En amour et a mort

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Nerwende a écrit : jeu. 05 août, 2021 2:01 pm ouaaaah, j'aime trop ! Tu pourra me prévenir pour la suite ?
Coucou !
Merci beaucoup, bien sur je te préviendrais ! Tu es à quel chapitre ?
HermioneSerdaigle a écrit : mer. 04 août, 2021 6:42 pm Hey !
Alors en ce moment je suis en vacances et je profite de ma famille, donc je ne vais pas beaucoup sur BN. Alors a la rentrée je me rattraperais et je lirais tout les chapitres que j’ai en retard !
Sinon continue comme ca, ton histoire est genial !
Bisous
Coucou à toi !
Bien sur je comprends très bien, ne t'inuiète pas, moi aussi je poste moins à cause des vacances.
Merci bcp :)
Bisous
Yaya2408 a écrit : mer. 04 août, 2021 1:02 pm Mince je suis pas preums mais du coup ce chapitre est génial comme d'hab
J'ai trop méga giga trop hâte de revoir invi et le pouvoir de davie est trop cool
Bisous 💗
XD toujours cette manie d'être preums !!!
Merci beaucoup, tes messages me font hypra plaisir ! ( hypra... ça existe ? )
Bref merci je le dis tout le temps mais je dois vous remercier tous.
Moi ausis j'ai giga hate de la revoir. Et... qui te dis que c'est son don ? XD
Bisous
JaneSerpentard a écrit : mer. 04 août, 2021 12:52 pm Hello !!!!!
Ça fait tellement longtemps que j’ai quitté l’aventure de Davie. Et j’en suis sincèrement désolée. Alors voilà, j’ai rattrapé mon retard conséquent et ce dernier chapitre est une pépite. C’est juste superbe. Ton écriture est géniale :D J’ai franchement hâte de lire la suite !!
Biz (et j’ai hâte d’avoir ton avis sur… le fin de Death Games ;)) <3
Je t'excuse ! Il n'y à même pas de raisons d'être excusés en fait puisque tu n'as rien fait de grave XD ce n'est qu'une histoire, ne t'en fais pas ! Moi aussi je quitte des aventures comme ça parfois et j'ai honte :shock: :? :lol:
Merci d'avoir pris la peine de m'écrire un com. Merci. Merci, toujours !
Bises
Et... oui, je t'ai envoyé un com sur le forum ! Il est génial !
J4u5 a écrit : mer. 04 août, 2021 12:48 pm Saluuuuuut Elohane !!!
Alors j'ai pas trop de temps donc je vais faire court.
C ça Dcp le pouvoir de Davie ?!?! Mais c géant ! Ce serait cool un pouvoir comme ça en cours XD.
J'espère qu'elle va vite retrouver Invi et en attendant continue comme ça Elohane !
Salut !!!
Qui te dis que c'est son pouvoir XD ? mystère mystère...
Je suis bien d'acc ! Annule ce contrôle de techno...
Merci :)
Bisous !!! Ton soutient est précieux !
Yaya2408

Profil sur Booknode

Messages : 127
Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm

Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Pas de quoi c'est amplement mérité
Mais oui ça existe et puis moi je dis bien supra méga giga alors... :mrgreen:
Aaaah j'ai vraiment trop hâte
Attends quoiiii trop de suspense je meuuuurs :evil:
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Yaya2408 a écrit : sam. 07 août, 2021 10:44 pm Pas de quoi c'est amplement mérité
Mais oui ça existe et puis moi je dis bien supra méga giga alors... :mrgreen:
Aaaah j'ai vraiment trop hâte
Attends quoiiii trop de suspense je meuuuurs :evil:
Merci :oops: :) Baisse les projecteurs, steuplé, Yaya...
Oui tu dis bien méga giga XD
Je - te - dis - rien - euuuh !!!! ;)
Bisous !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 44 :

Je cours pour arracher la feuille des mains de la femme, qui me regarde d'un air éberluée. J'ignore son air de reproche et parcours la page des yeux. Sur le haut de la fiche est marquée la date, puis il s'y trouve une longue liste de patients, et à côté de chaque nom, l'heure où ils vont être opérés. Le plus curieux, c'est ces lettres à côté de certains noms : A.P
Sur les autres noms, il est marqué : A.N... Qu'est – ce que ça peut bien vouloir dire ?
À côté du nom de Invi, il est écrit A.P. Mais le nom d'en dessous, Ilyan Carliston, est signé des lettres A.N. Ilyan Carliston... ça me dit étrangement quelque chose.
- Qu'est – ce que ça signifie, A.N ou A.P ?, j'interroge, aux aguets.
- Il me semble... heu...oui, c'est ça : Aura Positif ou Aura Négatif. J'ignore ce que ça signifie..., se rappelle t-elle, un doigt sur la tempes, les yeux perdus au loin.
Elle semble complètement hors de son élément. Curieuse personne...
Je ne m'attarde pas sur ça et lis les autres noms. Il n'y en à qu'une dizaine. En plus de Ilyan, il y à Charlotte Carliston. Charlotte à un Aura Positif.
Je crois comprendre. Le don est dans l'aura des Bryll et des Tengridy. Si l'aura est positif, c'est sûrement qu'il y à un don dans l'aura. Si il est négatif, la personne est dépourvu de don. Dans le cas ou ils sont négatifs, les Griffeurs ne s'occupent pas d'eux, puisqu'ils ne mangent que les auras chargés de dons. Ceux qui sont positifs les intéressent, au contraire.
Au bas de la liste, je tombe alors sur mon nom !
Daviegwen Tengridy – A.P
C'est bien ce que je pensais, j'ai un don ! Comme Invi et cette Charlotte. Mais Ilyan n'en à pas, malgré qu'il soit de la même famille que Charlotte. Le seul truc étrange, c'est que les Bryll et les Tengridy sont les seules familles à avoir des auras spéciaux, avec des dons... N'est – ce pas ? Il n'y à pas de « Carliston »... Je regarde les autres noms.
Victor Wiheyes – A.N
Les cinq autres prénom, qui ont tous des noms de familles différents, sont des A.N. Mais à côté de ceux – ci se trouve une case ou il est écrit en rouge : Mort.
Avec effroi, je comprends que ceux qui ont un A.N se font tuer. Les Griffeurs ne gardent que les A.P. Ce qui veut dire qu'Invi est en vie.
Tout comme cette Charlotte,Victor et Ilyan même si ces deux derniers sont A.N. Ils ne doivent pas être encore morts, mais ça ne tardera pas. L'envie de les sauver me prend les tripes, mais je sais que c'est insensé. Sauver des inconnus, alors que je n'arrive pas à me sauver moi – même, et qu'il me reste à trouver Invi dans ce foutu hôpital à double face.

Le plus surprenant, c'est que je viens d'apprendre qu'il n'y à pas que les Bryll et les Tengridy qui sont recherchés par les Griffeurs, et que pleins d'autres familles ont un aura positif, avec un don. Pour le coup, je ne pense pas que les Bryll soient au courant. Quand je vais le leur dire, la tête qu'ils feront ! Enfin... si j'ai la chance de les revoir un jour. Je sens une boule désagréable se coincer dans ma gorge et mes yeux me piquer. Franchement, je ne suis pas taillée pour vivre ses aventures et toutes ses émotions...
Ne pas pleurer, Davie !
Je refoule les larmes, oblige mes yeux à se concentrer sur la feuille. Il faut voir si je peux avoir d'autres informations utiles. Apparemment, Charlotte et Ilyan Carliston sont retenus ensembles dans la chambre 202, juste à côté de celle d'Invi, donc. Ce Victor Wiheyes est chambre 100, par contre. Donc je devrais peut – être passer devant pour aller à celle d'Invi. Dans ma tête, je conçois déjà un plan. L'envie de sauver ces personnes que je ne connais même pas me happe, Invi et eux sont les derniers survivants de la liste, avec moi. Je sais que c'est fou, mais les engrenages tournent déjà dans ma tête. Je peux essayer de les sortir de cette merde, il faut que j'essaie de les délivrer.
Je ne veux pas les laisser pour morts, c'est tellement injuste.
Injuste et horrible. Je ne peux pas croire qu'une telle chose arrive vraiment. De toute façon, si je ne les sauves pas, je ne pourrais pas résolver ce mystère sur ces gens et leurs auras semblables aux notre...
Je lève la tête vers l'infirmière qui me regarde d'un air éberlué. En fait, elle n'a sans doute que quelques années de plus que moi, pas plus. Je lui donne 19 ans à tout casser. Elle est jeune pour travailler déjà en tant que infirmière, et paraît déjà assez déroutée pour que je lui pourrisse encore plus la vie avec mes histoires. Mais elle m'a l'air de confiance, elle pourrait peut – être m'aider...
Il faut que je me décide vite. Ils vont bientôt s'apercevoir que j'ai quitté la salle d'opérations. Et se lancer à ma poursuite.
À cette idée, je m'empresse de vérifier d'un coup d'oeil furtif les alentours. Mais aucuns signes de qui que ce soit. Il n'y à que moi et cette autre fille qui ne me lâche pas du regard, immobile, presque gênée.
- Comment tu t'appelles ? Me demande t-elle, retrouvant son ton bienveillant et professionnel.
- Daviegwen, c'est écrit sur cette fiche, je réponds sans hésiter. Et toi ?
J'en ai marre qu'elle me parle comme si de rien n'était alors que j'ai été kidnappée ! C'est tellement frustrant. Me croit – elle vraiment, de toute manière ?
- Oui, bien sur, soupire t-elle, comme déçue d'elle même. Je suis Jane, moi.
- Eh bien Jane, je suis vraiment désolée mais vous êtes dans les ennuis jusqu'au cou à cause de moi, dis – je, réellement sincère. Alors il faut que vous preniez une décision : Ou vous partez prendre un café à la buvette de l'hosto, comme si de rien n'était, ou vous m'indiquez ou est – ce que je pourrais retrouver ces personnes, je lâche, la mine grave, en pointant du doigt la fiche ou est écrit le prénom des survivants. Faites un choix.
D'accord, j'ai été un peu brusque. Mais je ne peux pas faire d'erreur. Il faut se dépêcher, et cette fille est bien trop lente à mon goût.
- Je... D'accord, suivez – vois, soupire t-elle, comme si elle ne comprenez rien de ce qu'elle faisait, mais qu'elle était décidée à le faire.
À sa place, je serais dans le même état dubitatif qu'elle. Elle m'arrache la feuille des mains et commence à marcher, en allongeant le pas. Étonnée, je lui emboîte le pas sans me laisser distancer. On commence à courir le long du couloir. Je crois qu'elle à compris le message, j'espère juste qu'elle ne m'emmène pas dans un hôpital psychiatrique comme ça.
On passe devant plusieurs portes à deux battants, en fer, le sommet rond. Mais on ne s'arrête jamais. Elle court bien, sans m'adresser la parole et je la suis, le cœur sur le point d'exploser. Dans quelques instants, je verrais Invi. Je pourrais lui parler.
La toucher, m'assurer que celle que j'ai élue comme ma petite sœur est bien là. Et en bonne santé... Si elle est blessée, je ne pourrais plus retenir mes larmes. J'ai fait ma dure devant Jane car l'avoir de mon côté est primordial, mais dans mon cœur, je ne ressens qu'une bouffée de tristesse intense, et une vague de douleur quand je pense au mal qu'on me veut.
Bizarrement, on ne croise aucuns autres infirmiers. On passe devant un homme de ménage qui se retourne sur notre passage, mais rien d'autre, et j'en suis rassurée. D'un instant à l'autre, je pourrais imploser.
La peur et la hâte me serrent le ventre. Si seulement...
Une minute plus tard, Jane me fait signe qu'il faut monter un escalier, et je m'exécute, méfiante. Tout ça est très dangereux. Au fond de moi, je sais que je peux me fier à Jane, mais c'est irrationnel, elle pourrait très bien être mon ennemie. Je m'attends à tout instant à ce qu'elle sorte une énorme seringue de la poche de sa blouse et me la plante dans le bras.

L'escalier est large, et nous progressons à la même marche, toutes les deux. En lui jetant un regard à la dérobée, je perçois son inquiétude. Ses lèvres pincés expriment son mécontentement, ses yeux hagards sont plissés. Elle aussi peut se méfier. Et même se demander si elle fait le bon choix en aidant une inconnue.
Je suis contente qu'elle est de l'imagination, assez pour concevoir que je dise la vérité. Ou alors, je l'ai convaincue.
Nous tournons à la bifurcation et je jette un œil circulaire autour de moi. Des portes numérotées, à ma droite à et à ma gauche. Personne. Mais une caméra accrochée au plafond. Merde. Il faut faire vite. Angoissée, je suis Jane qui se dirige vers une des portes. 100.
Donc c'est là qu'est retenu Victor. Décidée à le sauver, mais sans perdre de temps, je tire sur la poignée de la porte. Jane pousse un soupir étranglé quand celle – ci reste close.

Ouvre toi !
, je pense en me concentrant sur l'entrée, mes yeux dirigés sur le battant, toutes mes terminaisons nerveuse me picotant. Je sens la contraction bien connue dans mon bas ventre, et un cliquetis se fait entendre.
Je pousse sur la porte ; elle s'ouvre docilement. Jane me regarde, hébétée, la bouche grande ouverte, les yeux étincelants et le teint virant au blanc aspirine. Les explications attendront.
Pour une fois, être en possessions des informations me procurent une sorte de soulagement et de satisfaction malsaine.
Je pénètre dans la pièce aux murs blancs, en tout point semblable à celle ou je me suis réveillée et ou j'ai rencontré le docteur Ben. Un lit, une table de chevet fournis d'outils, avec la bonbonne de drogue ambré, et l'aiguille. Je fais quelques pas dans la salle.
Un petit garçon, auquel je ne donne pas plus de 6 ans, est assis au milieu de la pièce, par terre, en robe de chambre blanche. Il est dos à nous, je ne vois que sa tignasse brune et bouclée. Ses petites mains potelés par la petite enfance manient des cubes et des crayons. Il joue, paisiblement. Un long fil de la bonbonne est relié à son poignet, injectant dans ses veines le liquide qui m'est affreusement coutumier.
Il s'amuse avec des petits personnages, les faisant marcher et parler, en utilisant sa douce voix de garçonnet. Je le regarde jouer un instant, les yeux remplis de larmes.
Tout ça est bonnement horrible.
- Victor ?, je tente, d'une voix que je veux tendre.
Le petit se retourne vivement, mes yeux verts rencontrent ses yeux bleus. Sa peau mâte au grain parfait est magnifique, il est vraiment mignon. Il fronce les sourcils, dans ses grands yeux brillent une lueur d'intelligence pure. Ça n'est pas un regard d'enfant de 5 ans.
- Qui es – tu, toi ?
Sa voix est fluette, ses bonnes joues de bébé sont encore là. Mon dieu, il est si jeune. Si... innocent. Je sens Jane se couler à ma suite dans l'entrebâillement de la porte, mais elle reste silencieuse. Les yeux de Victor vont de moi à elle, effrayé.
- Je m'appelle Davie. Et voici Jane. Et, toi, ton nom est Victor, n'est – ce pas ?
Il ne répond pas, ses mains se sont immobilisés dans le vide, sa petite main est serré sur son playmobile. Le garçon est perplexe, son visage figé dans cette expression de frayeur qui me serre le cœur. Je n'ai qu'une envie, le rassurer.
- Tu es une des leurs, n'est – ce pas ?
Sa voix dégouline de mépris. C'est inhabituel pour un enfant si petit, si jeune.
Je veux le démentir, mais il ajoute :
- Vous voulez me tuer ! Comme vous avez tués ma maman. Je ne suis pas bête.
Non, il ne l'est pas. Ce garçon n'est pas insouciant et perdu. Il est en colère, et inquiet pour sa vie. Il semble savoir être un A.N, et que ça le mène à sa perte lui paraît une évidence.
- Pas du tout !, je proteste, les yeux brillants de larmes. On va te sauver. Promis.
- Pff, dit-il en se détournant. Vous mentez.
Il y à tant de désespoirs dans son assurance, il est tellement sur de mourir que j'ai juste envie de le prendre dans mes bras. Aucuns enfants ne devraient subir ça.
À la minute ou je tends un bras vers lui, Jane crie d'une voix qui me cloue sur place :
- Ils arrivent !
J'ai à peine le temps de me précipiter sur l'enfant et de le prendre dans mes bras, comme pour lui faire une barrière, une protection de mon corps, que une horde de docteurs déboulent dans la chambre, menaçants. Mon cœur défaille.
Jane me regarde, et cours vers moi se poser à ma droite, le regard hésitant.
Victor commence à crier dans mes bras et à se débattre, tandis que les hommes me regardent, pleins de violence. L'un deux sors doucement pour que je puisse le suivre du regard une seringue de sa poche.
Yaya2408

Profil sur Booknode

Messages : 127
Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm

Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Preuuuuums
Mais Aaaaa comemnt peux tu nous laisser avec une fin pareille. Je meurs d'envie de connaître la suite
Bisous
Ps : j'adoooore tjr autant ton ecriture
J4u5

Profil sur Booknode

Messages : 1702
Inscription : sam. 25 juil., 2020 4:41 pm

Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

:shock: :shock: :shock:
Bon, est ce que je t'ai déjà dit que j'avais eu un mec qui s'appellait Victor ? Non je crois pas :lol: ducoup merci beaucoup d'avoir choisi ce prénom hein :lol:
Alors, alors... Ce que je pense de ce chapitre ? J'ai adoré ! Les choses commencent sérieusement à se pimenter en tout cas ! Pauvre Davie, pauvre Jane, pauvre Victor ( :shock:)... Tu les as mis dans une situation bien périlleuse :roll: et comment ils vont faire pour s'en sortir maintenant :shock: :? ...
Tu es agaçante avec ton suspense à 1000 à l'heure :lol: ;) et dernière chose, j'aime trop ton écriture !
Voiliiii, bisous <3
Nerwende

Profil sur Booknode

Messages : 839
Inscription : lun. 02 août, 2021 4:25 pm

Re: En amour et a mort

Message par Nerwende »

J’adore ! Quand j’ai commencé à lire en amour et a mort je m’attendais pas du tout a ça. J’ai trop hâte de lire la suite !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Yaya2408 a écrit : jeu. 12 août, 2021 9:10 pm Preuuuuums
Mais Aaaaa comemnt peux tu nous laisser avec une fin pareille. Je meurs d'envie de connaître la suite
Bisous
Ps : j'adoooore tjr autant ton ecriture
Coucou !
Merci pour ce com. Franchement tu seras toujours la lectrice preum's ;)
J'ai hâte de lire ton histoire à toi haha 8-)
J'espère que je pouvais le dire :lol:
Bisous
Et merciiiiii encore
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

J4u5 a écrit : ven. 13 août, 2021 8:40 am :shock: :shock: :shock:
Bon, est ce que je t'ai déjà dit que j'avais eu un mec qui s'appellait Victor ? Non je crois pas :lol: ducoup merci beaucoup d'avoir choisi ce prénom hein :lol:
Alors, alors... Ce que je pense de ce chapitre ? J'ai adoré ! Les choses commencent sérieusement à se pimenter en tout cas ! Pauvre Davie, pauvre Jane, pauvre Victor ( :shock:)... Tu les as mis dans une situation bien périlleuse :roll: et comment ils vont faire pour s'en sortir maintenant :shock: :? ...
Tu es agaçante avec ton suspense à 1000 à l'heure :lol: ;) et dernière chose, j'aime trop ton écriture !
Voiliiii, bisous <3
Haha non tu ne me l'avais jamais dit !!! Mais figure - toi que je connais un Victor que je hais :?
C'est ironique ou pas ? Oui ? Bon... :P
Oui ! Je suis méchante de les faire souffrir autant ! Mais merci beaucoup !
Ton commentaire me fait ultra plaisir ! Merci !!!!
Bisous !!! <3
Nerwende a écrit : lun. 16 août, 2021 7:57 pm J’adore ! Quand j’ai commencé à lire en amour et a mort je m’attendais pas du tout a ça. J’ai trop hâte de lire la suite !
Merci ! <3
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 45 :

J'affirme ma prise sur Victor, prise par un élan maternelle, quand je vois le docteur qui à fais un pas en avant sortir une seringue de sa poche. Le petit garçon porte un coup de pied dans mon ventre, ne comprenant pas la situation. Je pousse un gémissement et me penche pour lui murmurer :
- Arrête ! Je vais te sauver. Promis.
Rien que lui à entendu ce que je lui ais dit, à mes côtés Jane me regarde, une lueur de reproche dans les yeux, et je m'en veux. Si elle en est là, c'est de ma faute. J'espère seulement qu'il ne lui arrivera rien. Mais espérer, à ce stade là, c'est comme penser que l'oiseau en cage arrivera à voler à travers les barreaux.
Les hommes en blouse qui ont déboulés dans la chambre noue regardent cruellement, me glaçant le sang. Je n'ai pas peur d'eux, mais j'ai peur de ce qu'ils pourraient faire.
Victor semble avoir capituler car il se détend dans mes bras et tourne sa petite tête fournis en boucles vers les docteurs. Je voudrais lui dire de rester en dehors de tout ça, de ne pas se montrer, mais ça paraît inutile par rapport à tout ce qu'il à déjà vécu.
- Arrêtez !, ordonne t-il de sa voix fluette à la horde d'infirmiers et de mecs en blouses blanches.
Je retiens ma respiration alors que Victor enfouit sa tête dans l'angle que forme mon cou et mon épaule. Je le sers contre moi comme le ferait une grande sœur pour son jeune frère. Mes yeux lancent des éclairs aux docteurs corrompus. Le pire, c'est qu'au contraire de Ben, ils n'ont pas l'air de regretter leurs actes, d'être rongés de culpabilité, ou au moins d'être désolés. Celui qui tient la seringue affiche un sourire satisfait qui me donne envie de vomir. Je sens le doute de Jane derrière moi.
Sans doute est – elle en train de se rendre compte qu'il se passe des choses bizarres, ici...
Ils doivent être au moins 10, alors qu'ils avancent lentement vers nous, à pas silencieux, comme pour nous mettre la pression.
Nous angoisser.
Eh bien pour marcher, ça...
Tout d'un coup, le premier, celui qui tient la seringue et qui n'est plus qu'a trois mètre de moi, pousse un cri déchirant. Ce cri fait tellement mal, tellement peur, que mes mains veulent me boucher les oreilles d'elles – mêmes, cependant je tiens bon et ne lâche pas Victor qui s'est mis à pleurer sur ma robe de chambre. J'entends claquer des dents Jane, et je lui prends la main dans un geste de réconfort, ne portant l'enfant qu'avec une seule main. Nous sommes là, nous trois, collés l'un à l'autre, se rattachant à l'espoir, alors que le monde entier semble nous en vouloir.
Je n'ai jamais eu aussi peur de mourir.
Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas.
La bouche de l'homme forme un cercle parfait alors que des rugissements qui se muent en grognements continuent de sortir de sa bouche par flots, m'arrachant une grimace de dégoût et de douleur. Mes oreilles saignent. Je ferme les yeux un moment, mais quand je les rouvre, je manque de tomber, d'effroi.
Ce ne sont plus des docteurs. Ça n'a jamais été des docteurs. Depuis longtemps déjà les Griffeurs avaient pris possession du corps de ces pauvres gens. Pas tous, mais au moins tout ceux qui se trouvent devant nous. Une bonne dizaine.
Ils sont toujours aussi horribles que la première fois que j'en ai vu. Leurs yeux sont blancs, sans aucunes pupilles, et ça suffit à me clouer sur place. Le blanc est injecté de sang. Je sens Victor gémir et sangloter. Je devine que Jane retient sa respiration, sa main me broie, prise par la peur.
Je lui presse aussi la main, sentant un vide se former au niveau de mon cœur, et un froid s'y installer...
Leur peau grise est craquelée, comme de la terre séchée. Ça me replonge dans ce cauchemar... Je voudrais tellement pouvoir m'enfuir. Mais même si j'y pense de toute mes forces, ça ne marchera pas.
Leur bouche sans lèvres, incrustés de dents pointus et blanches qui poussent les unes sur les autres, dans cette gueule grande ouverte, me dégoûte assez pour que je vomisse, là tout de suite. De la bave coule sur leur menton. Leur crâne est chauve.
Leur corps nus, maigres et anguleux, avec cette peau grise fissurée, me donne un haut le cœur. Leurs griffes tranchantes sont pointées dans ma direction.
Je me penche par terre et une gerbe de vomis se déverse sur le sol. Je sens le liquide chaud me brûler les lèvres, son goût âpre et dégoûtant, mes larmes coulent aussi, se mêlant à la masse. Je n'ai pas mangé depuis longtemps, et c'est en partit de la bile. Je me redresse, les yeux vides, la bouche sale. Jane viens prés de moi, tremblante, pour me soutenir.
Je ne sens pas sa présence, comme je ne sens pas celle du petit garçon dans mes bras. Je ne sens plus rien. Je suis vidée. J'ai juste ce froid, logé dans mon cœur, qui me donne envie de baisser les bras.
Le Griffeur en tête du groupe s'approche, un filet de bave tombe sur son menton et dégouline sur son corps. Ses yeux tournent dans leurs orbites avec un rythme rapide et inhumain. Ils fait cliqueter ses griffes, ce qui produit des sons métalliques.
Mes oreilles, mortes, entendent le son que de très loin. Comme si j'étais au bout du tunnel, et que tout le reste se trouvait de l'autre côté.
J'ai juste la place pour me dire que c'est fini. Mes genoux ploient sous mon corps, je tombe à terre. Victor serre mon cou avec peur, et je sens Jane le prendre dans ses bras.
Je me sens mal, très mal. Revoir les Griffeurs, ça éveille toute ma terreur.

Ne perds pas espoir, Davie !


Mes larmes s'écrasent sur le sol alors que le Griffeur arrive devant moi de sa démarche boiteuse. Mon corps est glacé, j'ai mal à la tête, comme si une boule de douleur s'était installée dans mon cerveau.
Davie. Tu as un don, ne l'oublie pas, me chuchote ma voix intérieure, celle qui à du courage. Celle qui ne laisserait pas tomber Invi.
J'ai envie d'écraser cette voix sous ma chaussure.
Davie. Tu es forte. Tu peux t'en sortir.
Non, je ne peux pas ! C'est sans espoir.
Davie. Fais le. Je t'en supplie. Tu le regretteras, sinon.
Arrête.
Pense à ta mère. À Senna ! À Invi ! À Silver, Adély, Spencer et Leis ! Miles ! Et Jede ! Ils croient en toi. Fais le pour eux. Et sauve Victor et Jane ! C'est toi qui les a entraînés là dedans.
J'ai beau me tenir la tête à deux mains avec force, au point de me blanchir les jointures, refouler cette voix, crier, me libérer de l'emprise de ce chuchotement, de cette pensée, je n'y peux rien. Elle fait partie de moi.
Je sens bien que devant moi, les Griffeurs se sont figés, comme subjugués par ma crise de folie. Et je sais que c'est ma chance de me lever, et de courir. Mais le désespoir me serre le cœur, si à peine j'en ai encore un, et je ne fais que penser à ma mort imminente.
Je n'y arriverais pas. Ça aurait dû être Jede à ma place. Il aurait su quoi faire. Il aurait su, lui. Pas moi. Moi, il y à quelques mois, j'étais à Seattle, à faire les magasins avec Senna et d'autres filles folles de shopping qui ont une vie hyper facile, à fixer Miles d'un air amoureux et à embrasser les garçons sur les posters dans ma chambre. J'étais pas là, dans une situation aussi horrible que celle – ci, à devenir cinglée et à faire face à dix monstres griffus.
Jede à toujours baigné dans ce monde. Il est né dans le chaos, en pleine fuite, trimballé de villes en villes pour échapper aux Griffeurs, il à du se résigner à sa vie, sa mère est morte alors qu'il n'étais qu'un enfant.
Je me souviens de sa cicatrice sur son torse. Cette cicatrice rouge de sang, qui lui à été faite par un Griffeur. J'imagine cette monstruosité pourfendre le ventre de Jede, et ça me donne envie de vomir une nouvelle fois. Mais je n'ai plus rien à vomir.

Davie. Si tu les sauves, si tu te sauves, ça n'aura pas été vain. Fais – le. Sauve – les, répète la voix dans ma tête.
Je t'en prie. Il faut que tu le fasses. Je te jure que tu peux y arriver.
Je suis en train de devenir folle ! Des voix dans ma tête, à présent ! Eh ben !

Soudain, une main me serre l'épaule. Comme réveillée, je saute sur mes pieds. Jane se tient devant moi, farouchement, le regard effrayé mais sur. Victor est derrière moi, tremblant de tous ses membres, accroché à ma robe comme son seul recours.
Tous mes doutes volent en éclats dés que je voix son air apeuré et ses yeux bleus me regarder avec cette lueur.
Je le prend dans mes bras alors que du coin de l'oeil, je vois le Griffeur avancer, maintenant face à Jane. Horrifiée, je tente de la pousser hors de sa porté, mais soudain, le monstre ouvre sa bouche, des filets de bave éclaboussent la tête de l'infirmière impuissante. Sa gueule est rouge sang, sauf ses dent, petites et pointues, remplissant sa bouche de plusieurs rangées.
Tout se passe très vite.
Il lève son bras au dessus du corps de Jane, alors que celle – ci se met à pleurer et à murmurer : « que le cauchemar s'arrête... que le cauchemars s'arrête... », comme une prière floue. Mes yeux s'écarquillent, je pose ma main sur les yeux du petit garçon. Je transpire de tout mon corps.
En moins de cinq secondes, sa main griffu s'abaisse vers Jane, et d'un seul coup, il lui plante une griffe de 20 centimètres dans la tête. Aussitôt, Jane tombe à terre, secouée de violents spasmes. Ses yeux deviennent alors blancs. Une gerbe de sang sors de son crâne, le griffeur retire la griffe brusquement.
Elle est allongée sur le sol, sans vie. Ses spasmes se sont arrêtés. Je la regarde, sans en croire mes yeux. Il y à du sang partout, souillant son visage, coulant dans sa bouche grande ouverte. Ses cheveux bruns en sont enduits. Autour d'elle, une flaque se forme, s'agrandit, s'étire. Du sang. Du sang partout.
Elle est morte.
Mon cri se bloque dans ma poitrine, comprimant mes muscles, me filant la nausée. Je sens mes jambes flageoler.
J'entends à peine le Griffeur parler à un autre dans une langue inconnue, qui ressemble à des gargouillis.
Je devine que je suis très pâle, que mes poils sont hérissés, que mes yeux sont dégoûtés. Je ne peux pas y croire... C'est impossible, c'est révulsant, c'est...
Ma colère est si forte, que je sens que je peux utiliser mon don pour nous sauver tout les deux, maintenant que ma force est ravivé par ma rage et ma révolte. J'aimerais tous les tuer, tous ces Griffeurs de merde. Je jette un dernier regard au corps de Jane que je ne reconnais pas. Je n'y vois qu'un cadavre rouge.
Un trou dans le mur. Il va y avoir un trou dans le mur. Un trou qui mènera à l'extérieur de la salle.
Jamais je n'ai utilisée comme ça mon pouvoir. Il faut que ça marche. Il le faut.
Un trou dans le mur.
Rhaaaaaaaaaaaaa !!!
Il va y avoir un trou dans le mur. Un trou qui mènera à l'extérieur de la salle.
Putain de merde, il va y avoir un trou dans le mur !!!!!
Mon cerveau crépite, je sais que mon don est là, je le sens. Mes mains me brûlent, mais ma tête est froide et dur comme de la pierre. Un point semble être touché quand je répète Un trou dans le mur, et sans même me retourner, je sais que ça à marcher.
Alors, je resserre mon étreinte sur le garçonnet, et file à ma gauche, passant devant le nez des monstres. Mes jambes sont endolories et douloureuses, mais ma volonté et ma peur sont assez fortes.
Devant moi, dans le mur, s'est créée une crevasse. Tellement large que je peux y passer, tellement profonde que je peux passer dans le couloir. Je saute dans le trou sans regarder en arrière, même si je sens un horrible froid dans mon dos. Une fois dans le trou, je ne m'arrête pas, et saute de l'autre côté du mur.
Je regarde à droite, à gauche, prise par une nouvelle force en moi. Sans réfléchir, je tourne à gauche, mes pieds frappent le sol avec rapidité, je vais le plus vite possible, sans un regard par dessus mon épaule. Victor est accroché à mon cou, ses boucles me chatouillent le menton. Je monte une escalier, tourne encore, sans savoir ou aller. Cet hôpital est un labyrinthe. Alors que j'entends des bruits de pas, lourds et cadencés, derrière moi, j'aperçois une armoire coulissante dans le couloir. Je cours vers elle, ouvre la porte. Tout est si rapide. Il faut que ce soit rapide.
Il y à des produits, des flacons, des blouses... Et assez de places pour Victor. Bon. C'est ma seule option pour lui.
Je le mets dedans, entre un uniforme de médecins et une valise de papiers volants. Il essaye de sortir, épouvanté.
- Non, reste là ! Écoute, il faut pas que tu bouges d'ici. Je reviendrais te chercher, promis, dis – je d'un voix enrouée. Mais pour l'instant, reste là. Ne fais pas de bruit.
- Promis ?, demande t-il d'une toute petite voix, méfiant.
- Promis ! Mais ne sors pas ! Et...
Mais je n'est pas le temps de poursuivre ma mise en garde, car les bruits se font plus proches. Je referme d'un coup sec l'armoire et me remet à courir pour échapper aux monstres.

Je ne sais plus depuis combien de temps je cours, mais c'est trop.
Je finis par m'effondrer de fatigue, de faim et de peur, ma tête cognant le sol avec violence.


***

Bonjour ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! Sachez qu'avec les vacances, j'ai moins le temps d'écrire, je suis donc désolée si les chapitres vont être plus lents à sortir... Merci d'avoir lu :)
Yaya2408

Profil sur Booknode

Messages : 127
Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm

Re: En amour et a mort

Message par Yaya2408 »

Hehe je suis preuuum's ;)
Tjr aussi bien tes chapitres mais Jede OU ES TUUUUU ?
Je veux trop les revoir avec invi
Gros bisous je t'adore <3
À la prochaine
J4u5

Profil sur Booknode

Messages : 1702
Inscription : sam. 25 juil., 2020 4:41 pm

Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

En vrai, Elohane, tu décris vraiment trop bien les scènes, les actions et les sentiments de Davie ce qui est super important d'après moi...
Parce que j'avais vraiment l'impression de voir cette marée de sang devant mes yeux, de serrer Victor contre mwa et de me rendre compte que tu es en train de transformer ton livre en roman d'horreur :o :shock: ... J'adore :lol:
Eh bon, bah, jsp combien de fois je l'ai dit mais ton écriture est super, comme d'hab.
Par contre, c'est moi ou honnêtement je trouve que ça avance pas hyper vite en fait ? C peut être juste une impression et malgré que j'ai été prise dans ce chap, pour moi ça avance lentement... Après peut être bien que tu fais exprès pour bien placer tout le décor des Griffeurs et tout mais bon. Ct juste une remarque de toute façon :D
Bon bah vivement le chap prochain :lol: 8-) <3
Nerwende

Profil sur Booknode

Messages : 839
Inscription : lun. 02 août, 2021 4:25 pm

Re: En amour et a mort

Message par Nerwende »

Bon... Je sais que je me répète... mais, c'est trop bien ! tout est vraiment bien décrit, c'est juste super !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Yaya2408 a écrit : dim. 22 août, 2021 6:34 pm Hehe je suis preuuum's ;)
Tjr aussi bien tes chapitres mais Jede OU ES TUUUUU ?
Je veux trop les revoir avec invi
Gros bisous je t'adore <3
À la prochaine
XD mais c'est toujours toi ma parole !!!! Tu veux une médaille ? :lol:
Merci :) Je me demande moi aussi ou il est passé... rholàlà celui là ! :mrgreen: 8-)
Gros bisous aussi, moi aussiiiiiiiiiiii <3 <3 <3
à bientôt :)
J4u5 a écrit : dim. 22 août, 2021 7:46 pm En vrai, Elohane, tu décris vraiment trop bien les scènes, les actions et les sentiments de Davie ce qui est super important d'après moi...
Parce que j'avais vraiment l'impression de voir cette marée de sang devant mes yeux, de serrer Victor contre mwa et de me rendre compte que tu es en train de transformer ton livre en roman d'horreur :o :shock: ... J'adore :lol:
Eh bon, bah, jsp combien de fois je l'ai dit mais ton écriture est super, comme d'hab.
Par contre, c'est moi ou honnêtement je trouve que ça avance pas hyper vite en fait ? C peut être juste une impression et malgré que j'ai été prise dans ce chap, pour moi ça avance lentement... Après peut être bien que tu fais exprès pour bien placer tout le décor des Griffeurs et tout mais bon. Ct juste une remarque de toute façon :D
Bon bah vivement le chap prochain :lol: 8-) <3
Merci beaucoup !!! J'essaye au max de décrire, d'être dans la peau de Davie, et c'est vrai que parfois je m'attarde trop sur certaines choses. Tu as raison, je devrais aller plus vite ! Ton commentaire est très utile, j'ai besoin de conseils et de reproches ( tkt ça ne m'a pas du tout froissée ) pour réussir mes chapitres. Donc si tu as encore des remarques à faire je suis preneuse !!! :) :arrow:
C'est génial que ça t'es plu, quand même !!!
Bises
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Nerwende a écrit : lun. 23 août, 2021 11:54 am Bon... Je sais que je me répète... mais, c'est trop bien ! tout est vraiment bien décrit, c'est juste super !
Coucou !!! Merci ;) ;) ;) ça me fait juste ultra plaisir, en lisant tes com's je peux pas m'empêcher de sourire. Bisous !
HermioneSerdaigle

Profil sur Booknode

Messages : 99
Inscription : mar. 27 oct., 2020 4:26 pm

Re: En amour et a mort

Message par HermioneSerdaigle »

Hey !
J ai rattrapé mon retard, enfin ! Bref la n’est pas la question… en tout cas c’est trooop bien ! J’ai hate de lire la suite !
bisous
J4u5

Profil sur Booknode

Messages : 1702
Inscription : sam. 25 juil., 2020 4:41 pm

Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

elohane a écrit : lun. 23 août, 2021 1:33 pm
J4u5 a écrit : dim. 22 août, 2021 7:46 pm En vrai, Elohane, tu décris vraiment trop bien les scènes, les actions et les sentiments de Davie ce qui est super important d'après moi...
Parce que j'avais vraiment l'impression de voir cette marée de sang devant mes yeux, de serrer Victor contre mwa et de me rendre compte que tu es en train de transformer ton livre en roman d'horreur :o :shock: ... J'adore :lol:
Eh bon, bah, jsp combien de fois je l'ai dit mais ton écriture est super, comme d'hab.
Par contre, c'est moi ou honnêtement je trouve que ça avance pas hyper vite en fait ? C peut être juste une impression et malgré que j'ai été prise dans ce chap, pour moi ça avance lentement... Après peut être bien que tu fais exprès pour bien placer tout le décor des Griffeurs et tout mais bon. Ct juste une remarque de toute façon :D
Bon bah vivement le chap prochain :lol: 8-) <3
Merci beaucoup !!! J'essaye au max de décrire, d'être dans la peau de Davie, et c'est vrai que parfois je m'attarde trop sur certaines choses. Tu as raison, je devrais aller plus vite ! Ton commentaire est très utile, j'ai besoin de conseils et de reproches ( tkt ça ne m'a pas du tout froissée ) pour réussir mes chapitres. Donc si tu as encore des remarques à faire je suis preneuse !!! :) :arrow:
C'est génial que ça t'es plu, quand même !!!
Bises
Exact ;) ! Bah tant mieux alors 😅... Ok ! Même si en vrai, ct l'une des seuls remarques que j'avais sur ton histoire pour l'instant :lol:
:) <3
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

J4u5 a écrit : mer. 25 août, 2021 1:49 pm
elohane a écrit : lun. 23 août, 2021 1:33 pm
J4u5 a écrit : dim. 22 août, 2021 7:46 pm En vrai, Elohane, tu décris vraiment trop bien les scènes, les actions et les sentiments de Davie ce qui est super important d'après moi...
Parce que j'avais vraiment l'impression de voir cette marée de sang devant mes yeux, de serrer Victor contre mwa et de me rendre compte que tu es en train de transformer ton livre en roman d'horreur :o :shock: ... J'adore :lol:
Eh bon, bah, jsp combien de fois je l'ai dit mais ton écriture est super, comme d'hab.
Par contre, c'est moi ou honnêtement je trouve que ça avance pas hyper vite en fait ? C peut être juste une impression et malgré que j'ai été prise dans ce chap, pour moi ça avance lentement... Après peut être bien que tu fais exprès pour bien placer tout le décor des Griffeurs et tout mais bon. Ct juste une remarque de toute façon :D
Bon bah vivement le chap prochain :lol: 8-) <3
Merci beaucoup !!! J'essaye au max de décrire, d'être dans la peau de Davie, et c'est vrai que parfois je m'attarde trop sur certaines choses. Tu as raison, je devrais aller plus vite ! Ton commentaire est très utile, j'ai besoin de conseils et de reproches ( tkt ça ne m'a pas du tout froissée ) pour réussir mes chapitres. Donc si tu as encore des remarques à faire je suis preneuse !!! :) :arrow:
C'est génial que ça t'es plu, quand même !!!
Bises
Exact ;) ! Bah tant mieux alors 😅... Ok ! Même si en vrai, ct l'une des seuls remarques que j'avais sur ton histoire pour l'instant :lol:
:) <3
Ok <3
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 46 :

Je me réveille à nouveau. Heureusement, je ne suis plus dans cette salle d'opérations, mais de retour dans le petite chambre d'hôpital qui m'a été assignée. Dans mes veines coule toujours la drogue, alimentée par une poche transparente sur ma table de chevet, mais malgré ma sensation de faiblesse et la douleur, désagréable, du aux courbatures et au manque de sommeil, je vais bien.
Du moins physiquement.
En ouvrant les yeux, je constate que je n'ai aucunes sangles pour me retenir. Ils ont du comprendre que ça ne me retiendrait pas. Mais si j'en avais eu, j'aurais été incapable de les enlever, parce que je suis vidée de toute énergie. Quand je redresse la tête, mes yeux me piquent, ma langue tombe avec sécheresse sur mes dents, ma tête est lourde.
Depuis combien de temps n'ai – je pas bu ? Ni avalé quelque chose ?
Ils ont du se dire la même chose car je repère un verre d'eau sur la table de chevet, accompagné d'une banane marron. Mon ventre pousse un gargouillis affamé, et sans plus attendre, je tends le bras vers la banane.
Le geste m'arrache un gémissement, mais en croquant dans le fruit, je ne peux pas m'empêcher de fermer les yeux en savourant le goût sucré et la texture moelleuse.

Mais quand je ferme les yeux, c'est un cadavre que je vois. Étendue de tout son long sur le sol glacé. Jane, couverte de sang, la bouche grande ouverte, les yeux blancs.

Je les rouvre aussitôt, déboussolée et terrifiée. Je ne peux pas y croire. Ça ne peut pas s'être vraiment produit. C'est impossible.
Tout d'un coup, je n'ai plus faim du tout. La simple vue de ce qui reste de la banane me donne envie de tout recracher. Mais je m'oblige à la manger jusqu'au bout. Je n'ai plus d'énergie, si seulement je pouvais me servir encore de mon don...
J'en ai trop abusé. J'aurais du faire attention.
Je prends le verre d'eau et le vide d'un trait. Ma langue sèche et brûlante reprend vie, humide et fraîche. Je n'aurais pas dit non pour un second verre... J'ai encore tellement soif. Ma gorge est comme crispée.
- Allez... reprends – toi, je me murmure.
Mais ce n'est qu'un souffle enroué, des paroles rauques. Ce n'est même plus une voix. C'est moche. Je regarde mon corps, désespérée. Je suis moche, et nulle. Un peu plus et j'aurais pu... Quoi, au fait ? M'échapper ?! Tiens donc !
Si j'avais pu, j'aurais ri de ma stupidité.
Mais la porte de ma prison s'ouvre brutalement, et dans l'entrebâillement se tient Ben, l'air grave. Sans cérémonie, il entre et s'approche de mon lit.
J'ai un mouvement de recule en le voyant et me mord la langue, les doigts crispés sur mon drap.
- Daviegwen Tengridy, ce que tu as fait..., grogne t-il, l'air fou. Tu leur a tenue tête... et à cause de toi, une infirmière est morte !
L'envie de lui sauter au visage me prend. C'est si facile, pour lui. Ce qui l'intéresse, c'est la sécurité de sa famille. Moi, le petit cobaye, il n'en à rien à faire !
Mais... mince ! Je viens de trouver ! Voilà pourquoi il ne m'ont pas aspirés l'âme tout de suite ! Une idée vient de se loger dans ma tête, et elle pourrait être une réponse à une question essentielle qui me ronge.
Mais pour le moment, je suis devant cet abruti de docteur.
- Ouiiii, oui, bien sur, tout est de ma faute !, je m'exclame, hors de moi. Ce n'était pas toi qui était là, à essayé de les échapper, à être poursuivie, à voire une fille mourir devant tes yeux. Toi tu es juste un imbécile de médecin, qui, j'en suis sure, n'y comprend rien et se contente d'obéir..., je continue, en sautant du lit.
Mes genoux ploient un peu sous mon poids, mais je parviens à m'équilibrer, et je ne tombe pas. Si seulement Jede était là pour me prendre sur son dos dans le cas contraire...
Ils me manquent tous.
Ici, je suis seule.
Il recule de quelques pas, apparemment méfiant de ce que je pourrais lui faire. Mais je reste immobile, à court de souffle. Il me scrute un petit moment, l'air inquiet.
- J'ai des ordres, dit – il simplement. Je dois te faire une prise de sang, Daviegwen Tengridy.
- Rhaa, mais faites – là donc, je crie, en essayant de cacher ma peur. Tuez moi, tant que vous y êtes...
Il déglutît, la mine sincèrement désolée. Mais je m'en fiche, je me fiche de sa pitié. Je ne me reconnais plus moi – même.

***

– ça va faire un peu mal, prévient – il, l'aiguille à deux millimètres de ma peau, la seringue entre son pouce et son index. Prête ?
Je ne réponds pas.
Nous sommes toujours dans la chambre, je suis assise sur le lit, il se tient devant moi, et sa proximité m'est insupportable. Son odeur de sueur, ses petits yeux qui me regardent avec pitié, méfiance et désolation, je ne peux pas le supporter.
Alors que la pointe de l'aiguille s'enfonce dans ma chair, et que la douleur m'arrache un cri, je me demande si Victor m'a écouté ou si il s'est risqué à l'extérieur.
Ce gamin doit être bouleversé et épouvanté ! Il à vu la mort bien trop tôt.
- Et voilà c'est fini, déclare Ben, en retirant l'aiguille. Il s'empresse de passer une compresse sur la goutte de sang qui perle à mon épaule, puis met un produit dans une pipette.
Il a ramené toute une trousse de trucs effrayants qu'utilisent les infirmiers et les médecins. Moi, j'appelle ça de la torture. Je n'ose pas jeter un œil à la trousse, trop effrayée pour découvrir ce qu'il peut bien s'y trouver.
Et pourquoi toutes ses prises de sang, d'abord ?!!!
- Ouvre la bouche, commande t-il encore.
Je la garde close. Il lève les yeux au ciel, me volant ma mimique.
- Je suis désolé mais il le faut, Daviegwen...
- C'est quoi ? Encore... des drogues ? Des trucs pour me faire du mal ?
- Non, non, rien de tout ça, assure t-il en pressant la pipette d'un geste pressé.
- Je... refuse.
Il pousse un soupir. Quoi ? Il est agacé parce que je refuse d'ingurgiter un liquide inconnu sur ordre des Griffeurs ? Elle est bien bonne. Même si je sais qu'ils veulent me garder en vie, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur... du mal. Avoir mal, c'est horrible. Je déteste ça. Et depuis quelques temps, la souffrance, c'est mon lot quotidien.
- Bon. Je réponds à une question, tu bois.
Ce n'est pas une proposition. Au ton de sa voix, c'est clair qu'il s'agit d'une directive. Je darde mes yeux dans les siens. Il ne me fait pas peur, mais...
- D'accord, dis – je d'une voix tremblante.
- Vas – y, pose une question.
- Mais les caméras ?
- Ils n'entendront pas. Et... les Griffeurs ne parlent pas l'anglais, dit Ben.
Sans le savoir, il vient de me donner un indice précieux. Je ne laisse rien percevoir et baisse les yeux. Quel idiot.
- Est – ce que... Que va t-il arriver à... à Jane ? À son corps... Et est – ce que sa famille va être au courant ?
Ne pleure pas, Davie !, me dit la voix courageuse.
Poser cette question m'a déchirée le cœur. C'est de ma faute si elle est morte, je n'aurais pas du m'adresser à elle. Je ne la connaissais pas mais... elle aurait pu... avoir une vie.
La culpabilité me ronge bien plus que je ne l'aurais cru. J'ai comme un pique au milieu de la poitrine qui me persuade que je suis un monstre de l'avoir laissée mourir. Ce pique est bien enfoncé dans mon corps. Je suis horrible.
- Eh bien... à vrai dire, je ne pense pas qu'elle aura un enterrement... sûrement sera t-elle brûlée. Et ils inventeront un scénario. Jane aurait glissée dans les escaliers, elle serait tombée, morte sur le coup... Pas beau à voir... Ils ont transmis le corps directement à la morgue...
- Hein ?, je m'insurge. Mais...
- Avale, maintenant.
Impuissante, j'obtempère et ouvre la bouche. Il met la pipette dans ma bouche, et appuie trois fois. Tout de suite, un goût salé et âcre coule dans ma bouche. Je la referme et avale, dégoûtée. Je pourrais lui mettre un coup de pied dans l'entre – jambe, le ligoter avec mon drap, lui demander le code de la porte de sortie, sortir, m'échapper...
Mais je n'ai pas la force. Il aurait le dessus. Et puis il y à des caméras. En deux secondes, des médecins ou pire débouleraient dans la chambre – cellule.
Je visualise d'autres issues, mais bien entendue, rien. Il y à la porte, les quatre murs, le lit, l'ampoule au plafond, le conduit d'aération et ma table de chevet.
Je ne pense pas que ça pourrait m'être utile.
Toujours révoltée, je le fusille du regard et demande d'une voix terne :
- Et maintenant ? Qu'allez – vous faire ?
Il soupire, et sors une pochette en carton de sa blouse, puis en sors une feuille. Il la parcours du regard.
- Cet après – midi, ils veulent faire des tests.
C'est bien ce que je pensais. L'idée qui a germée en moi est confirmée. Je sais que les Griffeurs ne vivent que pour les auras contenants des dons. Mais quand ils nous auront tous tués, se contenteront – ils de l'aura normal de n'importe qui ? Ce serait trop frustrant. Sûrement pas.
Peut – être que si ils m'ont enfermés, tout comme d'autres enfants ( ce qui est étrange car cela voudrait dire que d'autres personnes ont des auras à don ) c'est pour essayer de comprendre comment ça marche. Comment mon corps produit ce don alléchant.
Pour ensuite essayer de faire des humains normaux des humains à don, pour avoir plus de nourriture. Ça me donne froid dans le dos.
Mais ce n'est qu'une théorie pas très réfléchie ni très élaborée.
- Quel genre de... tests ?
- Des radios. D'autres prises de sang... Ce que je sais, c'est que les docteurs supérieurs, qui semblent informés, font des comparaisons sanguines. J'ai vu des shémas, ils font des tableaux, des statistiques... Je n'en sais pas vraiment plus. Mais...
Il ferme la bouche, comme si il pensait en avoir trop dit. Mes doigts glissent sur le rebord du lit tant je suis tendue par la hâte de savoir.
- Et combien de temps ça durera ?
Il ne répond pas et commence à ranger la seringue dans la trousse. Tout comme le petit flacon qui recueille mon sang d'un rouge fraise. Après avoir rangé toutes ses affaires, il sort, juste après m'avoir dit :
- Tu as accès à la salle de bain.
Je me recouche dans le lit et garde les yeux rivés sur le plafond.

***

Je ne sais pas combien de jours passent. Trop. Une dizaine, peut – être même une trentaine. C'est toujours la même chose. Réveil brutal. Batterie de test. Je n'ai pas mangé depuis si longtemps. Je n'ai avalé que des bananes depuis que je suis ici, à croire qu'ils n'ont rien d'autres. Je bois très peu.
C'est tout ce que je sais.
Pour le reste, je me laisse faire. Seringue. Radio. Test oculaire. Oui, je suis différente des autres. Non, vous ne trouverez pas d'où ce don provient parce que je ne le sais même pas moi.
Ils testent tout, cherchent tout. Je me demande quand les Griffeurs s'en lasseront. Quand auront – ils faim ? Je ne sais même pas ce qui est arrivé à Victor. Jour après jour, c'est comme si ma vie s'effaçait. Ma mère me manque. Je pense à elle. La nuit, je ne peux pas refouler mes larmes.
Je ne dors pas.
Je n'ai plus revu Ben depuis longtemps. Depuis la dernière fois, en fait. Je ne croise pas grand monde, à part des médecins qui n'hésitent pas à frapper pour que j'obéisse. Je ne sais même pas comment j'ai eu ce bleu à la tempe. Je m'en fiche.
Et depuis quand n'ai – je pas pris de douches ? Aucunes idée. Je n'ai pas non plus utilisé mon don depuis...
Oh, j'ai essayé ! Dés que je me suis sentie mieux physiquement, j'ai essayé de déverrouiller la porte. De partir d'ici. Mais je n'y suis pas parvenue. C'est comme si un verrou avait été installé dans ma tête. Dés que je me concentre, que je sens cette pointe, ce frisson en moi qui signifie réussite, cette terminaison en moi que je connais bien, tout d'un coup, le verrou s'impose dans mon esprit, tout se bloque.
Je sais que c'est eux. Finalement, ils ont réussis à savoir comment m'empêcher d'utiliser ces foutus pouvoirs.
Mais le pire, c'est Jane. Penser à elle. À son corps. Ça me hante la nuit. Je me réveille en sursaut, les larmes coulant sur mes joues sans que j'ai pu les arrêter, et le corps glacé.
Je n'en peux plus.
Le temps passe lentement.

***

On ne m'a pas donné de montre. Je n'ai aucunes idées du temps qui passe. Couchée sur le dos dans le lit défait, les yeux figés sur un point invisible, les lèvres entrouvertes, je pense à Jane. Comme d'habitude. Et à Victor.
Je ne peux pas m'arrêter de penser à eux.
Et je me déteste encore plus. Je ne sais pas si je suis prête à entrevoir une lueur d'espoir, je l'ai déjà trop fait.
La chambre est plongée dans le noir alors que je rumine mes idées sombres. La visite récente des médecins ( sauf que ceux ci ne me soignent pas ) ne s'est pas bien passée. Comme d'habitude, je suis restée immobile sur le lit, sourde à leurs protestations et à leurs cris. Je n'ai pas ouvert la bouche. Je n'ai pas bougé le moindre petit doigt quand ils ont menacés de m'enfermer pour de bon. Quand l'un deux m'a mis une claque, à bouts de nerfs, je n'ai toujours pas parlé. Figée, occupée à faire la morte.

À présent, j'ai mal à la joue, là ou il m'a laissée une marque rose. J'aimerais frotter mon visage pour enlever sa brûlure. Quoi que je fasse, la marque ne partira pas de sitôt.
CRIIIITCH
Je saute sur mes pieds dés que le petit bruit aigu se fait entendre. C'est le même son que racler sa fourchette sur une assiette vide. C'est persistant et insupportable. Je tourne la tête de gauche à droite, de droite à gauche dans la nuit noire. Je me penche sur la lampe de chevet et allume, aux aguets. Mon cœur bat à cent à l'heure. Je n'est pas pu imaginé ce bruit. C'est impossible. Je l'ai bel et bien entendue.
Criiiiiiiiitch
Le bruit vient de... Je baisse la tête, éberluée. Le conduit d'aération. Je m'approche prudemment du conduit. C'est un trou assez grand pour que quelqu'un puisse s'y glisser. Mais il est bouché par une grille de mon côté. Bien sur. Ça doit être un rat. Toute ma déception fait vague sur moi, je tourne les talons.
– Davie...
Je me retourne lentement, fébrile.
– Dav Dav...
Qu'une seule personne au monde m'appelle comme ça. Immédiatement, tous les souvenirs refont surface. Le lycée. Les disputes. La gifle. Chasity et Chaske. La vie d'avant.
Je me précipite vers le conduit d'aération. Y provient des bruits de frottements, de respirations, comme si quelqu'un s'était glissé à l'intérieur et avançait dedans jusqu'à la chambre.
Je colle mes mains sur les barreaux, haletante. Le cerveau en ébullition. Mes yeux inspectent le conduit, essayant à tout prix d'y déceler...
Soudain, mais mains retombent sur mes genoux. J'arrête de respirer. Là, devant mes yeux, de l'autre côté de la grille, une silhouette se profile vers moi en rampant. Je le reconnais à sa tignasse noir et à ses yeux profonds.
Jede.
J4u5

Profil sur Booknode

Messages : 1702
Inscription : sam. 25 juil., 2020 4:41 pm

Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

:shock: :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o
J'adore ce chapitre mais quand je dis "j'adore" c'est que je surkiffe :lol: !
Tu décris à la perfection les sentiments de Davie. C'est bien je trouve car, en plus de cela, tu lui fais éprouver des sentiments comme qu'elle se déteste elle même pour avoir laisser mourir Jane TwT et tout... Ça rend tout encore plus vivant et concret ! Parce que moi perso j'en ai ras le bol des héroïnes parfaites qui sont responsables d'un mort et qui s'en foute comme leur troisième prénom :? :shock: :roll:.
(Bon, est ce qu'il faut dire que ce que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c la fin :mrgreen: ? Non, ce n'est pas nécessaire :lol: )
Bon. Bah désormais il ne reste plus qu'à patienter pour le prochain chapitre :? TwT
P.S : Preeeeeeeeuuuuuuuuuummmmmmmm's
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

J4u5 a écrit : mar. 31 août, 2021 2:20 pm :shock: :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o
J'adore ce chapitre mais quand je dis "j'adore" c'est que je surkiffe :lol: !
Tu décris à la perfection les sentiments de Davie. C'est bien je trouve car, en plus de cela, tu lui fais éprouver des sentiments comme qu'elle se déteste elle même pour avoir laisser mourir Jane TwT et tout... Ça rend tout encore plus vivant et concret ! Parce que moi perso j'en ai ras le bol des héroïnes parfaites qui sont responsables d'un mort et qui s'en foute comme leur troisième prénom :? :shock: :roll:.
(Bon, est ce qu'il faut dire que ce que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c la fin :mrgreen: ? Non, ce n'est pas nécessaire :lol: )
Bon. Bah désormais il ne reste plus qu'à patienter pour le prochain chapitre :? TwT
P.S : Preeeeeeeeuuuuuuuuuummmmmmmm's
:D :D :lol: :o
Je suis trop contente ! OMG tes commentaires sont tellement des boost ! En lisant ton com' je peux pas m'empêcher de sourire comme une idiote devant son ordinateur. Je trouve que les chapitres sont assez tristes, ceux que j'écris en ce moment :shock: :? mais le fait que tu aimes me rassure, j'ai pas l'habitude de faire des trucs trop déprimants...
( moi je m'en fous pas de mn troisième prénom :lol: )
Merci beaucoup !!!
Bisous !
P.S : Oui tu as volé la place de Yaya2408 ! :twisted: :lol: bravo
J4u5

Profil sur Booknode

Messages : 1702
Inscription : sam. 25 juil., 2020 4:41 pm

Re: En amour et a mort

Message par J4u5 »

elohane a écrit : mar. 31 août, 2021 4:48 pm
J4u5 a écrit : mar. 31 août, 2021 2:20 pm :shock: :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o
J'adore ce chapitre mais quand je dis "j'adore" c'est que je surkiffe :lol: !
Tu décris à la perfection les sentiments de Davie. C'est bien je trouve car, en plus de cela, tu lui fais éprouver des sentiments comme qu'elle se déteste elle même pour avoir laisser mourir Jane TwT et tout... Ça rend tout encore plus vivant et concret ! Parce que moi perso j'en ai ras le bol des héroïnes parfaites qui sont responsables d'un mort et qui s'en foute comme leur troisième prénom :? :shock: :roll:.
(Bon, est ce qu'il faut dire que ce que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c la fin :mrgreen: ? Non, ce n'est pas nécessaire :lol: )
Bon. Bah désormais il ne reste plus qu'à patienter pour le prochain chapitre :? TwT
P.S : Preeeeeeeeuuuuuuuuuummmmmmmm's
:D :D :lol: :o
Je suis trop contente ! OMG tes commentaires sont tellement des boost ! En lisant ton com' je peux pas m'empêcher de sourire comme une idiote devant son ordinateur. Je trouve que les chapitres sont assez tristes, ceux que j'écris en ce moment :shock: :? mais le fait que tu aimes me rassure, j'ai pas l'habitude de faire des trucs trop déprimants...
( moi je m'en fous pas de mn troisième prénom :lol: )
Merci beaucoup !!!
Bisous !
P.S : Oui tu as volé la place de Yaya2408 ! :twisted: :lol: bravo
Eh bien contente que je te serve de motivation humaine alors :mrgreen:
C'est vrai... Mais il faut de tout dans chaque roman. Par exemple, je n'aimerais pas un livre joyeux du début à la fin, il n'y aurait aucun contraste :?
Aaaaaaaah :lol:, dsssslll (c juste je trouvais que ça allait bien :lol: ) Bah le mien c un peu celui de ma grand mère donc, heeeeu... Bah voilà quoi 😅 :lol:
Ouais :D !
Bisous <3
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

J4u5 a écrit : mer. 01 sept., 2021 8:37 am
elohane a écrit : mar. 31 août, 2021 4:48 pm
J4u5 a écrit : mar. 31 août, 2021 2:20 pm :shock: :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o :o :shock: :o
J'adore ce chapitre mais quand je dis "j'adore" c'est que je surkiffe :lol: !
Tu décris à la perfection les sentiments de Davie. C'est bien je trouve car, en plus de cela, tu lui fais éprouver des sentiments comme qu'elle se déteste elle même pour avoir laisser mourir Jane TwT et tout... Ça rend tout encore plus vivant et concret ! Parce que moi perso j'en ai ras le bol des héroïnes parfaites qui sont responsables d'un mort et qui s'en foute comme leur troisième prénom :? :shock: :roll:.
(Bon, est ce qu'il faut dire que ce que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c la fin :mrgreen: ? Non, ce n'est pas nécessaire :lol: )
Bon. Bah désormais il ne reste plus qu'à patienter pour le prochain chapitre :? TwT
P.S : Preeeeeeeeuuuuuuuuuummmmmmmm's
:D :D :lol: :o
Je suis trop contente ! OMG tes commentaires sont tellement des boost ! En lisant ton com' je peux pas m'empêcher de sourire comme une idiote devant son ordinateur. Je trouve que les chapitres sont assez tristes, ceux que j'écris en ce moment :shock: :? mais le fait que tu aimes me rassure, j'ai pas l'habitude de faire des trucs trop déprimants...
( moi je m'en fous pas de mn troisième prénom :lol: )
Merci beaucoup !!!
Bisous !
P.S : Oui tu as volé la place de Yaya2408 ! :twisted: :lol: bravo
Eh bien contente que je te serve de motivation humaine alors :mrgreen:
C'est vrai... Mais il faut de tout dans chaque roman. Par exemple, je n'aimerais pas un livre joyeux du début à la fin, il n'y aurait aucun contraste :?
Aaaaaaaah :lol:, dsssslll (c juste je trouvais que ça allait bien :lol: ) Bah le mien c un peu celui de ma grand mère donc, heeeeu... Bah voilà quoi 😅 :lol:
Ouais :D !
Bisous <3
à croire que les parents n'ont aucunes inspirations pour les prénoms de leurs enfants ^^'
Merci ! Bises
Nerwende

Profil sur Booknode

Messages : 839
Inscription : lun. 02 août, 2021 4:25 pm

Re: En amour et a mort

Message par Nerwende »

C’est pas possible j’ai l’impression d’écrire tout le temps la même chose, c’est trop bien ! C’est vraiment bien écrit, j’ai l’impression de lire un roman écrit par un professionnel
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Nerwende a écrit : mer. 01 sept., 2021 2:30 pm C’est pas possible j’ai l’impression d’écrire tout le temps la même chose, c’est trop bien ! C’est vraiment bien écrit, j’ai l’impression de lire un roman écrit par un professionnel
:shock: Merci beaucoup ! C'est très flatteur 8-) :lol: Tu pourrais le répéter milles fois que ça ne me dérangerais pas :D Bisous
HermioneSerdaigle

Profil sur Booknode

Messages : 99
Inscription : mar. 27 oct., 2020 4:26 pm

Re: En amour et a mort

Message par HermioneSerdaigle »

Mon dieu ! cette fin ! tu nous tiens en haleine tout le long de l'histoire, alors our ça bravo !
C'est horrible tout ce qui se passe...
Sinon tu écris super bien ! je crois que c'est tout pour cette fois
Super hâte de lire la suite ! a la prochaine !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

HermioneSerdaigle a écrit : mer. 01 sept., 2021 11:31 pm Mon dieu ! cette fin ! tu nous tiens en haleine tout le long de l'histoire, alors our ça bravo !
C'est horrible tout ce qui se passe...
Sinon tu écris super bien ! je crois que c'est tout pour cette fois
Super hâte de lire la suite ! a la prochaine !
Ouais... Désolée les gars 8-)
Je suis super contente que tu aimes toujours. Merci pour tes compliments :)
Bisous
queeny2007

Profil sur Booknode

Messages : 38
Inscription : mar. 18 août, 2020 12:29 pm

Re: En amour et a mort

Message par queeny2007 »

hey
viiiiiiite publie le chapitre suivant !!!!!!!!!!
haha non sérieux, super chapitre ! bravo ! mais ne nous fait pas faire les crises cardiaques XD ! hâte de voir la suite !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

queeny2007 a écrit : jeu. 02 sept., 2021 9:50 pm hey
viiiiiiite publie le chapitre suivant !!!!!!!!!!
haha non sérieux, super chapitre ! bravo ! mais ne nous fait pas faire les crises cardiaques XD ! hâte de voir la suite !
Hey ! :)
Tkt je fais prendre soin de vos coeurs moi :mrgreen:
Merci !
elohane

Profil sur Booknode

Messages : 3060
Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm

Re: En amour et a mort

Message par elohane »

Chapitre 47 :

Je le fixe, les mains moites, mon cœur s'est arrêté, bloqué dans ma poitrine. Mon souffle coincé dans ma gorge, je suis immobile, accroupie devant le conduit d'aération. Soudain, je me rappelle de la caméra, et je me lève d'un bond. Je tourne le dos au mur et me précipite vers mon lit, fiévreuse, fais mine de me coucher, en essayant d'avoir une mine nonchalante. D'un geste, j'éteins la lampe de chevet.
De tout mon cœur dont les battements ont recommencés, j'espère que la caméra n'est pas infrarouge. Je ressors du lit et, à pas silencieux mais précipités, je vais me mettre devant la grille du conduit, là ou j'ai aperçue... lui. Dans le noir complet, je ne vois rien, mais avec nervosité et excitation, des sentiments qui me paraissent tout nouveau, je plaque mes paumes sur les barreaux. Mon regard essaye en vain de le voir. Mais je ne peux me fier qu'au touché. Les secondes s'égrènent avec lenteur. Je sais ce que j'ai vu, je ne doute pas de sa présence. Du moins...
Tout à coup, je sens deux mains effleurer les miennes. Je retiens un hoquet de joie et pousse un soupir de soulagement, avec une envie folle de pleurer tellement je suis heureuse. À travers la grille, je peux très bien sentir ses mains collés aux miennes, des mains chaudes et plus grandes, réconfortantes.
- Jede..., je chuchote dans l'obscurité.
Ce n'est qu'un gémissement, mais je crois qu'il a entendu. Je sens des chatouilles sur ma peau quand je sens ses mains se retirer doucement. Je garde les miennes collés à la grille par espérance. Peut – être qu'il les touchera à nouveau.
- Dav – Dav.
Sa voix ! Grave et rauque. Très net, retentissant à mes oreilles avec des échos d'assurance et de confiance en soi qui m' insupportait tant, avant. Avant tout ça.
- Tu...
Je ne peux pas finir ma phrase, car je me mets alors à sangloter. Jane. Victor. Jede. Ces prénoms qui explosent sans cesse dans ma tête. Je ne peux pas croire que ce qui est en train de se passer est vrai. Je suis devenue folle. Je suis devenue autre chose que Daviegwen. J'ai peur qu'il change d'avis, qu'il parte, me laisse là. D'être à nouveau seule. Je sèche mes larmes et renifle un bon coup. J'entends sa respiration, tout prés de moi, démesuré.
- J'arrive, murmure t-il.
- Promis ?, dis – je, la voix rauque, le plus bas possible.
Sa réponse me parvient immédiatement.
- Ouais !
J'entends ses habits créer un bruit de friction sur les parois du conduit, je retiens mon souffle. Je devine ses mouvements dans le noir, je me remets à pleurer quand je comprends qu'il vient de dévisser la grille. Je sens son bras agripper ma main, et je me laisse faire. Il se tire hors du trou en se tenant à moi. Je l'aide à sortir en serrant les dents, je n'ai plus beaucoup de force. Je l'entends pousser un grognement quand il tombe à plat ventre devant moi, entièrement hors du conduit. Anxieuse, je le cherche des yeux, voulant absolument le voir pour être sur que c'est bien lui, mais l'obscurité est complète. Je ne vois rien d'autre dans la pénombre que les reflets argentés que jettent sur le sol les barreaux fins de la grille. Je devine ses mouvements, il a quelque chose dans la main, je ne sais pas quoi. Je sens son corps proche du mien, il fixe à l'aide d'un outil les fermetures du conduit, la grille à nouveau bouchant le trou, comme si personne n'était passé par là.
Il n'y à que mes reniflements entre – coupés qui crèvent le silence. Un silence de soulagement. Pour ma part en tout cas... J'aimerais pouvoir décrypter les pensées de Jede, savoir si il est content de me voir. Je ressemble tellement à une adolescente pleine d'hormones quand l'héritier des Bryll est prés de moi. Tout est tellement différent de ce que j'ai vécu avant, avant cette tragédie. J'ignore comment me comporter.
Que ferais Senna si elle était à ma place, dans un hôpital abominable, corrompu, inquiétant, et que Jede Bryll venait la tirer de là ? Je n'en ai aucunes idées. Je me sens minable de penser à ça, alors que Jane est morte.

Je n'ai qu'a fermer les yeux pour me souvenir de son corps ensanglanté, de ses cheveux poisseux, recouverts du liquide rouge, en éventail autour de son visage, de sa peau soudainement pâle, de sa bouche grande ouverte d'un rose profond, et de ses yeux sans vie, regardant dans le vague. Non, justement. Ne regardant pas. La culpabilité fais vague sur moi une nouvelle fois, et je me dis que rouvrir les yeux pour échapper à ça serais lâche. Ça serais égoïste. Je suis égoïste, de toute façon. Je ne pensais qu'a me sauver, et à rien d'autre. J'ai même oublié mon but. Invi !
Je serre les poings si forts que mes jointures me font un mal de chien, et des gouttes du sang perlent à la paume de ma main, à cause de mes ongles si longs à présent qu'il me suffit à érafler ma peau pour y laisser une marque blanchâtre. Mes paupières restent résolument closes, alors que mes larmes se déversent sur mes joues humides. Je sens Jede me prendre dans ses bras, et je m'agrippe à son cou avec la peur de devoir lâcher prise. Sa main gauche caresse mes cheveux dans un geste qui se veut consolateur, mais rien ne peut apaiser la douleur du cœur. Cette brûlure qui te donne l'envie d'être quelqu'un d'autre, de ne plus jamais revoir ta vie, au risque de ne plus en avoir. Je ne la connais que trop bien. Et ça me fait mal. Très mal.
- Je suis là. Je suis là, maintenant. Je suis désolé, tu ne peux pas savoir à quel point...
Il se tait. J'aimerais l'encourager à finir, mais je ne veux pas croiser son regard. Qui sait ce que j'y lirais ? Même dans le noir, je peux deviner ces choses là. Elles sont trop cuisantes pour passer inaperçu. Je continue de pleurer, collée à lui avec ferveur.
- Tu sais...
- Oui ?, demande t-il, tout bas, au creux de mon oreille.
- Je savais que tu viendrais.
Malgré mes sanglots et ma voix rendue aigu par la tristesse, il semble avoir compris. Il pousse un soupir, le menton enfoui dans mes cheveux. J'inspire une bouffée de son odeur, c'est à dire un parfum boisé, de la sueur, avec des teintes mentholées, mon odeur préférée depuis maintenant.
- Et moi je savais que tu irais la chercher. Tu es courageuse
Je n'ai pas la force de le contredire. Il a tort. J'ai juste été naïve. Et j'ai de la chance qu'il existe. J'arrête de pleurer au bout d'un instant ou je ne veux entendre que les battements de son cœur. C'est doux et régulier. C'est beau. Plus tard, les questions. Plus tard les inquiétudes. Nous avons de longues heures avant la matinée, avant que les médecins débarquent dans ma chambre comme des fous pour jouer aux rats de laboratoires. Avant qu'ils nous découvrent. Je ne sais pas encore ce que nous allons faire, comment nous pourrons nous en sortir, si il y aura à nouveau des pleurs, des morts. Je voudrais que le matin n'arrive jamais.
Rester toute ma vie en cet instant, dans ses bras.
Mais c'est impossible. Trop de choses impossibles...
- Je n'ai plus peur, lui dis – je.
Ce n'est pas tout à fait vrai, mais une partie de moi le pense, quand il est prés de moi. Les frissons désagréables sur mon échine ont disparus, tout comme une partie de ma colère.
- Moi aussi. Et avec quoi tu t'es habillé, au fait ? Un sac poubelle ?, fait – il dans une tentative désespérée de me faire retrouver le sourire, tombant tout à fait hors propos.
Tentative qui tombe à l'eau. Néanmoins, pour la forme, je lui réponds :
- Tais – toi idiot.
Je me redresse, et mes mains s'agrippent avec encore plus de force à sa nuque, il est mon radeau auquel je m'accroche pour ne pas couler. Il n'a aucuns mouvements de recul quand je m'approche de lui avec plus d'assurance. De ma main droite, je joue avec une de ses mèches, qui est nettement plus longue que les autres. Depuis combien de temps ne s'est – il pas coupé les cheveux ?
Dans le noir, je ne vois pas le regard qu'il me jette, mais je suis sur qu'il le fait. Je dépose un baiser sur ses lèvres, d'un geste sur et affirmé. Jede ne bouge toujours pas, mais quand je l'embrasse une nouvelle fois, il a entrouvert les lèvres, et répond à mon baiser avec tendresse. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais je le fais, et ça me paraît une raison suffisante. Il m'embrasse à son tour, ses lèvres sont agréables sur les miennes. Il est très doux, et quand une de mes larmes s'écrasent sur ses lèvres, il ne l'essuie pas et murmure :
- Pas d'amour, hein ?
- Non, pas d'amour.
Je continue de l'embrasser. À vrai dire, il est le premier garçon que j'embrasse réellement, mais je m'en sors plutôt bien. Je trouve. Je me demande ce qu'il en pense.
– Non, bien sur que non..., dit – il en encadrant mon visage de ses mains.
Je l'embrasse sans fermer les yeux, par lâcheté, bien sur. Pour ne pas la voir. De toute manière, je ne vois rien dans l'obscurité.
Je ne peux pas voir le visage du garçon que j'embrasse. Ma langue caresse la sienne, toujours avec douceur. Mes lèvres me piquent affablement, tout à coup une chaleur étrange me donne les joues rouges et ma respiration haletante. Lui aussi respire bizarrement. Je me doute que c'est naturel mais tout ça est étrange. On se décolle l'un de l'autre, mais il me tient les mains.
- Daviegwen ?
- Oui ?, dis – je d'une toute petite voie.
- Amis, hein ?
- Ouais, amis !
Il y à un petit silence pendant lequel je fais des ronds avec ma langue engourdie dans ma bouche, gênée. Bien sur que nous sommes amis ! Rien de plus. C'est ahurissant qu'il est pu songer que moi, je pensais le contraire. Ce n'est pas parce qu'il vient me sauver alors que ma vie s'écroulait, tel un prince charmant, que je vais tomber dans ses bras et l'aimer ! Je l'apprécie, évidemment, il est beau, on s'entend bien parfois, il est attirant, il m'a sauvé pleins de fois, je lui dois la vie, et je n'ai jamais tant été heureuse de le voir. Mais je ne suis pas amoureuse. Ça non, me dis – je en me blottissant dans ses bras.
Il m'attire vers lui et on reste dans les bras de l'autre un cours moment avant qu'il rompe le charme :
- Je suis désolé. De... d'arriver si tard. On vous a cherché, toutes les deux, et... Invi et toi, vous nous avez manqué... Enfin, moi, je... Heu... Ouais, tu m'as manqué.
- Toi aussi. Mais... cet endroit...
J'éclate en sanglots. Je me sens comme une coquille vide. C'est bien beau, tout ça, s'embrasser, se peloter, mais... Jane. Victor. Invi. Les Griffeurs.
- Tu n'es pas obligé d'en parler tout de suite d'accord ?
- O.k, je croasse en rentrant la tête dans les épaules. Jede, les... les docteurs vont bientôt arriver. Réveille moi avant le matin...
- Les docteurs ?!, s'exclame t-il.
Je sais ce qu'il doit se dire, que tout ça est fou, mais il n'est pas au bout de ses surprises. Pour l'instant, je n'ai pas la force de lui raconter tout. Je veux juste... fermer les yeux. Pour une fois depuis plusieurs jours, je pense que j'arriverais à dormir. Dans ses bras. Je suis tellement épuisée. Depuis combien de temps fais - je des insomnies ?
- Dors bien, dit – il quand il me voit m'endormir.
J'aimerais lui répondre, mais je tombe dans les filets de Morphée avant d'avoir pu réfléchir à une réponse.

***
J'aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez de ce chapitre qui est très particulier car premier baiser... :D dites moi vos ressentis svp ! si vous avez aimé la scène des baisers, si vous avez des remarques ou critiques je les prends volontiers ! merci d'avoir lu ! bises !
Répondre

Revenir à « Essais et créations en plusieurs parties »