☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Avec Lemony dans l’Amphithéâtre



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Je souris en entendant sa réponse : j’aime les automates ! C’est super cool ! Et j’adore me poser des questions d’intelligence artificielle et jusqu’où ça va… Je crois avoir vu un film, enfin pas vraiment non, j’ai plutôt assister à des scènes qui au final constituaient un film mais il s’agissait en fait d’un rêve. Un rêve sur l’intelligence artificielle, sur les droits qu’on lui accorde, sur la conscience et le fait qu’un robot soit reconnu comme « personne »… Je ne sais plus d’où étaient tirées les scènes qui ont envahi mon esprit, peut-être de plusieurs films différents, peut-être de rêves d’autres personnes, je l’ignore… Je sais juste que cette question m’a intriguée, parce que je me suis demandé comment on pouvait considérer comme « personne » quelqu’un qui ne rêve pas… Sans cerveau organique il est impossible d’entrer dans le rêve d’un robot, d’un cyborg oui – dans le cas où son cerveau aurait été conservé – mais pas dans le cas d’une machine pure. Une machine n’a pas de cerveau, elle est limitée par un disque dur, par une mémoire, par une carte, des circuits, peu importe, tandis que l’esprit organique n’a pas de limite, dans les rêves il peut aller où il veut, même dans une sorte d’espace collectif, là où les informations tournoient, tandis qu’un robot ne le peut. Alors comment le considérer comme une personne à part entière ? Parce qu’on y est attaché ? Par empathie ? Parce que les hommes sont les créateurs de ces machines ? Parce que ces machines ont des désirs et des valeurs ? Je ne sais pas. De toute façon ce n’est pas comme si nous en étions à ce stade, pour le moment nos machines ne sont pas suffisamment performantes pour qu’on se pose cette question. Mais ça m’intrigue, dans le futur, si nos machines deviennent comme… Une image me revient et le seul mot qui l’accompagne est « Sonny », certes le robot n’est pas vraiment humanoïde, mais dans ma vision il a des sortes d’émotions… Ah moins que je ne fasse erreur, je vois plutôt un petit garçon du nom de David… Un enfant d’apparence mais un robot en réalité… Bien que des émotions me viennent, des émotions liées à l’empathie, comment le considérer comme une personne puisqu’il ne rêve pas ? Ou du moins, ses rêves sont créés par un programme informatique, donc ne sont pas naturels, donc comment le voir comme une personne ? Si je ne peux pas aller dans son esprit et voir sa vérité ? Car c’est bien ce que renferment les rêves : la vérité d’une personne, qui elle est, quel est son passé, ses pensées, ses émotions, à quoi ses émotions sont liées, quelle est sa personnalité, ce qu’elle montre et ce qu’elle cache – y compris à elle-même… Un rêve n’est jamais là par hasard, on ne rêve pas d’un ciel bleu par hasard, bien que généralement on en rêve parce que c’est l’un des éléments permanents de notre réalité… Parfois en tout cas. Alors qu’un robot n’est qu’un programme au final, une machine, certes très utile et qui ressemble parfois à l’homme, mais une machine tout de même, qui ne peut être une forme de « elle » que si l’homme qui l’a créée lui a donné la possibilité d’évoluer en fonction de ses expériences, donc un programme capable d’évoluer, donc une limite. Comment j’en suis arrivé là ? Ah si ! J’ai retrouvé ! Il y avait plusieurs mots mais ceux qui m’ont frappé : « tu vois un engrenage qui traîne sur une table tu vas penser "Oh qu'est-ce qu'il est beau et qu'est-ce qu'il fonctionnerait bien avec mon nouveau projet !" tu vas pas juste avoir la tête vide, sinon c'est toi, l'automate. »
— Je suis d’accord, dis-je avec un grand sourire en le regardant plus attentivement, un automate a la tête vide, sans rêve on est vide, les rêves c’est la vie. Donc je ne suis certainement pas un automate, et toi non plus, je le sens.
Je souris ensuite, captant la suite de justesse.
— Oh si, il en fait partie, d’une certaine manière. Tu n’es pas totalement dépourvu de passé, si ? Il te reste bien quelque chose ? Chaque fois que tu te réveilles tu n’es pas une personne vierge de toute pensée ? Sans passé, désir, personnalité ? Tu n’as aucune impression ? Aucun mouvement qui te semble habituel ou connu ? Aucune émotion qui te semble familière ? Le fait que tu oublies signifie que tu ne parviens pas à forger de souvenir ou que tu ne parviens pas à les récupérer ?
Je suis particulièrement curieux et d’autant plus que je me dis que je pourrais en apprendre tellement en venant le visiter. J’ai normalement accès à plus ou moins tout dans un cerveau, il n’est qu’un espace de rangement et j’y observe ce que je désire, dont les souvenirs, parfois je vois même des souvenirs enfouis dont la personne ne se souvient pas, mais ils sont bien là, enregistrés par son cerveau, encodés, il suffit de savoir lire ce code. Ce qui n’est pas toujours simple, plus un souvenir est lointain plus le code est complexe, c’est pourquoi une personne qui invoque un souvenir n’y parvient pas toujours où ne peut le voir que partiellement, mais moi je le vois, parce que sais le lire. Il n’y a pas des bols remplis de l’eau du Léthé pour rien dans notre bungalow. Et même si un passé n’est pas accessible à une personne, il fait partie d’elle et la forge, car si la personne ne se souvient pas, son subconscient, lui, se souvient. Et puis même, nous pourrons toujours visiter ce que j’appelle la mémoire collective, en soi ce n’est pas vraiment ça, c’est plutôt un espace commun où tout se rencontre, je sais qu’Hypnos s’y trouve constamment, dans ce lieu commun, où il peut avoir accès à tout d’une certaine manière, même si ce n’est pas aussi simple. Peut-être qu’ainsi je pourrais tracer les souvenirs ayant un rapport avec le demi-dieu et ainsi j’en apprendrais plus sur lui.
En revanche pour la suite j’ai totalement perdu le fil. On parlait de quoi cette fois ? Je ne sais pas non plus qui sont les gens dont je viens de parler. Je retrouverai peut-être ce souvenir quand je dormirai tiens ! Tout est plus clair quand je dors, j’ai accès à tout sans devoir me concentrer plus que ça, alors qu’ici… C’est différent. Oh ! Bob ! Qui est Bob ? Je lui demande un éclaircissement et il dit que c’est un faucon géant ! Mais c’est trop bien ! Moi aussi je veux un Bob ! Oh ! En plus comme ça je pourrais voler sur son dos ! Il faut que je lui demande où il l’a trouvé ! Et il me dit qu’il vient de la plage. Ok ! J’irai voir ! Mais je ne l’appellerai pas Bob, hmmm peut-être Jeff, oui c’est bien ça, Jeff le faucon ! Et il pourra m’emmener sur son dos et je pourrai m’y endormir… sur ses douces plumes… avec le doux son du vent… et le soleil couchant… Je baille longuement avant de reposer ma joue dans ma paume et de légèrement entrouvrir les paupières. Elles étaient fermées ? Je regarde l’être en face de moi. Ce n’est pas Jeff. C’est un humain. Il n’a pas de plumes. Il n’a pas l’air particulièrement confortable pour dormir. Certains sont confortables pourtant, je crois avoir déjà dormi sur quelqu’un… Ou sur plusieurs personnes… Mais lui ne semble pas assez large pour que je puisse me vautrer… Ce n’est pas grave, j’attendrai de retrouver Jeff.
— Hmhm, dis-je en acquiesçant lentement, une vie différente… tu peux en avoir une si tu le souhaites, il suffit de rêver !
Toujours ! Les rêves libèrent du monde tangible ! Ils permettent de s’évader, de vivre différemment, comme il le dit. Il pourrait y arborer un autre visage, ou même plusieurs, il pourrait faire ce qu’il désire sans conséquence, il pourrait rencontrer qui il veut, faire ce qu’il veut sans la logique incompréhensible du monde tangible, il pourrait voir et entendre tout ce qui est possible, il pourrait avoir une vie en à peine un instant, un battement de cils de la vie tangible, voire moins.
Le garçon rit. Je ne sais pas pourquoi mais c’est communicatif, alors je fais la même chose. J’aime rire. C’est agréable. La conversation est perdue, tant pis, au moins on se comprend : le monde tangible est vraiment trop complexe pour que tout puisse être capté et retenu. Le fait de rire m’a un peu réveillé, si bien que je capte la suite. Une photo ? J’acquiesce sans bouger, un sourire sur le visage.
— Bien sûr, tu peux prendre ta photo. Héhé évidemment que je suis ouvert d’esprit, sinon comment ferais-je pour entrer dans ceux des autres ou pour les laisser entrer dans le mien ?
Si mon esprit était fermé je ne pourrais jamais rien intégrer aux rêves des autres ! Je serais seul, enfin, seul dans l’espace commun j’imagine. Enfin non, personne n’est seul dans l’espace commun, c’est impossible, mais du coup je ne peux pas être fermé d’esprit, voilà tout, personne ne peut l’être, chacun rêve et est ouvert, donc ce qu’il dit est parfaitement évident.
LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Texte explicite



Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Dans le bungalow Tyché avec Felix



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Je l’aime, c’est un fait, je pourrais le lui dire là maintenant, mais je suis bien incapable de parler. Tout ce qui me vient c’est un gémissement tandis que le plaisir s’empare de moi et explose en moi, me permettant d’atteindre la jouissance. Mais outre ce plaisir, outre cette sensation que mon corps flotte, est engourdi, cette sensation de ne plus rien contrôler, cette sensation que tout est déconnecté, que seul le plaisir existe et qu’il va durer, outre tout cela, il y a ce sentiment, cette certitude, sans que je puisse la définir avec exactitude pourtant. Je sais que j’aime Felix, je ne sais juste pas comment. Je me fiche bien de savoir comment, je sais juste que le verbe adéquat pour décrire ce que je ressens est le verbe aimer, et à l’instant c’est tout ce que j’éprouve, cet élan d’amour qui vient délicieusement compléter mon extase physique. Il est là, contre moi, sur moi, en moi, et juste je l’aime.
Je le sens à peine jouir en moi, trop anesthésié par mon propre plaisir, mais je le sens s’affaisser. Je caresse son dos et ses cheveux, mes mouvements sont rendus lents par le plaisir mais déjà la sensation commence à s’estomper, remplacée par une autre éveillée par ses lèvres qui viennent dans mon cou. L’énergie revient dans mes veines et un sourire naît sur mon visage. Je tire très légèrement sur les cheveux de Felix pour qu’il redresse son visage et me regarde. Je lui adresse un sourire qui n’a plus rien de béat.
— Pour un instant. Et toi ? je lui demande en le provoquant légèrement, comme s’il était déjà fatigué.
Il nous arrive bien de ne coucher qu’une fois… parfois, mais ce soir j’ai envie de plus, j’ai envie de lui donner plus, j’ai envie de retrouver ce sentiment de lâcher prise, cette abandon totale, ce plaisir intense, la sensation du désir qui monte, de la jouissance qui explose, et je sais que je ne suis pas le seul. Je ne le lui proposerais pas si je savais qu’il était déjà rassasié. Je l’embrasse avant d’obtenir sa réponse, mordille sa langue au passage et la suce, pendant que mes doigts descendent sur son torse, entre nous, pour caresser ses mamelons.
— Le lit ne te tente pas ? je lui murmure d’une voix tentatrice en délaissant sa bouche.
Qu’il ose me répondre non. Il peut en soi, il en a le droit, mais lui et moi savons qu’il n’a aucune envie de me dire non. Je décroise mes jambes pour lui laisser la possibilité de se retirer de moi, de se lever et surtout de rejoindre le lit. Déjà le désir revient lorsque je l’imagine sur le lit, lorsque j’imagine son plaisir.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par naji2807 »

Texte explicite

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Dans son bungalow avec Viggo

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Sexual Healing

Quel orgasme... Je dois l'avouer le plaisir est plus grand quand il y a d'abord eu un peu de frustration, mais un peu seulement. Je ne suis pas friand d'une trop grande frustration, et je ne la tolère que si je suis certain d'être satisfait au final. Je savais que Viggo finirait pas céder, il cède toujours, mais ça ne retire en rien la fierté que je ressens, et ça ne fait au contraire qu'augmenter mon plaisir. Viggo est très beau - et ça vient de quelqu'un de magnifique, alors ça compte double - mais ce n'est pas la seule chose qui me plait chez lui. Il est un très bon amant, avec qui je ne me prends jamais la tête, et avec qui j'apprécie partager des moments autre que sexuel. Mais le sexe avec lui, c'est évidemment le meilleur. Que je le prenne ou qu'il me prenne, l'important c'est que ça nous plaise, et je sais à son expression que ça lui a plu.
Je suis fatigué, mais c'est une fatigue tellement agréable que je ne l'échangerai contre rien au monde. A la place, je m'affale sur Viggo, me moquant éperdument du sperme qui s'étale entre nous deux. J'embrasse son cou, goûtant sa sueur, et sourit contre sa peau en l'interrogeant. Il tire sur mes cheveux, m'obligeant à me redresser et je m'exécute avec paresse, le regard voilé par le plaisir, un sourire flottant sur mes lèvres. Sa réponse accentue mon sourire, et éclaire mes yeux d'une touche de malice. Je lui rends son baiser en gémissant légèrement quand il vole ma langue et caresse mes tétons. En me détachant je soupire de plaisir.
- La nuit commence à peine... je réponds simplement, suggestif.
Mon souffle est plus court, il me faudra un petit temps pour bander à nouveau, mais ses doigts sur mon torse vont m'y aider, c'est certain... Il sait quoi faire pour m'exciter, et il connait notamment mes zones sensibles. La suite me plait tout autant, et je me détache lentement de lui, délaissant son intimité pour un temps, comme il décroise les jambes. Je soupire et suis parcouru d'un léger frisson au moment où je ressors complètement.
- Il ne me tente que si tu m'y accompagnes, je rétorque avant de tirer sur sa main pour l'emmener avec moi vers le dit lit.
Je suppose que nous allons inverser les positions, mais ça me convient très bien, je sais que j'y prendrai au moins autant de plaisir, et ça me réjouit d'avance.
MorganeP79

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par MorganeP79 »

✞ 𝖠𝗌𝗁 𝖢𝖺𝗋𝗎𝗌𝗈, 𝟣𝟩 𝖺𝗇𝗌 ✞
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✞ 𝖠𝗍𝗍𝖾𝗂𝗇𝗍𝖾 𝖽𝗎 𝗌𝗒𝗇𝖽𝗋𝗈𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝖢𝗈𝗍𝖺𝗋𝖽. ✞
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𝖩'𝖺𝗂 𝗏𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝗍𝖺𝗌 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾𝗌 𝖾́𝗍𝗋𝖺𝗇𝗀𝖾𝗌 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗆𝖺 𝗏𝗂𝖾, 𝖽𝖾́𝗃𝖺̀, 𝗃𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗋𝗍𝗌. 𝖢𝖾 𝗇'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗊𝗎𝖾𝗅𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗌𝖾 𝖽'𝖾́𝗍𝗈𝗇𝗇𝖺𝗇𝗍 𝗉𝗎𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗃𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾́𝖼𝖾́𝖽𝖾́𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃'𝖺𝗂 𝖾́𝗀𝖺𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗏𝗎 𝖽𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗆𝖾 𝖼𝗁𝖺𝗌𝗌𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍, 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾̂𝗆𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌 𝗊𝗎𝗂 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗇𝗈𝗌 𝖼𝖺𝗎𝖼𝗁𝖾𝗆𝖺𝗋𝗌 𝖽'𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍𝗌. 𝖢𝖾𝗎𝗑 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖽𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀𝗎𝖾𝗌 𝖺𝗂𝗅𝖾𝗌, 𝗈𝗎 𝖽𝖾 𝗅𝗈𝗇𝗀𝗎𝖾𝗌 𝖽𝖾𝗇𝗍𝗌, 𝖼𝖾𝗎𝗑 𝗊𝗎𝗂 𝗍𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗊𝗎𝖾𝗇𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗊𝗎'𝖺𝗎 𝖻𝗈𝗎𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗇𝗎𝗂𝗍. 𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗂 𝗉𝖾𝗋𝗌𝗈𝗇𝗇𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗏𝗎 𝖾́𝗇𝗈𝗋𝗆𝖾́𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇𝗌𝗍𝗋𝖾𝗌, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗌𝖾𝗎𝗅𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗇𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾𝗌 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝖾𝗎𝗑 𝗈𝗇𝗍 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗌𝗎𝖿𝖿𝗂𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾𝗌. 𝖢𝖾 𝗇'𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗅𝖺𝗂𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾𝗌 𝗇𝗎𝗂𝗍𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗃'𝖺𝗂 𝗉𝗎 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝗏𝗂𝗏𝖺𝗇𝗍.
- 𝖮𝗁 𝗁𝖾́ 𝖻𝗂𝖾𝗇.. 𝖢𝖾𝗋𝗍𝖺𝗂𝗇𝗌 𝖾́𝗍𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗌, 𝗃'𝖾𝗇 𝖺𝗂 𝗏𝗎 𝖽𝖾𝗎𝗑 𝗊𝗎𝗂 𝗆𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗊𝗎𝖺𝗂𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗍𝗋𝖾𝗂𝗓𝖾 𝖺𝗇𝗌, 𝗂𝗅𝗌 𝗆'𝗈𝗇𝗍 𝗌𝗎𝗂𝗏𝗂 𝗃𝗎𝗌𝗊𝗎𝖾 𝖼𝗁𝖾𝗓 𝗆𝗈𝗂, 𝗃'𝖺𝗂 𝖽𝗎̂ 𝗆𝖾 𝖼𝖺𝖼𝗁𝖾𝗋 𝗌𝗈𝗎𝗌 𝗆𝗈𝗇 𝗅𝗂𝗍 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗊𝗎'𝗂𝗅𝗌 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝖺𝗂𝗌𝗌𝖾𝗇𝗍. 𝖤𝗍 𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗂𝗅 𝗒 𝖺 𝖼𝖾𝗎𝗑 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝖾 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌 𝗆𝖾́𝖼𝗁𝖺𝗇𝗍𝗌, 𝗂𝗅𝗌 𝗆'𝖺𝗂𝖽𝖾𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗋𝖿𝗈𝗂𝗌, 𝖾𝗎𝗑 𝗂𝗅𝗌 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗃𝗎𝗌𝗍𝖾 𝗆𝗈𝗋𝗍𝗌.
𝖨𝗅 𝗆𝖾 𝖽𝗂𝗍 𝖾𝗇𝗌𝗎𝗂𝗍𝖾 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝖾𝗌𝗍 𝗂𝖼𝗂 𝖽𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖾𝗍𝗂𝗍, 𝖾𝗍 𝗃𝖾 𝗆𝖾 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾 𝖺 𝗊𝗎𝗈𝗂 𝖼̧𝖺 𝖽𝗈𝗂𝗍 𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗆𝖻𝗅𝖾𝗋, 𝖽𝖾 𝗏𝗂𝗏𝗋𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗈𝗅𝗈𝗇𝗂𝖾 𝖽𝖾 𝖽𝖾𝗆𝗂-𝖽𝗂𝖾𝗎𝗑 𝖽𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝖾𝗇𝖿𝖺𝗇𝗍. 𝖳𝗎 𝖽𝗈𝗂𝗌 𝗍𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗍𝗂𝗋 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝗂𝗌, 𝗅𝖺 𝗉𝗅𝗎𝗉𝖺𝗋𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝗀𝖾𝗇𝗌 𝗂𝖼𝗂 𝗌𝖺𝗏𝖾𝗇𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗎 𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾𝗇𝗌, 𝖼𝗈𝗆𝗉𝗋𝖾𝗇𝗇𝖾𝗇𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗎 𝗏𝗈𝗂𝗌, 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗍𝗎 𝖾𝗌 𝖼𝖺𝗉𝖺𝖻𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗋𝖾.
- 𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝖼𝗈𝗈𝗅, 𝖾𝗍 𝖾𝗇 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝖼̧𝖺 𝖽𝗈𝗂𝗍 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝖾𝗇𝗇𝗎𝗒𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖽𝖾́𝖼𝗈𝗎𝗏𝗋𝗂𝗋 𝗅𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝖽𝖾 𝖽𝖾𝗁𝗈𝗋𝗌.. 𝖬𝗈𝗂, 𝗃'𝖺𝗂 𝗏𝖾́𝖼𝗎 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌𝗂𝖾𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍𝗌 𝖽𝗂𝖿𝖿𝖾́𝗋𝖾𝗇𝗍𝗌, 𝗉𝗅𝗎𝗌𝗂𝖾𝗎𝗋𝗌 𝖼𝗅𝗂𝗇𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗉𝗌𝗒𝗌 𝖾𝗇 𝖿𝖺𝗂𝗍. 𝖬𝖺𝗂𝗌 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗁𝖺𝖻𝗂𝗍𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾 𝖬𝖺𝗌𝗌𝖺𝖼𝗁𝗎𝗌𝖾𝗍𝗍𝗌, 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝗋𝖾̀𝗌 𝗅𝗈𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝖲𝖺𝗅𝖾𝗆.
𝖩𝖾 𝗇'𝖺𝗏𝖺𝗇𝖼𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖾́𝗍𝖺𝗂𝗅𝗌, 𝗌'𝗂𝗅 𝗏𝖾𝗎𝗍 𝖾𝗇 𝗌𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗂𝗅 𝗆𝖾 𝗅𝖾 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾𝗋𝖺 𝗌𝗎𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍, 𝗆𝖾̂𝗆𝖾 𝗌𝗂 𝗃𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗊𝗎'𝗂𝗅 𝗇𝖾 𝗉𝗈𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖽𝖾 𝗊𝗎𝖾𝗌𝗍𝗂𝗈𝗇 𝗊𝗎𝖾 𝖼𝖾 𝗌𝗈𝗂𝗍 𝖺̀ 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗈𝗌 𝖽𝖾 𝗆𝖺 𝗆𝖾̀𝗋𝖾 𝗈𝗎 𝖽𝖾 𝗆𝖾𝗌 𝗌𝖾́𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖾𝗇 𝗉𝗌𝗒𝖼𝗁𝗂𝖺𝗍𝗋𝗂𝖾.
𝖰𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗃𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾 𝗌𝗂 𝗅𝖺 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗅𝖾 𝖽𝖾́𝗋𝖺𝗇𝗀𝖾, 𝗂𝗅 𝗆𝖾 𝗋𝖾́𝗉𝗈𝗇𝖽𝗌 𝗊𝗎𝖾 𝗇𝗈𝗇, 𝖾𝗍 𝗆𝖾 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾 𝖽𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗂𝖾𝗇 𝖽𝖾 𝗍𝖾𝗆𝗉𝗌 𝗃𝖾 𝖿𝗎𝗆𝖾.
- 𝖣𝖾𝗉𝗎𝗂𝗌 𝖽𝖾𝗎𝗑 𝗈𝗎 𝗍𝗋𝗈𝗂𝗌 𝖺𝗇𝗌, 𝗃𝖾 𝖼𝗋𝗈𝗂𝗌. 𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝗍𝖾𝗅𝗅𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗋𝖾𝗍𝖾𝗇𝗂𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖺𝗍𝖾𝗌, 𝖺̀ 𝗏𝗋𝖺𝗂 𝖽𝗂𝗋𝖾.
𝖩𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝗌𝗈𝗎𝗋𝗂𝗌, 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖾𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗂𝗇𝗎𝖺𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗋𝖼𝗁𝖾𝗋 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝖿𝗎𝗆𝖾𝗋 𝗆𝖺 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 7 places]

Message par naji2807 »

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Enjoué, Imprudent, Avec Ash quelque part dans la Colonie

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C'est vrai que certains demi-dieux doutent de ce qu'ils ont vu quand il leur est arrivé de croiser des monstres. Je peux comprendre, parce que c'est quand même sacrément flippant, et qu'on peut être tenté de croire que ce n'est pas réel, juste parce que l'idée que ça le soit est un peu trop flippante... Mais dans ce cas, je leur explique juste que si, c'est bien réel, mais qu'ils sont en sécurité à la Colonie. Par contre, dans le cas d'Ash, ça a l'air d'être encore autre chose... Elle a vu des créatures qui sont sûrement des monstres, mais elle voit aussi d'autres choses, et apparemment des morts. Je ne dis pas que les morts ne sont pas réels d'ailleurs, donc finalement, rien de ce qu'elle a vu n'est tiré de son imagination... du moins je suppose.
- Eh bien il est très probable que ceux qui te traquaient aient été des monstres... Mais les morts sont juste morts comme tu dis, donc je suppose que ce n'étaient pas des monstres.
Ce qu'elle m'explique ensuite me fait légèrement penché la tête sur le côté. Des cliniques psys hein ? Je sais ce que c'est parce qu'on me l'a déjà expliqué, mais ça ne me plait pas beaucoup. Les mortels ont tendance à en vouloir à tous ceux qui sont différents d'eux, et je suppose que nombre de demi-dieux sont compris dans le lot. Tous les demi-dieux n'ont pas de capacités particulièrement impressionnantes, mais je suppose qu'une demi-déesse qui voit les morts doit un peu dérangé les mortels...
- Oh je vois... mais... c'était comment ? je demande, un peu curieux tout de même.
Je ne sais pas si c'est impoli de demander ça... mais ça ne m'empêche pas de répondre à sa question :
- Oh mais je voyage ! Je suis allé chercher un demi-dieu par exemple, et c'était une sacrée aventure !
C'était long et fastidieux, mais je pense toujours que ça valait le coup, même si Oswald n'a toujours pas l'air de se plaire ici...
Elle fume depuis longtemps apparemment, et je n'apprécie pas forcément, mais je suppose que chacun est libre ses choix. Bien sûr, ça ne m'empêche pas de l'interroger :
- Mais est-ce que ça a seulement bon goût ?
Parce qu'à l'odeur, clairement, on ne dirait pas.
Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée - Anthea

Message par Springbloom »

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DEMI-DÉESSE | 14 ANS | ARGENTINE | DÉMÉTER | XYLOGLOTTE | DOUBLE SERPES | CHEFFE DE BUNGALOW | ENTRE DEUX MONDES
Dans l'Amphithéâtre | Avec Gloria (LSGI)

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Gloria n'a pas tort sur un point : les 10 rêvent de l'amour parfait, idéal. Ils ne mettraient jamais flirt et âme sœur sur un même piédestal. Pour être amie avec Nadya, même si elle ne fait que très rarement part de ses sentiments amoureux, cela crève les yeux : s'ils le peuvent, ils feront tout pour n'avoir qu'une seule personne jusqu'à leur mort. Néanmoins, je sais que j'ai matière à contredire mon amie. L'avantage non-négligeable de venir en hiver à la Colonie, c'est que la foule moindre pousse les pensionnaires et le personnel à s'ouvrir un peu plus et à parler pour occuper le silence. Ils laissent ainsi libre cours à leurs souvenirs. Il y a deux ans, Chiron nous avait parlé de la conseillère en chef qui avait précédé Nadya, une certaine Drew Tanaka, et de sa vision des choses très différente de celle de ses sœurs Nadya et Silena. Pas qu'elle soit coureuse de jupons, mais elle avait quelque peu tendance à collectionner les amants, et, surtout, elle prônait le principe du "brisage de cœur", pratique un peu barbare qui explique qu'on ne parlait pas d'elle qu'en bien quand elle avait le dos tourné. En même temps, même moi qui ne descend pas de la déesse de l'amour, je trouvais aberrant de chercher à s'emparer du cœur de quelqu'un et de lui briser le cœur volontairement, juste pour faire mal. C'était un acte cruel. Quand bien même l'amour n'est pas toujours que joie et euphorie, qu'il arrive que l'on soit blessé, faire souffrir volontairement...rien que de l'entendre par le biais de Chiron me met hors de moi, alors je n'aurai pas imaginé comment j'aurai réagi si j'avais réellement connu Drew.

Dans tous les cas, Drew n'est pas là et était une exception. Elle aurait peut-être été en mesure de conseiller Gloria dans ses plans, elle qui aimait flirter avec pas mal de pensionnaires, mais sachant ça, je n'aurai pas apprécié que mon amie fleur bleue s'approche d'elle. A tous les coups, elle l'aurait aidé à conquérir l'élu d'un instant avant de la convaincre de lui briser le cœur, et le sien au passage. Pire, je suis certaine que si elle avait refusé, elle aurait trouvé un quelconque stratagème pour qu'ils se séparent.

Bref, quelqu'un de peu appréciable, et je ne devrai pas penser à elle dans un moment pareil. Gloria a un nouvel objectif en vue et elle compte sur moi pour l'aider dans sa tâche. La différence majeure entre les 10 et moi, c'est qu'eux refuseront de l'aider dès lors qu'elle leur avouera que l'objet de son désir. Ce n'est pas un potentialité, le flirt est effectivement perdu d'avance puisque je vois mal ce qui pourrait se construire avec un fantôme. Mais peu importe qu'il y ait la possibilité de faire quelque chose ou non, Gloria elle aussi sait qu'elle ne va pas filer le grand amour avec un spectre. La seule chose qui compte, c'est que ça rend mon amie heureuse, je ne vais pas la priver de ce petit bonheur tant qu'elle est encore assez insouciante pour croire que tous les amours sont possibles.

- Alors on formera un duo de choc ! La guerrière pour l'attaque frontale, et la reine des rumeurs pour l'attaque furtive, ça me semble être un plan optimal, m'exclamé-je avec un clin d'œil complice à ma partenaire.

D'autant plus que j'ai aussi à gagner quelque chose au change. Si je déteste qu'on me résume à ma ascendance divine, je déteste encore plus les amalgames qui peuvent être faits sur mes colocataires du 4. Les 5, 6 et 17 aiment se considérer comme les plus grands guerriers de la Colonie, les plus à mêmes de jouer les leaders de par leur force ou leur stratégie. Je déteste lui lancer des lauriers, mais ils ont tendance à oublier que Déméter est la seule des Olympiens descendants de Cronos à avoir "régulièrement" des enfants. Elle n'est certes pas aussi puissante que ses frères, mais ce serait oublier que, au-delà de faire pousser tomates et fougères, la vie n'existerait pas sans elle. Ce n'est pas que les 4 sont de moins bons combattants, ils ont juste plus de centres d'intérêts en-dehors des Arènes. Avec un peu d'entraînements, on rivalise sans faille. Je peux rivaliser sans mal avec Victoire, avec Kyle, même avec la grande Annabeth, j'en suis certaine. Et prendre le dessus sur Achille en serait une parfaite preuve, du style qu'ils ne pourraient jamais remettre en question. Quoique...si je ne fais que l'effleurer, ils en douteront probablement, et je ne sais pas si j'aurais la force nécessaire pour le mettre à terre.

-Tu penses que les spectres peuvent saigner ? lui demandé-je subitement. La phrase était sortie dès lors que la pensée s'était formée dans mon esprit, sans réfléchir. Je ne sais pas exactement comment fonctionne les fantômes grecs, s'ils sont encore parcouru de fluide ou pas, si leur sang est semblable aux nôtres ou si, tel l'ichor des dieux, ils en un différent. Argh, quel dommage que je sois arrivée trop tard pour participer à la Chasse, je vais devoir prendre mon mal en patience avant de pouvoir avoir des réponses.

De toute façon, Gloria ne semble pas vraiment préoccupée par cette question, son plan s'est déjà formé tout seul dans sa tête. Enfin, son plan...à la manière dont elle le raconte, c'est un scénario complet qu'elle me propose, je ne suis pas actrice, j'ai peur de ne pas être à la hauteur de la tâche qu'elle me demande.

-Quelque chose me dit qu'Achille n'apprécierait pas l'idée d'être comparer à une princesse... je réplique pour la taquiner. Pas plus que je n'apprécie celle du dragon. Tu me vois vraiment comme un gigantesque lézard vert recouvert d'écailles ?

Je reconnais néanmoins la gentillesse de mon amie de vouloir elle aussi m'aider à me trouver un ou une partenaire au Camp, même si j'avoue ne pas avoir quiconque en tête. Je ne suis pas fleur bleue comme Gloria, à fondre pour le moindre sourire d'un des quelques garçons plutôt mignons de la Colonie. Il m'est arrivé d'aimer, mais je ne pense pas avoir déjà été réellement amoureuse. Je préfère attendre que ce jour n'arrive avant de déclarer ma flamme à qui que ce soit et me rendre compte, trop tard, que je n'aimais pas vraiment l'autre. Si j'aime, ce sera à la folie, pas juste l'espace d'un court instant. Les relations passionnelles, mais éphémères, ce n'est pas pour moi. En attendant de trouver mon âme sœur, je préfère m'occuper de mes entraînements et des déboires de Gloria avec ses béguins qui n'en finissent jamais.

J'ai conscience de ne pas partager les mêmes goûts que mon amie pour ce qui est du sexe opposé. Elle a beau parler sans fin des multiples garçons qu'elle trouve adorable, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas comprendre que, parmi tout ceux là, son préféré est Félix. Il me laisse complètement indifférente. Il a son charme, je ne le nie pas, mais, pour le reste, je me vois mal passer une après-midi complète avec lui à moins qu'il ne s'agisse de combattre, et encore. Pour autant, cette "liste" de nouveaux m'intrigue. Je n'ai pas encore pris le temps de faire connaissance avec les nouveaux pensionnaires, arrivée malheureusement trop tard, mais je n'ai aucun doute que Gloria les connait déjà de A à Z, probablement même mieux qu'eux-mêmes. Y trouver l'âme sœur, j'en doute fort, mais cette liste me permettra d'avoir déjà un petit aperçu de ce qui m'attend durant le mois de juillet.

- Une liste orale, madame, n'avez-vous point honte d'osez demander ? Faites donc vibrez votre belle voix ! , lui répondis-je en imitant je-ne-sais quel accent pédant. Ironique, mais Sunshine profite de ce moment pour m'appeler et me rappeler que nous sommes au beau milieu d'une Veillée. En attendant, je descends faire profiter autrui de la mienne, veuillez m'excusez gente dame.

Deux minutes plus tard, lorsque je regagne ma place, je sens bien à son ton qu'elle ne me croit pas lorsque je lui dit que j'ai arrêté de fumer. Elle n'a pas tort, c'est vrai, je fume toujours en cachette, c'est plus fort que moi. Je suis certaine que, à tout moment, les voix pourraient revenir, que je pourrais perdre de nouveau le contrôle et que je serais assaillie de toute part. Les exercices de Natalia sont une bénédiction, mais rien ne me parait plus efficace que la nicotine. Devrais-je lui parler de mon addiction ? Je ne suis pas sûre qu'elle puisse m'aider, Hope et Natalia semblent plus à mêmes de me conseiller.

De toute façon, Gloria s'en va déjà, appelée elle aussi à son tour. Coup de chance, elle ne s'emmêle pas les pinceaux entre les langues. Bien moins de pensionnaires auraient compris si elle s'était lancée dans un couplet hispanique, mais, pour l'avoir entendu chanter à maintes reprises, je sais que Gloria brille bien plus en espagnol qu'en anglais. Il faudrait que je vois avec les Apollons s'il n'y aurait pas moyen de l'intégrer un jour à un de leurs concerts...surtout que, la connaissant, Gloria ne dirait pas non pour passer un peu plus de temps avec ce cher Tyrone...

- Ca, je n'en sais rien, je n'ai pas encore eu le droit à ta liste sur les nouveaux pensionnaires, lui rappelé-je une fois qu'elle eut regagner sa place. La seule avec qui j'ai pu faire connaissance, c'est Sunshine, et elle est déjà reconnue par son père, officieusement du moins.

Elle semble aussi réjouie que moi que Vaast soit de retour à la Colonie. Mon compagnon de combat et de discussions houleuses sur nos partenaires hors du commun est de retour, lui aussi en retard pour le début de la saison. Et, qui dit Vaast, dit également que Kahau est arrivé, ces deux là sont inséparables, collés l'un à l'autre. J'ai beau cherché dans la foule, je ne le vois pas pour le moment, il a dû se perdre à la plage. Tant pis, j'attendrais demain pour les retrouver tous les deux, ça m'occupera en attendant de pouvoir enfin m'attaquer à Achille.


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LSGI

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Message par LSGI »

Contenu parfois légèrement grossier



Rione et Cathal Cogadhádh
Enfant de Tyché et enfant d’Arès
16 ans, 1er septembre 2003
Point de prononciation : « ri-one » et « ca-hal »



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Au départ c’est l’histoire d’une femme, elle est très belle, passionnée, une véritable tête de mule, professeur dans une université irlandaise, elle enseigne le latin, le grec mais également la civilisation de ces pays ainsi que la mythologie. Cette femme n’est pas exactement une humaine lambda, elle a une légère particularité : elle voit au travers de la Brume. Son enfance n’a pas été facile, ses parents l’ont envoyée auprès de nombreux psy, mais rapidement elle a su cacher ses visions, elle a su qu’il valait mieux qu’elle se taise si elle voulait vivre une vie normale. Cependant, même en cachant sa spécificité, elle ne pouvait lier de réelle relation avec personne, ni ami ni plus, car elle avait toujours la sensation d’être une impostrice, une menteuse. Alors elle se réfugia dans le travail jusqu’à exceller dans son domaine. Personne ne vint lui expliquer ce qu’était la Brume et personne ne lui révéla que ce qu’elle voyait était réel, elle avait simplement choisi de croire que ses yeux voyaient une réalité qui échappait à la plupart.
Les parents de la femme vinrent à mourir, ce jour-là elle hérita de leur fortune et de leur domaine. Elle était désormais si riche qu’elle pourrait ne pas travailler durant plusieurs vies entières avant d’avoir des problèmes d’argent. Mais la vie de cette femme était trop vide de monde, et trop pleine de travail, et surtout, elle aimait sincèrement son travail. Alors elle continua à travailler, et notamment à fantasmer des relations avec certains dieux… Car si cette femme ne parvenait pas à sociabiliser avec des humains, elle savait le faire avec des êtres fictifs. En tant que grande lectrice elle aimait rêver à des aventures, des mondes différents, et plus particulièrement des mondes avec les dieux grecs. Dans ses rêves apparaissait souvent le dieu Arès, seigneur de guerre, brutal, impulsif, sanglant, à force de lire des romans avec des hommes brutaux elle en était plus ou moins tombée amoureuse – amoureuse de l’image qu’elle avait de lui tout du moins.
Alors qu’elle approchait de la trentaine une femme vint à sa porte. Elle vit tout de suite qu’elle n’était pas humaine, elle sut immédiatement qu’elle était une déesse. Une déesse assez douce toutefois, qui lui dit que sa vie était couverte d’un voile de malchance, qu’il était temps de rééquilibrer la balance. Elles passèrent la journée ensemble, dans le château de la femme, à se découvrir, et en partant la déesse lui annonça qu’une chance était née dans son ventre, une chance dont il faudrait prendre grand soin. À peine quelques minutes plus tard un homme apparut devant la femme, sans s’encombrer de passer par la porte. Un autre dieu. Qu’elle reconnut aussitôt, avant même qu’il ne lui révèle son nom. Arès. Il lui offrit une nuit bien meilleure que tout ce à quoi qu’elle avait pu rêver, bien plus brutale que ce que son imagination avait pu façonner. Au lever du jour il regarda son ventre, ne dit rien, et disparut.
Neuf mois plus tard la femme accoucha. Des jumeaux. Un garçon et une fille. La fille naquit 5 minutes avant son frère, le 1er septembre 2003. La femme se consacra à l’éducation de ses enfants, bien qu’elle conservât son métier, elle mettait un point d’honneur à leur transmettre ses connaissances et elle fit venir de nombreux précepteurs et maîtres – connaissant l’existence des monstres il était pour elle inconcevable que ses enfants ne sachent pas se défendre, mais également des professeurs « normaux » puisque leur éducation devait être irréprochable malgré leur dyslexie et leur hyperactivité. L’avantage de cette éducation était que les enfants n’étaient jamais forcés de rester sur une chaise pendant des heures, ils alternaient entre activité cérébrale et activité physique, mêlant parfois les deux lorsque c’était possible, ce qui donnait de bien meilleurs résultats. Le seul véritable problème résidait dans l’absence d’autres enfants, même si les jumeaux ne se plaignaient pas et semblaient heureux, leur mère s’inquiétait pour leur sociabilité. Elle tenta de remédier à ce problème en les inscrivant à des activités extra-scolaires. C’est ici en particulier qu’elle put découvrir le pouvoir de sa fille qui avait tendance à toujours gagner, même lorsque le hasard était en jeu. Il arrivait de petits incidents aux autres, comme des lacets défaits en course, ou un caillou sur leur chemin, ou bien une feuille qui s’envole dans le vent et leur arrive dans les yeux… Tout était fait pour aider sa fille à gagner. Mais pas seulement, lorsqu’elle était présente aux compétitions de son frère il se passait le même phénomène sur les adversaires de son jumeau, ou bien c’était lui qui avait de la chance, comme le fait que son pied glisse légèrement et lui fasse prendre une avance, ou la pièce qui tombait toujours du côté de son équipe pour qu’il commence en premier… De son côté, lui était plus fort que tous les autres enfants de son âge, plus brutal, plus impulsif, oubliant parfois de réfléchir avant de foncer, mais mettant toujours toute sa force, ce qui faisait que bien souvent il y allait trop fort et que sa mère devait s’excuser pour lui, expliquant qu’il ne savait pas doser, qu’il connaissait pourtant le règles – interdiction de tacler ou plaquer son adversaire au football gaélique – mais qu’il n’avait su se contenir, pris dans la frénésie du jeu. Autre fait étrange : ses adversaires étaient souvent énervés en face de lui, moins concentrés qu’à l’accoutumée, moins attentifs, et même parfois ils le défiaient sans raison. Dans ces moments elle remarquait le sourire amusé de son fils qui pensait sans aucun doute possible qu’il allait gagner – ce qui arrivait dans la plupart des cas. Ce qui l’intriguait c’était le sourire victorieux sur ses lèvres lorsqu’il gagnait en écrasant son adversaire, son plaisir n’était pas tant la défaite de l’autre ni le fait de gagner, son plaisir était celui de voir l’autre perdre le contrôle et de pouvoir l’écraser.
Lorsque les jumeaux eurent presque atteint 13 ans un satyre se présenta à la porte de la demeure. Il s’entretint un long moment avec la femme, lui expliquant qu’il avait été envoyé par les dieux pour emmener ses enfants à la Colonie, un lieu où ils resteraient durant les mois d’été pour y rencontrer d’autres demi-dieux, pour s’entraîner et pour être protégés. La femme eut du mal à accepter, ils étaient devenus son monde, mais elle avait conscience du danger des monstres et se doutait que si aucun n’était venu à leur porte jusqu’à présent ce n’était que par un gros coup de chance qui lui avait été accordé. Elle les laissa donc partir, le cœur lourd, et dut faire face à sa grande maison vide après leur départ. Elle pleura longtemps, mais se consola en se rappelant que ce n’était que l’histoire de quelques mois, certes elle n’avait jamais été séparée d’eux si longtemps, mais elle savait qu’ils allaient revenir et qu’au moins ils seraient en sécurité. Normalement.


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Rione
Héhéhé on est trop fort ! Enfin je suis trop forte en tout cas. J’ai réussi à convaincre Chiron qu’on devait absolument partir en quête avec Cathal, pour resserrer les liens fraternels et pour qu’on arrête de se disputer. En réalité, on ne se dispute pas tant que ça – on se chamaille évidemment, comme tous les frère et sœur – on a juste monté le coup pour convaincre Chiron. Notre premier été à la Colo était l’année dernière, donc en effet nous n’étions que des enfants et tout le tralala, mais désormais on a 13 ans – très bientôt 14 ! – donc on peut largement partir en quête ! En plus nos parents nous ont reconnus quand on est arrivés en juin, ce qui était super, même si je le savais déjà, mais j’aime être dans un bungalow qui n’est pas très rempli et ne plus dormir dans un lieu bourré de monde. Le seul problème c’est que je ne dors plus avec Cathal, et il me manque quand même. Même si chez nous on a chacun notre chambre, en soi il nous suffit de traverser le couloir pour nous rejoindre – ce qu’on fait souvent – mais ici c’est différent. Nous sommes censés manger avec nos « frères » et « sœurs » et dormir avec eux, sauf qu’ici je n’ai qu’un seul véritable frère et c’est Cathal. Je ne renie pas pour autant les demi-dieux de mon bungalow, je sais qu’ils sont également ma famille, et je les considère ainsi, mais si je devais choisir entre mon jumeau et l’un d’eux je n’hésiterai pas une seconde. Je les considère plus comme des cousins desquels je suis plus ou moins proche on va dire. Bref, pour en revenir à la raison de ma fierté, en arrivant cet été nous avions déjà tout préparé, on avait bien vu que l’année dernière des demi-dieux partaient en quête, et certains avaient notre âge ! Donc cette année on a fait semblant d’être en froid, quand on se croisait on se disputait, on se lançait des pics assez cruels même, et quelques fois j’ai eu l’impression que Cathal était sur le point de craquer, qu’il croyait mes mots, mais il a suffi d’un regard pour le rassurer, et franchement j’ai bien galéré aussi. Même si tout était planifié, même si on savait que le but était la méchanceté, les mots faisaient parfois vraiment mal avant que je ne me souvienne que c’était le plan. Et finalement on a réussi, on a tellement embêté Chiron, avec des plaintes notamment, parce que « mon frère n’est qu’un idiot. Il n’a pas le sens des responsabilités. Il est trop arrogant. Il se croit au-dessus de tout le monde. Il dit qu’il fait tout mieux quand il est seul, il va se rétamer, je ne vais plus l’aider… » et avec Cathal qui faisait la même chose de son côté – pas de manière trop évidente évidemment, ça devait rester subtile et surtout très occasionnel – et surtout nos disputes publiques qui créaient parfois des bagarres, et enfin il a fini par décider qu’une quête nous aiderait à nous réconcilier ! Bien sûr, conservant mon rôle jusqu’au bout, je l’ai supplié de ne pas faire ça, que je n’irai pas etcetera etcetera. Mais Chiron est resté intraitable. Il a même élevé la voix, ce que je ne l’avais jamais entendu faire. Donc je suis partie résignée et je lui ai fait ma fantastique tête de bougonne. Et Cathal a cassé quelques armes et s’est battu, exprimant sa colère. Ce qui fait que maintenant on est en quête tous les deux ! En réalité je ne sais pas si Chiron a gobé le truc, je ne sais pas s’il a marché, si ça se trouve il ne nous a pas crus une seconde, mais l’important c’est qu’il ait cédé, le reste ne compte pas ! Bon ça n’a rien d’incroyable, une petite quête en passant, il faut juste récupérer un artefact, ça n’a pas vraiment d’intérêt. L’intérêt c’est l’aventure ! Et l’aventure à deux, avec mon jumeau. En soi on pourrait se promener et attendre de tomber sur un monstre, mais ça pourrait prendre du temps et on ne sait pas où on le rencontrerait, et je n’ai pas franchement envie de mettre des mortels en danger, alors qu’avec une quête on sait où on va, on sait qu’on a un but et on sait qu’on va croiser des monstres, donc c’est parfait !
— Tu vois ! Je t’avais dit qu’il fallait prendre à droite ! Mais toi tu disais « mais non allons à gauche, c’est toujours mieux la gauche, ça va fonctionner la gauche » ah bah bravo bien joué ! On est perdus maintenant !
Bon, ce n’est pas exactement parfait. On reste des jumeaux qui se chamaillent et je ne maîtrise pas encore totalement mon pouvoir. Je n’ai pas tout le temps de la chance, comme certains des demi-dieux de mon bungalow, c’est moi qui la choisis, je décide si j’en ai ou non et je décide si quelqu’un en a ou non. En gros, je choisis chance ou malchance. Mais pour le moment mon pouvoir n’est pas au top, je le fais surtout quand mon émotion est là, comme quand je m’inquiète pour mon frère et que je lui donne de la chance sans même m’en rendre compte. Alors que quand je dois le faire intentionnellement ce n’est pas aussi facile.
Bref, je ne vais pas laisser mon idiot de frère me grogner dessus, ce n’est pas ma faute non plus et j’avais de très bonnes raisons de prendre à gauche !
— D’abord, je n’ai jamais dit ça ! Ensuite, ma voix ne ressemble pas à celle d’une crécelle. Et nous ne sommes pas perdus !
— Ah ouais ? Et on va où alors ? Il y a que dalle ici. On a même pas croisé un monstre, et si on a pas vu de monstre ça veut dire qu’on est pas sur la bonne piste, on va devoir refaire tout le chemin inverse jusqu’au croisement où je t’ai dit qu’il fallait aller à droite !
— Mais n’importe quoi, ça se trouve on a pas croisé de monstre parce qu’on a de la chance, et puis comment ça « on va où ? », d’où je suis censée savoir où on va et pas toi, t’as qu’à te servir de ta tête deux secondes pour une fois !
— « Pour une fois » ? Ça veut dire quoi ça ? Que je suis con ? Mais c’est toi l’idiote ! Va te faire voir ! Je vais me débrouiller tout seul et je reviendrai à la Colo avec le bouclier, t’as qu’à te démerder de ton côté !
— Parfait ! Et c’est moi qui ramènerai le bouclier ! Mais vas-y, rebrousse chemin, retourne au croisement, tu regretteras d’être seul, tu verras que j’avais raison.
— C’est ça rêve toujours. Salut !
— Salut !
Mais quelle tête de mule ! Il est pas croyable ! Insupportable ! Il n’a qu’à faire ce qu’il veut je m’en fiche, il n’a qu’à se faire manger par un monstre tiens, ça lui fera les pieds. On se sépare là et je ne le regarde même pas partir, ça ne sert à rien. Il verra bien, quand j’aurai le bouclier il sera vert ! Non mais quel prétentieux, d’où il aurait pu savoir que c’était à droite ? Pourquoi ça aurait été à droite ? Il y avait des marques de griffures sur la gauche, des traces qui ressemblaient à celles d’un chien des Enfers, donc il était évident que c’était à gauche ! Mais non, comme d’habitude, Monsieur n’a pas ouvert ses yeux, donc Monsieur dit que je me trompe, mais c’était là sous son nez ! Après si on a pas croisé le monstre bah j’en sais rien moi, je suis pas devin non plus ! D’un autre côté… est-ce que je l’ai prévenu qu’il y avait des traces de griffes ? Oh et puis zut, il n’avait qu’à les voir, je ne suis pas sa mère non plus, et j’ai pas à me justifier, il n’avait qu’à me faire confiance !
Un cri affreux résonne dans mon dos. Ce n’est pas humain, c’est plein de colère et un peu effrayant. Le chien. Mon cœur manque un battement avant de battre deux fois plus vite. Cathal ! Je m’élance dans la direction du bruit. Il est fort, c’est un enfant d’Arès, il est costaud, il est très costaud, il est résistant, il est endurant, il a forcément entendu le monstre arriver, il a dû lui rentrer dedans, il est impulsif, il est imprudent… Cathal… Je ne pourrais pas vivre sans lui, je ne pourrais pas… J’ai besoin de lui, j’ai besoin de sa présence, de sa voix, de son sourire agaçant, de ses pichenettes qui me rendent dingue, de son regard qui reflète le mien, de sa pensée qui vient presque dans ma tête tellement on se connaît, de ses petits signes de doigts que je suis seule à voir mais qui ont toute une signification… j’ai besoin de mon frère. S’il lui arrive quelque chose… J’accélère l’allure pour le rejoindre et je le découvre de l’autre côté de l’énorme chien qui se trouve entre nous, face à mon frère et dos à moi. Je soupire de soulagement, Cathal n’a rien. Mon frère va bien. Tout va bien. Il est vivant. Ses yeux croisent les miens durant un instant, il a un bref hochement de tête, et nous sommes synchronisés. On passe en mode combat, mes yeux virevoltent entre le chien et Cathal, j’anticipe chacun de ses mouvements et je sais comment les compléter, nous ne sommes pas deux, nous sommes un, une seule arme qui détruit ce monstre. On ne s’en sort pas sans blessure, mais au moins on tue le monstre et on est vivants. Je cours sur la poussière à peine retombée au sol pour sauter dans les bras de mon frère qui me rattrape directement et me serre contre lui.
— On ne se sépare pas.
— Non, jamais.
Jamais, jamais, jamais.


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Cathal
Elle me tape un peu sur le système. Pas qu’elle ait fait une connerie en soi, mais juste meuf s’te plaît te balade pas à poil dans mon bungalow ! Pas que ça me dérange spécialement, Rione est ma sœur, je me fiche bien de la voir sans tee-shirt – oui, oui, j’exagère, elle n’est pas vraiment à poil, elle est sans tee-shirt, mais c’est insuffisant ! – je la vois souvent en maillot de bain et puis merde je l’ai déjà vue nue quand on était gosses on se douchait ensemble et on est pas franchement pudiques ni l’un ni l’autre, et puis merde on a partagé un utérus alors c’est bon ! Mais là elle enlève son tee-shirt au milieu des mecs de mon bungalow, donc ils sont comme moi, quand ils voient un beau corps bah ils regardent, c’est naturel, mais merde pas ma sœur ! Heureusement que mes épaules font le double des siennes sinon je n’aurais peut-être pas réussi à la cacher derrière moi.
— Mais grouille-toi putain !
— Je te rappelle que tu m’as renversé ton coca dessus, donc c’est ta faute si je dois changer de tee-shirt.
— Ouais bah désolé, mais t’aurais au moins pu attendre que j’te cache pour enlever ton haut.
— Je n’ai pas que ça à faire je te signale. J’ai promis à une gamine du bungalow d’Hermès que je lui montrerai comment monter sur un pégase et je suis en retard à cause de tes bêtises.
— Ouais, ouais, dépêche, enfile ça et décampe de là.
Elle lève les yeux au ciel mais prend le tee-shirt que je lui tends – l’un des miens – et le passe par-dessus sa tête. Il lui est beaucoup trop grand mais au moins il cache ce qu’il y a à cacher et même plus. Ma sœur a toujours été jolie, mais je la voyais d’un point de vue objectif, c’est ma sœur quoi, j’imaginais pas que les mecs allaient la regarder comme ils le font… Bon en même temps elle y met pas du sien à se déshabiller ici… C’est ma faute je sais, mais aussi elle n’avait rien à foutre là quand j’me suis tourné ! Elle est censée avoir de la chance ! Enfin, non, quand je suis là c’est généralement moi qui en ai, ce qui doit être la raison pour laquelle je n’ai pas une goutte de soda sur moi. Rione baisse les yeux et se regarde avant de grimacer.
— C’est vraiment moche. Je vais arranger ça.
Elle rassemble le tissu trop long et fait un nœud dans son dos avant de le rouler vers l’intérieur pour le cacher. Une bande de son ventre apparaît sous mes yeux et je fronce les sourcils en attrapant le tissu pour tirer dessus.
— Non mais tu sors pas comme ça.
— Je fais ce que je veux Cathal… C’est bien la première fois que tu dis quelque chose concernant ma tenue, qu’est-ce qui te prend ?
— Il me prend que des ados en chaleur te r’gardent comme s’ils allaient te foutre dans leur plumard et il en est hors de question, je lui rétorque en grognant à moitié.
— Je peux me débrouiller seule, soupire-t-elle en retour, ce qui a le don de m’agacer.
Quelqu’un me coupe l’herbe sous le pied avant que je ne réponde, et je me fige instantanément. J’ai même pas capté sa phrase, juste un mot, « pétasse ». D’où il parle comme ça d’ma sœur ce con. Je traite parfois ma sœur de certains mots qui ne sont pas spécialement polis, mais c’est ma sœur, on fonctionne comme ça, on sait que ce n’est pas réellement méchant, mais je suis le seul à pouvoir faire ça. Personne insulte ma sœur et s’en sort bien. D’un même mouvement nous nous tournons vers le fils d’Arès et je vois son sourire méprisant tressaillir. Bah ouais crétin, t’as voulu faire ton malin et tu vas le regretter maintenant. Il peut s’excuser, ça suffira pas, s’il voulait pas s’en prendre plein la gueule il avait qu’à la fermer. J’ai un mouvement d’arrêt avant que mon sang ne fasse qu’un tour. Je sais qui est ce con. Je l’reconnais. C’est le type que ma sœur a envoyé bouler. Elle le trouvait beau mais puisqu’il est un enfant d’Arès et que j’en suis un elle trouvait ça bizarre. Les relations entre membres d’un même bungalow sont interdites parce que parent commun, alors techniquement elle n’est pas du même bungalow, mais à moi aussi ça m’ferait bizarre, je couche pas avec les demi-dieux du bungalow Tyché, c’est comme des cousins, c’est trop glauque. Ce mec a mal pris le refus de ma sœur, il l’a vraiment mal pris, et il a voulu le lui faire payer grâce à un entraînement musclé, sauf que ma sœur sait se démerder toute seule et qu’entre ses aptitudes au combat, son pouvoir et le fait que le type était en colère, elle a gagné. Je pensais que c’était fini mais apparemment non. Quel con ce type. Sans réfléchir je l’attaque, envoyant la canette vide de coca dans sa tronche de pauvre abruti.


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Rione
Ah yes ! On est arrivés pile poil pour participer au capture l’étendard ! J’aime bien ce jeu, même si c’est un peu agaçant de devoir se retenir, je veux dire, pas que je veuille tuer quelqu’un, grand ciel non, mais je me dois tout de même de viser autre chose que le cou, la tête ou les artères principales pour éviter la catastrophe… Au moins avec des monstres on se bat pour notre survie, alors que là il faut faire attention à garder en vie son adversaire tout en l’empêchant de trop avancer… En plus je suis forcée de retirer la pointe de mes carreaux pour faire moins de dégâts !
Au moment de faire les équipes je concentre ma chance sur nous, je ne sais pas encore comment se sont débrouillés les bungalows mais j’espère me retrouver avec mon frère, nous sommes vraiment nuls quand nous nous retrouvons opposés… Enfin, quand on ne se croise pas tout va bien, mais dès l’instant où on est l’un contre l’autre ça pose problème… Il sait déjà comment je vais attaquer et je sais comment il va attaquer, je pare toutes ses attaques et il esquive les miennes, je sais même à l’avance où il va attaquer et comment ! Et pareil de son côté… Alors je suis forcée d’utiliser mon pouvoir et lui le sien et c’est pas franchement reluisant… Une belle perte de temps. Il vaut donc mieux que nous soyons ensemble ! Et oh chance merveilleuse c’est le cas ! Alléluia ma mère divine est avec nous !
La mission est assez simple : on doit garder le drapeau. Cathal est au sol et je suis perchée dans un arbre. Je suis concentrée sur les bruits, mon arbalète en main. Je jette parfois des coups d’œil à Cathal et chaque fois nos regards se croisent. On se tient au courant, au cas où l’un de nous aurait manqué quelque chose. Pour le moment ce n’est pas le cas, la partie a commencé depuis un certain temps mais toujours personne n’est venu jusqu’à nous… Ce n’est vraiment pas ma mission favorite, je préfère l’action, et je sais que c’est également le cas de Cathal. Je fais de mon mieux pour rester sur ma branche, dissimulée par les feuilles, mais je vois bien mon frère qui ne cesse de faire des allées et venues autour du drapeau. Certes, il est discret, il ne fait pas de bruit et il observe les environs, mais je sais bien que s’il fait ça c’est parce qu’il ne tient pas en place : il a besoin d’action ! Clairement, il n’aurait pas pu prendre ma place. De mon côté, je l’envie de pouvoir marcher, je préférerais tellement me dégourdir les jambes plutôt que jouer les hiboux ! Mais bon, ça va le faire, ça va aller, la partie ne va pas s’éterniser quand même… j’espère. Sinon tant pis je deviendrai un écureuil et je bondirai d’arbre en arbre ! Dans les faits, je suis plutôt discrète quand je fais ça, mais je dois avouer que je suis bien plus repérable en mouvement qu’immobile, camouflée par le feuillage. Rah…
Trop de temps passe. Cette partie est d’autant plus longue quand on n’est pas en train de courir et se battre… Je ne tiens plus, j’ai trop envie de bouger, j’ai besoin de bouger, ma jambe frémit toute seule et je suis obligée de contracter mes muscles pour l’empêcher de gratter l’écorce et me faire repérer. Je tente de rester concentrée sur un adversaire potentiel qui arriverait mais j’ai de plus en plus de mal à conserver mon attention… Mes muscles semblent emplis d’énergie et ne demandent qu’à être sollicités… Mais je vais patienter… Encore un peu… Je suis tellement fébrile… Je suis sûre de pouvoir allumer une ampoule qu’on poserait sur mon doigt tellement j’ai d’énergie à revendre ! Rah il me faut de l’action ! J’échange un regard avec Cathal et je vois qu’il est plus ou moins dans le même état que moi : quelle idée de nous avoir mis là aussi ! Bon, c’est vrai que ça aurait été difficile pour la plupart des demi-dieux, nous souffrons tous d’hyperactivité et de troubles de l’attention après tout… mais il a fallu que ça tombe sur nous… J’avais pourtant placé ma chance en nous… Est-ce que la chance a eu un bug ? Non, impossible, la chance n’a jamais de bug. Je côtoie ce flux depuis trop longtemps pour m’être trompée, je nous ai donnés de la chance donc on en a eu… il suffit d’attendre… tout finira par être clair… Mais rah…
Un projectile me percute le bras et j’étouffe une plainte. Malgré cela, je souris. Enfin ! Mon pied s’arrête instantanément de gratter l’écorce et je me rends compte que c’est ça qui m’a trahie, le bruit… Je ne m’étais même pas rendue compte que ma jambe s’était remise à bouger… Oups, je ferai plus attention la prochaine fois ! Je vise et tire sur le tireur. En plein mollet ! Quel magnifique tir ! Le carreau pénètre sa peau mais la distance est trop grande pour qu’il transperce la jambe. J’aperçois Cathal aux prises avec une fille d’Athéna particulièrement petite mais agile et rapide. Sur sa gauche arrive un deuxième garçon avec une lourde épée. Ils nous séparent, ils ne veulent pas qu’on se batte ensemble… malin. Je vise tandis que j’entends un bruit sur ma droite… Mince. Tant pis. Cathal passe en premier. Mon carreau pénètre l’épaule droite du garçon tandis qu’un poids tombe sur ma branche, me déséquilibrant. Une lame s’abat sur moi et j’ai tout juste le temps de rouler sur le côté pour l’esquiver, ce qui me fait définitivement perdre l’équilibre. Je tombe sur une branche plus basse, ricoche sur une autre et finie par terre. Aïe. Je vais avoir des bleus partout… Tout sauf élégant… Quoique. Le bleu me va plutôt bien au teint. Je me redresse rapidement, et jette un coup d’œil en l’air, la fille est déjà en train de descendre de mon ancien perchoir. Mon arbalète s’est écrasée plus loin mais je n’ai pas le temps de la récupérer que déjà le gars au carreau planté dans le tibia me fonce dessus. J’esquive le premier coup, le second, et brusquement je me rapproche de lui, bloque son bras qui voulait me briser le nez, enfonce mon talon tranchant dans son pied, relève mon genou dans ses parties. Il gémit et se plie en deux tandis que je le relâche mais je préfère être sûre qu’il ne se relève pas cette fois. Je ferme mes doigts en poing qui percute sa joue gauche puis effectue le mouvement inverse et mon coude percute sa joue droite. J’entends un craquement mais je n’ai pas le temps de m’attarder. Je me tourne vers la fille qui est désormais au sol, malheureusement je suis trop lente et elle fauche mes chevilles. Je tombe sur le côté mais roule sur le dos pour lui administrer un méchant coup de talon dans l’estomac. Elle se plie en deux et j’en profite pour me relever, mais elle est plus rapide, déjà ses coups pleuvent sur moi et je ne peux que les bloquer. L’un d’eux m’atteint toutefois aux côtes et je manque de perdre le combat quand je vois son poing se diriger vers ma tempe. Mais… quelle chance, elle vise mal et me manque d’un cheveu… Emportée par son élan, elle perd l’équilibre mais se rattrape bien vite, à quelques pas de moi. Je n’ai plus d’armes que mon corps et mes merveilleux talons, de son côté la fille ramasse l’épée que le garçon a laissée au sol… Soudain une idée me vient ! J’attrape dans ma poche les cartes que j’y ai glissées – ça n’avait rien d’intentionnel, je les ai oubliées là, mais c’est une chance – et les lance au visage de la fille, à la manière de shuriken. L’une entaille le front de la fille, faisant couler son sang devant ses yeux, une autre entame sa pommette, une autre son oreille… C’est pas mal tiens. Je profite de la distraction pour désarmer et attaquer mon adversaire. Cette fois j’ai le dessus et je ne compte pas la laisser inverser les rôles. Finalement, un coup de poing en plein foie la met instantanément K.O. J’entends un bruit dans mon dos mais ne me retourne pas, sachant de qui il s’agit.
— Des cartes ? Pas mal.
— T’as vu ça ! Je devrais peut-être en parler aux Héphaïstos, histoire d’en faire de plus résistantes. Je suis certaine qu’ils en sont capables, les talons qu’ils m’ont faits sont tellement efficaces !
Et en parfait état après une chute d’un arbre ! C’est ce que j’appelle de la qualité. Je regarde les deux autres corps étendus plus loin, Cathal n’est pas resté inactif de son côté. À voir son sourire qui reflète le mien on est finalement contents de s’être retrouvés à ce poste, ça valait le coup d’attendre ! Et comme une bonne nouvelle vient rarement seule : les cris de victoire nous parviennent. On a gagné ! Notre équipe a réussi à récupérer le drapeau adverse et le ramener sur notre terrain ! Parfait !
Je récupère tout de même mon arbalète et fronce les sourcils en trouvant un petit paquet posé à côté. Je suis certaine que ce n’était pas là avant… Mais mon instinct me dit que c’est une chance de le trouver… Un cadeau. De ma mère. Je le sais. J’ouvre le paquet et un large sourire éclaire mon visage, ce sont des cartes ! Elles sont faites de bronze céleste et absolument magnifiques. Oh oui !
— Merci Tyché !
Je la remercierai convenablement ce soir quand je lui donnerai sa part de mon repas. Je souris toujours quand je rejoins Cathal pour lui montrer les cartes, toujours quand nous rejoignons les autres et toujours quand la journée s’achève.


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Cathal
Merde ! On a été séparés. Chiron nous a chargés d’accompagner un satyre pour récupérer un gamin paumé. Un demi-dieu quoi. Normalement les satyres peuvent se démerder seuls, mais c’est la première mission de celui-là et puisque ni Rione ni moi n’allions refuser l’opportunité… Bah nous voilà. Même si on était partants, on était pas non plus exaltés, c’est juste histoire de récupérer le paquet et se barrer, ça se trouve il y aura même pas de monstre… c’est ce qu’on s’était dit. Finalement, on a un cyclope ! Et ça c’est fantastique ! La perspective d’un combat fait battre mon cœur plus vite. Même gamin j’ai jamais été le genre à trembler d’excitation, du moment que j’suis prêt à m’battre mes muscles sont tendus et sûrs. C’est c’que j’préfère : l’action. Le moment qui la précède et l’action elle-même. C’est pour ça que j’suis fait. Frapper. Et frapper. Et tuer. Des monstres hein, tuer des humains ne m’a jamais attiré. Et tant pis pour les blessures. Rione me dit souvent que j’suis un bourrin… Peu m’importe. Mais là Rione est ailleurs… et je ne sais pas où. Elle est parfaitement capable de se démerder, j’dis pas, mais dans ce genre de situation j’aime pas la savoir de son côté… Il pourrait lui arriver n’importe quoi ! En plus elle se traîne l’autre boulet… Sérieux, ce satyre est un boulet à sa cheville, je l’ai vu pâlir quand il a compris à quel monstre on était confrontés et j’ai bien cru qu’il allait s’évanouir… Petite nature. J’espère qu’il mettra pas ma sœur dans la merde.
Je tressaille brusquement, portant ma main à mon épaule dans un réflexe. Putain de merde. C’était… Y a rien autour de moi. Y a personne. Y a rien. C’est pas moi. J’ai pas mal. C’était comme une sorte d’onde électrique… Je pourrais pas le décrire… C’est… je sais pas… Je sais juste que Rione a mal… Je me mets à courir. Je me fous bien du bruit que j’fais. Je dois la retrouver. Elle est vivante, c’est sûr, j’ai pas besoin d’y réfléchir, je le sais, c’est tout, mais elle est blessée. J’suis sûr qu’elle a protégé cet abruti de satyre putain ! Forcément, je savais que ce serait un boulet. Il faut que je la retrouve. J’accélère. Je ne réfléchis pas à la direction à prendre, mes pieds y vont tout seuls, je sais qu’elle est par là. Rione… Ça ne peut être que ce connard de cyclope, le satyre l’aurait quand même senti s’il y avait un autre monstre… je pense… Et puis merde le gamin qu’on vient chercher n’est qu’un demi-dieu normal, il doit pas avoir la foule de monstres à ses trousses !
Une voix. Rione. Sa voix. J’étais pourtant prêt à foncer sur la droite… Mais sa voix me parvient d’la gauche… Ouais on est jumeaux, pas des GPS apparemment. Je tourne à l’angle, je dois la rejoindre, je dois m’assurer que ça va aller, je dois la toucher… Désespérément, je dois la toucher, la voir, m’assurer qu’elle survivra, qu’elle est vivante et qu’elle va le rester. C’est con, je sais qu’elle est vivante, mais j’peux pas m’en empêcher, j’ai besoin d’être sûr avec mes yeux et pas seulement avec ma tête. Une main surgie de nulle part me percute et je m’retrouve par terre. Aïe. Plus de souffle. Plus d’air. Du tout. Et je suis sûr d’avoir au moins une côte en miette. Mais je n’ai pas le temps d’faire l’état des lieux. Je m’redresse précipitamment, l’adrénaline anesthésiant mon torse, le cyclope est devant moi. Ce con… ce putain de con a imité ma sœur… ce sale connard… qu’est-ce qu’il a fait à ma sœur ? Il n’a pas pu imiter sa voix sans l’avoir entendue… Qu’est-ce qu’il lui a fait ? C’est lui qui l’a blessée ? À quel point elle est blessée ? Qu’est-ce qu’il a foutu ? Je m’fous qu’il fasse deux mètres, que son poing suffise à me briser des os, je m’fous du danger, il n’y a que ma colère, ma colère contre cet être immonde qui a blessé ma jumelle, ce truc qui va me le payer. Je passe sous son bras qui arrive pour me frapper à nouveau et me jette sur lui sans réfléchir avec la simple intention de lui faire mal. Je veux le frapper jusqu’à ce qu’il crie, je veux le tuer lentement, je veux que cette merde redevienne un tas de poussière, je veux qu’il paie. La surprise le déséquilibre et il tombe sous l’impact de mon corps. Je le rue de coups, frappant sa gorge principalement, son torse également, je me fous d’où je frappe, je ne parviens pas à viser, la rage m’anime, une fureur noire, je veux savoir ce qu’il a fait à Rione et en même temps je ne veux surtout pas réentendre sa voix, je veux le faire taire, je veux l’atomiser, je frappe le plus fort que je puisse, à m’en faire mal aux bras, rapidement, sans interruption, il n’a que ce qu’il mérite !
Je lève la tête sans y penser, lâchant une seconde des yeux le cyclope, et je vois Rione qui arrive vers nous. Le soulagement n’a pas le temps de m’envahir, mes yeux croisent les siens, je me baisse et roule en avant, évitant de justesse de me faire écraser le crâne entre les deux mains monstrueuses du cyclope. Dans mon geste je m’éloigne du monstre pour me rapprocher de ma sœur et me relève à côté d’elle. Nous échangeons un nouveau regard tandis que le monstre se relève, poussant un cri de colère. C’est le signal. Rione lance une carte qui s’enfonce au trois quarts dans l’œil du cyclope tandis que je tranche sa main droite de mon épée. Prends-toi ça sale con ! Il hurle de douleur, ne sachant où lever sa main restante, et j’en profite pour lui insuffler toute la colère dont je suis capable. Rapidement son cri de douleur se métamorphose, dev’nant un grognement rageur. Ses mouvements se font plus saccadés, moins précis, il crie, oubliant ainsi de se servir de son ouïe pour nous repérer, parfait. Il bouge son bras dépourvu de main dans des mouvements aléatoires, il détruit le mur à côté de moi, manque de décapiter Rione mais la manque de rien, de mon côté j’essaie de me débarrasser de lui définitivement, mais ce con protège ses organes vitaux de sa main restante. Je saisis une ouverture mais ses doigts se referment sur ma lame, son sang coule, mais il me l’arrache des mains. Merde ! Je me baisse quand il projette l’arme plus loin. Je roule entre ses jambes en tentant d’en faucher une au passage mais le monstre est trop bien ancré dans le sol. Derrière lui mes doigts tombent sur le manche d’un balai resté au sol. Ça fera l’affaire. Sans attendre je passe sur le côté et frappe l’arrière des genoux du cyclope avec la lance improvisée. Au même moment, Rione se jette de tout son poids contre son torse. Cette fois il perd l’équilibre, il s’écroule sur le dos, ma sœur debout sur sa poitrine. Je lui jette le balai dont un morceau a volé en éclat, elle le rattrape sans même me regarder et l’enfonce au plus profond de l’œil du cyclope. Le monstre redevient poussière et ma sœur récupère sa carte tombée au sol avec une grimace.
— Le sept de pic… Je n’oublierai pas où a été cette carte…
Tandis qu’elle se tourne vers moi un halo rouge apparaît, comme le jour de ma reconnaissance, sauf qu’il n’y a aucun symbole au-dessus de moi. En revanche : une arme. Hmmm. J’aime les armes. J’aime beaucoup les armes. Et putain de bordel de merde elle est trop belle. Une hallebarde. J’adore en utiliser quand on est chez notre mère, j’ai commencé à les manier assez tôt : il y a plusieurs armures dans une aile du château, et certaines sont exposées avec une hallebarde… Donc évidemment j’ai pas pu me retenir… Et je m’suis fait engueuler pour avoir cassé quelques trucs, mais j’y peux rien il me fallait bien quelque chose à frapper. Au moment où j’attrape l’arme le halo disparaît.
— J’en déduis que ton père est fier de ta bêtise.
Qu’est-ce qu’elle raconte encore celle-là ?
— Non mais sérieusement Cathal ! Je t’ai déjà appelé à l’aide ? Avec une voix de pauvre petite perdue ? Comment tu as pu croire que c’était moi !
— Tu n’étais pas là, tu ne sais même pas comment ça s’est passé !
— Oh que si ! Je suis sûre que c’était ça, je te connais ! Mais un cyclope Cathal, un cyclope ! Tu sais très bien que ça peut prendre la voix de n’importe qui ! Et non, bien sûr, tu fonces tête baissée et tu te dis « et si j’attaquais avec mes poings plutôt qu’avec mon épée ? » Tu auras pu te faire tuer !
— T’étais blessée ! J’vais pas m’excuser de m’inquiéter pour toi !
— Oui mais là il y avait un cyclope ! Ça a la priorité ! Tu ne peux pas oublier de réfléchir juste parce que je suis en mauvaise posture !
— Parce que dans la situation inverse t’aurais fait comme si de rien n’était ?
Rione soupire bruyamment.
— On va chercher les autres et on arrête de parler de ça ?
J’acquiesce simplement. Je ne vais pas m’excuser pour mon comportement. Je ne fonctionne pas comme elle, c’est tout. Je me suis inquiété et j’ai pas réfléchi, c’est comme ça. Au final le cyclope est mort donc je sais même pas pourquoi on en parle. De son côté, elle refusera de me répondre, parce qu’on sait tous les deux que dans la situation inverse elle n’aurait pas non plus été capable de réfléchir froidement, de simplement se concentrer sur le cyclope. J’dis pas qu’elle n’aurait pas davantage réfléchi, mais je suis sûr qu’elle se serait au moins approchée du cyclope s’il l’avait appelée avec ma voix. Elle n’aurait probablement pas foncé comme je l’ai fait, mais elle y aurait été quand même, juste pour s’assurer que ce n’était réellement pas moi. Elle le sait aussi bien que moi.


Caractère/Points forts et faibles

Les jumeaux sont toujours là l’un pour l’autre, très protecteurs tous les deux, mais ils se chamaillent assez souvent. Ce sont deux grosses têtes de mule, c’est d’ailleurs leur défaut fatal, ils sont butés et aucun ne sait comment revenir sur une décision qu’il a prise. Il n’y a qu’une émotion qui est capable de les faire changer d’avis mais même dans ce cas-là ce n’est pas si facile.
Rione est quelqu’un de sociable, elle est plutôt gentille et souriante, elle aime l’aventure, elle aime s’amuser, rire, bouger, mais elle sait également apprécier le calme du moment qu’elle n’est pas seule. Elle n’est pas une solitaire, elle a toujours vécu a minima avec son frère et ne supporte pas d’être éloignée de lui trop longtemps. Elle aime l’ordre, l’organisation, elle sait prendre ses responsabilités et assumer. Elle est déterminée et n’abandonne jamais, ce qui peut être une bonne chose dans certains cas même si ça peut également la mener à sa perte. Elle a eu quelques relations amoureuses, tant avec des filles que des garçons, elle apprécie le sentiment mais ne croit pas en l’amour éternel, elle croit aux sentiments et elle croit qu’on peut être sincère, mais elle n’est pas dévastée si quelqu’un la quitte et sait passer à autre chose sans déprimer. Elle est indépendante et sûre d’elle. Elle n’a pas toujours énormément de tact et ne le désire pas. Quand elle a quelque chose à dire elle le dit, elle essaie de mettre les formes mais si la personne ne comprend pas elle devient plus crue. Elle n’est pas rancunière, toutefois si la confiance est brisée ce ne sera pas facile de la reconstruire et Rione deviendra méfiante. Pour elle, la confiance se mérite et n’est jamais due.
Cathal ressemble beaucoup à sa sœur, il est également déterminé, assez sociable et souriant, il aime bouger et il sait plus ou moins apprécier le calme. Il a plus de mal que sa sœur à rester en place, mais parfois il se force par pur esprit de contradiction, pour réussir un défi personnel ou autre. Il adore les défis, et il aime notamment les défis physiques, même si dans ces cas-là le résultat ne lui importe pas – contrairement aux autres défis. Perdre ou gagner n’est pas tellement important pour lui du moment qu’il donne tout ce qu’il a. Il est généralement un bon partenaire d’entraînement puisqu’il ne risque pas de péter un câble s’il perd contrairement à beaucoup des enfants d’Arès, il veut juste faire de bons mouvements et réussir certains coups précis. Il aime la violence, il aime se battre, il aime les sports extrêmes et il adore sentir l’adrénaline parcourir ses veines. Parfois sa sœur le traite de suicidaire mais il ne l’est pas du tout, il aime juste le frisson. Malgré tout cela il est quelqu’un de très patient, étant buté au possible il peut attendre très longtemps avant d’obtenir ce qu’il désire, il peut essuyer des échecs, tomber, mais il se relèvera toujours pour continuer. Pour lui c’est la finalité qui compte. Contrairement à sa sœur il n’est pas vraiment organisé, il agit avant de réfléchir, il est impulsif et a tendance à foncer dans le tas. Il n’est toutefois pas incapable de réfléchir, c’est juste qu’il ne le fait que lorsqu’il est posé, ou bien s’il fait une activité qui ne lui donne pas trop d’adrénaline. De son côté, il a plutôt des relations physiques avec ses partenaires, il n’a jamais eu de relation sentimentale et n’a pas vraiment d’idée sur la question. Il fait confiance assez facilement, il n’est pas méfiant, mais il se met très en colère si on le trahit. En revanche, il est assez facile de se faire pardonner avec lui, à moins que l’affront n’ait en fait été fait contre sa sœur, là il ne pardonnera pas.


Pouvoirs

Rione peut décider de la chance ou la malchance des autres et d’elle-même. Le phénomène n’est pas éternel, il s’estompe ensuite à moins que Rione ne le réitère.
Cathal possède la force des enfants d’Arès, et comme la plupart il a ce don d’énerver les autres, de les faire rager, de les pousser à le défier, de les déconcentrer en les plongeant dans leurs sentiments, de les rendre impulsifs.


Autres

Ayant reçu une éducation à la maison ils se débrouillent plutôt bien dans les matières dites « ordinaires », bien que Rione soit meilleure que son frère. Ils ont tous les deux fait de l’équitation, mais si Cathal désire surtout se battre à cheval, Rione est une passionnée. Elle adore les chevaux et passe donc beaucoup de temps aux écuries de la Colonie. Cathal préfère les sports d’équipe et de combat, il en pratique d’ailleurs de nombreux en Irlande et s’entraîne très souvent à la Colonie.
Rione a d’abord été fascinée par l’escrime, elle adore manier le fleuret, mais son arme de prédilection est l’arbalète. Elle préfère rester loin et attaquer. Elle sait toutefois se battre au corps à corps mais n’est pas la plus forte, tandis que la flèche de son arbalète atteint toujours sa cible. Toutefois, en plus de cette arme conventionnelle, Rione est une experte en talons hauts. Elle ne se déplace presque qu’avec des talons aiguilles. Étant enfant elle marchait et courait toujours sur la pointe des pieds, c’est donc naturellement que ce type de chaussures est venu à son pied. Soit elle en porte soit elle est pieds nus, mais elle déteste porter des chaussures plates et n’en possède pas. En plus d’être un véritable confort pour elle, il s’agit d’armes causant des dégâts très douloureux quand ils sont correctement utilisés. Rione a d’ailleurs travaillé avec des enfants d’Héphaïstos pour obtenir des talons parfaits, très confortables, très résistants, et très tranchants. Finalement, armes qui ne la quittent jamais non plus, ses cartes. Rione possède un paquet de cartes offert par Tyché, elles sont extrêmement fines et extrêmement tranchantes, s’enfonçant dans leur cible sans la moindre difficulté. Aussi, elles reviennent toujours dans leur étui qui ne quitte jamais la poche de Rione. Bien évidemment, Rione s’en sert également pour jouer lors de parties de cartes – mais gare aux doigts ! Elle a d’ailleurs une préférence pour les jeux de cartes et fait preuve d’une incroyable dextérité quand il s’agit de les manier.
Cathal est donc très doué en combats à mains nues, il les pratique depuis toujours. Il sait manier l’épée mais a une grande préférence pour les lances. Son père lui a d’ailleurs fait cadeau d’une hallebarde dont il ne se sépare jamais. Elle se rétracte pour devenir un bracelet qu’il porte en permanence. De manière générale Cathal adore les armes, donc en réalité dès qu’il en trouve une nouvelle il s’entraîne avec. Au cas où. Il sait que parfois les armes peuvent s’égarer durant un combat, alors il sait changer n’importe quoi en arme.
Tous les deux ont un accent lorsqu’ils parlent, donc il n’est pas difficile de deviner qu’ils sont irlandais. Ils sont des résidents saisonniers et ne viennent que durant les mois d’été, le reste du temps ils retournent chez leur mère.
On pourrait presque croire qu’ils ont un pouvoir qui les lie parfois, il leur suffit d’un regard pour se comprendre, d’un mot pour entendre une phrase, d’une intonation pour capter les sentiments de l’autre, d’un geste pour savoir comment agir. Ils ont parfois les mêmes idées au même moment bien qu’ils soient éloignés, en combat ils sont bien meilleurs ensembles et plus que redoutables, ils se connaissent l’un l’autre par cœur et savent comment l’autre va agir avant même qu’il ne bouge, en sport comme en combat ils savent anticiper et on croirait presque qu’ils communiquent par la pensée.


Physique

Rione est plus petite que son frère, elle mesure 1m67, cependant, ses talons l’amènent généralement une dizaine de centimètres plus haut. Cathal, quant à lui, mesure 1m84. Elle possède des yeux bleu/gris tandis que lui en a des marron/noisette. Tous les deux sont roux avec la peau claire. Cathal est une montagne de muscles tandis que sa sœur en possède de moins visibles.


Liens

Cathal

Felix
Un autre chanceux. Pas comme Rione, lui est juste chanceux, tout l’temps, enfin presque, sauf quand Rione s’amuse. Puisque j’viens souvent dans leur bungalow je le vois souvent lui, il est marrant, c’est facile avec lui, on parle sans but, ou du moins de mon côté. Felix s’est foutu dans la tête qu’il allait me draguer… ça reste Felix, c’est un pur jeu pour lui, et j’suis certain qu’il l’apprécie d’autant plus qu’il sait qu’je n’vais pas craquer. Déjà parce qu’il est le frère de ma sœur, et ça rend les choses trop bizarres, ensuite parce que je n’suis pas attiré par lui. Ok il est beau, mais ce n’est qu’une beauté objective à mes yeux, il n’y a pas d’attirance. Alors je m’amuse avec lui, le laissant me draguer en laissant quelques sous-entendus parfois.

Irina
Je couche avec certaines personnes, et Irina en fait partie. C’est juste quand on a envie, juste un plan cul, dans les deux sens. Elle est pas méchante en soi, enfin avec moi du moins, mais ça s’arrête là. J’sais qu’elle aime bien foutre la merde, mais du moment qu’elle m’fait pas chier j’ai aucun problème avec elle. On ne parle pas vraiment, un peu quoi mais sans plus, vraiment une partie de jambes en l’air et voilà.

Nadya
Elle est sympa, une pote de ma sœur, et elle est pas mal, mais il s’est jamais rien passé, et il ne s’passera jamais rien. Pourtant, je sais à quoi elle ressemble sans ses fringues… Elle a couché avec plusieurs des mecs d’mon bungalow, donc je l’ai déjà vue à peine vêtue… Je m’suis pas attardé pour autant, à force de vivre avec Rione et ses discours sur la femme, je n’regarde presque plus que les filles avec qui j’couche, merci ma sœur. Surtout que j’sens bien l’regard de Nadya quand l’inverse arrive, quand je m’retrouve dans son bungalow après avoir couché avec l’une de ses sœurs et que j’suis à peine habillé. C’est pas comme si son r’gard me dérangeait, mais rah sans Rione j’pourrais lui rendre la pareille.

Freya
Comme pour Irina, c’est une autre d’mes partenaires sexuelles. Elle veut rien d’plus et moi non plus. J’ai bien essayé d’échanger des civilités au début mais j’ai vite compris qu’ça servait à rien, ce qui est plutôt cool, maint’nant je m’contente d’y aller et d’la baiser et tout l’monde est content.


Rione

Felix
Du bungalow Tyché il doit être ma personne préférée. Inutile de mentir, on a tous des préférences, ce n’est pas une question de méchanceté, c’est juste que je suis plus complice avec Felix qu’avec les autres membres de mon bungalow. Ça ne m’empêche pas de les adorer, mais avec Felix c’est différent. J’adore le taquiner, surtout parce que je sais quel effet ça a sur lui ! Par exemple : tous les étés depuis que le connais je m’amuse à arriver dans son dos et lui retirer sa chance. Je le vois alors trébucher ou lâcher maladroitement ce qu’il tenait dans la main – quelque chose qui ne lui arrive habituellement jamais – et ainsi il sait que je suis de retour ! Ça m’amuse tellement de le voir jurer avant de se tourner vers moi en ronchonnant… Et ça me rend très fière !

Lucian
Je l’ai rencontré durant mon premier séjour à la Colonie, et on est sorti ensemble. Ça n’a pas duré – juste le temps de l’été. On ne s’est pas séparés en mauvais termes, c’est juste que j’avais trop peur de finir par devenir méchante… il est vraiment très gentil, je l’adore, il est beau, et je dois avouer que sa colère m’avait fait quelque chose à cet âge-là… mais le côté maniaque… Autant j’aime l’ordre, l’organisation, j’aime quand les choses sont à leur place, mais Lucian n’est pas au même niveau que moi. Ce n’est pas un problème, c’est juste qu’avec moi ça ne pouvait pas fonctionner, j’avais beau avoir des sentiments pour lui, ça ne fait pas tout. Et dans ce cas il était préférable qu’on se sépare plutôt que je finisse par être méchante – ce qui aurait été horrible de ma part. Aujourd’hui nous sommes donc restés amis, et je pense pouvoir dire que nous sommes heureux comme ça tous les deux.

Madeleine
Bien que j’utilise beaucoup mes cartes et mes talons en combat, je ne me suis pas départie de mon arbalète. J’adore toujours autant m’en servir et je continue mes entraînements. C’est là que j’ai rencontré Madeleine, avec une arbalète également, et je lui ai proposé de s’entraîner ensemble, ce qu’elle a accepté. Je l’aime bien, elle est très gentille et très calme de manière générale, son expression est certes différente, mais ça change. J’apprécie nos discussions en plus de nos entraînements, c’est relativement simple de parler avec elle, surtout de suivre sa pensée, même si elle n’a pas toujours la même logique que moi, ce qui rend les choses d’autant plus intéressantes.

Nadya
Je l’apprécie beaucoup, je la considère comme une amie. Nos caractères se ressemblent par certains aspects, même si nous n’abordons pas les relations de la même façon. La retrouver l’été est toujours un plaisir, j’aime lui demander comment c’est chez elle, ça semble tellement différent de notre vie avec Cathal. Un jour j’aimerais vraiment pouvoir visiter le Mexique, pour le moment je n’ai qu’un aperçu de la langue. Elle a tendance à pousser quelques jurons quand arrive le « rah ton frère » et dans ces moments je sais qu’elle ne fait pas référence à Cathal… Outre cela, Nadya est une bonne partenaire d’entraînements – ce que je ne dois pas être la seule à penser vu les regards qu’on nous lance quand nous pratiquons le corps à corps…

Calypso
Une autre de mes partenaires d’entraînement, qui possède une arme peu habituelle. Je n’avais jamais affronté quelqu’un maniant un fouet, c’était une première ! Le sien est quelque peu particulier qui plus est, il faut toujours que je me méfie et que je fasse attention à ne pas lui laisser la possibilité de s’enrouler autour de moi. Il fait un peu penser à un serpent, un instant il est inactif et l’instant suivant il frappe là où je ne l’attends pas ; heureusement, grâce à nos entraînements je commence à cerner le fonctionnement et comprendre où je dois regarder pour voir le coup arriver. Ce qui m’aide d’ailleurs lors de combats contre de véritables serpents géants, ce qui est donc très bénéfique. En plus de nos entraînements, je dois dire que j’apprécie vraiment Calypso, il est facile de lui parler, d’à peu près n’importe quoi.



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Fernandinho Salgado
18 juin, 15 ans



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La jolie fille rousse m’a dit d’attendre… elle a dit de rester avec l’homme bizarre… il est vraiment bizarre… je n’ai jamais vu quelqu’un comme lui… je crois… je cherche… non… je ne trouve pas… je n’ai jamais vu quelqu’un comme ça… avec ces jambes… ce ne sont pas des jambes… des pattes… oui des pattes… c’est comme ça qu’on dit pour les jambes des animaux… je crois… le garçon a des pattes… c’est bizarre… je ne sais pas pourquoi il a des pattes… elles sont poilues… et elles ont une forme bizarre… pas droites comme les miennes… et au bout il a pas de chaussures… il a deux trucs comme ceux des vaches… je me souviens plus… je connais ce mot pourtant… des… des… sablés… non… sab-quelque-chose… je vais retrouver… je n’utilise pas beaucoup ce mot… des… des… des sabots… oui… je crois que c’est ça… des sabots… l’homme a des pattes et des sabots… c’est bizarre… je ne savais pas que des hommes comme ça existaient… peut-être qu’ils n’existent que dans ce pays… on est aux États-Unis… je ne viens pas d’ici… ce n’est pas chez moi… j’accompagnais ma maman ici… j’aimerais bien demander au garçon si tous les autres hommes sont comme lui… parce que j’ai vu la fille… et ses jambes… elles ne sont pas des pattes… elles sont des jambes… elle avait un jean… alors peut-être que juste les garçons sont comme ça… c’est amusant… je ne pensais pas en rencontrer un jour… mais le garçon… le garçon avec des pattes et des sabots… il dort… il s’est endormi tout à l’heure… et la fille rousse… la jolie fille… elle m’a dit de rester et d’attendre… je dois attendre que le garçon aux pattes et aux sabots se réveille… je dois lui dire quelque chose aussi… mais je ne sais pas quoi… parce que la jolie fille rousse parlait trop vite… elle parle américain… ce n’est pas ma langue… non… moi je parle brésilien… c’est ma langue… celle de chez moi… mais je comprends un petit peu l’américain… j’ai suivi des cours… à l’école… donc je le parle… un petit peu… je n’étais pas très doué… et puis là… là… la jolie fille rousse… elle parlait rapidement… très rapidement… et je n’ai pas tout compris… j’ai essayé de lui dire ça… que je n’avais pas compris… mais elle était déjà partie… je ne sais pas où… le grand monsieur aussi est parti… il était là avant que la jolie fille rousse et le garçon avec des pattes et des sabots arrivent… il était très grand… il avait trois yeux… je n’avais jamais vu quelqu’un comme lui non plus… peut-être qu’il n’existe pas au Brésil non plus… j’ai essayé de lui demander… et il a souri… donc il a dû apprécier ma question… mais ensuite il a voulu me faire un câlin… c’était gentil… et après… après je ne sais plus… j’ai ouvert les yeux… oui… ça je me souviens… j’ai ouvert les yeux et je faisais dodo par terre… et la jolie fille rousse me touchait l’épaule… oui… et ensuite elle m’a dit ce que je n’ai pas compris… oui… je crois que c’était ça… ça s’est passé comme ça… et maintenant j’attends… je dois attendre… parce que ça j’ai compris… je dois rester là et attendre… alors je le fais… je regarde autour de moi… et j’attends… et j’attends… et j’attends… et j’attends… et j’attends… et le garçon avec les pattes et les sabots se réveille… et il est gris… c’est marrant comme couleur… gris… et il a de très grands yeux… pas aussi grands que ceux du grand monsieur qui m’a fait un câlin… mais ils sont grands quand même… et il respire fort…
— T… t… t… tout va bien ?
— Je… je… où… où est le… cyclope ?
Je fronce les sourcils… c’est quoi ça… un… un cyclope… c’est quoi ce mot… je ne le connais pas… alors je le dis… et le garçon avec les pattes et les sabots devient gris plus clair…
— Et… Rione ? La fille ? Elle est là ?
Je comprends ça… pas le deuxième mot… mais la suite… je comprends… il me demande autre chose… à propos d’une fille… il n’y a pas de fille ici… j’attends… tout seul… avec le garçon avec les pattes et les sabots… personne d’autre… je fais ce que la jolie fille rousse m’a dit de faire… j’attends… je secoue la tête… et le garçon aux pattes et aux sabots devient encore plus clair… je me demande comment il fait ça… c’est marrant… de pouvoir changer la couleur de sa peau comme ça… j’ai déjà vu certaines personnes rougir… et on m’a dit que je pouvais aussi… qu’il suffisait que je retienne ma respiration… alors j’ai essayé… et ça fonctionne… à l’école… c’est à l’école que j’ai appris à faire ça… les autres garçons m’ont appris… ils comptent… quand moi je retiens ma respiration… ils comptent… et ils rient… ils aiment ce jeu… et moi aussi… j’aime beaucoup… parce qu’ils rient… et j’aime quand ils rient… alors j’essaie de tenir le plus longtemps possible… mais parfois… parfois je m’endors… je me suis déjà endormi… ce n’était pas facile… j’ai tenu longtemps pour pouvoir m’endormir… mais je l’ai fait… et les autres garçons ont beaucoup ri… c’était bien… et quand je me suis réveillé j’étais allongé par terre… ils sont gentils les autres garçons… de m’avoir allongé par terre… et ils m’ont laissé dormir tranquillement… parce que quand je me suis réveillé j’étais tout seul… c’est gentil… de leur part… ils sont gentils… je les aime beaucoup…
— Paraît qu’tu t’es évanoui ? Comment tu vas faire pour t’démerder tout seul les prochaines fois ?
Un garçon est entré… et la jolie fille rousse… mais… oh… le garçon a des jambes normales… il a un jean… c’est bizarre… pourquoi il a un jean… il n’a pas de poils… et pas de sabots… il n’a pas de pattes… il a des jambes… comme moi… peut-être qu’il vient de chez moi… mais il parle américain lui aussi… mais je ne comprends pas bien ce qu’il dit… l’américain ne ressemble pas à celui de l’école… la jolie fille rousse aussi… quand elle parle ça ne fait pas le même son qu’à l’école… et le garçon roux non plus… en plus il parle vite… et je ne sais pas ce qu’il dit… mais je vois le garçon aux pattes et aux sabots qui change encore de couleur… et il se lève… il parle… mais je ne comprends pas non plus… et les trois personnes se tournent vers moi…
— B… b… b… bonjour !
— Oui, bonjour, c’est quoi ton nom ?
— Je… je… je… je m’appelle F… F… F… Fernandinho.
— Ok Fernandinho, moi c’est Rione, voici mon frère Cathal et ça c’est…
— Un trouduc’ incapable d’accomplir une mission simple : rester éveillé.
— Lâche-le c’est sa première mission, et puisqu’on est tous en vie tout va bien.
— Tu parles ! C’est pas grâce à lui ! Allez on bouge, on va pas s’éterniser.

Le grand garçon roux me regarde… il avait tourné ses yeux vers la jolie fille rousse… mais maintenant il me regarde… moi… il est beau aussi… et très grand… il m’attrape par le bras… et il me soulève… j’ai l’impression de voler… c’est marrant comme sensation… il me soulève… et je suis sur mes pieds… juste comme ça… je ris… c’est amusant… et le grand garçon est moins grand… c’est marrant ça aussi… qu’il ait rétréci… juste comme ça… mais il est quand même plus grand que moi…
— Qu’est-ce qui t’fais marrer ?
— Tu… tu… tu… tu es plus petit…

Sa main se serre… sur mon bras… comme s’il voulait mieux me tenir… c’est gentil… il a peur que je tombe… il doit savoir que je suis maladroit… je le suis beaucoup… je connais bien ce mot… même si au début je l’ai trouvé compliqué… mais maman dit souvent que je suis maladroit… et beaucoup de gens me le disent… je sais ce que ça veut dire… c’est parce que je fais souvent tomber des choses… et que je fais des mouvements « inutiles »… c’est ce que dit ma maman… quand je mets longtemps à ouvrir une porte surtout… parce que je ne connais pas toutes les portes… et elles ne s’ouvrent pas toujours dans le même sens… et parfois elles sont compliquées… la jolie fille rousse bouge… elle dit quelque chose… elle parle trop vite… et le grand garçon roux lui répond… trop vite… et il me lâche… et je ne tombe pas… tout va bien… je souris… je suis content…
— On rentre à la Colo, tu sais ce qu’est la Colonie Fernandinho ? Je peux t’appeler Dinho d’ailleurs ? Ce serait plus simple.
— Ou… ou… ou… oui… tu peux m’appe… pe… pe… peler Dinho…mais je ne connais p… p… p… pas la Colonie...

Elle m’explique… elle est gentille… la jolie fille rousse… elle m’explique ce que c’est que ce nouveau mot… et je l’écoute… et elle parle lentement… maintenant… c’est gentil… comme ça je comprends… et ensuite… ensuite… ensuite nous partons… on va dans cette colonie…


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Je suis à la Colonie… depuis pas très longtemps… depuis quelques jours… un petit peu plus d’une semaine entière… j’ai rencontré des gens… et je vois toujours la jolie fille rousse… Rione… elle est gentille… elle m’a aidé à monter sur un animal… je ne sais plus le nom… mais il était joli… un animal qui ressemble à un cheval… avec des ailes… de grandes ailes… je pensais que j’allais tomber… mais Rione… Rione a dit que je devais lui faire confiance… je lui faisais déjà confiance… là aussi… et… et elle a dit que tout irait bien… et j’ai dit que je suis maladroit… mais elle a dit que tout irait bien… et tout s’est bien passé… je ne suis pas tombé… et c’était bien… et ensuite j’ai rencontré d’autres gens… des gens qui sont gentils aussi… qui rient beaucoup aussi… ceux qui lisent… moi j’ai du mal… à l’école surtout… ça fait quelque chose dans ma tête… quelque chose qui fait mal… ici je lis un petit peu plus facilement… ma tête reste normale… mais mes yeux aiment bien aller ailleurs… parce que quand je lis des mots… les mots… ils ne restent pas… dans ma tête… ils partent… certains restent… mais pas tous… comme les poésies à l’école… elles finissent par rentrer… mais lentement… et après… quand je dois les réciter à l’oral… le professeur dit que je ne comprends pas ce que je dis… et c’est vrai… la poésie est compliquée… je ne comprends pas… les phrases sont étranges… elles n’ont pas de sens dans ma tête… alors j’apprends… parce que c’est ce qu’il faut faire… et je récite… mais ici… ici je ne dois pas réciter… ni apprendre… alors je ne pense pas lire beaucoup… je préfère parler avec des gens… j’aime bien les gens… je n’aime pas être seul… je ne sais pas quoi faire quand je suis seul…
— Bonjour ! Je m’appelle Gloria ! On aurait dû se rencontrer plus tôt mais j’ai été très occupée ! Je peux t’appeler Dinho ? J’ai entendu Rione t’appeler comme ça donc je suppose que ça ne te dérange pas, si ? C’est cool que tu sois Brésilien ! Moi je suis Chilienne ! Bon c’est pas la même langue mais les deux se ressemblent quand même un peu ! Tu préfères qu’on parle anglais ou qu’on essaie de se comprendre dans nos langues respectives ?
— Tu… tu… tu… tu peux m’appeler Di… Di… Di… Dinho si tu veux. Je… je… je… je n’ai pas tout compris… tu… tu… tu… tu parles un petit peu vi… vi… vi… vite pour moi… pard… d… d… don.
— Oh non désolée ! Je vais ralentir ! Je voulais savoir si tu veux converser en anglais ou bien dans ta langue d’origine ? Et moi dans la mienne, même si ce n’est pas exactement la même je pense qu’il y a moyen de se comprendre, et si besoin on parlera à moitié dans nos langues et à moitié en anglais, ça te va ?
— C… c… c… converser ?
— Ça veut dire parler.
— D… d… d… d’accord ! On peut f… f… f… faire ça !
— Génial Dinho ! Tu sais que tu as de la chance quand même ! Tu as quand même 14 ans et jamais tu n’as été attaqué par un monstre avant la semaine dernière ! C’est trop cool ! Enfin, je dis ça, mais moi non plus je n’ai jamais été attaquée. Sauf que j’étais plus jeune que toi quand j’étais encore dehors. Mais cette histoire de non-reconnaissance est quand même bizarre, il va falloir que ton père se manifeste rapidement ! Normalement les parents divins doivent reconnaître leur enfant quand il arrive à la Colonie et qu’il a 13 ans ! Or ! Tu es déjà ici depuis plus d’une semaine ! Je ne sais pas ce que trafique ton père mais il est lent ! Enfin… tu me diras que vu qui il est c’est sûrement normal… Je ne peux pas l’affirmer avec précision – on ne sera fixés que lorsqu’il t’aura reconnu – mais je suis plutôt sûre de moi !
— Pourquoi c’est mon p… p… p… père le… le… le…
— Dieu ? Le dieu ? Parce que tu as une mère humaine voyons ! Et pas n’importe quelle mère ! Flavia Salgado ! Biologiste et parasitologiste de renom ! Elle est super connue ! Pas le genre de célébrité que je préfère – je dois être honnête, j’ai une préférence pour les artistes – mais ça reste incroyable ! Je vois totalement ce que ton père a dû lui trouver : elle est tellement intelligente ! En revanche, dans l’autre sens, je me demande quand même… est-ce parce que les contraires s’attirent ? Est-ce qu’il lui donnait la possibilité d’arrêter de réfléchir ? Ça doit être épuisant de penser autant, non ? Bref ! C’est bien pour ça que tu étais là d’ailleurs ? Aux États-Unis, je veux dire, parce que ta mère donne des conférences en ce moment, non ?
— C... c… c… c’est ça… donc mon père est un… un… un…
— Un dieu ? Oui ! Et oh… Regarde ! Lève la tête !

Je fais ce que la fille me dit… Gloria… et au-dessus je vois quelque chose qui vole… je ne sais pas ce que c’est… mais la fille… Gloria… crie… elle crie… et elle rit… et elle sourit beaucoup… c’est bien… j’aime bien qu’elle sourit comme ça…
— Tu viens d’être reconnu Dinho ! Et j’avais raison figure-toi ! Je m’en doutais ! Tu es le fils de Coalémos ! Mon instinct ne me trompe jamais héhé ! Et comme ça tu restes avec nous dans le bungalow 11 ! C’est super ! C’est vrai qu’il est bondé mais au moins là-bas personne n’est jamais seul !
— Oh… c… c…. c… c’est vrai ?
— Bien sûr ! Il est très rare que le bungalow soit vide !

Je souris… j’aime bien être avec des gens… j’aime bien les gens… et j’aime bien la fille… Gloria… elle est gentille… et elle est dans le même bungalow que moi… c’est bien… je suis content…


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Nous sommes rentrés… je ne suis plus à la Colonie… maman a fini ce qu’elle avait à faire… alors nous sommes rentrés… chez nous… au Brésil… c’est bien… j’aime être chez moi… et maman a dit que je retournerai à la Colonie l’année prochaine… pour le mois de juin… là je dois aller à l’école… j’ai retrouvé mes amis… ils sont gentils… ils étaient contents de me voir aussi… ils ont souri… je suis content aussi… et puis il y a Yolanda… je l’aime bien… nous sommes dans la même école depuis plusieurs années… nous n’avions pas parlé avant il y a quelques semaines… avant elle riait… mais on ne discutait pas… sauf parfois… quelques mots… elle est gentille… elle dit ne pas avoir beaucoup d’amis… même si elle est avec les autres… elle dit qu’elle se sent seule… et elle pleure parfois… je n’aime pas trop ça… je préfère quand elle sourit… elle dit que personne ne veut être son ami… sauf moi… je la crois… je suis son ami… je l’aime bien… aujourd’hui je suis chez elle… elle a proposé de m’aider à faire mes devoirs… c’est gentil… je n’y arrive pas… j’essaie… mais je n’y arrive pas… chaque fois mes copies sont toutes rouges… et maman n’est pas contente… quand je l’ai au téléphone… elle prend le temps de m’appeler… même si elle travaille beaucoup… elle m’appelle… parfois… quand elle a le temps… et je suis content… j’aime entendre sa voix… j’aime aussi Evili et Isaï… ils s’occupent de moi… à la maison… on ne parle pas beaucoup… mais ils s’occupent de moi… ils sont gentils… de prendre le temps de le faire… là je ne suis pas à la maison… je suis chez Yolanda… on fait nos devoirs…
— Dis… Tu as déjà touché une fille ?
— Bien sûr ! T… t… t… touché !

Je pose ma main sur la sienne… j’ai souvent touché des filles… et des garçons même… et des animaux… j’aime bien caresser les chiens… et les chats aussi… et le cheval bizarre à la Colonie… mais je ne dois pas en parler… tout le monde a dit que je ne devais pas en parler… c’est un secret… et si je le raconte ils ne seront pas contents… alors je ne vais pas le raconter… je veux qu’ils soient contents… Yolanda rit… j’aime bien quand elle rit… et… et elle attrape ma main… et elle la prend… et elle la pose sur sa cuisse… et elle me sourit… et je lui souris… parce que j’aime bien quand elle sourit… elle rapproche sa chaise de la mienne… peut-être qu’elle ne voit pas bien son cahier… elle fait bouger ma main… je la laisse faire… elle apprécie… je crois… parce qu’elle sourit… alors je souris…
— Je voulais dire, toucher de cette manière ? On est sûrs que non avec les autres…
— Les… les… les… les autres ?
— Les autres gens de la classe ! Et on a fait un pari du coup, parce que c’est drôle les paris, et tu sais comme on aime parier sur toi ! T’aimes ça aussi, n’est-ce pas ? Comme quand on a parié sur le temps que tu mettrais à sortir des vestiaires quand on avait fermé la porte du fond, tu te souviens ? On avait bien ri quand tu es sorti, n’est-ce pas ?
— C… c… c… c’est vrai ! C’était drôle !
— Oui ! Et aujourd’hui il faut qu’on gagne un pari, toi et moi. Les autres ont dit que je n’y arriverais pas, que tu n’en étais pas capable, mais tu es beau, et tu es un garçon, donc tu dois bien en être capable. Tu veux bien m’aider à gagner mon pari ?
— Bien s… s… s… sûr !
— Merci… je savais que je pouvais compter sur toi !

Elle me fait me lever… et elle me dit de la suivre… et on quitte son bureau… et on va sur son lit… et elle se déshabille… je n’avais jamais vu ça avant… et elle me déshabille… c’est bizarre… je n’avais fait ça que dans le vestiaire des garçons… pour prendre une douche… et à la maison… mais je ne suis pas à la maison… et ensuite elle va à la porte… et elle l’ouvre… oh… des gens entrent… je les connais… ce sont mes amis… de l’école… ils sont plusieurs… des garçons et des filles… ils sourient… je suis content… c’est bien qu’ils sourient… j’aime bien quand ils sourient… mais je ressens quelque chose d’autre… de bizarre… je n’ai jamais ressenti ça… quand ils me regardent… je ne sais pas ce que c’est… ça va sans doute passer… Yolanda revient vers moi… et un garçon monte sur le lit… au-dessus de moi… et il prend mes poignets… et les attache… et je ressens ce truc bizarre à nouveau… c’est un peu plus fort… mais je ne sais toujours pas ce que c’est… ce n’est pas comme la joie… la joie je la connais bien… là c’est autre chose… et Yolanda touche… elle touche… une partie que personne ne touche d’habitude… c’est bizarre… je me demande pourquoi elle la touche… pourquoi ici… et c’est bizarre avec les autres… qui regardent… et parlent… je ne comprends pas…


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Je suis tout seul… dans la rue… avec mon sac… j’ai suivi une jolie voiture jaune… mais je l’ai perdue… et je l’ai retrouvée… et reperdue… et trouvée encore… et maintenant il y en a partout… c’est amusant… je me demande laquelle je suivais au départ… dans la rue où je suis il n’y a personne… la rue est plus petite… il n’y a pas de voiture jaune qui passe ici… mais je pense qu’il y en a de l’autre côté… et j’espère que je vais trouver la personne dont maman parlait… elle a dit que je devais le trouver en sortant de l’aéroport… j’ai cherché et je n’ai pas trouvé… alors j’ai cherché ailleurs… et je continue à chercher… ça fait plusieurs heures que je cherche… maman est au Brésil… elle a dit qu’elle ne voulait plus payer Isaï et Evili… elle a dit qu’elle me payait mon avion pour New York… et que si j’avais besoin d’argent je devais lui envoyer un message ou l'appeler… elle a dit d’éviter la presse… et que je ne devais pas dire que j’étais son fils… elle a dit que je serai mieux à la Colonie… et aussi que ça ne servait à rien que je retourne à l’école… elle a dit que de toute façon j’aurais dû arrêter depuis longtemps… et qu’elle ne voulait plus payer… elle aime son argent maman… et elle le gagne en travaillant dur… et je suis un accident… elle l’a dit… mais elle s’est quand même occupée de moi… c’est gentil… et elle me donnera toujours de l’argent si j’ai besoin… c’est gentil… mais je ne veux pas lui en demander… je ne veux pas la déranger… je voudrais juste la revoir… et elle a promis que je pourrais venir quand elle aurait des vacances… alors j’attends qu’elle en ait… elle n’en a eu qu’une seule fois… quand j’étais petit… alors j’espère que ça se reproduira… je l’attends… pour le moment je dois juste trouver celui que je cherche… je ne sais pas qui c’est… mais maman a dit que je devais le trouver… alors je vais le trouver… oh… je l’ai trouvé… c’est un gros chien… il est mignon… j’ai envie de le toucher… mais peut-être qu’il ne veut pas… tous les chiens n’aiment pas être touchés… je ne sais pas si lui aime… il est très gros… je pourrais monter dessus… comme le cheval avec des ailes… mais Rione n’est pas là… je ne sais pas si je vais réussir… je marche vers lui… et je me prends les pieds dans quelque chose… mes pieds… je tombe… j’ai mal aux genoux… j’ai taché mon pantalon… je me relève… le chien est plus près… il produit un son qui ressemble à celui de certains chiens qui ne veulent pas être touchés… bon… je ne le toucherai pas alors… il saute… je le regarde… ses muscles sont visibles sous ses poils et sa peau… ils sont gros… quelque chose me percute… je suis par terre… encore… mais cette fois… cette fois je suis sur le côté… et des cheveux sont sur ma joue… ce ne sont pas les miens… ils ont une odeur différente…
— Bonjour Dinho ! Comment tu vas ? Ça fait longtemps ! C’est top de te revoir ! Tu es ma première mission ! On ne peut pas vraiment parler de quête, on ne récupère pas un artefact ni rien, mais on vient à ta rescousse ! Tu n’as rien ? Tes genoux ! Ça va ça n’a pas l’air bien méchant ! Pour en revenir à ma mission : il fallait te trouver et te ramener à la Colonie ! Un sur deux pour le moment ! Enfin, je dis ma mission, mais c’est notre mission ! Et c’est trop cool parce que devine qui est mon partenaire : Viggo ! J’adore Viggo ! J’aurais préféré partir avec Felix mais c’est à Viggo que Chiron a demandé ! Quand Argos est revenu sans toi il s’inquiétait un peu ! Surtout que rien échappe à Argos d’habitude ! T’es pas passé par la sortie principale ? Oh et on accompagne le satyre qui t’a débusqué la première fois, et c’est d’ailleurs lui qui t’a trouvé à nouveau ! Et t’as vu ? Il ne s’est pas évanoui ! Il est en train de se battre et… ils sont en train de se battre ?
Gloria se tourne vers les trois autres… il y a le gros chien… et le garçon aux jambes et aux sabots… et un autre garçon… je l’ai déjà vu… mais je ne lui ai jamais parlé… je ne sais pas qui c’est… il se bat avec une machette… c’est violent… je regarde ailleurs… je regarde Gloria… et je lui réponds… oui… il faut que je lui réponde… elle m’a posé des questions…
— Ça va… Tu… tu… tu… tu vas bien toi ? Je n’ai pas mal aux ge… ge… ge… genoux, ne t’inquiète pas. Je suis sorti… quelque p… p… p… part… avec une porte… Qui est V… V… V… Viggo ? Et F… F… F…
— Felix ! C’est un amour ! Il est fantastique ! Je te le présenterai ! Et Viggo c’est lui, là, celui qui va vaincre ce monstre et le faire redevenir poussière ! Et moi ça va super ! Merci de demander ! J’ai plein de choses à te raconter ! Et on aura le temps vu que la Colonie est amputée de pas mal de ses résidents ! On est toujours moins nombreux en février, tu verras que ça te changera de l’été dernier ! Et comment c’était chez toi au fait ? Ça a été ces derniers mois ? T’as vu j’ai grandi ! Et toi aussi dis donc ! Si ça continue tu vas finir super grand ! Au moins tu pourras attraper ce que tu veux dans les magasins sans avoir à demander, et ça c’est cool ! Un garçon ça continue bien à grandir à ton âge, non ? Il me semble ! Felix est tellement grand d’ailleurs ! Mais c’est trop bien ! Quand il me prend sur son dos je vois tout et super loin ! Et puis surtout je suis sur son dos, donc tout contre lui et oooooh j’adore…

Gloria sourit… c’est bien… je suis content… même si je n’ai pas compris tout ce qu’elle a dit… elle parle très vite… il faut que je me concentre davantage si je veux tout comprendre… le chien n’est plus là… il n’y a que de la poussière… le garçon avec la machette vient vers nous… Viggo… il sourit… alors je lui souris… c’est joli un sourire… il me tend sa main… je l’attrape sans comprendre… je me retrouve sur mes pieds… il lâche ma main… oh… c’est bien ça… j’ai trouvé les gens que je devais trouver… je suis content….


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Caractère

Fernandinho est quelqu’un d’extrêmement gentil, de loyal, qui veut toujours faire plaisir à tout le monde. Il fait confiance à n’importe qui, ne veut pas déranger, est toujours prêt à aider. Il peut se plier en quatre pour n’importe qui, du moment que la personne est heureuse c’est tout ce qui compte, il aime voir quelqu’un sourire ou rire. Il est extrêmement bienveillant, ne dit jamais du mal de personne et n’y pense pas. Il ne se met jamais en colère et ne connaît pas ce sentiment, tout comme il ne connaît pas la tristesse ou la peur. De manière générale il ne sait pas identifier ses émotions, il est capable de sentir sa joie, de dire si quelque chose est négatif ou positif, mais sans plus. Il a déjà pleuré, mais n’a pas compris pourquoi et n’a pas été capable de comprendre son sentiment. Il est très limité, tant dans la compréhension de son ressenti comme dans la vie en général. Il est maladroit, ne réfléchit pas, très simple, c’est un benêt. Il a certes un cœur énorme mais il est naïf, crédule, ne sait pas reconnaître le danger, pense trop aux autres, est très premier degré, ne comprend pas les sous-entendus… En bref : sa tête n’est pas bien remplie.
Son point fort est sans doute son grand cœur qui le rend également courageux d’une certaine manière, cependant, il est contrebalancé par le fait que Fernandinho n’aime pas la violence. Il peut se sacrifier sans hésiter pour n’importe qui, mais il aura du mal à user de violence. S’il voit que quelqu’un ne va pas bien, que ce soit de la peur ou autre – même s’il n’identifiera pas l’émotion comme telle – il va immédiatement l’aider.
Son défaut fatal est clairement sa stupidité et sa crédulité, le fait qu’il ne voit pas le danger.


Pouvoirs

Fernandinho possède deux pouvoirs mais n’en a aucune conscience. Le premier est son aura – sur laquelle il n’a donc aucun contrôle – qui est une aura de stupidité, donc plus une personne passe de temps avec lui et moins elle réfléchit. C’est un peu comme si son esprit se vidait peu à peu. Son deuxième pouvoir n’affecte que lui : Fernandinho n’est pas touché par les pouvoirs ou auras ayant une influence sur les émotions et ressentis.


Autres

Fernandinho n’aime pas la violence, il n’a donc aucun attrait pour les armes ni les combats. Certains essaient toutefois de l’entraîner, mais jusqu’à présent ils échouent, Fernandinho refusant d’attaquer quelqu’un – même dans le cadre d’un entraînement. Paradoxalement, il fait preuve de beaucoup de bonne volonté, donc quand quelqu'un lui propose de l'entraîner il ne dit jamais non. Il essaie, mais au moment d'attaquer il a trop peur de blesser la personne – surtout à cause de sa maladresse.
Il a une grande endurance et peu retenir son souffle très longtemps, ce qui pourrait lui servir pour aller sous l’eau, sauf qu’il ne sait pas nager.
Son anglais n’est pas incroyable, son accent est très prononcé, il parle mieux que l’année de son arrivée mais il bute encore sur certains mots. De toute manière, même dans sa langue il a du mal avec certains termes : son esprit est comme un disque dur limité, le vocabulaire est donc restreint. De plus, il est bègue, et parfois il ne trouve pas le bon mot, mais il essaie tout de même d’être le plus clair possible.
Il déteste être seul, il a très peur de l’abandon et de la solitude, même s’il ne s’en rend pas compte.
Il aime tout le monde de manière générale, est toujours de bonne humeur, il est la joie de vivre, la joie simple de vivre, il aime les animaux et les beaux paysages, il adore les sports d’équipe et de manière générale il aime bouger, il a du mal à rester immobile.
Il adore le bungalow Hypnos, où il s’est endormi à de maintes reprises, les oreillers et canapés l’attirent toujours lorsqu’il passe devant.


Liens

Felix
Il est gentil Felix… je l’aime bien… il m’apprend des mots… mais je ne parviens pas toujours à les retenir… mais j’essaie… parce que c’est bien de connaître de nouveaux mots… mais c’est difficile… oui… les mots sont difficiles… je n’arrive pas toujours à les traduire avec un mot… dans ma langue… en brésilien… j’essaie… mais ça ne fonctionne pas toujours… parfois il faut plusieurs mots… pour n’en expliquer qu’un seul… dans la langue de Felix… alors ce n’est pas facile… mais j’essaie… parce que Felix essaie… il est gentil… il pourrait abandonner… mais non… non… il continue… et puis il sourit beaucoup… aussi… et c’est bien ça… j’aime bien quand il sourit… et il rit… et j’aime bien lui faire des câlins… il est très grand… donc c’est drôle… je ne connais pas beaucoup de personnes de sa taille… quand je lui fais un câlin c’est différent… mais j’aime bien… j’adore faire des câlins… à tout le monde… ceux qui acceptent… tout le monde n’accepte pas… Felix oui… donc c’est bien…

Daithe
Elle n’est pas humaine… elle me l’a expliqué… et elle m’a expliqué que le garçon aux pattes et aux sabots ne l’était pas non plus… et le grand monsieur qui m’a fait un câlin non plus… elle a dit que c’était une autre espèce… je ne me souviens plus du nom… elle a dit plusieurs noms… elle m’apprend des choses… elle est patiente… elle reste longtemps avec moi pour m’aider… elle veut que je parle comme elle… comme les autres… mais je n’y arrive pas… je bégaie… Daithe m’aide… elle essaie de faire partir ça… et j’essaie avec elle… pour l’instant ça ne fonctionne pas… je ne sais pas si ça va fonctionner… j’aime bien essayer… j’aime bien passer du temps avec Daithe… elle sourit tout le temps… elle a une voix douce… elle ne parle jamais très fort… et elle me raconte des histoires… j’aime bien les histoires… Daithe les raconte bien… j’aime bien l’écouter…

Irina
Oh… je l’aime beaucoup… beaucoup… elle aussi j’aime bien lui faire des câlins… elle est plus petite que moi… donc ce n’est pas comme avec Felix… j’aime bien les deux… Irina est toujours gentille… elle me parle… et elle me pose des questions… et elle m’apprend des choses aussi… parfois sur les autres… mais je ne retiens pas tout… surtout quand elle parle de personnes que je ne connais pas… mais j’essaie… elle me fait retenir certaines choses… elle me dit des choses importantes aussi… elle sourit aussi… et elle est jolie… elle est la plus jolie… c’est elle qui l’a dit… alors c’est vrai… et aussi… aussi j’aime bien parce qu’Irina est dans le même bungalow que moi… et j’aime bien lui dire bonjour le matin… elle me répond… et elle sourit…

Lena
Parfois je marche… et a un moment je trouve quelqu’un… allongé par terre souvent… sur la plage souvent… parfois c’est Sacha… je le reconnais bien Sacha… il est gentil… mais je ne comprends pas tout ce qu’il dit… mais il m’aide à m’endormir… c’est gentil… et j’aime beaucoup son bungalow… il a dit que je pouvais venir… c’est gentil… mais parfois ce n’est pas Sacha sur la plage… parfois c’est Lena… elle a les yeux fermés aussi… parfois… mais elle a souvent des éc… je ne sais plus… des petites choses qu’on met dans les oreilles… elles sont reliées à un fil… et ça envoie de la musique dans les oreilles… Lena me prête une de ces petites choses… et je la mets dans mon oreille… et c’est agréable… la musique… j’aime bien…

Lucian
Il a un pouvoir magique… un pouvoir qui fait qu’il peut trouver n’importe quoi… c’est vachement pratique… et drôle aussi… il sait toujours où sont mes affaires… parfois elles disparaissent… je les pose quelque part… et ensuite… ensuite elles ne sont plus là… je ne sais pas pourquoi… je ne sais pas comment elles partent… Lucian sait… lui… il les retrouve toujours… et il m’aide… il me le dit… quand je lui demande… il me dit où je dois aller pour retrouver ce qui m’appartient… c’est gentil… de m’aider…

Madeleine
J’aime bien sa façon de parler… c’est plus facile… elle fait des phrases courtes… c’est plus facile pour moi… pour comprendre… et elle est gentille… elle a essayé de me faire prononcer les mots entiers… comme Daithe… mais ça n’a pas fonctionné non plus… et elle n’essaie plus… elle me laisse parler… et son animal aussi… je ne sais plus comment il s’appelle… c’est un oiseau… il est noir… il est joli… mais il ne sait pas parler… il dit quand même des choses… dans sa langue d’oiseau… je crois que Madeleine ne sait pas parler la langue des oiseaux… moi je ne sais pas… mais j’aimerais bien… je ne sais pas qui pourrait m’apprendre… comme ça je pourrais comprendre l’oiseau de Madeleine aussi… j’aimerais bien…

Nadya
Elle aussi elle est gentille… très gentille… elle parle plus fort que Daithe… et elle est jolie comme Irina… et elle parle parfois comme Rione… avec des mots comme Gloria parfois… sauf que c’est Nadya… elle aussi je lui fais des câlins… elle est toute petite… mais plus vieille que moi… elle me pose souvent des questions… sur moi… c’est gentil… et je lui en pose aussi… elle n’est pas là tout le temps… elle rentre chez son papa… elle a dit ça… c’est bien… son papa a l’air gentil… mais j’aime bien quand elle est là…

Derya
Elle est dans le même bungalow que moi… elle a le lit au-dessus de celui de Viggo… je l’ai rencontrée là… quand Viggo et Gloria et le garçon aux jambes et aux sabots m’ont ramené ici… à la Colonie… Viggo m’a dit de le suivre… et on est revenu dans le bungalow… le lit que j’avais l’année d’avant n’était plus là… il était à la même place… mais plus pour moi… quelqu’un d’autre dormait dedans… je suis allé dans un autre… il est bien aussi… il n’est pas très loin de Viggo… et Derya… elle est gentille… elle reste avec moi… parfois… quand les autres utilisent des armes… elles sont jolies… parfois… mais je n’aime pas les utiliser contre les autres… je ne veux pas leur faire de mal… et je crois que Derya pense pareil que moi… elle n’est pas violente… elle est gentille… on discute… et elle sourit… et j’aime bien quand elle sourit…

Elias
Il est très gentil… il a un très grand sourire… pas comme celui de Felix… ce n’est pas le même sourire… je les aime tous les deux… Elias aussi est dans le même bungalow que moi… il est à côté de Lucian… je vais les voir parfois… je les aime bien… et puis d’autres fois on joue avec Elias… il a un ballon… pour jouer… au basket… et il a un terrain… alors c’est bien… on va jouer là-bas… j’aime bien… j’ai compris les règles… je jouais quand j’étais chez moi… avec mes amis… à l’école… ici ce n’est pas pareil… mes amis ne sont pas là… mais j’en ai d’autres… qui ne sont pas à l’école… au Brésil… et ici on ne suit pas de cours… on ne fait pas les mêmes choses… j’ai moins mal dans ma tête ici… j’aime bien… et quand je joue avec Elias je n’ai jamais mal à la tête… Elias aussi est grand… Gloria dit que je serai peut-être grand comme lui si je continue à « pousser »… je ne sais pas… j’aime bien… il empêche le soleil de venir dans mes yeux quand il est devant…


Physique

Fernandinho mesure 1,70 m mais n’a pas fini de grandir et il a des yeux marron très foncé qui paraissent noir.


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Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 7 places]

Message par Springbloom »

@LSGI : Avec un léger retard donc - et une surprise pour un fils de Coalémos que je pensais pas voir avant un moment, Rione, Cathal et Fernandinho sont acceptés. J'aime bien comment t'as réussi à complètement nous faire comprendre la psychologie et le fort lien entre tes jumeaux en quelques extraits ponctuels, ça marche vraiment bien. RIP l'oeil du cyclope :( (d'ailleurs, si j'ai une remarque, je veux bien que tu modifies pour dire que les cartes de Rione ne touche pas toujours leurs cibles, faut bien qu'elle rate un peu quand même). Quant à Fernandinho...bon, disons que tu ne seras pas surprise d'apprendre que je n'approuve que très peu ses camarades de classe.

Côté liens, concernant Rione, je peux te proposer un lien avec Anthea (dire que j'avais fini de les rédiger x)), vu qu'il y a peu de pensionnaires pour le moment qui font du cheval et Anthea fait pas mal d'équitation mine de rien, donc elles pourrait parcourir les airs ensemble. Pour Cathal, sûr que Kahau et lui se combattraient souvent, il fait typiquement parti des pensionnaires contre qui il adorait prouver sa supériorité en temps que rétiaire ^^ Pour Dinho, j'ai beaucoup trop d'idée je vais pas te mentir x) Déjà Anthea l'aura sans doute rencontré par le biais de Gloria, et elle comme Verne chercheront sans doute à le protéger des autres pensionnaires afin de s'assurer que personne ne profite du benêt. Et du coup pour sûr Kahau et Vaast profiteront du benêt pour leurs farces, mais à mon avis Vaast n'est pas assez méchant pour que la farce soit violente (et encore moins du même acabit que ce qu'il a déjà subi), juste il fait une cible idéal et il rira aussi donc c'est parfait à ses yeux.
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Zlayden Izbytok
Descendant de Dionysos | 17 ans | 1m92 | Excessif | Yeux turquoises | Bungalow 12 avec Nemo



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Il me suit, nous sommes debout, nous marchons, nous y allons, nous approchons, bientôt nous y serons. J’ai hâte. J’ai vraiment hâte. J’ai vraiment très hâte. Il m’a plu dès que je l’ai vu et l’effet ne fait qu’augmenter ! Bien sûr chéri que j’adore ta voix, bien sûr que je veux l’entendre à nouveau, bien sûr que je veux voir ton corps débarrassé de tout le tissu qui le dissimule à ma vue, bien sûr que je veux toucher ta peau, bien sûr que je veux goûter ta sueur, bien sûr que je veux ressentir tes muscles, bien sûr que je veux tester ton endurance, bien sûr que je veux te voir te cambrer, que je veux observer ta souplesse, que je veux voir la teinte que prendront tes pommettes quand l’orgasme te traversera, que je veux entendre ce son sauvage ou vulnérable, ce son d’abandon ou de satisfaction, ce son de bonheur et de plaisir intense… Bien sûr que je te veux. Et quand tu comprendras ce que signifie atteindre l’orgasme avec moi tu sauras qu’auparavant le plaisir n’a jamais été aussi intense… Mais pour ça il faut que tu me laisses t’aider… que tu me laisses te donner ce plaisir, que tu me laisses te toucher, que tu me laisses t’allonger sur mon lit, faire glisser ton pantalon, que tu me laisses découvrir ton sexe qui je l’espère est proportionné par rapport à ta taille, que tu me laisses relever tes genoux et caresser ton intimité, que tu me laisses te dilater, que tu me laisses enfoncer mon sexe en toi, que tu me laisses attraper tes hanches pendant que je bougerai en toi, que tu me laisses me caler sur le rythme qui te plaira, que tu me laisses… Stop, stop, stop ! Je suis bien trop excité. Trop excité. Je suis calme. Parfaitement calme. Je me calme. Ça va le faire, ça va le faire. Heureusement que j’ai l’habitude et heureusement que les pensées ne me font pas gémir sinon je serais cramé. Enfin… j’aimerais bien qu’il me crame… Je suis tout de même explicite là ! Crame-moi et viens avec moi. Oh non, non, non je ne retomberai pas dans ces pensées ! Pas maintenant ! D’abord il doit me suivre, d’abord je dois l’amener dans mon bungalow, et ensuite on verra. Chaque chose en son temps, une chose à la fois, je suis calme.
Oh… son désir… il augmente… Hm… son désir augmente… Oh Nemo on est sur la même longueur d’onde… Enfin, chacun à notre échelle en tout cas. Mais au moins je suis certain de ce qu’il ressent ! Je souris à sa réponse et réponds sur le même ton, le regard séducteur.
— Merci, et encore, tu n’as entendu que l’un de la multitude de tons que peut prendre ma voix.
Je peux pas m’en empêcher ! C’était beaucoup trop tentant ! Il me tend des perches aussi ! Et je suis faible face à mes émotions, c’est un fait, donc mon beau tu ne peux rien me reprocher. Je marche à une bonne allure sans le moindre effort – l’avantage d’avoir de grandes jambes. Bientôt nous arrivons au bungalow 12… J’entre… Vide !
— Yes !
Je glisse un coup d’œil vers Nemo et lui sers l’un de mes plus larges sourires, à la fois heureux et charmeur, victorieux et tentateur.
— Je suis content que le bungalow soit vide, ça va me permettre de te montrer plus de choses… Entre, je t’en prie, lui dis-je en lui tenant la porte ouverte.
Là mon beau ça va dépendre de toi, si tu rentres je ne te lâche pas.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

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Nemo Milles
17 ans, Né le 12 Février, 1m88, Fils de Zéphyr, Berger Allemand
Jumeau de Vaena, Protecteur, Au Bungalow 12 avec Zlay

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Levitating

J'ai eu 17 ans cette année, alors je connais deux trois trucs sur le sexe, mais pas tant que ça. J'ai déjà eu quelques moments de chauffe, des baisers échangés - avec des filles ou des garçons - quelques caresses aussi... Mais on n'est jamais allé au bout, surtout parce que je m'inquiétais trop pour Vaena, et que ça me retenait. J'ai déjà caressé un sexe de mec, et même un sexe de fille, et puis je me masturbe parfois - rarement quand même, parce que Vaena est toujours dans les parages ou presque - alors je sais ce que ça fait... Mais le faire avec quelqu'un, j'avoue que ça me tente bien, j'y pense depuis un petit moment, et encore plus ce soir. C'est bizarre, mais Zlay me semble charmeur, vraiment charmeur, et j'ai l'impression que mon instinct ne se trompe pas. Sa façon de parler, de me regarder... J'ai déjà connu avec des gens, alors je ne dois pas être complètement à côté de la plaque. Et de mon côté, j'ai un peu plus chaud à chaque instant qui passe, et je commence à le voir différemment. Déjà quand il est arrivé, je le trouvais beau, enjoué et intéressant, je me disais que je pourrais m'en faire un ami... Est-ce que je passerai le cap ce soir ? Je crois que j'en ai envie, et pour une fois, Vaena est assez éloigné de mes pensées... Un éclair de culpabilité me traverse en même temps que cette pensée, mais je me force à le chasser. C'est bien que je ne pense pas à elle tout le temps, l'inverse n'est pas très sain...
Quand il me répond, je jurerai qu'il cherche à me séduire... Ou alors c'est moi qui trouve que ses yeux sont particulièrement attirants. Il n'y a pas que ses yeux d'ailleurs, sa voix est bine attirante, ses lèvres aussi... Je cligne légèrement des yeux pour revenir vers son regard, me détournant de pensées plus torrides et réponds, le teint légèrement rosé :
- Oh je vois... tu fais du théâtre ?
Quelle question stupide... Pourquoi je lui ai demandé ça ? J'ai sorti la première chose qui me passait par la tête, parce que j'avais peur de dire une bêtise comme "tu as de jolies lèvres"... Comme il a parlé de différents tons de voix, la deuxième idées qui me soit passée par la tête - et qui me semblait plus passable - c'était le théâtre... Mais en fait, ça fait complètement décalé et à côté de la plaque...
On arrive devant ce qui doit être son bungalow, et quand il pousse la porte, il a un cri de joie. Je souris instinctivement et l'écoute me donner son explication. Là encore, il a de magnifiques lèvres, qui sont habillées d'un sourire encore plus magnifique que les autres... Je jurerai que les choses qu'il veut me montrer n'ont pas de rapport avec l'alcool... mais je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je le veux ou si c'est la réalité.
J'entre cependant sans me faire prier davantage, tout en demandant :
- Quelles sont ces choses que tu veux me montrer ? Et pourquoi devons-nous être seuls pour que je puisse les voir ?
Je ne perds pas mon sourire, mais je préfère m'assurer maintenant de l'objectivité de ce qui se passe. Est-ce réel ou seulement dans mon esprit ?
LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

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Zlayden Izbytok
Descendant de Dionysos | 17 ans | 1m92 | Excessif | Yeux turquoise | Bungalow 12 avec Nemo



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Oh Nemo… Mon beau Nemo… Mon bel inconnu qui bientôt ne sera plus si inconnu que cela… Oh que j’aime tes yeux… que j’aime les voir se perdre dans les miens, et que j’aime les voir contempler mes lèvres… Tu sais ce que pourraient faire mes lèvres ? Tu sais quels endroits de ton anatomie elles pourraient explorer ? Tu sais comme elles sont habiles ? Et mieux : sais-tu de quoi ma langue est capable ? Oh Nemo tu vas bientôt le découvrir… Bientôt… Oh… Il rougit ! J’adore ! Il cligne des yeux, confus, et son regard revient dans le mien. Mais il est déjà perdu… N’est-ce pas ? Bien sûr, totalement perdu ! S’il croit que mes yeux seront moins tentateurs que mes lèvres il se trompe lourdement ! Oh arrête avec tes pensées perverses… Regarde-le plutôt ! Il est tellement mignon… C’est clair, je suis d’accord, il est trop mignon. Cette couleur lui va parfaitement au teint… Attends ! Pourquoi il réagit comme ça ? Parce qu’un beau mec lui fait du charme ? Non, prétentieux, réfléchis. Hm. Parce qu’il n’est pas habitué à se faire draguer ? Ou bien… Non, je refuse d’y croire, c’est impossible. Pourquoi ? C’est possible ! Il est peut-être gêné ! Impossible ! Ok j’ai envie de le voir excité et ok certaines personnes voient ce qu’elles veulent voir, mais je ne suis pas l’une de ces personnes ! Je sens son désir ! Le désir ne l’empêche pas forcément d’être gêné… S’il n’a pas l’habitude d’être dragué, il est peut-être mal à l’aise… Alors dans ce cas je vais le mettre à l’aise ! Je ne vois pas où est le problème ! T’es sûr ? Il est tellement mignon quand il rougit… Et oh… encore plus mignon… cette question… je fonds… Tu fonds ? Il vient totalement de casser notre truc là ! Pourquoi on parle de théâtre ? Mais justement c’est plus amusant ! Gêne-le ! Mets-le à l’aise !
— Tout à fait, je suis même un plutôt bon acteur, mais je n’ai pas envie de te montrer ce talent ce soir, je lui réponds avec un clin d’œil et un sourire toujours aussi charmeur.
Oh non mon beau, ce soir si je gémis ce ne sera pas du théâtre.
On arrive au bungalow, qui est vide ! Zdorovo ! Merci Tyché ! Merci père ! Merci n’importe qui ! Nous. Oui vous aussi si vous voulez mais je doute que vous y soyez pour grand-chose. Quand je me tourne vers Nemo je le vois sourire. Parfait ! Et quand je lui parle il regarde à nouveau mes lèvres… Oh mon beau si tu veux m’embrasser pourquoi tu te retiens ? Viens… Non, non, non, je le laisse faire, je n’utilise surtout pas mon pouvoir, ce serait injuste, il est déjà soumis à mon aura, mais aaah c’est tentant… Il parle et ouais il est vraiment trop mignon… La situation est-elle encore trop ambiguë à son goût ? Je peux arranger ça… Il entre et je me penche pour fermer la porte, effleurant son corps au passage, ce qui me procure un délicieux frisson de désir… Sans que j’y pense ou que je ne me sente bouger, ma main est sur sa nuque et mes lèvres si près des siennes que je sens son souffle.
— Ce que je veux te montrer est trop intime pour être exposé à la vue de tous… Mais si tu ne veux pas, la porte est juste derrière toi, lui annoncé-je d’une voix plus profonde, rendue grave par le désir que je tente à grand-peine de contenir.
Je n’ai pas la moindre envie de te lâcher ni de m’écarter, tu devrais déjà être dans mon lit, plaqué contre cette porte, les jambes écartées sur un fauteuil, nu sur la scène… Peu m’importe. Le fait est que je suis en train de me contrôler et que ça devient épuisant. C’est tellement difficile de contrôler ce que je ressens… Je le veux. Je le veux et s’il avait été quelqu’un que je connaissais et que je savais consentant je lui aurais déjà sauté dessus… Mais là je me contiens, et je peine de plus en plus, alors il va falloir qu’il réponde et vite, ou qu’il fasse quelque chose, ce qu’il veut, mais le toucher est un calvaire, un calvaire parce que ma main me brûle sur sa nuque, parce que mes lèvres sont asséchées sans les siennes, parce que je le sens et pourtant je ne le touche pas suffisamment, parce que je veux désespérément plus, je ne sais pas me contenter de ce simple contact, j’en suis incapable, je brûle, mon désir me consume, il s’est enflammé dès que je l’ai effleuré, et il ne s’éteindra pas avant d’avoir obtenu ce qu’il désire. Lui.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

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Nemo Milles
17 ans, Né le 12 Février, 1m88, Fils de Zéphyr, Berger Allemand
Jumeau de Vaena, Protecteur, Au Bungalow 12 avec Zlay

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Plus le temps passe, et plus je me sens fiévreux... J'ai un peu de mal à me concentrer sur autre chose que sa bouche, ses yeux, et je jurerai qu'il me fait des signes, qu'il a envie que quelque chose se produise entre nous. Son regard est séducteur, ses gestes, ses mouvements, sa façon de parler... Est-ce que je l'invente ou est-ce que c'est vrai ? Je ne me suis jamais senti comme ça, aussi fiévreux, aussi déconnecté du reste du monde. J'ai déjà ressenti du désir, mais je ressentais toujours en arrière fond une inquiétude pour Vaena, qui avait tendance à m'empêcher de me déconnecter justement... Mais là c'est l'inverse, je ressens du désir, et c'est tout. C'est comme si ce désir prenais toute la place. Je n'ai jamais ressenti ça, mais c'est agréable, et plus que cela encore.
J'essaie cependant de ne pas laisse trop paraître mon malaise, et je questionne plutôt Zlay sur un potentiel talent théâtrale. Tout en l'interrogeant, j'ai peur de passer pour un imbécile, avec ma question sortie de nulle part, mais il ne se moque pas de moi, ne s'offusque pas non plus, et me répond plutôt. Son sourire est charmeur, je le jurerai, et ce clin d'oeil... Je n'ai pas rêvé ce clin d'oeil, et je ne suis pas naïf au point de croire qu'il n'a aucune signification. Tous les signes sont là, et j'ai chaud... Je déglutis avec un peu de difficulté, mais souris toujours, sans rien répondre.
Je dois l'interroger, je dois savoir si toute cette ambiguïté à une fin ou si c'est juste dans ma tête. Je ne suis pas du genre à y aller par quatre chemin, je ne tourne pas souvent autour du pot, alors je lui pose clairement la question. Pourquoi a-t-il besoin que nous soyons seuls ? Que veut-il faire ? Est-ce que c'est ce à quoi je pense ? Ne suis-je donc pas le seul à ressentir du désir ? A ressentir même cette tension sexuelle entre nous deux ? Il se penche, et je m'attends à ce qu'il m'embrasse. Je me sens prêt, un peu tendu, mais prêt, et désireux de ce baiser... Si bien que je suis un peu déçu quand il se contente de fermer la porte. Mais bientôt, ses lèvres sont si proches que je pourrais l'embrasser en franchissant le peu d'espace qui nous sépare. Comme il prend la parole, je n'en fais rien.
Il parle d'intimité, et mon sourire s'élargit. Mes joues se colorent davantage, mais je ne me sens pas gêné pour autant. Je me sens au contraire excité, surtout maintenant que je suis sûr de ce qu'il veut. Je lui adresse un grand sourire et réponds dans un souffle :
- Montre-moi...
Mais je ne le laisse pas réagir et réduis l'espace entre nous tout en attrapant ses hanches. Je n'ai pas d'expériences dans grand chose, mais j'ai déjà eu mon premier baiser, alors je l'embrasse avec une certaine pression, avide de ses lèvres que j'ai tant regardé.
Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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La lecture n’a jamais été mon activité préférée pour deux raisons. La première, j’ai toujours eu des difficultés à lire et c’est encore le cas aujourd’hui. Du coup, je ne prenais pas totalement du plaisir quand je lisais. Pour les comics, ça a toujours été plus simple car il y a beaucoup moins de textes que dans un livre et beaucoup d’images avec de l’action en général. C’est pour cette raison que j’aimais bien lire des comics car c’était plus simple. La seconde, c’est que mon côté hyperactif m’oblige à bouger, à pratiquer une activité de préférence physique. Je ne peux pas rester trop longtemps sans bouger et la lecture n’est pas compatible avec une activité physique. Je veux dire, je ne peux pas courir ou nager en lisant, c’est impossible. Même si je n’ai jamais essayé, je le sais. Aujourd’hui, je ne me suis pas vraiment posé comme d’habitude. Je suis allé courir seul ce matin, puis j’ai fait du canoë avec Hope même s’il est vrai, elle est partie fâchée. Cet après-midi, j’ai participé à une chasse au monstre et avec mon équipe, nous sommes arrivés deuxième et sans trop de blessures. J’étais très contente du résultat. Puis, j’ai fait la rencontre de Rose et voilà, les choses ont dérapé. En gros, je ne me suis pas beaucoup posé, ni reposé aujourd’hui. Je sais, je dormirai bien tout à l’heure quand j’irai me coucher.
Cela ne m’étonne pas de Lucian qui avoue aimer la lecture, je le vois comme une personne bien plus posée et calme que moi. Il m’explique qui est Astérix, le héros de la bande dessinée, un gaulois c’est-à-dire un ancêtre des français. Le style semble être l’aventure et la légèreté. Cela pourrait être pas mal je pense. En tout cas, au moins essayer le premier tome pour voir si ça me plait à l’occasion. Il dit que c’est pour les enfants ou en tout cas, il lisait cela quand il l’était.
- Cela m'est toujours compliqué de lire. Avant, je lisais surtout des comics, expliqué-je. Mais je suis prêt à essayer de lire ta bande dessinée et voir si ça me plait. Et s’il n’y a pas trop de textes et c’est pour un public jeune, ça devrait être plus simple pour apprécier.
Nous plaisantons sur les conséquences de chanter et les idées de nos camarades pour nous empêcher de nous entendre comme nous bâillonner. Cela serait très efficace comme solution et nous nous en amusons même si je pense on rirait moins avec Lucian si cela nous arrivait vraiment. Heureusement, cette idée a peu de chance d’arriver. Mon ami plaisante et rit également. Je passe vraiment un bon moment en sa compagnie et j’oublie même mes petits tracas du jour ce dont je le remercie intérieurement.
- Alors ne leur donnons pas d’idées, je n’ai pas envie qu’une telle chose nous arrive, riais-je. Même si ça en amuserait beaucoup à mon avis.
Je ne suis pas difficile, ni compliqué et je me contente de peu. Je m’adapte à tout le monde et si partir de l’amphithéâtre peut aider Lucian alors je le fais. Cela ne me dérange pas. Le principal, c’est Lucian après tout. Et puis, il y aura d’autres soirées au Colisée alors je ne sens pas cela comme une contrainte ou une privation. J’en ai déjà assisté à de nombreuses au cours des étés précédents. C’est vrai, c’est sympa les soirées comme cela. Je passe toujours un bon moment mais j’en passerai un bon en compagnie de mon ami, j’en suis persuadé. Après tout, je l’apprécie et j’aime passer du temps avec lui comme ce soir. On discute et on marche dans la Colonie, là où il n’y a pas ou peu d’animation. La plupart sont dans l’amphithéâtre à participer et à profiter de la soirée.
Je lui parle de Plav l’espadon et de Milán, un demi-dieu. J’aime bien les deux même s’ils sont très différents. Je joue beaucoup avec Plav même si je ne comprends pas quand il veut communiquer avec moi. Parfois, Milán me traduit mais pas tout le temps. Cela doit peut-être l’embêter alors je n’insiste pas. Je ne veux pas qu’il se sente obliger de le faire. J’essaye de me débrouiller pour le comprendre mais ça ne marche pas tout le temps. Mais cela ne nous empêche pas de nous amuser et c’est cool. Je lui explique que le demi-dieu m’oublie à chaque fois et Lucian m’interroge curieux. J’imagine que ça doit être bizarre de dire ça et ça l’est d’oublier quelqu’un à chaque fois. Je n’ai pas l’impression qu’il le fasse exprès même si je ne peux en être sûr bien entendu. Il a peut-être une maladie qui provoque des trous de mémoire. Alors, à chaque fois, je me présente à nouveau à lui.
- Oui à chaque fois, lui confirmé-je. Aucune idée, je t’avoue, je n’ai jamais osé lui demander.
Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Mimie99 »

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| 17 ans | Fils d’Hermès | Permanent | 1m78 | Défaut Fatal : Insouciance |
| 1er Avril 2003 | Bélier |« Mischief » | Amphithéâtre | Avec Madeleine |

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Les choses ne sont pas toujours comme elle le semble. Avant aujourd'hui, je n'aurais pas vraiment songé au fait que Madeleine puisse avoir eu un passé difficile en lien avec les Mortels. Évidemment, chacun d'entre nous avons eu un passé plus ou moins difficile, ça vient avec le lot d'être un demi-dieu, mais on n'a pas tous eu des difficultés avec les Mortels, même si c'est généralement le cas. Alors peut-être que j'aurais dû m'en douter, mais pour être honnête, je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Toutefois, y avoir pensé, je ne sais pas si j'aurais pensé que ça hantait encore ses pensées, que ça lui faisait encore du mal. Même si, encore là, j'aurais pu m'en douter... Je ne suis pas toujours doué pour changer l'humeur des gens, surtout lorsqu'il est question des émotions présentes ici. Je peux faire rire et mettre en colère avec les mêmes actions que je pose tous les jours, mais cette fois je ne dois pas y recourir, déjà je ne vois pas comment ça pourrait améliorer la situation...

Alors j'essaie de rendre les choses moins dramatiques, de lui faire voir un côté de la médaille qui ne semble pas vraiment lui être apparu. Comme quoi, le fait d'être bizarre n'est pas une mauvaise chose. Au début, ça ne semble pas vraiment lui plaire, comme principe ni lui être compréhensible. J'essaie de m'expliquer, mais en voyant que ça ne semble pas lui faire changer d'idée, je choisis une nouvelle tactique. Et le mensonge qui sort de ma bouche m'irrite de l'intérieur, même si je ne mentais pas. Pas vraiment. J'ai simplement oublié l'espace d'une seconde que je ne serais pas là très longtemps et que ma promesse... je ne la tiendrais donc pas. Mais je ne la prendrai pas moins au sérieux pour autant. Simplement, je ne me rendrai pas jusqu'au bout, pas vraiment. C'est dur d'y songer...

Et en même temps, non.

Je sais qu'il y en aura d'autres qui sauront prendre soin d'elle et être à son écoute. Déjà, Urielle est toujours présente pour ça. Chiron aussi et sans doute pour bien des années, et plus encore. Et il y en a d'autres, je le sais. Elle a des amis, des amis qui pourront chasser ces moments où elle doute d'elle-même et que son passé l'envahie. C'est comme ça, ici. Je ne peux pas m'empêcher de sourire lorsqu'elle me retourne ma promesse, et Serge aussi, alors je les remercie.

Le reste de la conversation me pousse à sourire, et franchement cette fois. Je ris même un peu, car elle me traite à nouveau de bizarre, tout en spécifiant qu'elle va continuer à me parler, sinon, ça ne serait pas gentil. Quand je lui dis qu'elle vient de prouver mes propos, elle semble confuse et me demande qu'est-ce qu'elle prouve. Avec un sourire en coin toujours accrocher à la bouche, je lâche:

- Je t'ai dit qu'être bizarre n'empêche pas les gens de venir te parler. Et tu en es la preuve, en cet instant. Je te disais bien qu'on me parlait quand même!

Je la bouscule d'un très léger coup d'épaule, mais on ne tarde pas à parler d'un nouveau sujet, même si étroitement lié avec le précédent. Pourquoi est-ce que les mortels ne comprennent pas? Je n'y ai jamais accordé une très grande attention, car leur opinion ne m'importait pas. Enfin, sauf l'opinion de ma mère et de Julia, évidemment. Je me doute pourtant que ce n'est pas tout le monde qui s'en moque et qu'en ce sens, le questionnement est légitime. Je réfléchis quelques instants avant d'apporter une hypothèse. Et la réponse de Maddy ne tarde pas à se faire savoir. Je sais bien que personne n'est pareil, que ce soit ici ou chez les mortels, mais ça ne les empêche pas eux de penser qu'ils devraient tous se ressembler sur plusieurs points. Je hausse des épaules avant de dire:

- Tu as raison, mais je n'ai jamais affirmé que c'était logique. Ils ont juste la croyance que chacun devrait se comporter et penser d'une certaine manière. Qu'ils suivent tous le même schéma...

Un soupir m'échappe et j'ajoute:

- Quant à nous... Je crois que le fait d'être en plein milieu de deux mondes différents nous permet de garder l'esprit plus ouvert. Que l'on ait ou non des pouvoirs ne changent pas vraiment cet état de fait... Et puis, comme Urielle aime à le dire, ici on est une grande famille. Et s'ils nous arrivent de s'emporter les uns contre les autres... on sait que chacun à droit d'être qui il est.

J'ai l'impression de ne pas avoir trouvé la juste saveur du pourquoi nous sommes différents des mortels. Évidemment, le fait d'appartenir à deux mondes à la fois y joue pour beaucoup, mais il y a plus. Beaucoup plus... j'en suis sûr. Mais je n'arrive tout simplement pas à mettre le doigt dessus.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Shinato »

Nathan Black

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Fils de Zeus / 15 ans / 1m74 / avec Nadya

Raconter ce que j'ai vu me fait frémir. Néanmoins, les explications de Nadya me rassurent aussitôt. Comme elle le dit, le stress que je ressentais mélanger au venin du serpent m'a sûrement fait délirer. Si j'avais réfléchi calmement à la situation, j'aurais certainement pu avoir le même raisonnement qu'elle. Mais ce n'était pas le cas. J'étais dans tous mes états et la seule solution que j'ai trouvé a été de fuir. Ayant retrouver mon calme, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. J'ai abandonné Karen en ne pensant qu'à mes propres sentiments. Elle aussi a dû avoir peur mais je l'ai fait passer au second plan. Enfin, mon envie première était de la protéger de moi mais... le désirait-elle vraiment?

-"Nadya, je..." je commence avant d'être interpeller.

-"Nathan..."

Je me retourne et fais face à Karen accompagnée de Valentin. Elle semble épuisée et, sans attendre une seconde, je m'en vais l'enlacer avant de fondre en larmes.

-"Je suis désolé Karen, je suis désolé..." lui dis-je doucement la voix empreinte de culpabilité.

Nous tombons tout deux à genoux et je sens ses bras se refermer dans mon dos.

"Ne t'excuse pas. Tout va bien maintenant." répond-elle en me câlinant tendrement.

Je relève alors les yeux vers Valentin et le remercie d'avoir aidé Karen. Il me gratifie d'un doux regard fraternel avant de repartir. Nous finissons par nous relever et Karen s'en va se blottir contre Nadya.

-"Merci Nadya." lui dit-elle avec la plus grande reconnaissance.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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La lecture est une activité qui me plait parce qu'elle me détend. Elle me demande une grande concentration, mais j'y mets tellement d'énergie que justement, ça me calme, ça m'aide à me canaliser pour faire quelque chose de plaisant. Bien sûr, il faut encore que je sois dans de bonnes dispositions, parce que si je suis énervé ou tendu, c'est beaucoup plus compliqué. C'est pour ça que, généralement, j'aime lire en extérieur, dans des endroits où je me sens généralement plus calme. Je lis parfois quelques romans, mais je préfère généralement les bandes dessinées. Elles ont l'avantage d'être faciles à lire, facile à comprendre. Les images y sont pour beaucoup, bien sûr, mais lire dans les bulles demandent tout de même de la concentration, mais c'est beaucoup plus facile que de lire un roman. Je comprends donc la réaction d'Elias et un petit sourire étire mes lèvres.
- Je comprends, ce n'est pas facile de lire, ni même de se poser pour lire d'ailleurs, je dis en sachant qu'il est du genre à bouger dans tous les sens en journée. Qu'est-ce que tu lisais comme comics ?
Je connais un peu les comics, qui sont encore différents des bandes dessinés, bien qu'assez semblable en ce qui concerne le format. J'aime bien aussi, plus que les mangas en tous cas. J'ai un peu de mal avec le fait de devoir lire "à l'envers".
J'aime plaisanter avec Elias, il est un de mes amis les plus proches, et nous avons souvent des conversations très agréables. Nous avons le même humour et nous nous comprenons bien.
- Je pense aussi, mais ne leur faisons pas ce plaisir, je rétorque avec un clin d'oeil complice.
La preuve qu'Elias est un bon ami réside notamment dans le fait qu'il fasse attention à moi et à ce qui me déplaît, comme le fait de rester dans l'amphithéâtre alors que le chaos y règne soudainement... Elias n'hésite pas à gâcher sa propre soirée pour que je n'en passe pas une trop mauvaise, et j'avoue que ça me touche beaucoup. D'autres n'auraient peut-être pas pris cette peine, ou bien auraient été contrarié de devoir le faire, mais pas Elias. Il semble tout aussi enthousiaste de poursuivre cette conversation avec moi, ce qui me fait chaud au coeur.
Elias me parle de Milàn, le garçon qui se trouve très souvent sur la plage, et m'explique qu'il semble l'oublier à chaque fois. Je trouve ça étrange, et surtout malpoli, mais il y a peut-être une explication très raisonnable à tout cela.
- Je vois, je réponds simplement. Mais ce n'est quand même pas très gentil de sa part de t'oublier à chaque coup.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, Dans l'Amphithéâtre avec Theo

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Peut-être que Theo est bizarre. Ou peut-être pas. C'est lui qui le dit. Pas moi. Moi je n'aime pas ce mot. Je l'ai entendu. Souvent. Très souvent. Très très souvent. Il n'était pas dit gentiment. Il me faisait mal. C'est bizarre. Justement. Qu'un mot fasse mal. Les mots ne touchent pas. Pas physiquement. Pourtant certains font mal. Pourquoi ? Je crois que ça me blesse. Ou ça me rend triste. Ou ça me met en colère. Je ne sais pas. Les trois peut-être. Je ne sais pas. Ce n'est pas facile. Les émotions. J'arrive à dire si c'est positif ou négatif. Mais c'est tout. Les nuances. C'est plus difficile. Trop difficile.
Theo dit que je prouve ce qu'il dit. Je ne comprends pas. Je l'interroge. Il me répond. Je fronce les sourcils. C'est vrai. Mais aussi pas vrai. Je secoue la tête. J'explique :
- Oui. Je te parle. Mais moi aussi je suis bizarre. Alors ça s'annule. Non ?
Ce sont les autres. Les mortels. Qui ne nous parlent pas. C'est dommage. Je crois. Ou pas. Il n'y a pas ici. Alors ce n'est pas grave. S'ils ne nous parlent pas. Je crois. Mais je voudrais comprendre. Un peu. Pourquoi ils sont comme ça. Pourquoi ils ne nous aiment pas. On est différents. Apparemment. Mais c'est quoi différent ? Tout le monde est différent. Non ? Theo répond. Il explique des choses. Je crois. Mais ce n'est pas logique. C'est ce qu'il dit.
- Penser pareille ? Mais comment ils sauraient ? Ils ne lisent pas dans les pensées. Si ?
Ils n'ont pas de pouvoir. Je crois. Et même. Qui lit dans les pensées ? Personne. Je crois.
Je souris quand il dit "Urielle". Je l'aime bien. Beaucoup même. Elle est gentille. Comme une grande soeur. C'est vrai. Ce que dit Theo. C'est comme une famille. Mais quand il dit ça, ça me pique un peu dans la poitrine. C'est agréable et désagréable. Une famille. Comme maman. Mais pas vraiment. Maman ne m'aimait pas. Je crois. Ou peut-être que si. Je ne sais pas. Je reste silencieuse. Un moment. Je pense à maman.
- Tu crois ? je demande.
Serge picore mes cheveux. C'est la seule chose que je sens. Le reste est vide.

Commentaires de Serge :
Eh bien superbe, il me la rend malheureuse ! Madeleine n'est pas du genre à sauter de joie ou à rire aux éclats - quoi que ça peut lui arriver et c'est assez surprenant je dois dire, puisqu'assez soudain - mais là, elle a un visage encore plus inexpressif que d'habitude. Déjà qu'il parlait de cette histoire de bizarrerie - je t'en ficherai moi, de la bizarrerie - et maintenant ce sont les mortels. Quel intérêt ? Ils ne sont pas intéressants les mortels.
Allez savoir à quoi elle pense maintenant... Et puis cette question, qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qu'il croit ? Et puis qu'elle croit ? Rah ! Réveille-toi Madeleine, et profite donc de cette soirée festive !

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naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, A la Veillée avec Nathan

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Je vois un peu Nathan comme un petit frère, donc c'est tout naturellement que je cherche à le rassurer. Je suis aussi du genre à mettre mes émotions au premier plan, et à raison à travers elle, mais ce n'est pas toujours bon. Parfois ça fait plus de mal que de bien d'écouter trop ses émotions, je l'ai appris à mes dépens. C'est encore plus vrai pour les émotions négatives je trouve, et la peur en fait partie. La peur peut nous faire croire ou faire des choses folles, et elle est souvent très persuasive.
Je crois que Nathan a compris le message que je voulais lui faire passer, mais avant qu'il n'ait le temps de finir la phrase qu'il vient de commencer, une voix familière se fait entendre. Quand je tourne la tête, je découvre Karen, mais également Valentin, et humeur se détériore légèrement. Mon agacement ne m'a pas vraiment quitté, alors je ne lui adresse pas la parole, et me concentre plutôt sur le couple très touchant que forme Karen et Nathan. Comme souvent, mes émotions changent rapidement, et leur seule vision suffit à me fendre le coeur de tendresse. Un sourire doux étire mes lèvres, et j'ignore même le départ de Valentin.
Quand Karen se tourne vers moi, je lui ouvre les bras et les referme sur elle avec un sourire. Elle aussi, je la considère comme une petite soeur. Je souris encore et secoue la tête en riant légèrement :
- Je ne sais pas si j'ai fait grand chose, mais de rien.
LSGI

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Message par LSGI »

Kymatisto
Limnade | ± 200 ans | 1m70 | Sœur de Daithe | Sauvage | À l’Amphithéâtre avec Daithe



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Je me contente d’acquiescer aux paroles de ma sœur, n’ajoutant rien. Je ne ressens pas cette envie qu’elle a de toujours aider les autres, d’essayer de les tirer vers le haut alors qu’ils ressemblent à des causes perdues ou qu’ils ne semblent pas désirer cette aide. Toutefois, si je ne la ressens pas je suis en mesure de la comprendre. Pour cette raison, je ne tente jamais de la dissuader dans son entreprise. Elle est libre d’entreprendre ce qu’elle désire, je peux donner mon avis mais jamais je ne lui ordonnerai quoi que ce soit. Elle est ma sœur, je respecte ses opinions et sa personnalité, quoi qu’il arrive je la soutiendrai toujours et n’interfèrerai pas dans ses actions. À moins que sa vie ne soit en danger j’imagine… Quoique… Seulement dans le cas où la situation serait désespérée, où elle ne réfléchirait pas de manière rationnelle et ne verrait pas que sa cause est perdue d’avance et qu’elle ne sauvera personne. Mais si elle décide de se sacrifier pour quelqu’un, c’est son choix, si elle sauve quelqu’un au péril de sa vie, j’en serais très affectée, dévastée, mais ce sera son choix. Bien évidemment, je ne me retiendrais pas de lui exprimer le fond de ma pensée, laissant ma colère et ma tristesse prendre le dessus, pour autant, je ne contrecarrerais pas son action. À l’inverse, si elle se sacrifie alors qu’elle n’a aucune possibilité de sauver quelqu’un, autrement dit, si elle donne sa vie pour rien, là je l’en empêcherais. J’ai déjà perdu des sœurs, cette douleur est… ineffable, et je n’ai aucune envie de l’expérimenter à nouveau, surtout si c’est sans raison.
Daithe me demande ensuite ce que je pourrais chanter si jamais mon nom venait à être appelé durant cette veillée. Je lui réponds avec un sourire de prédateur, énonçant l’idée de mettre en garde les nouveaux pensionnaires contre le monstre du lac… Ce qui – bien évidemment – ne réjouit pas ma sœur. J’écope d’une légère tape et d’un regard digne d’une mère mécontente. Ce qui m’amuse, je maîtrise parfaitement ce regard, mais en bien plus sévère. Je consens à ne pas terroriser les enfants dès leur premier jour, et cette fois Daithe m’accorde un sourire. Je me contente d’acquiescer lorsqu’elle me remercie, sachant qu’elle est sincère malgré son sourire.
— Une petite frayeur ? Que penses-tu d’une semi-noyade ? J’agrippe leurs jambes et les retiens dans l’eau jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus et ouvrent la bouche, et seulement là je les éjecte de l’eau, je propose avec un sourire légèrement cruel en sachant pertinemment que cette proposition ne sera pas à son goût. Pour les récidivistes, pas de pitié.
Ces petits idiots sont parfois particulièrement agaçants. Ils ont bien de la chance que je ne passe pas tout mon temps dans le lac – et que mes sœurs les plus cruelles en sortent parfois également. Et ils ont surtout de la chance que certaines de mes sœurs soient comme Daithe et les aident à s’échapper pendant qu’ils le peuvent encore. Le problème, c’est qu’ils ont tendance à trouver ces naïades bien sympathiques et désirent revenir les voir… Ce n’est pourtant pas si compliqué de rester au bord du lac, je ne vois pas pourquoi ces enfants désirent absolument aller là où ils ne doivent pas se rendre. L’attrait du danger, de l’interdit, oui d’accord, mais le jour où ils deviendront bleus et ouvriront les yeux devant Charon ils n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Des confettis volètent partout dans l’amphithéâtre et je les observe tomber, appréciant les couleurs qui explosent autour de nous. Toutefois, je vois l’enfant d’Hermès se carapater et me doute qu’il ne nettoiera pas. Je sais exactement qui le fera…
— Je m’en doutais. Que ferait la Colonie si une personne telle que toi n’était pas là ? Chiron devrait organiser une fête en ton honneur ! Ce ne serait que justice ; et chaque pensionnaire que tu as aidé devrait te remercier convenablement. Je sais que tu n’attends aucun remerciement, mais tu les mérites.
Je le pense sincèrement, pour tout ce qu’elle accomplit ici, pour toute l’aide qu’elle apporte, pour chaque fois qu’elle a été à l’infirmerie pour donner un coup de main, pour chaque pensionnaire sauvé de la noyade, pour chaque âme rejetée et triste à qui elle a tenu compagnie, pour toutes les fois où elle a accordé son oreille attentive et ses mots réconfortants, pour tous ses efforts et pour le fait qu’elle n’ait jamais rien demandé en retour, elle mériterait au moins quelques remerciements.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée

Message par LSGI »

Fay Jones
Enfant d’Héphaïstos | 16 ans | 1m75 | Asociale | Forge avec Oswald



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Je recherche constamment l’efficacité. Dans tout. Y compris lorsqu’un demi-dieu se tient devant moi et me demande une arme. Son poids doit être adéquat pour qu’il puisse s’en servir le plus rapidement possible. Sa question est toutefois légitime. Il est vrai qu’il finira par s’habituer à une arme dont le poids ne serait pas le plus compatible à sa stature. Il y a toujours moyen de se muscler pour soulever et manier une arme plus lourde, tout comme il y a moyen d’apprendre à se servir d’une arme légère. Le problème qui se posera sera évidemment le temps d’apprentissage pour que ses muscles se fassent à l’arme, en plus du fait qu’il devra potentiellement changer les appuis qu’il possède habituellement et donc modifier sa manière de se déplacer et de se mouvoir. En soi, il s’agit de son choix, il peut préférer se compliquer la tâche, ça ne me regarde pas. Mais puisqu’il pose la question je me dois de lui répondre. Ce sera à lui de prendre ensuite une décision.
— Il est possible de s’y habituer. Ça nécessitera un travail supplémentaire, pour rééquilibrer ton corps principalement. Ce sera donc plus long et plus difficile que de trouver d’emblée une arme qui te convient.
Je lui donne des faits sans l’inciter à faire quoi que ce soit. Je n’ai pas à le faire et n’en ai aucune envie. Il est libre d’agir comme il le désire et je me fiche éperdument de ce qu’il fera au final. Je suis simplement là pour l’aider à trouver une arme et tenter de remplir ses attentes en répondant – dans la mesure du possible – à ses questions. Pas que je prenne du bon temps à lui répondre ni à passer ces instants en sa compagnie, mais en tant qu’enfant d’Héphaïstos je suis en mesure de l’aider, et si au final il me demande de lui forger une arme ça pourra m’occuper et j’apprécierai cette activité. Et sinon, il repartira avec une arme déjà faite et ne reviendra plus. Autant l’aider. On ne peut pas dire que ça me dérange particulièrement, c’est juste que ça ne me fait rien, ça m’indiffère. Au moins il sait plus ou moins ce qu’il veut et pose des questions pertinentes pour quelqu’un qui n’y connaît rien. Je préfère ça à un imbécile qui me fait perdre mon temps. Pour le moment, ça ne semble pas être le cas.
Il effectue des mouvements décousus, sans cohérence, et je lui propose d’aller essayer le glaive sur un mannequin derrière la forge, ça l’aidera peut-être d’avoir quelque chose sur quoi étrenner sa lame. Il rougit. La chaleur ambiante ? Une émotion ? Peu importe. Je le conduis dehors sans un mot ni un signe, supposant qu’il me suivra. Je m’arrête à côté du mannequin mais conserve mes distances pour le laisser agir à sa guise et pour ne pas me prendre de coup.
— Tu peux déjà essayer des coups directs, et d’autres avec de l’élan.
Ma voix et mon visage restent neutres mais je fais un effort pour parler. Ce garçon n’a pas l’air de savoir quoi faire avec ce glaive et je me demande s’il sait quoi faire face au mannequin. Je peux me tromper mais dans le doute autant lui donner quelques exemples pour qu’il ne reste pas immobile face au mannequin. De plus, en le voyant attaquer je pourrai constater moi-même de la convenance ou non de cette arme entre ses mains, ce qui me permettra de lui en proposer une autre si jamais.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Springbloom »

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DEMI-DIEU | 15 ANS | HAWAÏEN | IRIS | SOURCIER | RETIAIRE | CHEF DE BUNGALOW | INFATIGABLE RAYON DE SOLEIL
Sur la plage | Seul pour le moment


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Très chère Colonie, me voilà de retour !

Pas le temps de contempler la vue depuis le sommet du Pin de Thalia, celle-ci pourra attendre demain, ou encore après, peu importe, elle ne changera point, contrairement à tout le reste du camp. Nous avons manqué l'ouverture de la saison, alors il ne faudrait pas que je rate les pensionnaires qui rentrent déjà chez eux ! J'ai tellement hâte de les retrouver tous, de pouvoir redécouvrir leur visage, de revoir leur sourire, d'entendre leur rire...Viggo est-il arrivé ? Je ne sais jamais s'il est saisonnier ou permanent à la Colonie...Et Zlay ? Et Victoire ? Et Anthea ? Et Daithe ? Hmm...non, j'ai dû mal à la voir se balader avec le lac de la Colonie, ça m'étonnerait qu'elle trouve une bassine assez grande pour autant d'eau, même en demandant de l'aide à Verne, alors elle est au Camp.

Et en parlant d'eau...Je sais qui je pourrais aller voir en premier : Derya ! Derya et sa longue chevelure châtain, Derya et ses lèvres douces comme le soleil de son pays d'origine, Derya et sa peau hâlée qui sent si bon les embruns marins ! Je suis certain qu'elle est déjà sur la plage, à fendre ces vagues que nous connaissons si bien tous les deux. Et je dois avouer que la rejoindre ne me gênerait pas plus que cela : cela fait bientôt trois semaines que nous avons quitté Hawaii, le sel marin et la houle me manquent terriblement.

Ma trajectoire dévie des bungalows pour prendre celle de la plage, plus au nord. Des échos me parviennent de l'Amphithéâtre, quelque part sur la gauche, mais je les ignore. Je ne pense plus qu'au fait de pouvoir retrouver ma planche, me sentir m'envoler, être de nouveau la petite goutte d'eau qui joue à chat avec ses anciennes sœurs. Et puis Derya ! J'ai tant à lui raconter ! Rien qu'hier, nous avons combattu plusieurs harpies avec Iliana, ce fut un moment exceptionnel ! Elles se sont déchaînées contre les trois demi-dieux que nous sommes, mais elle ne faisait clairement pas le poids. Même avec son peu d'entraînement de demi-déesse, Iliana a du talent pour tuer des monstres, c'est une certitude. Je la revois encore fendre les airs et s'agripper aux plumes de la harpie pour pouvoir mieux lui enfoncer son couteau dans la gorge. Elle débordait de rage, encore plus après que Tarquin ne soit tombé, et pourtant ses traits étaient si calmes, si impassibles...je suis sûr qu'elle ferait une partenaire de combat idéale pour améliorer mes techniques...Les autres, notamment Kyle, sont trop faciles à déstabiliser, et donc à déséquilibrer.

Oh et puis il faudra également que je raconte à Derya comment s'est passé ma chasse aux lucioles ! J'ai fouillé les buissons à leur recherche, plongé ma tête dans les fourrés, j'ai même regardé sous l'eau du lac à côté duquel on a enterré Tarquin ! Je ne voulais pas abandonner tant que je n'en avais pas au moins une dans mon bocal. Malheureusement, aucune trace d'elle durant toute la matinée...J'ai cru en avoir attrapé une à un moment, mais finalement il s'est avéré que c'était une libellule, d'après les dires de Vaast. Nous avons dû reprendre la route avant que je n'ai pu en attraper une seule, Vaast craignait que de nouveaux monstres ne nous tombent dessus. Je n'ai aucun doute qu'Iliana et moi serions parvenus à les mettre aisément hors d'état de nuire, mais bon, je ne vais pas lui en vouloir de me ramener plus vite à la Colonie, tant pis pour les lucioles ! J'irai les chercher dans la forêt à la nuit tombée, les harpies n'osent pas s'y aventurer. Derya voudra peut-être venir avec moi ? Et, si jamais elle dit non, je suis sûr qu'une dryade acceptera de me tenir compagnie.

- Derya !!! je m'écris en franchissant le sommet de la dune. Je suis de retour !!!

Mes jambes ne vont pas assez vite, j'ai déjà envie d'être dans l'eau avec elle. Profitant des grains de sable qui glissent sous mes pieds, je me laisse pencher en avant jusqu'à ce que ma tête vienne percuter la pente. Monde s'en-dessus dessous, je file en roulé boulé vers l'estran. J'ai du sable dans le dos je crois, mais depuis le temps j'ai l'habitude de ces petites irritations passagères. Avoir la tête qui tourne autant quand j'essaie de me relever...moins déjà. C'est bizarre, un peu, de voir l'horizon de Long Island littéralement devenir vague, tanguer de gauche à droite sans pour autant suivre le mouvement des vagues qui justement en proviennent. Mes jambes refusent de rester debout aussi, tremblantes, les yeux papillonnent. J'ai l'impression d'avoir de nouveau manger un morceau de ce délicieux gâteau qu'avait préparé Lucy pour sa fête d'anniversaire. C'est moins intense, mais je devrais réessayer de rouler sur les dunes, juste pour le bonheur que je ressens actuellement à regarder le ciel crépusculaire s'agiter au-dessus de moi, vautré dans le sable. Les nuages vont-ils naturellement aussi vite ou bien est-ce dû à ma tête ? Je ne prends jamais réellement le temps d'observer le ciel comme ça, j'ai trop peur de ne plus avoir assez de temps pour faire ce que j'avais en tête.

Oh mais il faut que je retrouve Derya d'ailleurs !

Plus ou moins remis de mes émotions, je me remets debout avec un petit saut, à la recherche de ma délicieuse amie. Coup d'œil
à gauche. Coup d'œil à droite. Constat amer : plage déserte. Peut-être qu'elle est partie faire un petit plongeon ? Ca ne m'étonnerait pas, quand je ne suis pas là pour rivaliser avec elle sur une planche, Derya préfère rester tranquillement à la surface. Je ne la vois pas là, sous les reflets du soleil couchant, mais peut-être qu'elle est partie voir le fond du détroit, c'est l'occasion de l'explorer un peu !

Ni une, ni deux, je retire en vitesse mes vêtements, balancés çà et là sur la plage, et je m'élance vers les flots, ignorant complètement sa fraîcheur glaciale qui me mord la peau.

- J'arrive Derya ! crié-je une nouvelle fois, rieur, avant de plonger ma tête sous l'eau.

Ca fait du bien d'être de retour chez soi.



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LSGI

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 7 places]

Message par LSGI »

Rione Cogadhádh
Engendrée par Tyché | 16 ans | 1m67 avec des talons de 10 cm | Butée, réfléchie et sociable | Avec Cathal | Rp d'introduction | Retour à la Colonie



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Enfin nous arrivons ! Nous descendons tous les deux du taxi – une chance que le conducteur ait été rapide. Je n’en peux plus, 7 heures et 20 minutes d’avion, sans compter le trajet de chez nous jusqu’à l’aéroport ni celui de l’aéroport jusqu’ici ! Et bien évidemment le temps d'attente, les temps de passage, etc ! Et maintenant nous devons marcher. C’est ma partie préférée ! J’en avais plus qu’assez de devoir rester immobile et assise. Heureusement, les sièges étaient ultra confortables – l’avantage de la première classe – mais même avec ça Cathal n’a pas tenu plus d’une heure sans avoir besoin de se lever. Je me demandais si j’allais devoir le sédater… Après je ne dis pas, je ne suis pas forcément mieux, même si j’ai tenu plus longtemps que lui j’ai fini par me lasser également. Sauf que par pur esprit de contradiction je me suis forcée à rester en place, parce qu’il était hors de question que je perde ma maîtrise dans un avion. Je suis certes hyperactive mais si j’ai décidé de rester les fesses vissées à un siège alors ce sera le cas ! Et je m’y suis tenue ! Ce qui fait que je suis d’autant plus ravie de pouvoir enfin me dégourdir les jambes. J’en suis limite à sautiller… Oh aller, ça fait trop du bien, quelques petits bonds avant de nous enfoncer entre les arbres.
— Du nerf mon porteur ! On a déjà loupé une bonne partie de la Veillée j’en suis sûre !
— Calme cocotte, si tu veux aller plus vite t’as qu’à les porter tes affaires.
— Impossible mon cher ! Cette couleur ne s’accorde pas du tout à ma tenue, rétorqué-je avec un sourire malicieux.
Cathal se contente de lever les yeux au ciel, il sait que mon excuse est totalement absurde et que je me fiche bien que mes bagages ne soient pas en accord avec ma tenue, c’est juste que je n’ai pas envie de les porter et que je sais pertinemment que ça ne dérange pas mon frère. Alors autant en profiter ! Je prends la tête et me faufile rapidement entre les arbres, Cathal sur les talons. J’ai vraiment hâte d’arriver à la Colonie ! J’adore retourner en Irlande, la vie là-bas est fantastique, et j’aime profondément ma mère, mais j’aime également la Colonie, c’est réellement comme des vacances ! Les combats, les pensionnaires, les bungalows, les monstres, les repas en groupe, les chansons au coin du feu… Je me doute bien que les monstres ne font normalement pas partie d’une colonie de vacances, mais étant donné notre nature j’imagine que ce sont de bonnes vacances pour la majorité des demi-dieux hyperactifs que nous sommes. Et puis, au-delà de ça, il y a plein de monde que j’ai envie de revoir ! J’espère que Nadya est bien arrivée, que Calypso va bien, que Madeleine s’est entraînée, que Felix… Je ne sais pas, je suis persuadée que mon cher demi-frère vit la meilleure de ses vies, et j’ai très envie d’aller le secouer un peu… Juste un peu, juste pour lui dire bonjour… Ah ce que j’aime l’embêter. Il me manque, ça fait longtemps quand même. Le seul bémol à ce retour c’est que notre mère va me manquer. Et je m’inquiète un peu pour elle, pas qu’elle puisse être une cible pour des monstres, mais elle est seule dans son château, avec des serviteurs d’accord, mais sans nous ce n’est pas la même chose. Je m’inquiète à chaque fois que nous revenons à la Colonie, j’aimerais vraiment lui trouver quelqu’un – ou du moins qu’elle se trouve quelqu’un – mais ça ne semble pas dans ses priorités. Quand je dis « quelqu’un » ça ne signifie pas nécessairement une personne à aimer d’un amour romantique – elle n’a pas perdu son amour pour le père de Cathal – mais plutôt quelqu’un à aimer tout court, comme un ami. Quelqu’un en qui elle pourrait avoir confiance, quelqu’un à qui elle pourrait parler, quelqu’un avec qui elle aimerait passer du temps… Certes, notre mère est professeur, elle côtoie donc des collègues et étudiants, mais ça n’a rien à voir, surtout qu’à cette période ce sont les vacances, donc elle ne voit plus les étudiants. Elle travaille toutefois toujours en tant que chercheuse, donc elle voit des collègues, mais ce ne sont pas ses amis pour autant… Du moins, elle ne leur a jamais confié son secret. Et je pense sincèrement que c’est ça le problème : pouvoir se confier à quelqu’un l’aiderait à se sentir moins seule. À mon avis. Cathal dit que je m’inquiète trop, mais la vérité c’est qu’il s’inquiète lui aussi et refuse de m’en parler parce que si nous en discutons il sait que mon inquiétude ne fera qu’augmenter puisque j’aurai la certitude que ça ne vient pas que de moi… Rah…
— Y’a un truc là-bas.
— Un truc ?
Cathal ne me répond pas et se dirige vers le « truc ». Je le suis en essayant de trouver l’endroit qu’il fixe… Je ne vois rien, le soleil est en train de se coucher, donc en soi je vois très bien, mais rien ne bouge… On se rapproche de plus en plus de la Colonie en plus, donc je me demande bien ce qu’il a pu apercevoir. Je ne suis toutefois pas inquiète, si ça avait été un monstre ou un danger il n’aurait pas parlé sur ce ton-là. Et soudain… Un mouvement… Mais…
— Un truc ?! je lui demande en lui donnant un coup dans le torse. Ce n’est pas un « truc » ! C’est quelqu’un !
Et je suis plus que persuadée qu'il le savait ! Je m’approche de Dinho et m’accroupis devant lui. Il est assis par terre, le dos contre un tronc, et regarde une ligne de fourmis qui disparaît sous une grosse racine. Il redresse sa nuque pour me regarder et un sourire illumine son visage.
— Bon… bon… bon… bonjour Rione ! Tu vas b… b… b… bien ?
— Salut toi ! Très bien et toi ? Que fais-tu ici ? Pourquoi n’es-tu pas dans l’enceinte de la Colonie ?
— Bien… J’ai suivi une fou… fou… fou… fourmi ! Elle était jolie… Et elle marchait très v… v… v… vite ! Je ne suis plus dans la Co… Co… Co… Colonie ?
— Une fourmi, d’accord, je vois, oui c’est vrai que c’est intéressant comme insecte, mais mon grand tu ne dois pas sortir de la Colonie. Tu te souviens de ce dont on a parlé ? Des limites ? Si tu sors c’est dangereux, les monstres pourront te faire du mal. Tu ne dois jamais sortir tout seul, on est d’accord ?
— Ou… ou… ou… oui ! Je n’ai pas vu l’arbre en sortant… pardon… Mais d’a… d’a… d’a… d’accord ! Je ne le ferai plus !
Je lui souris en le prenant par la main et en l’aidant à se remettre debout.
— Bien, alors on va retourner à l’intérieur.
Je lance un regard sévère à Cathal en passant à côté de lui pour le dissuader de parler ; je sais bien ce qui lui traverse l’esprit : il se dit que risquer sa vie pour une fourmi c’est stupide. Dans les faits je ne peux que lui donner raison, mais là il s’agit de Dinho, ce n’est pas comme s’il se rendait compte qu’il était en danger. Il a juste suivi un insecte qu’il a apprécié sans se rendre compte d’où il le menait. Je trouve son comportement attendrissant, au moins lui ne doit jamais s’ennuyer !
Nous pénétrons tous les trois dans la Colonie et j’explique à Dinho que Cathal et moi devons aller poser nos affaires. Je lui propose de nous accompagner ou d’aller à la Veillée, mais il semble vouloir aller trouver une autre fourmi, donc je le laisse partir dans la direction qu’il veut en lui rappelant bien de ne pas suivre la fourmi trop loin. Je me demande quand même combien de temps il a suivi cette fourmi pour finir tout là-bas… Ça dépend probablement aussi depuis quel lieu il l’a suivie… Mais vu la direction qu’il prend on dirait qu’il va à la plage… Bref, je n’obtiendrai pas de réponse alors autant laisser tomber. Cathal me donne mes affaires et on se sépare le temps de tout poser à nos bungalows respectifs. Le mien est d’ailleurs bien occupé… Tellement que je ne m’y attarde pas, je me contente d’ouvrir la porte et de glisser mes affaires sans un bruit avant de refermer. Je n’ai aucune envie de déranger ceux qui sont présents… J’ai une petite idée de leur activité rien qu’en les entendant, donc je préfère me contenter de poser mes affaires sans même lever les yeux – mais je suis prête à parier que Felix est dans le lot… Je rejoins ensuite rapidement mon frère pour aller à la Veillée. Elle a déjà commencé mais autant la regarder se terminer. On y verra peut-être quelques nouvelles têtes ! Bien que j’ai envie de continuer à bouger, je sens en même temps la fatigue arriver… C’est étrange mais ça me fait ça tous les ans, j’ai envie d’utiliser mes muscles en sortant de l’avion, mais à peine une balade du taxi jusqu’ici et les sept heures de vol et le décalage horaire me retombent dessus… Je me laisse aller contre le flanc de Cathal quand il passe son bras sur mes épaules et me conduit vers l’amphithéâtre. Je regarde autour de moi et découvre en effet des visages connus, des saisonniers de retour et des inconnus. Cathal me conduit à une place de libre et je me pose à côté de Lena, tout en restant contre mon frère qui n’a pas délogé son bras.
— Salut l’ancienne ! Tu flemmardes bien ?
Petit hochement de tête pour l’économie de mouvement suivi du renvoi de la question. Cette fois je réponds, en ne parlant pas trop parce qu’il s’agit tout de même de Lena, alors je me contente de lui dire que nous allons bien et ne peux toutefois pas m’empêcher de lui demander si on a loupé des choses. « Rien de spécial » d’après elle. Je la remercie mais je sais qu’elle n’est pas la source la plus sûre pour les informations… Même si on a loupé quelque chose ça ne devait pas être bien important, sinon j’imagine que même elle l’aurait remarqué ! Je la laisse ensuite retourner à sa flemmardise et me concentre sur la scène, observant les chanteurs et musiciens, détaillant les confettis sur le sol et les visages dans la foule. J’en profite pour raconter à Cathal ce que je soupçonne de se passer en ce moment dans mon bungalow…
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 7 places]

Message par LSGI »

Fernandinho Salgado
Môme de Coalémos | 15 ans | 1m70 | Benêt mais gentil | Sur la plage



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Elle est jolie… elle est rapide… elle est toute petite… toute minuscule… et elle monte et redescend… ça ne semble pas très difficile pour elle… elle ne glisse pas… sur le sable… il ne bouge presque pas quand elle marche… je la suis de près… je ne veux pas la perdre… je me demande où elle va… je me demande si elle va rejoindre ses amies… ou sa famille… je ne sais pas… les fourmis se ressemblent toutes… alors elles sont peut-être toutes de la même famille… je ne sais pas… je la suis… je ne la lâche pas des yeux… j’ai trop peur de la perdre… ses pattes bougent vite… mais je me déplace plus rapidement… alors je l’attends… je reste derrière elle mais je l’attends… je ne sais pas si elle sait que je l’attends… je ne sais pas si elle m’a vu… elle n’a pas levé la tête… je ne sais pas combien de temps je la suis… je ne suis pas fatigué… j’ai un petit peu faim… alors je sors une sucette de ma poche… elle est à la pastèque… c’est bon… j’aime ça… j’ai failli perdre mes sucettes il y a quelques jours… elles n’étaient plus là où je les avais posées… alors je suis allé demander de l’aide à Lucian… il a utilisé son pouvoir magique… et il m’a dit qu’elles étaient sous le lit d’un garçon… je l’ai cru… et il avait raison… son pouvoir magique dit toujours la vérité… et j’ai récupéré mes sucettes… le paquet était moins gros… c’était bizarre… je ne sais pas ce qui a pu se passer… Gareth est rentré aujourd’hui… et il m’a dit bonjour… mais j’étais en train de suivre la fourmi… alors je n’ai pas pu le regarder… mais je lui ai demandé comment il allait… il a dit qu’il allait bien… et on a discuté un petit peu… et il a dit qu’il m’a ramené d’autres paquets de bonbons… et de sucettes… il a dit qu’il me les donnerait plus tard… parce que j’étais occupé… il est gentil Gareth… il me ramène souvent des bonbons… il sait que j’aime ça… mais il dit que je dois faire attention à mes dents… je ne sais plus pourquoi… mes dents vont bien pourtant… je les brosse tous les jours… plusieurs fois… et je n’ai pas mal à mes dents… donc elles vont bien… mais c’est gentil… de la part de Gareth… de me dire de faire attention… la fourmi ne fait pas attention elle… elle marche… elle ne s’arrête pas… même quand il y a des gens autour… alors moi aussi… je la suis… et oh… oh… d’autres fourmis… la fourmi rejoint la file de fourmis… c’est marrant… elles marchent en ligne… toutes les unes derrière les autres… je faisais ça aussi quand j’étais petit… pas aussi petit que les fourmis… mais petit quand même… et la file de fourmis marche encore beaucoup… alors je continue à la suivre… en l’attendant… parce que la fourmi en queue de file n’a pas augmenté sa vitesse… oh… d’autres arrivent… la file s’agrandit… je crois que… oh… j’ai perdu la fourmi de la plage… je ne sais plus laquelle je suivais au début… je vais quand même continuer à les suivre… pour voir où elles vont… je les suis jusqu’à ce qu’elles se cachent… elles vont sous une grosse racine… je ne peux pas y aller moi… alors je m’assois contre un arbre… pour les regarder toutes rentrer… c’est marrant… on dirait qu’il y a plein de place sous la racine… et pourtant l’entrée est trop petite pour que je rentre… alors que je devrais pouvoir rentrer… il y a tellement de fourmis qui y sont maintenant… et elles continuent d’y aller… la file était plus longue que ce que je croyais… ma sucette est finie... je ne sais pas depuis combien de temps... je range le petit bâton blanc dans ma poche... j’entends un bruit… je relève la tête… parce que de toute façon j’ai perdu la fourmi que je suivais… et oh… c’est Rione… avec son frère jumeau… Cathal… ils sont gentils… je ne parle pas beaucoup avec Cathal… je parle plus avec Rione… elle me demande comment je vais… elle va bien… et elle me dit que je ne suis plus dans la Colonie… ah bon… je regarde autour de moi… il y a des arbres… il y a des arbres dans la Colonie… mais Rione dit que je n’y suis pas… alors elle a raison… je n’y suis pas… je ne me souviens pas en être sorti… je ne sais pas comment je suis sorti… Rione m’aide à me relever… et elle prend ma main… et elle me ramène à l’intérieur… elle est plus grande que moi… mais elle est plus petite que son frère… et je suis plus petit que son frère… Rione me propose de venir avec eux… d’aller à la Veillée… je ne me souvenais pas qu’il y en avait une ce soir… je secoue la tête…
— Je v… v… v… vais aller trouver la fourmi ! Je ne la perdrai pas ce… ce… ce… cette fois !
— Comme tu veux mon grand, mais fais bien attention à ne pas sortir de la Colonie cette fois ! Tu ne la suis pas trop loin, compris ?
— C… c… c… compris !
Je pars en souriant… je vais retrouver la fourmi… et je ne vais pas la perdre cette fois… je retourne sur la plage… je retourne près de l’eau… mais pas si près… là où le sable est encore sec… et je cherche la fourmi… c’est bizarre… elle n’est plus là… pourtant elle était là tout à l’heure… je m’assois sur le sable… et je fouille… je fouille le sable… je le soulève… avec mes deux mains… et je fouille… pour la retrouver… elle est peut-être sous le sable…
— Aaho !
Ma gorge s’utilise toute seule… j’ai mal à mon petit doigt… le dernier… le plus petit… celui sur ma main droite… j’ai mal… je le sors rapidement du sable… quelque chose m’a fait mal dessous… je ne sais pas ce que c’est… je secoue ma main… mais j’ai toujours mal… mes yeux me piquent aussi… je ne sais pas pourquoi… je regarde ma main… il y a quelque chose au bout de mon petit doigt… quelque chose qui est accroché… il a des petites pattes… plus grosses que celles de la fourmi… et un corps plus gros que celui de la fourmi… et deux trucs devant… je ne me souviens plus… ça fait mal… si… je crois… des pinces… des pinces… il a des pinces… et il y en a une qui me fait mal à mon petit doigt… je secoue la main plus fort…
— L… l… l… lâche-moi s’il t… t… t… te plaît...
Je lui demande de rouvrir sa pince… mais il ne m’écoute pas… peut-être qu’il s’amuse… qu’il voulait sortir du sable… mais ça me fait mal… je veux qu’il me lâche… alors je secoue ma main encore…
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Avec Kym dans l'Amphithéâtre

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Je suis proche de toutes mes soeurs, sans exception, et ce même si nous avons des personnalités très différentes. La preuve avec Kym dont je suis très proche, et qui est pourtant très différente de moi. En fait, c'est un peu comme si on se complétait. Elle est plus, plus ferme, et je suis plus douce, plus calme... Mais je sais pourquoi elle est comme elle, je la comprends quand elle se met en colère, quand elle défend notre lac. Je la comprends parce que, j'ai beau être contre la violence, je sais que j'en ferai usage pour défendre notre lac ou l'une de mes soeurs. Je l'ai déjà fait, quand des monstres nous ont attaqué, et même si on pourrait croire le contraire, je le ferai aussi sans hésité si un mortel s'en prenait à l'une d'entres elle.
Pour autant, je ne crois pas que les jeunes demi-dieux qui sont ici puissent nous faire du mal. Je comprends la volonté de mes soeurs, d'interdire aux adolescents l'accès au lac, mais je trouve leur méthode quelques peu excessives. Certaines m'affirment que c'est la seule façon d'avoir la paix, que si nous étions moins menaçantes, ils n'hésiteraient pas à dépasser les limites. J'admets qu'il y a encore quelques téméraires qui essaient de transgresser les règles... mais je ne crois pas qu'ils seraient beaucoup plus nombreux si nous étions moins menaçantes. En fait, j'ai une théorie selon laquelle, ce qui attire les demi-dieux au lac, c'est justement cette notion de danger à laquelle il s'expose. Peut-être qu'en le rendant moins mystérieux, nous n'aurions même plus les rares téméraires.
Evidemment, Kym poursuit sur sa lancée, et son sourire cruel me pousse à secouer la tête d'un air réprobateur. Je ne peux cependant pas retenir le frémissement de mes lèvres, et doit faire preuve d'un certain contrôle pour ne pas sourire à mon tour et garder les sourcils froncés, pour lui montrer que je ne suis pas d'accord.
- Kym... même une semi-noyade, ça peut être traumatisant à leur âge. Je veux dire, déjà il faudrait faire une différence dans les âges, on ne pourrait pas être beaucoup plus indulgentes avec les plus jeunes ?
Je la regarde avec une petite moue et mes yeux un peu suppliants. Mais c'est un peu un débat sans fin, que j'ai avec la plupart de mes soeurs. J'essaie de faire de la prévention auprès des jeunes à mon niveau, mais ça ne fonctionne pas à tous les coups...
Si je bataille un peu avec mes soeurs, c'est parce que je m'implique tout de même beaucoup dans la vie de la Colonie. C'est quelque chose qui me plait, de voir ces jeunes grandir, de les aider du mieux que je peux. Ce n'est pas toujours une réussite - la preuve aujourd'hui - mais ça ne fait rien.
Quand je dis à Kym que je nettoierai la sale que Theo vient de salir, sa réponse me fait rire légèrement. Je pousse un peu son épaule avec mon point et secoue la tête.
- Tu exagères, si je n'étais pas là, les choses seraient à peu près pareil. Et comme tu le dis, je n'ai pas besoin de remerciement, ça me plaît d'être avec eux, d'être avec eux...
En prononçant ces mots, je regarde autour de moi, un sourire léger aux lèvres.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Oswald Gatling
15 ans, 10 Septembre, 1m77, Fils d’Erebe, Cocker
Solitaire, Pessimiste, Mélancolique, Dans la forge, avec Fay

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Tout ça m'a l'air tellement compliqué... Et puis, je ne suis pas fait pour ça, je ne suis pas fait pour cette vie. Je ne sais pas exactement ce qu'ils attendent de moi... En fait je ne sais même pas vraiment qui "ils" sont. Qui décide que je dois faire out ça ? Que je dois jouer les chevaliers en armure, sans rien avoir du charisme qu'un chevalier est censé avoir ? Pourquoi on a soudainement décidé me balancer tout ça dans la figure en mode "eh tu connais les Dieux grecques, bah ils existent, et en fait tu n'es pas le fils du diable mais le fils d'un dieu, celui des ténèbres, mais c'est déjà mieux non ?"... Et comment on peut croire une seconde que je vais avaler tout ça sans broncher, que je vais gentiment prendre les armes et... et faire quoi au juste ? Je n'y comprends rien, j'ai l'air d'un abruti, alors que cette fille a l'air de s'y connaître comme si elle était née pour faire ça. Peut-être qu'elle l'est vraiment... sûrement si on en croit son ascendance... Et voilà, me voilà en train de penser que toute ces bêtises sont réelles, que tout ça est logique...
J'acquiesce à ce qu'elle raconte, j'essaie d'avoir l'air de tout comprendre, alors que je suis quand même un peu largué. Comment on est censé rééquilibrer un corps ? Pourquoi je ne peux pas juste venir, trouver une arme à peu près adaptée et c'est tout ? De toute façon, je vais me ridiculiser, que l'arme soit bonne pour moi ou non, le tout c'est que j'arrive à la tenir sans qu'elle traîne par terre...
- Alors comment je peux trouver une arme qui me convienne ? je demande en soupirant légèrement.
J'ai l'impression de passer pour un idiot, mais ça ne change pas vraiment de d'habitude. Je n'ai jamais eu de compétence en rien, je ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd'hui... Mais ça me gêne quand même un peu de passer pour un idiot devant cette fille. Je parie qu'elle sait se servir d'une arme, qu'elle se bat beaucoup mieux que moi. Je ne suis pas le genre à croire que les femmes sont moins fortes que les hommes, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas touché par la stupide fierté masculine... Le pire, c'est que je me ridiculise en faisant des mouvements dans le vague avec le glaive... de quoi avoir l'air vraiment stupide.
Elle ne rit pas, et je lui en suis reconnaissant, même si je ne doute pas qu'elle se moque de moi dans sa tête. La preuve c'est qu'elle me propose d'aller m'entraîner sur un mannequin, sûrement parce que je suis trop pathétique à m'entraîner dans les airs. Je ne peux pas m'empêcher de rosir - ce qui doit accentuer mon côté ridicule - mais je la suis sans rien dire dehors. Elle me donne des conseils, et j'acquiesce en rougissant toujours. Je sens que ça va être absolument ridicule...
J'essaie d'ignorer ma spectatrice et me lance, essayant d'abattre mon arme sur le mannequin avec force, tantôt en partant de plus loin avec mon bras, tantôt en donnant des coups avec moins d'élan. Je ne sais pas si je fais bien... je suis sûr que non... alors je m'arrête au bout de deux ou trois coups, le visage cramoisi. J'espère qu'elle va penser que c'est à cause de l'effort, ou bien que la pénombre ne lui permettra pas de le voir.
- C'est bon comme ça ? je demande d'une voix gênée.
Nialii

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Nialii »

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J’aurais aimé pouvoir assister à la Veillée avec Haru. Il me manque. Mais sa quête était importante, et le conseil des vieux satyres a bien insisté pour qu’il y participe. Ça me peine d’aller à la Veillée sans lui ; la musique n’est pas pareille quand il n’est pas là. C’est comme s’il manquait ma moitié. Mais je sais au moins qu’il se porte bien. Il me contacte par message-iris quand il peut mais je n’ai pas besoin de ça pour savoir qu’il va bien. Je le sens, dans mon cœur ; mon âme est en paix, alors lui aussi. Cette idée me permet de me détendre et me donne l’énergie d’assister à la Veillée. Je pourrai au moins lui raconter ce qu’il s’est passé. Bon je suis en retard. A la fin du repas j’erre un peu dans l’enceinte de la Colonie ; je fais un tour dans les bois ; cette Colonie manque de vignes. Je m’assois au pied d’un arbre. Je ne sais pas lequel je ne connais pas bien les différents types d’arbres, fait que je n’ose pas l’avouer aux dryades parce que… elles me font un peu peur, même si je les aime beaucoup. Le temps est doux, comme il l’est toujours. Mon esprit s’évade, mais les histoires ne me viennent pas. L’inspiration et Haru m’ont quitté il y a quelque temps. J’ai beau réfléchir, mon esprit reste rempli de nos représentations, à Haru et moi. Je ne regrette pas le Japon. J’étais enfermée dans un pays enfermé par des mers. La seule chose que je regrette c’est la scène, le théâtre qu’on partageait, Haru et moi. Le mariage de ma voix et de sa musique me manque. Les acteurs du théâtre me manquent aussi. J’aimerais pouvoir leur dire que je vais bien, que je suis libre à présent, qu’ils resteront à jamais dans mon cœur, que je leur suis éternellement reconnaissante. Mais je ne peux pas. C’est trop risqué. Je ne peux pas retourner dans ce quartier, en présence ou en pensée. Je n’ai pas beaucoup d’occasions de revoir Haru. Il est toujours très occupé, mais il je sais qu’il continue de jouer du shamizen. Il m’encourage aussi à créer mais c’est encore trop difficile pour l’instant, parce qu’il a été l’origine de ma création.
Disons que je travaille à dissocier les deux. Je pense que l’élaboration de mes marionnettes avec les enfants d’Héphaïstos m’aide à développer mon inventivité quand je suis seule.
Mais là, adossée à cet arbre inconnu, l’inspiration ne semble pas vouloir faire son apparition. Je me lève et décide d’aller écouter les chants de la Veillée. Je ne croise pas beaucoup de pensionnaires sur mon chemin ; surtout des gens que je ne connais pas. Je traverse la Colonie sans m’arrêter, je suis un peu excitée à l’idée d’entendre les gens chanter et improviser sur de la musique. Parce que c’est ce que j’aime faire le plus. Lorsque j’arrive dans l’Amphithéâtre, un garçon que je ne connais pas très bien est en train de chanter. Je crois qu’il s’appelle Vaast et qu’il est fils d’Hermès. Tout ce que je sais, c’est que je sais ça. Et ce seulement parce qu’il est chef du bungalow d’Hermès, mais c’est vrai que je n’approche pas trop les enfants d’Hermès. De façon très inconsciente d’ailleurs. J’arrive sans faire de bruit. Il a pratiquement terminé mais j’aime bien sa prestation. Je suis contente d’être venue.
L’ambiance dans l’amphithéâtre et la musique des enfants d’Apollon font disparaitre momentanément mes soucis. Enfin bon je ne pense pas que je serai convoquée sur scène, tout simplement parce que je ne parle pas à beaucoup de pensionnaires. Pas que je n’en ai pas envie, mais parce que je pense que ma différence peut parfois être intimidante. Ça ne devrait pas, je suis une personne très sociable au fond. Alors que mon esprit se dirige entièrement vers la scène, je sens quelque chose heurter mon pied. Je regarde. Oups, quelqu’un. C’est une jeune fille que je n’avais jamais vue auparavant. Elle s’excuse maladroitement. Je souris et laisse échapper un petit rire.
Pas de problème, tu ne t’es pas fait mal ?

Elle se relève et reste là, sans bouger, les yeux écarquillés. Je souris à nouveau. Elle est très mignonne. Elle me paraît timide et maladroite ; elle me rappelle l’enfant que j’étais avant ma transition. Je ne sais pas dans quelle circonstance elle s’est retrouvée à se prendre les pieds dans les miens mais je suis contente de rencontrer une nouvelle personne. Je lui prends doucement la main.
Ça va ? je m’appelle Akane et toi ?

Sans attendre sa réponse j’ajoute dans un sourire,
Ça te dit de t’assoir à côté de moi ?

tout en me décalant afin de lui laisser une place.
Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Yumeko »

Elias Young
Américain ǀ 16 ans ǀ 190 cm ǀ Fils d'Eos ǀ Rayon de soleil ǀ Fidèle optimiste

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J'aime les activités où je peux me dépenser, où je peux bouger. Je n'aime pas beaucoup rester statique, assis sur une chaise pendant des heures. S'il le faut, je peux le faire mais je ressens comme un inconfort. Je préfère être actif et faire du sport. C'est ce que je fais en règle générale. Je vais courir, souvent je nage enfin quand il commence à faire bon à l'extérieur et parfois, je demande à accéder au terrain de basket pour marquer quelques paniers. Ici, je profite aussi d'autres activités comme les entrainements, les capture-étendards et les chasses aux monstres comme cet après-midi. C'est vrai ici, il y a plein d'activités pour se dépenser et s'amuser. Mais si j'arrive à trouver la motivation et l'envie de lire des bandes dessinées par exemple, je pourrais le faire. Ici, je ne lis pas beaucoup non plus. Mais pourquoi pas découvrir quelque chose de nouveau et de français. Cela changerait des comics. Et peut-être que j'aimerais bien qui sait. J'acquiesce à ses mots, c'est vrai ce n'est pas facile de lire et de se poser quelque part. Si ça me plait vraiment, si j'arrive à me concentrer , je pourrais y arriver.
- C'est vrai surtout pour nous, fis-je plutôt songeur. Je lisais principalement X-Men et Les 4 fantastiques pour éviter de trop m'éparpiller dans tous les comics qui existent. Et toi, tu en as déjà lu quelques-uns ?
J'aime passer du temps avec Lucian. Enfin, j'aime passer du temps avec tout le monde mais Lucian est mon ami, un garçon avec lequel je me sens proche. On peut discuter de tout et de rien, de n'importe quel sujet je crois. On partage pas mal de trucs tous les deux comme on vit dans le même bungalow et on est saisonnier. Forcément, on passe du temps ensemble. En plus, on est souvent d'accord sur les mêmes choses, on a des opinions semblables. Et ce soir, ça me plait d'être en sa compagnie dans l'amphithéâtre ou en dehors. Le lieu m'importe peu. En plus, on marche et malgré la fatigue, ça me convient très bien. J'aime marcher. Et à cet instant, nous plaisantons et rions sur notre absence de talent au chant. On se fait même un délire en élaborant tout un scénarii sur les conséquences de chanter comme deux casseroles. Cela nous fait bien rire. Il m'adresse un clin d'œil auquel je réponds par un sourire complice.
- Tu as raison, ça serait bête de leur donner des idées comme ça en plus.
A mesure que nos pas nous éloigne de l'amphithéâtre, il y a beaucoup moins de bruits, c'est plus calme, plus silencieux. Mais cela ne l'est pas totalement. En dehors de nos voix, il y a les bruits de la nature, de la forêt. On en vient à parler de Milàn, un demi-dieu comme nous. Il est arrivé, il y a quelques mois à la Colonie en compagnie de Plav, un espadon. J'aime beaucoup passer du temps en sa compagnie, c'est amusant et pour le moins original. On ne peut pas dire que ça arrive souvent de jouer dans l'eau avec un espadon. C'est super cool même si ce n'est pas évident de communiquer. Difficile de le comprendre et du coup, Milàn joue parfois les traducteurs mais je ne pense pas que ça lui plaise de le faire trop longtemps. Lui, il est différent. Je l'apprécie aussi même s'il m'oublie. C'est devenu une habitude et je ne m'en formalise pas. Je me présente à nouveau à chaque fois. C'est devenu un peu comme une routine quand on se croise et on discute tous les deux. Lucian ne semble pas beaucoup apprécier le fait que Milàn m'oublie. Il ne trouve pas cela très sympa.
- Hum... je ne sais pas. Je veux dire, je ne pense pas que ça soit fait volontaire. Je veux dire qu'il fasse exprès de m'oublier ou que ce soit une mauvaise blague.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par Springbloom »

Je me rends compte avec tristesse que j'étais persuadée d'avoir transmis le message ici, à tort. Du coup, avec un peu de retard...

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Le RPG fête ses deux ans

Deux années, 2069 messages, 59 pages de RP' (et 10 de blabla), 78 personnages actifs et encore plus de personnages créés, 3 events et une intrigue qui ne demande qu'à pouvoir commencer, un sacré palmarès chiffrés que je suis heureuse de partager avec vous.

Néanmoins, avec tant de personnages, construire des relations peut parfois être compliqué quand l'intrigue va prendre une place prépondérante dans le quotidien des personnages. Beaucoup d'entre vous ont vu leur RP' s'interrompre à la suite d'un changement d'event, ce qui est dommage. Notre chère LSGI a donc eu une illumination : pouvoir poursuivre ces fameux RP' interrompus. Sur notre serveur Discord a été mis en place une nouvelle catégorie "Echo de RP' (en référence à notre merveilleuse nymphe), où vous pourrez terminer vos discussions comme bon vous semble. Alors n'hésitez pas à repasser là-bas si une conversation vous manque !


Et on ressort un petit lien d'invitation permanent, viens nous rejoindre ;)
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Veillée [Ouvert : 6 places]

Message par naji2807 »

Lucian Tesador
16 ans, 4 Mai, Fils d’Eunomie, Jardinier Satiné
Roumain, Hyper Ordonné, Atteint de TOC, Dans l'Amphithéâtre avec Elias

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J'ai déjà lu quelques comics, mais je ne suis pas jamais intéressé à tous les univers qu'il y a, en général je choisis des tomes uniques, qui me permettent d'apprécier ma lecture sans avoir à me plonger totalement dans l'univers. J'ai choisi ce fonctionnement parce que je sais que si je commence à me plonger là-dedans, je ne vais pas m'en sortir, dans le sens où mon obsession me poussera sûrement à tout apprendre, à tout connaître, et alors je n'aurai plus de place pour mes autres loisirs... En apprenant à me connaître, j'ai aussi appris à me mettre des freins, à ne pas aller trop loin dans certaines choses parce que je savais que ça risquait de me développer une obsession.
- Je comprends, ça peut vite devenir très chronophage, j'acquiesce avec un sourire. Je lis un peu de tout, mais je n'ai jamais lu de séries, plutôt des tomes uniques.
Elias et moi sommes assez complices, je pourrais même peut-être dire que c'est mon meilleur ami. Je n'ai jamais été très doué pour me faire des amis, surtout quand j'étais petit où j'étais catalogué comme "bizarre" et où je piquais très rapidement de grosses colère quand les choses n'allaient pas dans le bon sens selon moi. Ici, j'ai réussi à me faire des amis, peut-être parce que les gens sont plus tolérants avec mon "problème" que dans le monde des humains. Parmi eux, Nadya est également un grand soutien, mais ma relation avec elle et avec Elias est différente. En ce qui concerne Nadya, déjà nous avons des rapports charnels tous les deux, et ensuite, je suis son confident quand un garçon lui brise le coeur... Ce n'est pas comme ça avec Elias, d'abord nous n'avons pas de relation charnelle... Ce n'est pas que je n'aimerai pas en avoir... Mais... Enfin la question ne s'est jamais posée entre nous, et c'est sans doute très bien comme ça. Notre complicité n'en est pas entachée pour autant, et j'aime nos plaisanteries.
- Exactement, je renchéris avec un sourire.
Petit à petit, je retrouve mon calme, loin de ce désordre qui rendait l'amphithéâtre invivable pour moi. Je suis reconnaissant à Elias d'avoir proposé de sortir, et d'avoir insisté même si je n'osais pas abuser de sa gentillesse. Il me parle de Milàn, le garçon de la plage, et de son espadon. Je suis un peu surpris quand il m'apprend que Milàn ne se souvient jamais de lui, je ne peux m'empêcher de faire remarquer que ce n'est pas très sympathique de sa part. Il le défend - évidemment, Elias est comme ça de toute façon - et je hoche la tête.
- Tu penses qu'il a une maladie ou quelque chose du genre ? En tous cas ce doit être sacrément grave pour qu'il arrive à t'oublier.
Le compliment est sincère, mais je rougis un peu, sans savoir pourquoi.
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