J'ai arrêtée cette histoire, elle est donc inachevée. Ne la commencez pas si vous voulez la fin. Merci !
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***
En amour et a mort
tome.1 : Les vérité cachés
PROLOGUE
J'appréhendais, ou plutôt je redoutais ce mois, ce mois de Mai.
Je me levais le matin avec une grosse boule dans la gorge, la nervosité bien haut dans mon humeur.
Les journées se trouvait trop courte a mon goût depuis que ma mère avait fixé une date : Le deux Mai.
Elle refusait de répondre a mes questions pressantes, elle voulait seulement que je la laisse tranquille.
« ou allons-nous ? »
« pourquoi partons-nous de Seattle ? »
« est-ce-que j'ai fait une chose de mal ? »
Ma mère se cloîtrait dans un silence qui retentissait bel et bien comme du tonnerre, et la peur se nouait a mon ventre. J'étais sans grandes certitudes. Papa était trop loin, en voyage en Asie, avec sa nouvelle femme, pour que je puisse le déranger a propos de ça. En tout cas, j'étais indécise, tourmentée et j'avais l'impression d'être abandonner moralement par ma mère. Je n'en avait parlé a personne, ni de ce départ précipité, ni de maman refusant toute conversation sérieuse.
Jusque la, celle qui m'avait mis au monde avait été un source de réconfort, elle me disait tout, m'aidait dans la vie et surtout dans cette période d'adolescence...Enfin depuis un mois, tout avait été bousculé... Ce mois-ci elle m'avait annoncé que le deux Mai nous quitterions Seattle.
-Pour toujours ? lui avais-je demandé, perplexe.
Elle n'avait pas répondu.
Et a partir de ce jour-la, j'avais du me résoudre : Nous partirons.
Je ne dirais au revoir a mes amis du lycée que le dernier jour, détestant les adieux trop tumultueux.
J'ai 16 ans, je suis en premiére dans un lycée de Seattle, mon père a quitté ma mère quand j'avais un ans, et je suis morte de peur en pensant que je vais devoir quitté ma vie pour un pretexte quel conque que je ne connais pas !
Bref, ça ne s'annonçait pas de tout repos...
En amour et a mort
-
elohane
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En amour et a mort
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- En amour et à mort
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Dernière modification par elohane le mer. 09 nov., 2022 7:54 pm, modifié 9 fois.
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elohane
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Re: En amour et a mort
Chapitre 1 :
Je décolle ma joue de la vitre de la voiture. Et je plie mes jambes contre ma poitrine, désarçonnée. Oui, maman vient de parler.
-Ma chérie...Si seulement je pouvais te faire comprendre !
La voiture bleu se stoppe dans une allée caillouteuse garnie de ronces et de mauvaise herbes .
Surplombant l'allée, une maison. Ou plutôt un manoir, je dirais...
-Maman...c'était un calvaire. Je ne savais pas a quoi m'attendre, tu sais, et toi tu me dis que tu veux que je comprenne ! Comprendre quoi au juste ?!
Anny, c'est le prénom de ma mère, fronce les sourcils, détache sa ceinture de sécurité et se tourne vers moi, assise sur la banquette arriére. Nous sommes le deux Mai.
-Dav...Les derniers mois ont étés difficiles.
-Ne m'appelle pas par mon surnom, ça donne un air masculin, je réplique du tac au tac, piqué au vif, et frustré qu'elle ne me demande pas pardon aprés ce qu'elle m'a fait vivre.
Nous sommes en fin de soirée, le ciel est pluvieux, et nous voila dans une ferarie rouillée et vieille devant un manoir dans un trou pommé , en train de nous prendre la tête. Enfin surtout moi.
-Bon, on parlera demain, quand...tu iras mieux. Tu dois avoir faim ?
Comme si cette dérniere phrase pouvait tout régler ! Mais elle a raison, je meurs de faim. Mais les explications ont assez attendus, pourtant. Je refuse sa proposition, et exige une conversation.
-Pas ce soir, ma puce.
-Si ! Ce soir, justement.
-Bon. Alors d'abord, entrons.
Mes yeux verts se posent lentement sur le manoir. Horreur. Elle veut entrer dans cette abomination. La porte d'entrée est en bois rongée aux mites, et les étages du manoir me semblent bancales, comme si ils menaçaient de basculer a touts moments.
J'ouvre ma portière lentement, et envoie un regard déçu a ma mère.
Je sens bouillonner en moi une colère farouche.
Nous marchons dans l'allée menant au manoir, et je prends soin de ne pas marcher dans les ronces, ce qui n'est pas chose aisée. Le soleil, au loin, se couche,et une brise légère me caresse le visage. Maman pénetre en premiére, elle tourne la poigné délavée, et entre.
Je m'avance, et je me retrouve dans le noir complet.
Je sens ma mère gesticulait autour de moi, j'entends un raclement de
meuble a ma droite, et une petite lueur éclaire la piéce. Maman se trouve devant moi, une allumette a la main. C'est la lumiére.
Je suis debout sur un tapis gris rapiécé qui recouvre en entier le plancher de la salle , devant un canapé qui a sans doute servi de repas a des insectes.
Au mur, des lambeaux de tapisseries a motifs fleuris pendent.
Une petite étagére qui n'a pas échappé a la tuerie a ma droite.
-Heu...Wouawh.
– Oui, ma chérie. C'est le mot.
Elle s'avance vers une porte que je n'avais pas vu, et l'ouvre.
Je la suis, et nous débouchons sur une cuisine. Petite, sale, crasseuse, rien de plus que la précèdente piéce.
Une table et des chaises semblent m'attendre, et je m'écroule sur une.
La fatigue commence se faire sentir.
Maman se penche sur moi. Et m'enlace. Je ne m'y attendais pas, aprés tout ces jours ou elle a été...distante, froide et absente.
-Ma chérie.
Muette, aussi.
Maman.
Nos respirations se mêles, la sienne chaude, et la mienne un peu essoufflée.
Nous ne restons pas longtemps comme ça, elle se décolle de moi assez vite, et s'assoie elle aussi face à moi.
-Bon...Tu m'expliques ?
Je supplie presque. J'ai l'impression qu'elle va m'annoncer la mort de quel qu'un. Je la fixe intensément. Je n'avais pas remarqué comme elle aussi, ses traits semblent plus fatigués, tirent plus, son chignon de méches noires est défait, ses yeux marrons regardent dans le vague, et j'ai l'impression qu'en une nuit elle a veillie de 1000 ans.
-Oui, ma puce. Pose moi toutes tes questions...sans en omettre aucunes.
- J'y comptais bien. Mais par ou commencer ? Il y avait bien celle-la qui me bulait les lévres, et qui en franchie le seuil.
Ou sommes-nous, exactement ?
Anny jette un regard circulaire sur l'ensemble de ce qui nous entour, le pafond dont la peinture se décolle et craquelle, les chaises abimées, la table endommagé par le temps, un regard emplit de nostalgie...
-En fait, mes parents avaient achetés cette maison quand ils avaient 20 ans, et eux, mes frères et moi...nous y avons vécu une bonne partie de notre enfance .
-C'est vrai ?! Mais je croyais que tu avais vécu en France !!!
-Je sais, et a mes 12 ans, mes parents on decrétés qu'il fallait quitter l'endroit, qu'il était trop dangereux...Alors on est allé en France.
Je reste coite. Ma mère m'a menti sur son enfance, sur quoi m'a t-elle menti encore ? Que veut-elle me dire ?
-Ca se répète .
-Quoi ? Fait-elle.
-Ca se répète, tes parents t'on fait quitté ta maison pour t'emmenner ailleurs, et a présent je dois moi aussi partir.
Elle semble réflèchir a ce que j'ai exposé. Comme si il était tout a fait normal que ses parents lui fassent quitter cette maison.
Ils ne t'ont pas dit ou vous allez ? Comme toi. Tu ne m'a rien dit. Alors vas-y !
Je suis prise d'une colère soudaine. Je voudrais pouvoir comprendre, et surtout avoir la tête vide pour me reposer. Mon esprit se tourne vers le canapé miteux du hall.
-Chèrie, je pense qu'il vaut mieux reporter notre discussion a demain matin. Je t'ai préparée une chambre au premier étage, la porte est noire, ta couleur preferée...
-Ho, super maman, je soupir avec un soulagement soudain.Bonne nuit, j'abrege avec férocité avant de me lever de table et de me diriger vers l'escalier en bois défraichi a ma gauche.
Elle me dit quel que chose, mais mes oreilles n'écoutent plus.
Je bifurque dans un couloir ; ce manoir est un vrai labyrinthe, et trouve la porte noire. Une superbe porte en marbre noir, a vrai dire, mais je ne m'attarde pas dessus.
Je tourne la poignée.
Et me glisse dans la chambre.
Elle est en super bon état. Et toutes mes affaires m'y attendent. Je retrouve mon bureau sur le quel est posé ma trousse de toilette, Mon cartable a ses pieds, ma penderie qui date, je note dans un coin de ma tête qu'il faudra acheté une nouvelle, et tout. Il y a toutes mes babioles, et mon lit .Je me jette dessus et re-découvre agréablement qu'il est très moelleux, doux et léger a la fois.
Je m'endors tout habillée, ne pensant a rien...
Rien du tout...
Je décolle ma joue de la vitre de la voiture. Et je plie mes jambes contre ma poitrine, désarçonnée. Oui, maman vient de parler.
-Ma chérie...Si seulement je pouvais te faire comprendre !
La voiture bleu se stoppe dans une allée caillouteuse garnie de ronces et de mauvaise herbes .
Surplombant l'allée, une maison. Ou plutôt un manoir, je dirais...
-Maman...c'était un calvaire. Je ne savais pas a quoi m'attendre, tu sais, et toi tu me dis que tu veux que je comprenne ! Comprendre quoi au juste ?!
Anny, c'est le prénom de ma mère, fronce les sourcils, détache sa ceinture de sécurité et se tourne vers moi, assise sur la banquette arriére. Nous sommes le deux Mai.
-Dav...Les derniers mois ont étés difficiles.
-Ne m'appelle pas par mon surnom, ça donne un air masculin, je réplique du tac au tac, piqué au vif, et frustré qu'elle ne me demande pas pardon aprés ce qu'elle m'a fait vivre.
Nous sommes en fin de soirée, le ciel est pluvieux, et nous voila dans une ferarie rouillée et vieille devant un manoir dans un trou pommé , en train de nous prendre la tête. Enfin surtout moi.
-Bon, on parlera demain, quand...tu iras mieux. Tu dois avoir faim ?
Comme si cette dérniere phrase pouvait tout régler ! Mais elle a raison, je meurs de faim. Mais les explications ont assez attendus, pourtant. Je refuse sa proposition, et exige une conversation.
-Pas ce soir, ma puce.
-Si ! Ce soir, justement.
-Bon. Alors d'abord, entrons.
Mes yeux verts se posent lentement sur le manoir. Horreur. Elle veut entrer dans cette abomination. La porte d'entrée est en bois rongée aux mites, et les étages du manoir me semblent bancales, comme si ils menaçaient de basculer a touts moments.
J'ouvre ma portière lentement, et envoie un regard déçu a ma mère.
Je sens bouillonner en moi une colère farouche.
Nous marchons dans l'allée menant au manoir, et je prends soin de ne pas marcher dans les ronces, ce qui n'est pas chose aisée. Le soleil, au loin, se couche,et une brise légère me caresse le visage. Maman pénetre en premiére, elle tourne la poigné délavée, et entre.
Je m'avance, et je me retrouve dans le noir complet.
Je sens ma mère gesticulait autour de moi, j'entends un raclement de
meuble a ma droite, et une petite lueur éclaire la piéce. Maman se trouve devant moi, une allumette a la main. C'est la lumiére.
Je suis debout sur un tapis gris rapiécé qui recouvre en entier le plancher de la salle , devant un canapé qui a sans doute servi de repas a des insectes.
Au mur, des lambeaux de tapisseries a motifs fleuris pendent.
Une petite étagére qui n'a pas échappé a la tuerie a ma droite.
-Heu...Wouawh.
– Oui, ma chérie. C'est le mot.
Elle s'avance vers une porte que je n'avais pas vu, et l'ouvre.
Je la suis, et nous débouchons sur une cuisine. Petite, sale, crasseuse, rien de plus que la précèdente piéce.
Une table et des chaises semblent m'attendre, et je m'écroule sur une.
La fatigue commence se faire sentir.
Maman se penche sur moi. Et m'enlace. Je ne m'y attendais pas, aprés tout ces jours ou elle a été...distante, froide et absente.
-Ma chérie.
Muette, aussi.
Maman.
Nos respirations se mêles, la sienne chaude, et la mienne un peu essoufflée.
Nous ne restons pas longtemps comme ça, elle se décolle de moi assez vite, et s'assoie elle aussi face à moi.
-Bon...Tu m'expliques ?
Je supplie presque. J'ai l'impression qu'elle va m'annoncer la mort de quel qu'un. Je la fixe intensément. Je n'avais pas remarqué comme elle aussi, ses traits semblent plus fatigués, tirent plus, son chignon de méches noires est défait, ses yeux marrons regardent dans le vague, et j'ai l'impression qu'en une nuit elle a veillie de 1000 ans.
-Oui, ma puce. Pose moi toutes tes questions...sans en omettre aucunes.
- J'y comptais bien. Mais par ou commencer ? Il y avait bien celle-la qui me bulait les lévres, et qui en franchie le seuil.
Ou sommes-nous, exactement ?
Anny jette un regard circulaire sur l'ensemble de ce qui nous entour, le pafond dont la peinture se décolle et craquelle, les chaises abimées, la table endommagé par le temps, un regard emplit de nostalgie...
-En fait, mes parents avaient achetés cette maison quand ils avaient 20 ans, et eux, mes frères et moi...nous y avons vécu une bonne partie de notre enfance .
-C'est vrai ?! Mais je croyais que tu avais vécu en France !!!
-Je sais, et a mes 12 ans, mes parents on decrétés qu'il fallait quitter l'endroit, qu'il était trop dangereux...Alors on est allé en France.
Je reste coite. Ma mère m'a menti sur son enfance, sur quoi m'a t-elle menti encore ? Que veut-elle me dire ?
-Ca se répète .
-Quoi ? Fait-elle.
-Ca se répète, tes parents t'on fait quitté ta maison pour t'emmenner ailleurs, et a présent je dois moi aussi partir.
Elle semble réflèchir a ce que j'ai exposé. Comme si il était tout a fait normal que ses parents lui fassent quitter cette maison.
Ils ne t'ont pas dit ou vous allez ? Comme toi. Tu ne m'a rien dit. Alors vas-y !
Je suis prise d'une colère soudaine. Je voudrais pouvoir comprendre, et surtout avoir la tête vide pour me reposer. Mon esprit se tourne vers le canapé miteux du hall.
-Chèrie, je pense qu'il vaut mieux reporter notre discussion a demain matin. Je t'ai préparée une chambre au premier étage, la porte est noire, ta couleur preferée...
-Ho, super maman, je soupir avec un soulagement soudain.Bonne nuit, j'abrege avec férocité avant de me lever de table et de me diriger vers l'escalier en bois défraichi a ma gauche.
Elle me dit quel que chose, mais mes oreilles n'écoutent plus.
Je bifurque dans un couloir ; ce manoir est un vrai labyrinthe, et trouve la porte noire. Une superbe porte en marbre noir, a vrai dire, mais je ne m'attarde pas dessus.
Je tourne la poignée.
Et me glisse dans la chambre.
Elle est en super bon état. Et toutes mes affaires m'y attendent. Je retrouve mon bureau sur le quel est posé ma trousse de toilette, Mon cartable a ses pieds, ma penderie qui date, je note dans un coin de ma tête qu'il faudra acheté une nouvelle, et tout. Il y a toutes mes babioles, et mon lit .Je me jette dessus et re-découvre agréablement qu'il est très moelleux, doux et léger a la fois.
Je m'endors tout habillée, ne pensant a rien...
Rien du tout...
Dernière modification par elohane le mar. 09 juin, 2020 6:38 pm, modifié 1 fois.
-
JaneSerpentard
- Messages : 2311
- Inscription : mar. 04 févr., 2020 9:35 am
Re: En amour et a mort
Je n’ai lu que le prologue et je lirais le chapitre 1 demain, je n’ai pas le temps. Mais c’est super !!! Préviens-moi pour la suite 
-
Esmeralda1265
- Messages : 195
- Inscription : lun. 25 mai, 2020 5:17 pm
Re: En amour et a mort
Alors là ... J'adore je pense même que je la préfère à Soraline demi-elfe ! ( c'est pour dire !) 
Franchement, ça se lit rapidement, un style fluide, beaucoup suspense, pas de description longue et ennuyante et en plus ton chapitre est long
donc franchement bravo !!
:
ajoute-moi absolument à la liste des prévenus
Ps : tu as oublié de mettre certains tirer ce qui perturbe la lecture parfois
Franchement, ça se lit rapidement, un style fluide, beaucoup suspense, pas de description longue et ennuyante et en plus ton chapitre est long
donc franchement bravo !!
:ajoute-moi absolument à la liste des prévenus
Ps : tu as oublié de mettre certains tirer ce qui perturbe la lecture parfois
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
oki !!!!!!!JaneSerpentard a écrit :Je n’ai lu que le prologue et je lirais le chapitre 1 demain, je n’ai pas le temps. Mais c’est super !!! Préviens-moi pour la suite
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elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
merci, ça fait plaisir !!!Esmeralda1265 a écrit :Alors là ... J'adore je pense même que je la préfère à Soraline demi-elfe ! ( c'est pour dire !)
Franchement, ça se lit rapidement, un style fluide, beaucoup suspense, pas de description longue et ennuyante et en plus ton chapitre est long
donc franchement bravo !!
ajoute-moi absolument à la liste des prévenus
Ps : tu as oublié de mettre certains tirer ce qui perturbe la lecture parfois
ok je te préviendrais-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre deux :
Je sens un petit chatouilli sur la joue. Puis sur le nez. Un chatouilli très agréable, qui me fait quand même éternuer.
J'ouvre les yeux.
- AAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!
Une souris !!!!! Une souris se proméne sur mon visage, l'air de rien, et je deteste les souris. J'ai bien eu un serpent quand j'avais 5 ans, bien que ma mère n'approuvait pas du tout, et des cochons d'inde, mais les souris...
Je ne supporte pas ! Je m'empresse de la faire partir d'un coup d'oreiller.
Efficace.
Je me frotte les yeux a la maniére d'un enfant, et me léve du lit.
Mes pieds s'enfonce dans la moquette aussi noire que les draps du lit, une moquette chaude...soyeuse...
Si on n'inclue pas la souris, c'est en perspective une belle matinée.
Je fais un grand sourire, mes pomettes s'embrase de plaisir, puis je m'engage vers la porte. Je suis tentée de rester dans ma nouvelle chambre et ne plus la quitté de toute la journée, mais la faim me tenaille le ventre. J'éspère que maman a pensé a un petit quel que chose...
Une fois dans la cuisine que je retrouve assez difficilement parmis toutes les autres piéces du manoir, je constate que le ménage y a été fait.
Tout est nickel, et quand j'ouvre un tiroir, il est remplie de nouritures. Maman a pensé a plusieurs quelque chose...Ce qui veux dire qu'on restera encore longtemps ici.
-Dav ? Passée une bonne nuit ?
Elle est assise a table, affairé a tartiner des toasts de confitures.
-Mouais, dailleurs je me demandais...C'est dans ta chambre de quand tu habitais ici dans ton enfance ou j'ai dormis ?
-Non. Ma chambre a moi a une porte blanche, décorée par des papillons;enfin les papillons je ne suis pas sure qu'ils y soient encores...C'est dans la chambre de oncle Stefann que tu as dormi. Il adorait aussi le noir...
Alors je tiens ça de lui, cette passion...j'adore le noir, je m'habille avec cette couleur, décore mes affaires avec, et j'ai des cheveux longs de couleur noir.Des taches de rousseur que j'execre totalement, et des yeux verts qui sont très lumineux et que j'aime. Je les tiens de ma mère, et c'est la seule chose dont j'ai hérité d'elle.
Je m'assoie aussi et enfourne un petit pain enrobé de miel tout droit dans
ma bouche. Je me prends un bol dans l'armoire tout en machant, et le remplie de lait de vache. Puis j'y trempe une tartine.
-Si tu veux, Dav,...
- Daviegwen est mon prénom, tu ne peux pas m'appeller par celui-la plutôt que « Dav », je te l'ai déjà dit !!!, La coupé-je.
Pardon, Daviegwen.Je disais, si tu veux, tu peux aller faire un brin de toilette dans la salle de bain qui est a l'étage, aprés manger...
Je me léve brutalement de table pour rincer mon bol et le laver.
-Maman, tu sais quoi ? Tu évites le sujet qui reviendra inévitablement. Alors parlons : Pourquoi suis-je ici ?
Elle pousse un soupir long d'une éternité, et finie par me réprimander.
-Daviegwen Tengridy, jeune fille , tu sais quoi, j'en ai marre, marre, plus que marre que tu me parle comme si j'étais une sorciére ! Je suis ta mère, bon sang...
-Anny, tu sais quoi, je suis ta fille ! Et celle de Garry, qui est sencé être mon père, mais il est partit a l'autre bout du monde et je n'ai que toi.
Ma voix se brise un peu quand j'évoque mon père, mais je reprends contenance :
-Je suis ta fille et j'ai besoins de réponses.
Anny se léve a son tour et sort en trombes de la salle. Je reste silencieuse devant si peu de considérations pour moi. Hier même elle était prête a tout me dire, et là c'est au dessus de ces forces...Je décide de ne plus lui parler, et file a a douche qui m'attend peut-être, si maman a dit vrai, car je doute de plus en plus d'elle...
***
La douche m'a lavée de toutes appréhension qui m'est venu a cause de la dispute. Je suis enroulée dans un peignoir couleur kaki, qui m'enrobe de la tête au pied. J'ai la télécommande dans la main, prête a zappé pour changer de chaines. La télé marche, et c'est un miracle.La free-box a été déposée par maman il y a une semaine. Elle avait tout prévue.
Je m'allonge sur le canapé que maman n'a certe pas eu le temps de changer et qui pue, et qui gratte, et presse le bouton.
Nouvelle chaine, les infos.
Un nouvel enfant a trouvé la mort, hier soir, a Washinghton.Devant tous ces meurtres d'enfants en très peu de temps et dans la même ville, nos investigateurs penchent pour un serial killer qui s'attaquerait aux mineurs seulement,déclare le présentateur du journal matinal.
Maman, qui prépare le repas du midi dans la cuisine, accoure dans le salon et me fait signe de lui faire de la place sur le canapé défoncé.
J'obéis et monte le son pour entendre la suite.
-Mais cette nuit, le nouvel enfant retrouvé mort avec le signe d'une croix sur la joue, car je rappelle que ce tueur marque ses victimes d'une croix de sang avec son arme, un poignard, sur le visage, donc cet enfant, une fille nommé Millie Torsom,3 ans, a cette fois été retrouvé a Seattle.Ce qui fait penser que le tueur s'est déplacé vers les environs, sauf si c'est un autre amateur qui s'amuse a marquer une jeune fille d'une croix pour faire croire qu'il est ce fameux tueur qu'on appelle dorénavant Le Tueur A La Croix. Faites bien attention a vous. Et maintenant, Joanne Uhi vient témoigner …
Maman semble pétrifié. Elle a porté sa main gauche jusqu'à son front, et de l'autre elle me serre le poigné avec force. Je commence a avoir mal a la main.
-Maman ? Qui-y-a t-il ?
Elle se tourne vers moi avec vivacité et plaque ses paumes des mains sur mes cuisses. Anny Tengridy est ma mère. Et je n'ai jamais vu ma mère dans un état pareil. Des éclats de folie sont présents dans ses yeux verts, et ses lévres tremblent.
-Dav...
Pour une fois je ne proteste pas sur le fait qu'elle m'appelle par ce surnom ridicule.
-Quoi ? Maman, dis-moi !
Elle semble faire un effort considérable pour ne pas pleurer.
Elle reprend son souffle et me murmure :
-Tu es en grand danger.
Je sens un petit chatouilli sur la joue. Puis sur le nez. Un chatouilli très agréable, qui me fait quand même éternuer.
J'ouvre les yeux.
- AAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!
Une souris !!!!! Une souris se proméne sur mon visage, l'air de rien, et je deteste les souris. J'ai bien eu un serpent quand j'avais 5 ans, bien que ma mère n'approuvait pas du tout, et des cochons d'inde, mais les souris...
Je ne supporte pas ! Je m'empresse de la faire partir d'un coup d'oreiller.
Efficace.
Je me frotte les yeux a la maniére d'un enfant, et me léve du lit.
Mes pieds s'enfonce dans la moquette aussi noire que les draps du lit, une moquette chaude...soyeuse...
Si on n'inclue pas la souris, c'est en perspective une belle matinée.
Je fais un grand sourire, mes pomettes s'embrase de plaisir, puis je m'engage vers la porte. Je suis tentée de rester dans ma nouvelle chambre et ne plus la quitté de toute la journée, mais la faim me tenaille le ventre. J'éspère que maman a pensé a un petit quel que chose...
Une fois dans la cuisine que je retrouve assez difficilement parmis toutes les autres piéces du manoir, je constate que le ménage y a été fait.
Tout est nickel, et quand j'ouvre un tiroir, il est remplie de nouritures. Maman a pensé a plusieurs quelque chose...Ce qui veux dire qu'on restera encore longtemps ici.
-Dav ? Passée une bonne nuit ?
Elle est assise a table, affairé a tartiner des toasts de confitures.
-Mouais, dailleurs je me demandais...C'est dans ta chambre de quand tu habitais ici dans ton enfance ou j'ai dormis ?
-Non. Ma chambre a moi a une porte blanche, décorée par des papillons;enfin les papillons je ne suis pas sure qu'ils y soient encores...C'est dans la chambre de oncle Stefann que tu as dormi. Il adorait aussi le noir...
Alors je tiens ça de lui, cette passion...j'adore le noir, je m'habille avec cette couleur, décore mes affaires avec, et j'ai des cheveux longs de couleur noir.Des taches de rousseur que j'execre totalement, et des yeux verts qui sont très lumineux et que j'aime. Je les tiens de ma mère, et c'est la seule chose dont j'ai hérité d'elle.
Je m'assoie aussi et enfourne un petit pain enrobé de miel tout droit dans
ma bouche. Je me prends un bol dans l'armoire tout en machant, et le remplie de lait de vache. Puis j'y trempe une tartine.
-Si tu veux, Dav,...
- Daviegwen est mon prénom, tu ne peux pas m'appeller par celui-la plutôt que « Dav », je te l'ai déjà dit !!!, La coupé-je.
Pardon, Daviegwen.Je disais, si tu veux, tu peux aller faire un brin de toilette dans la salle de bain qui est a l'étage, aprés manger...
Je me léve brutalement de table pour rincer mon bol et le laver.
-Maman, tu sais quoi ? Tu évites le sujet qui reviendra inévitablement. Alors parlons : Pourquoi suis-je ici ?
Elle pousse un soupir long d'une éternité, et finie par me réprimander.
-Daviegwen Tengridy, jeune fille , tu sais quoi, j'en ai marre, marre, plus que marre que tu me parle comme si j'étais une sorciére ! Je suis ta mère, bon sang...
-Anny, tu sais quoi, je suis ta fille ! Et celle de Garry, qui est sencé être mon père, mais il est partit a l'autre bout du monde et je n'ai que toi.
Ma voix se brise un peu quand j'évoque mon père, mais je reprends contenance :
-Je suis ta fille et j'ai besoins de réponses.
Anny se léve a son tour et sort en trombes de la salle. Je reste silencieuse devant si peu de considérations pour moi. Hier même elle était prête a tout me dire, et là c'est au dessus de ces forces...Je décide de ne plus lui parler, et file a a douche qui m'attend peut-être, si maman a dit vrai, car je doute de plus en plus d'elle...
***
La douche m'a lavée de toutes appréhension qui m'est venu a cause de la dispute. Je suis enroulée dans un peignoir couleur kaki, qui m'enrobe de la tête au pied. J'ai la télécommande dans la main, prête a zappé pour changer de chaines. La télé marche, et c'est un miracle.La free-box a été déposée par maman il y a une semaine. Elle avait tout prévue.
Je m'allonge sur le canapé que maman n'a certe pas eu le temps de changer et qui pue, et qui gratte, et presse le bouton.
Nouvelle chaine, les infos.
Un nouvel enfant a trouvé la mort, hier soir, a Washinghton.Devant tous ces meurtres d'enfants en très peu de temps et dans la même ville, nos investigateurs penchent pour un serial killer qui s'attaquerait aux mineurs seulement,déclare le présentateur du journal matinal.
Maman, qui prépare le repas du midi dans la cuisine, accoure dans le salon et me fait signe de lui faire de la place sur le canapé défoncé.
J'obéis et monte le son pour entendre la suite.
-Mais cette nuit, le nouvel enfant retrouvé mort avec le signe d'une croix sur la joue, car je rappelle que ce tueur marque ses victimes d'une croix de sang avec son arme, un poignard, sur le visage, donc cet enfant, une fille nommé Millie Torsom,3 ans, a cette fois été retrouvé a Seattle.Ce qui fait penser que le tueur s'est déplacé vers les environs, sauf si c'est un autre amateur qui s'amuse a marquer une jeune fille d'une croix pour faire croire qu'il est ce fameux tueur qu'on appelle dorénavant Le Tueur A La Croix. Faites bien attention a vous. Et maintenant, Joanne Uhi vient témoigner …
Maman semble pétrifié. Elle a porté sa main gauche jusqu'à son front, et de l'autre elle me serre le poigné avec force. Je commence a avoir mal a la main.
-Maman ? Qui-y-a t-il ?
Elle se tourne vers moi avec vivacité et plaque ses paumes des mains sur mes cuisses. Anny Tengridy est ma mère. Et je n'ai jamais vu ma mère dans un état pareil. Des éclats de folie sont présents dans ses yeux verts, et ses lévres tremblent.
-Dav...
Pour une fois je ne proteste pas sur le fait qu'elle m'appelle par ce surnom ridicule.
-Quoi ? Maman, dis-moi !
Elle semble faire un effort considérable pour ne pas pleurer.
Elle reprend son souffle et me murmure :
-Tu es en grand danger.
-
Tifennjh
- Messages : 1445
- Inscription : sam. 22 juil., 2017 10:59 am
Re: En amour et a mort
Salut ! Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais ça a al'air super !!!
Tu pourras me prévenir pour la suite s'il te plait ?
Tu pourras me prévenir pour la suite s'il te plait ?
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
okTifennjh a écrit :Salut ! Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais ça a al'air super !!!
Tu pourras me prévenir pour la suite s'il te plait ?
avec plaisir-
Tifennjh
- Messages : 1445
- Inscription : sam. 22 juil., 2017 10:59 am
Re: En amour et a mort
Merci !!elohane a écrit :okTifennjh a écrit :Salut ! Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais ça a al'air super !!!
Tu pourras me prévenir pour la suite s'il te plait ?
-
Yaya2408
- Messages : 127
- Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm
Re: En amour et a mort
c'est génial comme premiers chapitres !!!!!! 
je pourrais être prévenue pour la suite s'il te plaît ????
je pourrais être prévenue pour la suite s'il te plaît ????
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Coucou !Yaya2408 a écrit :c'est génial comme premiers chapitres !!!!!!
je pourrais être prévenue pour la suite s'il te plaît ????
Oui ce serait super
Ça fait trés plaisir,
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
!!!-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre trois :
Je me pétrifie.
Ma respiration se saccade, mais pourquoi ?
Car j'ai comme cette impression que je suis vraiment en danger. Que ce n'est pas une blague, que maman n'est pas folle. Une impression qui me rend étrange, et qui s'amplifie.Un peu de folie.
-- En danger de quoi ? Ma voix tremble, tout mon corps se refroidit de peur tel une douche froide au sens figuré du terme.
-Ho, ma chérie...c'est la raison pour laquelle nous sommes ici.Nous n'avons pas envie de savoir ce qu'est cette chose.
Ça me paraît très claire. Ce pourrait m'étonner qu'elle dise une chose pareille, mais moi aussi, finalement, je n'ai aucune envie de savoir quelle est cette chose dont je suis en danger.
-Bon,je vais dans ma chambre me reposer,j'articule en me levant prestement de ce canapé rongé.
-Oui, daccord, fait, ma puce...
Je part du salon sans trop savoir quoi faire en me rendant dans ma chambre. En fait, je n'ai plus envie de rien faire.
Je m'assois a la chaise de mon bureau, le cœur lourd. Je me contemple dans le miroir en face de moi, comme pour vérifier que mon corps n'est pas partie en miettes, qu' il est la, solide. Je ne sais pas pourquoi regarder la télé m'a fait cet effet là ; enfin si, je sais mais...
La sonnerie de mon portable ne ramene sur terre.
Je regarde autour de moi en quête de celui-ci, puis je me rappelle qu'il est dans la poche de mon jean.
Je m'en empare et le colle trop brusquement a mon oreille. Je me râcle la gorge.
-Oui, allô ?
-Daviegwen !!!! S'exclame la personne de l'autre côté du fil que je reconnais comme Miles Frey, mon meilleur ami.
-Miles ! Salut, comment tu vas ?!
-Bien. Mais toi ? Tu nous a annoncé ton départ si vite, que je...je comprends pas pourquoi il faut que tu partes...
-Tu n'es pas le seul. Et je n'ai pas envie de parler de ça.
-De quoi as-tu envie, Davie chérie ?
J'adore quand il m'appelle comme ça. Je croyais detester ça, mais tout compte fait...
-Miles...j'ai envie de vous voir, bien sur ! Je suis coincée dans une sorte de manoir,...
Je l'entends rire.
-Ce n'est pas une blague. Je n'ai pas envie de parler de moi, desolé, mais de cette maison...elle est quasi-en ruine, Miles.
-Je vois le genre. Ta mère t'a emmené dans un manoir sombre ou tu es seul et tu n'as pas envie de parler de toi ...un film d'horreur !
Je décèle dans sa voix de l'amusement, mais aussi, il est vexé...
-Miles...
-Davie cherie.
-Tu viendras me voir ? Je suis dans un village qui se prénomme LostLexie. Tu ne peux pas me rater, premiére maison du village, qui ressemble a un manoir.
-Bah je vais demander ça a mon père, si il peut m'accompagner...j'ai très envie de te voir.
Je rougis , mais il ne peut pas le voir, même si il le devine.
Je suis hyper exitée. Je vais mieux.Grâce a Miles.
-Bon, je crois qu'il faut que je mange un truc.
-Ok, répond t-il.
-Ok, je répond.
-Ok.Bye.
-Bye.
Et il raccroche. Je souris largement et éclate de rire, tout a coup, puis plonge vers mon lit en criant :
-Daviegwen Tengridy est une folle mais elle s'en fiche !!!
Le lendemain, maman m'annonce sans sourire :
-Il va falloir faire le ménage dans cette maison, Dav.Et tu vas m'aider.
-Pas Dav. Daviegwen, m'man.Et tu te doutes que j'ai pas envie.Mais bon... comme je vais devoir habiter dans cette maison...
Et nous empoignons balais, desinfectant, bassine d'eau,et tout l'attirail.
Le ménage dure toute la journée et se prolonga le lendemain. Il y a de brêves pauses ou l'on mord dans un sandwiches, mais moi et maman récurons, frottons, lavons...nous formons une sacrée équipe.
Le soir nous mangeons autour d'une table correcte dans un salon propre pour un plateau - télé. Je mache ma viande lentement, mon esprit loin d'ici, quand une phrase de maman me raméne soudainement a la réalité :
-Je t'es inscrit au lycée du village,Daviegwen.
-Tu as fait quoi ?!
Elle me regarda avec l'impression de dire « Je t'en supplie ».
Je détourne la tête.
Quitter une ville, un lycée, des amis, et partir pour un petit village, pour un autre lycée, ô mortel...
-Daviegwen, tu es obligée de poursuivre tes études.C'est ta derniére année , et je veux que tu les fasses.
-J'ai pas le choix.
-Exactement.
Elle se léve et va débarasser les plateaux.
Je reste seule, fixant la télé et Gloria Newton qui annonce a Jared Wilson qu'elle veut un peu de lui. Je deteste ce feuilleton.
***
-Daviegwen, ou vas-tu ? Scande Anny, qui épluche des carottes.
Je prends ma veste sur le porte-menteau du hall, et lui réponds :
-Me promener, j'ai pensé que si j'allais habiter ici, mieux vaux connaître le coin.
-Bonne intiative. Tu m'achéteras une baguette a la boulangerie.
-Si tu veux.
Je prends l'argent pour le pain, et file.
L'allée a été deserbée par maman, et je marche sans encombre jusqu'à l'entrée du village. Un panneau indique : LostLexfi.
Je ne croisa pas beaucoup de gens sur le chemin, un homme habillé en tweed , une mamie et son chien.
La boulangerie est vraiment petite, et il me serait difficile d'entrer si il y avait une queue, tant l'endroit est étroit.
-Une baguette, s'il vous plait monsieur.
-Mhhh.C'est vous les Tengridy ?
Il ne bouge pas, et reste bien immobile a me regarder hargneusement.
-En effet. Une baguette, je vous prie.
Il ne touche pas a la baguette, et me fixe si longtemp que la gêne me gagne rapidement.
-Vous êtes revenus pour nous faire la misére, comme l'autre fois, hein.J'étais un gosse, mais j'men rappelle. On pensait qu'il y aurait du répis avec la naissance de la fille, mais non. La semaine aprés mon oncle était mort.
Je...
Je suis bouche-bée. Je ne comprend pas de quoi il parle, mais j'en déduit des choses atroces.
-Les événements se répétent. Mais qui sera le prochain ?! QUI ?!!!!!!! Cri t-il en me postillons dessus a plein poumons.
A mon tour de rester immobile. Je sens que la tension monte.
Et je me précipite dehors en oubliant le pain. Je cours, cours a en perdre haleine, les mains moites. Mes pieds avancent tout seuls, et un rythme s'introduit en moi.
Je débouche sur une rue large avec de grands trottoirs.
Une voiture passe a deux centimètres de mon corps et je fais un bond de trois métres sur le côté pour éviter d'être embrochée vive.
Et je heurte un garçon.
Je me pétrifie.
Ma respiration se saccade, mais pourquoi ?
Car j'ai comme cette impression que je suis vraiment en danger. Que ce n'est pas une blague, que maman n'est pas folle. Une impression qui me rend étrange, et qui s'amplifie.Un peu de folie.
-- En danger de quoi ? Ma voix tremble, tout mon corps se refroidit de peur tel une douche froide au sens figuré du terme.
-Ho, ma chérie...c'est la raison pour laquelle nous sommes ici.Nous n'avons pas envie de savoir ce qu'est cette chose.
Ça me paraît très claire. Ce pourrait m'étonner qu'elle dise une chose pareille, mais moi aussi, finalement, je n'ai aucune envie de savoir quelle est cette chose dont je suis en danger.
-Bon,je vais dans ma chambre me reposer,j'articule en me levant prestement de ce canapé rongé.
-Oui, daccord, fait, ma puce...
Je part du salon sans trop savoir quoi faire en me rendant dans ma chambre. En fait, je n'ai plus envie de rien faire.
Je m'assois a la chaise de mon bureau, le cœur lourd. Je me contemple dans le miroir en face de moi, comme pour vérifier que mon corps n'est pas partie en miettes, qu' il est la, solide. Je ne sais pas pourquoi regarder la télé m'a fait cet effet là ; enfin si, je sais mais...
La sonnerie de mon portable ne ramene sur terre.
Je regarde autour de moi en quête de celui-ci, puis je me rappelle qu'il est dans la poche de mon jean.
Je m'en empare et le colle trop brusquement a mon oreille. Je me râcle la gorge.
-Oui, allô ?
-Daviegwen !!!! S'exclame la personne de l'autre côté du fil que je reconnais comme Miles Frey, mon meilleur ami.
-Miles ! Salut, comment tu vas ?!
-Bien. Mais toi ? Tu nous a annoncé ton départ si vite, que je...je comprends pas pourquoi il faut que tu partes...
-Tu n'es pas le seul. Et je n'ai pas envie de parler de ça.
-De quoi as-tu envie, Davie chérie ?
J'adore quand il m'appelle comme ça. Je croyais detester ça, mais tout compte fait...
-Miles...j'ai envie de vous voir, bien sur ! Je suis coincée dans une sorte de manoir,...
Je l'entends rire.
-Ce n'est pas une blague. Je n'ai pas envie de parler de moi, desolé, mais de cette maison...elle est quasi-en ruine, Miles.
-Je vois le genre. Ta mère t'a emmené dans un manoir sombre ou tu es seul et tu n'as pas envie de parler de toi ...un film d'horreur !
Je décèle dans sa voix de l'amusement, mais aussi, il est vexé...
-Miles...
-Davie cherie.
-Tu viendras me voir ? Je suis dans un village qui se prénomme LostLexie. Tu ne peux pas me rater, premiére maison du village, qui ressemble a un manoir.
-Bah je vais demander ça a mon père, si il peut m'accompagner...j'ai très envie de te voir.
Je rougis , mais il ne peut pas le voir, même si il le devine.
Je suis hyper exitée. Je vais mieux.Grâce a Miles.
-Bon, je crois qu'il faut que je mange un truc.
-Ok, répond t-il.
-Ok, je répond.
-Ok.Bye.
-Bye.
Et il raccroche. Je souris largement et éclate de rire, tout a coup, puis plonge vers mon lit en criant :
-Daviegwen Tengridy est une folle mais elle s'en fiche !!!
Le lendemain, maman m'annonce sans sourire :
-Il va falloir faire le ménage dans cette maison, Dav.Et tu vas m'aider.
-Pas Dav. Daviegwen, m'man.Et tu te doutes que j'ai pas envie.Mais bon... comme je vais devoir habiter dans cette maison...
Et nous empoignons balais, desinfectant, bassine d'eau,et tout l'attirail.
Le ménage dure toute la journée et se prolonga le lendemain. Il y a de brêves pauses ou l'on mord dans un sandwiches, mais moi et maman récurons, frottons, lavons...nous formons une sacrée équipe.
Le soir nous mangeons autour d'une table correcte dans un salon propre pour un plateau - télé. Je mache ma viande lentement, mon esprit loin d'ici, quand une phrase de maman me raméne soudainement a la réalité :
-Je t'es inscrit au lycée du village,Daviegwen.
-Tu as fait quoi ?!
Elle me regarda avec l'impression de dire « Je t'en supplie ».
Je détourne la tête.
Quitter une ville, un lycée, des amis, et partir pour un petit village, pour un autre lycée, ô mortel...
-Daviegwen, tu es obligée de poursuivre tes études.C'est ta derniére année , et je veux que tu les fasses.
-J'ai pas le choix.
-Exactement.
Elle se léve et va débarasser les plateaux.
Je reste seule, fixant la télé et Gloria Newton qui annonce a Jared Wilson qu'elle veut un peu de lui. Je deteste ce feuilleton.
***
-Daviegwen, ou vas-tu ? Scande Anny, qui épluche des carottes.
Je prends ma veste sur le porte-menteau du hall, et lui réponds :
-Me promener, j'ai pensé que si j'allais habiter ici, mieux vaux connaître le coin.
-Bonne intiative. Tu m'achéteras une baguette a la boulangerie.
-Si tu veux.
Je prends l'argent pour le pain, et file.
L'allée a été deserbée par maman, et je marche sans encombre jusqu'à l'entrée du village. Un panneau indique : LostLexfi.
Je ne croisa pas beaucoup de gens sur le chemin, un homme habillé en tweed , une mamie et son chien.
La boulangerie est vraiment petite, et il me serait difficile d'entrer si il y avait une queue, tant l'endroit est étroit.
-Une baguette, s'il vous plait monsieur.
-Mhhh.C'est vous les Tengridy ?
Il ne bouge pas, et reste bien immobile a me regarder hargneusement.
-En effet. Une baguette, je vous prie.
Il ne touche pas a la baguette, et me fixe si longtemp que la gêne me gagne rapidement.
-Vous êtes revenus pour nous faire la misére, comme l'autre fois, hein.J'étais un gosse, mais j'men rappelle. On pensait qu'il y aurait du répis avec la naissance de la fille, mais non. La semaine aprés mon oncle était mort.
Je...
Je suis bouche-bée. Je ne comprend pas de quoi il parle, mais j'en déduit des choses atroces.
-Les événements se répétent. Mais qui sera le prochain ?! QUI ?!!!!!!! Cri t-il en me postillons dessus a plein poumons.
A mon tour de rester immobile. Je sens que la tension monte.
Et je me précipite dehors en oubliant le pain. Je cours, cours a en perdre haleine, les mains moites. Mes pieds avancent tout seuls, et un rythme s'introduit en moi.
Je débouche sur une rue large avec de grands trottoirs.
Une voiture passe a deux centimètres de mon corps et je fais un bond de trois métres sur le côté pour éviter d'être embrochée vive.
Et je heurte un garçon.
-
Yaya2408
- Messages : 127
- Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm
Re: En amour et a mort
TROP BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!! il sort quand le prochain chapitre ???
il est trop bien et je veux trop savoir la suite
AAAAAHHHHHHHH c'est pas possible de finir un chapitre comme ça, ÇA VA ME RENDRE FOLLE !!!!!
j'ai trop hâte de connaître la suite. tu me préviens toujours s'il te plaît ??
il est trop bien et je veux trop savoir la suite
AAAAAHHHHHHHH c'est pas possible de finir un chapitre comme ça, ÇA VA ME RENDRE FOLLE !!!!!
j'ai trop hâte de connaître la suite. tu me préviens toujours s'il te plaît ??
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
ha ha, dés que je peux !Yaya2408 a écrit :TROP BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!! il sort quand le prochain chapitre ???
il est trop bien et je veux trop savoir la suite
AAAAAHHHHHHHH c'est pas possible de finir un chapitre comme ça, ÇA VA ME RENDRE FOLLE !!!!!
j'ai trop hâte de connaître la suite. tu me préviens toujours s'il te plaît ??
Merci pour ton enthousiasme, merci merci merci !
bises
-
Yaya2408
- Messages : 127
- Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm
Re: En amour et a mort
pas de quoi tu le mériteelohane a écrit :ha ha, dés que je peux !Yaya2408 a écrit :TROP BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!! il sort quand le prochain chapitre ???
il est trop bien et je veux trop savoir la suite
AAAAAHHHHHHHH c'est pas possible de finir un chapitre comme ça, ÇA VA ME RENDRE FOLLE !!!!!
j'ai trop hâte de connaître la suite. tu me préviens toujours s'il te plaît ??
Merci pour ton enthousiasme, merci merci merci !
bises
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre 4
Je lève la tête péniblement pour le distinguer. Brun, des yeux noirs et un sourire en coin.
- Désolée, je suis surement...la fille la plus maladroite de la ville.
-Ouais.Surement.
Il se dégage doucement et part dans la direction opposé sans demander son reste. Je le fixe un moment jusqu'à qu'il ne soit plus qu'un point noir au bout d'une rue, et je retourne au manoir.
Je m'enferme dans ma chambre en évitant maman, qui s'aperçoit que je n'ai pas ramené de pain et qui m'attaque a coups de questions.
A son tour de ne pas savoir.
Sauf que je suis toujours tenu dans l'ignorance.
Ne pas savoir ce dont parlait le boulanger...ça me perturbe énormément.
Il m'a dit que les Tengridy avaient tués...et que ça recommançais. Mais franchement, deux minutes aprés il m'agressée presque.
Je ne sais plus a qui je peux faire confiance.
Et demain, je vais au lycée.
Loin de mes amis, de Miles...qui me manque beaucoup. Enormément, en fait. Lui et moi avons toujours été proches. Il est un ami d'enfance, je le connais depuis la naissance. Et il a gardé son côté fou, a l'humour corrosif et au sourire … complétement ravageur.
Il est super, et il me manque.
Il y a aussi ma meilleur amie, Senna. Une geek hyper sympa.
Senna était nouvelle en cinquiéme au collége, et elle est si adorable qu'elle a été accepté par la classe très vite.
Dailleurs, c'est elle que je devrais appeler. Lui dire qu'elle me manque, et lui parler de tout ce que je vis au manoir.
C'est une très bonne idée.
Je prends le portable et compose son numéro en pivotant sur moi-même, un TOC.
-Allô, ici Senna Harl.
Je manque de pousser un cri de joie.
-Allôôôôô !!!! C'est Davie !
-Davie !
Elle semble plus inquiète que rassurée.
-Tu vas pas le croire, ma mère m'a emmener dans un manoir troooop bizarre, et tout le monde semble croire que les Tengridy sont des fous ! Enfin pas tout le monde, simplement un boulanger un peu taré, et ma mère dit que sa famille habitait ici, avant. Mais j'y comprends rien. Et en plus tu me manquais trop trop trop !!!
Il y a un petit silence ou je n'entends que son souffle. Et je sais exactement ce qu'elle va dire : « Davie, tu es...époustouflante ! »
-Davie, tu es...époustouflante, et folle, et c'est trop bien !
On éclate de rire toutes les deux en cœurs. Je l'adore.
-Plus sérieusement, Senna, je meurs d'envie d'un milshake fraise banane en ta fabuleuse compagnie.
-Ouais, ce serais cool. Je pourrais venir te voir ? C'est quoi l'adresse ?
Je sens l'exitation me montait aux joues. Et j'affiche un sourire jusqu'aux oreilles.
-LostLexfie, un village pommé, prés de Seattle. Premiére maison du lot.Elle ressemble a un manoir. C'en est un, plus justement.
-Super !!! Compte sur moi et Miles, on viendra Mardi soir, pas de problémes ?
-Non, c'est super.
Je le pense. Je verrais Miles et Senna aprés - demain et cette pensée m'emplit de joie.
T-u me raconteras, ton nouveau lycée ?
-O.k, je réponds.
-Alors a bientôt. Mes vieux m'appellent.
-Ah, daccord. Ciao.
Quand je rejoins maman a table, je me sens en pleine forme.
Un plat de viande a la sauce aux champignons trône sur la table et je me serre une grosse assiette.
-Davie, stressée ? Le nouveau lycée c'est demain...
-Bah, euh, un peu. J'aimerais que Miles et Senna soient là.
Je prends une bouchée de viande.
La sauce me brule la langue et je me jete sur le lavabo pour me rincer la bouche.
-Fais attention, puce, le plat sort du four.
-Hummm.
Je me rassois et recommence a manger en silence.La pluie s'abat alors soudainement sur le toit.
-Il pleut, maman.
-J'ai remarquée...
Des clapotis résonnent dans la maison, et je trouve ça agréable, d'une certaine maniére.
Un toc toc toc se mêle au bruit des gouttes. Maman et moi nous regardons, et elle va ouvrir la porte.
Dans l'encadrement apparaît une dame avec un chignon blond platine très sérrée et elle se tient bien droite. Elle pose son regard de vautours sur ma mère qui referme la porte , puis sur moi qui me tient sur ma chaise, une fourchette a la main.Et enfin sur la table qui croule sous la nourriture.
-Bonsoir. On dirait que je vous dérange, Anny.
Celle-ci a une moue gênée, semble hésitée, et se décide a faire entrer la femme.
-Non, pas du tout, Karla.
-Parfait, roucoule la femme qui se permet a présent d'entrer dans le salon. Elle décoche un regard mauvais a maman et dit tout en se laissant tomber sur le canapé : – On discute de...dans le salon, Anny.
-Oui oui, bien sur Karla.
Et elle rejoint Karla sur le canapé en refermant la porte derriére elle.
Je reste seule dans la cuisine, a me demander ce qui m'échappe. Et je me persuade que tout va bien.
Je m'occupe de la vaisselle, je l'égoute et je vais me coucher en pensant a la journée qui m'attend demain.
Nouveau lycée.
Je lève la tête péniblement pour le distinguer. Brun, des yeux noirs et un sourire en coin.
- Désolée, je suis surement...la fille la plus maladroite de la ville.
-Ouais.Surement.
Il se dégage doucement et part dans la direction opposé sans demander son reste. Je le fixe un moment jusqu'à qu'il ne soit plus qu'un point noir au bout d'une rue, et je retourne au manoir.
Je m'enferme dans ma chambre en évitant maman, qui s'aperçoit que je n'ai pas ramené de pain et qui m'attaque a coups de questions.
A son tour de ne pas savoir.
Sauf que je suis toujours tenu dans l'ignorance.
Ne pas savoir ce dont parlait le boulanger...ça me perturbe énormément.
Il m'a dit que les Tengridy avaient tués...et que ça recommançais. Mais franchement, deux minutes aprés il m'agressée presque.
Je ne sais plus a qui je peux faire confiance.
Et demain, je vais au lycée.
Loin de mes amis, de Miles...qui me manque beaucoup. Enormément, en fait. Lui et moi avons toujours été proches. Il est un ami d'enfance, je le connais depuis la naissance. Et il a gardé son côté fou, a l'humour corrosif et au sourire … complétement ravageur.
Il est super, et il me manque.
Il y a aussi ma meilleur amie, Senna. Une geek hyper sympa.
Senna était nouvelle en cinquiéme au collége, et elle est si adorable qu'elle a été accepté par la classe très vite.
Dailleurs, c'est elle que je devrais appeler. Lui dire qu'elle me manque, et lui parler de tout ce que je vis au manoir.
C'est une très bonne idée.
Je prends le portable et compose son numéro en pivotant sur moi-même, un TOC.
-Allô, ici Senna Harl.
Je manque de pousser un cri de joie.
-Allôôôôô !!!! C'est Davie !
-Davie !
Elle semble plus inquiète que rassurée.
-Tu vas pas le croire, ma mère m'a emmener dans un manoir troooop bizarre, et tout le monde semble croire que les Tengridy sont des fous ! Enfin pas tout le monde, simplement un boulanger un peu taré, et ma mère dit que sa famille habitait ici, avant. Mais j'y comprends rien. Et en plus tu me manquais trop trop trop !!!
Il y a un petit silence ou je n'entends que son souffle. Et je sais exactement ce qu'elle va dire : « Davie, tu es...époustouflante ! »
-Davie, tu es...époustouflante, et folle, et c'est trop bien !
On éclate de rire toutes les deux en cœurs. Je l'adore.
-Plus sérieusement, Senna, je meurs d'envie d'un milshake fraise banane en ta fabuleuse compagnie.
-Ouais, ce serais cool. Je pourrais venir te voir ? C'est quoi l'adresse ?
Je sens l'exitation me montait aux joues. Et j'affiche un sourire jusqu'aux oreilles.
-LostLexfie, un village pommé, prés de Seattle. Premiére maison du lot.Elle ressemble a un manoir. C'en est un, plus justement.
-Super !!! Compte sur moi et Miles, on viendra Mardi soir, pas de problémes ?
-Non, c'est super.
Je le pense. Je verrais Miles et Senna aprés - demain et cette pensée m'emplit de joie.
T-u me raconteras, ton nouveau lycée ?
-O.k, je réponds.
-Alors a bientôt. Mes vieux m'appellent.
-Ah, daccord. Ciao.
Quand je rejoins maman a table, je me sens en pleine forme.
Un plat de viande a la sauce aux champignons trône sur la table et je me serre une grosse assiette.
-Davie, stressée ? Le nouveau lycée c'est demain...
-Bah, euh, un peu. J'aimerais que Miles et Senna soient là.
Je prends une bouchée de viande.
La sauce me brule la langue et je me jete sur le lavabo pour me rincer la bouche.
-Fais attention, puce, le plat sort du four.
-Hummm.
Je me rassois et recommence a manger en silence.La pluie s'abat alors soudainement sur le toit.
-Il pleut, maman.
-J'ai remarquée...
Des clapotis résonnent dans la maison, et je trouve ça agréable, d'une certaine maniére.
Un toc toc toc se mêle au bruit des gouttes. Maman et moi nous regardons, et elle va ouvrir la porte.
Dans l'encadrement apparaît une dame avec un chignon blond platine très sérrée et elle se tient bien droite. Elle pose son regard de vautours sur ma mère qui referme la porte , puis sur moi qui me tient sur ma chaise, une fourchette a la main.Et enfin sur la table qui croule sous la nourriture.
-Bonsoir. On dirait que je vous dérange, Anny.
Celle-ci a une moue gênée, semble hésitée, et se décide a faire entrer la femme.
-Non, pas du tout, Karla.
-Parfait, roucoule la femme qui se permet a présent d'entrer dans le salon. Elle décoche un regard mauvais a maman et dit tout en se laissant tomber sur le canapé : – On discute de...dans le salon, Anny.
-Oui oui, bien sur Karla.
Et elle rejoint Karla sur le canapé en refermant la porte derriére elle.
Je reste seule dans la cuisine, a me demander ce qui m'échappe. Et je me persuade que tout va bien.
Je m'occupe de la vaisselle, je l'égoute et je vais me coucher en pensant a la journée qui m'attend demain.
Nouveau lycée.
-
Hermione777776
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- Inscription : dim. 03 mars, 2019 12:23 pm
Re: En amour et a mort
J'adore l'histoire ! Bravo Tu pourras me prévenir pour la suite stp ?
Tu pourras me prévenir pour la suite stp ?-
elohane
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- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
bien sur ! Pas de problémes, merci !Hermione777776 a écrit :J'adore l'histoire ! Bravo
-
elohane
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- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre 5 :
Ma tartine a un goût amer. Je repousse mon assiette de toast a la confiture et croise les bras.
Maman, assise sur le rebord de la fenêtre, me dit :
-Allez, Daviegwen, mange au moins un truc !
-Impossible.
Elle se léve et tire le rideau vert émeraude.
Anny empoigne le manche d'une casserole pleine d'oeufs posée sur la table, et verse le tout dans la poubelle.
-C'est du gaspillage, m'man.
-C'est toi qui n'en veux plus, chérie.
Je tourne la tête vers la vieille horloge qui hornait déjà le mur avant mon arrivée. 7H 23.
Le lycée ouvre dans trois minutes, et a cette pensée mes mains tremblotent.
Mon ancien lycée, le prestigieux lycée du Nexton Hay, était un rêve.
Bonnes notes, des amis très cool, un club d'écriture dont je faisais partie...
C'était le seul endroit ou je pouvais assumer ma passion pour l'écrit.
Ma mère n'approuvait pas du tout, car sa mère a elle avait été une écrivaine très connue et appréciée, auteure de la saga best-seller : Les cauchemars d'un adolescent.
J'avais lu ce livre, le premier tome, que je trouvait exellent. Je ne pouvais plus m'arrêter de le lire, comme si j'étais moi-même l'héroine.
C'est l'histoire de trois amis ; Sean, le bad-boy le plus sexy de la terre ; Harley, une fille un peu pommée quand il s'agit de garçons ;et Jeve, l'intello de la classe un poil coincé qui assumait sa différence...un fichu handicape qui l'empêchait de marcher.
Bref, c'était une belle histoire d'amitié entre ces rois héros qui partageaient leurs rêves la nuit sans le savoir.
Pourquoi ma mère haîssait ce livre magique ?
Je me suis posé la question, aussi que sa propre mère en était l'écrivaine.
En fait, la réponse m'est venue avec le temps.
La jalousie.
Je l'assume, ce livre se trouvait être le meilleur de tout les temps, et j'y étais resolument obsédait.
Anny n'a pas supportée que sa mère a elle m'élève a travers ce bouquin, alors que ma mère n'avait pas été élevée du tout.
Ma grand-mère, Hortense, était trop attachée a écrire des livres qu'elle ne faisait pas attention a sa fille. Alors maintenant Anny a des préjugés sur l'
écriture. Ce club était vraiment super, on se réunissait tout les samedis matins, moi et les 13 autres membres, et nous rédigions des nouvelles, ou encore des histoires. J'en avais publié une dans le journal de l'école que j'avais produite individuellement.Son nom : L'empire de la gloire.
Par malchance, maman lisait le journal du lycée, et était au courant.
Celle-la s'était empressée d'annuler l'article.
Je lui en avais beaucoup voulue, mais au fond, je l'adorais.
Elle m'avait élevée seule, son travail ne lui rapportait pas beaucoup ( vendeuse de smoothies ), et elle était éffondrée par le départ de Garry.
Je ne pensais pas trop a mon père, qui avait soudainement quitté ma mère, un jour, sans dire pourquoi, et avait retrouvée sa nouvelle femme, Cecile Valey, en Asie.
Il ne s'était pas préoccupé du bébé de deux ans que j'étais a ce moment-la.
Je ne gardais en souvenir de lui que les photos qui décoraient les murs de notre ancienne maison.
D'ailleurs, maman n'avait pas renouvelée ce décor au manoir, et je la remerciait pour ça.
D'accord, je n'aimais pas du tout celui qui m'avait abandonner et que j'avais, dans les temps, appellait « papa ».
Et on avait jamais cherché a avoir de leurs nouvelles. Peut-être que Garry avait fondé une nouvelle famille. Beurk.
Je sors du manoir aprés un « a ce soir, ma puce ! » de ma mère, qui n'a toujours pas trouvée de nouveau travail dans le village.
Ce matin, les rues sont presque peuplés. Un adolescent qui va au lycée a ma droite, un papi qui lit son journal sur un banc a ma gauche, et je dépasse une boulangerie qui contient une ou deux personnes.
Le lycée, mon nouveau établissement, et dans la rue des coquelicots, juste en bas de chez moi, devant l'autoroute.
Il y a un parking ou les élèves ont garés leurs camionnettes et leurs scooters, et un immense bâtiment me fait face.
Le lycée des fleurs bleus
Un nom de lycée innatendue.
Le batiment est géant, très haut, et juste devant, au rez-de-chaussez, se trouve une coure ou quel que élèves discutent ensembles.
Tout autour, un long grillage noir renferme la coure.
Je reste plantée la un instant, me demandant si il faut que j'entre.
J'ai l'impression d'avoir la même consistance qu'un gâteau a la créme.
Pas très métaphorique...
C'est alors que je sens une main sur mon épaule.
Bien entendu, je fais volte-face.
Et me retrouve nez-a-nez avec le garçon brun de la veille.
Celui contre lequel je me suis cogné en m'enfuyant de la boulangerie.
Il me regarde avec ses yeux noirs, et le même sourire en coin qu'il m'avait servi hier flôte sur ses lévres fines.
-Salut, je m'appelle Jede. Je suis nouveau dans ce village, et un peu perdu, donc si tu peux m'indiquer le bureau des registrations, ce serait super.
C'est bon. Je me liquéfie.
Je suis du genre très très timide, et quand quel qu'un que je ne connais pas, surtout quel qu'un d'aussi intimidant que cet adolescent, me parle, je dois rougir !
-Heu non je suis aussi nouvelle heu...ton prénom ressemble beaucoup a celui de Jeve dans le livre Les cauchemars d'un adolescent, je balbutie en serrant mon sac contre moi.Jeve...Jede...tu vois ?
-Jede me regarde a présent comme si j'étais très interessante, comme si quel que chose en moi l'étonnait et pouvait lui apprendre une chose importante. Je rougis encore plus, et je crois bien que je ressemble a une tomate. Il n'y a que Miles qui m'a déjà fixé de cette maniére.
Il léve un sourcil, et semble comprendre ce qu'il voulait savoir en me regardant. Bizarre, comme sensation, non ?
Il marmonne, un peu vaguement, en me regardant toujours :
-Ah oui, ce fichu bouquin...
-Non, il n'est pas fichu du tout !
Cette phrase a coulé entre mes lévres machinalement. Et je regrette déjà.
-Daccord...Bon, et bien je vais y aller...
Il tourne les talons.
Ce fut le moment le plus bizarre de toute ma vie.
Je ne comprenais toujours pas ce qui était passé entre nous, mais c'était étrange. Et plus j'y pensais, plus j'avais l'impression que j'étais une parfaite idiote.
Je trouve le bureau des registrations sans trop de mal je crois, une salle carré composée d'un bureau et de deux siéges. Les murs sont peins d'un beige très moche, et je me fais la reflexion en mon for-intérieure que cet endroit a bien besoin dun cup de pinceau.
Une dame derriére le bureau, l'air revêche, est penché sur une liasse de papiers volants. Quand je pénétre dans la piéce, elle léve la tête précipitament et rajuste ses lunettes sur son ez.
-Bonjour, bienvenue au lycée des fleurs bleus !
-Merci, madame...
-Evelyn Sharx.
Evelyn prend une feuille de papier blanc et commence a écrire frénétiquement dessus.
-Je suis nouvelle, je viens ici pour récupérer mon emploi du temps...
-Oui oui evidemment, Jede Bryll est aussi venu...
Il a donc fini par trouvé son chemin.
Elle me tend de sa main vernie une feuille pacheminée, avec toutes mes heures de cours inscrite et me fait un magnifique faux sourire .
***
Je déambule dans les couloirs du lycée, son plan dans les mains.
-Donc...Pour le cour d'histoire-géo, le prochain escalier a droite...Heu non, la porte du couloir G...ou le couloir D ?
Je peste contre l'inventeur de ce plan du lycée, et tente la porte qui se présente devant moi.
Je l'ouvre, et surprise, je tombe dans la salle réservé au club de mathématique.
Des personnes adossés a un bureau tournent d'un même mouvement leurs têtes vers ma direction.
-Heu, pardon, je cherche le cour d'histoire-géo...
Aucunes réponses. Les membres du club se désinteressent completement de moi, et s'affairent a leur travaille sans m'accorder un regard.
-Daccord..., je souffle, surprise.
Je referme la porte et regarde autour de moi.
A ma droite, la cafétéria et bondée. Et a ma gauche, il y a la cour.A ma diagonale droite un couloir vide...
Je le prends et atteint la porte.
Je remarque une petite pancarte argent placardée dessus sur la-quelle est écrit en noir : « Cour d'Histoire-géo »
Ouf !
Je tourne la poignée, mais une main est plus rapide que moi et l'ouvre avant en me bloquant la mienne.
Je me tourne, et j'ai la furieuse impression que ma vie ne peux jamais être tranquille avec lui.
Ma tartine a un goût amer. Je repousse mon assiette de toast a la confiture et croise les bras.
Maman, assise sur le rebord de la fenêtre, me dit :
-Allez, Daviegwen, mange au moins un truc !
-Impossible.
Elle se léve et tire le rideau vert émeraude.
Anny empoigne le manche d'une casserole pleine d'oeufs posée sur la table, et verse le tout dans la poubelle.
-C'est du gaspillage, m'man.
-C'est toi qui n'en veux plus, chérie.
Je tourne la tête vers la vieille horloge qui hornait déjà le mur avant mon arrivée. 7H 23.
Le lycée ouvre dans trois minutes, et a cette pensée mes mains tremblotent.
Mon ancien lycée, le prestigieux lycée du Nexton Hay, était un rêve.
Bonnes notes, des amis très cool, un club d'écriture dont je faisais partie...
C'était le seul endroit ou je pouvais assumer ma passion pour l'écrit.
Ma mère n'approuvait pas du tout, car sa mère a elle avait été une écrivaine très connue et appréciée, auteure de la saga best-seller : Les cauchemars d'un adolescent.
J'avais lu ce livre, le premier tome, que je trouvait exellent. Je ne pouvais plus m'arrêter de le lire, comme si j'étais moi-même l'héroine.
C'est l'histoire de trois amis ; Sean, le bad-boy le plus sexy de la terre ; Harley, une fille un peu pommée quand il s'agit de garçons ;et Jeve, l'intello de la classe un poil coincé qui assumait sa différence...un fichu handicape qui l'empêchait de marcher.
Bref, c'était une belle histoire d'amitié entre ces rois héros qui partageaient leurs rêves la nuit sans le savoir.
Pourquoi ma mère haîssait ce livre magique ?
Je me suis posé la question, aussi que sa propre mère en était l'écrivaine.
En fait, la réponse m'est venue avec le temps.
La jalousie.
Je l'assume, ce livre se trouvait être le meilleur de tout les temps, et j'y étais resolument obsédait.
Anny n'a pas supportée que sa mère a elle m'élève a travers ce bouquin, alors que ma mère n'avait pas été élevée du tout.
Ma grand-mère, Hortense, était trop attachée a écrire des livres qu'elle ne faisait pas attention a sa fille. Alors maintenant Anny a des préjugés sur l'
écriture. Ce club était vraiment super, on se réunissait tout les samedis matins, moi et les 13 autres membres, et nous rédigions des nouvelles, ou encore des histoires. J'en avais publié une dans le journal de l'école que j'avais produite individuellement.Son nom : L'empire de la gloire.
Par malchance, maman lisait le journal du lycée, et était au courant.
Celle-la s'était empressée d'annuler l'article.
Je lui en avais beaucoup voulue, mais au fond, je l'adorais.
Elle m'avait élevée seule, son travail ne lui rapportait pas beaucoup ( vendeuse de smoothies ), et elle était éffondrée par le départ de Garry.
Je ne pensais pas trop a mon père, qui avait soudainement quitté ma mère, un jour, sans dire pourquoi, et avait retrouvée sa nouvelle femme, Cecile Valey, en Asie.
Il ne s'était pas préoccupé du bébé de deux ans que j'étais a ce moment-la.
Je ne gardais en souvenir de lui que les photos qui décoraient les murs de notre ancienne maison.
D'ailleurs, maman n'avait pas renouvelée ce décor au manoir, et je la remerciait pour ça.
D'accord, je n'aimais pas du tout celui qui m'avait abandonner et que j'avais, dans les temps, appellait « papa ».
Et on avait jamais cherché a avoir de leurs nouvelles. Peut-être que Garry avait fondé une nouvelle famille. Beurk.
Je sors du manoir aprés un « a ce soir, ma puce ! » de ma mère, qui n'a toujours pas trouvée de nouveau travail dans le village.
Ce matin, les rues sont presque peuplés. Un adolescent qui va au lycée a ma droite, un papi qui lit son journal sur un banc a ma gauche, et je dépasse une boulangerie qui contient une ou deux personnes.
Le lycée, mon nouveau établissement, et dans la rue des coquelicots, juste en bas de chez moi, devant l'autoroute.
Il y a un parking ou les élèves ont garés leurs camionnettes et leurs scooters, et un immense bâtiment me fait face.
Le lycée des fleurs bleus
Un nom de lycée innatendue.
Le batiment est géant, très haut, et juste devant, au rez-de-chaussez, se trouve une coure ou quel que élèves discutent ensembles.
Tout autour, un long grillage noir renferme la coure.
Je reste plantée la un instant, me demandant si il faut que j'entre.
J'ai l'impression d'avoir la même consistance qu'un gâteau a la créme.
Pas très métaphorique...
C'est alors que je sens une main sur mon épaule.
Bien entendu, je fais volte-face.
Et me retrouve nez-a-nez avec le garçon brun de la veille.
Celui contre lequel je me suis cogné en m'enfuyant de la boulangerie.
Il me regarde avec ses yeux noirs, et le même sourire en coin qu'il m'avait servi hier flôte sur ses lévres fines.
-Salut, je m'appelle Jede. Je suis nouveau dans ce village, et un peu perdu, donc si tu peux m'indiquer le bureau des registrations, ce serait super.
C'est bon. Je me liquéfie.
Je suis du genre très très timide, et quand quel qu'un que je ne connais pas, surtout quel qu'un d'aussi intimidant que cet adolescent, me parle, je dois rougir !
-Heu non je suis aussi nouvelle heu...ton prénom ressemble beaucoup a celui de Jeve dans le livre Les cauchemars d'un adolescent, je balbutie en serrant mon sac contre moi.Jeve...Jede...tu vois ?
-Jede me regarde a présent comme si j'étais très interessante, comme si quel que chose en moi l'étonnait et pouvait lui apprendre une chose importante. Je rougis encore plus, et je crois bien que je ressemble a une tomate. Il n'y a que Miles qui m'a déjà fixé de cette maniére.
Il léve un sourcil, et semble comprendre ce qu'il voulait savoir en me regardant. Bizarre, comme sensation, non ?
Il marmonne, un peu vaguement, en me regardant toujours :
-Ah oui, ce fichu bouquin...
-Non, il n'est pas fichu du tout !
Cette phrase a coulé entre mes lévres machinalement. Et je regrette déjà.
-Daccord...Bon, et bien je vais y aller...
Il tourne les talons.
Ce fut le moment le plus bizarre de toute ma vie.
Je ne comprenais toujours pas ce qui était passé entre nous, mais c'était étrange. Et plus j'y pensais, plus j'avais l'impression que j'étais une parfaite idiote.
Je trouve le bureau des registrations sans trop de mal je crois, une salle carré composée d'un bureau et de deux siéges. Les murs sont peins d'un beige très moche, et je me fais la reflexion en mon for-intérieure que cet endroit a bien besoin dun cup de pinceau.
Une dame derriére le bureau, l'air revêche, est penché sur une liasse de papiers volants. Quand je pénétre dans la piéce, elle léve la tête précipitament et rajuste ses lunettes sur son ez.
-Bonjour, bienvenue au lycée des fleurs bleus !
-Merci, madame...
-Evelyn Sharx.
Evelyn prend une feuille de papier blanc et commence a écrire frénétiquement dessus.
-Je suis nouvelle, je viens ici pour récupérer mon emploi du temps...
-Oui oui evidemment, Jede Bryll est aussi venu...
Il a donc fini par trouvé son chemin.
Elle me tend de sa main vernie une feuille pacheminée, avec toutes mes heures de cours inscrite et me fait un magnifique faux sourire .
***
Je déambule dans les couloirs du lycée, son plan dans les mains.
-Donc...Pour le cour d'histoire-géo, le prochain escalier a droite...Heu non, la porte du couloir G...ou le couloir D ?
Je peste contre l'inventeur de ce plan du lycée, et tente la porte qui se présente devant moi.
Je l'ouvre, et surprise, je tombe dans la salle réservé au club de mathématique.
Des personnes adossés a un bureau tournent d'un même mouvement leurs têtes vers ma direction.
-Heu, pardon, je cherche le cour d'histoire-géo...
Aucunes réponses. Les membres du club se désinteressent completement de moi, et s'affairent a leur travaille sans m'accorder un regard.
-Daccord..., je souffle, surprise.
Je referme la porte et regarde autour de moi.
A ma droite, la cafétéria et bondée. Et a ma gauche, il y a la cour.A ma diagonale droite un couloir vide...
Je le prends et atteint la porte.
Je remarque une petite pancarte argent placardée dessus sur la-quelle est écrit en noir : « Cour d'Histoire-géo »
Ouf !
Je tourne la poignée, mais une main est plus rapide que moi et l'ouvre avant en me bloquant la mienne.
Je me tourne, et j'ai la furieuse impression que ma vie ne peux jamais être tranquille avec lui.
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Yaya2408
- Messages : 127
- Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm
Re: En amour et a mort
TROP TROP TROP ... BIEN !!!!!!
j'ai hâte de lire les prochains chapitres
j'ai hâte de lire les prochains chapitres
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
merci ! Ton enthousiasme me fait très plaisir, et c'est vraiment gentil de ta part.Yaya2408 a écrit :TROP TROP TROP ... BIEN !!!!!!
j'ai hâte de lire les prochains chapitres
Tkt, y'a bientôt un nouveau chapitre !
bises et encore merci.
-
elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre 6 :
-Jede, salut...,dis-je en dégageant mon poigné.
-Et toi c'est...
Il fait mine de chercher en se grattant le menton et s'exclame :
-Ton prénom commence par une E, n'est-ce pas ?
Il semble convaincu de dire vrai.
-Non, en fait par un D.
-Merde...Bon bah Daphnée ? Delphine ? Doria ?
Son insistance a vouloir deviner mon prénom m'exaspère, tout en m'amusant. Mais je décide de déchirer une partie de son ego en révelant :
-Daviegwen.
Jede est abasourdi.
-Ouahw, t'as un prénom bizarre ! Moi c'est Jede Bryll.
-Tu l'as déjà dit, je réponds un peu plus séchement.
-Ha oui, tiens. Bon, je file en cours.
Et ce garçon fini par pénétrer dans la salle de classe.
Je le suis en soupirant.
A notre arrivée, tout les élèves nous regardent et la professeur, collée au tableau une craie a la main, s'arrête de parler.
Je tourne la tête vers Jede, espérant qu'il va parler en premier, mais il garde le silence. « Bon, Davie, je me dis intérieurement, bat ta timidité une bonne fois ! »
-Bonjour, nos sommes nouveaux... je suis Daviegwen Tengridy ...et voici Jede Bryll... désolés pour le retard mais on a eu du mal a trouver le cour, je marmonne dans ma barbe.
La professeure fait un claquement de langue sonore qui m'agace beaucoup, et me répond d'une voix mielleuse :
Naturellement, Daviegwen. Je suppose que les Tengridy se payent encore le luxe d'être en retard. Et, bien sur, pareil pour les Bryll. Il y a des familles qui ne pourront jamais changer, finalement.
J'échange un regard avec le concerné ( Jede ) qui signifie « Pourquoi parle t-elle de ça ? »
Il hausse les sourcils et a ma plus grande consternation, réponds :
-Pardon mais nous ne sommes pas comme nos parents, même si j'ignore ce qu'ils ont fait pour que vous soyez pire qu'on me l'avait dit. Et maintenant, si vous permettez, heu... ?
-Judi Blakers, fait-elle en rougissant terriblement.
-Madame Blakers, si vous permettez, je vais aller m'assoir et suivre le cours comme un bon élève.
Je ne suis pas la « chouchou » du prof, et je n'ai pas de si mauvaises notes, mais je n'aime pas qu'un élève parle comme ça a un prof, si audacieusement...
Même si parfois, ça soulage.
Bref, Blakers fait une tête pas du tout euphémisé de « il a dit quoi ?! »
Des élèves sont en pleines discussions, profitant que la professeure et Jede se regardent en chiens de faience, et d'autres sont attentifs, assistants a la scène en commentant.
***
Jede finit par regagner sa place aprés ce moment de gêne, et je ne peux m'empêcher de jeter un regard noir a Judi Blakers qui essaye maintenant de capter notre intention.
-S'il vous plait, plus de bavardages, nous allant parler du déroulement de l'année scolaire. C'est la rentrée, et on m'a chargée de vous informé que les inscriptions aux clubs ou aux équipes de foot ou natation, ou base-ball, se feront...Feder, je vous prie de vous taire ! a 12h30 pour ceux qui le veulent. Et ouvrez votre fichier de règles de l'écoles qu'on vous a transmis ce matin et...Feder, silence ! Donc, je disais : Ouvrez vos...Feder !
-Comment ça, ouvrez vos Feder, madame ? Questionne un élève blond au fond de la classe.
Je crois que je n'ai jamais vu une classe comme ça. Et c'est cool.
***
Je retrouve la cafétéria, et je me pose a une table vide avec mon plateau garni de nourritures .
Je commence a manger, et je constate que la viande est élastique, et les pommes de terres sans gôuts.
Je bois une gorgée d'eau pour faire passer le tout, mais l'eau a un arriére gôut métallique. J'ai un haut-le-coeur, et n'attend rien d'autre pour me précipiter au débarassage. C'est alors qu'une fille rousse aux airs de poupées très maigre qui se trouvait derriére moi m'accoste :
-T'es nouvelle, bienvenue. Moi c'est Chasity Quinn. Je suis la présidente du journal du lycée, et je me demandais si tu voulais pas que je fasse un article sur ton arrivée a toi et a ce Jede...ténébreux.
Je reste muette un instant, ( encore ma timidité ! ) et fait signe a Chasity de me suivre hors du refectoire.
Je réfléchis a ce que je vais dire, quand elle revient a la charge :
-Et aussi, j'adore tes yeux verts qui brillent.
-Ha, merci...Jede n'est pas ténébreux.
Elle fait un grand sourire, papillone avec ses yeux et me demande en sortant un bloc-notes de son sac a main :
-Continue, heu...Daviegwen, c'est ça ? Louche,comme prénom.
« fiche moi la paix, ou je te mets une baffe ! » Ais-je envie de lui dire.
Mais je réponds simplement, a la place :
-C'est un prénom qui signifie « Celle qui comprend », dans une langue, je ne me souviens plus la-quelle. Mais tu dois avoir raison, c'est louche...Et toi, Chasity ?
-Quoi donc ?! Répond t-elle sur la défensive, piquée au vif, sans que je comprenne trop pourquoi. ( elle commence a écrire sur le bloc-notes )
Je fais semblant de m'exaspérer d'elle et lâche :
-Que penses-tu de ton prénom, a toi, Chasity ?
Elle me décoche un regard méchant, comprenant que la discussion prend une autre tournure qu'elle le voudrait, et part sans un mot. Ouawh. Je me suis débarasser d'elle. Je retient « Chasity Quinn est louche.
Je souris a moi-même.
-Jede, salut...,dis-je en dégageant mon poigné.
-Et toi c'est...
Il fait mine de chercher en se grattant le menton et s'exclame :
-Ton prénom commence par une E, n'est-ce pas ?
Il semble convaincu de dire vrai.
-Non, en fait par un D.
-Merde...Bon bah Daphnée ? Delphine ? Doria ?
Son insistance a vouloir deviner mon prénom m'exaspère, tout en m'amusant. Mais je décide de déchirer une partie de son ego en révelant :
-Daviegwen.
Jede est abasourdi.
-Ouahw, t'as un prénom bizarre ! Moi c'est Jede Bryll.
-Tu l'as déjà dit, je réponds un peu plus séchement.
-Ha oui, tiens. Bon, je file en cours.
Et ce garçon fini par pénétrer dans la salle de classe.
Je le suis en soupirant.
A notre arrivée, tout les élèves nous regardent et la professeur, collée au tableau une craie a la main, s'arrête de parler.
Je tourne la tête vers Jede, espérant qu'il va parler en premier, mais il garde le silence. « Bon, Davie, je me dis intérieurement, bat ta timidité une bonne fois ! »
-Bonjour, nos sommes nouveaux... je suis Daviegwen Tengridy ...et voici Jede Bryll... désolés pour le retard mais on a eu du mal a trouver le cour, je marmonne dans ma barbe.
La professeure fait un claquement de langue sonore qui m'agace beaucoup, et me répond d'une voix mielleuse :
Naturellement, Daviegwen. Je suppose que les Tengridy se payent encore le luxe d'être en retard. Et, bien sur, pareil pour les Bryll. Il y a des familles qui ne pourront jamais changer, finalement.
J'échange un regard avec le concerné ( Jede ) qui signifie « Pourquoi parle t-elle de ça ? »
Il hausse les sourcils et a ma plus grande consternation, réponds :
-Pardon mais nous ne sommes pas comme nos parents, même si j'ignore ce qu'ils ont fait pour que vous soyez pire qu'on me l'avait dit. Et maintenant, si vous permettez, heu... ?
-Judi Blakers, fait-elle en rougissant terriblement.
-Madame Blakers, si vous permettez, je vais aller m'assoir et suivre le cours comme un bon élève.
Je ne suis pas la « chouchou » du prof, et je n'ai pas de si mauvaises notes, mais je n'aime pas qu'un élève parle comme ça a un prof, si audacieusement...
Même si parfois, ça soulage.
Bref, Blakers fait une tête pas du tout euphémisé de « il a dit quoi ?! »
Des élèves sont en pleines discussions, profitant que la professeure et Jede se regardent en chiens de faience, et d'autres sont attentifs, assistants a la scène en commentant.
***
Jede finit par regagner sa place aprés ce moment de gêne, et je ne peux m'empêcher de jeter un regard noir a Judi Blakers qui essaye maintenant de capter notre intention.
-S'il vous plait, plus de bavardages, nous allant parler du déroulement de l'année scolaire. C'est la rentrée, et on m'a chargée de vous informé que les inscriptions aux clubs ou aux équipes de foot ou natation, ou base-ball, se feront...Feder, je vous prie de vous taire ! a 12h30 pour ceux qui le veulent. Et ouvrez votre fichier de règles de l'écoles qu'on vous a transmis ce matin et...Feder, silence ! Donc, je disais : Ouvrez vos...Feder !
-Comment ça, ouvrez vos Feder, madame ? Questionne un élève blond au fond de la classe.
Je crois que je n'ai jamais vu une classe comme ça. Et c'est cool.
***
Je retrouve la cafétéria, et je me pose a une table vide avec mon plateau garni de nourritures .
Je commence a manger, et je constate que la viande est élastique, et les pommes de terres sans gôuts.
Je bois une gorgée d'eau pour faire passer le tout, mais l'eau a un arriére gôut métallique. J'ai un haut-le-coeur, et n'attend rien d'autre pour me précipiter au débarassage. C'est alors qu'une fille rousse aux airs de poupées très maigre qui se trouvait derriére moi m'accoste :
-T'es nouvelle, bienvenue. Moi c'est Chasity Quinn. Je suis la présidente du journal du lycée, et je me demandais si tu voulais pas que je fasse un article sur ton arrivée a toi et a ce Jede...ténébreux.
Je reste muette un instant, ( encore ma timidité ! ) et fait signe a Chasity de me suivre hors du refectoire.
Je réfléchis a ce que je vais dire, quand elle revient a la charge :
-Et aussi, j'adore tes yeux verts qui brillent.
-Ha, merci...Jede n'est pas ténébreux.
Elle fait un grand sourire, papillone avec ses yeux et me demande en sortant un bloc-notes de son sac a main :
-Continue, heu...Daviegwen, c'est ça ? Louche,comme prénom.
« fiche moi la paix, ou je te mets une baffe ! » Ais-je envie de lui dire.
Mais je réponds simplement, a la place :
-C'est un prénom qui signifie « Celle qui comprend », dans une langue, je ne me souviens plus la-quelle. Mais tu dois avoir raison, c'est louche...Et toi, Chasity ?
-Quoi donc ?! Répond t-elle sur la défensive, piquée au vif, sans que je comprenne trop pourquoi. ( elle commence a écrire sur le bloc-notes )
Je fais semblant de m'exaspérer d'elle et lâche :
-Que penses-tu de ton prénom, a toi, Chasity ?
Elle me décoche un regard méchant, comprenant que la discussion prend une autre tournure qu'elle le voudrait, et part sans un mot. Ouawh. Je me suis débarasser d'elle. Je retient « Chasity Quinn est louche.
Je souris a moi-même.
-
Yaya2408
- Messages : 127
- Inscription : lun. 14 mai, 2018 5:13 pm
Re: En amour et a mort
GÉNIAL !!!!!!!!
j'attends la suite avec impatience !
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Hermione777776
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- Inscription : dim. 03 mars, 2019 12:23 pm
Re: En amour et a mort
Super ! Vivement la suite !!!!!
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elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Merci ! Encore ! Et ! Toujours ! Bye ! !
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elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Chapitre 7
La journée est longue, et les cours assomants. Il me paraît que Jede a facilement déjà 100 amis, et qu'il s'adapte très bien a ce nouveau lycée. Je ne suis pas tenté une seconde d'aller le rejoindre lui et son groupe, qui comporte Chasity et son jumeau Chaske qui m'a l'air comme sa sœur...
Je rentre chez moi a 18h00, fatiguée et affamée.
Maman avait raison, j'aurais du avaler un truc ce matin. Sur le chemin du retour, je pense a cette mystérieuse femme qui est venue voir Anny hier soir. Karla, je crois. Je ne la connais pas, mais son visage me dis quel que chose...Qui ça pourrait être ? Et que lui voulait-elle ?
Un torrent de questions m'assaillent, et je ressens a l'égart de cette journée un dégoût pur et simple.
***
Je suis réveillée par un bruit, au deuxiéme étage.
Je me léve prudemment de mon lit douillet et parcoure ma chambre a la conquête d'une lampe de poche.
Je l'a trouve finalement sous mon oreiller. Ah oui, je l'avais mise la.
Quand j'ouvre la porte de mon nid bien chaud et pénetre dans le couloir, un soupir glacé s'insinue en moi.
Le manoir est plongé dans le noir, et le faisceau de ma lampe est très faible. Je ne discerne rien d'anormal, mais une terreur bleue me donne l'envie d'aller au toilette.
Les toilettes sont au deuxiéme éatge. Ho non...
Je pourrais prendre les jambes a mon coup et retourner me blottir sous ma couette dans ma chambre, mais je me persuade d'y aller. Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Aucunes.
Je me le répete pour me donner du courage, pendant que je monte les escaliers en bois qui grincent.
Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n' y a aucunes raison d'avoir peur. Crac !
J'arrive au bout de 'escalier, terrifiée.
Je vise avec ma lampe le bout du couloir, ou se trouve la porte des toilettes.
Elle est bien la.
Mais devant la porte se tient un petit garçon, tout sourire.
***
HAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
Je me reveille en sursaut. Je suis en nage, et ma tête tourne douloureusement.
Je me précipite a ma fenêtre, j'ouvre les battants et l'air s'engouffre dans ma chambre.
Mon souffle est saccadé, et j'ai les mains moites. Je reste un petit moment devant ma fenêtre, a contempler le paysage dans la nuit. Ce rêve...
C'en était un ? Il paraissait si réel...
Je saisis mon téléphone que j'avais laissé trainée sur la moquette noir, et regarde l'heure.
Il est...5h08. Du matin.
Je n'ai plus sommeil, mais ce n'est pas l'heure pour se reveiller...Maman doit dormir, comme tout le village.
En regardant les arbres du jardin danser et tanguer a cause du vent froid, je me souviens que Senna et Miles m'ont dit qu'ils viendraient me voir ce soir. Mais dabord, une journée de lycée a braver...
La journée est longue, et les cours assomants. Il me paraît que Jede a facilement déjà 100 amis, et qu'il s'adapte très bien a ce nouveau lycée. Je ne suis pas tenté une seconde d'aller le rejoindre lui et son groupe, qui comporte Chasity et son jumeau Chaske qui m'a l'air comme sa sœur...
Je rentre chez moi a 18h00, fatiguée et affamée.
Maman avait raison, j'aurais du avaler un truc ce matin. Sur le chemin du retour, je pense a cette mystérieuse femme qui est venue voir Anny hier soir. Karla, je crois. Je ne la connais pas, mais son visage me dis quel que chose...Qui ça pourrait être ? Et que lui voulait-elle ?
Un torrent de questions m'assaillent, et je ressens a l'égart de cette journée un dégoût pur et simple.
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Je suis réveillée par un bruit, au deuxiéme étage.
Je me léve prudemment de mon lit douillet et parcoure ma chambre a la conquête d'une lampe de poche.
Je l'a trouve finalement sous mon oreiller. Ah oui, je l'avais mise la.
Quand j'ouvre la porte de mon nid bien chaud et pénetre dans le couloir, un soupir glacé s'insinue en moi.
Le manoir est plongé dans le noir, et le faisceau de ma lampe est très faible. Je ne discerne rien d'anormal, mais une terreur bleue me donne l'envie d'aller au toilette.
Les toilettes sont au deuxiéme éatge. Ho non...
Je pourrais prendre les jambes a mon coup et retourner me blottir sous ma couette dans ma chambre, mais je me persuade d'y aller. Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Aucunes.
Je me le répete pour me donner du courage, pendant que je monte les escaliers en bois qui grincent.
Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n'y a aucunes raison d'avoir peur. Crac ! Il n' y a aucunes raison d'avoir peur. Crac !
J'arrive au bout de 'escalier, terrifiée.
Je vise avec ma lampe le bout du couloir, ou se trouve la porte des toilettes.
Elle est bien la.
Mais devant la porte se tient un petit garçon, tout sourire.
***
HAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
Je me reveille en sursaut. Je suis en nage, et ma tête tourne douloureusement.
Je me précipite a ma fenêtre, j'ouvre les battants et l'air s'engouffre dans ma chambre.
Mon souffle est saccadé, et j'ai les mains moites. Je reste un petit moment devant ma fenêtre, a contempler le paysage dans la nuit. Ce rêve...
C'en était un ? Il paraissait si réel...
Je saisis mon téléphone que j'avais laissé trainée sur la moquette noir, et regarde l'heure.
Il est...5h08. Du matin.
Je n'ai plus sommeil, mais ce n'est pas l'heure pour se reveiller...Maman doit dormir, comme tout le village.
En regardant les arbres du jardin danser et tanguer a cause du vent froid, je me souviens que Senna et Miles m'ont dit qu'ils viendraient me voir ce soir. Mais dabord, une journée de lycée a braver...
Dernière modification par elohane le dim. 21 juin, 2020 2:32 pm, modifié 1 fois.
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JaneSerpentard
- Messages : 2311
- Inscription : mar. 04 févr., 2020 9:35 am
Re: En amour et a mort
Hey !!! J’ai de nouveau réussi à accéder à ton histoire... donc j’ai lu tous tes chapitres et franchement... J’ADORE !!!!
Continue comme ça et n’oublies pas de me prévenir pour la suite
Continue comme ça et n’oublies pas de me prévenir pour la suite
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elohane
- Messages : 3060
- Inscription : ven. 27 mars, 2020 3:16 pm
Re: En amour et a mort
Coucou !JaneSerpentard a écrit :Hey !!! J’ai de nouveau réussi à accéder à ton histoire... donc j’ai lu tous tes chapitres et franchement... J’ADORE !!!!
Continue comme ça et n’oublies pas de me prévenir pour la suite
Super !!!!!!
Merci, ne tkt pas je te préviendrais.
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Hermione777776
- Messages : 1845
- Inscription : dim. 03 mars, 2019 12:23 pm
Re: En amour et a mort
Toujours aussi bien