Je lance ce sujet sur le Forum car je suis passionnée de mythes et de légendes (plus particulièrement concernant des créatures).
J'aurais aimé que, dans cette discussion, vous nous racontiez des histoires que vous connaissez à propos de votre région ou ville.
Pour ma part, dans ma ville d'origine : Montluçon, il y a la Légende du Pavé d'Or.
Cette légende raconte l'histoire d'Ikéa, une petite sirène.
Alors qu'elle se cachait sur un petit îlot, des chasseurs, furieux de ne pouvoir l'attraper, y ont mit feu.
C'est alors qu'ils entendirent un cri insoutenable.
Lorsque la dernière flamme s'éteignit, on découvrit un pavé d'or.
Pour ceux qui veulent plus de détails, voici le lien du site Internet avec toutes les informations sur cette légende : http://sirene.montlucon.free.fr/ikea.htm« L'histoire de la petite sirène Ikéa commence il y a 11.000 ans.
Sur un petit îlot de la rivière Le Cher, tout près de ce Mons lucens qui deviendra plus tard Montluçon, une petite Sirène aux longs cheveux d'or, portant le nom d'IKÉA, coule des jours paisibles en compagnie des oiseaux, poissons et autres animaux. Son chant est pourtant si nostalgique qu'il marque chacun d'une empreinte magique.
Peu de temps auparavant, chassée par les éléments en furie, elle avait fui son continent, l'Atlantide, qui venait de disparaître, englouti par les flots.
Bravant la tourmente, elle s'était dirigée en direction du soleil levant, comme guidée par un appel. De l'océan par l'embouchure de la Loire elle avait remonté le courant jusqu’aux rives du Cher.
C'est ainsi qu'un matin d'équinoxe vernale, épuisée, elle s'était retrouvée à cette place même, comme posée par une main divine. Résignée elle s'était adaptée à sa nouvelle vie, rythmée par les saisons.
En début d'hiver, pour fuir la période glaciale, elle remontait un peu le courant et se rendait dans une grotte* spacieuse dont l'accès n'était possible que du plus profond de la rivière. Là, sur un lit de lichen et d'herbes aquatiques, elle attendait le retour des beaux jours, tout en rêvant à son ancien pays, Poséïdia, à son Palais, œuvre d'Attala, situé dans la baie de Parfa, où, avec ses compagnes elle avait connu tant de bonheur. Il ne lui en restait maintenant que le souvenir.
Un jour, en plein cœur de l'été, un groupe d'hommes se mit en quête de cette petite créature qui les charmait, certes, mais aussi les intriguait, du fait que, toujours dissimulée, ils n'avaient pu la voir.
Alors, ce fut une chasse sans merci. Durant une journée entière ces hommes devenus des monstres traquaient la petite nymphe qui essayait d'échapper à ses poursuivants. De guerre lasse, fous de rage, ne voulant s'avouer vaincus, ces chasseurs mirent le feu à l'îlot où elle s'était réfugiée. C'est ainsi que les flammes eurent raison de la petite Sirène. Un cri insoutenable ponctua son anéantissement.
En fin de journée, à la place de l'holocauste, on pouvait voir au soleil couchant ce pavé d'or irradiant qui allait braver le temps. »
Et vous ? Racontez-nous !