suivi le mouvement. Sauf Max. Il n’a jamais laissé notre père me frapper si c’est lui qui était coupable. C’est plutôt l’inverse qui s’est souvent produit. C’est lui qui supportait les conséquences des bêtises que nous faisions parfois. Il m’a toujours protégé, autant qu’il le pouvait. Je m’en rendais pas toujours compte à l’époque et j’avais parfois l’impression qu’il m’étouffait, à faire autant attention à moi. Mais je ne le lâchais jamais. Il n’y a qu’à lui que je pouvais tout dire, et il était le compagnon de tous mes jeux.
ACTE II : HURTWOOD HALL
Le pensionnat... Si je pouvais, il y a des fois où j'aimerais effacer ces cinq années, les horreurs que j'ai faites, que j'ai dites. J'ai été un petit con. J'ai voulu rentrer dans le moule, ressembler à mes aînés. Malgré tout ce que j'avais subi de la part de mes parents, je voulais rien qu'une fois qu'ils me félicitent, qu'ils soient fiers de moi, me prêtent un peu attention. Et en même temps, malgré la présence de Nathaniel qui se faisait un plaisir de nous humilier Max et moi, j'étais pour la première fois loin de la maison. Je restais un Jenkins mais je n'étais plus le petit Bart. Ici, mon nom courait sur les lèvres. Nous étions précédés par la réputation de nos aînés, de plusieurs générations de Jenkins avant nous. Ici, ce nom nous désignait comme des garçons influents, de ceux qu'il vaut mieux avoir dans ton entourage. Les deux premières années, on est restés Max et Bart. Bart et Max. Deux faces d’une même pièce, les frangins Jenkins, dormant dans la même chambre. J’imaginais pas une scolarité sans lui mais j’ai lentement commencé à m'émanciper parce que je croyais que c'est ce que je devais faire. Il avait toujours été derrière moi pour me pousser, devant moi pour me protéger. J’ai cru devoir faire mes preuves. Les deux premières années, ses amis ont été les miens, des gars de son équipe de basket surtout. C’est l’une des seules choses sur lequel je ne l’ai pas suivi : le sport. C’est l’athlétisme qui m’a enflammé. Quand je courais, j’avais l’impression de laisser derrière moi le poids qui m’oppressait, je me sentais capable de tout. Puis il y a eu notre rentrée en 4ème. On s’est retrouvé dans deux chambres différentes et ça a été le début des conneries. Je me suis retrouvé avec Michael Walker, avec qui j’avais déjà des cours en communs. Le genre de gars dont Mil’ m’avait tenu éloigné le plus possible depuis notre entrée au collège. Son grand frère traînait avec le nôtre et ils étaient ces types populaires qui dictent leur loi, qui s’amusent à rabaisser le reste des élèves, surtout ceux qui ont le malheur de dépasser un peu du moule. Mike a suivi les pas de son frère et je me suis laissé entraîner. Il avait ce charisme naturel, cette conviction, cette façon de me rassurer. A ses côtés, j’avais l’impression d’être le roi du monde, que rien ne pourrait m’atteindre. J’avais tellement envie d’être accepté, d’être vu autrement que comme le frère de Maximilian, de Nathaniel, et de tous les autres, que j’ai saisi toutes les opportunités qu’il me proposait. Ca semblait facile d'être au sommet, d'être celui qui commande pour que personne ne vienne t'emmerder. A l’époque déjà, j’étais terrifié. Parce qu’il y avait ce truc au fond de moi, juste un souffle au départ, qui me disait que je n’étais pas vraiment ce que les autres voyaient. Cette voix me terrifiait parce que l’écouter aurait signifier rejoindre le banc des exclus et cette idée m’était insupportable. Comme je le faisais déjà avec mes parents, j’ai désespérément cherché à m’intégrer, même au prix de la souffrance des autres. J’ai fait tout comme Mike : être excellent en classe ne suffisait pas, il fallait aussi asseoir notre position de rois par la force, en écrasant ceux qui tentaient de s’affranchir des règles.
On l'a acculé contre un casier. Trois contre un, c'est presque trop simple. Surtout quand on compare nos carrures à la sienne. Je n'ai pas encore fêté mes 14 ans mais je dépasse déjà le mètre soixante-dix et ma pratique intensive du sport a développé mes muscles. Il est fin lui, si fin qu'il nage presque dans son uniforme. Je le dévisage, balaie du regard toute sa silhouette dégingandée. Je déteste quand mes yeux font ça. S'attarder un peu trop sur les corps de mes camarades, me poussant à me demander ce que ça fait de se tenir contre eux comme les filles le font avec moi. Dans ces instants, j'aimerais arracher mes yeux. Je me force à me concentrer sur notre victime du jour. Eliott Fabray. Pas assez musclé, trop efféminé, trop bizarre pour le monde impitoyable de ce pensionnat. J'ai mal à l'idée de ce qu'on va lui faire. Une boule de mal-être qui gonfle dans mon abdomen, rétrecissant l'espace vital déjà minuscule de la petite fille. Je la hais elle-aussi. Je sais pas ce qu'elle fout là, j'aimerais tellement qu'elle dégage. C'est elle qui souffre à chaque fois que je m'en prends à quelqu'un, et sa souffrance devient la mienne. J'ai cru que si j'étais assez ignoble et que je supportais la douleur qu'elle subit, alors elle disparaîtrait, dissoute par le venin de mes paroles. Mais elle reste. Elle s'accroche. Elle et moi sommes tellement liés qu'elle sait ce que je vais faire. Et qu'elle en pleure d'avance. Les mots sont comme un poison, un jet d'acide brûlant qui remonte le long de ma gorge. Alors je les crache le plus fort possible, le plus loin possible, mais j'en garde le goût amer en bouche :
- Tafiole !
Mon pied percute son genou, lui arrachant un petit cri tandis qu'il ploie. Habituellement, je m'écarte après le premier coup, laissant Mike et Liam s'amuser. Pas cette fois. J'en peux plus de la petite fille, du regard de pitié d'Eliott. Putain mec, me regarde pas comme ça. C'est toi qui vas souffrir pas moi. Je suis du bon côté de la barrière, intouchable. Je le frappe. Encore. Et encore. Son visage, le mien et celui de la petite fille se mêlent et à la fin, je ne sais plus trop qui je frappe, quelle image j'essaie d'effacer si violemment. Liam me tire en arrière, en soufflant « ça va, je pense qu'il a compris ». Nous nous éloignons sans un regard en arrière. Je ne peux pas me permettre. Je suis du bon côté.
J’ai déçu Mil’ Je le voyais dans sa façon de me regarder, les rares fois où j’osais soutenir son regard. J’avais honte. De celui que j’étais en train de devenir, exactement sur la trace de nos aînés, de mes actes, de la distance que j’avais mis entre nous. Je ne sais plus exactement quand j’ai commencé à trouver du réconfort dans l’alcool. J’avais treize ans la première fois que j’y ai vraiment goûté. Oh bien sûr, il y avait déjà eu les verres de vin à la maison, durant les réceptions auxquelles nous avions le droit d’assister si nous nous comportions à la perfection. Mais cette fois là, Mike avait réussi à nous faire rejoindre un groupe de lycéen qui faisaient une soirée dans les bois, groupe dans lequel se trouvait son frère et le mien. J’ai évité Nath’ autant que possible, surtout après qu’il ait éclaté de rire en me voyant avaler de travers ma première gorgée de whisky. Après ça, Mike a parfois convaincu son frère de nous filer des bières, plus rarement quelque chose de plus fort. Et moi j’ai malheureusement découvert que l’alcool me permettait de tenir le rôle qu'on m'avait collé, d'être ce lion, ce golden boy qu'ils voyaient tous en moi. J’avais l’impression que ça me donnait le courage dont je manquais pour être au niveau de Mike, et que ça faisait taire la petite fille. Celle-là, je me souviens plus quand elle est devenue une présence presque tangible, plus seulement le souffle des premiers temps. Elle n’a cessé de grandir au fil des années, peu importe tous les efforts que je faisais pour l’étouffer. Je flippais tellement, qu’un jour elle devienne trop grande pour moi, qu’elle perce ma peau, qu’elle montre à tout le monde qu’elle existait là, tout au fond de moi. A ma place. Elle était moi, j’étais elle. Mais je ne pouvais pas, c’était impensable. L’alcool m’aidait à la faire taire aussi. J’avais mal, tellement mal. Je croyais réussir à apaiser la douleur qui me rongeait en faisant souffrir les autres, en extériorisant la rage qui m’habitait. Mais ça ne marchait pas, ça ne suffisait pas.
- Lem' ? Mais qu’est-ce que tu fous ? Lâche-ça
Un sourire niais tord mes lèvres tandis qu’il m’arrache des mains le revolver dont j’avais calé le canon sous mon menton, avant qu’un rire stupide secoue mes épaules
- Déstresse Mil’, il est pas chargé. J’enlève toujours les balles. Fatigué de vivre mais trop lâche pour mourir, je suis ridicule, hein ?
Je relève mon regard embué par les larmes et l’alcool vers lui. Je dois avoir l’air tellement pathétique. J’ai réussi à garder contenance depuis notre retour à la maison et tout le long de l’interminable repas auquel Rosaline et Jeremiah nous ont traîné, me rattachant à l’idée de ce que je boirais en rentrant. Une fois sûr qu’ils étaient tous couchés, j’ai sorti la bouteille et le pistolet puis commencé le rite morbide que j'ai mis en place durant l'été et que je répète de temps à autre. Rasade de gin puis appui sur la détente, canon braqué sur la tempe ou sous le menton. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que la tête me tourne trop. Je sais pas ce que Max fout là ce soir, je pensais qu’il dormait. Ca fait tellement longtemps qu’on a pas partagé la même chambre, ça me fait bizarre de le voir aussi près de moi, avec cet air inquiet sur le visage. Je bats des pieds pour le repousser.
- Dégage Max. Retourne à Hurtwood Hall, va retrouver tes gentils amis basketteurs, te faire sucer par la tarlouze qui te sert de colocataire et lâche-moi. L’autre connard me suffit amplement comme père, j’ai pas besoin d’un deuxième.
Jet d’acide qui me ronge de l’intérieur. La gamine ne pleure pas cette fois. C’est pour ça que je bois autant. Ça l’assomme et elle réagit pas quand je suis cruel et injuste. Je veux que Max me déteste. Comme ça il sera moins triste si un jour j’oublie d’enlever les balles et que je me fais sauter la cervelle.
Il m’a fallu tellement de temps pour arrêter de me comporter comme le dernier des cons avec la gamine en moi, pour enfin écouter ce qu’elle avait à me dire. Et il m’en a fallu encore un petit peu plus pour oser refaire un pas vers Max. J’avais peur de sa réaction. Peur qu’il ne veuille plus de moi après ce que j’avais fait pendant plus de deux ans, peur qu’il me rejette. Je crois que j’aurais pu supporter n’importe quoi mais pas de briser définitivement le lien qui nous liait depuis l’enfance.
Tu attends. Y'a pas de jugement dans tes yeux, juste un amour profond, sincère. Et je sais pas comment j'ai pu douter un instant que ce que je suis, ce que je m'apprête à te dire, pourrait changer quoi que ce soit à l'amour que tu me portes depuis qu'on est gamins. C'est moi qui me suis éloignée ces dernières années pas toi. Moi qui ait une répartie à toute épreuve habituellement, je cherche mes mots qui trébuchent dans ma tête, s'entremêlent. Je pointe un doigt sur ma poitrine :
- Y'a.. y'a une gamine là Mil' Une gamine qui a peur de sortir parce qu'elle sait que j'ai fais du mal aux gens comme elle, qui sortent de la norme. Je la comprends cette gamine. A sa place, moi aussi j'aimerais rester planqué. Mais c'est douloureux. De se taire, d'essayer de brider ce qui bouillonne au fond de soi. Je..je crois...
Je sens les larmes poindre. Bordel, j'ai 15 ans. On pleure pas à cet âge là. Mais j'ai peur. Tellement peur. Pas de ta réaction. De celle des autres. Si je laisse les mots franchir mes lèvres, alors je laisserais la gamine sortir. Elle cessera de se terrer au fond de mon ventre et les autres finiront forcément par la remarquer. Et ils ne seront pas gentils avec elle. Parce que c'est comme ça que ça fonctionne ici. J'ai peur de franchir la barrière, de me retrouver du côté de ceux qu'on brime, opprime. Je prends une profonde inspiration, essuie mes larmes avant d'articuler :
- Ce...Cette gamine c'est moi Mil' Ton petit frère est vraiment un triple idiot. Mais tu crois que ta petite sœur aurait le droit à une seconde chance ?
C'est étrange de parler de moi au féminin à haute voix. Ça m'est déjà arrivé que des pensées de ce genre se fraient un chemin dans mon esprit mais je les étouffais aussi vite que possible. Petite sœur. Je savoure ces deux mots, les fais rouler sur ma langue encore et encore. Tellement doux, comme un cocon autour de la petite fille, après des années d'acide et de lave brûlante. J'ai senti un énorme soupir de soulagement envelopper mon cœur et le soulever quand tes bras se sont refermés autour de moi, et que tu m'as serré à m'en étouffer.
Ce soir là, comme une réponse à la confidence que je venais de lui faire, Mil’ m’as entraîné hors du pensionnat, à travers les rues de la ville. On a rejoint Seth, son colocataire qui incarnait tout mon opposé, le genre de personne que je martyrisais habituellement. Ils m’ont montré les graf’ qu’ils avaient réalisé sur les murs, plein de couleurs, de vie et d’amour. Ce soir là, j’ai découvert un bout de mon frère que je ne connaissais, redécouvert une relation que je croyais avoir gâché à jamais. On a parlé, longtemps. On avait tellement à rattraper. Il y avait comme une flammèche qui s’allumait en moi à chaque fois qu’il m’appelait “frangine”, quelque chose de doux diffusant une agréable chaleur à travers mon corps. Il m’a proposé qu’on se laisse pousser les cheveux. Moi, pour me sentir un peu mieux dans mon corps. Lui pour me soutenir et avoir une excuse pour rembarrer le premier qui oserait faire une remarque. Progressivement, nous sommes redevenus la paire que j’aurais aimé ne jamais briser. Il m’a fallu quelques temps pour trouver un prénom qui me plaise, qui sonnait bien et me faisait me sentir bien. Max l’a tout de suite adopté, et a même trouvé des diminutif pour aller avec. Lem a ainsi céder la place à Mon’ ou Moon, pour Harmony.
Un soir, peu avant les vacances d'été, Max m'a poussé à faire le mur. Ce n'était pas la première fois mais j'ai senti que celle-ci serait différente des autres. Nous n'avons pas rejoint Seth, ni parcouru de nuit les rues de la ville. Max m'a fait monter dans une voiture et m'a dit qu'il m'emmenait en voyage. Nous avons roulé toute la nuit et seul son sourire m'a répondu lorsque je lui ai demandé où nous allions. Quand j'ai ouvert les yeux au petit matin, je pouvais apercevoir au loin l'océan. A un feu rouge, il s'est tourné vers moi et m'as lancé une trousse de maquillage ainsi qu'un sac comportant des vêtements et une paire de chaussures. Roses, couvertes de paillettes. Des souliers de princesse comme j'en rêvais il y a des années, ceux qu'il avait promis de m'offrir un jour. J'ai contemplé avec émotion le reste des vêtements, me demandant si j'oserais sortir en les portant. Être Harmony à l'air libre, aux yeux des autres. Je ne sais pas si les tremblements qui parcouraient mon corps étaient dû à la peur ou à l'excitation. Peut-être un peu des deux. Je me suis changé comme je pouvais dans la voiture après que Max l'ait arrêté sur un parking. Ca m'a pris du temps, n'ayant pas l'habitude de me maquiller, mais j'ai fini par réussir à me mettre un peu de couleur sur les paupières et les lèvres.
Marche des Fiertés, 23 juin 2012, San Francisco. L’une des plus belles journées de ma vie. Je n’avais pas l’impression d’être bizarre ou en décalage. J’ai croisé plein de filles comme moi avec qui j’ai pu un peu échanger, des gens qui m’ont demandé mes pronoms avant de débuter une conversation et m’ont donné les leurs naturellement, de la joie et de la bonne humeur à m’en faire tourner la tête. J’étais tellement heureuse, tellement moi pour la première fois depuis si longtemps, que j’avais l’impression que mon coeur allait éclater. Le retour à la dure réalité de la maison familiale a été d’autant plus dur. Le costume de Barthélémy avait toujours été trop petit, mal taillé pour moi. Mais là, après deux journées passées loin de mon quotidien étouffant, à être pleinement Harmony et personne d’autre, j’avais l’impression que Bart m’étouffait. J’ai jamais réussi à redevenir lui. Soutenue par Max, j’ai passé les deux mois d’été à affronter nos parents pour obtenir un traitement hormonal et la possibilité d’entrer en première dans un autre lycée, en tant qu’Harmony.
ACTE III : WOODLAKE, WYOMING
J’inspire profondément avant de toquer à la porte du bureau. Un “oui” sec me répond et je pousse le battant, avant de franchir le seuil de la pièce. Je la fuis autant que possible depuis mon retour, repoussant ce moment que je sais inévitable. Mon père ne connaît qu’un seul langage. Il se fiche bien de tous mes arguments, je dois juste me montrer plus forte que lui. Il ne lève même pas les yeux vers moi, attendant que je lui expose la raison de ma venue ici. Nous savons aussi bien l’un que l’autre à quel point je hais cette pièce, témoin des punitions de mon père. Je pose sèchement devant lui l’une de mes ceintures, en cuir et assez fine. Nos regards se croisent lorsqu’il relève la tête, le sien interrogateur, le mien déterminé. Je contiens de mon mieux les battements de mon coeur pour réussir à articuler d’une voix claire :
- 20 coups. Je ne pleure pas, je ne crie pas. 20 coups et vous me laissez partir, avec mon traitement, et le changement de prénom dans un nouveau lycée.
- 30, est sa seule réponse.
Nous nous jaugeons mutuellement quelques instants, testant l’autre. A contre coeur, je détourne le regard en premier, et tourne le dos à mon père en retirant mon t-shirt. 30 coups. Il n’y en a jamais eu autant et le connaissant, il va y mettre toute sa force. Il me faut toute ma concentration pour me retenir de trembler. Je n’ai pas le droit de flancher, pas maintenant. Il n’attend que ça, de me voir chuter, le supplier. Je dois rester forte, implacable. Je me mords les lèvres quand la ceinture s’abat une première fois dans mon dos. Ca fait longtemps, j’avais presque oublié ce que cela faisait. Je ne sais comment, j’arrive à rester droite, me retenant seulement d'une main au dossier du fauteuil, supportant les coups qu’il m’inflige, refluant au fond de moi pour ne pas que la douleur me submerge. Et puis soudain, plus rien. Je fais de nouveau face à mon géniteur, mon regard froid faisant face à la rage dans les siens. Je n’avais remarqué à quel point il avait vieilli et à quel point j’avais grandi. Des gouttes de sueur perlent sur son front et il semble peiner à reprendre son souffle. Il finit par prononcer, d’une voix chargée de haine :
- Va-t-en si c’est que tu veux, et je ne remets jamais les pieds dans cette maison. Je refuse d’abriter une monstruosité comme toi. Ne te fais pas d’illusion Barthélémy : quel que soit les produits que tu vas prendre, la façon dont tu charcuteras ton corps, tu ne seras jamais une femme.
En un autre temps, un autre lieu, ses paroles m’auraient peut-être blessé. Mais j’ai arrêté d’attendre quoi que ce soit de mes parents. Sans sourciller, je repousse le vieil homme vers son bureau et répond :
- Je me fiche de ce que vous pouvez penser, Jeremiah. Vous n'êtes qu’un vieux sénile qui croit pouvoir diriger ses enfants comme des marionnettes. Vous avez raté votre coup avec les derniers visiblement.
Je m’apprête à repartir mais me retourne au dernier moment sur le seuil de la porte :
- Oh bien sûr, le fait est que vous allez vous retrouver sans défouloir. Max bien sûr est capable de se défendre tout seul. Quant à Lazare et bien… Je vous jure que si j’apprends que vous avez levé la main sur lui, rien qu’une fois, je reviendrais vous détruire. Vous briguez le poste de maire, non ? Je pense que vos futurs électeurs ne seraient pas très ravis de savoir avec qui vous passe vos soirées. Et je vous assure que je n’aurais aucun scrupule à tout dévoiler s’il vous venait l’envie de frapper Lazare.
Sans un regard en arrière, je quitte la pièce, le corps meurtri mais le coeur un peu plus léger.
J’ai emménagé chez mon parrain en août, dans une petite ville du Wyoming. On avait beau se parler tous les jours par Skype ou téléphone, ça a été dur de me retrouver aussi loin de Max pour la première fois de ma vie. J’avais l’impression qu’il me manquait une partie de moi, encore plus qu’à l’époque où j’avais arrêté de lui parler. Les premiers temps, je sortais peu, n’osant pas m’aventurer au dehors sans savoir comment je serais perçue. Heureusement, Richard avait une grande maison et suffisamment de livres pour m’occuper. Il m’a fallu presque quatre mois pour avoir suffisamment confiance en mon passing pour faire ma rentrée au lycée du coin. J’étais heureuse d’avoir laissé mes cheveux pousser depuis près de onze mois, et le maquillage et les vêtements m’aidaient un peu à oublier ma mâchoire que je trouvais trop carrée, ma silhouette athlétique, ma grande taille. Le premier jour, je tremblais pourtant de tout mon corps, j’avais l’impression que tout était écrit en gros sur mon front. Mais les choses se sont bien passées. Je n’ai pas fait beaucoup plus sensation que n’importe quelle nouvelle arrivante dans cette petite bourgade, peut-être un peu plus à cause de ma rentrée tardive. Je me suis rapidement fait une place au milieu de mes camarades, découvrant la joie d’être appréciée pour moi-même et non pas à cause de mon nom de famille. Sur les conseils de Richard, je suis allée me renseigner un peu sur les clubs du lycée et j’ai fini par intégrer le journal. J’aurais aimé aussi rejoindre l’équipe d’athlétisme mais dans ma condition, ça aurait sûrement été compliqué. J’étais dispensée de sport pour les cours et courais de mon côté plusieurs fois par semaine pour compenser. C’est durant un de mes footing que j’ai fait la connaissance de Chad Gallagher. Nous habitions à un bout et l’autre du même quartier chic, et nous nous sommes croisés plusieurs fois dans la promenade qui le bordait et faisait le tour du lac en contrebas. Je l’avais déjà remarqué au lycée, bien que nous n’ayons qu’un cours ou deux en commun. Il était difficilement ratable : fils d’un des notables de la ville, capitaine de l’équipe de base-ball, élève brillant et populaire. Je m’étais tenu autant que possible éloignée de son groupe, ressemblant trop à celui dont j’avais fait part jusqu’il n’y avait pas si longtemps. Mais Chad s’est révélé bien plus sympa que je ne le croyais. Loin de ses potes et de leurs remarques parfois graveleuses sur les filles, on a peu à peu pris l’habitude de courir ensemble en discutant de tout et de rien. Au lycée, il a commencé à venir me voir, se posant parfois à ma table le midi. Je le soupçonne même d’avoir retenu mon emploi du temps pour me croiser “par hasard” entre deux cours et discuter cinq minutes. Il y a eu des sms échangés jusqu’à tard dans la nuit, des soirées passées à danser ensemble. Puis ce baiser, devant le portillon du jardin, alors qu’il avait pris l’habitude de me raccompagner quand nous restions tard au lycée, lui pour les entraînements, moi pour le journal. Encore aujourd’hui, je ne sais pas si j’étais vraiment amoureuse de Chad ou si j’aimais l’image qu’il me renvoyait. Pendant des années, et malgré ce que j’avais ressenti pour quelques garçons, c’est mon attirance pour les filles qui m’avait permis de me convaincre que j’étais “normal” Après m’être rendue compte que j’étais moi-même une fille, j’avais cette peur au ventre constante, qu’on remarque que je ne rentrais pas dans le moule cis et hétéro. Malgré toutes les paroles rassurantes de Max quand je m’ouvrais à lui sur mes inquiétudes, j’aurais été seule pour affronter le regard de mes camarades et j’ai de nouveau essayé de me fondre dans la masse. Je savais que je n’avais pas besoin de ça mais que le garçon le plus populaire du lycée s’intéresse à moi, me faisait me sentir tellement légitime en tant que femme que j’ai cédé. Ce n’était pas désagréable au début. Il était attentionné, attachant, et on parlait facilement de nos lectures, les derniers films que nous avions vu. Ca aurait pu être simple, n’être qu’une fille sortant avec un garçon. Mais il y avait mon corps que je ne le laissais pas toucher autant qu’il aurait voulu, le cantonnant à des baisers approfondis et quelques caresses au-dessus de la ceinture. Et puis il y a eu Laura. Laura et ses immenses sourires, ses joues couvertes de tâches de rousseur, ses doigts tachés de peinture. Elle était la soeur jumelle de Chad et bien que n’étant pas aussi brillante dans les études que son frère, ses parents ne semblaient pas s’en formaliser comme l’auraient fait les miens. Elle était photographe pour le journal du lycée et nous avions déjà eu l’occasion de nous côtoyer. Si Chad me confortait dans ma fémininté et m’apportait une situation stable, Laura enflammait mon coeur. Entre mes visites chez les Gallagher et les après-midi passées à bosser sur le journal, nous avons fini par sympathiser et il m’est arrivé plus d’une fois de passer chez eux pour la voir elle et non plus Chad. Lui et moi avons d’ailleurs rompu peu avant les vacances d’été. Je me sentais mal de continuer à le faire espérer alors que je ressentais de moins en moins d’attirance pour lui, et qu’il n’avait pas l’air d’apprécier de ne pas pouvoir aller plus loin avec moi. Je n’avais jamais réussi à me confier à lui. Il ressemblait trop à la personne que j’avais été pour que je sois rassurée sur la réaction qu’il pourrait avoir. J’ai continué à voir Laura, sortant souvent avec elle pour des promenades sans but précis. On pouvait passer des heures au bord du lac, moi l’écoutant me parler de l’art sous toutes ses formes, d’astronomie ou de n’importe quel autre sujet qui allumait des étoiles dans ses yeux. Avec elle, c’est moi qui ait fait le premier pas, une nuit comme tant d’autres où je dormais chez elle. Le ventre noué par l’angoisse, je lui ai avoué à quel point j’aimais me perdre dans ses yeux, entendre son rire, la façon dont ses sourcils quand elle se concentrait, et à quel point j’avais envie de l’embrasser. Elle a comblé la distance entre nous et posé ses lèvres sur les miennes. J’avais embrassé un tas de filles déjà, mais à l’époque c’était parce que je croyais que c’est ce que je me devais de faire, parce que tous les garçons le faisaient. Là, j’en avais envie depuis des mois. On ne l’a dit à personne. Aucune de nous deux n’était out au lycée et tout en ayant des parents plus cool concernant ses résultats scolaires, elle n’était absolument pas certaine qu’ils acceptent que leur fille soit lesbienne. Notre relation a été tellement différente de ce que j’avais connu jusqu’alors. Elle était faite de baisers volés dans les toilettes, de regards complices dans le réfectoire, d’effleurement lorsqu’on se croisait. Mais aussi de nuits passées dans les bras l’une de l’autre, chez elle ou moi, d’après-midi pelotonnées sous la couette à regarder des films, de sorties au cinéma où nous nous autorisions à nous prendre la main dans l’obscurité de la salle. Mon coming-out trans auprès d'elle est venu facilement. Bizarrement, je n’avais pas la même boule au ventre ce jour là que la fois où je lui avais avoué mes sentiments. Peut-être parce que je savais déjà qu’elle accepterait. Des phrases, des réactions, avaient dû s’ancrer en moi et me dire qu’il n’y aurait pas de problèmes avec elle. Elle m’a prise dans ses bras et m’a soufflé que tout allait bien, qu’elle n’allait pas moins m’aimer pour ça.
J’ai vraiment cru que j’arriverais à finir l’année sans problème. Mais les choses ne sont visiblement jamais aussi simples qu’on l’espère. Depuis presque deux ans, je discutais beaucoup sur des forums et sur les réseaux sociaux avec des personnes lgbt+, notamment Thalie, une adolescente trans comme moi qui avait pu commencé sa transition tôt et m’avait beaucoup aidé. Nous échangions très souvent, par mail ou mp, et il m’est arrivé de discuter avec elle via l’un des ordinateurs du lycée. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé. Peut-être ai-je oublié de fermer ma session ? Laissé traîner je ne sais quel mot ou affaires qui les a fait se poser des questions ? Qu’importe les raisons, le résultat a été le même. Des rumeurs ont commencé à courir. Au début ce n’était que des bruits de couloirs, mais ça a pris de l’ampleur au fil des semaines, jusqu’à ce que je n’ose plus me balader seule, de peur de ce qu’ils pourraient faire pour vérifier leur théorie. Pour tenir, je comptais les jours avant la fin de l’année. Il en restait si peu. Et puis il y a eu le bal auquel je rêvais de me rendre depuis des mois. Laura et moi nous nous y sommes rendus avec une bande d’amis, nous retenant de nous prendre la main. Jusqu’à ce que le DJ lance un slow. Elle a capté mon regard et un sourire s’est dessiné sur ses lèvres. Elle a attrapé mes mains et nous a entraîné sur la piste de danse. Plus rien n’existait en dehors de son corps contre le mien, de ses cheveux qui chatouillaient mon épaule, de mes mains sur sa peau. On s’est embrassé à en perdre haleine, un sourire immense plaqué sur les lèvres. Ca aurait pu être la meilleure soirée de mon lycée. Ca aurait dû être la meilleure soirée. Mais je suis sortie seule un instant, pendant que Laura allait chercher nos manteaux. Ils m’ont attrapé peu après la sortie et m’ont traîné jusque derrière le gymnase. Il m’a fallu un temps pour les reconnaître. Plusieurs de mes camarades, avec qui j’avais déjà discuté pour la plupart, mangé, ris. Mon regard a croisé celui de Chad qui se tenait en retrait et j’ai senti mon coeur se fendre. Pourquoi fallait-il qu’il prenne part à ça ? Ce n’est pas lui qui a porté le premier coup mais un de ses potes, un de ses abrutis de l’équipe de baseball que je n’avais jamais pu encadrer. Il y a eu leur regard sur mon corps recroquevillé contre le mur, puis leurs mains qui tentaient de retirer mes vêtements, et j’étais trop seule, trop faible. Puis il y a eu les insultes, les blagues graveleuses à destination de Chad, les coups de pied et de poing. J’aurais aimé sombrer dans l’inconscience plus tôt, ne pas sentir la batte rencontrer mon crâne. Je ne sais pas comment j’ai survécu, pourquoi ils n’ont pas fini le travail. Peut-être qu’un prof est arrivé à ce moment là, un couple d’amoureux ? Aujourd’hui encore, je ne sais à qui je dois mon salut.
"Qu'est-ce qui te dégoûtait le plus Chad ? Que mon corps ne rentre pas dans ta norme ou que je sois venue au bal de promo avec ta sœur, que je l'ai embrassé devant tout le lycée sans craindre vos regards, vos préjugés, vos stupides esprits étriqués ? Etait-ce trop d'espérer de votre part que vous vous contentiez de ce que je vous donnais ? Je suis une femme. Pourquoi ces mots ne vous suffisent pas ? Vous êtes allé dénicher dans la violence un secret qu'il ne vous appartenait pas de connaître, de dévoiler. Est-ce que tu es fier maintenant ? Est-ce que tu te sens puissant ? Est-ce que savoir que je suis à l'hôpital depuis trois mois, que je suis encore sous intraveineuse et que j'ai du mal à m'exprimer à l'oral te donne le sourire le matin en te levant ? Est-ce que tu arrives encore à te regarder dans une glace ? Parce que moi non."
J'ai pas encore osé me regarder dans un miroir. Max a beau essayer de me rassurer, je suis pas dupe. Depuis qu'ils ont baissé les doses de morphine, je sens les élancements dans toute ma figure, ma bouche qui refuse de s'ouvrir complètement quand je veux manger, mon champ de vision qui a diminué. Il vient me voir tous les jours, emmenant ses cours qu'il étale sur le lit, se plaignant de ses profs, de la bouffe dégueulasse qu'on me sert. Il reste là, en rempart, quand Rosaline vient, seule ou avec un des autres. J'aime bien quand Lazare accepte de l'accompagner. Un soir, il est resté un instant alors que Rosaline avait déjà quitté la chambre, s'est tourné vers moi et m'a dit que c'était un très joli prénom Harmony, avant de sortir en courant pour rejoindre sa mère. Notre mère techniquement. C'est malheureusement ce qui est écrit sur un tas de papier et qui lui donne bien trop de droit sur moi. Elle continue de m'appeler Barthélémy, espérant retrouver un fils qui n'a jamais vraiment existé autre part que dans sa tête. Elle râle contre le fard sur mes yeux, le rouge sur mes lèvres, les quelques bijoux que j'enfile parfois. Elle refuse de voir la vérité et préfère tous nous enfermer dans son mensonge. Je suis contente que Max soit là Je sais pas si j'aurais la force de l'affronter seule. Je ne peux même pas crier pour la faire taire.
“Arrête de t'en vouloir Max. Tu peux nier autant que tu veux, je sais que c'est le cas. Que tu aurais voulu être là pour me protéger, que tu aimerais retrouver ceux qui m'ont fait ça et leur faire regretter mais ça ne vaut pas le coup. Mon visage ne sera pas moins abîmé, je ne recommencerais pas à parler, rien ne pourra effacer ce qu'il s'est passé. Il faut avancer. Pourtant il y a des jours où j'ai failli te balancer leurs noms, où l'idée qu'ils souffrent autant que je souffrais me donnait une satisfaction qui m'écoeurait rapidement. Mais t'aurais eu des soucis. Et ils n'en valent pas la peine. Qu'est-ce que je ferais sans toi, si tu te retrouvais derrière les barreaux ? Même les dénoncer me semble un défi insurmontable. Ce sont tous des atouts du lycée, des enfants de la ville. Je ne suis que l'étrange fille qui a débarqué l'année dernière. Et c'est ma parole contre la leur. Je ne sais si Laura accepterait de témoigner contre son frère . Et puis il faudrait que je raconte toute l'histoire aux flics, que j'explique pourquoi ils m'ont agressé je suppose, que je sorte mes papiers. Que je n'ai pas encore pu faire changer. Je doute que ma transidentité et ma bisexualité passent très bien auprès de ces messieurs.”
ACTE IV : PRENDRE SON ENVOL
Quand j’ai enfin pu sortir de l’hôpital, je me suis installée dans l’appartement à San Francisco que Max et Seth avaient acquis en location. Mil’ savait que c’était la ville où je rêvais de m’établir pour mes études, étant tombée sous son charme lors de la Pride 2 ans plus tôt. Ma rééducation a été longue et ardue, et j’étais contente qu’il soit là pour me soutenir. Même quand j’ai enfin été en état de sortir seule, il a continué à s’inquiéter pour moi, tout le temps. Seth le taquinait souvent, lui disant de me laisser souffler, que j’étais une grande fille. Et même si certains jours, je saturais un peu et lui aurais bien dit que je savais me débrouiller seule, je ne le faisais jamais. Parce que je pouvais presque voir dans son regard sa peur constante de me perdre et que je ne sais pas ce que j’aurais fait si nos positions avaient été inversées et que c’est lui qui avait fini presque mort sur un lit d’hôpital.
J’ai intégré en septembre 2016 l’université public de San Francisco, pour une double-licence langue/communication, pour devenir journaliste.
Je viens de finir ma troisième année, et me suis offert dix jours de vacances en Australie. Pour le retour, j'ai décidé de passer par Los Angeles voir quelques amis. Pas la meilleure idée que j'ai eu si vous voulez mon avis.
Caractère & Physique
J’ai longtemps essayer de plaire à mes parents, suivre le rang, être le petit garçon parfait qu’ils voulaient. Rien de vraiment bon n’est ressorti de toutes ses années où je croyais pouvoir obtenir leur amour et leur fierté en faisant des efforts. Voilà un peu plus de 7 ans que je vis réellement pour moi. Ca n’a pas été facile mais j’ai appris à faire sonner ma voix et affirmer mes opinions. Après avoir fait souffrir mes camarades, je me suis rangée du côté des plus faibles pour être leur voix et leur bouclier. J’ai fini par détester la violence, surtout gratuite, cette violence que j’avais porté, et que j’ai ensuite subie. Il m’arrive d’être virulente dans mes propos, surtout pour défendre mes proches, même si je trouve souvent plus amusant de réussir à garder mon calme face à des cons bornés qui s’échauffent tous seuls. Et tout en étant réticente à frapper, je n’ai plus jamais laissé quelqu’un porter la main sur moi.
J’aime faire de nouvelles rencontres, discuter pendant des heures avec des personnes dont je viens de faire la connaissance. Je suis rarement chez moi, préférant l’ambiance chaleureuse et enjouée des cafés pour rédiger mes articles, et aimant traîner dans des bars le soir ou me promener au clair de lune. J’apprécie cependant aussi les soirées passées pelotonner dans un plaid, à lire un bon livre ou regarder un film en sirotant un chocolat chaud.
Je ne pensais pas un jour me retrouver coincée sur une île déserte. Je n'ai pas de compétences vraiment utiles en chasse ou en construction. Mais je ne rechigne pas à la tâche et ferais en sorte d'aider au mieux là où ce sera nécessaire.
En plus de mon anglais maternel, parle allemand et j’ai quelques connaissances en français et italien.
Je mesure 1m80, une taille qui m’a longtemps fait complexer mais j’ai appris à faire avec. J’ai une silhouette athlétique que j’entretiens en courant et en allant à la piscine. Par endroits, ma peau porte encore la marque des sévices que mon père m’a fait subir. Et malgré une longue rééducation, je garde des séquelles de mon passage à tabac à la fin du lycée : un côté droit du visage légèrement moins réactif que le gauche, qui se remarque surtout quand je souris, et une motricité moindre dans le bras et la jambe, se faisant ressentir surtout quand je force trop mais qui ne m’empêche pas de pratiquer une activité sportive.
Nagylan j'aime beaucoup ton PNJ, on ressent bien tout au long de ta fiche sa souffrance, c'est très bien écrit, et c'est cool que ça finisse bien (en quelques sortes ^^')
- Sacha, tes parents se disputent-ils souvent ?
Je suis dans une grande pièce, assise devant le bureau de la dame. Il y a des hommes et des femmes dans la pièce, et ils portent tous des robes noires avec une serviette blanche au cou. Ils sont bizarres...et ils me font peur à tous me regarder en même temps.
- Oui, mais ils se réconcilient toujours après.
La dame assise derrière le bureau me rappelle la directrice de mon école, mais elle paraît plus gentille que Mme Chulo. Elle échange un regard avec la dame assise près de moi. Elle m'a posé plein de question sur moi et mes parents elle aussi. - Et tu les entends crier quand ils se disputent ?
J'hoche la tête et la dame me regarde d'un air pas très gentil. L'autre dame à côté de moi me dit alors doucement : - Tu te souviens de ce qu'on a dit Sacha ? Il faut dire « oui » à Madame la Juge quand tu es sûre de toi et pas que tu hoches juste la tête. C'est important.
- D'accord...Oui.
- Et tu as déjà vu ton papa frapper ta maman ?
Ma bouche reste close. La question de la dame me fait penser à quelque chose qu'il s'est passé, plusieurs fois...je me souviens.
C'est le soir que ça arrive. Des voix qui me réveillent. Les voix de mes parents...ils ont l'air fâché tous les deux. Ça vient de la cuisine. Ça me fait peur de les entendre parler comme ça, je ne trouve pas ça normal, d'habitude la journée ils ont tous les deux une voix calme. Alors que la nuit, ils sont souvent en colère.
Puis j'entends ma mère hurler puis de la vaisselle se briser. Mon père gémit de douleur, puis quelques instants après, une porte qui claque. Maintenant ma mère pleure. Je sors de mon lit et ouvre la porte de ma chambre. Il y a des gouttes rouges le long du couloir vers la porte d'entrée. Je m'arrête à quelques pas de la cuisine et aperçois maman de dos.
◦◦◦
◦◦◦
Il y a plein de morceaux d'assiette par terre. Et encore des gouttes de sang. - Maman, tu t’es fait mal ? Lui demande-je avec une petite voix craintive. - Va dans ta chambre Sacha.
Elle continue de pleurer et se met à ramasser l’assiette cassée par terre. - Il est encore parti papa ?
Maman s’arrête net. Comme si elle était devenue une statue de pierre. J’ai l’impression que j’ai dit quelque chose que je n’aurai pas du dire. Je regarde Maman et remarque qu’elle n’a aucune blessure sur son corps. Ça veut dire que c’est Papa qui a saigné ? - Pourquoi est-ce que- - SACHA SORS D’ICI TOUT DE SUITE !
Elle hurle et je me retourne fissa et me retourner dans ma chambre. Elle me fait peur quand elle hurle.
- Sacha ?
Je reprends mes esprits, égarée dans ce souvenir. Il ne date que de quelques semaines donc je m’en souviens bien.
- Tu peux répondre à Madame la Juge s’il te plaît ?
Je sens les larmes me monter aux yeux. J’éclate dans un sanglot perçant qui résonne dans la pièce. La dame assise à côté de moi me frotte gentiment l’épaule. - On sait que c’est très dur pour toi d’en parler. Tu as été très courageuse jusqu’ici. On a bientôt fini, mais tu dois répondre à la question.
Je frotte mes yeux et ravale mes larmes. Je regarde par terre et prend une grande inspiration. C’est mamie qui m’a appris à faire ça quand je suis triste. - Je crois que les deux se frappaient. Mais…
Le silence est maître de la pièce. - Mais ? Répète la juge derrière le bureau.
D’autres larmes viennent s’échapper de mes yeux. Je les balaye d’un geste rapide. Je sais que ce que je vais dire va détruire notre famille. Pour toujours. - Mais je crois que c’est maman qui frappait d’abord papa. - Tu « crois » ?
Je sens ma poitrine qui me fait mal. - Non, j’en suis sûre, dis-je en éclatant une nouvelle fois en sanglots.
Mes mains viennent cacher mon visage. Voilà, je l’ai dit. Je sais que maintenant, je ne pourrais plus jamais avoir la même vie qu’avant. Et je sais que maman va avoir des problèmes.
Je suis restée plusieurs semaines dans une famille d’accueil pendant la durée du procès. Ils essayaient d’être gentils avec moi, mais je restais souvent dans ma chambre. J’avais envie d’être seule. Je n’avais pas envie de jouer. Je ne voulais rien. J’avais peur de revoir maman et qu’elle sache ce que j’avais dit sur elle.
Avant ce procès, on vivait tous les trois ensemble, Papa, Maman et moi. Et puis un jour, il y a eu la dispute de trop. Alors papa est parti et on a plus entendu parler de lui pendant un mois.
Une après-midi, le téléphone de maman a sonné. Elle dormait dans la chambre, alors j’ai répondu à sa place, même si je n’ai pas le droit.
C’est une voix que je connais bien…c’était lui ! - Ma puce ! Comment tu vas ? Tu as pris le portable de Maman ?
Sa voix était douce mais émue. Je répondais à l’affirmative à ses questions. - Tu sais ma grande, j’habite très loin maintenant. En Amérique ! Tu vois où c’est ? C’est à l’autre bout du monde !
On discuta alors pendant quelques minutes de là où habitait Papa. Puis j’entendis que Maman se réveillait. Avant qu’elle n’arrive dans la cuisine pour m’arracher le téléphone des mains, mon père dit une phrase qui resta figée dans ma mémoire.
- Ne t’inquiète pas ma puce, tu vas venir vivre avec moi à Los Angeles.
Et il avait raison. Le verdict du procès jugea que ma garde revenait à mon père. Ma mère vient un jour me chercher chez ma famille d’accueil. C’était la dernière journée que l’on pouvait passer ensemble avant que je ne parte de Sydney.
J’avais peur que Maman m’en veuille à cause de cette histoire. Mais en fait elle était heureuse de me revoir après tout ce temps séparé de moi. Elle m’aida à faire ma valide et m’offrit un jeu de coloriage Vaïna avec pleins de crayons de couleurs ! Puis en fin de journée, elle m’accompagna à l’aéroport. Nous sommes restées silencieuses pendant tout le trajet en voiture.
Arrivée ensuite à l’aéroport de Sydney, nous sommes allées dans un endroit qui s’appelle « Service accompagnement des enfants ». Un grand homme mince et pâle nous y attendait. Maman m’expliqua qu’il allait rester avec moi durant le trajet. Je regardai le visage de cet homme, il me sourit amicalement.
Elle s’est baissée pour être à ma hauteur et me regarda avec des yeux très tristes. - J’aurai aimé que tu restes avec moi Sacha, dit-elle d’une petite voix. Je sais que j’ai fait des erreurs dans ma vie mais…tu es la plus belle chose qui me soit arrivée…
Ses yeux étaient embués de larmes. - Et aujourd’hui, il t’arrache à moi.
Maman renfloua ses pleurs et reprit.
- Ecoute-moi bien attentivement : ça prendra le temps que ça prendra mais je ne le laisserai pas faire. Tu reviendras vivre avec moi, je te le promets. Il te dira que je suis une horrible personne mais tu ne dois pas l’écouter.
Sa main serrait fort ma nuque. - Tu le sais hein ? Que jamais je ne t’aurais fait du mal. Je t’aime ma petite Sacha, je t’aime tellement…
Elle me serra dans une étreinte telle que j’en ai eu le souffle coupé. Puis elle m’adressa un dernier regard et partie en se précipitant vers la sortie.
◦◦◦
◦◦◦ - Allons-y Sacha. Ne t’en fais pas, tu ne seras pas seule pendant le voyage, je serai avec toi, me dit le monsieur avec une voix douce.
Il me prit par la main et nous partîmes vers les contrôles des bagages.
« Mesdames et messieurs, l'embarquement du vol Oceanic 915 à destination de Los Angeles se situera à la porte N8 du terminal 2. Veuillez-vous diriger vers les portes d'embarquement s'il-vous-plaît. »
◊ CARACTERE ◊
Sacha est une petite fille peu bavarde et plutôt introvertie. De par son histoire familiale, elle a pris l’habitude de se renfermée sur elle-même. Elle apparaît comme une fille craintive qui s’échappe dès que quelqu’un se montre hostile à son égard.
Venant d’être séparée de sa mère et ne sachant plus de quel côté se positionner par rapport à ses parents, elle a besoin d’une figure rassurante, sur laquelle elle puisse compter.
Ce n’est pas une petite fille que l’on pourrait qualifier de souriante. Mais lorsqu’elle se sent à l’aise avec quelqu’un, elle se montre moins en retrait que d’habitude et viendra plus au contact de la personne.
Elle aime beaucoup rire, même si cela fait un moment qu’elle n’a plus le cœur à plaisanter.
◊ CANDIDATURE A LA MAIRIE ◊
Bien entendu, elle ne serait pas du tout intéressée pour candidater comme Maire. Elle a juste envie de se faire aussi petite qu’une souris. Elle n’a pas l’esprit d’un leader.
◊ PHYSIQUE ◊
Sacha mesure 1 mètre 27, elle est assez fine.
◦◦◦
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Déjà deux fiches en même pas 24h, vous me faites stresser par rapport aux miennes x)
@Nagylan : Ta fiche est déprimante à souhait, j'ai dû la lire en deux parties tant elle me rendait triste et me rappelait de mauvais souvenirs. Elle est bien entendue acceptée, aucun doute possible dessus. r(Also, 10 enfants, la vache )
@Tiine : je m'étais dit qu'après celle de Nagy, l'histoire d'une enfant ne pourrait qu'être plus joyeuse et insouciante, mais tu m'as eu dès les premiers mots Ta fiche est également acceptée ^^
Je vous rajoute toutes les deux ce soir, faut que j'aille réviser mes partiels ^^'
Octasecret a écrit :Morgane_Chase: je t'ai envoyer un MP je ne sais pas si tu as vu
Nope, j'avais pas vu, je vais de ce pas y répondre
Je trouve que tu la vraiment bien vendu ton rpg Morgane et comme. Je ne peux pas résister puis-je réserver un PJ ? Bien sur j'ajouterais que les livres sont utiles car ils aident à caler les tables bancales
(et puis, on ne meurt qu'une fois, autant que ce soit grandiose !)
du coup je m'inscris comme je l'avais déjà dit, même si je n'ai pour le moment aucune idée de personnage x)
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