je l’ai même pas fait exprès ! Les contes de Verania - L'intégrale de T.J. Klune
Tu ne sais pas peindre, me rappela-t-il. La seule fois où tu as essayé, le sujet de ta peinture ressemblait plus à un kraken qu’à un humain.
Parce que les fées pouvaient être des petites créatures vicieuses.
Personne ne peut contrôler les dragons, la contredis-je. Allô.
Vous aurez besoin de lui. Pour les sirènes des sables.
Tu vas plutôt goûter à mon épée, monstre !
La licorne et le géant.
Ça implique des lutins, un barman furieux et Gary et moi qui avons dû faire semblant d’être ensemble pour échapper aux griffes d’un groupe de nonnes folles.
J’avais l’impression d’être dans une ville fantôme.
Je lançai un coup d’œil à ma joyeuse petite bande de voyageurs. Une licorne gay sans corne. Un demi-géant = Hybride. Un chevalier qui était un crétin mais que je voulais déguster au petit déjeuner.
J’avais été maudit, brûlé, poignardé, soumis à des sortilèges, frappé, lynché et, lors d’une occasion mémorable, attaché à une table pendant qu’un ogre fouettait mes fesses nues et grognait en disant à quel point ma peau rougie était belle (je le savais que je n’étais pas prude. Prends ça, Gary !). Bon sang, la veille, j’avais même affronté un dragon.
Au royaume des elfes.
Et qu’elle ait la forme d’un croc de vampire.
(ce qui me mena brièvement à croire en la théorie qu’il était en fait un zombie et que je devais probablement le décapiter pour qu’il ne me mange pas le cerveau)
Oh, ouais. Genre, le mec de la forge a un faible pour le loup-garou qui gère le food-char de tacos.