Le nouveau monde | Ouvert | Event : souffle nocturne

[LSGI]

Hey ! J'ai vu l'event mais je suis encore en partiels cette semaine et puisqu'il faut que je lise les nouvelles fiches et les rps que vous avez fait ça sert à rien que je commence à rp maintenant donc je reviens la semaine pro une fois que j'aurai rattrapé mon retard

[cristalkamigami]

• J'ai mis du temps à répondre, je m'en excuse. ^^

J'ai vu le ciel s'assombrir pour laisser place à la nuit. Une nuit, que j'imaginais sombre, froide ou encore silencieuse. Mais il en a été tout autre. Au fur et à mesure, que l'astre lumineux descendait dans le ciel, la nature semblait reprendre ses droits. Ce qui, je l'avoue, m'a permis de me sentir soulagée. Il y avait autre chose de vivant que nous, Prunelle ou les arbres de la clairière. Pour ce qui est du silence, il a vite été rompu par les bruits naturels de la faune. Le chant des oiseaux, le bruissement des ailes des insectes volants, les grognements des bêtes sauvages qu'on entendait au loin dans la forêt que certains ont déjà explorée. La fraîcheur de la nuit a quant à elle été vite oubliée par la naissance du feu. Feu qui a lui-même rajouté du bruit et de la vie autour de nous. Certains animaux ont été attirés par la chaleur qui s'en dégage. Animaux comme humains ou créatures surnaturelles. J'ai moi-même succombé à la tentation de la chaleur sur ma peau. Il faut dire que l'ensemble en satin fleuri et mon kimono en dentelle de ma tenue de nuit ne retiennent pas vraiment la chaleur corporelle. Pour finir, la nuit dans ce monde ne semble pas aller du paire avec l'obscurité. Au contraire, je dirais même que la nuit est sûrement plus lumineuse que la journée. Ce monde est plein de surprises. Une d'entre elles a été de savoir que tout ce qui nous entoure est phosphorescent, enfin tout ce qui est vivant. La végétation, les animaux... L'eau ? Il reste tant de choses à découvrir et à apprendre sur ce monde. Cependant, j'ai rapidement compris quelque chose : Personne ne viendra nous donner des indications sur ce que nous devons faire. Nous devons prendre les choses en main. Tant pour ce qui concerne les choses essentielles à notre survie que pour notre bonheur. Et si on restait ici pour le reste de notre vie ? Pour moi, cela reviendra à longtemps si je ne meurs pas de faim ou tuée par ce qui vit ici. Pour ce qui ait du bonheur, je verrais plus tard, pour l'instant, je dois me concentrer sur le plus important. La survie. Survie qui commence par se nourrir. Je devrais peut-être me lever pour aller chercher quelque chose à manger ? Au moins, essayer de voir ce que les animaux d'ici mangent pour savoir si c'est comestible ou non.

" - T'es une quoi, toi ? "

Lorsque je comprends que c'est à moi que l'on s'adresse, je relève la tête vers la source du son. J'y découvre une jeune femme brune en face de moi, assise, qui me regarde. C'est la même femme qui plus tôt dans la journée nous montrait ses ailes. Ailes d'ange. Enfin, je présume. Blanche avec des plumes. Cela ressemble beaucoup à ce qui est décrit dans les livres et les films des mennesker. Je n'en ai jamais vu. Jusqu'à aujourd'hui, du moins, s'il s'avère qu'elle est réellement ce que j'imagine. Ce n'est qu'après quelques secondes à la contempler que je me remémore ses paroles. Ce que je suis, moi ? Si seulement, je pouvais le dire, je n'aurais pas à être mal à l'aise à chaque fois que quelqu'un me demande d'où je viens, qui je suis ou où j'habite. Mais comme avec Ash, je n'ai pas le choix. Ne rien est la seule issue possible. Il serait beaucoup plus simple de contourner cette question si je pouvais mentir. Seulement, les älva en sont incapables. J'en suis incapable. Je ne m'en plains pas, je préfère honnêtement ne pas pouvoir mentir, mais quelques fois, cela créé des situations indélicates. Je soupire.

" - Rien d'extraordinaire comparé à ce qu'on peut voir ici. "

Si je devais juger les älva et une nouvelle dimension avec des créatures dont je n'avais jamais entendu parler, j'aurais vraiment tendance à dire, que les älva n'ont rien d'extraordinaire. Je regarde à nouveau mon interlocutrice. Elle dégage un certain quelque chose que je ne saurais pas décrire. Peut-être est-ce une des particularités des créatures ailées ? Les ailes donnent une prestance et un charisme naturel. Les oiseaux sont majestueux, Pégase était mythique, elle est captivante. C'est étrange comme quoi, des fois, ce que l'on s'imagine sur des choses est proche de la réalité. Si un jour, on m'avait demandé de décrire un ange, je crois que je l'aurais décrit elle. Je me lève.

" - Nous devrions peut-être chercher de quoi nous nourrir. Nous et les autres. "

Il est temps que je serve à quelque chose, ici. Si ça consiste à observer ce que font les espèces vivantes de ce monde pour mieux le comprendre, je le ferais. Si je dois aller cueillir des baies pour survivre, je le ferais. Si je dois tâcher d'être un peu plus amicale, je le ferais. Cette situation tout à fait nouvelle nécessite que je puisse au fond de moi pour être un peu moins la Edel froide et un peu plus la Edel de Harry. Une Edel qui prend des initiatives. Première initiative pour Edel : la cueillette avec quelqu'un. Enfin, seulement, si elle accepte de venir avec moi. Il est vrai que rien ne l'oblige à le faire. Mais ses ailes pourraient nous être utiles, s'il y a des fruits en hauteur ou je ne sais pas trop quoi. Si elle peut se servir de ses ailes.

[Zenlen]

Wave est dispo pour rp si quelqu'un est intéressé

[Octasecret]

L'homme me regarde et j'aperçois sur son visage le choc se dessinait. Je n'arrive pas être sûre que cela soit ça mais il me semble que c'est bien ça. L'homme commence à parler d'une voix rempli de ce qui me semble être du sarcasme. Il dit être un humain mais je sens à sa façon de parler que ce n'est pas vrai.
Je comprends à la fin de sa tirade que cet homme est un triton. Intéressant... Cet environnement est très divers...
L'homme s’accroupit et il repli ses jambes contre son corps. J'ai l'impression que ma présence le dérange, et cela le confirme lorsqu'il m’aboie dessus, me demandant ce que je suis; selon lui une humaine sourde et aveugle. Cela doit venir de ma peau, il a dû remarquer qu'elle est bien trop parfaite pour une humaine... Pourtant, il ne semble pas avoir compris ce que je suis. Peux être ne connait-il pas ce que sont les robots... "Non, je ne suis ni sourde, ni aveugle. Je ne suis même pas humaine, ni en vie d'ailleurs..." Peux être qu'il pensera que je mens mais ce n'est pas le cas, après tout, je ne peux pas mentir. C'est impossible...
Je m'assois sur le sol à coté de la personne avec qui je parle depuis peu. Mes yeux se posent sur une petite coccinelle posée sur une tige d'herbe. Elle est si brillante dans la nuit... Cette douceur est vraiment belle, je trouve...

[glamour123]

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Les circonstances ça fait beaucoup de nous qui on est. Les circonstances ça fait beaucoup de nous qui on est. Les circonstances ça fait beaucoup de nous qui on est. Depuis que Jesaïa a prononcé cette phrase je la répète en boucle dans ma tête. Je suis pas sûr de comprendre. Non, je suis sûr de ne pas comprendre. Qu'est-ce qu'elle veut dire par là ? Moi je suis moi, elle elle est elle et les circonstances elles sont ce qu'elles sont. Enfin je crois. Non ? Alors pourquoi les circonstances seraient moi ? C'est seulement possible ? Je suis un être de chair et d'os, on peut me toucher, les circonstances on peut pas. Ah, mais non, elle voulait dire qu'elles nous influencent ? C'est quoi une circonstance déjà ? Sa définition exacte ? Je pensais connaître le mot, je l'ai déjà employé mais aujourd'hui j'ai des doutes sur son sens. Les circonstances ça fait beaucoup de nous qui on est... Jesaïa elle m’impressionne à philosopher comme ça, il est trop tard pour que je la suive, mon cerveau est à la ramasse. Il est concentré sur là où je mets les pieds pour pas tomber, c'est déjà beaucoup. Même pas sur mes pensées parce qu'elles tournent à plein régime toutes seules, elles sont autonomes, libres et vivantes, elles font un peu ce qu'elles veulent. C'est pratique dans certains cas, dans d'autres non mais je peux pas y faire grand chose. Y a que quand je dors que je pense pas. Mais la nuit je rêve alors ça compense. Est-ce que je me lance dans le récit du dernier rêve que j'ai fait ? Il y a de quoi être étonné ! Il y avait deux tours, grandes, gigantesques, comme les gratte-ciels de New Eugenia réservés à l'élite, les neuf et les dix. J'étais là et je courais, je montais des marches, ça me semblait interminable, jusqu'à ce que j'atteigne le toit. Là-haut le silence absolu, je pouvais presque toucher les nuages. Et soudain j'ai sauté dans le vide et dans ma chute je me suis transformé en oiseau. J'ai battu des ailes et je me suis envolé, virevoltant et dansant avec mes frères et sœurs volatiles. Le lendemain matin je me suis réveillé le sourire aux lèvres, c'était un beau rêve, doux et vif à la fois. J'aimerais bien savoir voler, c'est un peu comme fusionner avec le ciel, j'en ferais partie, je me rapprocherais de mes étoiles adorés. Mais je reste éternellement cloué au sol, je vais finir par croire que la terre est jalouse de ma relation avec le ciel. Peut-être que... Oh se serait fou que quelqu'un du groupe sache voler ! Je commence à croire que c'est réellement possible. Plus rien n'est impossible en fait ! Peut-être qu'il pourrait m’emmener faire un tour dans les airs ce serait dément, méga giga trop cool ! Il faut à tout prix que je leur pose la question en rentrant. Je ne vais pas oublier, je vais me concentrer, je peux le faire. Suffit de faire un petit effort. Après ma longue tirade et devant mon incapacité à faire deux choses à la fois, parler et respirer, Jesaïa me taquine ouvertement. Je ris, ça fonctionne. Elle est trop forte, elle peut être sérieuse et drôle, passer de l'un à l'autre si rapidement. Oh oui tu es merveilleuse Jesaïa, j'admire tellement tout ce que tu es capable de faire, de penser, de parler, c'est un truc de dingue ! Et si t'es dingue, comme je le suis aussi un peu, beaucoup ? À ma façon on peut pas se compléter mais... C'est quoi le mot déjà ? C'est pas se rapprocher, je sais pas, bon on va dire qu'on peut s'entendre ! Toi t'es dingue super forte et moi je suis dingue légèrement niais. Ah bah si on peut se compléter alors c'est proche mais pas pareil. C'est magique tu trouves pas ? Et la voilà qui rebascule dans sa personnalité sérieuse. Ces changements me font sourire, c'est beau le pouvoir qu'elle a de s'adapter aussi facilement. Elle est beaucoup inspirée ce soir, est-ce que c'est la lune qui lui fait cet effet ? Je pourrais comprendre, je l'ai déjà vécu, la transcendance nocturne, c'est une puissance trop sous-estimée. Combien de fois je me suis cru capable des plus grandes folies sous le ciel étoilé ? La nuit je peux devenir courageux, comme Kasper. Et Kasper il est très courageux je le répète. Aimer aussi c'est très très très très très important. Sans amour la vie a moins de sens, c'est pour ça que j'aime autant. Kasper, Valentin, Cassio, Rosa, Nate... Je les aime tous ! Et toi bien sûr ! Maintenant qu'on se connait je t'aime aussi ! Oh non, je me suis une nouvelle fois précipité. Qu'est-ce qui m'a pris de lui faire une telle déclaration, ça fait pas dix minutes qu'on se connait ! Je sais vraiment pas me retenir. Elle va peut-être avoir peur. Elle va peut-être trouver ça dégoutant. Elle va peut-être me cracher dessus, me repousser, me rejeter, m'abandonner. Moi je veux pas tout ça, je l'aime beaucoup Jesaïa, y en a pas deux comme elle. Mes sentiments sont sincères, jamais je peux tromper quelqu'un. Qu'est-ce que je vais faire si elle part ? Je vais pas m'en remettre, je vais être déprimé toute la soirée, toute la journée de demain et tout le reste de ma vie. Jules me hante encore, je veux pas que ça fasse pareil avec elle. Mince, je me sens bête, je m'en veux, j'ai peur. Euh, je... Oublie ce que je viens de dire, comme d'habitude je parle trop, faut que j'apprenne à réfléchir. C'était la vérité hein, j'ai pas menti mais euh, oublie d'accord ? Je veux pas que tu t'en ailles s'il-te-plaît. Plus je parle plus j'ai l'impression d'aggraver mon cas. Je pense sérieusement à creuser un trou avec le bâton que j'ai gardé pour me cacher dedans. Je touche mes joues, elles sont toutes chaudes, je suis gêné c'est pour ça. Heureusement elle a enchainé sur une question de géographie, je suis déjà plus à l'aise. Je souris encore une fois, on est trois à ne pas être doués en géographie, c'est le destin. Ça ne peut être que ça, la coïncidence ne peut pas être aussi grande. Etats-Unis ? France ? Dans mon monde y a pas tout ça, c'est quoi des noms de ville ? Chez moi il n'y a que Eugenia, rien d'autre. On est un peu les derniers survivants de l'espèce humaine... Enfin c'était avant d’atterrir sur cette planète avec vous ! J'y avais déjà réfléchi, avant, s'il y avait de la vie dans l'au-delà, dans l'immensité de l'espace, mais ce n'était que des rêveries, des fantasmes fous. Et quand je regarde maintenant où je suis, avec qui, j'étais loin de me douter que j'allais rencontrer un jour des êtres aussi extraordinaires. Des humains, des non-humains, des créatures magiques... Cela relève du merveilleux ! Ils ne me font pas peur, peut-être qu'il le faudrait, ce n'est pas le cas. Puis elle me parle du feu de camp, des plages, des couchés de soleil et de l'amour de sa vie. J'ai des étoiles plein les yeux, ils pétillent, et je rougis de nouveau quand elle évoque ses souvenirs charnels avec lui. C'est beau, incroyablement beau, romantique. J'aimerais bien que ça m'arrive aussi, et un jour ça se fera, je le sais, j'y crois. J'ai pressé le pas pour avancer pus vite sauf que j'ai oublié sa condition, j'ai pas pensé à elle. Oups. Elle a apprécié mon compliment sur son sourire, je l'ai vu dans son regard. Et quand elle m'a emmené avec elle pour une danse éphémère, j'ai ri aux éclats. On s'est engouffré dans la forêt, c'était encore plus lumineux que dans la clairière. Mes yeux sont restés grand ouvert, j'ai pas voulu les fermer même une seconde et perdre une miette de beauté. Jesaïa a décidé de m'appeler par mon prénom, pour l'instant, j'ai juste haussé les épaules. Elle devait vraiment avoir très faim parce qu'elle a accéléré le rythme avant de me coller un post-il imaginaire sur le front. J'ai pas tout de suite compris ce qu'elle faisait mais à la fin j'ai souri, impossible que j'oublie dorénavant. Finalement elle m'a lâché et elle s'est aventurée à toute allure dans les bois. Je l'ai suivi, inévitablement, je pouvais pas la laisser seule. Sinon c'était moi qui allait me perdre. J'ai marché dans ses pas jusqu'à ce qu'on tombe sur un regroupement de buissons. Dans les feuillages on pouvait percevoir des petits points plus lumineux que le reste. Je me suis arrêté, j'ai interpellé Jesaïa par son prénom, j'ai froncé les sourcils. Je crois que j'ai trouvé. C'est tout petit mais on dirait des baies non ? Ou bien des framboises ? Mais c'est bizarre comme ça des fruits luminescents, ça inspire pas tellement confiance. T'as déjà mangé des aliments qui brillent toi ? Parce que moi jamais.

[Daim2]

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Nami ; Triton ; 20 ans ; Satiété : 20/20


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Pourquoi est si douce ? Elle perd son regard dans la contemplation de l'herbe et d'une.. Comment ça s'appel ? Ca ressemble à un .. A j'en sais rien en faite. On a pas ce genre de truc chez moi. Un poisson je pourrais l’identifier à la limite, mais un insecte.. Malgré sa douceur apparente ce qu'elle vient de dire me perturbe. Encore plus que ce que je le suis déjà. Pas en vie ? Mais surtout pas humaine. Je me met à respirer un peu plus. Les humains non pas de personne quasi parfaite. Elle serait vraiment en vie et en tant que sirène. Mais c'est pas le cas. Avec la non-pudeur typique du peuple marin, je croise les jambes en me penchant vers elle et lui prends la main pour la porter à mes lèvres. Elle a un gout.. De pas humain c'est sur. De.. Métal. Et de.. ça me rappel en quelque sorte les déchets qu'on a dans l'eau.. Du plastique ? Une sorte de plastique ? Malgré ça, elle sens bon. Je suis toujours autant perturber par mon odorat, sous l'eau ont en pas. Les yeux à moitié fermé en essayant de trouver quel goût à sa peau, je me souviens que les humains sont pudiques et que ce genre de chose peut être mal perçu.

- Arm, euh, Désolé ? Mes sens sont faibles sous cette forme.. Tu as un goût .. assez métallique. Et ça me rappel un peu du plastique, mais pas vraiment.. Mais.. euh et je crois que tu sens bon. Je m'appel Nami et toi ?

Je baisse les yeux sur l'insecte qu'elle regardait avant. Si maintenant je dois vivre sur terre il faudrait que je commence à apprendre ce genre de chose aussi..

- Et euh.. C'est quoi ça ?

[Springbloom]

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POPULATION ❦ 20 ANS ❦ POLONAIS ❦ GALLOIS ❦ HÉMOPHILE ❦ CHERCHE A PROUVER SA VALEUR
Dans la clairière ❦ Avec le groupe, près du feu

Paralyzed

Je ne suis pas certain d'avoir suivi le cours de l'après-midi. J'ai conscience que Christopher et moi nous nous sommes éloignés de la clairière, nous enfonçant dans les Bois, mais pour le reste, tout est flou. Je crois que Chris a passé son temps à parler et ne s'est pas rendu compte que j'étais en état de choc, que je ne répondais que par des vagues "oui" et "non" ou des "hmm" désintéressés.

Et, en même temps, comment aurais-je pu prêter attention à mon compagnon d'expédition et à ses propos abracadabrantesques quand je venais littéralement de voir quelqu'un - comment je suis censé décrire ça ? - faire de la magie sous mes yeux ? Un instant, j'avais cru à une illusion d'optique, à mon esprit fatigué qui ne saurais plus discerner le vrai du faux parce que perturbé par les lieux, parce qu'un reflet sur le lac m'avait troublé ou bien à une réminiscence du quelconque produit que Nihil nous avait injecté avant de nous envoyer dans la forêt. A l'origine, c'était juste une bulle qui avait mal éclatée, en décalage sur les mouvements de son corps, alors ça concordait...Et puis il s'était mis à lever des litres d'eau, à créer des vagues. Chris ne semblait pas vraiment étonné, mais comme rien ne semblait vraiment pouvoir l'ébranler, je n'étais pas plus surpris que ça. Sauf que la fille non plus n'avait pas l'air déconcertée par la situation. Comment pouvais-je être le seul à ne pas comprendre ce que je voyais ? Pourquoi est-ce que je ne comprenais rien à ces Jeux ?

Mon esprit cartésien me criait qu'il s'agissait là d'une illusion d'optique, un effet spécial mis en place par les équipes en charge de l'émission pour troubler nos esprits et nous déstabiliser, au même titre que les deux lunes et l'absence de bruit dans les bois. Sans arme, dans un territoire hostile et inconnu, face à des événements incompréhensibles...c'était parfait pour le petit écran, pour troubler le spectateur autant que le participant et faire monter les tensions...Parfait oui, alors pourquoi je n'y comprenais rien alors que tout le monde paraissait prendre la situation comme acquise ? Et, quand bien même, où étaient les caméras ? Pourquoi Chris, un être si inoffensif, essaierait-il de me manipuler en disant venir d'une cité inconnue du nom de New Eugenia ? Quels artifices faut-il pour soulever un aussi important volume d'eau ?

Je ne comprends plus rien à rien. Est-ce que c'est simplement un truc et je me suis fait berné, probablement comme l'audience, ou bien est-ce que tout ceci est vrai ? Est-ce que la magie...existe ? Non, c'est impossible, je ne pouvais qu'avoir halluciné. Personne ne serait resté aussi stoïque que Chris et l'autre fille face à un tel spectacle. Du peu de ce que j'ai pu découvrir de Chris, il aurait sans doute sauté au plafond, bien trop heureux d'une telle découverte. Si la magie existait vraiment, elle ne pourrait pas rester longtemps un secret. Il doit y avoir une explication, une raison pour justifier ce que mes yeux ont cru.

Après notre balade inutile et silencieuse, du moins pour un des partis, j'avais presque réussi à me convaincre que je devais simplement avoir rêvé, que tout cela n'était qu'un test pour évaluer nos capacités de survie et ameuter le chaland devant son écran. Et puis nous avons atteint la clairière ou tout le monde s'était éveillé, et j'ai bien cru que j'avais perdu l'esprit. J'ai laissé Chris prendre les devants, et il ne s'est probablement même pas rendu compte que je restais dans les bois. A mesure que mon compagnon de l'après-midi s'éloignait dans la lumière pour aller à la rencontre des autres, je m'enfonçais un peu plus dans les ombres. J'avais besoin de respirer, de souffler, de m'éloigner de tout ça. De cette fille avec ces ailes d'ange. De ce gars aquakinésiste. De cette sirène. De ce gars qui clamait pouvoir léviter. De tout ces gens qui ne semblaient pas plus surpris que ça de la situation.

Je me suis enfui dans la forêt, sans même faire attention où j'allais, et le ciel soit béni que je ne me sois pas fait mal en courant. A un moment, je crois que je me suis arrêté pour reprendre mon souffle, mais peut-être que c'était simplement pour vainement tenter d'évacuer ma nausée. Peut-être que j'ai vomi dans la forêt silencieuse. Je crois honnêtement que c'est le cadet de mes soucis. Comment mes pensées pourraient-elles se concentrer sur mon environnement alors qu'elles essaient déjà de démêler le vrai du faux de ce qu'elles ont vu ?

Je continue de courir, comme si la distance que je mettais entre eux et moi pouvait me protéger de devoir conclure quoi que ce soit sur ce qu'il se passe. Au bout d'une période indéterminée, je me suis de nouveau arrêté. Je ne sais plus où je suis. Les arbres semblent être tous les mêmes, décors de cartons et de papiers. Sont-ils seulement réels ? Y-a-t-il quoi que ce soit de réels dans ses Bois ? Tous les lieux végétaux sont habités de faune, et celle-ci ne peut être aussi silencieuse...Où sont les oiseaux, les écureuils, toutes ces espèces qui se nichent haut dans les branches mais passe leur temps à piailler à qui mieux mieux ? Peut-être que toute cette histoire n'est qu'un rêve, un rêve lucide incroyablement sensuel. Un instant, je me pince la peau, veillant à ne prendre entre mes doigts un nerf et aucun vaisseau sanguin. La douleur envahit mon bras, mais je ne me réveille pour autant pas. Je me pince les narines et ferme la bouche, mais je ne parviens néanmoins pas à respirer : je ne rêve pas.

Alors que je continue de marcher dans les Bois, sans savoir si je m'éloigne ou si je me rapproche de la clairière, je cherche toutes les justifications possibles pour comprendre pourquoi mes yeux ont ainsi été trompés. S'il ne s'agit pas d'un effet spécial ou d'un rêve, ce pourrait-il que nous ayons été drogué ? Ça expliquerait pourquoi les autres n'étaient pas plus surpris que ça tout à l'heure au bord du lac, peut-être qu'ils voyaient quelque chose de différent, ou bien que j'ai été le seul drogué. Mais comment est-ce que je pourrais avoir ingurgité la substance ? Je n'ai rien mangé depuis un bon moment, et j'ai bu après notre rencontre au lac. La seule réponse que j'ai à cette question, c'est qu'on nous a injecté quelque chose avant le début de Nihil, mais elle ne me convainc pas...

Elle ne me convainc pas pour la bonne raison que trop de questions restent sans réponse, trop d'incohérences ne s'expliquent pas, trop d'éléments m'intriguent sans que je ne parvienne à les remettre. Tout se mélange sans que je ne sache démêler le vrai du faux, si je peux avoir confiance en ce que mon cerveau me dit. Comment déterminer ce qui est réel de ce qui relève de l'illusion ? Comment savoir si cet ange est réel ? Comment savoir si ces arbres le sont ? Comment savoir si je suis réel ?

Mes mains tremblent, paniquées. J'ai besoin de ressentir quelque chose. Une part de moi me crie de frapper un des troncs les plus proches, de m'ouvrir les jointures jusqu'à saigner tellement abondamment que j'en verrais mes os. Ce n'est pas les troncs qui manquent, je pourrais laisser mon sang sur bon nombre d'entre eux avant de ne plus avoir assez de forces pour marcher et m'effondrer, à l'agonie. Un peu de douleur pour occuper mon esprit, chasser mes pensées noires et mes doutes, un calme merveilleux avant le calme éternel. Je serre les poings, cherchant à calmer les tremblements. Ce serait tentant, mais ce serait une mort assurée, une mort débile. Je croise les bras et coince mes mains contre mes côtes : il faut que m'assure de ne plus penser à ça.





Saturn

Mes pas m'ont mené à une autre rive du lac. Sa surface lisse s'étend dans le lointain, cerclée d'arbres. Impossible de savoir où la forêt s'arrête, ou même si elle a une fin. Dans le ciel, le soleil suit sa course, dardant ses derniers rayons dans la voûte : bientôt, il n'y aura plus que les deux lunes pour éclairer mon bain de minuit. Machinalement, je retire mes vêtements un par un, avant de plonger en caleçon dans l'eau froide, prenant au pied de la lettre l'expression " se rafraîchir les idées". Le nez perdu dans les nuages rosis par le crépuscule, je me laisse dériver au fil des ondes lacustres. Je chasse les doutes et les pensées noires, du moins je le enferme pour le moment dans un boîte dont j'espère tôt ou tard perdre la clé.

- Qu'est-ce que je fais ici ?

Parce que, dans le fond, toutes les réponses que je cherche depuis que Chris et moi sommes arrivés ici, c'est pour répondre à cette unique interrogation. Dans quel pétrin je me suis foutu. J'ai médité longtemps sur ma participation à Nihil, sur si cela valait vraiment le coup ou non. J'avais depuis longtemps pris la décision de prouver au monde entier que je valais quelque chose, que je n'étais pas que l'être faible que tout le monde semblait voir en moi. Tout ce que j'attendais, c'était l'occasion pour prouver cela, Nihil me semblait idéal. Et, maintenant, je commence à me demander si je n'ai pas agi de manière impulsive, en remplissant mon bulletin plus sur un coup de majeur bien tendu à mes parents plutôt que sur une décision mûrement réfléchie. Si je mets à douter de la raison même qui fait que je suis ici, c'est que je ne sais vraiment plus où j'en suis. Parce que j'ai toujours su que j'étais dans mon droit, que c'était le but de ma vie, du moins mon seul objectif. Ma manière à moi de marquer les mémoires et de rejoindre les étoiles aux côtés de Kayla. Remettre en question tout ça...Ce serait remettre en question toute ma vie, et de fait accepter le jugement de mes parents. Je ne peux pas le permettre.

Le seul problème dans toute cette histoire, ce n'est mon inscription à Nihil. C'est l'émission en elle-même.

Les lunes se sont levées dans le ciel nocturne. Flottant toujours sur l'eau, j'observe cet étrange phénomène avec un oeil nouveau. Pour l'heure, j'ai de nouveau l'esprit plus ou moins tranquille, et je me sais seul sans personne pour m'attaquer par surprise, alors autant en profiter pour admirer ce qui est ou n'est pas réel. C'est comme regarder un film, sauf que l'on se retrouve au coeur de l'écran. Comment le réalisateur s'est-il imaginé un ciel à deux lunes ? Y voit-on les mêmes étoiles ? Qu'est-ce qu'un ciel aussi éclairé révèle qu'une nuit terrestre ne permettrait pas ?

A décrire ainsi les constellations, à jouer avec les ombres et les reflets que produit la lune à la surface du lac, j'ai l'impression de me prendre pour un Cuicui découvrant le monde, le regard émerveillé sur la moindre chose inhabituelle. Maintenant que j'y pense, Kayla lui ressemblait un peu, du moins dès qu'il s'agissait de contempler le ciel nocturne. Elle avait appris par coeur les constellations du ciel, afin de s'assurer qu'elle saurait immédiatement repérer lesquelles n'appartenaient à aucune. Elle créait de nouvelles constellations pour les étoiles orphelines, mais, en parallèle, elle continuait de renommer les constellations préexistantes. "Rien ne doit rester immobile, tu comprends Kasper ? Même les étoiles ne sont pas éternelles, elles se réinventent sans cesse, parcourent l'univers. Si j'étais une étoile, je serais triste d'être cantonné à une constellation depuis l'Antiquité humaine."

Penser à Kayla me ramène un doux sourire, et je me laisse lentement porter vers le rivage. Je ne peux pas dire que j'ai l'esprit serein, mais, à minima, j'ai désormais les pensées claires. J'ignore encore concrètement ce que je fais ici mais, ce qui est certain, c'est que pour l'heure rien ne m'empêche encore de prouver ma valeur. Qui plus est, s'ils ont des "pouvoirs" ou autres, ma victoire contre eux sera encore plus éclatante, non ? J'ai d'autant plus d'intérêts à prendre part aux Jeux ou à quoi qu'il se passe ici. Ce n'est pas réellement comme ça que j'imaginais le monde d'Harold, aussi silencieux et étrange, surprenant et angoissant, mais ça fera l'affaire.

Un frisson me parcourt l'échine. Est-ce que j'ai rêvé où est-ce qu'un animal vient de m'effleurer la cheville ? Je me redresse brusquement, stoppant ma contemplation du ciel étoilé pour revenir au monde réel. Quittant l'eau, mes oreilles se débouchent, et, s'attendant à découvrir le silence, sont presque autant surprises que mes yeux.

- Holy shit...

J'ai encore manqué un épisode, c'est ça ? Battant des jambes pour me maintenir au-dessus de l'eau, j'observe incompris la forêt s'éveiller sous mes yeux. Ce qu'il n'y a quelques minutes n'étaient que lugubres prend soudainement vie. Lumière, bruits, mouvements...Ce n'est qu'en l'absence de vie que l'on se rend compte encore mieux lorsque celle-ci est présente. A voir les bois littéralement s'allumer, je m'en veux presque de m'être demandé quelques minutes plus tôt s'ils étaient réels. Je n'ai certes jamais vu de bois phosphorescents, mais puisque certains champignons le sont, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas eux aussi briller sous leur écorce. A cet instant précis, ils sont plus vivants qu'aucun arbre terrestre ne pourra jamais l'être.

C'est merveilleux.

Et également terrifiant.

Car si les arbres sont bels et bien vivants, alors je n'ai pas dû imaginer la créature qui a effleuré ma jambe toute à l'heure. J'aimerais me rassurer en sachant désormais que nous n'allons pas mourir de faim, mais mon instinct de survie me crie qu'il n'y a pas que de gentils petits lapins attendant sagement d'être dévoré dans la forêt. Un frisson d'adrénaline envahit mes veines : il faut que je retrouve les autres au plus vite. J'aimerais rester à contempler encore des heures les lieux, mais, tout seul et sans arme face à des bêtes féroces et potentiellement affamées, je ne risque pas de faire long feu. D'autant plus quand le moindre coup de griffes peut m'achever.

Sous mes pieds, l'eau s'éclaire aussi, probablement les algues qui s'illuminent à leur tour, et je presse ma brasse jusqu'à la berge. J'ignore exactement ce qui a bien pu me toucher dans l'eau, mais je préfère éviter de m'attarder pour le découvrir. Inutile également de me préoccuper de remettre mes vêtements alors que je dégouline encore d'eau, quelque chose me dit qu'ils finiront sales tôt ou tard et que je n'en aurais pas de rechange. J'aimerais bien pouvoir me passer de mes chaussures et regagner au plus vite le camp, mais ce serait risquer inutilement de marcher sur un caillou ou une écharde. Déjà que je vais devoir passer par la forêt pour regagner le camp...

Si tout à l'heure j'étais émerveillé de voir la nature reprendre vie, je suis désormais sur mes gardes quand je m'avance entre les arbres, à l'affût du moindre mouvement suspect. Habituellement, je me repère à l'ouïe, mais les oiseaux chantent bien trop dans les arbres pour que je parvienne à capter quoi que ce soit, sans doute bien trop heureux que la nuit soit tombée. Parfois, des feuilles bruissent autour de moi, sans que je ne sache s'il s'agit là de mes compagnons ou bien d'une menace. Je regrette un peu de ne pas avoir gardé mon bâton mort de cet après-midi avec Chris, je sais qu'il aurait pu me servir. Là, je n'ose plus toucher aux morceaux de bois, redoutant ce que je pourrais trouver en-dessous. Je dois avoir l'air d'une chochotte à sautiller entre les racines mais, tant que je ne sais pas à quoi je vais avoir affaire exactement, je préfère jouer la carte de la lâcheté. Tout ce que je sais et que j'ai appris pour participer à Nihil, c'était dans les livres, et je m'aperçois que ça ne me servira que très peu, mais ça ne m'empêche pas de préférer la prudence à l'exploration, surtout de nuit et désarmé.

Avec beaucoup de chances, sans doute, j'atteins la clairière en un morceau. L'ensemble des autres êtres vivants se tient là, certains discutant entre eux. Je repère Chris dans un coin, en grande conversation avec une fille que je n'avais pas remarquée ce matin et d'ici leur conversation m'a l'air aussi surréaliste que la première que j'ai eue avec lui. Je reconnais également l'hydrokinésiste ainsi que l'ange, le triton et celui qui dit pouvoir léviter. Prudence avant l'exploration, je me répète. Pour le moment, je ne sais encore rien du monde extérieur, alors je vais tolérer leur présence. Au moindre faux pas, aux moindres gestes qui pourraient m'indiquer qu'ils ne veuillent pas notre bien ou que notre cohabitation n'est pas possible, je trouverais un moyen de m'en débarrasser.

Pour le moment, ce qui m'intéresse, c'est le feu qu'ils ont eut la bonne idée d'allumer. Avec mes cheveux d'où ruissellent quelques gouttes froides, ma peau et mes vêtements humides, l'adrénaline m'en a fait oublié le froid. En quelques enjambées, je traverse le camp et vient m'installer près des flammes, savourant leur douce chaleur contre mes paumes moites. Il ne manque plus qu'un bon repas et tout sera parfait.

Quelqu'un décide de profiter que tout le monde soit là pour se présenter à la cantonade. Il avance être médecin, ce que je note dans ma tête, même si son âge me fait douter sur ses capacités à pouvoir me venir en aide en cas. Ce qu'il raconte ensuite sur sa vie me perd complètement. Un autre vient répondre à sa question, celui qui disait pouvoir léviter. Le début de son discours me rassure quant à mes capacités à pouvoir encore comprendre le monde : j'ignore ce qu'il s'est passé lors de l'épidémie en Nouvelle-Calédonie mais, a minima, c'est sur Terre. La suite...de nouveau, je me demande si je suis vraiment à ma place ici. Je m'étais préparé pour faire de la survie, à devoir potentiellement combattre des gens, pas à devoir m'allier avec tout le monde pour survivre à l'inconnu...Je ne sais pas dans quoi j'excelle exactement, à part faire des pièges et me servir de mes neurones. Pas grand chose qui nous servirait dans l'immédiat. Je préfère voir ce que diront les autres avant de me dévoiler. Je pourrais jouer la même carte qu'avec Chris, retraçant ma propre histoire pour qu'elles concordent à celles des autres. Pour l'heure, cette histoire de Labyrinthe ne semble pas avoir de rapport avec celle d'Outremonde ou le New Eugenia de Cuicui, alors je ne pense pas pouvoir accorder ma confiance à quiconque, alors encore moins me dévoiler à tous.

[Springbloom]

@Daim2 : Je suis désolée pour le temps d'attente du message, j'ai été prise par mes partiels et la gestion de mes autres RPG, et comme le RP' de Kasper était un peu compliqué à écrire...Bref, j'espère que ça te conviendra, vu qu'en plus ce con a le culot de ne pas te répondre Pour sûr, les prochaines réponses fuseront sans problème, je n'ai désormais rien de mieux à faire que Booknode

@MikoAsuna Du coup, je ne sais pas si tu préfères que je fasse Raven ou si tu préfères commencer, à toi de voir ^^ Maintenant que je suis de retour, commencer ne me gênerait pas

@Octasecret J'aime beaucoup Neru, au moins elle ne tentera pas de faire du mal à mes personnages, contrairement à d'autres (Audrey sens-toi visée). Je pense qu'elle s'entendra bien avec Raven notamment, probablement parce qu'ils ont tous les deux des problèmes de mémoires et, de facto, d'identité. Et puis, ça m'amuse que son compagnon de route s'appelle Sokka, tout ce qui éveille Avatar a mes yeux ne peut être qu'une bonne chose ^^

[Daim2]

@Elodie : Contente que tes examens soit finis ! Je lance la conversation avec Kasper ce soir je pense, et ça sera surement beaucoup plus court ^^' T'inquiète il comprend la méfiance à ne pas répondre directe et je sais parfaite comme lancer la conversation C'est con je reprends le taf demain

[Daim2]

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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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Je m'étais perdu dans la contemplation des étoiles. Le crépitement du feu et le chant des oiseaux étaient de beaux sons à mes oreilles, parfait fond sonore à mes pensées. Il y a eu beaucoup de chose totalement inexplicable depuis ce matin. Les animaux et la végétations semble être à 100% nocturnes.

- Comment les plantes peuvent-elles être vertes ? Les rayons de lunes ne permette pas la chloroquine. Enfin, pas sur terre.

Il semblerait que tous sois possible ici. La lévitation, les sirènes, les anges.. Même si tous ont l'air de venir d'endroit totalement différent. Différente planète ? Ca pourrait passer, mais pas pour l'ange. Ou seul sa planète à l'accès à l'au-delà..
Ce qui voudrait dire que je ne te reverrais jamais.
Je perds mon regard dans le feu, ou le bois agonissant me donne l'impression de voir ton visage. L'idée de ne jamais revoir réellement ce visage me brise le cœur. Je.. Je veux être à nouveau près de toi.

- Il y a plus important que moi, mon ange. Regarde le jeune homme à coté de toi.

La voix m'arrache de mes pensées. Un jeune homme me dévisage, alors qu'il ai trempé. Un bain de minuit ? Ou une intempérie personnel ? Peut être que lui maîtrise la pluie. Mais il ne fait pas bien chaud et sa peau est vraiment clair, je peux quasiment voir ses vaines.

- Hey, salut. Viens assis toi, attrape pas froid, t'es déjà assez blanc comme ça.. Est ce que c'est faux si je suppose que tu souffres d'anémie ? Ou d'autre chose qui crée de l'anémie..

Je lui fait un sourire rassurant, le même que je proposais au nouveaux venus dans le labyrinthe, en même temps que je me décale pour lui laisser un place proche du feu. C'est bien lui au moins il a sa mémoire, j'aurais pas à deviner tout son parcours médical..

[Lumione]

Désolée pour le retard...

Ashley Victoria James - Ange - 35 ans - ancienne écrivaine

La jeune femme a l'air perdue dans ses pensées et ne réagis pas de suite à ma question. Je m’apprête à m'éloigner quand elle me dit qu'elle n'est rien d'extraordinaire comparé à c qu'on peut trouver ici. C'est une jolie phrase mais qui ne me donne pas beaucoup d'indices.
Le monde entier est extraordinaire si l'on prend la peine de s'y interesser.
Elle propose ensuite d'aller chercher à manger. En soi c'est pas une mauvaise idée mais on ne sait pas ce qu'on peut trouver dans les bois. Elle n'a pas l'air très apte à se défendre et moi tout ce que peux faire c'est m'élever dans les airs.
Moi je veux bien mais si il y a des animaux sauvages, ça risque d'être dangereux, surtout pour toi.
J'ai pas envie qu'elle croit que je la vois comme une petite chose fragile parce que ce n'est pas vrai mais je ne la crois pas capable de se protéger.

[Octasecret]

Je n'ai pas vraiment le temps d'ajouter quelque chose à ma dernière phrase que l'inconnu près de moi m'attrape la main pour la diriger vers sa bouche. Sur le coup, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il fait mais je ne l'arrête pas pour autant. Soudain, il semble ce souvenir de quelque chose et il lâche ma main et s'excuse de son geste. Il continu sa phrase, en détaillant le gout que je semble avoir. Il fini sa petite tirade, en me demandant alors mon nom. "C'est normal. Je suis faite de métal et ma peau n'ai pas de la peau mais du plastique. Pour ce qui est de mon nom, appelle moi Neru" Je reporte ma concentration sur la coccinelle qui ne c'est pour le moment pas envolé. J'entends alors Nami me demandait ce qu'est la chose que je regarde depuis tout à l'heure. "Ho ça...C'est une coccinelle. Les Coccinellidae de leur nom scientifiques sont une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères, appelés aussi coccinelles, ou encore familièrement ou régionalement bêtes à bon Dieu ou pernettes. Ce taxon monophylétique regroupe environ 6 000 espèces réparties dans le monde entier." Ma mémoire c'est d'un seul coup mise en marche et j'ai sorti une explication digne d'Internet. Je me rend compte que cela peut effrayer que j'ai sorti ça d’une telle facilité... "Heu...Désolée..." Excuse de piètre qualité... Mais en même temps, je ne peux rien faire de mieux en n'arrivant pas vraiment à comprendre ce que le mot désolé est sensé définir... Il faudra que je me renseigne au près d'une des personnes se trouvant ici...

[Daim2]

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Nami ; Triton ; 20 ans ; Satiété : 20/20


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Elle ne semble pas se soucié plus que ça de mon geste. Mais la réponse qui confirme mes doutes me fait remettre en question les choses. Faite de métal ? Et de plastique ? Et vivante ? Les seules images de cette matière que j'ai sont les déchets qui empoissonne mon peuple et tous les habitants marins.. Difficile de l’associé à Elle. Du coup, est ce que comme les déchets, c'est une création des hommes ? Ou une réalité dans laquelle le métal est vivant est ressemble vraiment à une sirène qui aurait abandonné ses jambes ? Neru. Même son prénom fait sirène. J'ai jamais compris la logique des prénoms de mon peuple. Nami, Echorephis, Adrathea, Oritai.. Neru, là dedans ca choque pas plus que ça. Je balai ses idées de ma tête. C'est pas parce qu'elle ne présente aucun défaut physique, à l'inverse du reste de ses humains qu'elle aurais fait une bonne sirène. Déjà elle peut pas se transformer, puis le plastique rends l'eau toxique et le métal rouille. Mais bon, tant que je suis ici, je crains de devoir plus me servir de mes jambes que de ma nageoire, le seul point d'eau qu'on a trouvé étant une grosse flaque. Elle a reperdis son regard sur l'insecte phosphorescent, tout en m'expliquant ce qu'il en est. Elle a dut sentir son regard sur elle, et la petite coquecilaine s'envole.

- Enchanté Neru. Je suis quasiment certain que t'es pas à être désolé, tu ne m'as pas insulté ou manqué de respect, tu n'est pas rentrer dans mon espace vital de manière non consenti et tu as répondu à ma question de la manière la plus complète qui sois. Ne t'excuse pas d'être toi, je crois que c'est quel

Je lui fait un petit sourire. Le premier depuis que je suis ici. Toujours en boule, mes cheveux blancs venant tombé en cascade le long de mon visage. C'est tellement différent, que sous l'eau.. Ici tout compte, le visage, les gestes, les mots utilisés, la gravité. Comment font les gens pour lâcher les choses sans qu'elle tombe directement ? Sous l'eau, on apprends à parler la langue humaine pour pouvoir chanter. Et aussi pour les réunions inter-espèce. Mais entre nous, on parle par pensés. Je n'ai jamais autant parlé de ma vie concrètement. Et les excuses, les mises en formes, la pudeur, ça n'existe pas. Tous passe par les pensées.. Alors on peut mentir, quand on maîtrise bien ce mode de communication, il suffit de détourner ses pensées de la chose en question. Mais le reste c'est impossible, c'est bien trop direct.

- Dis moi Neru, comment du métal peut-être en vie ? Dans ton monde tout le monde est comme ça ?

Il faut pas que j'oublie de formuler mes pensés à voix haute.

[Springbloom]

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POPULATION ❦ 20 ANS ❦ POLONAIS ❦ GALLOIS ❦ HÉMOPHILE ❦ CHERCHE A PROUVER SA VALEUR
Dans la clairière ❦ Avec le groupe, près du feu


Installé près du feu, je laisse ma peau apprécier cette chaleur nouvelle. Lentement mais sûrement, mes vêtements sèchent et ma peau retrouve sa température normale. Quelques frissons parcourent encore ma nuque, mes cheveux encore mouillés continuant de perler le long de mon cou. Je n'ai certes plus froid, mais je n'ai pas chaud pour autant. J'ignore comment se passera cette nuit, mais il faudra que nous trouvions au plus vite un véritable abri, qu'on se le construise ou qu'il s'agisse d'une grotte. S'il vient à pleuvoir, le feu s'éteindra et nous finirons tous par mourir d'hypothermie. Je ne pense pas être un expert pour ce qui est des différents types de mort, mais je sais que l'hypothermie est loin d'être la façon la plus douce de décéder. A choisir, je préférais encore être mort dans la forêt attaquée par je ne sais quelle bête sauvage de cette étrange endroit plutôt que de finir mes jours de manière aussi...stupide.

Pour sûr, dès que le soleil se sera levé, je retournerais en expédition dans les Bois, je suis certain que l'on peut y trouver quelque chose d'utile pour nous protéger des menaces extérieures. S'il y a un lac, c'est que de l'eau circule aussi bien en surface que dans les souterrains : quelque part, il doit y avoir une cavité où l'on pourra se réfugier. Et, si mes recherches ne sont pas fructueuses, ils n'auront plus qu'à replonger en enfance et s'amuser à construire une cabane : ce n'est pas comme si on manquait de bois. Le problème, c'est les outils. De toute façon, qu'il s'agisse de récolter le bois, de couper les troncs ou d'aider à la construction, je ne peux et je ne veux pas participer. Trop de chances qu'une écharde me glisse sous le doigt ou qu'un faux mouvement ne m'entaille la peau. Je ferais bien de méditer sur une excuse potable pour ne pas prendre pas aux travaux : hors de question que les autres sachent que je suis hémophile. Ca pourrait se retourner contre moi.

Je suis interrompu dans mes pensées par la voix de celui qui attendait les présentations de tout le monde. Moi qui désirait attendre de voir ce que chacun avait à dire sur lui-même afin de pouvoir mieux m'immiscer dans les conversations, me voilà mal parti. Je sais que lui prétend être médecin et, malgré ses propos sur mon anémie, je continue de me méfier de ses capacités. On peut en théorie tout dire à son médecin, protégé par le secret médical, mais nous ne sommes même pas une vingtaine dans la clairière, et a priori les seuls êtres humanoïdes du coin : même avec le secret médical, la chose se saurait rapidement. Pour l'heure, il m'a pris à part et je devrais lui faire confiance, mais je préfère d'abord tester ses capacités. Si je sais que je suis capable de gérer certaines de mes blessures, je sais néanmoins également que je ne pourrais pas m'occuper seul des plus graves et qu'un médecin, même amateur, me serait plus utile qu'un Cuicui. Dans un environnement inconnu et qui plus est hostile, son aide me serait encore plus utile.

- Je peux savoir d'où tu tires de telles conclusions ? J'ai juste la peau pâle, rien de plus.

Bon, je reconnais que mon ton est peut-être un peu sec, voire froid. Il se montre accueillant, chaleureux, m'invitant à une place plus confortable plus près du feu. Il me sourit un peu comme Chris, mais je ne perçois cependant pas la même authenticité dans ces gestes. On dirait qu'il se comporte comme les médecins de l'hôpital, qui se force à être gentils et tout doux avec vous, vous brossant le plus souvent dans le sens du poil, tout simplement parce que, pour eux, vous êtes malades et vous avez donc besoin d'amour, de soutien et d'attention. Même de mauvaises humeurs, ils forcent les sourires, et c'est encore plus horribles de recevoir ces gentillesses factices qu'un simple regard blasé. Oui, les médecins ont choisi de dédier leur vie à aider autrui et c'est admirable, mais ne mettez pas tous les patients dans le même bateau. Je n'ai pas besoin de votre affection.

Et je n'ai pas plus besoin que ce gars, Kim Tae si j'ai bien retenu, en fasse preuve avec moi. Tout ce que je cherche potentiellement en lui s'il s'avère véritablement bon médecin, c'est qu'il sache panser mes blessures et stopper mes hémorragies, ou bien je ne ferais pas long feu ici. Ces sourires attendrissants ne font que me rappeler que je suis plus vulnérable qu'eux tous à ce qu'ils nous arrivent. Et je ne veux pas passer pour vulnérable, je suis venu ici pour prouver que j'étais fort malgré cette faiblesse que l'on qualifie de handicap depuis ma naissance.

Enfin "ici", c'est un bien grand mot. Je n'ai aucune idée d'où nous sommes. Je ne parviens même pas à déterminer si nous sommes toujours sur Terre ou non. Ma seule certitude, c'est que nous ne sommes pas à New Union. L'arène de Nihil a peut-être été créée sur le continent, depuis le temps, nous ignorions comment il a évolué et ce qu'il est advenu de ses habitants; Peut-être que l'épidémie les aura fait muter, ce qui expliquerai ce que j'ai pu voir. Non. Cette théorie est débile. De toute manière, Kim Tae pardonnera sans doute mon ton un peu abrupt au vu du contexte de notre situation.

[Daim2]

Ce moment ou t'es toi même anémique et que tu décris ta vie xD

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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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Ahh, c'est le rôle de Thomas d’accueillir les nouveaux grincheux, moi je devais juste conseiller dans quel domaine il devrait aller en fonction de leurs capacité physique. Mais Thomas n'est plus là et pour le moment personne n'as l'air dominant à l'idée d'être chef. En attendant, Monsieur je-suis-pale-et-pas-anémique met à défi mes capacités de médecin.

- Comment pourrait-il savoir que tu héberges le fantôme d'un médecin urgentiste dans ta tête ?

... Il aurait sûrement encore plus de doute s'il le savait.. Devant moi la silhouette fantomatique de mon amant passé se met à faire le tour de mon interlocuteur, laissant derrière lui des traces de fumée très théâtral. Je suis quasiment certain que c'est le genre de truc qui lui aurait plus. Est-ce qu'on faisait du théâtre ensemble ? Ça aurait put ..

- Mon ange, focus.

Reprenant le contrôle de mon fil de pensé, je le regarde dans les yeux, une léger lueur de défi à pris le pas sur ma conscience professionnel. J'espère qu'il n'as pas remarquer mon absence ou tout du moins, qu'il aura le tac de ne pas poser de question dessus. Je me lève à son niveau, puisqu'il ne veut pas descendre au mien. Avec un minimum de délicatesse mais sans attendre d'autorisation je lui attrape le poignet pour mesurer son pouls. Régulier mais a faible intensité, mais j'arrive encore à le sentir.

- Tu peux supposer entre 8 et 10 de tension, sachant que la norme est vers 12..

En même temps j'observe passivement la couleur sous cutané de ses veines, qui sont plus apparentes que la norme mais sont aussi bien plus clair. On est plus proche d'un bleu roi que du violet rouge classique..

- Et bien tension faible, et veine toute aussi pale, la peau n'est pas seule pale elle laisse voir les vaisseaux bien mieux que chez n'importe qui d'autre, ce qui sous entend que les vaisseaux capillaires sont peu alimenté. Je suis à 80% sur que tu souffres d'anémie, mais sans ma hutte je suis incapable de te dire si c'est parce que tu n'as pas assez de globule rouge ou si tu manques juste de fer à l’intérieur des dits. Tu es anémique toi ou tu te rappels te ta vie d'avant ?

Je me demande si l'un t'entre eux viens du monde que moi. Peut être que un connais la vérité sur le labyrinthe.. On avait tout plein de théorie, mais on jamais put en vérifié une seule.. Perdu dans mes pensées je suis passé en mode automatique, le blondinet dedans moi est plus grand que moi et j'ai vraiment la flemme pour un jeu de regard et de guerre là de suite. Je viens de me rappeler que si je n'avais pas était kidnappé ça ferais une journée que je serais mort...

[z-laurine7]

Jesaïa | 20 ans | Passionnément égoïste

Wow.
Il a un rire, Chris.
Je te jure, un tel rire que j'ai failli me retrouver le cul à terre pendant une seconde, mais je me suis rattrapée à quelque chose, je sais pas quoi, c'était un peu gluant, ça m'a un peu dégoûté, mais j'ai essuyé ma main sur sa veste et c'est passé.
A l'entendre rire comme ça, Chris, il avait tout d'un mec heureux, et j'ai été contente de pas me retrouver avec un type lamentable qui fait que pleurnicher sa vie d'avant. Je me suis toujours dit faut savoir tourner la page et saisir l'occasion quand elle se présente. Mais je me suis quand même aussi demandée pendant une seconde ce à quoi il avait dû renoncer, et je me suis vu le peindre, lui, entrain de tourner le dos à tout une vie fracassée ou bien fracassante, justement, une vie pleine d'étoiles prêtent à voler en éclats, que ça coûte quelque chose ou pas, qu'il se retrouve avec la peau écorchée ou pas. Le garçon dos à la nuit. J'ai fait le tableau dans ma tête, et je l'ai accrochée dans la galerie d'art qui, elle aussi, était dans ma tête. Après je me suis dit qu'elle dénotait, à côté des toiles que je t'avais dédié, alors j'ai crée un autre dossier dans ma tête, bien différent. Ça m'a fait penser au son de ton rire. Seulement penser, parce qu'honnêtement je savais déjà plus très bien comment il sonnait. Puis très vite après, je me suis demandée comment mon rire à moi il résonnait. J'ai attendu avec impatience que Chris dise quelque chose qui me fasse rire à mon tour.
Il a pas dit des choses qui auraient pu me faire rire. Il a dit des choses qui m'ont fait sourire par contre, grand sourire, franc et honnête, parce qu'il a reconnu à quel point j'étais merveilleuse et j'étais content qu'il soit assez clairvoyant pour déjà s'en apercevoir. J'ai acquiescé, parce que oui je trouvais ça magique qu'on puisse déjà se compléter. Moi j'avais bien assez de choses en moi, mais Chris il semblait avoir cette facilité à aimer qui me manquait. Sur le coup j'ai rien dit, après m'avoir fait presque tombé, il m'a fermé le clapet, avec son innocence et son insouciance qui tombaient à pic sans qu'il le sache. Toi Sept, t'avais rien d'un mec insouciant dans le fond, t'avais toujours une petite ride sur le front, celle que j'appelais la présence du lion.
Le garçon aux joues rouges, c'est un autre tableau que j'ai peint, vitesse éclair derrière mes paupières, pendant qu'il bégayait sur le fait qu'il m'aimait, ou pas, si qu'il m'aimait mais qu'il voulait que j'oublie qu'il m'aimait, parce qu'il en aimait un tas de gens façon, mais que moi sans doute il trouvait que c'était trop tôt pour m'aimer. Peut-être même que j'ai rajouté ma main sur le tableau, sans lui dire pour autant que je partirai pas, que ça serait idiot de partir parce qu'on m'aimait.
-C'est normal que tu m'aimes, comment tu pourrais pas ?
J'ai levé les yeux vers les siens, même si je pouvais pas y voir grand chose, mais par contre j'ai vu comme une lumière, et j'ai compris bien trop tard que c'était parce que y'a un truc qui devait briller fort dans la forêt, assez pour illuminer les tâches noires dont j'arrivais pas à me débarrasser, dont je me débarrasserais sans doute jamais. Si je trouve le moyen de brancher un câble à ma tête, pour que toutes les toiles à l'intérieur soient visibles aux yeux du reste du monde, sous un milliers de regards émerveillés et époustouflés, promis Sept, t'auras rempli ta tâche, et je t'aurai pardonné. Je veux dire, vraiment pardonné.
Le câble branché à ma tête, il m'aurait aussi permit de montrer à Chris ce qu'il ratait, à pas connaître les villes. Je me suis presque sentie triste pour lui. Je te l'ai dit : presque.
-Eugenia, moi, ça, vraiment je connais pas, et j'en ai parcouru, des kilomètres. Les villes c'est merveilleux, c'est différent, c'est nouveau, c'est plein de monde, c'est plein de lumières qui brillent, c'est des fois la mer, c'est des fois les montagnes, c'est des fois presque le désert, le soleil ou la pluie. (je me suis mise à divaguer, je m'en rendais bien compte, mais je pouvais pas m'en empêcher en repensant à toutes ces sensations que ça avait suscité. Je pouvais pas me voir, mais j'aurai mis ma main à couper – et ça je le fais pas à la légère – que mes yeux ils étaient entrain de briller d'émerveillement, et je me suis demandée si c'était triste à voir, un regard perdu dans le vague mais qui se débattait pour paraître toujours aussi vivant) Les villes c'est des réputations. Tiens, Paris, par exemple : la ville de l'amour. Las Vegas ? Sans déconner, pas mieux pour les excès et jouer.
Je me suis arrêtée de parler quand il a dit qu'il faisait parti des derniers survivants de la race humaine. Putain, fait chier. Le sentiment de jalousie vite il s'est élevé. J'aurai mérité d'être aussi exceptionnelle que ça, non ? Ça aurait dû être ma place, celle d'être la dernière de l'espèce humaine. Chris forcément il devait pas être banal. Déjà Chris, j'étais persuadé que son prénom il commençait pas avec un K, c'était déjà ça. Ca sonnait plus comme un C, et le C est un peu plus doux que le K.
-Merde, ça alors ! Qu'est-ce qu'il s'est passé, pour qu'ils crèvent tous ?
J'ai pris le risque d'essayer de marcher à reculons devant lui pour qu'il ait les yeux rivés sur moi.
-Attends, laisse moi essayer de trouver ! Une guerre mondiale – encore ? Des bombes nucléaires, boum, y'a juste deux trois cons, le cul bordé de nouilles, qui ont eu la présence d'esprit de se planquer dans un bunker ? (j'ai pas tilté tout de suite que ça voudrait dire qu'il faisait parti de ces cons le cul bordé de nouilles, justement) Ou alors, y'a bien des extraterrestres, c'est ça ? T'sais, ça pourrait me faire faire de nouvelles toiles, cette histoire !
Mais j'ai dû m'arrêter de parler, parce que Chris il m'a appelé, et j'ai pas pu résister à la prononciation que mon prénom avait entre ses lèvres. Il a dit avoir trouvé des fruits, mais des fruits qui brillaient, j'ai glissé la main le long de son avant bras pour rejoindre la sienne et toucher ce qu'il avait trouvé. Il a dit peut-être des baies, peut-être des framboises.
-Des mûres ?
Mais j'étais pas sûre. J'ai pressé mes doigts fort et ça a éclaté.
-Dis moi si c'est fluo à l'intérieur aussi, de quoi ça a l'air ?
Ça m'a rendue dingue, de devoir me contenter des yeux de quelqu'un d'autre, alors que je savais que y'avait que les miens qui trompaient pas. Y'a eu un bruit, sur ma gauche, et j'étais entre les feuillages qui dansaient et Chris. J'ai pas dit un mot, pour mieux localiser, pour mieux savoir ce que c'était, et j'ai prié pour un sanglier. J'ai remonté la main, j'ai saisi la nuque de Chris, je l'ai approché de moi, assez pour que ma bouche frôle son oreille.
-Fait pas de bruit, surtout. Tu regardes sur la gauche, tu fais pas de mouvements brusques, tu me dis ce que c'est. Et surtout, tu me dis quand sauter.
Pas si c'était un sanglier, évidemment. Si c'est un sanglier, peut-être que j'aurai qu'à balancer Chris avant, t'en penses quoi ? Un petit truc en revanche, un écureuil ? je pouvais espérer l'attraper.

[Octasecret]

Nami balaye mes excuses, me disant que je n'ai pas à m'excuser pour diverses raisons différente. Intrigué, je me concentre très fort sur tout ce qu'il dit en fixant intensément son visage... Je ne suis pas sûr de comprendre le sens du mot désolé et lorsqu'on l'utilise. Après tout, les émotions humaines sont toute nouvelle pour moi, jamais je n'avais pensé que cela serait aussi difficile de les comprendre et de mettre un mot sur ce que les humains ressentent... "Donc, les humains utilisent le mot désolé pour toute les raisons que tu as citer c'est bien ça? Ou ce n'est pas ça?" Je me permet de demander à Nami car il semble s'y connaitre un plus que moi sur le sujet des émotions...
Lorsque je reporte mon attention sur Nami, il me fait un sourire. Il me semble que les humains appellent ça comme ça... Ne sachant pas ce que cela veut vraiment dire, je le lui rend, pensant que ça doit être quelque chose de bien chez les humains... Son attention revient assez rapidement sur moi et il commence à me poser des question sur ceux que je suis. Il est vrai que pour lui qui vient des océans cela ne doit pas être facile de comprendre comment je fonctionne. "En fait, je ne suis pas entièrement faite de métal. Je suis un robot humanoïde. Ma peau n'en est pas une puisque c'est un couche de plastique ressemblant fortement à de la peau humaine. J'ai l'apparence d'un humain mais l'intérieur d'un robot. Enfin, a un détail près puisque ma peau semble parfaite hors les humains ont forcément des défauts sur leur peau. Et non, pas tout le monde est comme ça chez moi et c'est plutôt rare de croiser un robot entièrement humain. Je ne connais aucun robot humanoïde autre que moi." Je ne compte pas Sokka dans l'équation puisqu'elle ne ressemble pas complétement à un vrai humain... "Et toi Nami, explique moi comment ton espèce vie, ça m'intéresserait beaucoup d'apprendre votre mode de vie..."

[Daim2]

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Nami ; Triton ; 20 ans ; Satiété : 20/20


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Je remet les mèches qui sont passés devant mes oreilles, plus pour me donner une certaine contenance que autre chose. Pourquoi il tienne pas seul en l'air ici ?
Ah, oui, la gravité.
A bien y regarder je dois être celui avec les plus longs cheveux, fille et garçon réunis..
C'est drôle, elle semble aussi perdu que moi avec les expressions et use du language humain. Pourtant elle vivait sur terre non ? Je me suis penché vers elle, ignorer totalement son espace vital, pour venir lui chuchoter à l'oreille.

- Je vais te dire un secret, j'ai reçu des cours d'intégration avec les humains..

Mais mon air joueur et souriant se fane un peu quand elle me demande ma vie sous l'eau. Comment lui expliquer, comment je pourrais, l'horreur quotidienne de mon existante? Et comment je pourrais lui dire que c'est la faute de ses humains, même si toute sa personne semble vouloir les recopier... Je n'ai jamais eu à réfléchir à ce genre de chose. Est ce que ne lui dire que le beau c'est être honnête ..? C'est bête j'ai pas envie de voir le sourire qu'elle vient de prendre disparaître.

Je m'y connait pas trop en machine.. T'es un peu comme ses drones qu'ils envoyaient dans les fonds marins en sois.. Tu vas te casser ou je sais pas quoi hein ?

J'en ai tellement détruit avec mes sœurs, en se faisant pour de gros poissons.. Normal qu'ils connaissent si peu le fond de la mer..

Pour répondre à ta question, je fais partie des requins, les sirènes des océans, il y a des dauphins qui vivent dans les mers, et les truites qui vivent dans les rivières et lacs.. J'ai déjà vus des dauphins mais jamais de truites, elle supporte pas l'eau salé, elles sont un peu précieuses à ce que l'ont dit.. Et chez moi.. Et bien, sous ma vrai forme, mes yeux sont faite pour une faible luminosité, et les fossés marins, sont cachés par une zone noire sans lumière, mais il y a des brèches qui mène encore plus profond, et dedans il y a les grottes ou l'ont vit. Sur les parois il y a des coraux fluorescents, et des cristaux incrusté.. Mon vis en banc, et tout les deux ans les bancs se reforment. On se retrouve et on crée de nouveaux banc, pour se rencontrer .. Dans mon premier banc j'avais 5 sœurs, 2 jumelles et trois autres d'une première fois.. Avec mes jumelles on était très soudés, elles sont restés avec moi quand je suis partie de mon banc pour le nouveau..

Le regard perdu dans le vague, je repense à leur visage quand elle ont découvert le cadavre de la petite fille. Une enfant, mais vraiment délicieuse ceci-dit. Elle était là, toutes sûres d'elles, à ce dire que elles avaient tués oui, mais uniquement pour manger, et j'avais t'enfant, non uniquement des marins adultes pollueurs, et pécheurs, destructeurs de notre monde.. Hypocrite. Elle serait devenu comme lui de toute façon.
Je m'attarde sur le visage de Neru, un peu plus que ce que voudrait mes cours de conduite humaine, voyant dans ses traits les mêmes que celles qui partageaient mon banc... Est ce que si elle aussi savait pourquoi j'avais était banni elle me regarderait avec la même expression ?
Changeant du tout au tout, reprenant mes esprits et mon attitude normal, un petit sourire forcé et le regard analysant sur elle et les autres qui partagent l'assemblés.

- Voilà, le reste c'est des détails..

C'est quand même fou, à tous les autres je me suis plaint en mettant sur leurs dos humains tous les malheurs de mon peuple ne leur racontant que le reste, les morts et l'agonie, et voici elle cette humanoïde qui me rappel tellement d'où je viens que je lui raconte nos parois remplis de cristaux et les coraux magiques.. Bientôt je lui partage les contes de Poséidon et ceux de Calypso, en lui racontant les chasses au poisson et les courses avec les vrais requins..

[glamour123]

Daim : Je fais passer le message, Morgane_Chase n'a pas de connexion en ce moment ce qui explique pourquoi elle ne peut pas te répondre. Elle le fera dès que possible, elle ne t'oublie pas t'inquiète !

[Daim2]

Daim : Je fais passer le message, Morgane_Chase n'a pas de connexion en ce moment ce qui explique pourquoi elle ne peut pas te répondre. Elle le fera dès que possible, elle ne t'oublie pas t'inquiète !

D'accord Merci d'avoir fait passer le message, bonne chance à elle !

[glamour123]

Elle est pas partie. Elle m'a pas lâché. Jesaïa est restée avec moi, près de moi, à marcher dans la forêt à mes côtés. Elle peut pas savoir à quel point je me suis senti soulagé qu'elle s'envole pas dans les airs. Toute la gêne, toute l'anxiété, toute la pression est retombée d'un coup. Je me suis senti plus léger, brusquement fragile et flageolant. Je me suis arrêté une seconde, j'avais besoin de reprendre mon souffle. Je respirais mal avant, je l'avais même pas remarqué. L’étourdissement passé, je me suis surpris à sourire encore. Aujourd'hui je sais pas ce qui me prend mais rien ne pourrait gâcher ma bonne humeur. Peut-être qu'il y a un truc dans l'air de cette nouvelle planète, une sorte de gaz euphorisant ou je sais pas quoi. Et ça agit directement sur mon cerveau, ce qui me provoque ces élans de joie. D'abord Kasper puis Jesaïa... Je pensais pas qu'en me faisant kidnapper j'allais rencontrer d'aussi belles personnes. En plus elles semblent m'accepter comme je suis, avec mes bavardages incessants et ma tronche de guignol. Je le sens, je vais pas vouloir m'endormir de peur que demain ils soient partis. Imagine, pouf, au levé du soleil ils sont plus là ! Ce serait si déprimant. Comment je ferais sans eux pour me repérer dans la forêt ? Je risque de me perdre, de me prendre les pieds dans une racine, de tomber violemment par terre, de me faire mal et comme je pourrais plus bouger ma jambe je ne pourrais jamais retourner au camp. Sans Kasper et Jesaïa c'est sûr je meurs. Je sais pas comment je faisais avant. Ah si. À New Eugenia c'était non pas des d'arbres mais une forêt d'immeubles. C'était tout aussi sauvage mais je n'y étais jamais réellement seul, il y aurait toujours un inconnu pour m'aider à me relever. Quoique avec ces histoires de castes, peut-être que je serais mort aussi... La question de Jesaïa, je savais pas si elle demandait une réponse alors j'ai rien dit. Ma langue ne s'est pas déliée, elle en a profité pour dormir un peu. Reprendre des forces. Faut dire que je l'épuise plus que la moyenne. Ça peut vraiment être fatiguée une langue ? Parce que je sais que les muscles peuvent se contracter, s'échauffer douloureusement mais une langue... C'est un peu dégoutant, je vais penser à autre chose. Aux sublimes paysages que me peint Jesaïa par exemple. Je suis persuadé qu'il y a des étoiles dans mes yeux tant je suis émerveillé, époustouflé, ébahi, enchanté, charmé, fasciné, subjugué par ce qu'elle décrit. Ces montagnes dont elle parle, cette mer, ce désert, j'en ai jamais vu. Il y en avait bien en photo dans les vieux manuels d'histoire mais ça n'a pas le même charme qu'en vrai. Enfin je suppose. À New Eugenia tout est plat, bétonné, construit, pensé, organisé. Les espaces dédiées à la nature sont méthodiquement encadrés, faudrait pas que ça empiète sur le gratte-ciel de la compagnie vous comprenez. Eh bien non je comprends pas ! Moi j'ai envie de me rouler dans l'herbe, de monter aux arbres, d'escalader les montagnes avec Jesaïa. Je suis sincèrement heureux qu'elle ait pu vivre tout ça dans son monde, et je suis même un peu jaloux, moi aussi j'ai envie d'admirer la magie de Dame nature. Hé, mais, rien ne m'empêche de me rattraper ici. Oui, je suis libre, je peux faire ce que je veux ! Je vais le noter sur le post-it imaginaire pour ne pas oublier. Au début j'ai pas bien compris pourquoi elle associait des pays avec des réputations, ça n'avait aucun sens. Puis j'ai compris et j'ai trouvé ça drôle alors j'ai essayé de définir un caractère à New Eugenia. Qu'est-ce que c'est New Eugenia ? La capitale du pays, des bâtiments à perte de vue, de la technologie, un brassage des castes... Mon cerveau a brusquement fait tilt. J'ai trouvé. New Eugenia c'est la ville de tous les possibles. Des rêves, des espoirs, qui se réalisent, ou pas. Mais quand on y va pour la première on s'y sent tout petit. Je m'y suis senti tout petit. Petit et fou. La première fois j'ai couru partout dans les rues. J'avais l'impression que la ville s'étendait à l'infini, j'aurais pu faire trois cent kilomètres que je n'aurais pas dépassé la limite géographique. C'est dingue non ? La conversation s'est poursuivie sur l’extinction de l'humanité. J'ignore pour quelle raison mais ça a l'air de vachement l'intéresser. Ça remonte à plus de cinq cent tu sais, c'est ultra-méga vieux ! Vieux, vieux, tout est question de point de vue mais j'étais pas né à l'époque, je peux pas te dire avec justesse la réalité des faits. Je peux juste te rapporter ce qu'on a toujours dit. Pollution de l'air, pollution des sols, montée des eaux, un peu de nucléaire en jeu, c'était pas une bonne recette. On s'est tous regroupés sur le dernier continent qui restait et les politiciens ont établi un nouveau système, ils ont écrit une nouvelle page de l'histoire. Les castes, la haute technologie, ce genre de choses quoi... Certains te diront que c'est injuste, inégale, d'autres que c'est fantastique. Moi j'y fais pas trop attention, j'oublie même parfois que je suis un sept... Je parle, je parle, mais je suis pas concentré, je suis hypnotisé par chacun des mouvements de Jesaïa, de son aura solaire. Si je plisse les yeux elle doit certainement briller. Au milieu des buissons j'ai trouvé ce qui s'apparente à des baies et elle m'a rejoint. J'ai frissonné quand elle m'a touché, sans doute de froid. Quand elle a explosé le fruit entre ses doigts, une grimace a marqué mes traits. J'ai hoché la tête pour répondre à son interrogation avant de me rappeler qu'elle pouvait pas bien me voir. Oui c'est fluo et... J'ai approché ma main pour sentir. Et ça pue pas. Je crois que ça n'a pas vraiment d'odeur en fait. Y a du jus et un peu de pulpe ? Je ne suis pas convaincu par ce que je dis, ça doit s'entendre dans ma voix. Qu'est-ce qu'on fait ? On en cueille même si c'est toxique ou on prend pas de risque et on... Soudain Jesaïa m'a attrapé par la nuque et mon oreille s'est retrouvée tout près de sa bouche. J'ai rougi une nouvelle fois d'être si proche d'elle, heureusement elle pouvait pas le voir. Elle m'a dit de pas faire de bruit, de regarder sur ma gauche et de lui dire ce que je voyais. Ce que j'ai fait. Je vais l'avouer mais quand j'ai vu le buisson bouger j'ai un peu flippé de voir ce qui allait apparaitre. Si c'était un tigre jamais je pouvais faire le poids. Mais bon, la probabilité que ce soit un titre était mince, voire nulle. J'ai donc fixé le feuillage avec insistance pendant quelques secondes et enfin la bête a surgi de sa cachette. J'ai souris. C'est un lapin ! m'écrié-je. L'animal ressemble davantage à un lièvre qu'un lapin mais trop tard, c'est dit.

[Octasecret]

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Nami me confie qu'il a reçu des cours pour apprendre comment fonctionne les humains et à ses mots je me retourne vers lui et avant qu'il est pu reprendre, je lui coupé la parole. "Tu crois que tu pourrais m'apprendre comment fonctionne les sentiments humain?" C'est la seule chose qui m'intéresse vraiment aujourd'hui. Je sais comment les humains se comportent mais je n'arrive toujours pas à expliquer et à mettre des mots sur des mots comme merci ou bien d'autre...
Je remarque que le sourire de Nami se fane à ma question sur le milieu ou il vie. Est ce que j'ai fait quelque chose de mal en lui demandant qu'il m'explique? Pourtant, de se que je sais les humains n'ont pas vraiment de problème à dire d’où ils viennent. Peux être que c'est propre à Nami... Mais cela ne semble pas plus le gêner que ça puisqu'il commence à me parler de l'océan, des grottes et de leurs coraux fluorescents ainsi que les cristaux incrustés. Je vois son regard fixer le vide quand il me parle de tout ça... On dirait... Que ça lui manque... Enfin, je crois que l'on appelle ça comme ça... C'est vraiment insupportable de ne pas savoir qu'elle mot utilisé pour décrire ce que les autres semblent ressentir... "Tout ça à l'air... Comment on dit déjà... Ho oui c'est ça, magnifique... Ces grottes doivent être magnifique à voir, cela doit être génial d'être une sirène pour voir le fond des océans et ce qu'il s'y trouve." Lorsqu'il dit que le reste ce n'est que des détails j'ai dû mal à le croire. Peux être que c'est vrai, mais je sais pas... Et puis bon, vivre dans l'océan ce n'est pas quelque chose de commun alors même les détails sont intéressant. "Ho si tu le dis mais j'aimerais bien connaitre ces "détails" si ça ne te gêne pas. Après tout, je ne connais vraiment rien de ton espèce et je n'aurais jamais la chance d'en apprendre plus qu'avec toi. C'est impossible pour moi d'aller dans l'eau, malheureusement..." C'est pas faute d'avoir voulu essayer mais bon, l'eau me détruirait complètement. Le métal et le plastique qui le recouvre ne craint rien mais ce n'est pas la même chose pour ma mémoire et tout le reste qui n'y survivrait pas du tout...

[Springbloom]

Ce moment où tu me pousses à faire de vraies recherches sur l'hémophilie parce que je suis pas allée plus loin que le "eh bah quand tu saignes tu cicatrices pas !"
Et je te remercie d'avoir patienté, ne pas avoir de connexion wifi c'était pas la joie x)









POPULATION ❦ 20 ANS ❦ POLONAIS ❦ GALLOIS ❦ HÉMOPHILE ❦ CHERCHE A PROUVER SA VALEUR
Dans la clairière ❦ Avec Kim Tae (Daim2) , près du feu

Est-ce un défaut d'accorder difficilement sa confiance à autrui ? Je ne saurais même pas dire si j'ai confiance en Scorpio alors que nous sommes ensemble depuis bientôt trois ans. J'ai passé mon enfance à avoir une confiance aveugle en mes parents et en toute leurs recommandations, tous leurs conseils pour m'enfermer dans une bulle où je serais en sécurité mais à peine en vie. Est-ce vraiment étonnant que j'ai fini par croire que donner sa confiance à quiconque n'avait rien de bon ? Ca ne fait que m'affaiblir, me rendre plus vulnérable et anxieux vis-à-vis de moi-même et du monde extérieur. Je n'ai jamais aussi peu vécu et eu aussi peu d'avenir qu'en offrant ma confiance à quelqu'un. Je n'ai jamais rencontré personne sur qui je pourrais réellement compter, personne qui ne mérite que je lui confie mes secrets et mes rêves les plus fous parce que j'aurais su avec certitude qu'elle m'aurait soutenu. La seule qui est jamais pu correspondre à cette description, c'est Kayla, et Kayla est morte pour que je puisse vivre à mon tour : la seule personne digne de confiance, c'est moi-même. Peut-être que c'est se mettre une épine dans le pied que de se croire capable de tout simplement parce que on pense pouvoir y parvenir, et qu'un jour je sur-estimerais mes capacités, mais je préfère rester seul juge.

Et ce n'est pas parce qu'il est plein de bonnes intentions et que je pourrais avoir besoin de soins que je vais accepter aussi facilement qu'il s'approche de moi. Son ton mielleux me rend plus méfiant qu'autre chose à son égard, quand bien même ses déductions sur mon anémie ne sont pas entièrement fausses. Je n'aime pas les airs qu'il prend avec moi, bien trop confiant en ses capacités, prenant mon poignet entre ses mains alors que je ne parviens qu'à peine à me remémorer son prénom. Je déteste qu'on me touche, et il n'y a que Scorpio qui ait en droit de le faire sans ma permission et, encore, je ne suis pas spécialement un adepte. Quoi qu'il en soit, si Kim Tae croit qu'il peut gagner ma confiance ou bien même ma sympathie en se comportant comme il le fait, il fait fausse route. Je ne suis pas de ceux qu'on le gagne en un sourire.

J'ai une soudaine pensée pour Chris maintenant. Nous sommes plus ou moins devenus alliés et il a passé sa journée à sourire, alors est-ce qu'il ne serait pas l'exception à cette règle que je viens d'établir ? Je ne peux pas nier qu'il est en effet plutôt sympathique, voire même amusant, avec sa manière de trop parler et de se perdre dans ses propres mots, déblatérant et changeant de sujet sans même avoir clos le précédent. Néanmoins, pour sûr, je n'irais pas lui donner ma confiance, j'ignore bien ce qu'il pourrait en faire et avec sa manière bizarre de penser, ça finirait probablement par se retourner contre moi.

De toute façon, Kim Tae ne ressemble pas à Cuicui. Cuicui ne souriait pas pour essayer de gagner ma sympathie ou mon attention. Il souriait simplement parce que c'était dans sa nature de sourire et de parler pour ne rien dire et, à l'heure actuelle, il doit probablement encore être en train de sourire avec son interlocuteur, quel qu'il soit. Il suffit de voir son visage l'espace d'un instant pour savoir qu'il ne peut jamais se le retirer du visage. Kim Tae, lui, affiche ce même visage que j'ai déjà vu des centaines de fois dans l'hôpital, ce visage qui cherche à me tromper. Celui qui veut dire que tout ira bien quand, dans les faits, on n'en a aucune idée. Celui qui dit que l'on trouvera un moyen de guérir cette maladie incurable, alors que l'adjectif a bien une raison d'être. Et s'il y a une chose que je déteste encore plus que d'entendre les mots doux de mes parents qui me conseillaient de continuer de dessiner mes plus beaux rêves, bien assis derrière ma chaise, c'est d'entendre les mensonges du personnel de l'hôpital.

J'ai retiré ma main de la sienne sans doute un peu trop brusquement, sans me préoccuper de si je lui avais ou non fait mal, et je l'ai posée devant le feu, prétendant vouloir la réchauffer. Ce faisant, je l'observe à la lueur des flammes, blanche, si blanche. D'une pâleur morbide. Presque transparente par endroit, laissant apparaître mes veines et mes artères, ce que Kim Tae prend pour un problème de tension. Translucide. Mes parents ont toujours eu une peau bien plus claire que la moyenne de New Union, lointain héritage de notre origine polonaise, mais j'ai toujours eu la peau plus pâle encore que la leur. Quand j'étais enfant, je pensais que c'était pour ça qu'il m'avait appelé Kasper. Kasper le fantôme. Ironique hasard. Mais je suis le seul à m'autoriser à comparer mon teint blafard à celui d'un fantôme. Quand on me renvoie comme vient involontairement de le faire Kim Tae à l'instant, c'est une tout autre histoire... Parce que c'est une retour à la réalité des choses, au fait que, quoi je fasse, je resterais toujours malade.

Produit de mon ego surdimensionné sans doute, mais je ne veux pas lui répondre. Je n'ai pas envie de lui dire que je suis pire que simplement anémique. Que je ne crains pas seulement d'avoir une carence en fer et d'être soudainement épuisé, mais d'un jour mourir pour m'être simplement coupé sur du papier. Parce que je sais pertinemment que si je lui dis, il me lancera ce regard que je ne veux plus voir sur aucune visage de mon entourage : un regard de pitié, de cette tristesse qui veut dire " je suis désolé " et dont je ne veux pas. Je suis un battant, un rêveur, un homme avant d'être un malade, un vulnérable, un fantôme. Je ne peux pas être de nouveau réduit à ça alors que j'ai ma chance de prouver ce que je vaux.

Je préfère éclipser la question et me concentrer sur sa seconde partie, bien plus intéressante. " Tu te rappelles ta vie d'avant ? " Qu'entend-il par avant ? Avant ici ? Avant l'arène de Nihil ? Serait-ce un des effets secondaires de la drogue qu'ils nous ont injecté pour nous emmener ici ? Si c'est le cas, je m'estime heureux de ne pas avoir à souffrir en plus d'amnésie. Mais non, ça n'aurait pas sens : s'il est amnésique, comment peut-il se souvenir de son nom ou de ses capacités médicales ? Ou bien aurait-il croisé quelqu'un qui en aurait les symptômes ? Ca ne m'étonnerait guère, s'il est médecin, il aura sans doute voulu aller à la rencontre de tout un chacun pour en savoir le plus possible sur les faiblesses et les forces de chacun d'entre eux. Avec son grand sourire et son ton chaleureux, nulle doute que certains s'y seront laissés bernés...Une raison de plus à mes yeux pour ne pas lui confier de quel mal je souffre.

- Je me souviens de ma vie. Je suis ici à cause de Nihil. Probablement une erreur maintenant que j'y pense...laissé-je planer, faisant mine de jour à celui qui réfléchit à ses erreurs pour mieux jouer la carte du capital sympathie et en apprendre plus sur lui-même. Tu as perdu la mémoire, toi ?

Tôt ou tard, je sais que je me retrouverais blessé et que je devrais révéler la vérité sur ma santé. Ma faiblesse sera alors connu de tous et il faudra alors que je trouve un autre moyen de pouvoir venir à bout de cette fichue émission qui ne se passe pas du tout comme prévu. En attendant, si je sais que je peux trouver en Chris un allié, ma décision quant à Kim Tae est prise : il ne pourra jamais être rien d'autre qu'un adversaire. Pour l'heure, il ne me voit pas comme tel, et il faut qu'il en reste ainsi, ou bien il en viendrait à ne pas vouloir me soigner si jamais je me retrouvais blessé. Ce n'est cependant pas une raison pour perdre de vue mon objectif : collecter le plus d'informations sur tous les participants avant que la vérité éclat au grand jour. Et cette collecte commence par donner les mêmes informations les plus évasives qu'il soit à chacun, jouant sur ce pathétique que tout le monde me colle à la peau pour mieux apprendre d'eux.

[Daim2]

Hey, I'm back ! Pardon pour l'attente, j'ai pas touché mon clavier des vacances ^^'

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Nami ; Triton ; 20 ans ; Satiété : 20/20


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Un petit sourire sarcastique monte sur mes lèvres. Je comprends pas son souhait de tellement comprendre les émotions humaines. Au final à l’intérieur, ils sont tous pourris. C'est comme ce concentré sur le joli emballage d'un plastique de 1967..
Je hausse les épaules, je peux toujours lui essayer de lui apprendre. Puis elle enchaîne en disant qu'elle aimerait connaitre les détails de la vie marines. Je me sens.. déçu qu'elle ne puisse jamais y aller. Elle leurs ressemble tellement.

- Je peux tenter de t'apprendre, mais j'étais vraiment pas le premier en cours. J'ai détourne le regard en parlant avant de venir plongé mon regard dans le sien. Là, mon monde me manque. Mais je suis encore en colère contre lui. Et je suis déçu que tu ne puisses pas le voir de tes yeux.

Je ne sais pas les sirènes ont vraiment des émotions-emballages si différentes des humains. La seule chose que je n'ai jamais vu avoir un membre de mon peuple c'est de l'amour. Nous sommes tous dédiés à mourir et a nous reproduire le plus vite possible. Je ne me souviens pas de n'avoir jamais vu une sirène éprouvé ce que cette fillette éprouvé pour son père.
Mais en même temps je suis curieux. Est ce que mon chant va avoir un effet sur elle ? Je ne sais pas sur quoi joue précisément le chant. Juste que ceux qui l'entend deviennent obsédé par nous jusqu'à s'en donner la mort.

- Et si je te disais que tu avais une chance de vivre quelque chose qu'aucun humain n'aura jamais put expérimente et ressentir ?







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KimTae ; Médecin ; Survivant suicidaire

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La manière dont il retire sa main de la mienne, brutalement sans un regard. Il me semble que son regard se perds entre les flammes et sa main. Je m'en veux de l'avoir mit mal à l'aise. Je ne me sens à l'aise que quand je m'occupe des autres. Que quand j'arrive a m'oublier. Le poids dans ma poitrine se fait soudainement bien plus lourd. Si même ceux qui pourrait avoir besoin de moi me rejette, qu'es que je fais encore ici ?
Dépité, je m'assois à cote de lui, au plus proche des flammes. Peut-être que si elle me touche j’arrêterais d'avoir mal dedans ? J'écoute à moitié, Nihils, une erreur, mon passé. Nihils, serait ce le nom de son Labyrinthe? Je regrette qu'on ne lui ai pas donné un nom. Labyrinthe c'était trop simple. Et les visages de ceux que j'y ai laissé passe devant moi. Nos rires, leurs blessures, leurs confiances, nous.

- Mon premier souvenir remonte il y a quatre an. Je me suis réveillé dans un ascenseur qui montait. Je me suis retrouvé sans nom, sans passé, juste un pantalon et un t-shirt. Quasiment les mêmes que je porte en ce moment. Nous étions au milieu d'un labyrinthe immense. J'était le quatrième garçon à arriver. Après moi il y en a un nouveau chaque mois. Mais beaucoup sont morts en cherchant une sortie. Et moi.. J'étais nul en course. Et très mauvais en agriculture. Mais soigner les autres étaient des gestes naturels. Comme des souvenirs du passé, des gestes vus des milliers de fois. Maintenant, ça me viens sans même y réfléchir.

Dans les flammes où mon regard c'est perdu je vois se dessiner le visage de mon fantôme. Celui qui m'as appris la médecine avant la ruine de mon monde. Celui qui encore aujourd'hui guide mes pas sur une ligne très fine entre moi et la folie. A moins que je ne sois déjà e que j'invente tout. Je chasse du revers de la main une larme gênante. Et je ferme mon visage après coup. Il n'as pas vraiment l'air d'être le genre de personne qui se préoccupe de mon genre de personne.

- Tu as prononcé le mot Nihils, c'est ça ? Est ce que c'est une sorte d'endroit comme le labyrinthe où j'ai vécu ?

[glamour123]

Bonjour à tous ! J'espère que vous avez passé un bel été et que vous avez profité du soleil avec les gestes barrières
Comme vous le saviez, j'ai créé ce RPG pour qu'il dure initialement cinq mois, c'est-à-dire jusqu'à fin août, jusqu'à la reprise des cours. Néanmoins, l'éventualité de le faire perdurer encore un peu est envisageable... Je voulais donc savoir qui cela intéresserait. Pour vous exprimer, je vous mets à disposition un sondage (si je trouve comment faire) et si vous cochez la case "oui", merci de venir me préciser quels personnages vous souhaitez continuer à rp. Ici sur le forum, en mp, sur Discord, c'est vous qui voyez, je ne suis pas difficile

[Springbloom]

Tu connais déjà ma réponse

@Daim2 : j'essaierais de te faire la réponse de Kasper rapidement, je travaille sur un autre RPG et je prends un peu de retard là

[z-laurine7]

Jesaïa | 20 ans | Passionnément égoïste

J'ai fermé les yeux.
Il faisait encore nuit.
Chris parlait toujours et la nature semblait encore vive, éveillée et colorée.
Pourtant, derrière ces paupières fermées qui semblaient être les miennes, tout ce que je voyais c'était toi, ou lui, toi, lui, - c'était pas la même personne ? La douleur dans ma poitrine a eu un élan si vif que je me suis perdue, peut-être une seconde de trop pour réussir à rattraper la réalité là où je l'avais laissé. « Je suis un Sept ». Moi je donnais pas vraiment dans le hasard, plutôt dans le destin. Et parce que « Je suis un Sept » ; Eugenia, sa ville de tous les possibles et toutes ces autres jolies choses qu'il était entrain de déblatérer, se sont évanouies autour de lui sans que je leur donne écho. Mes genoux ont tremblés quand mon corps s'est souvenu de tout ce qu'il avait perdu en te laissant partir. Ce sont tes lèvres, sur le moment, qui m'ont le plus manqué. Alors comme ça, spontanément et d'une façon effroyablement naturelle, j'ai attrapée les joues de Chris entre mes mains, et avec le fait que j'avais la nécessité de me mettre sur la pointe des pieds et donc la frustration qui l'accompagnait ; oui, peut-être que j'ai été un peu plus brusque que je le voulais. Puis je me suis souvenue : « Je suis un Sept », et je me suis détendue. T'étais là, je le sentais, t'étais là. Comme nos fronts avaient un peu claqués l'un contre l'autre, j'ai voulu me faire pardonner en caressant mon nez contre le sien, d'une façon encore plus douce et légère que l'air lui-même. Ça a même pas duré une seconde. J'aurai dû prendre le temps de te retrouver dans cet atmosphère incroyable c'est vrai, mais je pouvais plus, trop assailli par les souvenirs et l'amour qu'on avait partagé, parce que j'avais eu, je l'admets, cette impression que tout ça, je le retrouverai plus jamais. Je l'ai embrassé, Chris – non, toi. Je t'ai embrassé avec toute la passion et la rage – si c'était pas les mêmes – qui m'habitaient. Je me suis agrippé à lui - à toi et accrochée à ce baiser comme la bouée de sauvetage que, pour moi tu étais. Je me suis détaché avant d'être frappée de plein fouet par le fait que c'était pas totalement toi, mais un peu de Chris aussi. Il s'est écrié que c'était un lapin, j'ai vu une forme bouger du coin de l’œil, j'ai plongé les bras en avant pour l'attraper, sans aucune retenu, parce qu'après un baiser pareil, je pouvais bien me laisser tomber dans le vide 300 fois. L'impact sur le sol a fait mal, y'a eu un bruit si sinistre que j'ai cru que c'était ma nuque qui avait craqué, et que pour de bon, cette fois, j'étais crevée. Mais j'ai réalisé que y'avait quelque chose entre moi et le sol, un petit corps que j'avais écrasé, une petite nuque brisée sans, vraiment faire exprès. Je l'ai attrapé par ce que j'ai deviné être les oreilles, grand sourire aux lèvres, comme une gamine qui ramène un trophée à son père.
-T'as faim ?
Et comme ça, les coudes et les genoux autant écorchés que je l'étais, je me suis relevée.

[glamour123]

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Jesaïa je l'aime beaucoup. Elle est belle, elle est pleine de vie, elle me fait visualiser des choses magiques. Pendant qu'elle parlait je me suis imaginé mille fois courir les pieds dans le sable sous le soleil couchant, courir au beau milieu de ces villes aux noms qui me sont inconnus, Paris, Las Vegas, obligé je me serais perdu. Mais j'aurais continué de courir, encore et encore, sans m'arrêter, le souffle hors d'haleine et le cœur tambourinant dans ma poitrine, j'aurais couru jusqu'à ce que la première étoile apparaisse. Là, à ce moment précis, peu importe le lieu, peu importe la ville, peu importe le pays, peu importe la planète, peu importe l'univers, j'aurais cessé tout mouvement pour contempler le ciel nocturne. Ce soir je l'ai fait avec Jesaïa, regarder les étoiles. Et c'était beau. Et ça l'était encore plus parce qu'elle était avec moi. À travers mes yeux Jesaïa elle brille presque aussi fort qu'une étoile. Elle en est peut-être une. D'un instant à l'autre peut-être qu'elle va s'envoler. J'ai trop de chance de pouvoir la voir, de pouvoir lui parler et même de pouvoir la toucher. Il faudra que je raconte ça à Kasper, il va pas en croire ses oreilles. Jesaïa, aussi, elle est surprenante. Elle est courageuse, elle est téméraire, elle n'hésite pas, elle agit. Elle fait. Elle a posé ses mains sur mes joues, elle s'est hissée sur la pointe des pieds et puis elle a posé sa bouche sur la mienne. Comme ça. Simplement. Je l'ai pas vu venir. J'ai rien vu venir. J'ai rien compris. J'ai juste senti la chaleur de ses lèvres, ça m'a fait bizarre. Le reste, j'ai tout oublié. J'ai pas bougé d'un pouce. Même après qu'elle se soit détachée de moi, même après qu'elle se soit jetée sur ce pauvre lapin, même après qu'il se soit écoulé trois longues minutes, j'ai pas esquissé un mouvement. Je suis resté planté là, dans le sol, comme un débile aurait dit Rosa. Elle aurait dit ça c'est sûr. Et puis elle aurait ri, parce qu'elle rit tout le temps. Cassio, lui, aurait souri. Là-haut, dans ma tête, il y a tout qui se confond. Jesaïa vient de m'embrasser. Elle vient de le faire. Pourquoi ? Parce qu'elle en avait envie ? J'en sais rien. Je sais rien du tout. C'était mon premier baiser, j'y connais rien. Tu m'as embrassé ? C'était bien un baiser, hein ? C'est comme ça que ça s'appelle non ? Pourquoi ? Pourquoi tu l'as fait ? C'est parce que tu m'aimes ? T'es amoureuse de moi ? Il n'y a que les amoureux qui s'embrassent. Mon papa il embrasse ma maman parce qu'il l'aime. Donc tu m'aimes ? Rosa aussi elle embrasse les garçons. Cassio, lui, c'est les filles. Nate aussi il doit embrasser les filles. Oh mais Valentin aussi. Il est marié. Avec sa femme. Il l'embrasse parce qu'il l'aime. Moi j'ai jamais embrassé quelqu'un. Je faisais bien des bisous à Marie mais c'est pas la même chose, si ? Comme elle était toujours en face de moi, j'ai pas pu m'empêcher de fixer sa bouche. Elle m'a embrassé. Elle m'a embrassé. J'en reviens pas. Je réalise pas. Ça veut dire que maintenant on est amoureux ? On va se mettre à marcher main dans la main et à se faire des bisous aux coins du feu ? Benjamin il m'a raconté, lui, les filles qu'il aime il les emmène dans les toilettes pour les embrasser. Sauf qu'ici il n'y a pas de toilettes. Il y a des arbres, des arbres, des arbres, des arbres, et un lac. C'est pas pratique. Jesaïa sourit. Elle est heureuse, elle est contente, elle est fière d'avoir capturé le lapin. Elle n'est pas gênée. Elle n'est pas confuse. Elle n'est pas mal à l'aise. Moi je suis tout rouge, des joues, des oreilles et de la nuque, elle, elle sourit. Il est beau son sourire. Il n'a pas changé. Alors que tout a changé, non ? Je ne sais pas. J'ai arrêté de fixer ses lèvres, je me suis concentré sur le lapin. Il est mort. Elle l'a tué. Elle m'a embrassé, elle l'a tué. Je suis triste pour lui, il n'avait rien demandé. Désolé. Je suis désolé pour lui. Jesaïa m'a demandé si j'avais faim. J'ai regardé le post-it collé à mon front, j'ai répondu par la positive. J'ai faim, je dois manger. J'honorerai la vie prise de ce petit lapin, c'est une promesse. Comme elle ne peut pas bien voir à cause de ses yeux et qu'en plus il fait noir, je lui ai tendu bêtement mon bras pour qu'elle s'y accroche. Puis j'ai réalisé que ça aussi elle pouvait peut-être pas le voir alors j'ai pris sa main libre, celle qui ne tenait pas le pauvre lapin, et je l'ai déposé au niveau de mon coude. Je te ramène au feu de camp comme ça on pourra manger. Tu sais faire cuire un lapin ? Parce que moi non. Je veux bien essayer mais je risquerai de le faire cramer et ce serait ballot.

[MiniKilleuse]

Bonjour, je suis nouvelle sur ce site. J'aimerais bien participer à un RPG et je pense que pour débuter, cette histoire me semble plutôt appropriée. J'ai lu dans la présentation qu'il fallait envoyer un message privé à glamour. Mais je dois être nigaude, je ne vois pas la manipulation pour cela.

[glamour123]

Salut MiniKilleuse, j'ai répondu à ton message en MP. Pour le voir, tu dois te rendre sur ton espace perso, ton profil Booknode et tu verras en haut à droite apparaitre une notification verte. Clique dessus et le tour est joué !