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[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



— J'ouvre vers 8h, et même plutôt un peu plus tard, sauf le premier jour.
En fait, j'ai déjà pu aider l'équivalent d'une boulangerie, mais je n'ai pas vraiment l'habitude de me lever aussi tôt tous les jours, je lui explique un peu hésitante.
D'un côté je suis ravie qu'elle vienne, mais même pour me faire une amie je me sens pas de me lever encore plus tôt et me permettre encore moins de temps pour moi le soir. D'un autre côté, je préférerai vraiment pas que son ami vienne, comme elle le suggère justement. Je crois bien que je blemmis même pas mal quand elle le suggère.
À propos de proposer de la viande, elle me confirme que je devrais songer à ajouter plus de viande, mais qu'en soit s'ils en veulent cru, c'est pas chez moi qu'ils reviendrait. Ce que j'en tire est que si ce que je fais leur plaît ils reviendront, mais si ça ne leur plaît pas... Au pire ils s'énervent, MAIS au mieux ils ne reviennent plus. Reste plus qu'à convaincre ma conscience professionnelle que pour la bonne cause je devrais peut-être ne pas chercher trop loin. Je commence à caresser sérieusement l'idée là. Malheureusement il faudrait que je cherches très vite d'autres idées de dons, la nourriture étant la solution facile mais efficace.
— Pour tes idées, dans l'immédiat peut-être pas. Mais plus tard peut-être. Et il me faudrait un semblant de recette. Je préfère ne pas improviser ça.
Ça encore moins que l'idée d'y réfléchir sérieusement.

Comme je ne cache pas non plus très bien mon malaise et même ma peur, mon interlocutrice le remarque très vite.
— Eh bien... Non pas trop.
Ils me font assez peur en fait. Je suppose que tu te demandes ce que je fais là. J'avais entendu dire que même si les villes de Thaisia avait des Enclos, en général il y avait peu voire pas d'interactions, je commence à expliquer.
La je m'arrête peut-être un peu soudainement. Mais je préfère en dire le moins possible dans le doute. Est-ce que les Autres crient aussi facilement à la sorcellerie ? Je n'ai pas échapper à un bûcher pour un autre, ou pour le faire déchiqueter. Dans tous les cas, certaines Personnes Importantes des Grandes Villes semblent pouvoir deviner pleins de choses de presque rien. Qui sait ce que peuvent faire des gens qui côtoient les Autres ?
— J'ai fini de m'installer, mais j'essaie encore de rendre mon appartement un peu plus vivant.
J'avais de tout de façon pas grand chose, mais même si j'avais beaucoup d'affaire, je ne sais pas si je serais parvenu à charger le lieu de plus... d'histoire. En plus j'étais seule. Finalement le calme je ne sais pas si j'aime tant ça. Pas de ce genre là en tout cas. J'ai pensé à plus de plantes voire à avoir un animal mais je doute parvenir à m'en occuper là. En fait, j'aimerai bien pouvoir m'en occuper avec quelqu'un autre. Comme ça je gagner une boule de poil à chouchouter et un ami. Par contre si j'arrive à réaliser ce rêve lointain, ce ne sera pas avec Felicia. Ce qui me fait penser... Les Autres autorisent les animaux de compagnie ?
— Et toi ? Ça va ?
Je crois me souvenir que ça venue avait apaisé un peu l'ambiance malaisante du bâtiment attribué aux humains. Même s'il y avait un peu plus d'énergie dans l'air.

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



Je hoche la tête quand elle dit ouvrir à 8h et réfléchis un peu. De mon côté je comptais ouvrir l'épicerie à partir de 9h et la fermer assez tard, parce que je ne suis pas matinale. Si elle ouvre à 8h ou au pire 8h30, ça peut le faire je pense. Sage pourrait aussi y aller à ma place, mais quand je la vois blêmir tandis que je l'évoque, je me dis que ce n'est sans doute pas une bonne idée... Comme quoi j'ai bien fait de le faire s'en aller, rien que son évocation suffit à mettre mal à l'aise mon interlocutrice!
- Ne t'inquiète pas, je peux comprendre, moi-même je n'aime pas du tout me lever tôt, je préfère me coucher tard, mais me lever avant le soleil, c'est hors de question, je grimace avant de rire.
Comme nous parlons de ses recettes, je lui en propose quelques unes à base de viande. Elle va travailler dans une ville où humains et Autres sont mélangés, donc il va de soit que les Autres préféreront des choses à la viande, je pense, même si certains d'entres eux aiment autant le chocolat que moi, je sais que la plupart restent de grands carnivores. Mais bon, d'un autre côté, si ils entrent dans une boulangerie, ce n'est pas pour manger de la viande, pour ça ils n'ont qu'à aller manger directement du gibier et si ils ne sont pas contents, c'est pareil.
- Pas de problème, je lui réponds, et je crois que j'ai un vieux livre de recette à ma mère, il doit y avoir une recette simple de quiche dedans, je te le passerai si tu veux, je propose.
Moi-même je ne suis pas une excellente cuisinière, mais il m'arrive d'avoir des envies de cuisine, et alors je ressors le livre... que je ne suis pas la plupart du temps, ou mal, ce qui donne d'étranges résultats... mais pas si mauvais que ça, en général je m'en sort toujours.
Il semble évident que Yuxin n'est pas à l'aise en présence des Autres, et je ne peux m'empêcher de l'interroger directement. Je lui adresse un sourire un peu contrit quand elle me répond et secoue légèrement la tête.
- Ici ce n'est pas pareil, justement, on essaie de faire en sorte de se mélanger avec les Autres, pour apprendre à vivre avec eux... Tu ne viens pas de Thaisia? je demande.
Comme je lui demande si son installation s'est bien passée, elle me répond, et je lui adresse un sourire :
- Si tu as besoin d'aide pour la déco, je peux t'aider.
J'ai toujours bien aimé ça, ma mère dit que ça va avec mon côté artistique, comme pour mes créations de bijoux, j'aime associer les couleurs, les tons, les matières. Mais moi non plus je n'ai pas encore totalement emménager, il me manque quelques objets pour me sentir vraiment chez moi, mais je finirai bien par les trouver.
Yuxin m'interroge et je me demande à quel sujet exactement, alors je réponds :
- Tu veux dire de manière générale? Oui ça va très bien, personnellement je n'ai jamais eu de problème avec les Autres, au contraire, j'ai eu plus d'amis parmi eux que parmi les humains, c'est dire... Je ne comprends pas ce qui terrifient tout le monde à leur sujet... enfin si mais... c'est justement parce qu'on ne fait pas assez l'effort de les comprendre que les humains et les Autres s'entendent si mal.

[Steph1997]

Kiara Panthergard
25 ans, Panthère noire, Propriétaire du café


Je suis arrivée dans cette nouvelle ville trois jours après son ouverture non officielle et c'était super ennuyeux… Presque personne était arrivé. J'avais rien apporté à part des vêtements, je suis donc allé demander si je pouvais emprunter des meubles. La cheffe a été très gentille, un jour, pas maintenant, je pourrais essayer de m'amuser avec elle. Ça pourrait être… intéressant ! Après deux jours d'attente, j'ai décidé de prendre en charge le café, ça pourrait m'occuper et m'aider à trouver de nouveaux jouets. J'ai décidé de l'appeler l'Amuse Gueule , ça semblait correspondre à ce que je servais et à ce que je cherchais.

C'était plutôt tranquille, mais une humaine qui était juste de passage, c'est ce qu'elle m'avait dit, est venu visiter mon petit resto. Puisqu'il restait encore plusieurs jours avant l'inauguration, j'ai décidé de m'amuser un peu avec elle. C'est un bon test pour commencer, puisque qu'elle ne prévoyait pas rester, du moins, elle restait juste un peu après l'ouverture officiel de la ville. Je connais pas son nom et je veux pas le savoir, je vais pas m'en souvenir de toute façon. J'ai pris mon temps, j'avais jamais essayer d'attendre plus d'une journée avant de passer aux choses intéressantes. J'ai bien fait d'attendre ! Elle avait déjà fait ça avec une Terra indigene. Par contre, j'avais oublié l'inauguration…

Je me suis réveillée en sursaut à 11:35. Elle dort encore à côté de moi, mais c'est pas surprenant, la nuit a passée très vite! Je prends le premier vêtement du bord et réveille la dame à côté de moi.

- Réveille-toi, tu vas être en retard pour le discourt de la cheffe!

Elle marmonne je sais pas quoi en se retournant la tête dans l'oreiller. Je la secoue un peu plus pour la réveiller. Bon, d'accord, je m'en fiche, mais je sais qu' elle, elle veut y aller. Je suis partie en premier parce qu'elle est trop lente et que je veux avoir le choix de nourriture. Pendant ce rassemblement, il y a plein de casses-croutes potentiels, ça me donne envie de rester!

[Mimie99]

<=> Humaine <=> 35 ans <=> 1m69 <=> Adjointe du Shérif <=> Pro-loup <=> Mairie <=>
<=> Avec Sage Panthergard <=>

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Je suis arrivée la journée même que la ville a été ouverte. Mes seuls bagages étaient mes armes, mon sac de sport rempli de vêtements plus un sac supplémentaire pour quelques accessoires de maison, des draps entre autres. J'ai été un peu surprise d'apprendre que le Shérif n'était pas encore là, mais j'ai pris sur moi pour organiser un peu les choses ici, notamment le poste de police. J'ai discuté plusieurs fois avec Sheila Wolfgard, celle qui dirige la ville et je ne trouve pas jusqu'ici qu'elle mérite ma suspicion, elle gère les choses avec efficacité jusqu'ici et c'est l'important.

Une fois que j'ai eu terminé d'arranger un peu le poste pour qu'il soit en ordre pour entrer en fonction et de manière plutôt universelle, j'ai fait quelques patrouilles en ville pour pour analyser le terrain et aider si le besoin se faisait ressentir. Étonnamment, c'était plutôt calme. Je n'ai pas encore tenté de me faire un réseau pour me tenir au courant de tout ce qui se passe, tout est un peu trop récent, mais bientôt je m'y mettrai, ce qui me permettra d'en apprendre assez rapidement sur tout ce qui se passe même si je ne suis pas présente. Mais avant d'avoir des contacts, il faut avoir confiance en ces futurs contacts potentiels. S'il n'y a pas de confiance, il n'y aura pas d'informations fiables. Et je ne bâclerai pas mon travail en comptant sur des informations qui ne sont peut-être que des rumeurs.

C'est environ il y a trois jours que j'ai rencontré le Shérif et de ce que je peux en dire jusqu'à présent c'est qu'il est : 1- Peu sociable 2- Ne semble pas apprécier particulièrement les humains. En soi, c'est sans doute normale qu'il n'apprécie pas vraiment la compagnie d'humains, très peu de terra indigene nous tolère. Par contre, il devra tôt ou tard se décider à m'adresser la parole ou sinon c'est moi qui le ferai. Et pas seulement de petits signes de tête ou quelques mots échangés pour le travail. Si on veut bien travailler, il sera nécessaire de se connaître et ainsi voir les forces et les faiblesses de chacun.

Aujourd'hui, on est le 10 Eaudi et ça fait déjà une semaine que je suis ici, à Blue Mountain. Je n'ai pas vraiment vu cette semaine passée vu qu'il y a beaucoup de choses auxquelles s'acclimater, mais je suis sur la bonne voie pour retrouver mes aises et dès que ce sera fait je partirai en quête de contacts. Sans doute auprès des Corbeaux, peut-être le Coyote aussi... Ils ont tendance à voir tout, les petits. Mon regard se tourne une seconde vers l'avant, où la Mairie, qui dévoile Mademoiselle Wolfgard ainsi que le Maire et mon patron. Ce dernier à l'air de s'amuser comme un fou, vraiment. Mes yeux dévient de cette vision malgré que mes oreilles captent tous les mots prononcés par la Wolfgard. C'est un discours somme toute correct, pas génial sans doute, mais acceptable au vue des circonstances. Je garde toutefois mon attention dirigée en particulier sur la foule, m'assurant que personne ne commet d'impair.

Alors que le silence, ou presque s'installe après le discours de Sheila, je commence à me frayer un chemin parmi la foule, passant presque inaperçu parmi chacun d'entre eux. Sauf peut-être des Gards, ils doivent sentir mon arme à feu, bien caché sous mes vêtements. Mon badge est attaché à ma ceinture alors il n'est pas très visible au premier coup d’œil sans être absent, ce qui pourrait m'attirer des ennuis. Alors que je suis près du buffet, je sens l'attention de quelqu'un braquer sur moi, un instinct que j'ai mis longtemps à mettre au point, mais c'est chose faite maintenant. Je me retourne à la seconde où la personne se poste près de moi. Au son de la voix, que j'ai peu entendu je dois l'avouer, je suis tranquillisée. Le patron est là et il veut des nouvelles apparemment. Je jette un coup d'oeil alentours avant de répondre d'un ton sérieux:

- Pour le moment tout semble en ordre, mais ça ne fait que commencer... Je vais continuer à garder l'oeil discrètement.

Je ne sais pas s'il va disparaître rapidement maintenant que j'ai répondu ou s'il a l'intention de rester et discuter. Il y a quelque chose chez lui en ce moment qui semble vouloir dire qu'il veut discuter. Je me trompe sans doute, car jusqu'ici tout ce qui l'intéresse c'est que je fasse mon travail, que je donne un rapport aussi détaillé et concis que possible pour qu'on puisse poursuivre nos chemins dans des directions différentes.




<=> Mâle <=> 29 ans <=> 1m80 <=> Propriétaire d’un restaurant <=> Mairie <=>

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J'ai délaissé Mila ce matin et je ne sais pas trop où elle est allée. Je m'en moque un peu, tant qu'elle ne cause pas de grabuge dont on me tiendra responsable, comme si j'étais son père, moi! Je me suis simplement montré opportuniste et charitable, pas vrai? Tellement moi, gentil et tout mignon. Enfin, pas vraiment. Dans tous les cas, jusqu'ici je n'ai pas utilisé ma botte secrète pour m'amuser avec les Singes. Non, j'attendrai un peu plus tard, lorsque ce sera plus calme. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas m'amuser, loin de là, mais la nourriture peut attendre encore un peu.

Mon arrivée à Blue Mountain a été agréable et pas aussi harassante qu'on pourrait le croire en ayant une gamine sous les bras. Elle était plutôt coopérative, sans doute que mes manières d'agir lui correspond plus que celles de ses parents. Je peux le comprendre, je raisonnais de la même manière à son âge. Et aujourd'hui encore avec Grand-père Erebus. D'ailleurs, il faudra bien que je me décide à lui envoyer un message pour lui dire que l'installation de mon restaurant c'est bien passé et que j'ai même accueilli une gamine sous mon toit. Il devrait être fier!

Théoriquement.

Il préférerait sans doute que je me trouve une compagne et tout ce qui suit, mais pourquoi? Ce n'est pas le genre de vie qui m'amènera à ce que je cherche. Et qui me permettra les quelques petits plaisirs qui m'intéressent. Il faudrait pour ça que la compagne ne soit pas trop possessive de ma personne, ce qui serait sans doute quelque peu difficile, je veux bien l'accorder. Après tout, ne suis-je pas très attrayant? Séduisant? Non? Dans ce cas, vous serez le dessert. Mais ce n'est pas important. Mon attire proie en puissance est plus important. Je ne parle pas de Mila, elle, c'est la botte secrète. D'ailleurs il faudra qu'on s'invente quelques petites histoires pour coller à toute situation. Est-elle ma fille? Sommes-nous en deuil de sa mère? L'ai-je recueilli? Est-ce qu'elle est une petite fille difficile avec lequel j'ai du mal? Enfin, peu importe. C'est de mon restaurant l'important. Je voulais lui trouver un titre particulièrement accrocheur qui donnerait envie aux proies de venir, que ce soit des singes ou des terra indigene, quelle importance? Et j'ai trouvé la perfection.

Le Brasier Ardent

J'adore les brasiers, vous voyez. Que ce soit celui d'un feu ou de mon feu. Je n'ai pas peur de me brûler, je n'ai pas peur du feu. Généralement, je suis le dernier debout lorsque je m'amuse avec certaines... et pour plus d'une raison, bien sûr. Quand je m'y mets, j'y vais à fond. Toujours est-il que mon restaurant se perfectionne aussi en viande, donc le nom est tout trouvé. Les Gards seront contents, pas vrai? Bien sûr j'offre aussi une certaine variété de poisson et de verdure en tout genre pour les Singes qui préfèrent le tout. Pour ma part, je préfère la viande. La viande bien saignante. J'ai ajouté un petit écriteau à l'entrée de mon restaurant qui est : « Il faut vivre pour manger et non manger pour vivre ». Évidemment le véritable terme est l'inverse, mais je le trouve plus véridique dans mon cas de cette manière.

Est-ce que j'ai précisé que ce n'est pas moi le chef de cuisine? Si ce n'est pas le cas, maintenant, c'est chose faite.

En cette journée fabuleuse de l'inauguration de la ville, c'est la journée parfaite pour faire la belle gueule, attirer quelques nouvelles proies dans mon lit, s'amuser sous la couette, croquer un morceau... Oui, vraiment, c'est la parfaite journée pour ça. Et une fois sur place je ne change pas ma vision des choses et j'ignore superbement la sublime Wolfgard qui s'époumone pour rien à faire un discours sur la cohabitation. Les Singes sont des proies, un menu sur pattes. D'ailleurs, je me ferais bien la Wolfgard en quatre heures, ainsi que quelques-unes des magnifiques créatures qui fourmillent autour de moi. Un sourire séducteur étire mes lèvres alors que je regarde tout autour à la recherche d'une première victime.





<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Mairie <=>

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Sept jours. Sept jours que j'ai à peine vu Sheila et qu'elle semble tout faire pour que j'aille ailleurs que dans ses pattes. Je croyais que j'allais pouvoir m'amuser, moi! Mais apparemment non! C'est injuste, quand même. Je trouve un modèle que je veux suivre à ma façon, mais je peux à peine apprendre comment ce modèle agis. J'ai bien essayé de la suivre quelque fois, mais elle me sentait et me grondait de retourner à l'appartement. C'est vraiment ennuyeux, comme si je ne pouvais pas être sage! Je peux me tenir tranquille si je veux. Enfin, presque tout le temps. C'est vrai que j'aime bien voler ici et là les petits repas que les singes amènent avec eux. La troisième fois que c'est arrivé, c'est là que Sheila m'a grondée et je suis rentrée à l'appartement la queue entre les jambes.

Avant de repartir pour vadrouiller dans la ville sous forme de Loup.

Là, c'est l'inauguration de la ville. Un évènement qui serait bien ennuyant si ce n'était toute cette nourriture. Je pourrais aller me vautrer dans le buffet et m'empiffrer pour essayer de grandir un peu plus, mais ce n'est pas aussi amusant que d'essayer de piquer la nourriture aux autres autour de moi. Les plus durs à avoir, c'est les Autres. Ils me sentent tous venir, c'est malheureux. Mais c'est seulement ainsi que je pourrai travailler mes talents de chasseuse, la discrétion qui peut servir en toute circonstance. Donc, en somme, je fais mon devoir de Louveteau, je travaille mes talents.

Je prête très peu attention au discours de Sheila, trop occupée à regarder partout avec avidité. Et à éviter de me faire repérer par Sheila, aussi. Je dois admettre que j'étais censée rester près de la première rangée pour qu'elle puisse garder un oeil sur moi... Mais je n'ai pas besoin d'être protégée! Pas autant qu'elle le croit, en tout cas! En plus, il y a d'autres les Sentinelles et la singe-sentinelle. Qu'est-ce qu'elle veut qu'il m'arrive? Le pire qui peut arriver, c'est me faire écraser le pied. Ce qui est vraiment douloureux. Ils sont tous trop balourds pour voir qu'il y a des personnes plus petites, ou quoi?

Peut-être que je devrais mettre des chaussures...

Rah... peu importe.

Dès que Sheila se tait enfin la foule se met à bouger, la plupart vers le buffet, et je les suis. Je repère rapidement un humain un peu maigrelet qui prend quelques victuailles et s'éloignent un peu plus loin, à l'écart. Il semble nerveux et regarde partout comme s'il était atteint d'un tic nerveux. C'est un peu perturbant, mais ça en fait la cible parfaite. Si je réussis à m'approcher suffisamment et à lui voler son croissant, j'aurai gagné. Si je réussis à prendre le croissant et le morceau de jambon sans qu'il ne m'aperçoit, c'est encore mieux. Un petit sourire étire mes lèvres et je m'approche de l'endroit où il se trouve à pas discrets, mais rapides, profitant des personnes plus grandes que moi pour échapper à sa vue.





<=> Humain <=> 29 ans <=> 1m80 <=> Docteur <=> Pro-M <=> Mairie <=>

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L'arrivée à Blue Mountain s'est avéré encore plus intéressante que prévue et bien plus agréable aussi. Je croyais avoir à m'empêcher de grimacer à tous les coins de rue, car je croiserais des terra indigene, mais au bout du compte j'en ai évité la majeur partie. Du moins, pour l'instant, il faut toujours commencer par s'acclimater à un endroit avant de s'investir dans la rencontre des autres et des Autres. L'idée de leur parler ne m'enchante guère, mais je n'ai aucun doute que j'arriverai à garder mon masque d'affabilité même en leur présence. D'autant que ce n'est pas tous les terra indigene qui ont un caractère de chien, sans mauvais jeux de mots.

J'ai vu plusieurs fois le Maire de loin et sa tête me disait quelque chose, je ne saurais dire pourquoi. Peut-être que je le confonds avec quelqu'un d'autre, après tout, j'ai rencontré beaucoup, beaucoup de personnes. Et de non-personne. Tous avec des visages qui sont soient aussi variés que mes chemises ou aussi peu que mes chaussettes, ces dernières sont toutes noires sans exception. Enfin, ce n'est pas très important. Ce qui est important, c'est qu'aujourd'hui c'est la journée idéale pour rencontrer de nouvelles personnes et se faire apprécier de d'autres. Et pourquoi pas en draguer une ou deux au passage, s'il y a en des intéressantes.

Je dois faire un effort particulièrement immense pour éviter de ricaner lorsque la Louve qui dirige la ville dit que nous avons tous vécu des pertes. C'est ça, comme si les leurs étaient comparables aux nôtres. Je jette un coup d'oeil à mon meilleur ami qui se tient à côté de moi et qui prête beaucoup trop attention à ce que l'Autre idiote annonce. Vivre dans la paix? Lorsque je serai mort, oui! Ma famille est morte par leur faute et pour ça ils le paieront tous. Un jour ou l'autre... je sais attendre mon heure. Mais quant à attendre, autant le faire agréablement et manger.





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Mairie <=>

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Aujourd'hui je me suis levé et j'avais une motte de foin coincé dans entre les crocs. Je ne suis pas certain du pourquoi, mais si je me fie à son air un peu mâchouillé et baveux, je suppose que c'est lié au rêve que j'ai fait cette nuit. Celui dans lequel j'ai poursuivi un lièvre pour aboutir à manger une souris des champs. Elle était vraiment délicieuse et maintenant je dois admettre que maintenant, j'ai faim. Mais est-ce que cela signifie qu'il est judicieux pour moi d'aller à ce rassemblement pour trouver à manger. Après tout, je ne suis pas certain que je vais arriver à rester tranquille devant autant de possibilités de mettre un peu de chaos... En même temps, il faut bien que les Sentinelles aient un peu de boulot une fois de temps en temps, non? Humm... Pensée intéressante.

Décision prise, il faut y aller. Je ne suis pas très compliqué dans la vie, j'ai une idée, je la mets en pratique et on se fout des conséquences. Je suis simple, aucune complication. Je réfléchis un peu, j'agis et réagis. Trop se tracasser, ça fait perdre de la fourrure et j'aime bien ma fourrure comme elle est. Donc... je faisais quoi déjà? Ah oui, l'inauguration. Je me transforme rapidement en humain attrape les vêtements dont j'ai besoin qui traîne dans le foin et sors rapidement en enfilant le tout. Bah quoi? Il n'y a jamais personne qui traîne près de l'écurie à part moi et je n'ai aucun ami qui pourrait venir me voir. Ce qui est plutôt pratique, car je n'aime pas les visites impromptues, surtout pas le matin. J'aime bien dormir. Je fais rapidement un salut aux poneys qui sont sortis en même temps que moi.

Lorsque j'arrive sur la place de la Mairie, je note la présence du ruban rouge. Ça pourrait être plutôt pratique pour agrémenter l'écurie... ou asticoter certains passants... Peut-être plus tard. J'entends vaguement le discours de Sheila Wolfgard, la cheffe de la ville, je crois, mais je m'en moque un peu de ce qu'elle dit pour le moment. Ce n'est que des blabla de bienvenue rien d'important en somme. Je pourrais lui en faire un meilleur discours! À condition de ne pas oublier ce que je raconte en plein milieu. Ce qui m'arrive et c'est assez dommage, mais bon, c'est la vie! Qu'y pourrais-je? Une odeur particulièrement intéressante m'effleure les narines et je me retrouve à renifler bruyamment dans les oreilles de la personne qui dégage cette alléchante odeur. Je recule assez brusquement en remarquant que c'est un singe. Oh. La proie. C'était ça, l'odeur. Mais ça sent partout la proie, ici. Un soupir s'échappe de mes lèvres et j'adresse un grand sourire au singe qui me dévisage avec un air apeuré. Mon petit salut de la main semble lui faire encore plus peur, car il recule en vitesse avant de se détourner et de s'enfuir. Je refrène à grande peine l'envie de lui courir après pour me tourner vers le buffet. D'abord manger, m'amuser viendra ensuite.

[Mimie99]

Kanashibari: Ta fiche est acceptée! Mais il est vrai qu'une seconde lecture pourrait aider pour certaines erreurs. En tout cas, j'ai hâte de jouer les « retrouvailles » entre Malory et Ack. Ça risque d'être drôle

[Elisanie]

Mila Sanguinati

femelle, 11ans



Armée de mon chapeau et d’une nouvelle robe un peu trop grande, mais très jolie, je me promène parmi la foule. Aujourd’hui, je dois être jolie. D’après ce que j’ai vu dans les films, les gens sont plus gentils et moins méfiants envers ce qui est joli. Ici, c’est mon nouveau terrain de jeux, mais c’est un terrain de jeux que je connais mal. Quand Eros m’avait parlé de Blue Mountain et de la cohabitation entre les humains et nous, je croyais que je pourrais m’amuser avec n’importe qui, mais maintenant je sais que ce n’est plus le cas. J’ai vu que quelques terra indigènes étaient très proches de certains humains. Je ne crois pas que je puisse m’amuser très longtemps si je vole la proie d’un Pantergard ou d’un Wolfgard. En fait, je crois que je ne pourrais plus m’amuser du tout, car comme disait mon père : « quand t’es mort, t’es mort ». De toute façon ce n’est pas très grave, en attendant de savoir qui je peux toucher, j’ai plein de choses à découvrir. Il y a tellement de nouvel endroit à explorer et de nouvelle personne à suivre.

Pour l’instant je me suis donné deux missions. Premièrement, je suis à la rechercher d’une personne qui pourrait m’intéresser. Pas nécessairement un singe, mais quelqu’un qui m’accompagnerais dans ma recherche de cachette et mes futures découvertes d’endroit louche. Deuxièmement, j’ai décidé que je me ferais passer pour une enfant humaine le plus longtemps possible auprès des singes. Les terra indigènes savent tout de suite en me voyant que je suis Sanguinati, mais les humains, comme j’en ai fait l’expérience, me prennent pour l’une des leurs et ça, c’est un avantage. Hier soir, en réfléchissant un peu, je me suis dit que si les femelles humaines pensaient qu’Eros était capable d’élever une enfant humaine, certaines seraient attendries et on pourrait plus facilement se régaler. Il faudrait par contre que j’apprenne à mieux contrôler mes changements de forme. Ce matin, juste avant de sortir de l’appartement, je me suis rendu compte que mes yeux avaient disparu en brume… j’ai donc mis des lunettes de soleil pour les camoufler. C’est moins joli que si j’avais pu montrer mes yeux, mais je devais le faire si je veux paraître humaine.

Ah, la foule est devenue plus silencieuse, c’est probablement l’heure du discours : « Je ne vous connais pas tous, blablabla, laisser le passer derrière nous, blablabla, travailler ensemble, blablabla, je suis Sheila Wolfgard et c'est moi qui dirige la ville, blablabla, amusez-vous, tous, blablabla, il y a un immense buffet, blablabla, alors gâtez-vous, donc! Il se trouve sur votre gauche.

Je regarde à ma gauche, il y a en effet plusieurs singes et la cheffe a dit que je pouvais m’amuser… Non, non, je suis en mission. Je m’amuserai quand je m’ennuierai. Et puis de toute façon, je crois avoir aperçu quelqu’un d’intéressant. Je m’avance discrètement. C’est un Louveteau, une petite femelle. Je ne la vois pas très bien, car elle est dos à moi,mais je crois qu'elle regarde un jeune singe gros comme un cure dent. Oh, elle va vers lui. Je vais la suivre.

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



Apparemment Felicia est définitivement et totalement de la team lève tard.
— J'aimerai bien me permettre ça aussi. Malheureusement si je ne fais pas ça je ne sais pas si je serait ouverte avant 10 - 11h.
Ça prend étonnamment de temps de préparer du pain frais. Et j'y vais doucement aussi. Je préfère ne pas imaginer ce que ce sera plus tard, quand j'essayerai de faire plus. Quand je repense à des boulangeries qui ouvrent à 6h, je me sens sur le point de défaillir.
Nous commençons justement à parler de ce que je pourrais ajouter après. J'espérai qu'elle allait vite se décourager, mais elle a l'air motivé à faire de la cuisine. Ou du moins à me donner plus de travail. Je suppose que puisque je suis dans le coin, je devrais m'y mettre un jour ou l'autre. Je dois aussi avouer que l'idée de faire une quiche me fait un peu saliver intérieurement. En plus si c'est une vieille recette, ça s'annonce intéressante. Si seulement tout ça n'avait pas pour finalité d'attirer plus de danger vers moi. Je serais presque tenter de lui proposer de profiter de l’équipement de la boulangerie pour faire des expériences. Même si pour faire de grandes choses il faudra peut-être attendre un peu. En plus avec ça je n'aurais plus à avoir peur de manquer d'idée pour les dons. Et on en revient à ça. Arg.
— Occupes-toi d'abord des affaires plus urgentes peut-être. On a le temps, je dis pour la tempérer.

Nous venons ensuite sur le sujet de mon malaise. Apparemment, j'en ai quand même trop dit.
— Non, je réponds sobrement.
Vu les problèmes à cause de Cel-romano, je préfère éviter de lui dire que je viens d'un village de là-bas. Même si je vivais vraiment à la frontière, que les petits villages ont aussi souffert de tout ça et que nous avons fuit justement. Mieux vaut pas me fournir comme le bouc émissaire idéal. Et vu ce qui s'annonce, il y aura au mieux pleins de petits grabuges. Tant mieux si elle a un ami Autre, mais je doute franchement qu'ils ont beaucoup de respect pour nous. S'ils en ont ne serait qu'un peu. De notre côté, je dois avouer que... les idiots dangereux ne manquent pas.
Nous parlons ensuite de notre installation dans le coin. Quand je lui dit que j'ai du mal, elle me propose son aide. J’acquiesse machinalement à sa proposition. Je devrais peut-être accepter sa proposition, quoi de mieux pour ajouter de la vie que d'y ajouter un facteur incontrôlable, mais j'ai envie de faire ça moi-même dans un premier temps et surtout je ne veux pas risquer qu'elle ramène son ami chez moi.
Je lui demande ensuite comment ça se passe de son côté, mais je crois qu'elle l'a pris trop généralement. Ça ne me gênerait pas si elle n'a pas ressorti le sujet des Autres. Je sais que c'est le contexte et qu'il y en a pleins autour, mais c'est vraiment pas possible de parler d'autre chose ?
— Pour le côté amitié, je crois que je peux imaginer. C'est vrai qu'avec eux c'est très vite très clair.
Même si en général, c'est surtout clair qu'il faut fuir le plus loin possible, j'ajoute intérieurement.
Vu que les Autres commencent à se rapprocher du buffet, je propose à Felicia d'aller dans une direction où j'en vois apparemment le moins.
— Maintenant que mes oeuvres d'art sont labellisé de la garantie Félicia, profitons-en pour faire un tour avant qu'il n'y ai trop de gens et que tout soit manger, je lui explique. Puis à voix beaucoup plus basse, je reviens sur ce qu'elle vient de dire. Par contre je ne suis pas totalement d'accord pour la suite. Ils nous voient tous, au moins l'écrasante majorité, comme des proies. Et ils en ont largement les moyens. A tout moment, ils peuvent sur un coup de tête s'en prendre à quelqu'un. Après tout, de leur point de vue, qu'est-ce qu'il y aurait de grave ? Vu que tu es amie avec eux, je crois que ça va, mais admet que l'idée d'être entouré de prédateurs qui pourrait à tout moment avoir une soudaine faim est quand même un tout petit peu flippante.
Je crois que vers la fin de mon explication improvisé, je tremble de manière beaucoup trop visible. Souviens toi, la peur excite les prédateurs, me sermonnai-je. Je prends un sushi pour me calmer. Et même quelques morceaux de fruits, de très bons fruits même.
— Et puis je crois qu'il y a quand même plus de personne mal à l'aise comme moi que des personnes apparemment dans son élément comme toi, je grommelle en zieutant les gens ouvertement en panique ici et là.
Du moins si on tiens en compte que les personnes qui ont l'air de s'éclater sont probablement tous ou presque des Autres camouflés. Par les dieux d'en haut et d'en bas, j'oubliai presque le point qu'on pourrait en avoir un à côté, voire discuter joyeusement avec l'un d'entre-eux sans se douter de rien. Même ça ça ne fait pas flipper ? Faudrait que je lui demande ça. Le bon côté des choses est que j'arrive enfin à évoquer le sujet avec une personne normale. Du moins j'en suis quasiment certaine qu'elle n'est pas un Autre déguisé, faut que j'essaie de lui demander ça juste après.

[Lumione]

Kelly Bishop, humaine, indécise

Lorsque le jour de l'inauguration est arrivé, je me suis légèrement plus apprêtée que d'habitude. Il faut dire qu'étant professeur, je m'habille rarement très bien.

Quand j'arrive la cheffe commence déjà à demander le silence. J'ai vraiment un don pour arriver en retard. Je vois qu'elle est un peu nerveuse comme les enfants qui parlent pour la première fois devant toute la classe. Elle ne dit pas grand chose d'intéressant mis à part que le buffet est à notre gauche. Je m'empresse d'y aller mais avant même que je commence à marcher, je repère le docteur Ernest Drake. Je le connaissais de l'époque du mouvement HAT. Je me dirige vers lui et je l'aborde sans me présenter: Salut, je suis étonnée de te trouver ici vu ton passé... Je me demande vraiment si on ne t'as pas forcé à venir. La dernière fois que je t'ai vu, tu me semblais plutôt pro...tu vois de quoi je parle. Je n'avais pas l'intention d'être méchante mais c'etait sorti tout seul. Je remarquais qu'il etait avec quelqu'un. J'espérais qu'il est au courant des activités de son ami parce que sinon...

[naji2807]

Lumione, Sheila n'est pas la Shérif c'est la cheffe de la ville le Shérif c'est Sage ^^

[naji2807]

Sage Panthergard
35 ans, 1m85, Puma, Première Sentinelle/Shérif



Le problème de Felicia, c'est qu'elle n'a pas conscience que tout le monde autour d'elle est bien plus dangereux qu'elle. Elle agit comme si elle avait des crocs et des griffes, comme si elle avait été élevée par une meute de loup et pas une meute de singe. C'est à croire que ses parents ne lui ont pas appris qu'elle était sans défense... mais pour les avoir déjà rencontré, je sais que ce n'est pas le cas, je sais qu'au contraire, ils s'inquiètent beaucoup pour leur fille, et si je ne suis pas souvent d'accord avec les singes de manière générale, je peux au moins les comprendre là-dessus. J'observe la foule et la trouve non loin du buffet, en rejoignant Malory je me place de sorte à pouvoir la voir malgré la distance.
Je ne comprends pas pourquoi Felicia insiste pour que j'apprenne à connaître mon adjointe, et surtout, je ne vois pas quoi lui dire à part lui demander si tout se passe bien au niveau du travail. De quoi discutent les singes? Je ne suis pas le meilleur pour faire la conversation, loin de là même... il faut dire que je ne parle pas avec les gens que je ne connais pas. Donc je n'apprends pas à les connaître. Donc il y a très peu de gens à qui je parle. Felicia c'est elle qui a insisté, c'est elle qui a creusé et soit je lui répondais soit elle continuait son interrogatoire... et franchement elle peut être insupportable quand elle s'y met.
Quand elle me répond, je hoche la tête. Elle est consciencieuse, c'est une bonne qualité, surtout quand on travaille dans on fait ce métier. Elle m'avait déjà paru sérieuse la première fois que je lui avais parlé. C'est bien. Mais ça ne veut pas dire que je vais devenir son ami.
- Bien.
Voilà. Que dire de plus? Mais je me sens quand même obligé de rester. Parce que les mots de Felicia tournent dans ma tête. J'imagine que ça lui ferait plaisir d'apprendre que j'ai discuté avec mon adjointe... peut être qu'elle arrêtera de bouder bêtement à propos d'un débat qui n'a pas lieu d'être.
Mais ce n'est pas pour ça que je sais quoi dire à Malory. Je me sens bête et ça m'irrite. Je reste simplement là, et au bout d'un moment je cesse de la regarder pour observer la foule. Mais je ne bouge pas, voyons si elle est aussi peu sociable que moi, dans un sens ça m'arrangerait, ainsi Felicia ne pourrait rien me reprocher.

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



C'est sûr que moi aussi j'aimerai me lever plus tard, mais dans le commencer, et surtout quand on tient son propre commerce, c'est tout simplement impossible...
- Oui c'est normal, et moi non plus je ne pourrais pas me permettre ça, j'ouvre à 9h.
Plus tôt ça m'aurait été totalement impossible... déjà en ouvrant à 9h, et me connaissant, je risque de me lever moins d'un quart d'heure avant, juste le temps de prendre une douche, et une café à emporter, avec une pâtisserie, du coup, que je mangerai dans la boutique. C'est en tous cas ce que je faisais quand je tenais ma bijouterie. Et je n'aimais pas beaucoup les clients trop matinaux, parce que je ne suis pas totalement réveillée avant d'avoir terminée mon café...
Je crois que Yuxin n'est pas très emballée à l'idée de faire de nouvelles recettes, c'est dommage, mais c'est son choix, et je hoche la tête en répondant :
- N'hésite pas à revenir vers moi en tous cas.
Quand elle m'apprend qu'elle ne vient pas de Thaisia, je fronce légèrement les sourcils, et la curiosité me pousse à demander :
- Tu viens d'où alors?
Je ne suis jamais allé ailleurs, mais je sais bien sûr qu'il n'y a pas que Thaisia sur Terre. Je n'ai cependant jamais rencontré personne qui vienne d'un autre endroit... bon il faut dire que les seules personnes à qui je parle régulièrement sont soit ma famille, soit des Autres... je ne côtoie décidément pas beaucoup d'humains.
Et je sais qu'en général c'est plutôt l'inverse, au contraire, les humains ont souvent peur des Autres... et les Autres n'apprécient pas les humains. Je peux comprendre que les Autres peuvent paraître dangereux, mais tout de même... tout n'est qu'une question d'incompréhension et de haine alimentée des deux côtés.
J'adresse un sourire quand elle parle d'amitié, et je la suis quand elle cherche à s'éloigner du buffet, non sans avoir pris au passage un autre cookie que je compte bien déguster tranquillement.
Mais quand elle se remet à parler je pousse un léger soupir... et on y revient...
- Je suis d'accord sur le fait que la plupart nous considère comme des proies, mais c'est quelque chose qui peut changer, que nous pouvons changer, et qui change déjà, la preuve en est la création de cet endroit. Et je te ferai remarqué qu'un humain peut aussi tuer un humain, tout comme un humain peut tuer un Autre, ça ne veut pas dire qu'on va le faire, et là c'est pareil, c'est une question de respect mutuel. La peur alimente la haine... je soupire encore.
Ce n'est pas contre elle, elle ne fait pas exprès d'avoir peur, mais quand même. Les choses seraient beaucoup plus simple sans la peur et le mépris.
Quand elle dit qu'il y a plus de personne comme elle que comme moi, je ronchonne :
- C'est bien le problème.

[Lumione]

Lumione, Sheila n'est pas la Shérif c'est la cheffe de la ville le Shérif c'est Sage ^^

Oupsss Jr change ça de suite

[Sunblood]

Kim Won
25 ans | 1m85 | Homme | Pro-M
Propriétaire d'un bar | Mairie



6h00
Mes yeux s'ouvrent naturellement comme tous les jours à cette heure-ci. Avant même de me redresser je glisse ma main sous mon oreiller pour sentir la poignée de mon arme laissée là en cas de besoin. Depuis le massacre de ma famille elle ne me quitte plus. Je me lève alors et prends la direction de la cuisine pour me préparer mon petit déjeuné. Ce jour est très important. C'est aujourd'hui que le jeu commence. C'est aujourd'hui qu'à lieu l'inauguration de la ville. C'est aujourd'hui que chasseurs et proies entame la valse infernale qui se soldera par la mort d'un des deux danseurs. Reste à savoir qui de l'homme ou de la bête sera encore debout lorsque la musique jouera ses dernières notes.

6h30
Je me rends à la salle de musculation de mon penthouse lui-même accolé au CHASSEUR le bar qui me servira de couverture durant toute la durée de la partie. J'y retrouve Hoon qui s'active déjà sur le sac de sable dans un coin de la pièce.

Bien dormi?

Il se retourne alors vers moi, consulte sa montre et me réponds en souriant.

6h30 pile, tu es une véritable horloge! Moi ça va c'est à toi qu'il faut poser la question. Prêt pour le grand jour?

Je suis prêt, on verra bien comment tout ça se déroulera! Tu me fais le rapport de la veille?

Comme tout les jours depuis que nous sommes arrivés à Blue Mountain Hoon me donne des nouvelles de la société et je lui transmets mes indications concernant les mesures à suivre pour que l'emtreprise de père puisse prospérer. Ce n'est pas parce que je suis maintenant ici que j'ai abandonné tout ce qu'on m'a donné là bas.

7h30

Notre entrainement matinal s'achève comme tous les jours sur un combat à mains nues et comme tous les jours je finis à bout de souffle au tapis. Hoon m'aide à me relever et nous nous retirons tout les deux dans nos salles de bains respectives pour prendre une douche bien méritée.
Après m'être ressourcé je me rends dans mon dressing pour choisir ma tenue du jour. Je souhaite m'entretenir avec la "Cheffe" de la ville pour pouvoir déclencher la première partie de mon plan. Tenue formelle exigée.



8h00

Je retrouve Hoon sur le rooftop du CHASSEUR. Je me sers un fond de whisky avant de me rapprocher du bord pour admirer la vue.

On peut apercevoir la mairie d'ici

Oui... Nous irons tout à l'heure à la cérémonie d'inauguration il faut que je parle avec la cheffe pour notre projet. Pour des raisons évidentes de discrétions je n'irai pas armé. Il faudrait que tu portes une tenue moins formelle que la mienne. Ici tu n'es pas mon garde du corps. Tu es seulement le barman du CHASSEUR donc adopte un comportement moins rigide.

Yes ça marche on fait comme ça. Par contre je prendrai quand même mon arme que je cacherais sous mes vêtements. Avec tous les fauves qui seront présent il faut mieux être prudents.Et je sais arme à air comprimé uniquement car ces charognards peuvent sentir la poudre.

D'accord mais ne l'utilise qu'en dernier recours.

12h00

Nous sommes dans un coin de la place pendant le discours de Mme Sheila Wolfgard. J'ai repéré un peu plus loin sur la droite une jeune femme semblant venir de Tokhar-Chin. Il est plus raisonnable que je l'évite pour l'instant elle pourrait me reconnaître ce qui nuirait très fortement à mon plan.
J'écoute d'une oreille distraite notre Cheffe trop occupé à compter le nombre d'Autres présents sur la place. Ces êtres m'inspirent un dégoût profond mais seuls les meurtriers de ma famille m'intéressent.
Une fois son discours terminé je la voie se retirer pour se mettre un peu en retrait. Elle n'est pas là pour s'amuser et semble très sérieuse dans son travail. Pour une bête c'est déjà un début. Je fends la foule pour aller à sa rencontre Hoon sur mes talons. Lorsque je ne suis plus qu'à quelques mètres d'elle je l’interpelle.

Excusez-moi Madame Sheila Wolfgard auriez-vous un petit instant à m'accorder?

And now the game begins

[Elfi49]

Mimie, Naji : Ok. J'avais pas retenu ce détail, merci de me le dire. Je corrigerais ce détail une fois chez moi Vendredi. ^-^
Mimie : Ouiii faut absolument un Wes/Bran, ca va trop partir en bagarre. XD

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



Quand Félicia m'apprend qu'elle ouvre à 8h, je hoche la tête. Puis je me rends compte qu'Elle n'a pas à se lever des heures plus tôt parce que faire du pain prend du temps. Nope, elle fait comme tout les gens qui ont des travaux normaux.
— Du coup toi tu te lèves au pire quand j'ouvre non ? Ça doit être ok pour venir chercher rapide ton petit déj, je remarque en pouffant un peu.
J’espérai avoir quelqu'un qui comprend ma douleur de devoir se réveillé à des heures surnaturelles, mais... En fait non. Bah, je m'en remettrai. En plus ça s'annonce bien pour la routine d'une cliente qui vient à heure fixe pour chercher sa commande. J'en sautille de joie intérieurement. Quand je raconterai ça aux autres ! Ils se moqueront probablement de moi, mais on va dire que c'est parce qu'ils sont jaloux. Hihi. Je prends un truc au hasard en chantonnant intérieurement jaloux avant de revenir à la réalité. Je ne sais pas ce que j'ai pris mais en tout ça je n'en reprendrais pas. Ça s'avale, mais je passe mon tour.

La discussion dévie ensuite sur notre installation.
— D'accord. Quand je serais à peu près sûre de mon coup, je viendrais te chercher pour que tu me redescende de mon piédestal en me lançant d'autres défis. Au fait, t’habite où ? Quoique... Je peux toujours venir à ton magasin.
Pour pouvoir au moins avoir le temps de remplir mon frigo, j'ai décidé de m'accorder une longue pause en début d'après-midi. Sinon il aurait fallu fermer plus tôt que les magasins et ça paraissait bizarre.
— Je viens de l'autre côté de l'Atlantik, dis-je après hésitation.
Quoique si je viens du grand bateau je viens en fait peut-être d'ici. Même si la théorie d'une famille de Tokhar-Chin qui veut faire le tour de monde est plus probable, surtout s'il se contentait de voir les territoires humains.
— Un petit village dont tu n'as très probablement jamais entendu parler. Son nom soi disant officiel est le Village de la forêt d'Olyp, mais tout ceux autour ont grosso modo le même nom. Il se battent d'ailleurs un peu pour l'avoir alors que, certes c'est classe, mais ça ne correspond pas plus que ça à tout le monde. Enfin je ne crois pas. Bref, ça ne te dis rien non ? je demande un peu inquiète.
Si elle connait, je me demande si je devrais fuir. Est-ce que de ce côté, ou même juste dans les grandes villes, les gens peuvent prendre aux sérieux les accusations de sorcelleries ? Bah. Au moins je pourrais toujours garder en réserve le fait que le village était à Cel-romano si je dois vraiment expliquer pourquoi je n'ai pas envie d'en parler. D'ailleurs est-ce que je peux dire "était" ou est-ce que les gens ont osé y retourner ? Je ne crois pas que les villages comme le mien ont du beaucoup payer, contrairement aux grandes villes. Mais vu que les médias ne parlent que des grandes villes quand ils osent parler du sujet...

Puis nous commençons à parler de coexistence. Elle me fait pas mal penser à Sophia, à délirer sans arrêt sur une vie commune et pacifique. Enfin Sophia n'en était pas à ce stade là. Par contre elle ne cessait de nous bassiner avec les légendes de personnes qui ont réussi à entrer suffisamment en contact avec l'autre camp pour découvrir un peu l'autre culture. Malgré les lacunes de preuves, je dois l'avouer, je la croyais. Enfin pas pour toutes les histoires, mais je crois que, même si c'est par rêverie, je la croyais sur la possibilité que c'est arrivé. La cohabitation par contre...
C'est pour ça que je ne peux pas retenir un soupir exaspérée. En réalité, ce n'était qu'un petit souffle, mais intérieurement, ce soupir était long. Cet idéalisme... Sophia, je t'ai déniché ta nouvelle meilleure amie je crois. Après, tant qu'elle est ici ça devrait aller. Son ami semble être une grosse bête, sinon il ne serait pas sire le Shérif. Mais si un jour elle se retrouve en territoire sauvage avec que des inconnus, elle va peut-être comprendre un peu plus la peur qui étreint le commun des mortels. J'hésite un peu, mais je décide quand même de continuer à défendre mon point de vue. A l'écouter, c'est si volontairement mauvais !
— Ce n'est pas aussi simple que ça. Et surtout pas aussi théorique. Comment dire ? N'est-ce pas naturel pour le mouton de craindre le loup ? A fortiori si le loup peut se déguiser en mouton, ce que le mouton sait ?
Et hop, c'est placé.
— C'est presqu'une chance au lieu d'être totalement parano les uns envers les autres, nous sommes capables d'avoir l'illusion qu'ils sont loin. Même si nous avons surtout la chance qu'ils ont été intrigué par ce qu'on fabrique. Mais même, le loup n'en reste pas moins loup et le mouton, mouton. Cette histoire de cohabitation est juste une illusion de sécurité. Nous n'avons pas peur parce que c'est marrant, c'est juste de l'instinct de survie. On justifie souvent ce que font les Autres par la nature. Qu'y a-t-il donc de si aberrant à ce que nous ayons peur en conséquence ? J'admets qu'on exagère probablement tout en général et que ce n'est peut-être pas la solution, mais si nous avions vendu du rêve au lieu de la peur, tu imagines le nombre de personnes qui seront allés volontairement dans la gueule du loup.
Ceci dit, je me rends compte de mon ton un peu véhément sur la fin de mon discourt et regarde autour de moi en panique. Une chance que je ne suis pas celle qui fait le plus de bruit. J'ai évidemment dit le tout à voix basse, mais là, je crois qu'ironiquement ce seront surtout les Autres qui vont m'entendre et peut-être personne d'autre excepté Félicia. J'aurais du me taire. Je ne me fais pas d'illusion, au moins un Autre m'a surement entendu et il préviendra les autres. Sarcastique, je me dis que Sophia et Félicia prétendront que nous allons justement voir si on peut coexister. Je compte beaucoup plus sur le fait qu'il s'en fiche parce que c'est la vérité et que j'ai à la limite à particularité d'avoir osé le dire tout haut.

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



C'est vrai que je ne vais pas me lever trop tôt, et comme j'ouvre une heure après elle, je pourrais facilement aller chercher mon petit déjeuner chez Yuxin avant de rejoindre ma propre boutique. Je hoche donc la tête et réponds :
- Oui, si tu n'as pas trop de clients. Si ça se trouve, tu vas faire un carton et il faudra faire la queue dès l'ouverture pour acheter quelque chose, je lui dis avec un clin d'oeil et un sourire.
En tous cas, j'aime déjà beaucoup ce qu'elle a fait pour aujourd'hui, et je ne vois pas pourquoi les autres n'aimeraient pas non plus. Bien sûr, les Autres préféreront sans doute les recettes avec de la viande, et si elle n'en fait pas tout de suite, ça risque d'être un petit peu compliqué, mais ce n'est pas dramatique non plus, et puis même les carnivores aiment le chocolat.
J'acquiesce et réponds à sa question :
- Dans le même complexe que toi je crois, le troisième appartement au premier étage. Mais oui, si tu me cherches, passe plutôt à la boutique, elle devrait être ouverte tous les jours... enfin j'hésite encore à l'ouvrir Terredi, normalement on ne travaille pas, mais je me dis que je peux au moins l'ouvrir quelques heures pour les petites urgences, je réfléchis à voix haute.
Bon ce n'est pas une pharmacie, mais quand même, certaines personnes oublient de faire leurs courses dans la semaine, et ce n'est que quand Terredi arrive qu'ils se rendent compte qu'ils n'ont plus rien dans leur frigo.
Je suis étonnée d'apprendre qu'elle vient d'ailleurs que de Thaisia. Je ne suis jamais allé ailleurs, même si je me suis toujours dis qu'un jour, moi aussi je devrais traverser l'Atlantik... mais il y a trop d'humains à Cel-Romano, et c'est pareil à Thokar-Chin... oui je sais, je ne suis pas bien logique.
Comme elle m'explique d'où elle vient, je secoue légèrement la tête avant de répondre :
- Je ne connais pas du tout ce qui se trouve de l'autre côté de l'Atlantik, je sais seulement que des humains ont dirigé le mouvement HAT de là-bas, de Cel-Romano apparemment, mais c'est tout. C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de Terra Indigene là-bas?
C'est sans doute aussi pour cela qu'elle n'est pas très à l'aise en leur présence... enfin c'est même presque pire que ça, puisqu'elle a peur d'eux. Je ne comprends pas. Enfin si mais... mais ils ne sont pas si dangereux que ça. Ils ne nous voient pas tous comme des proies, et surtout, c'est aussi à nous de leur prouver que nous n'en sommes pas. C'est à nous d'agir avec eux comme avec des égaux, en leur témoignant du respect, mais en ne les craignant plus. La peur fait de nous des proies... la peur et la bêtise.
Je secoue la tête et réponds :
- Nous ne sommes pas des moutons. Le loup ne va pas demander au mouton de lui apprendre à se servir d'un ordinateur. Les Autres nous traitent comme des égaux... pour certains du moins, et c'est la preuve évidente que nous pouvons être autre chose que des proies à leurs yeux.
Elle poursuit et je secoue toujours la tête, je suis indiscutablement en désaccord avec ce qu'elle dit :
- Je passe mon temps à me jeter dans la gueule du loup comme tu dis, et personne ne m'a jamais mangé. Personne n'a même jamais fait mine de me manger. Ils ont décidé de s'intéresser à ce que nous faisions, ils prennent même forme humaine, ça montre qu'ils sont prêts à cohabiter avec nous, à s'entendre avec nous! Mais c'est nous qui avons tout gâché. C'est notre peur, notre haine, notre bêtise, qui ont failli causé la perte de toute l'humanité de Thaisia. Ce ne sont pas les Autres, je termine résolument.

[Florance]

[quote="Florance"]
Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



— Le carton et la longue queue n'est pas pour tout de suite, je la rassure.
Et franchement... Je ne sais pas si beaucoup de personnes resterons après plus de quelques jours. Je dois avouer que même moi j'hésite. Bizarrement, j'aime bien l'endroit, mais il y a quand même beaucoup de menace. Mais je vais encore essayer un peu.


— D'accord, je passerai plutôt à la boutique alors.
A moins que son ami n'apparaisse trop là-bas.
— Quant à ouvrir le Terredi... En soi c'est à toi de voir, mais à ta place, je préfère largement profiter de ma journée. Au pire, si tu es vraiment déter, met sur la porte un moyen de te trouver en cas d'urgence, je propose même si mon expression montre clairement que je ne trouve pas l'idée géniale.
Elle s'amuse tant que ça à ouvrir une épicerie ? Ça ne m'a pas l'air très exceptionnel pourtant.

Quand la conversation dévie sur mes origines, je prie pour qu'elle ne s'intéresse pas trop. Je n'ai pas trop osé faire de recherche la dessus par peur que quelqu'un d'autre puisse me voir et s'étonner. Mais du coup, je ne sais absolument pas ce qu'on peut trouver. Encore une fois, je doute qu'on trouve quelque chose, mais ça m'inquiète quand même beaucoup qu'on s'attarde trop sur l'affaire. En plus Félicia en vient directement au sujet qui fait mal, le mouvement HAT. Je grimace et panique un peu quand elle le prononce. Elle qui vit avec les Autres, elle ne sait pas qu'il y a des mots interdits ? Parce que celui-là fait forcément partie de la liste non ?
— Ça ne va pas de prononcer ce mot ? je m'inquiète un rien brutale.
Je me calme ensuite en regrettant que les mauvaise choses font tant de bruits.
— A vrai dire je ne sais pas trop non plus. Il y en a, apparemment suffisamment pour maîtriser toutes menace potentielle, dis-je en tremblant à l'idée qu'un si grand pays soit maîtriser si facilement, même si selon l'espère des Autres, il n'en fait pas toujours beaucoup pour faire l'affaire. Je sais aussi qu'il y a des terres sauvages un peu partout. Après je ne pense pas qu'il en ai tant que ça comparé aux terres sauvages de ce côté-ci.

Nous commençons ensuite à débattre de cohabiter avec les autres. Très vite, ça s'envenime, mais même si je ne peux pas m'empêcher de défendre notre point de vue, je commence à avoir peur du bruit qu'on commence à faire. Surtout que Félicia n'a pas à avoir peur de s'exprimer à haute voix. Malgré tout, je tente encore d'avoir le dernier mot.
— Si je peux me permettre, tu vas beaucoup trop vite dans tes raisonnements. De l'intérêt pour ce qu'on fait n'induit pas un sentiment d'égalité. Nous aussi nous nous sommes inspirés d'animaux et de plante, je ne suis pas certain pour autant que pour tout le monde, la vie d'un nénuphar ou gecko équivalent à la notre. Certes, ils prennent notre forme, mais je pense que c'est plus parce que par certains côté, c'est plus pratique, notamment pour chasser. Comment se protéger d'un prédateur qu'on ne voit pas ? Et puis cette forme simplifie quand même beaucoup les choses quand il s’agit d'évoluer dans un environnement fait pas les humains pour les humains.
Intérieurement, je me criai de me calmer. On avait dit le dernier mot, arrête de t'enflammer !
— Enfin. Euh. Ca te dérange si on discute de ça juste plus tard et ailleurs, j'enchaine du coup en prenant un autre truc pour me calmer. Et puis... Alors pas besoin de te moquer, je sais ce que je viens de dire et je ne change pas d'avis. Mais... Comment ça se passe avec ton euh... ami ?
Technique de détournement de l'attention ! je pense intérieurement.

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



Je pense que Yuxin n'a pas assez confiance en elle, parce que ses petites pâtisseries sont très bonnes, et que personnellement, je n'hésiterai pas à y aller tous les matins. Mais je hausse légèrement les épaules et lui souris en répondant :
- Tu verras bien.
Elle me dit qu'elle passera plutôt à la boutique si elle me cherche, et je pense que c'est une meilleure idée. Je suis rarement chez moi, soit je bouge, soit je travaille, mais je n'aime pas rester inactive. D'ailleurs j'espère qu'il y aura beaucoup de monde à l'épicerie, parce que si j'ai choisi de m'installer ici et de reprendre une boutique, c'est aussi, et surtout, pour rencontrer des gens. J'aime parler avec les clients, discuter, bavarder, et faire de nouvelles rencontres surtout. Je hausse de nouveau les épaules quand elle évoque Terredi à son tour. Pour moi travailler n'a jamais été une contrainte... et si il n'y a vraiment personne, je reprendrai peut être la confection de bijoux.
- J'aime bien travailler, je tenais une boutique de bijoux avant, et j'ouvrais un Terredi dans le mois. Je m'ennuie rapidement, alors le travail me permet de m'occuper.
Quoi qu'ici, je ne m’ennuierais peut être pas tant que ça, il y a beaucoup de choses à découvrir et beaucoup de nouvelles rencontres à faire.
C'est pour ça que je suis venue ici, et aussi, bien sûr, parce que je n'ai jamais eu de problèmes avec les Autres, au contraire, j'ai eu plus de problèmes avec les humains qu'avec les Terra Indigene... Les humains et leur stupide mouvement. La réaction de Yuxin me fait rire quand je prononce le nom HAT et je secoue la tête :
- C'est bon, personne ne va te trancher la tête parce que tu en parles. Et puis c'est encore plus ridicule de ne pas en parler alors que tout le monde sait que c'est à cause d'eux que les humains ont été décimé.
Parce que c'est le cas, les Autres entretenaient avec nous des rapports certes difficiles, mais assez cordiaux... et il a fallu qu'une poignée d'imbécile vienne tout gâcher.
Je hoche la tête quand elle me donne plus d'explication sur ses origines de l'autre côté de l'Atlantik, et quand elle évoque les espaces sauvages, j'acquiesce encore, me souvenant de ma propre expérience... C'est vrai que ce jour là j'ai eu peur. Mais personne ne m'a mangé. Et pourtant tout le monde sait, tout le monde dit que les Autres qui habitent les terres sauvages mangent tous les humains qui osent y pénétrer... mais la preuve en est que non! Bon ok, Sage m'a réprimandée aussi, et m'a bien fait comprendre que si il n'avait pas été là, j'aurai fini en viande hachée... mais tout de même.
- C'est vrai qu'il y a beaucoup de terres sauvages ici, et d'autant plus depuis... depuis qu'ils ont tout fichu en l'air, je soupire, ne prononçant pas une nouvelle fois leur nom, pour ne pas inquiéter davantage Yuxin.
Le débat est engagé, et je ne peux pas comprendre ce sentiment de peur qui semble habiter une majorité d'humains à l'égard des Autres... c'est la peur qui nous rend tous fou, c'est la peur qui complique tout! Moi je n'ai pas peur, et tout s'est toujours bien passé pour moi...
- Mais on a pas besoin de se cacher. La différence réside justement dans le fait que tu n'as jamais tenu de conversation avec un lapin ou avec une carotte. Mais si tu avais pu discuter avec eux, les aurais-tu mangé? Non, et c'est la même chose avec les Terra Indigene, ils ont pris cette forme pour communiquer avec nous...
Je ne sais pas quoi dire pour la faire changer d'avis, et je sais que de toute façon, c'est pour le moment inutile. Mais j'espère que ça changera, avec le temps qu'elle passera ici... De toutes façons elle ne veut pas continuer à en parler alors j'acquiesce à sa demande. Je secoue la tête et réponds :
- Je ne vais pas me moquer, ça me rend juste triste. Et concernant Sage... il m'énerve, je soupire plus vraiment énervée mais toujours exaspérée, il me traite comme si j'étais faite en sucre... cette idée que les Autres sont plus forts que tout le monde m'énerve, peu importe d'où elle vient, et il prend ça comme une justification pour me garder à l'oeil en permanence!
D'ailleurs je le vois, là-bas, à côté de son adjointe, et je me contente de lui lancer un regard noir auquel il ne répond qu'en souriant très légèrement, pas du tout effrayé... il m'énerve!

[Florance]

Note : si j'ai dit que Yushin vient de quelque part de Cel-romano, c'est une erreur. Elle essaie justement de ne pas le dire à tout prix.


Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



Finalement elle aime bien travailler... Je trouve que tous les jours de repos qu'on peut avoir sont bons à prendre. J'ai assez envie d'explorer la ville. Du moins la partie qu'on est autorisé à explorer. En plus mine de rien c'est un peu le moment où jamais de satisfaire sa curiosité. Ils n'y a pas qu'eux qui sont intrigués. Enfin, tout ça, c'est plus tard, dans l’immédiat...
— Une boutique de bijoux tu dis ? Génial. Je me suis toujours posée une question, d'où viennent justement tout vos bijoux ? Il parait qu'on peut trouver pleins de trucs super cher et précieux dans une seule boutique. Comment vous faites pour les avoir ? Genre vous les acheter et ils sont tous à vous où la boutique sert juste de vitrine ? Parce que ça doit couter super cher ! je m'impressionne.
Bah oui. Quoi de mieux que des gens de grandes villes pour élucider quelques-uns de leurs mystères. Le plus impressionnant, c'est de s'imaginer que toutes ces choses extraordinaires sont normaux pour pleins de personnes.

Je suis impressionnée que mon interlocutrice soit capable de prononcé le nom du maudit mouvement sans ciller en pleins dans une fête avec pleins d'Autres autour d'elle. Même entre nous, en général j'essaie de ne même pas y penser.
— Même pas en réveillant de très, très mauvais souvenir, je lui demande en souhaitant presque qu'un Autre débarque pour la calmer un peu.
Presque.
— En fait j'ai compris, je commence avec un petit sourire. Tu n'as aucun instinct de survit, conclu avec grand éclat un doigt pointé vers elle.
Je me calme ensuite en priant que peu de personnes remarquent cet emportement. Je crois que je dois d'urgence trouvé un moyen de garder mon calme. Avec mes amis ça passe, c'est marrant, mais là...
Néanmoins, tout s'explique. Du moins ça explique beaucoup de choses. En plus d'avoir un instinct de survit franchement défaillant, cette fille est une vrai rêveuse. Sauf qu'elle confond trop rêve et réalité.
Quand Félicia dit qu'il y a moins de terres sauvages depuis les événements récents, je hoche gravement la tête.
— J'aurais bien aimé le comprendre avant d'arriver ici, je murmure.
Je ne sais pas si je serais plutôt partie sur les routes, dans l'objectif franchement irréaliste d'aller à Tokhar-Chin tenté désespérément d'en découvrir plus. Ou juste pour m'installer ailleurs. En y repensant, si le bateau vient du coin, je peux peut-être déjà avoir pas mal d'indice. C'était il y a longtemps, mais les gens doivent quand même faire attention aux navires, du moins ceux avec lesquels il y a eu des problèmes. Et puis mon prénom, s'il est le bon, ne doit pas être si fréquent. Si ? A creuser à l'occasion.

Quand elle me répond, je ne peux pas m'empêcher de vouloir continuer à me battre pour le dernier mot. Mais j'essaie de garder mon calme.
— C'est pas en tenant à peu près une conversation avec quelqu'un qu'on signe une armistice générale madame. En plus regarde. Il parait qu'on commence à comprendre comment les animaux et les plantes communiquent. J'ai vu ça rapidement dans un magasine. On peut imaginer qu'un jour on pourra communiquer avec eux. A ce moment, là, il est certes possible que d'une meilleure compréhension mutuelle tout aille mieux, mais tout autant, sinon plus, que pas mal de gens cherchent surtout la facilité et se contentent d'en tirer le plus rapidement et le plus simplement parti. Et puis même si tout ça bien, est-ce qu'on va finalement arrêter de manger ? Désolée si tu trouves ça horrible mais moi pas. Moi je dis que pour eux, même s'il y a des curieux, c'est majoritairement une technique de chasse. Mais si ça te fais plaisir, je dois admettre que les fréquenter un peu me fait rêver. J'aimerai tellement être amie avec un lapin ou un petit écureuil, pas juste en fantasmant une relation, mais en avoir une vrai. Oui je sais que les Autres sont des prédateurs. D'ailleurs maintenant que j'y pense ils ont de base l'avantage et en plus on demande aux proies de faire des efforts. N'est-ce pas ? j'insiste en jetant un regard qui se veut lourd de sens à Félicia.
Je m'intéresse ensuite à la relations qu'elle a avec son ami. Quand je la voie d'énerver, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer un petit lapin qui se croit féroce face à un loup qui le regarde placide et amusé. Et peut-être un rien agacé. Du genre un agacement presque affamé. Seulement presque. Bref. J'éclate de rire.
— Dé-désolée. Mais. Mais ce que. tu as dit, je tente de m'expliquer envers et contre mon hilarité. C'est vrai ! Enfin pas pour le sucre. Je-j'crois que. tu es plu. plutôt de genre épicé. Mais. Mais c'est vrai. qu'il est plus fort. Beaucoup. Mais. Evite de sortir. ton lance-flamme.
Après une dernière quinte de rire, je parvins à me calmer à peu près. Enfin tant que je ne repense pas à mon image. Je suis vraiment dans le délire des lapins aujourd'hui. Le nom de ma boulangerie et mes comparaisons...
— Essaie peut-être de lui expliquer ce que tu ressens. Puisque tu es tellement certaine de pouvoir communiquer avec Eux, je ne peux m'empêcher d'ajouter moqueuse. Dis lui par exemple... Que tu te sens enfermée. Et ajoute pleins d'images impliquant des cages minuscule où tu ne peux à peine bouger. Et prie pour qu'il s'énerve pas.
D'expérience, les gens qui se croient au dessus détestent être rabaissé et enchainé. Je suppose que pour un Autre c'est pire. Reste à espérer qu'Eux sont capable de projeter cette indignation sur nous. Même si je prévois plus un échec ou pire. Mais s'ils sont vraiment amis, normalement son ami va juste ne rien écouter et s'entêter, mais on peut toujours espérer que les Autres mâles sont plus... Ouais non j'arrive pas à imaginer ça d'un mec. Mais on peut espérer. En fait il est tout autant probable que Félicia l'énerve définitivement trop et qu'il règle le problème en l'avalant.
— Euh... Tu sais quoi ? Oublie ce que j'ai dit et soit reconnaissante qu'il cherche à te protéger plutôt que de te manger.
Être en vie c'est quand même mieux non ?

[naji2807]

Ah oui pardon, ma faute ^^' c'est bon j'ai changé ce qui n'allait pas et par contre Felicia dit bien qu'il y a plus de territoires sauvages depuis la fin du mouvement HAT

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



Yuxin m'interroge sur mon ancienne boutique de bijoux que je lui ai évoquée, et je ne peux m'empêcher de sourire franchement, puis de rire légèrement quand elle m'interroge sur les stocks. Je secoue légèrement la tête avant de répondre :
- Je ne tenais pas ce genre de boutique de bijoux, de mon côté c'était des confections personnels, des bijoux uniques. J'achetais le matériel et je faisais tout à la main... c'était vraiment génial, je soupire, un peu triste que ça se soit arrêté.
En soit, j'aurai pu reprendre ici, mais j'ai plus de mal à créer depuis l'incendie. Sans être traumatisée, je me sens un peu mal quand je tente de reprendre mes créations. J'y arrive et j'en ai refait quelques unes depuis, dont un bracelet que j'ai offert à Sage, mais je n'en fais pas assez pour rouvrir une boutique.
Yuxin fait tout un foin quand je prononce le nom de ce maudit mouvement HAT, et je lui fais remarquer qu'elle va pas mourir en le prononçant, et moi non plus d'ailleurs. Sa question me ferait presque rire si elle ne m'exaspérait pas un peu aussi.
- Non, même pas, c'est juste un mot, tu ne va pas te faire foudroyer sur place à cause d'un mot, je soupire.
Certes j'ai entendu dire que certains Autres contrôlaient les éléments... mais quand même.
Et voilà que Yuxin s'y met à son tour! Non, je ne suis pas folle, et non je ne me jette pas aveuglément dans la gueule du loup. Oui j'ai un instinct de survie, et même plus que ça, puisque mon intuition me souffle de nombreuses choses... et certes je ne l'écoute pas au moins la moitié du temps, mais quand elle est vraiment importante, je l'écoute et puis même, je ne me mets pas en danger bêtement!
- Mais bien sûr que si! Il faut arrêter avec ça! je m'énerve un peu.
Yuxin n'est pas à l'aise avec les Autres, maintenant c'est une évidence, et elle qui vient d'un autre endroit semble tomber des nues en découvrant combien les Autres sont présents ici... je ne peux pas la comprendre, même si bon nombre d'humains sont comme elle... ce rejet de l'inconnu, cette peur de la différence...
- Et maintenant que tu le sais, que vas-tu faire? Rester ou partir? je soupire.
J'espère qu'elle va reste, quand même, que son point de vue changera... mais rien n'est moins sûre, surtout quand elle poursuit dans ce débat sans fin. Elle semble s'emporter un peu, et mon côté je me sens juste lasse... c'est une discussion que je passe mon temps à tenir, avec presque tous les humains que je rencontre. Ils se prennent beaucoup trop la tête...
- Ce n'est pas à peu près, je souffle encore. Tu ne vois pas ce qui se passe ici? Tu crois que ce sont les humains qui ont mis ça en place? Non, ou en tous cas pas en majorité. Ce sont eux, les Terra Indigene, qui passent leur temps à essayer de sauver la bêtise humaine. Après cette mascarade stupide, ils auraient tout simplement pu décimer tous les humains de Thaisia sans faire de distinction, ils auraient pu tous nous tuer, mais ils ne l'ont pas fait, certains nous ont même protégés, que ce soit des autres Terra Indigene ou des humains eux-mêmes. Bien sûr que nous devons faire des efforts après ce qu'il s'est passé! Peut être qu'eux agissent par instinct de chasse, peut être que certains d'entres eux veulent nous manger et se refrènent, mais certains d'entres nous ont essayé de les tuer, pourquoi? Pour de l'argent, pour des terres, par cupidité. Voilà pourquoi nous devons faire des efforts pour regagner leur confiance.
Moi aussi je me suis un peu emportée, malgré moi, mais c'est plus fort que moi... Je crois en la possibilité d'une bonne entente entre humains et Terra Indigene, et je reste persuadée que le plus gros frein vient des humains.
Yuxin change de sujet cependant, et quand elle évoque Sage, ma colère résiduelle n'a pas totalement disparue, et je m'emporte encore un peu contre lui. Sage pense que je suis un petit être en porcelaine, incapable de se défendre contre le monde qui l'entoure, et ça m'énerve considérablement. Je n'ai pas besoin qu'il me colle en permanence, mais il ne l'entend pas de cette oreille. Pourtant quand je m'énerve, Yuxin éclate de rire, et je la fusille du regard. Ce n'est pas drôle, ça m'énerve!
- Ce n'est pas drôle! Je suis peut être moins forte que lui physiquement, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas me débrouiller seule! En plus c'est moi qui lui ai sauvé la vie, pas l'inverse!
C'est vrai, et il a tendance à l'oublier trop souvent! Enfin il dit aussi parfois que c'est parce qu'il se sent redevable qu'il doit veiller à ce qu'il ne m'arrive rien, mais moi je trouve ça ridicule, il ne me doit rien... Même si j'aimerai bien qu'il reste avec moi, et même si ça me rend heureuse qu'il soit venu ici... mais j'aimerai pouvoir vivre ma vie sans me sentir étouffée.
Je fronce les sourcils quand Yuxin poursuit, ma colère n'est pas passée et je lui lance un nouveau regard mauvais quand elle semble se moquer de mon idée de communiquer avec les Autres.
- Bien sûr qu'on peut communiquer. Je parle avec Sage je te signale, et de beaucoup de chose, je ris avec lui aussi, c'est mon ami, bien plus qu'aucun humain ne l'a jamais été. Quand à utiliser des métaphores, ce n'est pas la peine. Il a bien compris que ça m'énervait, et c'est juste un idiot buté! Quand au fait qu'il s'énerve, il peut bien, si il croit qu'il me fait peur, il se trompe complètement!
Je dois me calmer. Je m'étais éloignée de lui dans ce but justement. Mais à peine Yuxin reprend-t-elle la parole que je lui jette un regard incrédule.
- Non mais sérieusement? Il ne va pas me manger! Faut arrêter avec ça, Sage est civilisé, il ne mange pas... il ne mange plus les gens.
Ouais bon peut être que ça va la faire flipper un peu.

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



— Ah.
Je regarde Félicia en clignant deux trois fois les yeux, puis je me tourne vers la table pour chercher de quoi consoler ma déception. J'espérai tellement comprendre comment ça marche ! Il nous semblait impossible que tous les bijoutiers soient des milliardaire, mais du coup comment résoudre le mystère de l'origine de leur stock. Je pensais avoir la solution sous la main. Je me rend compte avec un petit temps de retard que j'aurais pu vexer mon interlocutrice.
— Et euh tu sais comment les vrais, enfin les autres bijoutiers font ? D'ailleurs, comment tu fais concrètement ? Et ça se vend ? Enfin je veux dire...
Je balbutie encore un peu pour tenter de me rattraper, mais je crois que ma déception se ressent genre beaucoup.
Pour ne pas vexer, je crois que c'est raté. M'enfin elle me lâche une bombe comme ça ! Comment veut-elle que j'y réagit ?

Après quelques échanges, dont une qui m'a donné un avant-gout d'une crise cardiaque (bon un tout petit avant-goût), je me rends compte d'un fait et je le partage, la réaction est immédiate et je crois avouer qu'elle me conforte dans ma position.
— Apparemment je ne suis pas la seule de cet avis. Je crois qu'on dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, je rétorque avec des gestes d’apaisement et un grand sourire aux lèvres.
Moi ? Hypocrite dans mon geste de paix ? Peut-être un peu oui. Hihi. Il n'empêche que je compatie un peu pour l'Autre qui doit la surveiller, surtout si elle est comme Sophia. La petite ami de mon frère est généralement la perfection incarné, mais parfois sa bêtise est juste exaspérante. La passion c'est sympa, mais avec modération. Pas qu'elle soit la seule touché par ce maux hein ?
La discussion se poursuit sur une des conséquences du fameux mouvement, les Autres qui ont profiter de l'occasion pour avoir encore plus de contrôle sur le monde.
— Si je pars, ce ne sera pas tout de suite, je réponds prudemment après un moment de réflexion.

Nous avons ensuite un débat de plus en plus enflammé sur une possible cohabitation. Quand elle me dit que les Autres nous ont protéger, comme si aucun humains n'a fait quoi que ce soit et que tout le mérite leur reviens à eux uniquement. J'avoue que de notre côté mon village et moi se sont contenté de fuir, mais selon les informations les forces de l'ordre et même plus ont quand même jouer un rôle, et pas des moindres. Enfin bref. Je suis assez dégoutée qu'elle ne me laisse pas le dernier mot, la preuve est que j'hésite plusieurs fois à continuer le débat hein ? Alors après un soupir, je hausse les épaules, mais mon attitude montre bien que je suis loin de n'avoir rien à dire à propos de ses arguments. Je ne suis pas aveugles aux exceptions, la preuve est que je n'ai pas fuit des que j'ai compris. Même si c'est beaucoup parce que Sophia a un peu éclaté de joie quand j'ai fait la bêtise de lui parler de ce projet, et que... Bah... Les personnes importantes du coin semblent placer pas mal d'espérance en cette initiative à en croire l'entretien que j'ai eu.
Pour changer de sujet, je commence à lui parler de son ami. Apparement, c'est un grand fervent de l'hypothèse, la quasi-certitude en fait, "miss Félicité m'a pas d'instinct de survie". Si on devient amies elle va beaucoup m'entendre. C'est tellement marrant. Je la comprends évidement, j'ai eu un grand frère, même si c'était surtout ses copains qui s'inquiétait à sa place. Jusqu'à récemment où certains ont carrément retourné leur veste et où il a dû s'y recoller. Mais je trouve quand même qu'un Autre à plus de légitimité que Jordan ou son ami. Néanmoins, après ça, mon humeur était bien meilleure alors je saisi la perche qu'elle me tendait.
— Lui sauvé la vie ? Vraiment ?
Faut absolument que tu me racontes ça ! S'il te plaît, je la supplie sans parvenir à masquer mon incrédulité.
Pas que je ne la crois. Nope. Jusque je doute que ce soit très impressionnant. Et que son ami ne lui a pas sauvé pleins de fois de danger bien plus grand. Au pire, s'il n'a pas encore eu l'occasion, je n'en doute pas que ça ne manquera pas. Et puis bon, elle protége un grand gaillard comme lui, mais quand c'est son tour c'est niet ? Je suis presque sûre qu'on peut parler d'hôpital qui se fout de la charité. Non je ne joue absolument pas l'avocate du diable en espérant mieux survivre avec sa sympathie. Bon peut-être un peu. Mais surtout parce que ce sujet là est moins dangereux et que je compte bien avoir le dernier mot sur ce coup là.

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



Yuxin semble déçue, et je ne comprends pas vraiment pourquoi. Je fronce les sourcils devant son expression et me demande ce que j'ai bien pu dire pour provoquer une telle réaction... Mais comme elle m'interroge à nouveau, je me dis que finalement, le sujet l'intéresse quand même, et je hoche la tête :
- Les grandes enseignes tu veux dire? Ils se débrouillent comme tous les autres magasins, ils fabriquent tout en usine et chaque magasin reçoit une partie des bijoux pour les vendre dans sa boutique, je dis en haussant les épaules parce que ça me paraît évident. Quand à mes bijoux, oui ils se vendaient bien, je me faisais fournir en matériaux, et je m'occupais de toute la fabrication, puis j'exposais mes créations.
C'est vrai que ça me manque un peu, mais je ne sais pas si je serai prête à recommencer... en tous cas pas maintenant, mais peut être que ça reviendra. J'en fabrique toujours quelques-uns, mais moins qu'avant, et pas assez en tous cas pour les vendre.
Je m'énerve un peu quand Yuxin commence elle aussi à remettre en doute mon instinct de survie. Tout le monde passe son temps à me prendre pour une imbécile qui se met en danger pour rien. Mais ce n'est pas vrai! Ce n'est jamais pour rien, et puis je ne suis pas inconsciente.
- Ce n'est pas parce qu'une majorité de personnes dit une bêtise qu'elle est forcément vrai, je réplique.
Non je n'ai pas peur des Autres, je n'ai pas de raison d'avoir peur d'eux, parce que je ne suis pas une menace pour eux, et qu'ils n'en sont pas une pour moi. Mais Yuxin semble croire qu'ils en sont une pour elle, puisqu'elle se sent mal à l'aise en leur présence, ce que j'ai du mal à comprendre, même si je sais que c'est assez commun. Je lui demande si elle pense partir et je hoche la tête à sa réponse avant de souffler :
- Laisse leur une chance.
Le débat qui suis ne nous met évidemment pas d'accord, et si Yuxin ne répond plus rien, je vois à son attitude et son expression qu'elle est loin d'être convaincue. Je sais, bien sûr, que je ne parviendrais jamais à la faire changer d'avis si rapidement, mais j'espère y arriver un jour, parce que son point de vue m'attriste...
La conversation dévie ensuite sur Sage, et sa réaction me met en colère. Elle se moque de moi, et ça me porte sur les nerfs, surtout parce que Sage aussi trouve ça drôle quand je m'énerve, comme si ce n'était rien, comme si je n'étais pas en colère justement!
Quand je lui dis que j'ai sauvé la vie à Sage, elle m'interroge, et je la regarde de travers. Elle ne me croit pas c'est ça? Eh bien soit, je vais lui raconter.
- Oui vraiment, ça paraît si étonnant que ça? Il s'était fait droguer par des humains du mouvement HAT qui ont essayé de le tuer ou de faire je ne sais quoi avec lui, je ne leur ai pas demandé leurs intentions. Je les ai vu sur la route et je n'ai pas hésité, je suis descendue de ma voiture et je les ai forcé à lâcher Sage, qui a réussi à s'enfuir dans les Terres Sauvages. Bon après j'ai du m'enfuir dans les Terres Sauvages aussi parce que les humains ont essayé de s'en prendre à moi... mais ça m'a permis de retrouver Sage et de l'emmener voir un marchecorps.

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



— Ah.
Oui je me répète, mais il y a de quoi être déçu quand même. Je m'attendais à quelque chose de plus épique comme... euh... des équipes d'exploration qui pillent les tombeaux pour trouver des bijoux à vendre peut-être. Quelque chose de ce style là.
— Mais... Et les pierres précieuses et le design ? Ils font. juste ça comme ça ? En série ? C'est pas censé être rare ? Et il ne sont pas censé être sans cesse en train d'innover.
Grosse déception je dois dire.

A mesure que la conversation avance, je me rends compte que Félicia doit être du genre à foncer vers le danger. Sa réaction ne se fait pas attendre et elle me répond du tac au tac à mon argument. Je dois avouer que ça phrase m'a frappé. Je ne crois pas que j'ai si faux que ça, mais soit, passons les remarques sur le mots bêtise, repartons depuis le début et allons y plus raisonnablement.
— Mais si deux raisonnements isolés, indépendant l'un de l'autre, arrivent au même résultat. Sa fiabilité augmente quand même un peu non. J'admets que je ne te connais pas, mais sans moi, c'est quoi les proportions des avis sur ce sujet ? Ou alors... tu as des exemples où on a mal interpréter tes actions ?
S'il sont contre mon avis, soit. Même si j'avoue que lâcher mon avis va être un peu dur. Ce qui est un peu plus délicat est que pour être certain de ses éventuels récits, il me faudrait un autre témoin et que je ne vois que son ami flippant qui la fixe du regard un peu plus loin autour du buffet.

Après une courte discussion sur les conséquences des événements récents, Félicia conclu en me demandant de laisser aux Autres une chance. Ça m'énerve un peu, mais comme elle dit, essayons. Mais que miss Félicité, la grande défenseure des Autres, ne compte pas sur moi pour me montrer plus enthousiasme qu'avec Sophia.

Lorsque j'ose enfin questionner sur la relation entre Félicia avec son ami Autre, il apparait assez vite que que ce dernier joue les gardiens machos. Pour cette fois, ça me semble justifié, mais Félicia pas du tout. J'ai alors tenté de l'aider à trouver un moyen d'expliquer à son ami son point de vue. Selon Félicia, les mots s'avérèrent inutile. Et après elle dit qu'on peut leur parler ? A un moment, elle laisse échapper que c'est plus elle qui sauve son ami plutôt que l'inverse. Puisque la perche a été si généreusement tendu, je la saisi, évidemment.
J'ignore la question rhétorique d’introduction et me concentre sur le reste.
— Waouh, impressionnant. Excuse moi de remettre le sujet sur le tapis, mais... C'est ça que tu appelles avoir l'instinct de survit ? Ne te méprends pas, je trouve ça extraordinaire, héroïque, bien, géniale, admirable. Chanceux aussi. Je pense aussi que tu dois être une amie géniale. Mais il faut avoir le cœur solide si tu réagis toujours au quart de tour. Et ne me crie pas dessus, c'est ce que font les vrais amis. Toi tu t'inquiète même pour des inconnus alors que tu devrais fuir alors... Si tu n'en veux pas, ne te fais pas d'amis.
Je me rends compte que mes remarques étaient plutôt... J'ai réagit au quart de tour aussi quoi. Ai-je prétendue que j'agissais raisonnablement ? Je dois aussi avouer que je suis vraiment très curieuse de connaitre sa réaction. Je trouve vraiment qu'elle fait une superbe amie sur qui on a doit de pouvoir compter plus qu'on ne le voudrait.
— Et... Je suppose que les "marchecorps" ne marchent pas réellement sur les corps, ou du moins qu'ils ne font pas de que ça. Mais du coup, c'est quoi ?
Mon imagination s'emballe totalement. Le hic, c'est qu'il ne trouve rien. Sauf une comparaisons de masseurs plutôt chelou, même si sur les autres je suppose que ça passe. Mais emmener un blésé voir un masseur ? Ça n'a aucun sens ! Ça ne fait pas office de guérisseur, si ?

[naji2807]

Felicia Lore
28 ans, 1m65, Humaine Intuit, Epicière



Apparemment, j'ai encore déçue Yuxin, même si je ne comprends pas vraiment comment. Je ne fais que lui expliquer comment fonctionne les choses, puisque c'est ce qu'elle m'a demandé... Je hausse donc les épaules et réponds :
- Si bien sûr, c'est rare, mais soit ils ont des mines, soit ils se fournissent en gros pour que ça leur reviennent moins chers, c'est ce que je faisais. Quand au fait d'innover, ils le font, ce n'est pas parce que tout est fait en série qu'ils n'innovent pas, ils changent les collections tous les ans.
C'est comme ça que fonctionne les grosses enseignes, et j'espère que cette fois encore, elle ne sera pas déçue de l'apprendre...
Je n'arrive pas à croire qu'une presque inconnue me sorte les mêmes raisonnements que mes parents et Sage. Tout le monde commence à sérieusement m'énerver avec ça... Je ne suis pas stupide, je ne fonce pas bêtement vers le danger, je sais ce que je fais, et la preuve en est que je suis toujours en vie.
Elle commence à me sortir un raisonnement qui me fait ronchonner :
- Pas forcément... et il y a mes parents et Sage qui pensent comme toi, mais eux sont aveuglés par leur peur du danger! Et oui j'en ai. Quand on a incendié ma boutique, je suis entrée dans les flammes pour aider mon amie qui s'était elle aussi jetée dans le feu pour essayer de récupérer mes bijoux. Ce n'était pas stupide, je n'allais pas la laisser mourir comme ça, et je ne suis pas morte non plus!
Si c'était à refaire, je le referai, peu importe les marques sur mes bras et mes jambes, je ne suis pas autant attachée à mon apparence physique qu'à la vie de mes amis.
Et en parlant de ça, je raconte à Yuxin comment j'ai sauvé Sage, puisque, comme tout le monde, elle ne semble pas me croire. C'est pourtant vrai, et c'est une preuve supplémentaire qui justifie le fait que je n'ai pas besoin d'un garde du corps! Je lève les yeux au ciel quand Yuxin me demande si c'est ça que j'appelle avoir de l'instinct de survie. Pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire un peu quand elle me dit que je dois être une super amie, j'aime à le croire, et ça fait plaisir de l'entendre dans la bouche d'un autre. Je suis très dévouée à mes amis et aux gens que j'aime en général.
- Encore une fois, je ne suis pas morte, donc ça va, on ne va pas en faire toute une histoire, je soupire, et je ne fuis pas devant le danger, surtout si c'est pour laisser quelqu'un d'autre face à ce danger, ce n'est pas comme ça que je fonctionne, et ça ne risque pas de changer si tôt.
Sa question sur les marchescorps me fait rire et je lui réponds avec un sourire amusé :
- Non il ne marche pas sur les corps... ce sont des médecins, c'est le nom que les Autres donnent à leurs médecins.

[Mimie99]

<=> Humaine <=> 35 ans <=> 1m69 <=> Adjointe du Shérif <=> Pro-loup <=> Mairie <=>
<=> Avec Sage Panthergard <=>

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Sa réaction à mes informations concernant la situation est aussi concise qu'on pouvait s'y attendre. Au moins, il a le mérite d'être direct et de ne pas s'embourber dans des détails aussi débiles qu'insignifiants. Et c'est une excellente chose, dans le cas contraire je ne crois pas que je serais parvenue à le supporter et j'aurais fini par m'en aller sans rien dire, laissant ma lettre de démission derrière moi. Chose qui heureusement n'arrivera pas de sitôt si tout se passe suffisamment bien et comme l'unique autre chose qui aurait pu me pousser à partir ne s'est pas encore produit, tout va bien. Cette autre chose étant bien sûr la condescendance, qu'elle provienne d'un homme ou d'une femme, ça me hérisse tellement le poil que je m'en irais sur le champ. Il s'est certes montré méfiant, mais je n'en attendais pas moins de sa part. De toute manière se méfier de moi est sans doute une bonne chose, si on se méfie pour les bonnes raisons, chose qui n'est pas le cas ici, mais je ne peux rien faire pour lui prouver que je mérite sa confiance.

Je l'observe une seconde, m'attendant à ce qu'il s'en aille maintenant qu'il a obtenu ce qu'il voulait de moi, à savoir des informations. Mais il ne bouge pas. Il reste planté là comme s'il avait quelque chose à dire sans savoir comment le dire. Enfin, sauf si ce n'est pas simplement qu'il ignore quoi dire. Je l'analyse quelques secondes soupesant l'idée qu'il cherche vraiment démarrer une conversation sans arriver à y parvenir ou s'il attend que je dise quelque chose. Comme je n'arrive pas à avoir une réelle réponse par mes observations, je décide de prendre les devant en lâchant d'un ton badin:

- Donc... Ça fait longtemps que vous êtes Shérif?

Ce n'est pas une question aussi anodine qu'on pourrait le croire à première vue. D'un côté ça me permet d'apprendre à le connaître, ensuite se connaître permettra de créer un lien de confiance éventuellement. Et le plus important, c'est par nécessité dû à notre travail. Il faut connaître les éléments importants, tel que celui-là, concernant nos collègues, sinon on peut facilement être pris au dépourvu dans certaines situations. Je n'irai pas jusqu'à lui demander ses points forts et ses faibles, sinon il risque de mal le prendre. Il m'en fera part si un jour on parvient à la relation de confiance que nécessite notre travail à tous les deux. Tant que je ne commets aucun impair je suppose que ça devrait être possible. Avec le temps. Probablement beaucoup de temps, mais je ne crois pas que ce soit impossible.





<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Mairie <=> Avec Mila <=>

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Il est lent. Mais du genre de vraiment lent. Il regarde partout avec un regard Loup qui a foncé dans un arbre. C'est vraiment incroyable à quel point il y a des singes qui font partie de la partie intelligente, mais qui ont l'air aussi inactif qu'un arbre. Si je lui verse de l'eau dessus, va-t-il se mettre à être plus actif? Je perds rapidement de vue cette question en le voyant porter son croissant à sa bouche. C'est l'heure d'agir. Maintenant. Non... Dans...

Un...

Deux...

Trois!

Je bondis hors de l'endroit hors de vue que je m'étais trouvée et fonce de plein fouet dans l'homme. Oui, d'accord, je voulais y aller dans la discrétion, mais j'ai simplement trop faim pour attendre, alors tant pis. Je réessaierai plus tard, avec quelqu'un d'autre. J'ai tout le temps devant moi de toute manière! Pas vrai? Oh, et puis, quoi! Je fais ce que je veux moi! J'attrape vivement et agilement le croissant ainsi que le morceau de jambon tandis que je tombe sur le singe. Je m'excuse bêtement en bégayant comme si j'étais timide. Celui que j'écrase sans vergogne ronchonne quelque chose à laquelle je ne prête pas attention et je me relève rapidement en dissimulant scrupuleusement ce que je lui ai pris. Et... je m'éloigne sans demander mon reste.

Une dizaine de mètres plus loin, je m'arrête pour manger avec délectation le morceau de jambon et le croissant que j'ai gentiment subtilisé. Je m'apprête tout juste à prendre une bouchée lorsque une odeur m'effleure les narines et me met immédiatement en alerte. Cette odeur... Je l'ai repéré un peu plus tôt et à plusieurs reprises pendant que je me dirigeais vers ma prochaine victime. Je relève un peu la tête pour sentir les environs et déterminer où se trouve la personne qui porte cette marque olfactive.

Je la trouve assez rapidement.

Elle est jeune.

Comme moi. Peut-être plus vieille, mais je ne pourrais pas le dire. Je m'approche avec les sourcils légèrement froncés, dévisageant sans me gêner cette jeune Sanguinati qui semblait s'amuser à me suivre. Je la pointe rapidement avec mon croissant et lui demande d'un ton inquisiteur:

- Pourquoi tu me suis?

J'aurais pu opter pour la télépathie. J'aurais pu, mais je ne la connais pas. Et de ce fait, je préfère éviter pour le moment.





<=> Humain <=> 29 ans <=> 1m80 <=> Docteur <=> Pro-M <=> Mairie <=>
<=> Avec Kelly <=>

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Le buffet est étonnamment garni, avec plusieurs mets divers et aussi dur que ça pourrait être de l'admettre, j'en suis étonné. Étonné de voir que ces bêtes savent ce qu'est de la vraie nourriture, autre que nous, évidemment. Je ne peux m'empêcher de jeter quelques coups d'oeil un peu partout pour m'assurer qu'aucun de ces animaux ne m'approchera trop. J'apprécie la nourriture qu'ils ont mis à disposition de tous, mais de là à faire confiance désormais? Non. Du tout. On ne peut pas m'acheter avec de la nourriture. Avec de bons arguments? Oui. Mais il faut qu'ils soient excellents.

Alors que je regardais un peu partout, j'ai repéré un visage familier. Ce qui m'a poussé à entraîner mon ami avec moi jusqu'au buffet. Oui, j'évite les gens. Non, je n'évite pas tout le monde. Seulement la personne qui vient de s'adresser à moi alors que j'espérais l'avoir semé. Échec total. Et en plus, elle manque totalement de discrétion. Non, mais qu'est-ce qui lui prend de m'adresser la parole ici? Et en plus pour me remémorer ce que j'étais, et suis encore même si personne ne le sait! Enfin personne ici. Je me retourne toutefois vers elle avec un grand sourire pour masquer ma colère, même si mon sourire ne dupe pas mon meilleur ami sauf qu'il me connaît trop bien pour se laisser prendre au piège. D'un autre côté, ce n'est pas lui que j'essaie de berner. Je me penche un peu vers... je ne me souviens plus de son nom, seulement de son visage. Je lui dis alors sur un ton narquois:

- Tout le monde fait des erreurs, pas vrai? Et pourquoi on m'aurait forcé à venir, au juste? Je pourrais parfaitement te retourner la question... très chère.

Mon ton se fait un peu plus menaçant dans les deux derniers mots. Je ne lui ai pas demandé de me parler de notre passé commun. Je ne lui ai pas demandé de le faire devant mon meilleur ami. Il n'a pas besoin que je l'entraîne dans des emm*rdes. D'ailleurs, il me jette un coup d’œil intrigué sans pour autant poser de questions. Qu'il soit béni, il sait quand ne pas me questionner, lui!





<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Kim Won <=>

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Me tenir légèrement en retrait était une bonne idée. Du moins, c'est ce que j'espérais. J'espérais que le fait de me mettre en plan moi-même pour tenir à l'oeil tout le monde me permettrait de ne pas avoir à discuter avec qui que ce soit. Je suis épuisée en ce moment et j'ai bien d'autres choses à faire que de diriger des festivités, mais nous y voilà, car c'est quelque chose de normal pour les humains que de célébrer des choses. Les occasions de célébrer chez les Loups sont bien plus rares et elles se font de manière bien moins grandiose.

Je ne peux retenir une grimace lorsque j'entends des bruits de pas se diriger dans ma direction. Très bien, affiche ton air le plus engageant, Sheila. Ce n'est pas le moment de dévorer le bras de quelqu'un. Car d'après son odeur de proie, l'importun est humain. Comme c'est étonnant. Je me retourne une demi-seconde avant qu'il ne m'interpelle. Et sa manière de le faire me hérisse un peu le poil. Toutefois, je n'en laisse rien paraître et j'esquisse un léger, très léger sourire pour me rendre plus abordable. J'analyse son visage puis l'odeur derrière celle de proie. C'est le propriétaire du bar. Je ne sais plus son nom, mais je connais son poste. J'ai pris soin de mémoriser tous les visages et les odeurs de ceux qui possèdent un établissement ouvert au public. Je n'ai pas ajouté les noms, mais c'est moins important. Je réponds rapidement en essayant de ne pas laisser paraître de l'exaspération:

- Bien sûr! Je suis là pour ça... Par contre, contentez-vous de Sheila ou de Madame Wolfgard si vous voulez m'interpeller.

Je laisse planer une petite seconde de silence avant de demander en le regardant avec à la fois un intérêt sincère (reste à déterminer quel genre d'intérêt) et feint à la fois:

- De quoi voulez-vous vous entretenir, exactement?

Je me demande sérieusement de quoi il est question, tout en espérant que ce ne sera pas trop long, car je ne peux pas passer trop de temps à me concentrer sur une seule personne. J'ai confiance en le Shérif et son adjointe, mais je préfère garder un oeil moi-même... si j'en ai la possibilité.

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



Je n'est toujours pas aussi épique que dans notre imagination démesurée et plus qu'approximative, mais après coup ça va. Ca parait raisonnable.
— D'accord. Désolée si j'ai déchanté mais euh... J'imaginai quelque chose de plus impressionnant, même si je ne sais pas quoi exactement. Quand tu m'as expliqué ça m'a paru tellement... simple et banal.
Bah oui, j'ai bien vu qu'elle avait l'air de ne pas aimer me voir triste sans en comprendre apparemment la raison. Je pensais qu'elle résoudrais le problème, elle a bien du déchanter aussi quand elle a découvert la vérité derrière le métier de bijoutier. Apparemment non.

Au fur et à mesure de la discussion, nous commençons à débattre de l'instinct de survie de Félicia. A chacun de mes arguments, Félicia les contre, énervée. Le plus drôle est que ces derniers me convainquent qu'à moitié. Bien que dubitative, je lui propose alors de m'expliquer pourquoi pas mal de gens ont tort. Elle a eu une boutique qui a brûlé. Ok, là elle va me dire qu'elle a fuit le plus loin possible et qu'elle a appelé les secours. C'est normal, bien que maigre, mais ça passe. je pense. Et non, mon interlocutrice m'arrête en pleins dans mes pensées en m'apprenant qu'elle a fait tout le contraire. Là, j'ai haussé un sourcil et j'ai pas pu réprimé mon air un peu moqueur jusqu'à la fin de son plaidoyer.
Restons gentil et le moins brutal possible.
— Je ne suis pas sûre d'avoir compris. Quand exactement as-tu fais preuve d'instinct de survit ? Et juste avant, on est d'accord que ça veut dire autoconservation et pas conservation de tout l'univers hein ? Ça peut se rejoindre mais à dans des cas extrêmes.
Chef, chef. L'opération parler avec tact est un échec je crois. Hihi.

Plus tard dans la discussion, nous revenons au débat de l'existence de l'instinct de survit sur son histoire. C'était une si belle illustration, je n'ai pas pu résisté.
— Pas de problème. Enfin pas de problème... Disons que c'est une manière de vivre très louable. Mais je crois qu'on a définitivement pas la même définition de l'instinct de survit. Et pourquoi ils disent "marchecorps" ? Parce qu'ils font marcher un corps ? D'ailleurs, pourquoi on dit "médecin" nous ? "Guérisseur" c'est bien et clair.

[naji2807]

Sage Panthergard
35 ans, 1m85, Puma, Première Sentinelle/Shérif



Et me voilà debout comme un piquet, bêtement planté à côté d'une singe. Je ne me trouve pas forcément ridicule, mais une chose est sûr, je ne suis pas à l'aise. Je ne sais pas de quoi parler avec elle, j'ai déjà demandé des nouvelles par rapport au travail, et je ne vois pas comment entamer la suite de la conversation. Que se demande les humains entres eux? Ils s'interrogent sur leur santé, mais je n'ai pas besoin de ça pour savoir que Malory se porte bien, elle n'a pas d'odeur de sang sur elle, et elle n'a pas l'odeur de la maladie non plus.
Je reste, mais seulement pour lui donner l'occasion de parler de son côté, et si elle ne le fait pas, ce que j'espère un peu, j'aurai une excuse toute trouvée pour expliquer à Felicia mon manque d'implication. Si la singe ne parle pas non plus, nous ne pouvons pas faire connaissance. Voilà.
Mais évidemment, elle parle. Je manque de fermer les yeux, dépité, mais les garde ouverts, rivés sur la foule, avant de les baisser vers Malory pour répondre à sa question :
- Non. Je n'ai jamais été première sentinelle avant. Juste sentinelle. Et ça n'a pas beaucoup duré.
Je me prenais beaucoup trop la tête avec les premières sentinelles justement, je n'aime pas savoir qu'il y a quelqu'un au dessus de moi... je suis un solitaire, je n'ai pas besoin d'un chef. Et je n'ai pas forcément besoin d'être chef non plus, mais ça me convient un peu mieux d'être première sentinelle que simplement sentinelle, au moins je n'ai de compte à rendre à personne.
Mais je dois discuter avec les autres... et je sens bien que c'est à mon tour de l'interroger, parce que c'est comme ça que fonctionne les singes non?
- Et vous, depuis quand faites-vous ça?
Voilà, ce sera aussi une information utile, c'est important de savoir si elle a assez d'expérience ou si il va falloir lui apprendre des choses. Même si elle m'a l'air de bien se débrouiller, on ne sait jamais.
Je vois Felicia au loin, qui m'adresse un regard noir alors que je ne la quitte pas très longtemps des yeux, et je lui adresse un petit sourire amusé, qui ne semble pas faire redescendre sa colère.

[Sunblood]

Kim Won
25 ans | 1m85 | Homme | Pro-M
Propriétaire d'un bar | Avec Sheila Wolfgard



Alors que ma bouche s'ouvre pour interpeller notre très chère cheffe, celle-ci se retourne pour me faire face. Je reste impassible et finit ma phrase. On peut dire qu'elle m'a littéralement senti venir. J'avoue avoir été quelques peu étonné de ce comportement mais je suppose que c'est quelque chose que les Autres font régulièrement puisqu'ils ont une bien meilleure vision dans l'espace que nous compte-tenu de l'utilisation complète de leurs 5 sens.

Bien qu'elle s'efforce de faire bonne figure - remarquable de la part d'un animal - je sens que ma venue l'embête. Je souris légèrement comme elle, espérant que par ce gage de politesse muet notre échange reste un dialogue de courtoisie. Elle doit sûrement imaginer quel goût je dois avoir après tout je suis la proie elle est le prédateur. Enfin.... c'est ce qu'elle croît. La loi du plus fort marche dans le règne animal où pulsions et passions primaires dictent les lois. L'homme est sorti du règne animal en quelques sortes et bien qu'il soit désavantagé physiquement - c'est un fait inutile de le nier - c'est par son intelligence que nous nous sommes élever au dessus des autres espèces devenant ainsi les prédateurs ultimes. Mais bon pour le moment laissons lui croire que je suis la proie.

Je lui souris donc naïvement et réponds.

Ce sera donc Mme Wolfgard pour l'instant nous ne sommes pas encore assez intimes pour que j'utilise votre prénom et comme vous avez du voir beaucoup de monde aujourd'hui je me permet de me présenter : je suis Monsieur Kim le gérant du CHASSEUR.
Vous êtes sûrement très occupée donc je serais concis : L'inauguration de la ville étant un événement très important pour nous tous, J'aimerais vous aider à rassembler encore plus nos concitoyens en proposant une soirée d'exception au CHASSEUR d'ici la fin de semaine. Pour être tout à fait transparent un tel événement me ferait également une excellente publicité mais il s'agit surtout de mixer humains et terra indigenes une nouvelle fois. Petits et grands seraient invités, mon bar proposant différentes salles avec différentes ambiances pour satisfaire tout le monde.

Qu'en dites-vous?

Tac. 21 secondes j'espère que c'est assez concis pour elle.

Pion 5 en E4

[hidaelo]

Mia Coyotegard 24 ans|1m57|Coyote|Marchecorps


Je continue ma progression jusqu'au buffet en suivant mon odorat aussi bien que le flot de gens. J'ai vraiment faim. Mon cerveau n'est plus focalisé que sur la nourriture. Je sens une délicieuse odeur et j'ai hâte de découvrir à quoi elle appartient. Et surtout quel goût succulent je vais pouvoir découvrir. J'en salive d'avance. Cependant alors que j'arrive enfin vers la terre promise je capte un mouvement pas loin. Dans la périphérie de mon regard je remarque une petite masse noire. Je me désintéresse quelques instants du buffet qui se dresse face à moi pour reconnaître une personne. Une personne que j'aurais préféré éviter. Je me fige quelques instants en me rendant compte que plus loin se trouve le Corbeau qui m'a filé une belle rouste il y a quelques temps. Je me souviens qu'il n'avait pas aimé ma version de la vérité.
Je n'ai aucune envie de me reprendre une défaite comme celle-ci en public. Je n'aime pas me battre. Regarder une bagarre oui. Me bagarrer pour rire à la limite. Mais pas me retrouver dans un vrai combat. Déjà parce que je perds lamentablement en règle général, preuve en est avec lui. Et aussi parce que je ne sais pas me battre correctement. Je me décide donc à battre en retraite et file rapidement à travers les gens. Je ne réfléchis même pas et me change directement en coyote pour aller plus vite et me faufiler entre les gens. Il me verra peut être moins aussi.
Je me réfugie derrière une table en passant à travers une paire de jambes sans même vérifier à qui elles appartiennent, j'ai juste senti un confrère Coyote. Ça suffira à me faire une protection. Le Corbeau pensera peut être sentir l'autre et pas moi. Même si je guette de dessous la table si jamais je vois venir ce fichu Corbeau. Pas de bagarre aujourd'hui.

[Lumione]

Kelly Bishop, humaine, indécise

"Tout le monde fait des erreurs, pas vrai? Et pourquoi on m'aurait forcé à venir, au juste? Je pourrais parfaitement te retourner la question... très chère." Voilà la réponse qu'il me fait en ajoutant une touche de menace sur le "très chère". Effectivement, tout le monde fait des erreurs, j'ai d'ailleurs déjà répéter cela à mes jeunes élèves un grand nombre de fois. Quant à pourquoi on l'aurait forcé, s'il me dit ça c'est sans doute que son ami ne doit pas être au courant de ses activités donc je n'insisterai pas. Et s'il va me retourner la question, très bien je n'ai rien à cacher contrairement à d'autres. Je me contente donc d'un: Tout le monde fait des erreurs en effet, mais tout le monde ne les corrige pas.

Comme je n'ai plus grand chose à ajouter, je me tourne vers son compagnon: Et toi tu es ? Je dis ça plus par politesse que par envie parce que je ne tiens pas à être venu lui parler pour si peu.