Le nouveau monde | Ouvert | Event : souffle nocturne

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JohnIbigoude

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par JohnIbigoude »

Le Voleur

GbwdhfRhgbdbdfkrstghf ( langue golemique très ancienne)/ Vladimir pour les autres

Hybride elfe noir/gobelin/homme-lézard/orque/...

âge inconnu, mais très ancien

Solitaire, Pudique

Ressemble un peu à un elfe noir, mais écailleux avec des dreadlocks et sans oreilles, même si une robe de mage et une épaisse capuche le dissimule entièrement.




Chapitre 1:

Je me met debout sur une planète inconnue. J'espère qu'elle est peu habitée, car je ne suis pas de nature sociale. Je me souviens de mes premiers jours, juste sorti de l'oeuf, et où je brisais déjà des cailloux pour les hauts elfes. C'était il y a très longtemps, même si je n'ais pas changé physiquement depuis. Un corps de 25 ans, conçu pour avoir le maximum de force physique et durer le plus longtemps possible.Il se trouve qu'un des effets secondaires et une résistance exceptionnelle à l'alcool. Je ne sais pas de quel espèce je suis, car je suis un hybride conçu à partir du sang des premiers habitants du monde, orques, trolls, gobelins, reptiliens... . Et aussi des saloperies chimiques que l'on m'as injecté. Il me semble que j'été le premier, et que mon sang à servie à créer de nombreuses autres itérations, dont les elfes noirs. Bref, je suis l'être vivant le plus ancien encore vivant, plus vieux que les démons même, car l'espace du chaos à été conçu par un sort entropique visant à couper l'herbe de façon symétrique. Je le sais parce que c'est moi qui ais jeté ce sort. Un heureux accident à happé trois tonnes de muscle du royaume démoniaque et à détruit le camp dans lequel je me trouvais. C'est à partir de là que j'ai commencé à vivre vraiment puis je me suis installé dans l' Empire du Mal, ou empire golemique. Là, je me suis trouvé une passion: la destruction. J'ai commencé par les explosifs puis par les sorts classiques avants de créer un sort entropique qui, comme son nom l'indique peut développer une puissance quasi infinie, supérieure à celle du mage, et qui pulvérise les ennemis, les démons mais aussi les alliés et souvent le mage lui même. Dans ma très longue vie, il m'est arrivé un tas d'événements bizarres, j'ai été agressé par un coffre sur pattes après avoir essayé une machine crée par un ingénieur à moitié fou. J'ai également été projeté à l'intérieur d'un golem. J'ai une autre particularité, j'ai été touché par le sort d'Otto Rhâ-diau, j'ai donc une musique dans la tête en rapport avec les événements. Alors que je croyais que beaucoup de chose étranges m'étaient arrivé, quand des gus venus de nul part m'on emmené sur cette planète, planète qui s'avère être pitoyable car je n'arrive plus à jeter des sorts mineurs. Là, il faut que j'arrête de tenter, car je vais encore provoquer un cataclysme...
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

John : Euh, bonjour ? Je vois que tu es nouveau sur Booknode. Si tu souhaites s'inscrire sur le RPG il n'y a pas de soucis mais il faut suivre une certain "protocole". Je te renvois aux pages suivantes où tu trouveras toutes les informations dont tu pourrais avoir besoin :
-Guide de survie des RPG
-Avis et questions sur les RPG
-Règlement et mise au point sur les RPG
Je te conseille fortement d'aller lire ces topics. Si après cela tu souhaites tout de même t'inscrire, tu es le bienvenu. Nous pourrons voir ensemble ta fiche et ton personnage en cas de besoin.
JohnIbigoude

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par JohnIbigoude »

Bonjour,
Merci beaucoup pour ces liens et désolé du dérangement causé! Je vais lire tout ça et tout retravailler avant d'avoir un avis définitif!
Merci encore
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

Hey !
Je suis de retour sur Booknode (j'avais un compte autrefois) et je me demandais si y'avait toujours possibilité d'accepter ma candidature ? :roll:
Perso j'adore la pastèque
Thanks
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Laurine, Lau', c'est bien toi ? xD
Oui bien sûr, toutes les fiches ne sont pas encore postées, tu es la bienvenue :D Tu as déjà une idée particulière de personnage ? Un recyclage de fiche ou un nouveau ? Tout est possible ici 8-)
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

glamour123 a écrit :Laurine, Lau', c'est bien toi ? xD
Oui bien sûr, toutes les fiches ne sont pas encore postées, tu es la bienvenue :D Tu as déjà une idée particulière de personnage ? Un recyclage de fiche ou un nouveau ? Tout est possible ici 8-)
Ptdrr y'a eu qu'une Laurine sur booknode ou quoi ? x) Moi qui espérais être infiltrée au moins quelques jours mdrr (je dec) mais oui c'est bien moi, ça fait un bail ! 3 ans, je crois ?
Super, j'espère ne pas avoir perdue la main mdrr
Je pense que je vais faire un nouveau perso, nouveau compte, nouveau moi, so nouvelles fiches ! :D
Fille ou garçon, ça dépend l'effectif de meufs ou de gars, je ferai en sorte d'équilibrer !
Animia8

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Animia8 »

Crotte alors, je m'étais promise de ne pas m'engager dans un nouveau RPG x) ... J'ai déjà du mal à être régulièrement présente dans celui que j'ai créé ! J'espère que le tien sera assez surprenant pour que j'y reste jusqu'à Août ! Bref l'intro de ton RPG m'a séduite, donc j'espère qu'il n'est pas trop tard pour s'inscrire ? Si non, je serais bien tentée de faire un agent secret (un humain donc) nommé Lee Chan-min, avec pour avatar Lee Jong-Suk ^^

Au passage, je n'ai jamais vraiment aimé les bananes :cry: j'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Eh bien, je ne m'attendais pas à avoir une nouvelle vague d'inscrits, ça me fait plaisir :D

Lau : Je ne sais pas si tu es la seule Laurine sur Booknode mais tu es la seule que je connais haha. Trois ans plus ou moins c'est ça :O
Le nombre de persos filles/garçons est en réalité assez équilibré mais comme Animia8 fait un mec, peut-être une fille ? A toi de voir :3

Animia : Nous avons tous eu cette résolution à une époque, jusqu'au jour où on se laisse de nouveau tenter :lol: Tu me mets la pression, j'espère que l'expérience vous plaira x) Je te note !

Toutes les deux : Vous pensez pouvoir poster votre fiche quand à peu près ? J'aimerais bien ne pas trop tarder pour lancer le prochain évènement, je déciderai surement d'une date en fonction de vos fiches pour vous intégrer au mieux (:

Octasecret : J'attends également ta deuxième fiche :ugeek: Et il me semble que c'est à toi de rp San ;)
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

Yes, c'est ça mdrrr ! J'espère que tu vas bien depuis le temps !
Va pour une fille alors, ça me va !
Ecoute, j'ai déjà un petit truc en tête alors j'essaye de faire au plus vite. Demain avec un peu de chance, mais du coup je dis pas que ma fiche sera super longue ou quoi que ce soit !
Octasecret

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Octasecret »

glamour123 a écrit :

Octasecret : J'attends également ta deuxième fiche :ugeek: Et il me semble que c'est à toi de rp San ;)
Oui, je sais. J'ai pas mal de fiche en retard et je voulais en finir une autre qui était pas mal urgente et maintenant que je suis un peu plus libre je vais pouvoir me remettre beaucoup plus à ma deuxième fiche.
Pour le RP de San j'essayerais de le poster aujourd'hui ou si je n'ai pas assez de temps je le ferais demain :oops:
Animia8

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Animia8 »

@glamour (c'est un peu bizarre d'appeler quelqu'un comme ça ?) : Je pense pouvoir rendre ma fiche pour la semaine prochaine au plus tard, j'espère que ça ira ? Et te mets pas trop de pression non plus, je suis sûre que ça va me plaire x)
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Lau : Ca va bien de mon côté, beaucoup de changements depuis le temps mais du positif.
J'espère que tout va bien de ton côté aussi ;)
Pas de soucis pour ta fiche, demain, après-demain ou dans sept jours c'est bon. On s'en fiche de la longueur 8-)

Octa : T'inquiète pas prends ton temps, je faisais juste un petit rappel de MJ xD

Animia : Ah oui non surtout par glamour, c'est effectivement bizarre ! Glam, Goumy ou Audrey c'est très bien.
La semaine pro c'est parfait :mrgreen:
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

Tant mieux, je suis contente pour toi :)
Beaucoup de changement aussi, il s'en passe des choses en 3 ans mon dieu mdrr mais tout va bien oui :D
Peut-être pas demain du coup :roll: J'avais oublié ce que ça faisait ptdrr de faire des rpg's, trop bizarre :lol: et j'avais également oublié que c'était long de faire une fiche assez bien construire xD Donc je te tiens au courant !
Tant mieux pour la longueur, je me remets à peine dans le bain 8-)
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau : inscriptions ouvertes

Message par glamour123 »

.
ONA
19 ans | 1m55 | Rockeuse sourde | Petite fille rose | Survivante inopinée
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Blanc. Il est blanc. Sa peau est blanche. Ses cheveux sont blancs. J'aime ses cheveux. Ils sont beaux, soyeux, souples. Ils sont sûrement doux aussi. J'ai envie de les toucher, pour voir, pour essayer, pour confirmer mes pensées. Je l'aurais fait, oui j'aurais osé, si mon contact ne l'avait pas brûlé il y a un instant. Je l'ai cramé, mon toucher l'a carbonisé. L'idée de passer ma main dans ses cheveux est tentante. Mon geste n'aurait été que pure gentillesse, un acte très tendre sans la moindre arrière pensée. Mais je ne vais pas le faire, je ne veux pas l'effrayer, je ne veux pas le mettre mal à l'aise. Je ne le toucherai plus sans sa permission, c'est promis. Sauf si c'est un cas d'extrême urgence, un danger immédiat, dans quel cas je n'aurais pas d'autre choix que de briser la promesse que je viens de formuler intérieurement.
Il se mort durement la lèvre inférieure. De blanc, il passe à rouge. Mes yeux sont hypnotisés par ce filet de sang qui s'écoule de sa bouche. La goutte descend jusqu'à son menton où elle perle, magnifique. Sur son passage elle a laissé une trace écarlate, sa blancheur a été souillée. Le sang ne me dégoute pas. Depuis un an, je suis habituée à en voir. Au camp, il n'est pas rare que les éclaireurs et les explorateurs reviennent de leurs missions avec des blessures, plus ou moins graves. J'étais dans un coin quand le médecin a recousu une plaie béante. J'étais là sans être là, petite observatrice. Je n'ai rien dit, je n'avais rien à dire. Rien à écrire. Rien à exprimer. La véritable question, c'est pourquoi est-ce qu'il s'inflige ça ? Trouve-t-il du plaisir dans la douleur de la morsure ? Cela l'aide-t-il à se sentir en vie, à se concentrer ? Je ne sais pas, je ne parviens pas à trouver des certitudes. Je n'ai que des questions en tête, des schémas surréalistes, des pensées suspendues. Pendant qu'il lit ce que j'ai écrit, j'observe sa silhouette. Elle frémit, trésaille, recule. Elle s'éloigne encore subtilement de moi, il recule encore un peu, toujours plus. Je suis touchée, peinée, presque chagrinée. Ca ne plait à personne de se sentir rejeté, évité. J'ai observé ça chez les autres, habituellement, quand ils adressent la parole à quelqu'un, ils se regardent mutuellement dans les yeux. C'est un signe de communication et de compréhension. Je m'intéresse à toi, à ce que tu dis, donc je te regarde. Les individus timides ont tendance à fuir ce contact visuel non pas parce que ce qui est dit ne les intéresse pas mais parce que leur naturel est plus fort que tout. En observant les personnes parler, s'exprimer, on peut en apprendre beaucoup sur eux. Peut-être plus qu'en les écoutant. Lui, quand il parle, il ne pose pas son regard sur moi. Il est même partout ailleurs sauf sur moi. Je ne veux pas être intimidante. Je ne veux pas être monstrueuse. Je devrais peut-être m'éloigner expressément de lui, ma présence ne serait plus aussi douloureuse. Je me concentre sur ses lèvres, sur ses paroles, moi non plus je ne le regarde pas dans les yeux. En fin de compte, mon raisonnement ne veut peut-être rien dire. Ce n'était pas moi la tête du groupe, c'était Barthélémy. C'était lui l'élément fort, intelligent, qui avait toujours raison. Je me trompe souvent.
Il ne sait pas si c'est réel. Qu'est-ce que ça veut dire ? Voit-il la même chose que moi ? Délirons-nous tous les deux ? Une paire d'ailes, une queue de poisson, ça ne peut pas être réel. Pourtant il semblerait que la même scène se déroule sous nos deux paires d'yeux. Je sais que la vérité n'est pas systématiquement la réalité mais de là à se tromper aussi lourdement ? C'est trop invraisemblable pour que ce soit le fruit de deux imaginations. C'est peut-être réel. Qu'est-ce que ça implique ? Je ne suis pas en sécurité dans cette clarière. Sur cette planète ? Je ne sais pas quoi faire, j'ai besoin d'aide, mon cerveau est paralysée, je ne sais plus réfléchir. Fuir, il faudrait partir, mais pour aller où ? Je ne sais pas où on est, ce que l'on va trouver derrière cette forêt. Je ne sais rien, je suis dans l'ignorance, j'ai peur.
Il s'excuse, lui aussi. Pourquoi ? Parce qu'il ne peut pas me donner une réponse à mes questions ? Ce n'est pas sa faute, enfin je ne crois pas, il n'a pas a s'excuser. Je prends ma tête entre mes mains, j'essaye de faire taire la voix de panique qui résonne en moi. Je cherche quoi dire, je n'en ai aucune idée. Je vais écrire n'importe quoi, tant pis, mais je ne peux pas juste me terrer dans le silence.
Tu es tout le temps silencieuse, Ona.
J'écris.
Je suis humaine moi. Sourde mais humaine. De chair et d'os. Toi ?
Et qu'est-ce que je vais faire s'il me dit qu'il cache aussi des ailes dans son dos ? Ou bien que c'est une sorte de vampire qui boit du sang ? Je suis prête à envisage beaucoup de choses après tout ça. Réalité, fiction... Tout se confond.
Et ton nom ?
Au moins ça il devrait savoir. Une certitude. Une seule. Je ne demande que ça.
Lumione

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Lumione »

Coucou ! Vous pourriez me redire l'ordre pour Alvar/San/Kasper/Cuicui ?
Merci :D
Octasecret

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Octasecret »

Lumione a écrit :Coucou ! Vous pourriez me redire l'ordre pour Alvar/San/Kasper/Cuicui ?
Merci :D
Salut Lumione, voici l'ordre : Cuicui/Kasper/San/Alvar.
Et pour que tu te repère, c'est à moi de RP avec San :D
Lumione

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Lumione »

Octasecret a écrit :
Lumione a écrit :Coucou ! Vous pourriez me redire l'ordre pour Alvar/San/Kasper/Cuicui ?
Merci :D
Salut Lumione, voici l'ordre : Cuicui/Kasper/San/Alvar.
Et pour que tu te repère, c'est à moi de RP avec San :D
Super, merci !
MikoAsuna

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Lancement 17/04

Message par MikoAsuna »

Désolée du temps que j'ai mis à répondre ><

Ashton Okumura |20 ans | Bagarreur invétéré | Fougueux et feignant tout à la fois | En compagnie de Prunelle

  • Il m'en faut peu. Vraiment très peu. Un sourire et je souris. Une grimace et je cogne. Je réagis de façon très mécanique dans ma vie. Je suis d'un naturel et d'une simplicité presque déconcertant. Donc me voilà, tout sourire, à lui prendre la main gaiement afin de conclure nos présentations. Contrairement à mon interlocutrice qui à l'air de se tendre à vu d’œil. J'ai conscience que la situation est inquiétante et déroutante. Déjà parce que des choses dont nous ne soupçonnions pas l'existence apparaissent devant nous comme ci tout était normal, et ensuite, on est extirpé miraculeusement (si je peu dire ça) de notre monde, pour atterrir ici, dans un endroit mystérieux. En résumé, tout cela fait naître un max de questions. C'est logique. Mais pour ma part, je n'ai jamais été très doué pour les réponses. Mes interrogations ont toujours été d'une banalité effarante. Je me contente facilement de ce que je vois, de ce que je sens; et je réagis en conséquence. Je n'ai ni besoin de disserter, ni besoin de temps pour cela. Je m'en tiens aux faits. Ça découle surement de mon impulsivité, ou de ma capacité à éluder et le danger, et les conséquences. Et puis, évoluer dans un monde qui n'est pas le mien, ça me connait. Savoir savourer les brefs instants libres pour soupirer et se détendre, c'est important, parce que une fois les dangers réveillés, la moindre distraction, et c'est le faux, la mort, ou pire encore. J'ai la chance, dans cette situation précise, de n'avoir pas évolué dans mon constant. Rien n'a jamais été de l'ordre de la ligne droite avec moi après tout. Je lui lâche la main, pour replacer mes cheveux en arrière:
    -Edel, je tacherai de m'en souvenir. Je n'ai pas très bonne mémoire habituellement.
    Je marque une pause pour dévisager derechef notre environnement. La plupart commencent à se calmer. Mais cela fait déjà pas mal de temps qu'on reste la immobile, et rien ne se passe. Il ne vient personnes pour nous attaquer, nous dire qu'on est des prisonniers de guerres ou des futurs cobayes. Je me racle la gorge et retourne les grands yeux vers la blonde:
    -Bon alors. Moi mon monde est fait de monstres et il est impossible depuis des années de dormir sur deux oreilles. Si tu veux les détails, suffit de me demander d’ailleurs. Mais toi, c'est quoi ton monde ? Tu m'as pas l'air sorti d'un monde de zombie, sans vouloir te vexer, t'as l'air vachement propre et trop superficielle pour ça.
    Je ne parlais pas beaucoup au filles du camp, mais à mon souvenir, elles avaient toutes quelques choses de détaillés, l'air d'être des sans domiciles fixes. Comme nous autres d'ailleurs. Pour appuyer ma phrase en mode "ce n'est qu'une constatation, te vexe pas" je souris de nouveau, d'un sourire grand et sincère.
Octasecret

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Octasecret »

Mikasutchi San

•───────★×♛×★───────•

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•───────★×♛×★───────•

×16 ans×nippo-américaine×caméléon×phase métamorphe×forme humaine×

Le gars étrange qui m'avait enlever n’eut pas le temps de me répondre que j'entendis pas très loin de nous des pas. Si j'en croyais mes oreilles bien trop puissante tout à coup, il y avait deux personnes pas très loin. Mes doutes se confirmèrent lorsque j'entendis une voix nous interpelais. Je me retournais vers la rive du lac; là bas ce trouvais deux hommes qui à première vue devais avoir environ mon âge, peux être un peu plus.
L'un des deux pris la parole, demandant si l'eau était bonne et si ils dérangeaient... La vache, par pitié faite qu'il ne soit pas aussi insupportable que l'autre mec ici.
Mais c'est quoi cette école de barge sérieusement!

-Non, je n'ai pas besoin d'un bain; je réponds sur le ton de l'agacement, mais merci de demander. Et non, à première vue vous ne dérangeais pas, sauf si vous m'empêcher de régler mes comptes avec l'autre imbécile; j'ajoutais en me retournant vers le gars dans l'eau.

-D'ailleurs, tu ne t'es toujours pas excusé de m'avoir enlever; et cette fois la colère montais de plus en plus en moi...

Bon sang, je déteste ce type...

-Au fait, c'est quoi vos nom d'ailleurs; j'ajoutais à l'intention des trois hommes qui m'entourait.

Je me demandais ce qu'ils étaient... Loup-garou, sorcier, vampire... Qui sait...
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

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Cold sheets
But where's my love ?
I am searching high
I'm searching low in the night
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T'avais un joli prénom.
C'est ton prénom, qui m'a plu en premier.
Je l'avais jamais entendu, et tout ce que j'avais pas connu était bon à prendre.
Sept.
Ça sonnait bien, ça sonnait beau.
Je sais, tu l'aimais pas. Mais t'imagine même pas à quel point je le chérissais, là-bas, tout au fond de moi.
Tu voulais pas que ça soit ça qui te fasse. Mais moi j'dis que si tu t'étais pas nommé Sept, t'aurai pas eu cette rage en toi, et sûrement que j'aurai même pas eu l'envie de te parler, que j'aurai pas été démangée par la curiosité au point de plus te lâcher, et sûrement qu'encore moins, je t'aurai aimé.
Moi, c'était rien qu'un vieux truc sorti de nul part, un mix de deux prénoms qu'on avait pas su départager. Ils voulaient pas savoir le sexe du bébé, ils aimaient bien Jessica, ils aimaient bien Isaiah. Ils ont fini par trancher en deux, et ça a donné ce petit bout de moi : Jesaïa.
Melvin, c'est ce qui suivait mon prénom. Ça avait pas beaucoup d'importance. C'était juste ce truc qui me reliait à papa et maman, et qui faisait de nous une famille.
Je crois que ça fait vingt ans que mon cœur il est dans une sorte de sommeil. Un sommeil qu'on doit pas perturber. Toi, bien sûr tu l'as fait. Deux ans sur vingt ans, c'est pas grand chose. Mais ça a été suffisant.
Tu l'as regretté, de l'avoir réveillé, mon cœur, pas vrai ? Hein, tu l'as regretté ?


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Did she run away, did she run away, I don't know
If she ran away, if she ran away, come back home
Just come home


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Je comprenais pas ce qui clochait chez moi, quand j'étais gosse, tu sais ? Je me bouffais les ongles en cherchant des réponses. Tout se passait bien à l'intérieur, le sang il pulsait dans mes veines, mon cœur il battait, les oreilles, les yeux, les cordes vocales, tout ça, ça marchait. C'était dans ma tête, c'était forcément dans ma tête. Plein de fois, j'ai eu l'impression que j'allais chuter, tomber, me fracasser, me rétamer, sans que personne ne m'aide jamais à me relever.
J'étais là, la gosse bizarre du village, le vernis écaillé, les ongles écorchés, les doigts plein de peinture, parce que oui, je peignais. Le soir, j'étais dans ma chambre, et j'entendais toujours maman dire « c'est qu'une artiste notre gamine, ça lui passera en grandissant », et dans sa voix, je pouvais entendre l'espoir que je devienne normale. Mais y'avait trop de bugs dans ma tête. Je te dis pas que y'avait des voix, ça non, certainement pas. Y'avait rien qu'un tas de problèmes. Un tas de questions. Et je voulais des réponses.

Ça t'aies déjà arrivé, de dire « je t'aime » sans même le penser ? Moi je le pensais, seulement, ressentir c'était différent, plus compliqué. Je voulais aimer maman. Je voulais aimer papa. Ils respiraient pour moi. Mais ma tête elle voulait pas. J'ai essayé de la forcer, de lui dire « non mais allez », de la cogner, fort contre le mur, mais ça faisait rien d'autre que du rouge, du bleu, du jaune et une bosse sur mon front. Maman elle arrivait en courant, elle gueulait pas, elle gueulait jamais maman, elle prenait juste ma main et elle m'emmenait dans la salle de bain. Elle mettait du froid sur ma tête, ça me gelait le cerveau, mais il a jamais été aussi froid que mon cœur. Papa il la regardait, je voyais bien qu'il était inquiet. « c'est qu'une artiste ? » il disait. « ça va lui passer », maman elle répétait avec un ton qui lui disait de la fermer. Pendant qu'elle me soignait, je jouais avec ses cheveux, à maman. Ils étaient longs, ondulés, noirs corbeau. Elle elle me fixait, de ses beaux yeux verts, de magnifiques yeux verts. C'était une vrai déesse. Je crois que papa, lui, c'était un ange, avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus. Il aurait pu sortir une paire d'ailes de derrière son dos que j'aurai même pas étonné. C'est pour ça, que je croyais que ma place au Paradis elle était assurée. Je voyais déjà mon nom sur les listes. Mes parents, ils m'auraient pas laissé aller ailleurs, tu comprends? Maman elle respirait doucement, moi fort, je sais même pas pourquoi. Je suis restée longtemps dans ses bras, sans bouger, juste à respirer. J'avais mal à la tête, mais c'est tout. Pourtant, ce truc qui fonctionnait pas bien, il était toujours là-dedans, à l'intérieur, et il voulait pas sortir. Je l'ai toujours senti, et je le savais, qu'il devait pas être beau à voir, du style vraiment moche, vraiment très moche. Après maman elle me laissait, et c'est papa qui allait me coucher. Je la soupçonne d'avoir été se cacher pour pleurer. J'aurai voulu lui dire de pas pleurer. Elle avait plus l'âge de pleurer, maman, c'était une grande. Même moi j'étais grande, j'avais huit ans quand même, j'avais mal, et pourtant, non moi je pleurais pas. J'avais les yeux aussi secs que le cœur derrière cette grande barrière. Au moins cinq mètres de haut, si tu veux mon avis. Une immense palissade : cinq mètres de haut. J'arrivais pas à grimper. J'espérais juste en silence que quelqu'un le pourrait. L'espérance elle part jamais très loin, tu sais ? Faut juste savoir bien la chercher, parce qu'elle est toujours là, nicher quelque part, un coin de paradis perdu. L'espoir je pouvais ni le toucher, ni le voir ou ni l'atteindre, mais je le sentais, et ça me rassurait.
Papa il voulait me lire des histoires, celles qu'on lit aux gosses pour qu'ils s'endorment. Il me montrait même les images : « tiens, là, regarde », mais jamais j'ai pu fermer l’œil de la nuit. Maman et papa je les adorais, c'était normal. Mais le truc, c'est que j'étais là, dans mon lit rose gamine, à entendre la pluie à l'extérieur, et j'attendais juste que le ciel il me tombe sur la tête, pour voir si ça réglerait mon problème. Fallait peut-être que ça soit un truc de la taille du ciel, qui me tombe dessus, pour réparer ce truc qui fonctionnait plus. J'attendais le lendemain, en espérant qu'il fasse beau, pas un nuage, que je puisse me brûler les rétines à fixer le soleil. Je réfléchissais, tout le temps, ça fusait dans ma tête, tout le temps. La solution je l'avais peut-être. Suffisait que j'échange. Si je donnais mes yeux, que je pouvais plus voir, je ressentirais peut-être. J'ai jamais réussir à tenir assez longtemps. Ça me faisait serrer les poings, les ongles qui s'enfonçaient dans les paumes de la main. Maman elle arrivait toujours à temps, elle me disait « mais met ça ! » et elle me posait une paire de lunettes de soleil sur le nez, l'air épuisée. « Faut l'emmener voir quelqu'un, la gamine », papa il répétait le soir, et maman, de plus en plus, elle semblait l'écouter. Peut-être qu'il aurait fallu, oui. Parce qu'en attendant le sommeil, je me disais « et si demain, tu rentres de l'école, et qu'ils sont morts ? ». T'sais, en faisant des calculs, c'était fort probable. Y'a un tas de trucs qui pouvaient arriver. La mort elle est subite, impulsive, elle fait les choses sur un coup de tête, sans réfléchir, sans justice. Elle s'en tape que t'aies des projets, que tu sois pas prêt, qu'il y ait encore de la place là, dans le caveau de famille. Elle s'en fout pas mal d'où tu vas croupir. Accident de voiture, fuite de gaz, cambriolage qui tourne mal, rupture d'anévrisme, crise cardiaque, incendie, explosion, crash d'avion... T'avais remarqué, qu'on est jamais en sécurité ? Même à la maison, y'a le toit qui peut s'effondrer. Dehors, tu peux te faire renverser.
J'en faisais des tableaux, des magnifiques tableaux, comme les images dans ma tête, quand je voulais savoir ce que ça ferait, si maman et papa, ils étaient plus là. Une voiture, retournée, toute cabossée. Une dame qui est passée au travers du pare-brise, le corps dans une position pas trop belle à voir, des bouts de verres partout, même dans la tête. Des traces d'ongles, des griffures, elle a essayée de se retenir : ah bah madame, fallait peut-être mettre votre ceinture. Ah, attends, c'est maman. Un monsieur sur le siège conducteur, la nuque brisée, les yeux ouverts, tout rouges et qui coulent, une mine effrayée qui s'en ira plus jamais. Ah, c'est papa. Tu vois, j'y ai mis du mien, faut pas croire. L'imagination, après tout, j'en manquais pas. Mais mes yeux ils sonnaient toujours pareil : secs.

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Mon cœur il a jamais manqué un battement, il s'est jamais compressé douloureusement. Mon estomac il s'est jamais retourné, pas une fois. Qu'ils soient morts, ça aurait été du gâchis. Une déesse et un ange, ils étaient plus utile sur terre, je pense. Et puis maman, elle était trop belle pour finir sous la terre. Je me suis dit que si maman mourrait, t'inquiète pas, je la conserverais. Je vais garder sa beauté. Mais c'était même pas tant l'idée qu'ils crèvent qui m’attristait. A vrai dire c'était même pas de la tristesse. Tu veux que je te dise ce que c'était ? De la flemme.
De devoir partir de la maison, de faire mes affaires, de ranger ma chambre, tout mettre dans des cartons. Tu sais comment on aurait fait pour transporter mon chevalet dans la voiture, toi ? Non parce qu'il était grand mon chevalet, beaucoup plus grand que moi. Puis rouler, longtemps, et sans musique, pour le deuil, tu comprends ? Aller chez grand-mère, si elle veut bien de moi, peut-être ? Ou du coup, devoir traîner de foyer en foyer, sans jamais pouvoir me poser. Je peux pas laisser mes toiles derrière. Est-ce que t'as déjà demandé à une mère de laisser ses gosses derrière ?
L'enterrement, aussi, devoir se tenir là, premier rang, pas pouvoir sortir un seul sanglot, être entourée de tous ces gens, qui eux ont plus de huit ans, et qui pourtant pleurent comme des mômes, plus que toi, merde, c'était leurs parents ?
Ils sont pas morts, maman et papa, et tant mieux, parce que tout ça, ça m'aurait fait chier, vraiment fait chier.


I got a fear, oh in my blood
She was carried up into the clouds, high above



La vie, c'est ennuyant, quand tu ressens rien, quand y'a une défaillance dans le système. Vite, j'avais plus trop de chose à peindre, parce que les gens ils étaient paumés, autant que la ville elle l'était. J'avais déjà fait le tour : les paysages, les portraits. Y'avait la sortie du samedi, c'était rien que les courses, mais j'étais pas vraiment du style Andy Warhol. La sortie du jour d'après, c'était chez mamie. Comme mamie elle était vieille, y'avait beaucoup de gens qui mourraient autour d'elle. C'était ça, les conversations du dimanche. C'était de nouvelles listes, je sais pas si eux ils avaient leur entrée pour le Paradis. Du coup, le dimanche, je peignais des lits de mort. Et je les offrais à mamie. Ça ferait joli sur leurs tombes, tu devrais leur déposer, je disais, mais je suis pas sûre qu'elle le faisait. Peut-être qu'elle les stockait pour elle. Peut-être qu'elle les aimait bien mes peintures. Je suis pas trop sûre, à la manière dont elle les prenait du bout des doigts, le nez un peu plissé, comme s'il était dégoûtée, inquiétée. Bah t'en fais pas, je voulais dire, t’ira pas en enfer juste pour ça, surtout si moi j'y vais pas. Je peux pas me résoudre à croire que mamie elle balançait mon travail et mon attention dans le feu. Mon travail il méritait mieux que de périr dans le feu.
Les autres jours c'était école, avec tous les gosses. J'avais des amis, pas beaucoup, mais j'en avais. Je dis pas que je les aimais, ni même que je les appréciais, mais j'avais pas envie de les taper. Ils étaient là, c'est tout, un élément de déco par défaut, pour pas que je sois toute seule, pour pas qu'on vienne me voir, qu'on me dise « pourquoi t'as pas de copine ? » et que maman elle se ronge encore les ongles, et qu'elle fasse les cent pas dans la maison, et que papa il dise mais c'est pas possible, on l'a pas bien fini, c'te gosse. Ben il aurait pas eu tort, papa. Mais même s'il l'a déjà pensé, il l'a jamais dit, parce que peu importe ce qui clochait en moi, il m'aimait, papa. J'aurai voulu être au moins à la hauteur de ça.
Tu sais, les gens ils étaient pas intéressants, même pas les grands. Et c'est fou d'à quel point j'avais besoin d'un truc pas ennuyant, pour savoir si là-dedans ça allait un jour se mettre à fonctionner correctement. Au final, je me suis dit que peut-être je les aimais, mes parents, ma famille et mes copains. Peut-être juste que l'amour, c'était pas aussi fort qu'on le disait. Peut-être qu'on ressentait tout ça, à l'intérieur, un grand vide, viscéral, profond, tout noir. Peut-être que c'était un immense mensonge que tous on se racontait, parce qu'on avait peur d'être différents, alors qu'on était tous pareils, dans la même galère. C'est seulement après que j'ai compris que moi j'osais ressentir le vide parce que je valais mieux qu'eux, et je valais mieux que cette ville paumée, et ça me rendait dingue d'y être coincée. Mais la cuisine de maman, ça allait me manquer au bout d'un moment, forcément. Fallait juste qu'elle m'apprenne, que je trouve comment avoir de l'argent, parce qu'il fallait forcément de l'argent. Moi je voulais aller dans les grands endroits, tu vois ? Je voulais être une grande dame. Je voulais qu'on me reconnaisse dans la rue, qu'on sache mon nom, qu'on dise mon nom, qu'on se retourne sur mon passage. Je voulais accomplir un tas de trucs. Je voulais être quelqu'un dans un monde trop grand et trop peuplé de gens. On valait au moins ça, moi et ma différence. Mes peintures elles méritaient de se vendre des millions, d'être exposées. On aurait même dû créer un musée, rien que pour moi, rien que pour elles. Pas le musée Melvin, Melvin ça voulait dire la famille, et sans doute que y'avait plein d'autres Melvin. Jesaïa, ça, c'était un peu plus unique. Moi j'en avais jamais croisé, des Jesaïa, et je continuais à espérer que ça soit juste moi.
Mais en attendant, j'étais là.
Et j'étais là avec le vide.

T'sais, au collège, je traînais beaucoup avec Kristine. Kristine avec un K, ouais. Et elle le portait bien son K, Kristine. Elle avait que quatorze piges qu'elle avait connue plus de garçon que sans doute maman dans toute sa vie. Elle disait que ça faisait un bien fou, d'être avec les garçons. Ce qu'elle préférait, c'était les bisous dans le cou. C'est elle qui me l'a confié, et elle me disait : rappelle moi pourquoi t'as pas essayé ? J'avais haussé les épaules : pas eu l'envie, c'est tout. Elle a dit « ah ok », et je crois même qu'elle me croyait pas. Le lendemain, elle aurait eu l'occasion de me dire « eh bah tu vois ». Parce que quand je suis rentrée à la maison ce soir-là, j'ai voulu peindre. Si je pouvais pas peindre l'amour, je pouvais au moins peindre le représentant de l'amour. Le contact physique, s'en était un. Mais c'était dur de faire vivre ma peinture comme d'habitude, parce que d'habitude, à travers les coups de pinceaux, je savais ce que ça représentait. Je savais comment transcrire l'odeur de la terre mouillée, même la sensation de la toucher. Je savais comment donner l'impression qu'il allait pleuvoir avant même l'orage et je savais aussi faire bouger les feuilles dans le vent, parce que je savais comment elle bougeait, les feuilles, peu importe la direction du vent, nord, sud, ouest, est, peu importe. Mais ça, ça non je savais pas. Alors quand je suis revenue au collège, j'ai dit Kristine faut que j'embrasse un garçon. Et le mot embrasser il sonnait bizarre dans ma bouche, et c'est presque s'il avait déjà un goût. Elle était toute contente de choisir mon prétendant. Je l'ai laissé faire, en lui disant juste que je voulais pas que ça soit dégoûtant. Elle en a trouvé un, je crois qu'elle a dit qu'il était intrigué, parce que j'étais la fille bizarre de la ville paumée, tu te souviens ? Il voulait savoir ce que ça cachait. Le truc c'est que mon pauvre, justement, y'avait rien à cacher. Mais j'ai rien dit, parce que je voulais qu'il m'embrasse, il fallait qu'il m'embrasse. Il était plus petit que moi, et il a dû se mettre sur la pointe des pieds. Ça m'a embarrassée. J'ai penché la tête, j'ai tendu les lèvres, et alors que lui il fermait les yeux, prêt à s'abandonner, moi je les ai gardés ouverts. Je voulais voir la scène. Je voulais tous les détails, pour les mouvements du pinceau, pour les couleurs. C'était bizarre. Au début il a juste posé ses lèvres sur les miennes et je me suis dit ah bah d'accord, si c'est que ça, ça va, je rate pas grand chose. Mais après il a ouvert la bouche, et ça a été humide, désagréable et j'ai juste voulu en finir. J'ai essuyé ma bouche pendant trois jours et son haleine m'a suivit partout. Le soir j'ai pas peint une scène de bisou, le soir j'ai peint une fille au teint blafard, prête à être malade. Kristine elle m'a dit «mais t'es bizarre, t'es sûre que t'es pas lesbi ? » et j'ai dit « mais n'importe quoi, je suis pas lesbi ». Comment je pourrais aimer les filles, si j'aimais même pas les garçons ? C'était ça, la question.

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Les questions dans ma tête, elles doublaient de volume au fil des heures, des jours et des années. Ça commençait à s'accumuler, à cogner et à gueuler. C'était insupportable, tu sais ? La ville paumée ça me suffisait plus. Fallait que j'aille marcher, que je quitte ces rues, que j'abandonne tout, que je cours.
Une fois, j'ai couru. Jusqu'à vider l'air dans mes poumons, jusqu'à avoir le corps qui brûle, les jambes qui tremblent, presque les pieds en sang. Je me suis arrêtée, ce jour-là, une seconde, pour reprendre mon souffle, mes esprits, mon cœur aussi. Puis t'as déboulé. Au loin je t'ai vu arrivé, sur une moto, t'avais l'air de tout dominer. T'as brisé le calme avec les rugissements du moteur et de plus en plus tu t'es approché. T'étais une tâche noir sur un fond vert, et qu'est-ce que ça m'a fait du bien, de voir un autre noir que le mien. Une fois, longtemps après ça, je te l'ai dit, comment je fonctionnais. J'ai repris un truc que James Dean disait, que ce que je portais en moi c'était ce que je suis réellement, que c'était comme le principe de la pellicule, parce qu'une pellicule elle a besoin de noir pour exister. Y'avait rien dans ton regard qui ressemblait à un jugement. T'étais un peu sceptique, forcément, mais en tapant dans un sac de boxe, alors que j'étais sur le banc de touche, tu m'as dit « tu sais ce que Mike Tyson dit, lui ? Que chacun a sa tactique de jeu, jusqu'à ce qu'il prenne un direct du droit dans la tête ». T'as voulu être mon direct du droit dans la tête, je le sais. Peut-être même bien que tu l'as été.
T'étais pas du village, toi. Je l'ai deviné à peine t'avais retiré ton casque. T'étais beaucoup trop beau pour être vrai, beaucoup trop grand. Je voulais être aussi grande que toi. T'avais de beaux cheveux noirs, épais, les côtés rasés, un grand mandala tatoué sur le crâne. « ça fait mal ? » j'ai demandé. T'as haussé les épaules, désinvolte : « pas tellement ». Tu disais que j'avais un drôle de sourire, comme si rien n'avait d'importance. C'est parce qu'avant toi, Sept, rien n'était important, peut-être même que maintenant je souris différemment. On avait échangé que deux mots que je savais que tu serais mon ticket de sortie. Me demande pas comment, je savais. Moi t'sais, je crois au destin. Les choses qui arrivent, elles doivent arrivées. T'auras beau essayé de les changer, ça te rattrapera toujours, juste que ça se fera différemment. Je sais pas ce que moi j'étais pour toi, mais tu m'as dit « je t'offre un truc à boire ? » et j'ai dit avec plaisir, viens, je connais un café. Y'en avait que un, de café, dans notre petite ville. J'ai prié pour pas qu'il y est maman, pour pas qu'il y ait papa. Mais ils travaillaient. On s'est installé, t'as demandé un bourbon et ils te l'ont pas refusé. C'est vrai, faut dire que t'étais un peu plus âgé. Moi j'étais pas encore majeure, oh tu sais ça prendrait que quelques jours encore. Mais toi t'étais déjà parti pour être un bel homme, du haut de tes vingt-trois ans. Ça m'impressionnait, si, je te jure. T'étais pas d'ici, rien que ça, c'était impressionnant. Moi j'ai demandé un chocolat froid, ça t'as fait sourire, et qu'est-ce qu'il était beau ton sourire aussi, avec ta façon de coincer ta langue entre tes dents, un peu arrogant. Y'avait Kristine, dans le café, sur les banquettes du fond. Elle m'a fait de gros yeux, et je l'ai senti, sa jalousie, grandir et venir jusqu'à moi. Ça m'a plu. Tu peux être jalouse, je me disais. Si j'avais été comme toi, j'en serai pas là. Kristine, elle, elle t'aurait jamais intéressée. Tu m'as demandé mon nom, j'ai dit Jesaïa, t'as dit c'est très jolie, comme toi. Et je me suis sentie jolie, à ce moment-là. Et toi ? T'as dit je m'appelle Sept. Sept ? J'ai redemandé parce que j'étais pas sûre d'avoir bien entendu. Ah non, ça c'est sûr, tu venais pas de là. Sept, j'étais persuadé que t'avais le même destin que moi. Ouais, t'as dit mais t'en avais pas l'air fier. J'ai dit comment elle a eu cette idée, ta mère ? T'as plus répondu. Du coup, moi aussi, je me suis tus. Et j'ai bu. Le truc, c'est que je pouvais pas m'empêcher de les regarder, tes lèvres. Elles étaient un peu sèches, je me suis dit peut-être qu'avec un peu de ma salive elles le seraient moins. T'avais ce petit éclat dans le regard, moqueur, il brillait fort. La lumière du café, c'était rien à côté. J'ai ressenti un truc. Là, tout là-bas, dans ma poitrine. Puis dans le bas de mon ventre. Je me suis dit c'est pas possible, c'est pas possible. C'était dingue, je voulais me lever et crier c'est bon, je suis plus bizarre, je suis juste peintre. Mais tu m'as retenu en plein dans mon élan et tu m'as fait y rester rien qu'en disant « Si t'en as envie, pourquoi tu le fais pas ? » « envie de quoi ? » « de m'embrasser » et quelque chose en moi a palpité. Dans ce café bondé, je me suis penchée. Et au final, c'est toi qui l'a fait. J'ai fermé les yeux, et tu sais ce que j'ai vu, sous mes paupières ? Un putain de feu d'artifice. Mes doigts ils me démangeaient. C'était trop beau pour pas que je le peigne. Mais tes lèvres c'était autre chose, ta bouche c'était autre chose, la sensation de ta barbe c'était autre chose. Ce baiser là il avait rien à voir avec le baiser de gamin du collège. Ce baiser là, c'était de la sorcellerie, de la magie, irréaliste. Kristine elle avait les yeux comme des soucoupes, tout le monde nous regardait dans le café, la mine étonnée. Ça alors, ça a tout dépassé. C'était trop bon, de faire partie de quelque chose, un truc auquel ils avaient accès, peu importe leurs efforts.

J'avais pas besoin de te connaître plus que ça pour partir avec toi. On est passé à la maison, prendre deux trois trucs. T'étais en moto, y'avait pas la place pour mon chevalet, pour toutes mes toiles. Tout ce que je pouvais prendre, c'était quelques fringues. Ça m'a brisé le cœur. J'ai dit mais non je peux pas tout laisser là comme ça. T'as dit mais si, ça fera un beau souvenir de toi. L'idée me plaisait, dans le fond, qu'on admire mon travail en me regrettant. Avec ce qu'ils allaient perdre, ils pouvaient bien regretter. Puis, t'as dit, là où je vais t'emmener, tu pourras même peindre sur les murs. Il m'en a pas fallu plus. On est parti, dans le même rugissement avec lequel t'étais venu. J'ai pas laissé de mots. J'ai pas dit au revoir. Ni à maman la déesse. Ni à papa l'ange. S'ils me gardaient ma place au Paradis, on s'y reverrait sans souci. Peut-être bien qu'ils m'ont cherchés, qu'ils m'ont pleuré. Ça me plaît, d'imaginer les policiers à la maison, entrain de poser un tas de questions. Où est-ce que je suis ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? On m'a kidnappé ou j'ai fugué ? Est-ce qu'on va me retrouver ? Pourquoi, surtout ça : pourquoi ? Parce que je ressens, parce que je suis vivante, voilà pourquoi, maman. Mais mes mots sans doute qu'ils se sont perdus dans le vent, et qu'elle a jamais pu les entendre. Peut-être qu'ils ont fouillés tout le village, et puis le village voisin, et le voisin du voisin, et encore le village d'à côté. Peut-être qu'ils ont jamais arrêtés de chercher, jamais oubliés. Tant mieux, Jesaïa, un prénom comme ça, dotés de mes doigts, ça s'oublie pas.

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Toi et moi ça avait beau être épique, j'ai su que plusieurs mois après pourquoi t'étais Sept. Y'avait eu Nino et Côme, les jumeaux, ils étaient costauds. Après y'avait eu Malik, Avery et Mina. Ta mère elle choisissait de beaux prénoms. Puis elle a encore attendu des jumeaux. L'accouchement il avait était difficile, elle avait été alitée dès le quatrième mois. C'est ton frère qui est sorti le premier, mais il était mort né. Faut croire que la tristesse de le perdre l'a emporté sur le bonheur de t'avoir. Ouais, toi t'es sorti mais elle était déjà faite par les pleurs et le deuil. Ta vie, elle avait pas tant d'importance que ça. C'est la mort, qui fait toujours le poids. Mais il te fallait un nom, à toi, qui arrêtait pas de brailler dans les bras de l'infirmier sans la laisser pleurer son garçon en paix. Elle a pas réfléchi, pas autant qu'elle l'avait fait avec les autres. « Sept », elle a sorti comme ça, en toute logique, parce que t'étais son septième enfant. Moi j'aurai dit Six, dans ce cas-là. Mais comme je l'ai dit, la mort elle, elle s'en va pas. Ta mère elle voulait pas oublier son sixième gosse, elle pouvait pas te laisser sa place juste en un claquement de doigts. Il paraît que c'est surtout Côme, après ça, qui s'est occupé de toi. Mais t'sais, Sept, c'est pas comme si tu t'en souvenais. Peut-être que c'est arrivé, que ta mère elle t'ai pris dans ses bras, seulement, c'est ça : tu t'en souviens pas. Puis, Côme, peut-être qu'il avait été conçu pour ça. Moi, Côme, quand tu m'en parlais, il me faisait penser à Cosimo Ier de Médicis. Peut-être pas toujours tendre, mais il t'aimait, tu sais ?


A drop in the ocean,
A change in the weather,
I was praying that you and me might end up together



On est passé par plein d'endroits, toi et moi, en moto, en plein dans le vent, en plein dans la vie et la lumière. On a fait Paris, avant de s'envoler, vraiment s'envoler. Berlin, Barcelone, puis Los Angeles, Miami, Las Vegas, Washington... C'est vrai qu'on avait pas toujours de quoi manger correctement, mais la vue elle dépassait tout, le froid, la faim, l'incertitude. Mais Rome et Florence, ça, ça avait vraiment pas de prix. A Florence j'y aurai eu ma place. Mes tableaux aussi. Ils auraient dû faire de la Cathédrale Santa Maria del Fiore mon propre musée. T'as promis que tu ferais ce que tu pourrais, là, tout contre mon oreille, et je me suis sentie enflammée.
T'imagine pas comme c'était fort en moi. La passion, l'envie, parfois même la haine et la colère. Oui, t'avais beau être l'amour de ma vie, Sept, y'a des fois où tu me tapais sur le système. T'avais quand même grandi principalement entouré de garçons, élevé par l'un d'entre eux, ça te rendait un peu macho. Moi, l'art, je l'avais trouvé dans autre chose que la peinture, avec le temps. C'était aussi les vêtements, et le maquillage. J'en faisais n'importe quoi, sur mon visage. Tu disais « mais tu vas pas sortir comme ça, quand même » et qu'est-ce que c'était désagréable, quand t'avais honte de moi. Parce que ressentir, s'échapper au vide, ça voulait dire vraiment tout ressentir. Et c'était pas forcément toujours bon. Moi t'sais bien qu'on me dit pas quoi faire, alors je le fais même si ça va pas te plaire. Mais toi fallait que tu insistes, toujours, et moi la colère elle prenait la couleur du noir, et en moi ça grandissait sans arrêt. Ça aurait été la couleur de mon sang, si tu l'avais fait coulé. On disait toujours tout haut ce qu'on pensait même pas, ça gueulait, et ça gueulait, aussi fort que dans ma tête autrefois. Tu fais honte à mon nom, tu criais et moi je me sentais humiliée. J'étais persuadée que tout le monde nous attendait. Comment ça, je fais honte à ton nom ? T'as pas besoin de moi pour ça, te faire honte. Dégage, je disais, j'avais les poings qui serraient, les mains qui tremblaient. Putain ça me faisait pitié, ces mains qui tremblaient. Depuis petite elles faisaient ça, mes mains, que trembler, trembler, trembler. Il suffisait que je sois un petit peu contrariée, une trace de peinture qui était pas au bon endroit sur mes tableaux, et ça me faisait pété les plombs. Mais là, là c'était pas que de la contrariété. Là, j'étais énervée, vraiment énervée. Dégage, je disais, dégage avant que je te fasse mal, parce que je l'aurai vraiment fait. Je sais pas ce que ça aurait donné, si on s'était battu. Toi avec ta boxe, moi avec ma peinture. Ça aurait fait un sacré foutoir. Je sais pas qui aurait gagné. Peut-être qu'au final en libérant la rage on aurait fini par se calmer, on aurait sali les draps et puis voilà. Mais là, là rage elle sortait pas et ça pouvait être des jours comme ça, où je te laissais même pas mettre un pied dans la chambre d'hôtel.
Mais tu revenais. Pendant deux ans t'es revenu. Tu revenais toujours, avec rien qu'un baiser, et comme c'était des jours après, ça me donnait ce fourmillement au creux du ventre. J'aimais bien le fourmillement, alors je te laissais m'embrasser, encore et encore. Au creux de mon oreilles tu promettais des choses, de belles choses. Et les promesses de ta bouche, celles qui avaient le son de ta voix, c'est elles qui me faisaient continuer à avancer. Tu me promettais l'éternité, notre éternité, et je te croyais, tu sais ? Parce que t'étais le seul. Parce que mon cœur il battait en rythme avec le tien, copieur c'est vrai, mais t'avais été le déclencheur. Parce que t'étais la source de mon inspiration, et je t'aurai dédié une centaine de tableaux sans vaciller. Les muscles de ton dos, saillants, les tatouages sur ta peau, excitant. Tout ça, pendant deux années, c'était le travail de mes journées. Dans ma tête y'avait plus de questions, c'était plus que des chuchotements, et les murmures ils disaient ton nom.

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Mais tu vois, je crois plus que j'irai au Paradis.
Sûrement que papa et maman ils ont crus que j'y étais déjà, alors ils ont dit, c'est bon vous l'avez, vous pouvez rayer son nom de la liste, mais non je suis toujours là. J'avais l'espoir que Dieu il s'en soit rendu compte, de mon absence. C'était certain, sinon comment j'aurai fait pour arriver jusque-là ? Pour mériter de ressentir un amour si fort que le notre ? Mais t'as merdé, et moi j'ai fait ce truc. Et puis tout à coup, boum. On a fermé les portes, ça a claqué, et j'ai eu beau prier et prier pour racheter mes pêchés, me confesser et dire je suis désolée, tout ce qu'on voyait c'était mes mains tâchées de rouge, et ce rouge là c'était pas de la peinture, et mes mains encore elles tremblaient, et on pouvait pas se permettre de tâcher le blanc du Paradis. Si y'a une chose qu'il faut que tu saches, c'est que je voulais pas atterrir en enfer, surtout pas. J'avais une trouille bleue de l'enfer, et j'y avais pas ma place. En l'enfer, j'y croyais dur comme fer. Tout à coup je me suis sentie comme mamie, quand elle avait mes toiles dans les mains, prêtes à les balancer dans le feu. Je pouvais pas souffrir toute l'éternité pour t'avoir aimé, tu sais ? - un peu trop aimé, c'est vrai, mais tu me connais, j'ai toujours été une passionnée. D'ailleurs c'est grâce à toi, si cette passion, j'ai pu l'exploiter.


Still I can't let you be,
Most nights I hardly sleep,
Don't take what you don't need from me



Alors, Sept, dit moi, dit moi ce qu'elles t'ont dit, les voix dans ta tête à toi, pour que tu fasse ça. Pour tout avouer, et je sais pas si tu le savais, mais les perles, c'est pas aussi rare qu'on le dit. Alors pourquoi il a fallu que tu te jettes sur elle ? Moi j'étais là, prête à être souillée pour toi. Et t'as fait le faux pas. Ce soir-là j'avais mit plein de couleurs sur mes yeux, j'avais fait un beau truc, du bleu, du vert, du rouge, du rose, du jaune. J'avais des longs cils, de beaux longs cils, et pendant une seconde, j'ai regardé le marron de mes yeux, le marron qui virait au noir, mais on dit pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ? J'étais en retard, ce soir-là. Moi j'aime me préparer, m'apprêter, tu le sais. Faut croire que tu le savais, très bien même. Que tu le savais si bien que t'avais pu tout prévoir. Que t'avais compté les minutes, mit un putain de compte à rebours sur ta montre. Sauf que là, la tenue elle était toute choisie. J'avais mit cette belle robe longue, rouge, pas trop décolleté, tu l'aimais bien, cette robe. Je voulais te faire plaisir tu sais ? Ça comptait pour moi, ton plaisir. Mais tu l'avais déjà, ton plaisir. Tu le prenais très bien sans moi. Il t'aurait fallu combien de temps, pour t'en rendre compte, que j'étais là ? A quel moment ta montre elle aurait sonnée, si j'étais pas repartie ? Est-ce que ça aurait été au moment où t'agrippais ses fesses, ou au moment où tu lui mordais la lèvre ?
T'aurai pas dû. Vraiment, t'aurai pas dû. Je pouvais pas te laisser faire ça. T'allais m'abandonner. T'allais me laisser tomber. Et tout ça pourquoi ? Pour une Margot ? Tu veux que je te dise, Sept ? Son prénom il allait pas, il allait pas du tout. Nous deux c'était autre chose. Elle c'était qu'une erreur, une tâche sur la tableau. Fallait que je répare ton erreur, que je gomme la tâche sur le tableau. Et vite. Je pouvais pas. Je pouvais pas. Je pouvais pas. Si tu partais, qu'est-ce qui allait me rester ? Plus rien, d'accord, plus rien ? Pouf, envolé, la passion. Pouf, envolé, le désir. Pouf, envolé, l'amour. J'aurai pas supporté de redevenir vide. Je pouvais pas quitter toutes ces villes, je pouvais pas faire la route inverse, je pouvais pas revenir en arrière. J'étouffais déjà, rien qu'à l'idée de retourner dans ce lit rose gamine, à inquiéter maman, à faire parler papa pour rien. C'était pas envisageable, d'étouffer, faut que tu comprennes bien ça. Mon choix il a été vite fait. Mes tableaux ils allaient être oubliés si je mourrais. Mais toi, toi au final, qu'est-ce que tu laissais ? Ta mère elle allait être soulagée. Mais tu veux savoir surtout, ce que t'allais laisser ? Moi. Tu me laissais moi. Mais t'inquiète pas mon amour, je sais bien que c'était pas vraiment ton choix. Que tu serais revenu vers moi. Si seulement t'avais eu le temps. Si seulement.

Tu sais, ça a été dur, de faire semblant. C'était que des jours, mais c'était dur. Compliqué de jouir alors que tu me faisais l'amour, quand j'avais son visage à elle en tête, et que j'avais beau cligner des yeux, c'était toujours elle, elle, elle. Compliqué de te sourire chaque fois que tu m'appelais et que tu me caressais la joue, alors que j'avais l'impression que c'était son prénom que tu murmurais. Putain c'était dur de te tenir la main, alors que ma peau elle était moite, et que mes doigts ils tremblaient, et que ça démangeait tout en moi, ça grattait, grattait. Ça demandé qu'à sortir. Fallait que ça sorte.
L'adrénaline, c'était un bon truc à ressentir. Encore une fois, c'est toi qui me l'a apprit. Toi et moi on avait l'habitude d'aller à pleins de fêtes dans différents endroits. Et t'sais, moi, avec mon regard d'artiste, je voyais tout, surtout les trucs pas beaux à voir. Je voyais bien ces filles droguées, qu'on menait à l'étage, tout fier. Je savais bien qu'elles allaient se faire violer, qu'elles se rendraient même pas compte pour certaines, que d'autres elles auraient juste pas la force de crier, juste de se taire. Que demain, elles seraient flinguées. Que demain, elles penseraient plus qu'à ça, à ces mains sur leurs corps qu'elles voulaient pas. Que demain, elles seraient rongées par la culpabilité et le regret. Tu sais, les « et si », ça sauve pas des vies. Et qu'après-demain, elles creuseraient elles-mêmes leurs tombes. Elles auraient tenue une journée. Une putain de journée. Mais bon, moi, c'était pas tant mon problème. C'était aux parents de faire leur boulot, de prévenir leurs gosses, de veiller sur leurs gosses. Moi je pouvais pas sauver le monde. Et ouais, parce que je voyais tout ça, j'ai pas eu de mal, à trouver celui qui refilait ces merdes. Je m'attendais à un truc plus cher. Un truc qui aurait pu me ralentir, me dire t'es sur la mauvaise voie. Mais c'était notre destin. Et je pouvais pas te laisser faire ça. Une main qui se serre et c'était fait. Lui il avait le fric, moi j'avais le cachet. Le glisser dans ton verre, ça non plus, c'était pas compliqué. Au fond de toi tu le savais, que je te devais tout, que je t'aimais. Mais t'aurais pas dû sous estimer mon amour, Sept, ni croire que j'étais prête à retourner au vide. Tu l'avais jamais compris, au fond, mon vide, hein ? C'était que des belles paroles. Après tout, t'avais répondu à du James Dean avec du Mike Tyson. T'étais qu'une brute. Et tu veux que je te dise ? Ton direct du droit, tu l'avais mal mit. Le mien, il allait être beaucoup plus précis.

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Mais je t'aimais. Alors je voulais pas que tu sois mal installé. Je t'ai allongé, sur ce lit où tant de fois on s'était abandonné, l'un à l'autre, et que moi je croyais qu'il y aurait jamais de stop. Je t'ai attaché un bras à la tête du lit, les pieds, aussi. Je t'en ai laissé un, et dans la main, je t'ai mit un verre de bourbon. Toi, tu faisais pas la vie sans bourbon. Et j'ai attendu, j'ai attendu que tu te réveilles parce que je voulais voir tes yeux, tes beaux yeux. Ça a été long, et avec tout ce qui se passait dans ma tête, j'ai failli partir et plus jamais revenir. Mais ça non plus, je pouvais pas. « Pourquoi Margot ? » j'ai demandé à peine t'avais reprit connaissance. T'as fait les gros yeux, tu comprenais pas ce qui se passait, t'as essayé de tirer sur les cordes, mais non, je les avais bien attachées. « Qu'est-ce tu fous, Jesaïa ? » et entendre mon nom dans ta bouche m'a fait tressaillir. Tu vois, je voulais pas arrêter de tressaillir. Le vide c'est horrible, mais le vide une fois que t'as ressenti, ça non c'est pas possible. « Pourquoi Margot ? » j'ai répété et je le disais en boucle, en attendant que tu me réponde. Je voyais bien que tu cherchais un mensonge, mais ta poitrine elle se soulevait vite, ton cœur sans doute il battait trop vite, et avec le son de ton propre sang qui pulser dans tes tempes, tu pouvais pas penser correctement. « Je sais pas, j'ai pas choisi, c'est comme avec toi ». ça, ça m'a fait dérailler. T'aurai pas dû dire ça. Comment ça, comme avec moi, j'ai hurlé. Toi et moi c'est le destin, tu peux pas avoir plusieurs destins. Alors tu l'aimes, c'est ça ? Je tremblais, j'avais les dents qui claquaient, pourtant j'étais presque en sueur. C'est à partir de là, que les flammes de l'enfer se sont mises à brûler en moi. J'ai quand même prit le couteau. C'était un couteau de cuisine, celui avec lequel j'avais coupé la viande hier soir, quand on nous avait servi le repas. Je l'avais glissé sous l'oreiller. Et toi, sans doute parce que tu pensais trop à Margot, tu t'en étais pas rendu compte. Tu savais pas quoi dire, tout ce que tu faisais c'était fixer le couteau. Et quand tu m'as regardé, tu t'es mis à me supplier. Mains t'inquiète pas, j'ai dit, et je suis venue me rasseoir près de toi. J'ai repoussé les cheveux de ton front, j'ai glissé ma main dedans et je me suis penché sur ton visage. Je t'ai embrassé, t'inquiète pas, j'ai répété. Je t'aime beaucoup trop, tu le sais, ça, hein tu le sais ? T'as hoché la tête, mais t'as hésité. Si Sept, je l'ai vu, t'as hésité. Putain ça m'a sidéré. Comment tu pouvais douter de mon amour pour toi après tout ça ? J'étais partie de chez moi, pour toi. J'avais ressenti, pour toi. J'avais vécu, pour toi. J'avais peint, pour toi. J'avais respirer, pour toi, tout comme papa et maman le faisaient pour moi. J'ai attrapé ton poignet, tu t'es tendu mais t'as pas bougé. C'était un couteau à dents. La viande ça la coupait bien. Y'avait pas de raison que là ça marche moins. Je l'ai posé sur ta peau, j'ai appuyé et j'ai fait exactement le même mouvement que hier soir, quand je découpais le bœuf piégé dans mon assiette. J'ai du forcer, tellement que j'ai du serrer les dents, et toi t'as commencé à paniquer, à grimacer. Mais qu'est-ce que tu fais, ça va pas ou quoi ? J'ai dit mais calme toi, fait moi confiance, je t'aime, je t'aime. Et je t'aime je l'ai dit jusqu'à voir du sang. Mais t'as fait une seconde erreur. J'étais ton destin, Sept, tu pouvais pas m'échapper. Ça servait à rien d'essayer. Mais parce que je t'aimais trop moi aussi j'ai fait une erreur, celle de vouloir te laisser boire ton bourbon tout en mourant lentement.
A la place de quoi, t'as préféré me balancer l'alcool au visage, lever le bras, abattre le verre sur mon crâne. Ça m'a fait tomber au sol. Tu sais, la douleur dans mon cœur, celle de la trahison, encore une fois, ça a fait encore plus mal que tout ce sang qui pouvait s'échapper. Non, le pire, tu sais ce que ça été ? Le bourbon, dans mes yeux. Je les avais pas fermés assez tôt, et ça brûlait, tellement que j'avais envie de crier. Mais je l'ai pas fait. J'avais beau les cligner, ça voulait pas s'arrêter, et toi je t'entendais tirer, tirer, tirer. Ma tête elle tournait, et soudain j'ai paniqué. Je pouvais pas te laisser t'en aller. Ça devait pas être un choix. M'abandonner, ça devait pas être ton choix. Avec ta main t'as commencé à défaire les nœuds, et j'aurai dû savoir que t'étais habile de tes doigts. La décharge dans tout mon corps, celle de la frayeur, une frayeur qui a pas de nom, elle a été plus forte que toutes les autres. Je me suis relevée, j'y voyais pas bien, j'avais la tête qui tournait, j'étais prête à tomber, mais je devais pas, pas encore. Le liquide chaud que je sentais couler le long de ma tempe aussi il m'a fait paniquer. Si je mourrais, t'aurais le droit de m'oublier et d'aller avec Margot. Ça non plus, je pouvais pas le laisser arriver. On m'oublie pas, moi, tu comprends ?

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L'effort de me mettre à quatre pattes il était déjà beaucoup trop grand, et toi t'étais déjà sur tes pieds, et je savais pas si t'allais m'achever. Mais t'as fait un truc, ce truc que moi j'avais eu toute la nuit pour ne pas faire : hésiter. Sous mes doigts, dans la moquette, j'ai senti un morceau de verre. Je l'ai planté dans ta cuisse, la droite, parce que la cuisse ça saigne beaucoup, et c'est surtout ça que je voulais ; du sang. T'as crié, de surprise, de peur, de douleur. Je sais pas. Ça bourdonnait dans mes oreilles, mais je me suis tenue à toi. J'ai reprit le morceau de verre, coincé dans ta chair, et cette fois je l'ai enfoncé dans ta gorge. Là aussi, ça saignait beaucoup. Je t'ai entendu t'étouffer avec ton propre sang, tu sais ? Ça m'aurait presque fait vomir. Je les ai vu, tes yeux écarquillés, à me supplier. Chut, j'ai chuchoté, pour te rassurer. Je t'ai recouché dans notre lit, et toi t'avais la main pressé contre ta gorge. J'ai enlacé tes doigts aux miens. Retiens pas ça, fait moi confiance, j'ai dit. Je t'aime, et tu me connais, parce que je t'aime, je te laisserai pas mourir pour rien, je vais t'offrir une belle mort, une magnifique mort. On retiendra ton nom, je te promets. Peut-être que t'as voulu parler, me dire merci et me dire que tu m'aimais, toi aussi, mais le seul son que j'entendais, c'était celui de ton sang qui s'écoulait, de toi qui essayait vainement de respirer, de ta langue qui commençait à lâcher. Alors comme tu pouvais pas le dire, j'ai dit je sais, t'inquiète pas, je sais. Et je t'ai embrassé, une dernière fois. Ça m'a fait un mal de chien. Je t'ai pleuré, Sept, faut pas croire. T'étais l'amour de ma vie. Mais je préférais la douleur de ta mort au vide. J'avais le goût de ton sang dans la bouche, c'était bizarre, mais je t'ai embrassé encore, et c'est qu'après que je me suis relevée. J'ai attrapé une toile, une qui traînait dans un coin de la chambre, derrière les valises, qui avait un peu prit la poussière parce qu'en ce moment je peignais surtout sur les murs de la ville que tu me montrais. J'ai prit un pinceau, je me suis installée en tailleur à tes côtés, je t'ai fait poser la main sur ma cuisse, longtemps je t'ai regardé. J'aurai pu te fermer les yeux, effacer ce regard effaré. Mais c'était de l'art comme j'en avais jamais vu. Il allait être là-dedans, mon succès. J'ai passé mon pinceau contre ta gorge, là où y'avait tout ce sang qui coulait abondement. Est-ce que ça t'a chatouillé ? Et puis j'ai voulu peindre, peindre sans m'arrêter, parce que tu m'avais toujours inspiré. Mais y'avait un truc qui clochait. Je voyais pas bien, c'était de plus en plus flou, autant que c'était fouillis dans ma tête, et je crois que je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, le sang il avait séché et noircit. Ma tête elle faisait toujours mal, mais un peu moins, et après tout ça, c'était supportable. Ça sentait mauvais, dans la chambre. J'ai dû ouvrir les fenêtres, les cheveux au vent, parce que j'avais besoin de sentir l'air. Tu sais moi ce que j'aimais, dans mes toiles ? C'était l'azur du ciel, le rosé du matin, l'orange du couché du soleil. Le jour, il était magnifique le jour. Mais là, là j'allais faire la nuit, la nuit avec ton sang, et ça, ça allait être incroyable.

C'était pas normal. Qu'est-ce que tu m'as fait Sept ? Qu'est-ce que tu m'as fait ? Je voyais plus les couleurs, celle de la toile à peine commencée. Je voyais que l'obscurité, et j'avais peur que mon esprit soit livré. Je sais pas à qui, je sais pas à quoi, mais en tout cas il était pas là. Mes coups de pinceaux ils étaient instables, mais d'habitude, mes coups de pinceaux, ils étaient ordonnés, tu le sais. J'ai toujours aimé peindre, et j'ai toujours peint. J'ai peint une première fois et des milliers d'autre fois. J'ai toujours été douée, ça t'avait même étonnée. Où t'as appris ça, tu m'avais dit, et j'avais répondu dans ma tête, il s'en passait beaucoup de choses dans ma tête. Beaucoup de fois ? T'avais demandé. Oui, j'avais dit. Tu le fais encore ? T'avais demandé. Oui, j'avais dit. Je te peignais toi. Je donnais même des noms. Ça pouvait pas être la dernière fois. J'étais à deux doigts du succès, du chef d’œuvre de ma vie, ça pouvait pas se passer comme ça. Mais les tâches noires dans mes yeux elles voulaient pas partir. Je te voyais, mais pas en entier. Et pas entier, ça suffisait pas. J'ai voulu attraper ma palette, mais je voyais que les contours, les couleurs qui avaient séchés sur le bord. Je voyais pas le centre. Et le centre, c'était le plus important. C'était ta faute, ça. C'était l'alcool. Et l'alcool tu l'avais lancé dans mon visage. Je t'ai giflé, fort. Tu le méritais. Je crois que j'ai encore pleuré. Je t'ai pleuré. Et j'ai aussi pleuré mon succès. J'ai pleuré les sentiments que tu m'avais donné, ceux que tu m'avais repris, ma peinture en prime.

T'as fait une erreur Sept. Mais je te la pardonne. C'est pas de ta faute, si t'as dû me quitter. Je t'aimerai pour l'éternité, et la douleur, je vais la surmonter, je te le promets.
Tu sais, Sept...

Valait mieux que ça soit toi, que moi.
Les yeux, ça doit se guérir. La mort, en revanche, je crois pas.


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Dernière modification par z-laurine7 le mer. 27 mai, 2020 4:54 pm, modifié 15 fois.
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Lau' : Elle n'est pas petite ta fiche :O Elle me donne envie de la lire en tout cas *-*
Je lis toutes les fiches le soir donc tu vas devoir attendre encore un peu avant mon retour ;)
cristalkamigami

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Lancement 17/04

Message par cristalkamigami »

  • Pas de soucis !
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Comme je le pensais, le jeune homme au chat, Ash, n'a aucun problème à me serrer la main. De plus, rien d'étrange n'est arrivé lors de nos contacts. Pour étrange, je veux dire qui pourrait avoir un quelconque rapport avec notre présence ici. Je ne suis pas experte en mondes parallèles ou dimensions multiples mais je sais de mon expérience avec le Töfrandi que c'est possible. Et je ne connais pas encore toutes les règles qui régissent les lois de l'Univers - rien que d'être ici, en détruit plusieurs - donc il se pourrait bien que lorsque deux personnes de mondes différents se touchent qu'une réaction cosmique se produise. Mais non, enfin je ne pense pas. Pour l'instant, je ne remarque rien de différent dans ce monde ou au niveau de mon corps. Pas de distorsion de l'Univers ou moi qui disparait... Qui sait, plein de choses sont peut-être possibles ? Toutefois, je ferais mieux de me concentrer sur ce que j'ai appris... sur ce que j'apprends ici, soit pour l'instant que les contacts entres personnes de dimensions différentes ne causent pas de catastrophes surnaturelles ou autres. Si on part, du principe qu'on vient de dimensions différentes. Parce qu'il y a encore l'hypothèse qu'on vienne du même monde mais de temporalités différentes. Ce qui voudrait dire, que le zombies sont le futur de l'humanité. Je préfère encore la première hypothèse.

" - Edel, je tacherai de m'en souvenir. Je n'ai pas très bonne mémoire habituellement."

Pas de soucis.

Il regarde autour de nous et analyse, ou du moins réfléchis à ce qui nous entoure. Je décide de faire de même. Il est vrai que nous sommes ici depuis quelque temps déjà et il ne s'est toujours rien passé. Il y a eu certaines révélations mais rien qui ne peut nous aider à comprendre ce que nous faisons ici ou ce que nous devons faire ici. J'imagine mal qu'une des personnes qui étaient alongées tout comme moi en sache plus que ce que nous savons Ash et moi, c'est-à-dire, rien. Je n'ai pas l'impression que les sont paniqués ce qui est un avantage. Si on arrive à garder notre calme, on pourra... Aucune idée de ce que nous pourrons faire, mais mieux vaut être calme, ou paraître l'être. J'avais reporté mon attention sur Ash à cette idée. Est-ce qu'il est vraiment calme ou essaye-t-il juste de cacher son trouble ? Parce qu'il a l'air de s'être calmé depuis que je lui ai dit que j'avais pas vu son Suzie. Tandis que moi, depuis qu'Ash m'a fait part de son expérience zombiesque, je n'arrive plus vraiment à savoir si je suis calme ou trop étonnée pour réagir. Partant du fait que j'arrive à entretenir la conversation et que je suis maître de moi-même, je vais penché pour l'idée que je suis calme à l'intérieur comme à l'extérieur. Ash reporte alors son attention vers moi et je remarque une nouvelle fois, la couleur si peu anodine de ses iris.

" - Bon alors. Moi mon monde est fait de monstres et il est impossible depuis des années de dormir sur deux oreilles. Si tu veux les détails, suffit de me demander d’ailleurs. Mais toi, c'est quoi ton monde ? Tu m'as pas l'air sorti d'un monde de zombie, sans vouloir te vexer, t'as l'air vachement propre et trop superficielle pour ça. "

Tout en parlant, il me sourit. Un sourire qui a l'air authentique et chaleureux. Il se dégage de la gentillesse de son sourire. Je vais éviter de me demander pourquoi il me sourit, car je ne suis pas sûre qu'il y ait une vraie raison à pourquoi les personnes sourient mais aussi car je n'ai pas envie d'essayer de déchiffrer toutes ses mimiques. Je vais laisser ma méfiance naturelle de côté, cette méfiance qui me pousse à savoir si les personnes que je côtoie sont sincères ou non. C'est plus simple avec les älva qui ne mentent pas et qui savent que je peux très facilement savoir quelles sont leurs pensées les plus secrètes. Ici, je n'ai rien de tout cela. Harry n'est pas là, il n'y a aucune älva et je ne connais personne.

Donc à priori, je suis " vachement propre et trop superficielle " pour venir d'un monde de zombie. Je note dans un coin de ma tête que mon allure ne ressemble pas à celle qu'on verrait dans une apocalypse de zombie. Si un jour, je vois un zombie, j'essayerais de regarder à quoi je ressemble, pour savoir si j'ai plus l'air de sortir d'un monde de zombie que maintenant. Mais c'est sûr que nos deux tenues n'ont rien en commun. Je reviens sur la question qu'il m'a poser : " C'est quoi ton monde ? ". Comment je peux lui donner le maximum d'information que j'ai sans lui dire la vérité sur le Töfrandi et les älva. Cette question est assez ironique devant de quelqu'un qui ne peut pas mentir. Heureusement, que l'omission n'est pas interdite, sinon les interactions avec les mennesker seraient interdites. Si le Töfrandi venait à être découvert ainsi que l'existence des älva, je ne sais pas ce qui arriverait à mon peuple. De plus, je n'ai pas mon mot à dire sur ce sujet. Il a été établi depuis des siècle que l'existence du Töfrandi devait rester méconnue des mennesker pour notre propre sécurité et la leur aussi. Alors même si Ash ne semble pas faire parti des mennesker de ma dimension, peut-être que dans sa dimension, il y a aussi une autre sorte de Töfrandi et un peuple d'älva qui cache leur identité. Ce n'est donc pas de mon ressort que de lui expliquer mon histoire et l'Histoire du Töfrandi. J'ai déjà appris à cacher la vérité avec Nico, je devrais réussir avec Ash et dans le pire des cas, je peux toujours rester évasive et floue sur mes dires.

" - Tu n'as pas conscience de ce que tu viens de m'autoriser à faire. Te demander tous les détails de ton monde qui pourrait répondre à toutes les questions que je me pose ? Tu en aurais pour un paquet de temps. Mais je garde ta proposition dans un coin de ma tête. "

Ce serait très utile d'en savoir plus sur tous les détails de son monde, vraiment très utile.

" - Pour ce qui est de mon monde, il n'y a rien que tu dois absoluement savoir. Pas de zombies à l'horizon. C'est plutôt calme, enfin sauf à New York et dans les autres grandes villes mais là où je suis née, c'est calme. À mon avis, New York devait ressembler à ton monde avant que les zombies n'y arrivent. Si on part du principe qu'ils sont arrivés et qu'ils n'y étaient pas déjà quand il s'est créé. "

Je réponds à son sourire puis je me laisse tenter par l'envie d'en savoir plus sur son monde. Moi qui ait envie d'en savoir plus sur quelqu'un. C'est nouveau. D'habitude j'attends patiemment qu'on me pose des questions et je n'en pose pas, à voix haute du moins. Mais dans notre cas, c'est différent. Je pose des questions sur son monde qui appartient à une autre dimension donc c'est une situation nouvelle pour moi. Et dans cette situation, il semblerait que ma curiosité de l'inconnu a pris le dessus sur mon tempérament passif et observateur. Ma curiosité ? Je n'aurais jamais cru dire ça de moi. Oui, il est vrai que j'aime comprendre les choses autour de moi mais de là, à dire que je suis curieuse. Cependant, il semblerait que oui.

" - Mais dis-moi, tu as une ville qui s'appelle New York dans ton monde, six continents, un système solaire à huit planètes ou la géographie de ton monde est différente de la mienne ? "

Parce que si c'est différent, ça voudra peut-être dire que nos mondes ne sont pas des mondes parallèles mais bien des dimensions différentes même si je n'ai pas vraiment compris la différence. Je lui souris pour lui faire comprendre que si je l'ennui avec mes questions, il peut ne pas y répondre, je ne veux surtout pas le déranger alors il fait ce qu'il veut de son droit de répondre ou non.
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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

glamour123 a écrit :Lau' : Elle n'est pas petite ta fiche :O Elle me donne envie de la lire en tout cas *-*
Je lis toutes les fiches le soir donc tu vas devoir attendre encore un peu avant mon retour ;)
Disons que c'est pas la plus longue que j'ai faite, mais bon, ça fait trois ans, alors non j'avoue elle est pas si petite que ça ptdrr
Yees :D Tant mieux ! J'ai hâte que tu me dises ce que t'en pense 8-)
Pas de souci, prend ton temps y'a rien qui presse (façon je rattrape tout depuis le début là pour pas être paumée)
Au fait, comme j'ai lu les fiches de Chris et Ona je t'ai dit ce que j'en pensais sur Skype, idk si tu l'utilises toujours mais j'ai vu que j'avais encore ton contact so voilà
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Lau' : Je te retrouve particulièrement dans cette nouvelle fiche, elle ressemble au souvenir que j'avais de tes écrits ! Bon, comme je suis très sensible à cette écriture que tu as utilisé, c'est sans réelle surprise que j'ai aimé Jesaïa *-* Elle a tout à fait sa place dans l'expérience de nos scientifiques adorés, elle m'intéresse et m'intrigue beaucoup. Je pense qu'elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'histoire. J'aime sa peinture, j'aime sa relation avec Sept, sa folie passionnelle disons-le, cela relève du sublime. Mon passage préféré c'est quand elle embrasse le gamin du collège :lol: Et pour ses yeux, bah, elles vont se compléter avec Ona x)
Ta fiche est validée bien entendu, hâte de la découvrir en rp.
z-laurine7

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par z-laurine7 »

glamour123 a écrit :Lau' : Je te retrouve particulièrement dans cette nouvelle fiche, elle ressemble au souvenir que j'avais de tes écrits ! Bon, comme je suis très sensible à cette écriture que tu as utilisé, c'est sans réelle surprise que j'ai aimé Jesaïa *-* Elle a tout à fait sa place dans l'expérience de nos scientifiques adorés, elle m'intéresse et m'intrigue beaucoup. Je pense qu'elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'histoire. J'aime sa peinture, j'aime sa relation avec Sept, sa folie passionnelle disons-le, cela relève du sublime. Mon passage préféré c'est quand elle embrasse le gamin du collège :lol: Et pour ses yeux, bah, elles vont se compléter avec Ona x)
Ta fiche est validée bien entendu, hâte de la découvrir en rp.
Merciii *-*
Je suis beaucoup trop contente d'être revenue et d'avoir fait Jesaïa, même si c'était un peu stressant après tout ce temps, du coup si c'est comme dans tes souvenirs et que tu l'apprécies, ça me fait super plaisir !
Un rôle déterminant ? 8-) ça me plaît mdrr!
:lol: :lol:
Exactement mdrr, elles formeront la team estropiés avec Ona, ça risque d'être marrant xD
Et hâte de rp' avec elle :D Du coup si ça dit à quelqu'un, Jesaïa est libre :3
MikoAsuna

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par MikoAsuna »

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Raphaël Higson | 22 ans | Mysophobe | Convaincu d'être souillé | Peureux et peu communicatif

  • Je suis humaine moi. Sourde mais humaine. De chair et d'os. Toi ?
    Je dégluti. Ces pauvres mots inscrit sur la papier me donne le vertige. J'ai les mains moites, je sens la sueur imbiber mon t-shirt, des gouttelettes roulent sur ma nuque en signe de mécontentement. Tout mon corps tremblent. Et le sang qui perle sur mon menton, avec sa légère odeur de rouille me donne envie de vomir.
    Tout autour de moi n'est que pure folie. Tout se déploie comme dans un conte. Il était une fois divers mondes et voilà qu'un jour, pas erreur, ils sont entrer en collision. Et voilà qu'un jour une sourde aux cheveux roses s'adresse à un monstre dépourvu d'âme. Et ils finissent tous par mourir d'une crise cardiaque. C'est le plus probable. Comment encaisser cette déchirure ? Comment comprendre ce retrait, cette exclusion si ce n'est pas pour entamer la fin de nos triste vie ? Comment appréhender la réalité: le vol de nos vies, de nos mondes, de nos certitudes; pour nous plonger dans cet inconnu fait d'homme poisson et d'ange ? Ca n'a pas de sens. Tout autour de moi, les gens se lèvent, se mettent en mouvement, s'expriment, se posent des questions; et moi dans tout ça ? Et moi ? Je ne suis même pas sur de pouvoir répondre avec clarté à ce "toi ?".
    Je suis humaine. Ecrit sans même un levé de stylo. Ecrit d'une traite, d'une manière brouillon, avec des boucles mal faites, des traits rapides et secs. Sans une once d'hésitation. Persuadée, au fond d'elle même, de la racine de ses cheveux au bout de son ongle: je suis humaine.
    J'aurais envie de lui crier dessus. De lui dire de regarder autour d'elle. De lui demander ce qu'elle voit. Un curieux mélange de fantaisies et d'étrangetés. Et nous deux, dans tout ça ? Encore une fois. Et nous deux ? A côtés de la plaque. Vérité cinglante et implacable. Humain et pathétique. Ni capable de déployer des ailes. Ni capable de vivre sous l'eau. J'aimerais lui dire. Tout comme j'aimerais ne pas hésiter. Avoir exactement la même confiance en moi qu'elle. Pouvoir me souffler, oui bien sur Raphaël, tu es humain, pourquoi ne le serais-tu pas ? Parce que je suis faible. Tout en moi respire la faiblesse. Je sue à grosse gouttes comme pour expier mes troubles. Je tremble comme pour avouer au monde que l'on peut bien m'abattre.
    Peut être que la solution c'est de se terrer dans le silence. Si je fais ça, peut être qu'on finira pas me réexpédier dans mon lit, à écrire des phrases douces pour demander pardon. Encore et encore. Subir ma routine est confortable, contrairement à cette situation précise ou je ne sais que faire.
    -Raphaël.
    Pour toute réponse, je donne mon prénom. Qu'est ce qu'elle peut bien faire avec ça ? Rien. Mais elle attend surement autre chose. Mon prénom, surement qu'elle s'en fout, oui. Se convaincre que tout le monde s'en fout de moi, et me recroqueviller dans un coin. Belle solution.
    -Je ne fais pas partie d'un monde merveilleux. Il doit y avoir aussi d'autres humains, ici. Comme toi, en tout cas.
    C'est déjà une bonne réponse. Ça fait plusieurs phrases. Je regarde son carnet et son stylo. Heureusement qu'elle m'entend. Jamais je n'aurais pu écrire sur ses feuilles. Jamais je n'aurais pu tenir son stylo. Je me recule encore un peu.
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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par LSGI »

Kirsten
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Quand le garçon revient à lui il me pose une étonnante question : est-ce que lui aussi pourrait être autre chose qu’un humain ? Je ne suis pas certaine. Si je me fie à mon odorat il est humain, les scientifiques avaient cette même odeur. Toutefois il pourrait être une sorte de supra-humain dormant, non ? Avec des gènes encore endormis. Il faudrait probablement lui faire des tests sanguins pour le déterminer.
Cependant, si je ne me base que sur ce que j’ai vu ici, il serait logique qu’il soit plus qu’un humain, parce que tout le monde semble étrange. Ou du moins, une bonne partie des gens de cette clairière.
- C’est possible, finis-je par dire, mais pour le moment tu es simplement humain. Peut-être que tu possèdes des gènes de supra, mais ils ne sont pas encore actifs.
Voilà. Je ne pense pas pouvoir être plus honnête ou plus claire. Pour le moment il est humain mais à l’avenir il pourrait devenir plus. Les scientifiques parlaient de gènes qui ne se manifestaient qu’en situation de danger ou de peur ou autre. C’est peut-être le cas de ce garçon, qu’en sais-je ? Je suis métamorphe pas devin.
Il tente ensuite de répondre à mes questions mais apparemment il n’est pas plus avancé que moi. Nous ne savons pas pourquoi nous sommes ici, ou qui nous y a amenés ni comment… Je n’apprécie pas cette ignorance, j’aime quand les choses sont claires. Et depuis que je me suis réveillée rien n’est clair. Toutefois, le garçon parle du « nous » en avançant que nous deux par exemple ne venons pas du même univers. Pourtant nous venons de la même planète. Je crois avoir lu quelque chose là-dessus et je préfère demander pour être sûre :
- Tu veux dire que nous venons d’univers parallèles ?
Je comprends le principe mais auparavant je n’y avais jamais réellement cru. Sans preuve il est difficile de croire en quelque chose. Cependant, là, entre notre environnement et les informations que me donnent le garçon, on dirait bien que les « univers parallèles » sont une réalité.
Il ajoute ensuite une question qui n’en est pas vraiment une : « Et alors peut-être qu'on serait là...pour voir ce qu'on donne ensemble ? » Je ne suis pas certaine que cette interrogation soit pour moi, elle peut tout aussi bien être pour lui-même ou pour personne en particulier. Personnellement j’ai du mal à la comprendre. Comment ça « ce qu’on donne ensemble » ? Il veut dire entre de potentiels humains et d’autres ? Ce serait une expérience ? Ce qui – en y réfléchissant – n’est pas si invraisemblable puisque l’environnement dans lequel nous nous trouvons est a priori vierge. Pas de son, pas de vie. Mais il ne suffit pas de mettre des éléments dans une boîte pour faire une expérience, il faut également leur donner une situation, un contexte, un obstacle… n’importe quoi pour les stimuler.
- Tu as peut-être raison, dis-je lentement tout en continuant à réfléchir, nous sommes peut-être une expérience… Mais si c’est le cas il faut s’attendre à ce qu’on ne reste pas simplement ici à vivre tranquillement sans danger. Des données devraient se rajouter, des dangers peut-être ou autre. À moins bien sûr que le but ne soit seulement d’observer nos comportements en présence d’être venus d’ailleurs et avec des capacités différentes des nôtres.
Je ne sais pas si ce que je dis a un sens pour le garçon mais dans ma tête ça en a.
glamour123

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par glamour123 »

Bonjour à tous :D

Je viens vous donner des nouvelles concernant le RPG. Animia est revenue sur sa décision de s'inscrire donc il ne nous manque qu'une seule fiche pour être au complet !
Yeaah Afin de faire vivre au maximum le RPG et pour permettre à tous de RP, notamment à Lau' qui vient d'arriver, j'annonce officiellement que le premier event se tiendra samedi prochain, dans l'après-midi, c'est à dire entre 14h et 18h selon mes envies xD Si Octasecret n'a toujours pas posté sa fiche d'ici-là l'event se déroulera quand même, le temps défile et il faut avancer dans la trame de l'histoire ! J'espère que vous serez au rendez-vous et que vous prendrez toujours du plaisir à rp. Gros bisous !
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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Octasecret »

glamour123 a écrit :Bonjour à tous :D

Je viens vous donner des nouvelles concernant le RPG. Animia est revenue sur sa décision de s'inscrire donc il ne nous manque qu'une seule fiche pour être au complet !
Yeaah Afin de faire vivre au maximum le RPG et pour permettre à tous de RP, notamment à Lau' qui vient d'arriver, j'annonce officiellement que le premier event se tiendra samedi prochain, dans l'après-midi, c'est à dire entre 14h et 18h selon mes envies xD Si Octasecret n'a toujours pas posté sa fiche d'ici-là l'event se déroulera quand même, le temps défile et il faut avancer dans la trame de l'histoire ! J'espère que vous serez au rendez-vous et que vous prendrez toujours du plaisir à rp. Gros bisous !
Salut Glam. Ma fiche sera posté d'ici samedi prochain, il faut juste que je finisse une fiche assez en retard et Neru (mon androïde s'appelle comme ça) arrivera de suite après. Encore une fois désolée pour le retard que j'ai :oops:
Daim2

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Re: Le nouveau monde | Nouveau | Ouvert

Message par Daim2 »

Parfait ! D'ailleurs Laurine j'ai mon docteur de libre si tu veux rp ^^
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