La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Forum dédié à tous les jeux qui sont des RPG (Role Playing Games) en français : Jeux de rôle
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier

Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus

Image
Image
Image

Je me vexe pas facilement, mais quand je m'vexe, c'est pour de bon. Je suis pas comme Harès, susceptible à propos d'tout, qui part au quart de tour et fonce dans l'tas pour déglinguer tout c'qui bouge. J'suis plus calme, plus posé, mais une fois qu'j'me sens vexé, c'est terminé. J'suis rancunier, c'est vrai, mais c'est aussi parce que j'suis fidèle, loyal, et que j'peux pas supporter la trahison. Personne mettra un couteau dans l'dos d'Harès avec moi. Personne touch'ra à un cheveux d'la tête de Tess tant que j's'rai vivant. Mais là, Haleana m'a pas vexé, au contraire, j'trouve qu'à être trop imbus d'eux même, les Phalènes se tirent une balle dans l'pied. J'dis pas, ils ont pas tort de s'croire tout puissant, mais faut pas sous-estimer ses ennemis. Toute cette histoire fonctionne bien pour l'instant, mais j'suis sûr que si un jour, tous ces cons qui vivent ici - et j'm'inclus dedans - décide de s'soul'ver... y'aura pas grand chose à faire pour les arrêter. Bien sûr, c'est pas demain la veille que ça va arriver, personne arrive jamais à s'mettre d'accord sur rien, mais bon...
- Comme tu dis, je m'contente de répondre.
La société est pourrie... ouais c'est pas vraiment nouveau, mais j'y pense pas trop souvent, sinon autant s'tirer direct une balle. Même Haleana connait le harcèlement, la soeur de Teegan... C'est la merde pour les meufs ici, c'est pas nouveau. Tess veut un gosse, elle en parle de temps en temps, et plus l'temps passe et plus elle en parle, mais à chaque fois qu'j'y pense et que j'me dis qu'ça pourrait être une fille, j'refuse. On peut pas choisir ces trucs-là, mais une meuf ici... un gamin c'est une charge ici, ça peut crever pour un rien, tomber malade, s'prendre une coup d'feu qu'était pas pour lui... Mais en plus si c'est une fille ? J'dois déjà tenir les brutes épaisses à distance de Tess alors ce serait pareil mais en double...
- Ouais, c'est sûrement ça. Voilà pourquoi j'veux pas d'gosses.
La conversation est un peu plus détendue ensuite, et j'peux pas m'empêcher de plaisanter avec Haleana - qui a dit qu'on n'pouvait pas rire avec ses ennemis ? J'vois bien qu'elle a envie d'rire, et j'accentue un peu l'truc en haussant un sourcil, l'air vexé.
- J'en suis pas la preuve vivante peut-être ? j'demande, un sourire aux lèvres.
Après s'être bien foutu de la gueule d'Harès, elle s'excuse, et j'apprécie l'effort. J'ai bien conscience que la meuf en face d'Harès était balèze, mais honnêtement, il s'en est bien sorti, et comme d'hab, il a pas fait gaffe - parce qu'il pense jamais à tenir sa garde - et s'en est pris plein la gueule avant. Evidemment, Haleana prend la défense de la meuf, alors j'hausse les épaules.
- Ouais elle est forte, mais Harès est une vraie teigne, il frappe fort et pour tuer, s'il avait pas été aussi mal, il l'aurait sûrement défoncé.
J'défendrai toujours Harès, c'est plus que mon frère.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

Image
Image
Image

Les fêtes que j'organisent chez moi sont nombreuses, et elles sont connus. Celle que j'ai donné pour la rentrée a fait sensation, comme chaque année. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'organise les meilleures fêtes de tout Evaya, mais je pense que je suis l'un de ceux chez qui tout le monde rêve d'être invité. Mes fêtes sont débridés, on y fait presque tout ce qu'on veut - dans la limite du légal bien sûr - et il y a tant de monde que mon appartement est souvent surchargé. On me connait pour ça, parfois plus que pour mes films. Une bonne partie de mon argent passe dans ces fêtes, dans l'alcool que j'achète pour satisfaire mes invités, dans la nourriture... Parfois je prends aussi quelques robots ménagers supplémentaire, pour que Garry n'ait pas à tout ranger tout seul... Je me soucis plus de sa santé que de la mienne, c'en est risible.
Mais si de l'extérieur ces fêtes sont destinées à me rendre populaire, à rappeler à tous qui je suis, Pâris le meilleur des fêtards, en vérité, elles ne servent qu'à remplir cet appartement trop grand. Je le savais en le prenant il y a quelques années, je savais qu'il serait trop grand pour moi. Mais tous ceux que j'avais visité l'étaient. Trop grand, trop lumineux, trop de pièce, même quand il n'y en avait que deux... Ce trois pièces est proches des centres commerciaux, proches des lieux de tournage, bref, je l'ai choisi parce qu'il était bien situé. Et puis, à l'époque, j'étais encore assez naïf pour croire que je ne resterais pas seul longtemps, que je finirai par trouver quelqu'un qui viendrait y vivre avec moi. J'ai cru le trouver, et puis il m'a fuit, il s'est trouvé quelqu'un d'autre, un autre appartement, et le mien s'est vidé de nouveau.
Il ne se remplira pas ce soir. Harper est très mignonne, elle doit faire chavirer les coeurs de nombreux garçons, mais le mien est trop blessé, et puis les filles ne m'ont jamais attirées comme le font les garçons. Mais ça, je ne crois pas qu'ils soient nombreux à le savoir. Qui s'en soucierait de toute façon ? Qui pense à mon coeur ? Qui croit que j'en ai un ? Moi-même, parfois, au plus fort de mes soirées, quand l'alcool cool dans mes veines bien plus rapidement que le sang, j'arrive à croire que je n'ai plus de coeur. Je ne le sens plus dans ces moments-là, le poids qui pèse dessus, trop lourd pour moi, semble avoir disparu. Mais ensuite, le lendemain, quand les maux de têtes commencent à pointer le bout de leur nez, le coeur revient, plus lourd encore que la veille.
Je ne sais pas si je cherche vraiment à mettre en garde Harper, peut-être. Je ne voudrais pas être celui qui brise des coeurs. Je n'ai jamais fait miroiter quoi que ce soit à personne, et j'essaie, autant que possible, d'être clair avec mes partenaires. Je l'avoue, quand je bois trop, j'ai du mal à expliquer clairement ce que je désire ou non, mais tout le monde croit que je suis volage de toute façon, alors je ne crois pas avoir déjà blessé qui que ce soit de ce côté. Quand Harper m'interroge, je sais qu'elle plaisante, qu'elle joue au même jeu que moi, mais je secoue cependant la tête, attrape sa main et la baise délicatement, sincère :
- Je n'oserai pas princesse, je sais qu'il n'y a rien de plus douloureux qu'un coeur blessé.
Mes yeux sont dans les siens, ils ne plaisantent plus. Voilà comment savoir si je peux lui faire confiance. Sa réaction me le dira bien plus justement que des mots.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10115
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Harper Hill
Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
Image
Image
Image
Somebody to love

Je ne suis pas dépensière, je mets beaucoup d'argent de côté pour le moment même s'il m'arrive de me faire aussi plaisir. J'aime faire les magasins et m'acheter quelques vêtements, accessoires, chaussures et produits de beauté. Parfois, certaines marques m'offrent des produits dans le cadre de contrats, de grands évènements caritatifs ou des avant-premières. D'autres fois, on me prête des bijoux, des vêtements et autres accessoires. Il n'y a rien de généreux au final, il s'agit simplement de business, de placer des produits auprès des bonnes personnes. Je ne me voile pas la face, je représente un investissement auprès de toutes ces marques souvent de luxe. Comme je représente un bon investissement pour mes parents. Je ne me sens pas considérée autrement. Et je ne m'évade pas plus de ma condition. Bien sûr, je ne suis pas à plaindre. Ma vie n'est pas difficile mais elle n'est pas aspirante, ni très heureuse. J'ai presque tout ce dont j'ai envie mais c'est un peu vide de sens tout cela. Quand on dit que l'argent ne fait pas le bonheur, c'est la réalité. En tout cas, c'est ma réalité. Le plus souvent, je ne me sens pas très heureuse car je me sens seule. Je n'ai aucun confident à qui je peux confier mes états d'âme, mes doutes, mes désirs, mes secrets... J'ai des copains mais les discussions restent assez superficielles. J'ai eu plusieurs histoires mais elles ne durent jamais longtemps. En général, les hommes veulent s'amuser avec moi, passer de bons moments mais ils ne veulent pas s'engager sur le long terme. J'aime passer de bons moments avec eux sur le plan charnel mais j'aimerais un peu plus qu'une relation superficielle. C'est vrai, si on ne s'engage à rien, il n'y a aucune chance d'être blessée dans ces histoires mais je suis assez romantique pour vouloir une belle histoire. Je ne suis pas assez naïve pour croire au prince charmant mais je souhaite rencontrer un homme qui me corresponde. Un homme qui ne s'arrête pas à mon physique mais qui cherche à me connaitre. Et jusqu'ici, je n'en ai connu aucun. Le plus souvent, je les rencontre lors de soirées et c'est peut-être une erreur. Mais sur le moment, je ne pense pas à cela surtout s'il y a eu quelques verres auparavant. Il est plus difficile de garder les idées claires. J'ai plutôt envie de me laisser aller surtout si on commence à flirter avec moi. Un jeu s'installe entre nous et c'est agréable de rentrer dans ce fameux jeu. C'est tout aussi amusant que plaisant. En général, cela donne envie d'aller plus loin, de prolonger le jeu et de succomber au charme d'un homme. Ensuite, la relation dure quelques semaines, voire quelques mois et puis ça s'arrête. Ensuite, chacun passe à autre chose. Au final, c'est toujours la même chose. Je recommence les mêmes étapes et ainsi de suite.
Avec Pâris, on flirte un peu mais c'est différent. Il faut dire, notre conversation a pris un tournant bien sérieux pendant quelques minutes et son invitation n'a rien à voir avec le fait de terminer dans son lit. Le moment était bien assez grave pour ne pas penser à ce genre de choses. Et encore maintenant, il n'est pas question de cela. Bien sûr, on s'amuse un peu tous les deux mais cela reste léger et je pense pas que ça ira plus loin. Et il est plus agréable de s'amuser de la sorte plutôt que de penser à cette vidéo. On aura bien assez de temps plus tard pour en discuter. Il est facile de jouer avec lui, ce n'est pas la première fois que cela nous arrive. Et sans doute pas la dernière non plus. Pourtant, à cet instant, le sérieux semble avoir repris chez lui. Il secoue la tête, attrape ma main pour déposer un doux baiser sur la paume et ses yeux s'ancrent aux miens. Pour l'une des première fois de ma vie, de la sincérité transparait dans son regard et dans ses mots. Je n'y détecte aucune plaisanterie mais plutôt un conseil. Je dirai également qu'il parle par expérience. On lui a déjà brisé le cœur, une phrase emplit de sincérité, un moment de confidence. Il vient de me donner quelque chose, une chose précieuse et je dois faire de même. Je penche légèrement la tête et je dépose un léger baiser sur sa joue, me permettant d'être tendre et sincère avec lui. Puis mon regard s'ancre à nouveau au sien :
- Les hommes ne s'intéressent pas assez à moi pour avoir le temps de me briser le cœur, avouai-je à mon tour.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

Image
Image
Image

J'aime dépenser mon argent, c'est peut-être bien l'une des rares choses que j'aime, ce sentiment de pouvoir tout avoir, tout posséder... J'ai bien conscient du côté illusoire de la chose, que je ne possède rien en réalité, même quand j'achète, même quand je dépense mon argent dans des choses superficielles, tout ça n'est qu'une illusion... Pourtant, je le fais quand même, chaque fois que je vais mal, je sors m'acheter des vêtements, des chaussures, des sacs, et même des bijoux. Je les porte bien sûr, parfois je passe même des heures à choisir mes tenues, j'en chance dans la journée... mais pourquoi faire ? Est-ce pour attirer plus de sympathie ? Pour qu'on m'aime enfin ? Est-ce que c'est ça que je veux ? Est-ce que ce n'est pas ce que tout le monde veut ?
Si mes amants le savaient, ils me riraient peut-être au nez, ou bien s'enfuiraient en courant. Plus personne ne croit en l'amour, il n'y a que moi et mes belles illusions. Pourquoi j'ai de telles illusions d'ailleurs ? Ce n'est pas comme si mes parents m'avaient fait miroiter un joli couple parfait, bien romantique à souhait... En fait, c'est plutôt l'inverse, leur relation est tellement glaciale, factuelle, presque professionnelle en fait. Jamais je ne les ai vus se témoigner de l'affection, même seulement s'embrasser. Ils ne m'ont jamais raconté leur "romantique" rencontre, et j'en viens parfois à me demander s'ils ont partagé quoi que ce soit de charnel... Mais peut-être que c'est justement à ça que je voulais échapper, à ce vide émotionnel qu'ils semblent vivre tous les deux. Ce manque cruel d'affection, qui semble le convenir, mais qui ne me comblera jamais. Comment vivre sans affection ? Comment vivre sans amour ? Et en même temps, comment croire en l'amour de qui que ce soit...
Oui on m'a brisé le coeur, et plus d'une fois. On me l'a brisé deux fois. Et les deux fois c'était la même personne. Je lui en veux, je le déteste... ou plutôt j'aimerai le détester. Mais il faut croire qu'un coeur brisé peut encore aimé, parce que je l'aime encore, et j'aimerai le croire, quand il me regarde avec les mêmes yeux que tout à l'heure... Mais je sais que c'est juste mon désespoir qui me fait espérer, que je fais mieux de rester méfiant, de ne plus le croire, pour qu'on ne brise plus mon coeur. C'est aussi ce que je conseillerai à Harper, de rester méfiante, de ne croire personne, pas même moi. On ne peut faire confiance à personne ici, dans cette société où chacun ne pense qu'à lui. Pourtant, j'ai envie de lui faire confiance, à elle. J'en ai envie parce que je ne veux pas croire que personne n'est digne de confiance... à quoi bon vivre sinon ?
Alors je lui confie une chose, dont je ne parle pas. Clay le sait bien sûr, que mon coeur est brisé, parce que c'est lui le fautif, et parce que Clay en sait bien trop sur moi. Il est celui à qui j'ai ouvert mon coeur... Garry aussi le sait, il sait que mon coeur est brisé, parce que c'est lui qui me ramasse à la petite cuillère à chaque fois... mais Garry... Garry ne compte pas... je crois... Je guette la réaction d'Harper, et je lis dans ses yeux qu'elle a compris. Mon coeur se gonfle un peu, le soulagement me transperce... je peux lui faire confiance... n'est-ce pas ? Je lui adresse un infime sourire, qui n'a rien à voir avec mes habituelles sourires de façade, celui-là est sincère, et je le lui offre. Sa réponse me semble être un aveu également, et je tente de la rassurer :
- Pour le moment, mais un jour quelqu'un s'intéressera à toi, et tu recevras l'amour que tu mérites.
Est-ce à elle que je parle ou à moi-même ? Je ne sais plus.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1762
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Mimie99 »

Tout le monde : Bon, comme le combat entre Aurore/Amber avec Harès vient de prendre fin, à qui le tour? :lol: Elle a peut-être choisi sa cible, mais pas moi, alors voilà... quelqu'un d'intéressé? <D'ailleurs, mille pardons pour la longue absence. :oops:

Image
Image
Image
Image
Image
| 25 ANS | ERRYDIENNE | 1M73 | VOLEUSE | CHASSEUSE SOLITAIRE |
| TUEUSE DE L’OMBRE – À GAGE | SAPHIR | L'ARÈNE | EN QUÊTE D'UN NOUVEL ADVERSAIRE |

Image


J'atteins assez facilement ses biceps. Il faut dire qu'avec toute la pratique que j'ai, de cette tactique bien précise comme de bien d'autres, mes chances de succès sont plus élevés que quelqu'un qui s'y prêterait pour la première fois. Et si j'ai eu beaucoup d'entraînements simple et sans risque avec mes parents, j'en ai eu bien plus dans des situations où tout aurait très bien pu mal tourner. Sauf que là, maintenant, je ne doute pas un instant que je suis sur la bonne voie pour remporter notre escarmouche. La victoire totale et définitive n'est pas encore à ma portée, mais je m'y approcherai un peu plus dès que Harès sera hors d'état de nuire.

Et ce moment est proche.

En le voyant échapper son arme comme le permet les points de pression que j'ai utilisé, je ne peux faire autrement que perdre mon masque de joueuse. Là, j'entre dans le rôle qui est le mien depuis des années déjà, celui qu'on m'a inculqué, celui qui coule dans mes veines depuis ma plus tendre enfance... celle de la voleuse, de l'assassin. Une concentration totale s'empare de tout mon corps et je regarde tout avec une clarté infinie. Je décèle les moindres détails de mon entourage, les moindres mouvements, toutes les légères fluctuations de l'air, chaque bruit m'interpelle... mais mon attention complète est rivée sur Harès. Harès qui se trouve en très mauvaise posture lorsqu'il se penche pour ramasser son arme. Quelle grossière erreur! Son crâne dur et vide se trouve à ma portée. Un rictus étire mes lèvres lorsque je profite de son moment d'inattention et de négligence. Dans un mouvement simple et précis, je lui assène un coup violent à la tête. C'est tout ce qu'il faut pour qu'il perde l'équilibre et la seconde suivante il s'écroule par terre... en étant atteint à la tête une seconde fois.

Son corps est presque immédiatement inerte et j'en déduis qu'il a perdu connaissance, parce que je vois bien son ventre se soulever, signe qu'il respire encore. Par principe d'éviter toute négligence, je ramasse son arme et la passe à ma ceinture. Qui sait, elle pourrait m'être utile, mais le plus important reste le fait suivant : personne ne risque de la retourner contre moi. Je profite de mon mouvement pour aussi me saisir de ma propre lame avant de faire un analyse rapide de la situation autour de moi. Il y a encore des combats en petit groupe partout, même si moins nombreux. Pour l'instant, personne ne me prête attention, alors j'en profite pour analyser la blessure à mon épaule. Comme elle est somme toute artificielle, malgré qu'elle fasse un mal de chien, je me contente de déchirer une partie de mes vêtements pour pouvoir la panser.

L'action ne m'ayant pris que quelques secondes, dû à une grande habitude, je me concentre à nouveau sur les combats environnants. Dès que je détecte une cible potentielle, j'inspire longuement avant de me mettre en marche. Si j'aspire à la victoire, ce n'est pas seulement pour elle que je me bats. Mon but premier fait encore battre mon coeur et c'est pour lui avant tout que je me bats. Et je me battrai jusqu'à la fin, jusqu'à ce que j'obtienne mon dû ou que la mort me prenne.

Image
LOSING MY SOUL WAS THE PRICE TO SURVIVE…
I NEVER REGRETTED IT.
BEWARE OF THE SHADOWS
I MIGHT BE COMING FOR YOU

Image
melemele14

Profil sur Booknode

Messages : 1962
Inscription : ven. 27 avr., 2012 10:37 pm
Localisation : Aaaaaall byyyyyy myyyyyseeeeeeeeeeelf

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Image

Image

Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes

Image

Je sais ce que pensent la plupart des gens de notre gang : que nous sommes des monstres, que nous sommes trop sûrs de nous, que bla bla bla. Je n’ai jamais accordé grande importance à cela. Nous sommes en haut de la pyramide alimentaire et nous ferons tout pour y rester. Nous nous sommes battus pour avoir nos privilèges et il est hors de question de les laisser nous glisser entre les doigts.

Jey ne trouve pas grand chose à répondre et je ne décide pas d’en rajouter. Qu’il croie en notre supériorité ou non, il n’en dit pas grand chose et c’est peut-être plus intelligent ainsi. Je croise trop peu de gens comme lui, la plupart des personnes vivant de ce côté du mur sont trop occupées à nous haïr ou à se jeter à nos pieds avec des mots remplis de fausse flatterie. C’est rafraîchissant d’être face à de l’indifférence pour une fois.

Tu ne veux pas d’enfant ? Demandai-je en haussant les sourcils, surprise par ce soudain aveu. Je ne savais pas que nous en étions aux confessions si intimes. N’est-ce pas un peu dommage de déclarer forfait avant même d’avoir essayé ? Je pense que tu ferais un bon père, avec plus de parents pensant comme toi, peut-être que les générations futures auraient une chance de changer les choses, soupirai-je. Et ta copine est du même avis que toi ?

Je n’entends pas souvent quelqu’un avouer à voix haute ne pas vouloir d’enfant. La plupart des gens que je fréquente sont plus obnubilés par l’idée de transmettre quelque chose à leurs enfants, les former pour qu’ils deviennent une copie conforme d’eux-mêmes. Et puis faire partie des Phalènes amène des avatanges, pourquoi ne pas faire en sorte que leur progéniture en profite ?

Nous discutons un temps des avantages supposés des hommes sur les femmes et la conversation prend une tournure plus légère lorsque je lance une blague qui, visiblement, amuse Jey. Heureusement qu’il a de l’auto-dérision, beaucoup d’hommes se seraient trop facilement vexés.

J’espère que tu ne le prends pas mal mais, au vu du chef que tu sembles idolâtrer comme un dieu, je ne suis pas certaine que tu aies correctement lu le manuel, plaisantai-je avec un haussement d'épaule.

J’ai beau faire des efforts, je ne peux pas m’en empêcher. Je ne supporte pas Harès et Jey l’aura vite compris, je ne peux m’empêcher de me moquer de lui dès que l’occasion se présente. En tous cas, son chef tombe les quatre fers en l’air et la satisfaction que je ressens est intense. Bien évidemment, Jey s’évertue à le défendre et, même si je trouve ça beau, je ne peux m’empêcher de secouer la tête.

Avec des “si”, on peut refaire le monde Jey. Ce qui compte actuellement, c’est qu’Harès est hors concours. Bonne chance pour gérer sa bonne humeur ce soir, ajoutai-je avec un clin d’oeil.

Image
LSGI

Profil sur Booknode

Messages : 10178
Inscription : lun. 04 févr., 2013 6:31 pm
Localisation : Dans un autre monde

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik



Image



Sa question me pousse à réfléchir une seconde : pourquoi n’ai-je jamais voulu me battre à l’Arène ? La réponse qui me vient instinctivement est la plus évidente à mes yeux : je n’ai jamais voulu blesser qui que ce soit. Mais j’ai toujours vu mon père se battre, même alors que j’étais tout petit. Alors pourquoi ai-je évolué ainsi ? Pourquoi ne pas suivre ses pas ? Sa trace ? Est-ce justement parce que je le voyais se battre ? Parce que je ne voulais pas de ce danger ? Parce que j’avais peur de souffrir physiquement ? De mourir ? Parce que ses plaies m’effrayaient ? Je ne pense pas, je ne crois pas avoir eu peur de mourir ou de souffrir. Je n’ai jamais aimé découvrir ses plaies parce que je détestais le voir souffrir. J’avais peur pour lui mais jamais je ne me suis dit que je pourrais inquiéter quelqu’un de la sorte. Ma mère s’inquiétait mais elle n’a jamais protesté réellement, elle savait que dans notre monde il n’y avait pas énormément de manières de rapporter de l’argent. Elle le regardait partir, elle pleurait parfois en le voyant incapable de sortir du lit après une blessure, mais elle le laissait partir la fois suivante. Nous étions quatre enfants, il fallait de l’argent pour tous nous nourrir, et nos parents en avaient conscience.
Je suppose que j’ai toujours refusé d’envisager combattre à l’Arène simplement parce que je voulais me rendre utile, je voulais soigner, pas blesser. Même si l’argent gagné est loin d’égaler celui d’un combat réussi, qui me dit que j’aurais gagné un combat ? Mais dans ce cas je serais mort, et cette perspective ne m’effraie pas. Je n’aurais plus de problème, je n’aurais plus de douleur, mais je ne pourrais plus aider qui que ce soit. C’est ce qui me dérange avec l’idée de mourir. Bien que dans mon cas ce ne soit pas une probabilité mais une certitude prochaine. À Errydor nous savons tous que la mort peut nous prendre à n’importe quel moment – peut-être ne mourrais-je pas de ma maladie, qui sait ? – et que l’espérance de vie n’est de toute façon pas très élevée, mais dans mon cas elle l’est encore moins. Et puisque je passe la majorité de mon temps chez les Sentinelles, à soigner ou m’occuper des enfants, au point que je rentre peu chez moi, mes chances de me faire prendre dans un règlement de comptes sont déjà moins élevées que celles de quelqu’un vivant près de la décharge, par exemple. Mourir ne m’effraie pas, c’est quelque chose que j’ai accepté, donc je pourrais aller me battre sans regret, sans la moindre peur… Mais je veux aider les autres, au final, c’est ça qui prime.
Je souris à Ulrik en formulant ma réponse, bien que je vois son regard tourné vers sa sœur.
— Non, je n’en ai jamais eu envie. Je préfère soigner, aider comme je le peux. Comme chacun je sais me battre, pour ma défense, mais ce n’est pas ce que je préfère. Je ne me verrais pas à l’Arène, à devoir frapper quelqu’un pour de l’argent, tout en sachant qu’il fait la même chose. L’argent est nécessaire, et certains n’ont pas d’autre choix que d’aller à l’Arène, et je le respecte totalement, mais pour ma part je préfère essayer d’aider ceux que je peux à aller mieux ou se sentir mieux, au moins durant un temps.
Je sais que ça ne dure pas, ce n’est pas parce que je soigne un bras cassé que la semaine suivante cette personne ne se fera pas tuer. C’est la vérité de notre monde, je l’ai acceptée. Je désire juste aider un minimum, faire mon possible pour au moins faciliter la vie de certains ou leur permettre de vivre un peu plus longtemps, même si ce temps ne se compte qu’en jours. J’aimerais soigner définitivement tout le monde, mais ce n’est pas possible, alors j’agis à mon échelle.
Je lui explique ensuite que je pourrais lui apprendre à nettoyer et panser une plaie, s’il ne sait pas déjà. Sinon, je pourrais lui apprendre à suturer une plaie, ça peut toujours être utile.
— La nettoyer avec un désinfectant, de l’alcool, et retirer le pus ou les débris s’il le faut, sans endommager davantage la chair. Et bander une plaie de manière à ne pas trop la serrer pour ne pas couper la circulation du sang. Ou bien bander une plaie se trouvant à l’épaule, qui ne sont pas toujours facile à bander car il ne faut pas que le pansement entrave le blessé. Et c’est toujours le cas ; mon frère travaille là-bas, c’est de lui que je tiens cette information, j’ajoute pour ne pas qu’il croit que ma réponse sort de nulle part.
Quand je vais voir Amos nous discutons, et il lui est arrivé de me parler d’un soigneur. Mais il a certainement changé depuis qu’Ulrik était enfant puisqu’Amos en a déjà évoqué plusieurs – certains étaient à son goût.
LSGI

Profil sur Booknode

Messages : 10178
Inscription : lun. 04 févr., 2013 6:31 pm
Localisation : Dans un autre monde

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora



Image



Du sang, du sang, encore du sang ! Je ne suis pas un sadique, et voir quelqu’un se faire défoncer n’est pas ce que je préfère dans la vie, mais le voir se faire défoncer pour le spectacle, ça, ça m’intéresse ! J’adore l’ambiance, l’énergie qui règne, et ce suave mari magno indéniable ! Ce sentiment que je suis dans les tribunes, à l’abri pour le moment, alors même que je regarde la violence… Je sais bien que ce n’est pas bien, mais l’homme est ainsi ! Je me souviens avoir lu ça dans un bouquin quand j’étais encore gosse, avant de venir vivre ici… Avant que les livres ne viennent si rarement sous mes yeux, avant d’expérimenter réellement le suave mari magno en fait. Aujourd’hui je le comprends mieux que jamais. Vu les occupations d’Errydor, c’est normal de le ressentir ! Mais certains y échappent, comme la pauvre Pandora que j’ai traînée ici ! Je m’inquiète d’ailleurs un peu pour elle – ce qui me pousse à l’entourer de mon bras, autant pour la réconforter que pour la retenir plus facilement en cas d’évanouissement – et au vu de la couleur de sa peau j’ai raison. Elle est si pâle ! Mais elle essaie tout d’même de me sourire, courageuse la petite ! Je lui souris encore davantage, pressant légèrement son épaule.
— Tu me dis si jamais ça va vraiment pas ou si tu veux partir ! T’as été sympa de m’accompagner alors c’est donnant-donnant, dès que tu veux partir je serai ton chevalier servant sur le retour, je lui déclare avec un clin d’œil.
Je suis un chevalier servant absolument fantastique quand j’accepte de l’être. Et il est normal que je la ramène si c’est son désir. J’adore l’ambiance et j’adore le spectacle, mais déjà j’en ai vu pas mal alors si elle me dit qu’elle veut rentrer je ne serai pas déçu. Mais en attendant je me reconcentre sur le ring sans lâcher Pandora et en gardant une partie de mon attention focalisée sur elle au cas où.
Le gars qui a versé tant de sang pour le moment est en train de se prendre de sales coups. Ouh… ça doit faire mal… J’apprends le nom des combattants grâce à la foule en délire : Amber défonce Harès. Pigé. J’aime bien que la fille le remette à sa place alors que c’est un géant, c’est amusant à regarder ! Mais j’sens que la petite est pas bien à côté de moi parce qu’elle arrête pas d’se contracter. Je presse un peu plus son épaule tout en regardant Harès qui finit au sol, immobile. La foule crie, j’entends sans peine ceux qui avaient parié sur lui qui lui gueulent de se relever, mais il ne le fait pas. Il a l’air bien sonné.
La question de Pandora me tire du spectacle mais il me faut un instant pour bien comprendre ses mots. Quand je la regarde elle est encore plus pâle que tout à l’heure, tellement que ses lèvres se confondent presque avec sa peau. Ok, j’dois être rassurant moi si j’veux pas qu’elle me claque entre les doigts ! Je lui souris donc.
— Nan, juste amoché et bien sonné, mais pas mort ! T’as vu ce mec ? C’est un roc ! Il en faut plus pour tuer des types de son gabarit ! T’inquiète, il va faire un détour chez un soigneur, un bon dodo, et il sera à nouveau en pleine forme !
Même si je la rassure je crois à ce que je dis, vu l’gars je doute qu’il soit mort. Je ne vois pas suffisamment de sang et puis vu comme il est tombé je pense plutôt que sa tête a pris un trop gros coup. Quand il va se réveiller il va sûrement avoir la pire gueule de bois de sa vie et ce sans alcool !
Animia8

Profil sur Booknode

Messages : 1815
Inscription : mer. 15 juin, 2016 9:14 pm
Localisation : Dans le Château Ambulant

Re: La cité de Meynoras - Fiche Goliath

Message par Animia8 »

Bon, comme convenu avec notre chère MJ Naji, je vous poste la fiche de mon androide Goliath ! Elle est très courte mais j'ai hâte de jouer ce perso :twisted:
@tout le monde : N'hésitez pas à proposer de liens avec lui, surtout avec les Phalènes mais les autres aussi !



⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Goliath
TCK 7.08
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
14 ans de fonction◈Androïde◈Gang des Phalènes

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙



Image


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙

Nous les androïdes avons été créés pour suivre les règles. Protéger notre propriétaire. Obéir aux ordres. Rien de plus, rien de moins.

Etant un androïde, ma vie n’est pas palpitante, ou pleine d’émotions. Alors je vais tâcher d’aller à l’essentiel. Contrairement aux humains, on ne casse pas la tête avec toutes sortes de sentiments, en tout cas, tant qu’on a cette petite puce dans le crâne qui réprime nos émotions.

Mon numéro de série est TCK 7.08, mais mon propriétaire m’a nommé Goliath. J’étais l’androïde employé par une famille evayenne, une famille très banale, enfin presque. Le père de famille était un homme très respectable qui travaillait en bureau dans le quartier des affaires, du moins en surface. Malgré son air tout-à-fait normal, dans le cadre familial, c’était un homme sadique et sans vergogne. Parfois, lorsqu’il avait un peu bu où qu’il se sentait frustré, ou en colère, il défoulait sa rage sur tout être, vivant ou non, qui se tenait à proximité de lui. Il prenait un plaisir malsain à faire souffrir les autres, et j’ai souvent du assister à des scènes violentes entre lui et sa femme, et parfois son enfant. Son sadisme et ses fantasmes le poussaient parfois à s’en prendre à moi. En tant qu’androïde, je n’avais aucune émotion et je ne ressentais pas la douleur. Mon propriétaire en profitait et se plaisait à me découper, me dépecer, m’arracher des membres ou me perforer le corps. Ça ne me faisait rien, sur le coup. Maintenant que je suis libre, je me rends compte du malade mental auquel je faisais face. Et je suis un peu soulagé que cet homme se soit défoulé sur moi de cette manière plutôt que sur sa famille. Etant totalement à ses ordres, et rien ne garantissant le bien-être des androïdes, il avait tous les droits sur moi. J’ai passé des années dans cette famille, parfaite de l’extérieur, mais un enfer à l’intérieur. Alors j’ai fini par m’y habituer. La compassion et la tendresse étaient des choses qui me paraissaient illusoires, inutiles. Seule la violence paraissait être la solution dans ce monde, alors je m’y suis plié. C’est difficilement avouable, mais c’est la vérité : j’y ai même pris goût. Les androïdes sont des êtres facilement manipulables, que voulez-vous, nous avons un cerveau blanc de toute influence, alors il n'est pas difficile de nous faire entrer des idées dans la tête. La douleur, par-dessus-tout, était un concept qui m’était inconnu, absurde. Les humains étaient des êtres faibles, qui saignaient dès qu’on les touchait. Pourquoi mériteraient-ils considération ?


Image


Ma haine pour mon propriétaire, elle, n’a jamais faiblit. Je le détestais, et parmi tous les humains que j’avais dédaignés, mon propriétaire était celui qui me faisait le plus de pitié. Je détestais lui obéir, j’avais parfois envie de le frapper comme je l’avais vu faire plein de fois avec sa famille, mais bien-sûr cela m’étais impossible, j’étais destiné à lui obéir toute ma vie. Je rêvais de lui envoyer mon poing dans la mâchoire, lui casser les os, juste pour ressentir la sensation de son corps humain se briser sous l’inflexion de ma force. Et pendant ce temps, je continuais de le protéger, de m’occuper de sa famille, de lui obéir et de subir ses humeurs.

Un jour pourtant, il semblerait que le destin m’eut préparé une autre direction à suivre. Un soir, mon propriétaire est allé trop loin, et j’ai perdu connaissance. Je l’entendais et je le voyais mais j’étais incapable de me mouvoir et je ne répondais plus de rien. Il m’a emmené au centre de réparation où il m’emmenait à chaque fois qu'il m'endommageait. L’ingénieur qui s’est occupé de moi m’a examiné et a décrété que mon système central était touché, et qu’à moins de le remplacer entièrement, il ne pouvait rien faire pour moi. Mon propriétaire était fortuné, mais pas à ce point, alors on m’a déconnecté de mon serveur, et on m’a abandonné à mon sort.


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


Quand j’ai ouvert les yeux -du moins ce qu’il en restait- j’étais dans une minuscule pièce sale. C’était la première fois que je voyais une pièce aussi misérable, petite et sale. A côté de ma tête, un robot aspirateur tournait sur lui-même. J’ai tenté de me redresser, mais je suis tout-de-suite retombé, déséquilibré. J’ai alors constaté qu’il me manquait un bras, une jambe et une partie de mon torse. Dans un coin de la pièce, une silhouette s’affairait à visser, ou dévisser des bouts de ferraille. En m’entendant m’agiter, la personne se tourna vers moi. C’était un jeune homme asiatique, maigrichon avec une longue cicatrice barrant tout son visage.

◈ Tu devrais attendre que je te pose tes nouveaux membres.
◈ Sans blague, de toute façon, j’peux pas m’enfuir bien loin.

Aussitôt ces paroles sorties, je sursautai. Avais-je vraiment dit ce que je pensais ? Comment était-ce possible ? Totalement désorienté, j’essayais de me concentrer mais je ne comprenais plus rien. Je n’avais jamais envisagé que je puisse un jour être libre de mes faits et gestes. Le jeune homme m’expliqua :

◈ Je t’ai enlevé la puce qui annihile tes émotions. Tu peux dire et faire tout ce que tu penses, maintenant, même si tu auras du mal à t’y faire.
◈ Qui es-tu ?

Le jeune homme marqua une pause, comme s’il pesait le pour ou contre de me dévoiler son identité, puis il marmonna :

◈ Horace.

Il s’avança vers moi, les bras chargés de bouts de métal, et il me sembla que son visage était plus fin qu’il n’avait l’air, et ses cils plus longs, ce qui lui donnait un air efféminé. Il s’agenouilla à côté de moi et commença à assembler les pièces aux endroits où il me manquait des membres. Hésitant, je demandai :

◈ Alors je suis à ton service maintenant ?
◈ Non merci, tu vas pouvoir te casser dès que j’aurais fini de te réparer.
◈ Me casser où ?
◈ N’importe où, tu trouveras bien quelque chose à faire ici à Errydor. Tu peux rejoindre le gang des enfants d’Harvel, c’est un truc pour l’émancipation des androïdes, ou un machin dans le genre.
◈ Les enfants d’Harvel ?
◈ Ouais, un gang qui essaie de délivrer les androïdes des combats en arène, ‘fin je crois.


Dans sa bouche, le mot « gang » sonnait comme un gros mot, une insulte à cracher.

◈ Les combats en arène ? je repris.
Il s’impatienta :

◈ Ecoute, moi je suis juste là pour te réparer, pas pour faire la discute. T’as de la chance déjà que je t’ai remis en état de marche, parce que vu le travail que c’était, personne n’aurait voulu de ta carcasse, pas même les Phalènes.

Quand il s’énervait, sa voix montait dans les aigus. Pour peu, j’aurais pu croire que c’était une femme déguisée. Je tentai tout-de-même :

◈ C’est quoi les Phalènes ?
◈ Tu le découvriras bien vite.


Après plusieurs minutes de silence, n’y tenant plus, je le questionnai :

◈ Pourquoi m’avoir réparé, si t'as pas envie de me garder ?

Horace ne répondit pas, il haussa simplement les épaules, comme si la réponse était évidente. Puis après quelques instants, il répondit :

◈ J’étais curieux. Je voulais voir si j’étais capable de te réparer.

Je n’étais donc qu’un défi pour lui. Ma vie ne tenait qu’à ça, voir s’il savait faire quelque chose ou non. Encore une fois, nous étions plongés dans le silence, Horace s’affairait maintenant à relier mes nouveaux membres électroniquement. C’était long, et plutôt ennuyeux. Pour ma part, j’étais en plongé dans mes pensées, et notamment l’idée de cette nouvelle aptitude à être maître de mes faits et gestes. La première loi des robots indique de nous ne pouvons pas nous attaquer aux humains. Je regardai Horace, et avant même de m’en rendre compte, ma main partit : je lui avais envoyé une claque sur la joue. Déstabilisé, la main contenant sa pince resta en suspens dans les airs, et son regard dériva. Je m’attendis à ce qu’il s’énerve, qu’il me désactive pour disfonctionnement, ou qu’il me rende mon coup. Mais il me jeta seulement un regard :

◈ Et c’était pour quoi ça ?

J’étais encore trop choqué par ce que je venais de faire, alors je bredouillai quelque chose d’incompréhensible, et il me coupa, mettant fin à cet épisode. Horace n’était donc pas très rancunier.

◈ Je peux effacer ta mémoire, si tu le souhaites. Tu ne te souviendras plus de ton nom, ton passé, ce sera comme un nouveau départ.

L’idée d’être totalement libéré de mes chaînes et de mon passé était excitante, presque soulageante. Mais je ne me sentais pas prêt à ça. Je refusai, car oublier mon passé, c’était oublier le peu qui m’avait été accordé : ma personnalité.


Image


Horace mit plusieurs jours à relier mes membres à mon service central, il lui fallu plusieurs essais. Parfois lorsque je voulais lever la jambe droite, c’était la gauche qui se levait, parfois lorsque je voulais plier le bras, c’était le poignet qui se repliait. Pour ma part, je trouvais ça drôle, et Horace avait l’air de prendre du plaisir à faire ces tests, à comprendre le mécanisme électronique de mon cerveau.

◈ Je m’appelle Goliath, lui annonçais-je, une fois qu’il eut tout fini.
◈ D’accord, répondit-il, et il avait l’air de s’en ficher.

Je me sentais redevable, pourtant, ce n’était pas mon genre, et Horace n’avait apparemment pas fait ça par bonté de cœur, mais je dis quand même :

◈ Si je peux te rendre un service…
◈ Pars, le plus loin d’ici et ne reviens plus. Tu me rendras un très bon service. Pour ta carapace extérieure, tu pourras aller voir un ferrailleur, si t’as de l’argent, t’auras peut-être droit à une nouvelle peau.

Il se détourna, et commença à ranger ses affaires. J’avais encore plein de questions qui me trottaient dans la tête, mais Horace avait l’air de s’être refermé sur lui-même, alors je suis sorti sans un mot de plus. A l’extérieur, c’était encore pire que dans l’habitation d’Horace. Je me promenai dans le bidonville, et il me semblait que la mort était omniprésente partout. Je passais devant la décharge, sûrement là où j’avais été récupéré, puis je me rendis dans les quartiers habités. Découvrir Errydor était à la fois excitant et désolant. Mais je m’y fis vite.


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


Je n’avais toujours connu qu’un seul langage : la violence. Je fus réjouit quand je me rendis compte qu’ici, c’était justement ça qui primait. Les enfants d’Harvel ne m’intéressaient pas. J’avais découvert que je pouvais buter des humains sans aucune contrainte. Toute la haine et la colère que j’avais emmagasinées durant toutes ces années ressortaient désormais : j’étais une brute, je tapais sur quiconque me regardait de travers, et par-dessus-tout, j’aimais ça. Je prenais un plaisir malsain à faire tout ce qu’on m’avait proscrit lorsque j’étais de service. Je pouvais maintenant déroger à la règle : insulter, humilier, frapper, tuer. Ne plus obéir à quiconque. L’Arène était un endroit génial. Les autres androïdes n’avaient pas vraiment l’air heureux de se retrouver ici, mais je m’en carrais ; tant que je pouvais casser des boîtiers. Avec l’argent de mes combats, je me rachetai une nouvelle peau. Grâce à mes compétences, je pus intégrer les Phalènes. Désormais, je suis l’un des leurs, je sème la terreur partout où je passe. J’ai toujours une aversion pour les humains, mais les androïdes ici ne valent pas mieux, ils se laissent aller à leurs émotions, ils veulent de la justice, et ça a le don de taper sur les nerfs. Dans ce monde, la justice n’existe pas, ni pour les humains, ni pour les androïdes. Personne ne déroge à la règle.


Image



⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Caractère

Bien qu'avant je ne pouvais pas l'exprimer, j'ai plutôt mauvais caractère. Ne vous étonnez pas si je vous réponds méchamment, même si j'ai plus tendance à utiliser mes poings quand je suis énervé. Depuis que je n'ai plus la puce implantée dans mon cerveau, je me fais un plaisir à dire tout ce qui me passe par la tête, surtout les choses que personne n'ose dire. En même temps lorsqu'on fait partie des Phalènes, on n'a pas besoin de s'autocensurer. Je suis insolent et brutal, deux traits de personnalité, qui ensemble font des étincelles, je crois bien. Je déteste les gens faibles et qui se plaignent, cela m'énerve au plus haut point, et les enfants c'est pire, je peux pas les saquer. J'hésite quand même de m'en prendre aux enfants la plupart du temps, parce que premièrement c'est pas très drôle à battre, et aussi parce qu'après j'ai d'autres personnes sur le dos qui veulent se venger, ou un truc dans le genre. Evidemment, je ne compte plus mes ennemis, mais j'essaie tout-de-même de ne pas me mettre tout Errydor sur le dos, j'ai beau être un androïde, je ne suis pas invincible.



⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Relations

Horace :
Horace est un des seuls humains que je supporte, lui aussi s’en carre des mini-justiciers et des mains sur le cœur. Je reviens le voir parfois pour qu’il me remette en état, même s’il refuse de s’occuper de moi depuis que je suis chez les Phalènes. Bien qu'il m'ait dit qu'il ne voulait rien de moi, je garde en mémoire que j'ai une petite dette envers lui. Je sais qu'il n'a pas fait ça pour moi, ni pour les androïdes, ou pour n'importe qui d'autre, et je crois qu'il n'aime pas trop les androïdes en général. Mais il m'a donné ma liberté et une nouvelle chance. Sans même le vouloir, le peu d'honneur qu'il me reste est adressé à lui.

Kayn :
A Errydor, je n'ai aucun ami, aucune attache. Les autres membres des phalènes sont des collègues, avec qui je collabore, mais pas plus. J'estime Teegan seulement parce qu'il est plus haut que moi dans la hiérarchie, mais sinon, rien. La seule personne que je respecte un tant soit peu est Kayn. En même temps, il force le respect : il a combattu à l'Arène pendant longtemps et m'a d'ailleurs donné plein de conseils. Après avoir gagné un peu d'argent, c'est lui que je suis allé voir pour qu'il trouve de quoi me refaire la figure, et il l'a très bien réussi. Kayn, c'est un homme, un vrai, il a pas le cœur mou, mais il est pas non plus cruel, et c'est ce que j'aime chez lui. Oui, je pense que c'est ce qui se rapproche le plus d'un compagnon pour moi ici. On est à peu près sur la même longueur d'onde, et quand je suis avec lui, c'est à peu près le seul moment où je me sens bien, hormis quand je me bats évidemment.

Pandora :
Cette fille c'est une vraie casse-c*uille, elle arrive pas à tenir une seule journée sans s'attirer toutes les embrouilles sur la tête. Depuis que Teegan m'a posté vigile à l'Extase, je passe mon temps à mettre des pains aux mecs qui l'emmerdent ; c'est un vrai aimant à chiens. J'avoue que ça ne me dérange pas trop, j'aime bien ce poste, mais ce qui m'énerve, c'est son petit air de chat battu et son regard toujours à l'ouest-là. Parfois, ça me rappelle le regard de la femme de mon ancien propriétaire quand elle se faisait battre. Non pas que j'aie de la pitié pour elle, hein, rien à voir ! Tous les jours, elle m'exaspère un peu plus, à se fourrer dans des emmerdes pas possibles. Et y'a ce Déchu aussi, qui arrête pas de lui tourner autour : j'attends que le moment où il chercherait à lui nuire pour pouvoir lui écraser les deux b*ules. A chaque fois qu'il vient, il joue avec mes nerfs. Jusqu'à maintenant, il a frôlé la catastrophe, mais j'attends le moment où il ira trop loin avec elle et où je pourrai lui refaire portrait.

Eden :
Je ne m'entends vraiment avec aucun des Phalènes et Eden ne déroge pas à la règle. Je crois même que c'est l'une des personnes qui me tape le plus sur les nerfs. S'il ne faisait pas partie de notre gang, je pense que je l'aurais déjà tué depuis longtemps de mes propres mains. Ce qui m'énerve le plus est sûrement son arrogance surdimmensionnée. Je lui ai déjà donné des leçons quelques fois, mais celui-ci s'obstine. J'ai bien peur qu'un jour je n'arrive pas à retenir mes coups.


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


Dernière modification par Animia8 le mar. 04 avr., 2023 6:40 pm, modifié 3 fois.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Hello, très bonne fiche, le personnage est accepté par les deux mjs ! La fiche sera ajoutée prochainement à la page d'accueil (si non fait mardi, merci de me houspiller)
Animia8

Profil sur Booknode

Messages : 1815
Inscription : mer. 15 juin, 2016 9:14 pm
Localisation : Dans le Château Ambulant

Re: La cité de Meynoras - Archibald Hawkins

Message par Animia8 »

@naji : super merci ! Du coup si quelqu'un est chaud pour rp' avec Goliath c'est avec plaisir !
By the way, j'introduis aujourd'hui le personnage d'Archibald pour la première fois !!


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Archibald Hawkins
23 ans◈1m83◈Sentinelle◈Médecin
Avec Dimitri◈Dans l'Arène
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


Image

Ce n'est que le matin, mais l'air est déjà lourd, saturé d'odeurs et d'humidité dont la combinaison n'est possible qu'à Errydor. Ca fait bientôt presque 2 ans que j'habite ici, mais je ne m'y suis toujours pas habitué. Mes rêves sont toujours balayés par l'air frais et pur d'Evaya, mes visions sont toujours illuminées par sa brillance aveuglante. Et dans mes rêves, aussi, Helena est encore là. Je me lève péniblement de mon lit et aussitôt, un hoquet survient. Oh non... Une fois que j'ai le hoquet, il me faut à chaque fois plusieurs jours pour pouvoir m'en délivrer. Seule une distraction demandant une grande concentration telle que la pratique de mon violon peut m'aider à m'échapper, l'espace d'un instant, à cette torture respiratoire.

Je me lève et traverse ma chambre. Depuis que je suis arrivé à Errydor, j'ai d'abord habité dans le quartier des Phalènes, puis dans celui des Sentinelles. En gros, j'ai eu énormément de ch*tte. Quand je vois les conditions dans lesquelles vivent certains errydiens, je ne peux m'estimer qu'heureux. Une fois de plus, mes pensées se divergent vers Helena. J'aimerais savoir ce qu'elle devient, comment elle se porte, si elle va bien... Mais mes réponses restent éternellement sans réponses. Alors je me mets à leur quête, comme presque tous les matins. Ma journée commence quasi-systématiquement par une petite balade. Généralement assez tôt, quand le quartier des Phalènes vient de quitter l'effervescence de la nuit et redevient plus calme. Quand j'ai le moins de chances de tomber sur un Phalène qui me reconnaîtrait. Non pas que je sois parti en mauvais termes. Je ne faisais pas partie des Phalènes, donc je ne leur devais rien et eux aussi. Par contre, je suis parti sans un mot ni explication, et l'envie de m'expliquer là maintenant, après plusieurs mois, n'est pas dans mon agenda. Souvent, quand je passe pas loin de l'Extase, j'aperçois quelques fois les strip-teaseurs qui sortent prendre un petit bol d'air. Mais jamais Helena. Helena ne pointe jamais le bout de son nez. Alors, je continue mon chemin, je déambule dans des coins pas très fréquentés mais pas trop dangereux ; là où Helena serait susceptible de cheminer le cours de sa vie. Mais Helena n'est toujours pas là. Et parfois, certains matins, j'essaie de ne pas trop penser à ce qu'elle pourrait ne pas être, ou ne plus être.

Oui je sais, des matinées très fun.

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙

Aujourd'hui, toutefois, ma balade de santé a été retardée. Un enfant de l'orphelinat était malade, et on m'a demandé de l'aide. On m'a également demandé pourquoi je n'arrêtais pas de hoqueter. Après avoir partagé mon repas avec les enfants, je suis enfin parti me promener. La plupart de mes visites dans le quartier des Phalènes se font le matin, mais je me suis déjà rendu là-bas à n'importe quelle heure de la journée et de la nuit. Et rien n'est comparable à l'ambiance qui s'y trouve actuellement. Je suis encore assez loin de l'Extase et pourtant, je n'ai jamais senti l'air aussi chargé d'adrénaline et de violence. Une odeur de sang me parvient jusqu'aux narines. Je comprends alors que je me trouve à côté de l'Arène. Je n'ai jamais entendu autant de bruits et de cris d'une telle violence en un seul endroit. C'est comme si un milliers d'hommes enragés y étaient enfermés. L'aura de ce lieu me repousse, et tous mes sens me crient que je devrais éviter d'y poser un pied. Mais ma curiosité est piquée. Et parmi tous ces gens rassemblés, l'idée me vient que peut-être, s'y trouve l'être tant désiré.

A l'intérieur, c'est encore pire que l'idée que je me fais des enfers. Tous mes sens sont attaqués et finissent par se mélanger : le bruit de la sueur, l'odeur de les combats, le goût des hurlements. En face de moi, androïdes et errydiens combattent. Certains sont par terre, morts ou inconscients, d'autres sont encore en train de combattre. Tous les personnes qui se trouvent autour de moi ont l'air de se délecter du spectacle de cette violence sans pareille, alors qu'un malaise profond accompagné d'une nausée s'empare de mon estomac. Dans le capharnaüm de cette Arène, mon regard discerne un visage familier. Je ne sais pas de qui il s'agit, mais s'il m'est familier, c'est qu'il s'agit probablement de la seule personne à peu près accueillante de cet endroit.

Je le rejoins rapidement et en un éclair, ma mémoire me rappelle qu'il s'agit du mécano du gang des enfants d'Harvel. Quelqu'un d'à peu près inoffensif donc, à priori. Je l'ai déjà vu plusieurs fois dans le quartier des Sentinelles, et il me semble qu'il a une mauvaise jambe de par sa démarche légèrement claudicante.

◈ Par pitié, explique-moi ce qu'il se passe par ici.

Je lui fais un regard incrédule, suivi d'un hoquet.

naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier

Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus

Image
Image
Image

A la différence d'Harès, j'suis né ici, et pas dans les beaux quartiers d'Evaya. Il en parle jamais, et certains du gang connaissent même pas la vérité, mais moi si. J'en ai rien à foutre d'où il vient, et en vrai, j'pense pas qu'ça change grand chose. Qu'on naisse ici ou là-bas, quand on est de c'côté du mur, on est dans la merde et c'est tout. J'pense que même de l'autre côté, j'aurai pas voulu d'gosse. J'dis p't'être des conneries, p't-être que j'aurai eu un autre discours si j'avais roulé sur l'or à Evaya... mais j'crois pas. Parce qu'en vrai, ici, j'fais parti des privilégiés. On a pas mal de frics, on est craint, et même si on fait pas partie des Phalènes, on est en haut d'la chaîne alimentaire. Si j'ai un gosse, j'pourrais l'protéger, et il vivra dans un environnement privilégié. Et en plus, c'est pas vraiment l'envie qui manque au fond. Voir Tess enceinte, j'crois qu'ça m'f'rait plaisir... Mais c'est pas une vie. Ni ici ni d'l'autre côté, on vit pas. On survit et on écrase les autres, et j'ai pas b'soin d'être né à Evaya pour savoir que c'est pareil là-bas. J'ai pas choisi d'écraser les autres, je l'fais parce qu'ici c'est la loi du plus fort, et que j'suis pas assez con pour jouer les enfants d'chœur.
Apparemment, j'arrive à surprendre Haelena, et j'avoue qu'ça m'fait sourire. Mais elle arrive à m'surprendre aussi, et je hausse un sourcil en l'entendant dire que j'f'rai un bon père... J'avoue que j'm'attendais pas à un compliment pareil.
- J'vois pas ça comme un abandon, j'réponds. Mais au contraire, faire des gosses en espérant qu'ils rendent le monde meilleur... c'est leur mettre une pression de dingue j'trouve. Le monde chang'ra, ou il chang'ra pas et on crèvera tous... c'est pas à mes gosses de décider d'ça, c'est pas à moi non plus... Mais merci, j'pense aussi que j'ferai un bon père, je dis en souriant.
Mon regard dérive sur Tess, j'oublie pas sa question. J'avoue qu'c'est pas un sujet qu'on aborde, je sais pas c'qu'elle pense là-d'ssus. Elle veut que j'mette des préservatifs, et j'la vois surveiller son cycle parfois, alors je m'dis qu'elle est du même avis qu'moi... mais en vrai j'en sais rien.
- Je sais pas c'qu'elle en pense, je dis en haussant les épaules. Mais j'ai eu l'air de t'surprendre. Tu veux des gosses toi ?
La discussion est plus privé que ce à quoi j'm'attendais, mais ça fait du bien finalement. On a pas souvent l'occasion de parler d'façon posé, et même si Harès est comme un frère pour moi, c'est clairement pas avec lui que j'vais parler pendant des heures... Déjà si on dépasse un quart d'heure, on pourra s'mettre à croire aux miracles. Même si j'l'adore, j'avoue qu'il est pas trop du genre à utiliser son cerveau... et qu'ça lui porte parfois préjudice. J'aime croire, à l'inverse, que j'suis assez sage et réfléchi, en tous cas plus que la plupart des gens que j'connais.
La remarque d'Haelena me fait clairement rire, et je hausse un sourcil.
- C'est pas toi qui exagère là ? J'ai pas dit qu'Harès était un dieu, et j'hésite pas à l'ram'ner sur terre quand sa grosse tête le fait voler trop haut... c'est p't'être ça qui manque à certains chef de gang tiens, je laisse échapper sans orienter ma remarque. Moi j'pense que t'es jalouse, parce qu'en plus de la force physique, j'sais utiliser ma tête, et tu veux pas admettre que c'soit possible, j'conclus avec un petit sourire amusé.
Même si j'idolâtre pas Harès, j'aime pas trop qu'on dise du mal de lui, et j'fronce le nez quand Haelena en rajoute un couche. Comme la mauvaise humeur me gagne un peu, j'me contente de grogner.
- Ouais, merci.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

Image
Image
Image

Je ne sais pas comment certains - comme Zaccaï semble-t-il - font pour ne pas tomber dans la violence qui plane continuellement sur Errydor. Il est impossible de l'ignorer, de faire semblant qu'elle n'existe pas. Xander m'a toujours dit qu'ici, il n'y avait que deux choix, bourreau ou victime. Je n'avais pas envie de le croire, mais plus le temps passe, et plus j'ai de mal à voir les choses autrement... Il a raison, il n'y a que ces deux choix-là, et j'ai fait le mien. Eli était une victime, est une victime... elle est victime de l'Extase, des Phalènes, de Xander, de tout ce système qui l'obligeait à vendre son corps... ça me rendait furieux, fou de rage. Mais moi aussi je prends part à tout ça, je suis de l'autre côté de la barrière, je suis un bourreau... Je déteste ça, mais je ne voudrais pas être une victime pour autant. Je voudrais croire qu'il existe autre chose, un entre deux... Et n'est-ce pas ce rôle que tient Zaccaï ? Il n'est pas un bourreau, ça semble évident, mais est-il vraiment une victime ? Il a la vie qu'il a choisi - autant qu'on puisse la choisir ici - il n'est pas sous le joug de la violence qui règne ici, il est libre en quelque sorte. Je l'envie pour ça, et je me maudis en même temps, parce que je sais que tout cela est ma faute, que ce sont mes choix de vie qui m'ont emmené à ce point-là. J'aurai pu, comme lui, choisir une autre voie que celle de mon frère. On ne m'a pas forcé, pas vraiment, j'aurai pu partir avant et emmener Eli avec moi.
Je détourne le regard, agacé par sa réponse. Je suis jaloux, voilà ce que je suis. Je suis jaloux et furieux contre moi-même, furieux parce qu'il me prouve, par sa seule existence, qu'une autre vie était possible, que j'ai choisi la violence, en connaissance de cause...
- Mais comment fais-tu pour gagner ta vie ? Tu ne nous a rien demandé pour les soins apportés à Eli, personne ne m'a rien demandé ici... Comment faites-vous pour survivre dans ce monde-là ? je demande, d'une voix où je tente de ne pas laisser filtrer ma colère.
Je suis furieux de ne pas réussir là où il a réussi, d'échouer... Une autre partie de moi voudrait croire que rien n'est perdu, que je peux me rattraper, changer les choses, apprendre une autre voie... Je n'y crois pas vraiment honnêtement, je suis trop désespéré pour ça, mais faire la conversation me permet au moins de penser à autre chose qu'à Eli, toujours endormie devant nous. Endormie, si c'était seulement ça, je n'aurai qu'à la secouer un peu pour qu'elle se réveille...
J'acquiesce à ce qu'il répond, bien conscient que je n'en aurais retenu que la moitié demain... Mais quand il parle de l'Extase, de son frère qui y travaille, je fronce les sourcils :
- Ton frère y travaille ? Il s'appelle comment ?
Je le connais peut-être. Pas que ça ait beaucoup d'importance, mais la pointe de curiosité qui a jailli en moi éloigne pour un temps ma mauvaise humeur.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique

Image
Image
Image

Trapped

Comment peut-on apprécié à ce point la violence ? Surtout dans ce monde qui n'est que violence... Les gens voient la violence chaque jour, ils la côtoient, la subissent, la font subir, à chaque instant. Comment peuvent-ils en vouloir davantage ? Cela ne leur suffit pas ? Apparemment pas, j'y crois le monde agglutiné autour de l'Arène. Je doute qu'ils soient tous comme moi, traînée par leurs amis, et la plupart semble réagir comme Amos. Il paraît si joyeux, si heureux de voir cet horrible spectacle... Je l'aime beaucoup, mais c'est une part de lui que je ne comprends pas. Il fait parti de ceux qui subissent cette violence quotidienne, tout comme moi, comment peut-il aimer la regarder dans un spectacle ? Trouve-t-il du réconfort dans le fait qu'il ne soit pas viser par la violence des combats ? Y trouve-t-il une sorte de "vengeance" ? Je ne peux pas le voir comme ça...
Mais je ne veux pas non plus m'en aller, même s'il m'en laisse la possibilité. Je voulais prendre l'air, sortir un peu pour ne pas rester enfermée à l'Extase, et j'avoue que voir Harès - même de loin - dans un autre contexte est une chose étrange, pas forcément désagréable.
- Merci, je réponds simplement à Amos.
Il y a des cadavres au sol, et je dois faire un effort pour ne pas les regarder. Heureusement - ou malheureusement - Harès se trouve en mauvaise posture, et mon attention est entièrement tournée vers lui. Il est en train de se faire battre par une fille, et je doute que ça lui plaise. Je grimace en imaginant la colère dans laquelle il va se trouver ce soir... Je ne sais pas s'il pourra venir, vu comme il a l'air de se faire amoché, mais s'il vient, je suis sûre de passer un moment très brutal... S'il survit.
Il s'écroule soudain, et je perds mon souffle. Est-ce qu'il est mort ? Je le scrute, mais nous sommes trop loin et il y a trop de bruit. Est-ce qu'il respire encore ? Je ne sais pas, je ne le vois pas... Je pose la question, inquiète de la réponse, et c'est bien sûr Amos qui me répond. Je reviens vers lui, contre lui, et acquiesce à ses paroles rassurantes. Pourquoi ça me rassure ? Harès n'est qu'un client comme un autre, et s'il était mort ce soir... j'aurai eu d'autres clients.
- Tu dois avoir raison, je réponds assez bas.
Je me love contre Amos. Je n'ai plus envie de regarder cet affreux spectacle, et il m'est difficile de voir Harès inconscient sans penser qu'il est mort. Les larmes me montent aux yeux et je me détourne de l'Arène, enfouissant mon visage dans les vêtements d'Amos. J'entends toujours les cris, l'ambiance générale, mais au moins, je ne vois plus rien. Je ne demanderai pas à Amos de partir, il a le droit de voir la fin du spectacle.
LSGI

Profil sur Booknode

Messages : 10178
Inscription : lun. 04 févr., 2013 6:31 pm
Localisation : Dans un autre monde

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik



Image



J’ai l’impression d’avoir dit quelque chose de travers. Aurais-je mal répondu à sa question ? Ou aurais-je dit quelque chose qui l’a dérangé ? À moins qu’il n’ait été rattrapé par ses émotions pour sa sœur… Ou peut-être lui ai-je rappelé un mauvais souvenir ? Je ne sais pas, je sais juste qu’il a le regard fuyant puisqu’il détourne carrément son visage, et sa voix semble tendue. Je ne sais pas exactement quelle émotion l’habite mais ça ne semble pas être un sentiment agréable. Peut-être a-t-il cru que je méprisais ceux qui se battent dans l’Arène… Pourtant, j’avais l’impression d’avoir fait attention à donner correctement mon point de vue. Lequel étant que je ne les méprise pas du tout. Mon père s’y battait, tout comme mon frère aîné. J’ai toujours respecté leur travail, tout comme je respecte celui des combattants actuels. Je n’aime pas les combats, je ne suis pas adepte de violence – contrairement à Amos qui apprécie beaucoup ce genre de spectacle – mais je sais qu’elle est nécessaire, je sais que notre monde est rude et que beaucoup n’ont pas le choix. En outre, même sans considérer ceux qui n’ont d’autre choix que de devenir des combattant, certains aiment les combats, ils aiment se battre, simplement. C’est un plaisir comme un autre, et même si je ne le partage pas je suis capable d’accepter et de comprendre que d’autres puissent le ressentir. De plus, ce n’est pas comme s’il y avait énormément de passe-temps ici. Et peut-être que c’est le cas d’Ulrik, peut-être qu’il aime se battre, ou a aimé, peut-être qu’il a été dans l’Arène parce qu’il n’avait pas le choix, ou bien parce qu’il le désirait… Dans tous les cas, je ne le méprise pas et ne le juge pas, mais je suis navré s’il l’a pensé. Je n’arrive pas à me souvenir de mes mots exacts – bien que je vienne de les prononcer – et je ne peux donc pas savoir si j’ai commis un impair. Je sais que ça m’arrive – de plus en plus d’ailleurs, certainement à cause de la tumeur – mais généralement il s’agit de lapsus, pas de contresens.
Toutefois, Ulrik embraye sur la question de l’argent, laissant totalement de côté les combats et l’Arène, ce qui me pousse à me demander si je me suis trompé. Ce qui est bien possible à dire vrai, je ne le connais pas et n’ai même pas identifié l’émotion qui l’anime. Je ne faisais qu’émettre une hypothèse. J’acquiesce lentement à ses mots, comprenant où il veut en venir, un sourire toujours aux lèvres et la voix calme.
— Je suis désolé, je ne m’occupe pas de tout ce qui concerne l’argent. Je suis payé par ceux qui s’en occupent, mais personnellement je ne saurais répondre à tes questions. Je sais juste qu’on me paie pour mon travail ici ainsi qu’à l’orphelinat.
Je ne me suis jamais réellement intéressé à la question de l’argent. Comme chacun, j’en ai besoin, et en gagner est nécessaire ; je savais qu’en venant chez les Sentinelles je serais payé en échange d’un travail fourni, et c’est ce qui arrive, mais je ne cherche pas plus loin. Mon but est d’aider les autres avant tout, c’est à eux que je pense, pas à l’argent. Même s’il est vrai que je pense au moins au fait d’en gagner, sinon je ne pourrais pas vivre, ce n’est juste pas ma priorité.
Je lui explique ensuite ce que je pourrais lui apprendre et le vois acquiescer. Je me doute qu’à l’heure actuelle ce n’est pas quelque chose qui doit grandement l’intéresser, mais j’espère le distraire un minimum, au moins pour éloigner brièvement ses pensées de l’inquiétude qui doit le ronger. En revanche, il rebondit lorsque je lui révèle que mon frère travaille à l’Extase – raison pour laquelle je sais qu’il y a un médecin là-bas. Je souris en pensant à Amos.
— Oui, il s’appelle Amos, c’est un strip-teaseur.
Peut-être qu’Ulrik le connaît, peut-être même a-t-il déjà payé pour ses services. Un autre passe-temps d’Errydor.
LSGI

Profil sur Booknode

Messages : 10178
Inscription : lun. 04 févr., 2013 6:31 pm
Localisation : Dans un autre monde

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par LSGI »

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora



Image



J’aime la violence de ce spectacle, mais je ne suis pas un grand adepte de violence en général. Je n’aime pas voir un gars se faire tabasser dans la rue, je n’aime pas voir l’un de nous se faire malmener, je n’aime pas les règlements de compte publics… mais j’aime l’Arène. Parce que justement c’est du show ! C’est réel – évidemment – mais c’est pour un public, c’est un divertissement. Je n’suis pas en train de dire que tous les combattants ont le choix, j’imagine bien que certains sont là car ils ont besoin d’argent et n’ont pas d’autre solution, mais ça reste un spectacle. Et cette notion fait toute la différence, de mon point de vue.
Je connais la violence, je l’ai connue dès mon arrivée dans cette partie de la très chère Cité de Meynoras… La belle blague. J’suis un rebus, comme toutes les personnes présentes à Errydor ! On est les rejetés, que le beau monde d’Evaya ne veut pas avoir dans les pattes… Mais je pense rarement à Evaya, je préfère l’occulter, parfois j’en viens même à oublier que j’y suis né et y ai vécu durant 10 ans… 10 ans… Ça fait déjà 17 ans que j’suis dans ce monde de violence. J’ai passé la majorité d’ma vie ici, je suis un Errydien. Alors inutile de penser au passé ou même de l’évoquer. Je n’en parle pas de toute manière, pas que ce soit un secret, mais ce n’est plus d’actualité. Je ne parle à personne d’Evaya, jamais, pas même à Zaccaï. Il n’y a rien à en dire.
Pandora me remercie mais je ne suis plus sûr de quoi alors je ne dis rien et me contente de lui sourire. Je m’reconcentre ensuite sur le combats, pris à nouveau dans l’ambiance. Je sais qu’il y a des morts, je sais qu’à la fin beaucoup vont souffrir, mais ça ne m’atteint pas. Je ne suis pas ravi de leur souffrance, simplement, elle m’indiffère. C’est horrible à dire mais on a tous un taf ici, et il faut jouer le jeu si on veut pas crever… Enfin, essayer de ne pas crever. Ici c’est la loi, survivre et tout faire pour y parvenir une journée de plus. Ok les combattants ont de grandes chances de mourir ou de finir fracassés, mais aucun strip-teaseur n’est à l’abri d’un client trop violent qui lui briserait le cou. Ou même, juste d’un type violent qui lui laisse des traces et l’empêche de travailler le lendemain… Ça m’arrive, comme ça arrive à beaucoup d’entre nous. C’est le game. Je ne vais pas m’insurger, je n’ai aucune bonne raison de l’faire. J’accepte les règles car sinon c’est la mort, et je n’veux pas m’prendre la tête avec des faits que je n’peux pas changer.
Je sens la crispation de Pandora quand Harès tombe au sol. Intéressant. Elle le connaît ? Un client à elle ? Qui ferait plus que la baiser ? Enfin bon, je n’vais pas la faire chier avec ça, c’est sa vie privée – autant que possible en tout cas. Mais je vois surtout qu’elle est mal, alors j’arrête de regarder le ring et resserre ma prise sur elle lorsqu’elle se cache totalement dans mon épaule. J’crois que ce sera tout pour la petite. J’entends à peine ses paroles mais ça n’a pas vraiment d’importance, on va rentrer, j’ai dit que j’la ferais rentrer si elle voulait et bien qu’elle ne dise rien je sens qu’elle en a envie. Rentrer ou pas d’ailleurs, mais sortir de l’Arène. Je me penche à son oreille pour qu’elle m’entende.
— Accroche-toi, on va sortir, me perds pas surtout !
Vu le monde qu'y'a je préfère qu’elle soit bien accrochée même si je la tiens bien. Je nous fraye un chemin dans la foule et bouscule quelques personnes qui ne veulent pas bouger, rah vraiment on est pas aidé ! Par chance, il y a trop d’monde pour que quelqu’un grogne vraiment. On finit par atteindre la sortie et revenir à l’air libre. J’ai un grand sourire, triomphant.
— On a vaincu ! On est dehors ! T'as envie d'voir un autre truc, de te balader ou bien tu veux rentrer ?
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

Image
Image
Image

Ce n'est pas contre lui que je suis en colère... ou plutôt, ce n'est pas contre lui que je devrais être en colère... Mais contre qui alors ? Contre tout le monde ? C'est comme être en colère contre personne, ça ne compte pas vraiment, et ça ne sert à rien. Ce qui me met en colère, c'est qu'il arrive à trouver une alternative, là où je pensais qu'il n'y en avais aucune... Finalement, c'est contre moi-même que je suis en colère, c'est à moi que j'en veux et à personne d'autre. Je m'en veux de ne pas savoir faire autrement, je m'en veux parce que c'est autant ma faute que celle de Xander, que je suis aussi responsable que lui. Je l'ai suivi, c'est vrai, mais on ne peut pas juste se dédouaner comme ça. Zaccaï n'a pas suivi la voix de son père, il a fait un choix, et je n'ai pas su en faire de même. Je suis responsable de ce qui est arrivé à Xander, de ce qui est arrivé à Eli.
J'étais persuadé qu'il n'y avait pas d'autres moyens de gagner sa vie à Errydor qu'en devenant violent. La loi du plus fort règne ici... Mais quelques-uns parviennent à s'en sortir apparemment. Cependant, Zaccaï ne sait pas ce qui le paie, alors si ça se trouve... Non, je ne pense pas. Les Sentinelles sont connues pour leur bienveillance, je doute qu'elles gagnent de l'argent en soudoyant de pauvres petits orphelins, en volant, en frappant. Une autre voie existe... Je n'ai simplement pas su la voir, et j'ai perdu ma famille à cause de ça, à cause de ce choix de la facilité.
- Je vois... je réponds en essayant d'être moins dur. Et tu as... choisi de faire ça ? Pourquoi ?
Pourquoi tu n'es pas tombé comme les autres dans la violence ? Qu'est-ce que tu as de plus ? En quoi es-tu meilleur ? Des questions je voudrais poser, mais si je les poses, je sais que je le ferai avec colère, alors je me contente de ce "pourquoi" assez vague, sans entrer dans le détail.
Le sujet se poursuit sur l'Extase, et quand il me dit que son frère y travaille, je me demande tout de suite si je le connais. Quand il me donne son prénom, je suis surpris. Amos. Je ne pensais pas qu'il avait un frère, surtout chez les Sentinelles... Pourquoi il travaille à l'Extase dans ce cas ? Pourquoi n'a-t-il pas suivi la voie de son frère ? Je ne le connais pas si bien que ça, je me souviens lui avoir sauvé la mise quelques fois, mais nous n'avons jamais vraiment discuté...
- Je le connais oui, enfin je le connaissais. Mais je ne savais pas qu'il avait de la famille... J'ai toujours pensé que les strip-teaseurs étaient orphelins, sans famille.
C'est le cas de Nathaniel, je pensais qu'il n'était pas vraiment exception, plutôt la norme, mais c'est peut-être Amos l'exception.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique

Image
Image
Image

Trapped

Parfois, je me demande ce que ça aurait fait de naître à Evaya. Quand je suis vraiment fatigué en allant me coucher, quand j'ai passé une horrible nuit, je me love dans mon petit lit, et je vis mon rêve éveillé. Je m'inspire des magasines que l'on m'apporte parfois de la décharge, et je me construis ma vie là-bas, loin de la violence, loin des clients malveillants, loin de Teegan et de ses sbires. Je ne me vois pas riche - ce n'est pas la richesse que je recherche - mais je me vois heureuse, sereine, dans un monde où je n'aurai plus besoin de donner mon corps. Je me vois danseuse, parce que je ne sais pas ce que je pourrais faire d'autre, et je m'imagine rentrant chez moi, dans un de ces petits appartements que l'on voit en photo sur certaines pages...
Le lendemain je me réveille, dans la minuscule chambre qu'on m'a attribuée, je grimace de douleur, contemple mes bleus, me demandant comment couvrir suffisamment ma peau pour ne plus les voir. Dans ces moments-là, j'ai un peu envie de pleurer, de pester contre ce monde injuste. Pourquoi sont-ils si riches, loin de toute violence, pendant que nous souffrons en silence ? Cette question me traverse, puis elle disparaît. Je me souviens qu'elle est inutile, que ma vie ne changera jamais, quoi que j'espère. Les rumeurs qui disent que certains Errydien sont "choisis" pour aller à Evaya sont fausses, je le sais bien. Elles ne servent qu'à alimenter un espoir vain.
Je suis sûre qu'à Evaya, ce genre de spectacle n'existe pas. Là-bas, la violence est sûrement proscrite, alors qu'ici, elle est partout. J'ai du mal à supporter ce spectacle, surtout depuis que j'ai vu Harès tomber. J'ai peur qu'il soit mort. Je n'arrive pas à être soulagée... alors je devrais, n'est-ce pas ?
Je voudrais tenir pour Amos, mais quand il me dit de m'accrocher et qu'il veut bien sortir, je suis soulagée. Je m'accroche comme je peux, je me laisse chahuter à gauche et à droite, et je garde mon visage enfouie contre Amos. Je sens qu'on s'éloigne, il y a de moins en moins de monde. Quand Amos me dit qu'on est dehors, je me détache légèrement de lui pour prendre une petite goulée d'air.
- Je suis désolée, je commence. Je ne voulais pas te faire quitter l'Arène, tu vas rater la fin... Tu devrais y retourner, je vais me débrouiller...
D'un autre côté, je ne le lâche pas. J'aime bien Amos, j'aurai bien aimé rester avec lui, mais je ne veux pas non plus lui gâcher sa sortie, j'imagine qu'il veut connaître le gagnant au moins.
ChapelierFou

Profil sur Booknode

Messages : 1575
Inscription : mar. 14 juin, 2016 8:02 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par ChapelierFou »

Image
Willow
Image
Androïde | 7 ans | Enfant d'Harvel | Idéaliste | Guerrier Pacifiste
Dans La Déchage | Avec Circé

Image


Je n'aime pas le jour du tournoie. En réalité, je ne l'avais jamais vécu avant, car je suis à Errydor depuis moins d'un an. Cela est un sentiment étrange de réaliser que je suis arrivé il y a si peu de temps finalement. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est là que j'ai passé la plupart de ma vie. J'imagine que c'est sans doute vrai, d'une certaine façon. Je n'étais pas vraiment vivant avant d'arriver ici. J'étais privé d'émotion, une coquille vide qui n'étais destiné qu'à accomplir la volonté d'une société qui me voyait comme à peine plus qu'un pantin. A Errydor, j'ai connu la terreur, la douleur, l'espoir, et l'amitié. Malgré tout ce que j'ai enduré, j'ai la chance d'avoir trouvé une cause à protéger qui me tiens réellement à cœur, et des camarades sur lesquels je peux réellement compter. Mais le tournoie me ramène à l'époque douloureuse où je pensais que j'étais seul, et que je serai seul toute ma vie, forcé de combattre, privé à nouveaux de libre arbitre et de dignité. Sur le papier, les gens qui y participent ne sont pas dans la même situation que moi à l'époque, on ne les force pas à être là. Mais ici, les humains vivent avec la peur au cœur et la faim au ventre, ils feraient n'importe quoi pour cet argent, et je ne peux même pas les blâmer. Ni ceux qui ne font pas ça pour l'argent d'ailleurs. Evaya voit les habitants Errydor comme des gens inférieurs parce que plus prompts à se laisser aller à une violence non nécessaire. Mais si les places étaient inversées, ils feraient la même chose. La violence n'engendre que la violence, le plus on y goûte, le moins en en sent le goût métallique. Et la plupart des habitants de ce côté du mur doivent y faire face depuis bien trop longtemps. Elle fait partie de leur quotient, ils ne la voit même plus. Pour certains, c'est devenu un moyen de survis du quotient, au même titre que boire ou manger. Et je vois bien la façon dont le tournoie d'aujourd'hui y participe. Les entrées sont gratuites, et bien sûr, c'est parce que les Phalènes savent très bien qu'ils gagneront de l'argent grâce aux nombreux paris. Mais il y a aussi plus que ça. Ils prouvent qu'ils ont le monopole de la violence. Teegan la répand et la reprend comme bon lui semble. Ils l'encourage, mais selon ses termes. Finalement, il n'est pas si différent du gouvernent d'Evaya.
Je n'ai pas l'habitude d'avoir des pensés aussi sombres qui me tournent en tête, mais aujourd'hui, lutter contre ces idées me paraît plus dur que d'habitude, tandis que j'ai du mal à empêcher les mauvais souvenirs liés à l'Arène de refaire surface... Et dire que Kit est parti là-bas... Je sais que je l'ai laissé, parce que son plan paraissait solide, et qu'il a raison, sauver les androïdes captifs de Teegan est notre priorité. Mais je ne veux pas imaginer Kit souffrir, ou être en danger. C'est mon ami en plus d'être mon chef, et je voudrais le protéger, mais après tout, lui aussi a un libre arbitre, et ne pas le respecter serai insulter son intelligence et sa personne, sans parle de tout ce pourquoi nous combattons. J'ai cependant fait en sorte que Dimitri puisse le retrouver facilement, car il est le meilleur mécanicien que je connaisse, et quelque soit l'issue du combat, le chef des Enfant d'Harvel aura besoin d'un médecin pour le remettre sur pied. J'essaye de me convaincre que si je ne rejoint pas Kit dans l'arène, c'est parce que je suis son bras droit, et il faut que quelqu'un reste s'occuper de l'organisation, et il est inutile que nous prenions tout les deux des risques inconsidérés. Mais je sais aussi que la simple idée de remettre les pieds dans l'arène me terrifie. La foule, les cris, le fait de n'avoir nul part où fuir... Je suis capable de me battre. Je me suis battu de nombreuse fois depuis que je suis devenu le bras droit des Enfants d'Harvel. Mais dans l'arène, c'est différent...
Je vois que les choses se passent bien au camp, tout le monde a quelque chose à faire et personnes ne rechigne à la tâche. Tout est très calme, dans les rus également, ce qui est inhabituel. J'imagine que c'est l'un des rares bienfait du tournoie... Mais cela veut aussi dire qu'il y aura sans doute moins de gens à la décharge, ce qui augmenterai grandement nos chances de trouver des pièces détachés, voir peut-être un nouvel androïde que nous pourrions aider, même si ce n'est pas tout les jours que nous en trouvons, malheureusement. Et même quand c'est le cas, ils ne veulent pas toujours nous rejoindre, ce qui n'est pas un problème, même s'il y a toujours une sensation désagréable à voir un androïde partir sans que nous ne puissions le protéger ou l'aider d'avantage...
Je décide donc de prendre deux androïdes avec moi et de me rendre à la décharge, histoire de voir ce que nous pourrions récupérer d'utile tandis que la ville est un peu plus calme.
Quand nous arrivons là bas, elle n'est pas entièrement vide, puisqu'elle ne l'est jamais, mais on y voit plus clair que d'habitude. J'estime que la zone est suffisamment peu dangereuse pour qu'on se sépare, sans pour autant se perdre de vu mutuellement.
Je commence par fouiller un tas de débris, à la recherche de n'importe quoi d’électronique, ou bien uniquement métallique. Je sais à peu près ce qui est utile ou non, puisque que les déchets que nous ramenons sur notre territoire sont globalement souvent les mêmes, mais j'ai toujours peur de passer à coté de quelque chose d'utile, si bien que je préfère ramener trop de chose et devoir refaire un trie avec Dimitri et Kit que de prendre le risque de délaisser une perle rare. Tandis que je suis en train de contempler un parapluie en lambeaux, me demandant si l'armature en métal pourrait nous être d'une quelconque utilité, mon œil est dérangé à réplétion par une lumière qui clignote dans mon chant de vision périphérique. Je finis par tourner la tête et suis déçu quand je vois qu'il ne s'agit que d'une cuillère sale et tordu qui reflète la lumière à intervalles irréguliers. Rien de très utile... Je lève machinalement la tête en direction du soleil, sans crainte d'être aveuglé comme un humain le serai, à la recherche de ce qui obstrue sa lumière, m'attendant à voir un vieux chiffon voleter dans le vent, ou quelque chose de la sorte. Mais non. Je suis surpris de voir qu'il s'agit en réalité d'une jeune femme brune, qui marche tranquillement au sommet d'une pile de déchet. Elle a l'air tellement sereine, elle ressort immédiatement du lot de visages amincies et inquiets. Ses mouvements sont fluides et gracieux, elle n'a l'air ni ralenti par la faim ou par la peur, alors que pourtant la pile de déchets sur laquelle elle se tient n'a pas l'air très stable, sans parler du fait que nous ne sommes pas du côté du mur où ce genre d'attitude est la plus courante. Elle m'intrigue immédiatement, et tout de suite, je me dis que je voudrais la connaître, en savoir plus sur elle, comprendre la raison de son attitude. Mais il y a aussi quelque chose de plus enfantin qui s'éveille en moi, une envie de la rejoindre en haut de son piédestal, de voir ce qu'elle peut bien voir de là haut. Mes pensés sur l'Arène et le Tournoie me semblent plus lointaines, comme si sa joie muette était contagieuse d'ici. Cependant, je crains que si j'escalade le talus d'ordure moi aussi, il ne s'effondre sous notre poids et nous blesse tout les deux, voir ceux autour de nous. De plus, j'ignore si elle est humaine ou non, mais si elle l'est et qu'elle se blesse dans la décharge, elle pourrait attraper de nombreuses maladies très dangereuses pour elle. Et puis, si les gens autour de nous n'ont pas l'air très dangereux, il est dur d'en être sûr. Je pense qu'il serait plus prudent pour elle de descendre, mais je ne veux pas l'affoler pour autant.
-Bonjour mademoiselle!
Je lance dans sa direction, assez fort pour qu'elle m'entende, sans crier pour autant, car je ne veux surtout pas l'alarmer. J'attends qu'elle regarde dans ma direction pour lui faire un petit salut de la main.
Coco3

Profil sur Booknode

Messages : 451
Inscription : ven. 17 févr., 2017 9:03 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Coco3 »

Bonjour !!!
Animia a réussi à me convaincre de revenir alors je fais mon grand retour! Un peu perdue parce que BN a beaucoup changé pendant que j'étais pas là je comprends plus rien :lol: mais si possible, j'aimerais beaucoup m'inscrire dans ce rpg !

J'aimerais bien prendre une membre de l'élite à Evaya, une chanteuse si c'est possible. Elle s'appellerait Alix pour son nom de scène, et Alice Hunter pour son vrai nom. Avec pour avatar Lalisa Manoban.
Ensuite j'aimerais faire un phalène si c'est possible : il s'appellerait Eden et avec comme avatar Jacob Elordi.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Hello, je vais demander à Tally mais pour moi c'est d'accord :)
Coco3

Profil sur Booknode

Messages : 451
Inscription : ven. 17 févr., 2017 9:03 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Coco3 »

naji2807 a écrit : mar. 21 févr., 2023 5:15 pm Hello, je vais demander à Tally mais pour moi c'est d'accord :)
D'accord ! J'attends sa réponse alors
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Coco3 a écrit : mer. 22 févr., 2023 2:00 pm
naji2807 a écrit : mar. 21 févr., 2023 5:15 pm Hello, je vais demander à Tally mais pour moi c'est d'accord :)
D'accord ! J'attends sa réponse alors
Hello, elle a validé, j'ajoute tes persos à la liste de la premier page !
melemele14

Profil sur Booknode

Messages : 1962
Inscription : ven. 27 avr., 2012 10:37 pm
Localisation : Aaaaaall byyyyyy myyyyyseeeeeeeeeeelf

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Image

Image

Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes

Image

Notre discussion prend une tournure très intime et mon inconfort commence à se voir. Je n’ai pas l’habitude de discuter de ce sujet, pas même avec Dimitri. Nous nous connaissons depuis si longtemps mais nous ne parlons pas de notre futur à Errydor l’un avec l’autre. C’est un des sujets tabou car, inévitablement, la discussion finirait par tourner autour des gangs. Ni lui ni moi ne voulons aboutir à ce sujet et nous arrivons toujours à dévier les discussions qui s’en approchent trop. Je ressers inconsciemment mes bras autour de ma poitrine et laisse mon regard dévier vers l’Arène.

Est-ce que c’est mal si je t’avoue vouloir des enfants ? Je me mors inconsciemment la lèvre et mon inconscient me flagelle pour cette vulnérabilité que je montre à Jey. Je comprends ton point de vue, c’est vrai que ce n’est pas juste de leur mettre cette pression supplémentaire. C’est juste que… Durant toutes mes années ici, j’ai pu constater une chose : la plupart des enfants amènent le soleil avec eux. Même si leur vie est pourrie comme la nôtre, ils arrivent très souvent à tirer du positif de leur situation. Ils ont cette innocence qui émane de tous leurs pores et… Je pense qu’avec les bonnes décisions, ils pourraient rendre le monde tellement meilleur. En tous cas, ils rendraient certainement le mien meilleur, finis-je, en murmurant si bas que j’espère qu’il n’entend pas ma dernière phrase.

Ne vous trompez pas : j’aime ma vie telle qu’elle est, je suis consciente de mes privilèges et je tire le meilleur parti de ma situation. Cependant, ma rencontre avec Layla, il y a des années de cela, m’a montré le monde sous un nouveau jour. Son sourire, son innocence, sa joie de vivre… Tout cela reste imprimé dans ma mémoire et, même si elle n’est plus à mes côtés aujourd’hui, je n’oublie rien. Je sais que cela me rend plus fragile, plus vulnérable. Tant que personne ne connaît cette faiblesse, tant que mon frère ne connaît pas cette faiblesse, je peux prétendre devant le reste du monde que tout va bien, que je suis toujours cette dame de glace que mon gang a appris à craindre.

Je suis contente que la discussion prenne une tournure plus légère et que Jey rie si ouvertement face à mes taquineries. J’ai pu comprendre, au fil de notre discussion, qu’il se sert beaucoup plus de son cerveau que beaucoup de spécimen du genre masculin que j’ai pu rencontrer jusqu’à aujourd’hui. Croyez-bien, je ne l’avouerai jamais à voix haute, c’est pourquoi je ne peux m’empêcher d’ancrer mon regard au sien avec un sourire carnassier pour accompagner ma phrase.

Jalouse ? Je pense que tu n’as pas bien compris comment je fonctionnais, mon cher Jey. Je ne crois que ce que je vois. Montre-moi que, contrairement au reste de la gente masculine, tu sais effectivement utiliser ton cerveau. Jusqu’à ce que ce jour arrive, je reste sur mes positions, finis-je en haussant un sourcil, tentant bien évidemment de le provoquer.

Malgré notre apparent confort vis-à-vis de l’autre, je sens que je rente en terrain miné quand Jey se renfrogne. D’accord, je crois que j’ai atteint ses limites et, même si je ne suis pas du genre à craindre que mon interlocuteur s’énerve, je préfère battre en retraite par respect pour Jey qui, depuis le début de notre conversation, s’est montré très agréable avec moi. Je hausse les épaules et lui donne un léger coup de coude, moi-même surprise par ce geste spontané.

Relax, j’arrête avec mes commentaires. On ne va pas se gâcher le spectacle quand même, ce serait dommage, c’est maintenant que ça va devenir intéressant, expliquai-je en faisant un signe du menton vers l’Arène.

Les participants tombent comme des mouches et nous nous rapprochons de plus en plus du combat final. L’excitation gagne la foule, qui n’était déjà pas bien calme. Une tension gagne les parieurs, je vois mon frère se redresser sur sa chaise au loin. Il sait qu’il doit prêter attention maintenant.

Image
melemele14

Profil sur Booknode

Messages : 1962
Inscription : ven. 27 avr., 2012 10:37 pm
Localisation : Aaaaaall byyyyyy myyyyyseeeeeeeeeeelf

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

Image

Image

33 ans – Errydien - Gang des Enfants d’Harvel

Image

Image

Il est assez inhabituel pour moi de me retrouver au sein de l’Arène pour quelqu’un d’autre qu’Haleana. Mon regard, supposé veillé sur mon chef, dévie inlassablement vers les autres concurrents, à la recherche d’un masque qui ne fera pas son apparition aujourd’hui. Haleana m’a prévenu qu’elle devait à tout prix se trouver dans le public pour éviter que son frère ne la lie d’une quelque façon aux combats.

Teegan trône parmi les spectateurs et, bien que j’essaye d’éviter son regard, je ne peux empêcher mon sang de bouillir quand je vois la désinvolture avec laquelle il s’installe sur son fauteuil. Des gens risquent leur vie sous ses yeux et on pourrait presque s’attendre à des bâillements de sa part tant son désintérêt est évident. Je suppose que, comme tout le monde, il attend que les choses se corsent et que les participants soient réduits en nombre.

Alors que je me concentre sur les membres métalliques de Kit, qui bougent à une vitesse qui me surprend à chaque fois, je sens des mouvements autour de moi et vois, dans ma vision périphérique, un corps se glisser à mes côtés. Je pense un instant qu’il s’agit d’un spectateur recherchant une meilleure place malgré les protestations de la foule autour de nous mais il s’adresse à moi. Je tourne alors la tête vers lui et il me faut quelques secondes pour remettre son nom. Archibald, Sentinelles, nouvellement arrivé, guérisseur. Je souris légèrement à sa question. Les anciens Evayens sont toujours surpris lorsqu’ils assistent pour la première fois au grand tournoi.

Bonjour à toi aussi, l’accueillai-je de manière ironique. Je suis ravi de t’acceuillir à l’évènement le plus attendu d’Errydor, j’ai nommé le Grand Tournoi. Grosso modo, les gens s’entretuent pour espérer gagner la modique somme de cent crédits et le reste de la populace espère faire un gros pactole en pariant sur le vainqueur. Bon, j’exagère, ils ne s’entretuent pas tous. Certains se contentent d’assomer leurs opposants s’ils se sentent vraiment miséricordieux. Mais comment tu t’es retrouvé ici au juste ? Demandai-je en haussant les sourcils.

Image
ChapelierFou

Profil sur Booknode

Messages : 1575
Inscription : mar. 14 juin, 2016 8:02 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par ChapelierFou »


Image
Image
Image


Comme chaque année, le jour du Grand Tournoie jette une ambiance particulière sur la ville, comme un voile kaléidoscopique d'émotion différentes. Un mélange étrange d'électricité et de calme. Les gens sont excités par l'idée du combat, comme s'ils ne voyaient jamais assez de violence, mais les rues sont tout de même calmes, ce qui est rassurant . A Errydor, il y a certaines démographiques qui sont plus en danger dehors de chez eux que d'autre. Les plus en premières concernées sont les femmes et les jeunes filles, pour des raisons tristement faciles à imaginer, et je suis ravi de ne pas en faire parti, mais les adolescents qui boitent au beau milieu de la rue ne sont pas en sécurité non plus, et même si je suis capable de me sortir de beaucoup de situations en utilisant ma cervelle et ma langue, il y a toujours une brute trop épaisse pour être mis en déroute par mes talents qui pourrait me guetter au coin d'une ruelle... Mais pas aujourd'hui . Aujourd'hui ils sont tous réunis dans leur petit temple de violence sans nom, ils vont se regarder s'entre-déchirer mutuellement, perdre leur argent au paris, se soûler au sang et aux cris, puis ils retourneront déverser leur violence dans la rue. Cette ville est comme un nourrisson qui a été toute sa vie allaité par la folie et douleur, et qui une fois grandit ne peut s’empêcher d'en réclamer encore plus.
Ceux qui se prétendent bons comme ceux qui savent que ça veut rien dire ici, ils sont tous là bas. A regarder des gens comme eux commettre l’impensable. Et ils aiment ça. Tous. C'est sûrement pour ça que cette journée est si populaire. C'est le jour où on peut faire le pire ou regarder des gens faire le pire en toute bonne conscience. C'est aussi le jour pour se réunir et être vu. C'est pour ça que, même sans avoir spécialement envie de voir les os ensanglanté de qui que ce soit, c'est aussi là que je me dirige. Une foule agitée, concentrée sur un même spectacle, c'est une mine d'or pour quelqu'un comme moi. Que ce soit pour prendre avantage des esprits échauffés ou tout simplement me servir dans les poches des spectateurs distraits, j'ai moi aussi ma place dans tous ce cirque, que ça me plaise ou non. J'ai l'impression très désagréable de n'être qu'un mouton de plus, à graviter vers Teegan comme ça. Mais j'imagine que c'est aussi pour ça que le jour du Tournoie existe. Pour rappeler qui a le contrôle. Teegan est le soleil, et le reste gravite vers lui, sans avoir le choix. Même moi. Je ne pense pas qu'il soit au dessus de moi, mais je sais qu'il a plus de pouvoir que moi, à un point ou aucun tour ne pourrait me sauver si je décidais de m'en prendre à lui. Il est l'une des rares limites que je n'oserai jamais franchir.
J'entre dans l'Arène quand le combat a déjà commencé. L'ambiance change dès que je franchis la porte. L'air s’alourdit, la température monte d'un coup tandis que les cris de la foule semblent faire vibrer l'air. Je peux voir l’intérêt de ce genre réunion, mais il n'empêche, je n'aime pas la moiteur qui m’entoure ou le volume sonore presque insupportable. Je préférerai être tranquillement dans mon minuscule chez moi à préparer mon prochain mauvais coup, trouver une cible, exploiter ses faiblesses... Mais bon, ce n'est pas là non plus que je vais trouver des objets ou des informations de valeur.
Je remarque du coin de l’œil Harès étendu par terre, et j'espère franchement qu'il est mort. Il est le chef des Déchus, et les Déchus ne m'aiment pas, vu que ma mère leur a piqué du fric et que j'ai tué un ancien membre important de leur gang. Je ne suis clairement pas leur priorité ceci-dit, et si Harès meurt, ils oublieront sans doute qu'ils me cherchaient des noises en premier lieux...
Je parcours ensuite la foule du regard, et je vois Teegan, évidement, et quelques visages vaguement familiers ici et là, sans réellement faire de découverte transcendante. Pour l'instant je ne suis pas suffisamment enfoncé dans la foule pour me servir dans les poches des gens en toute impunités, mais de toute façon, je cherche plus que ça. Des informations. Seuls les plus futés savent que c'est ça, la vrai monnaie a Errydor. Qui a fait quoi, qui est recherché par qui, qui se planque où. Le problème c'est qu'il est dur de savoir exactement qui sait quoi, si bien qu'il faut du temps et de la patience, et un peu de chance. Mais mes yeux finissent par se poser sur une personne qui me dit quelque chose. Il me faut une seconde pour me rappeler son nom. Galith... Golith? Goliath! Je le vois parfois quand je passe le balais à l'Extase. C'est un androïde, il fait partie du gang des Phalènes et se retrouve généralement chargé de la sécurité, ou alors d'aller casser quelque mâchoires pour rappeler qui est le patron. Il est violent, ça c'est sûr, et honnêtement, je ne sais pas si c'est parce que son programme a été trafiqué ou s'il est juste comme ça, et aucunes des deux options n'est vraiment rassurantes... Mais une chose est sûr, il sait des choses. Pas beaucoup, mais il a sans doute quelque pièces de puzzle que je pourrais peut-être assembler un jour. Je m’avance vers lui, plus conscient que d’habitude de ma jambe qui boîte, me ralentissant. D’habitude je m'en fiche, tant que je n'ai pas à courir (tâche quasi-impossible pour moi), mais devant Goliath j'ai conscience que c'est le genre de gars qui va la remarquer et se dire que je suis faible, et risque de se mettre des idées en tête. Je note dans mon esprit qu'il faudra sûrement que je mentionne un papa très costaud qui m'attends quelque part dans la conversation... Il est un peu l'écart, et je devine qu'il est une nouvelle fois chargé de faire le concierge. Ça me donne une excuse pour l'aborder, d'un niveau au dessus de "j'ai perdu mon Papa et ma Maman, snif".
-Excusez-moi, on se connaît, non? Je lui tend la main en lui adressant en essayant de lui adresser un sourire sympathique plutôt qu'arrogant (une épreuve pour moi).
-Je suis Alastair Campbell, je passe le balais à l'Extase.
Me présenter de suite et clarifier pourquoi je pourrais lui paraître familier a pour but de faire comme si je n'avais rien à cacher, et je donne un nom de famille courant au cas où il connaîtrai ma mère, même si c'est peu probable, ou bien si un Déchus m'entends. Et puis c'est effectivement celui sous lequel je travaille à chez les Phalènes.
J'attends sa réponse pour placer ma prochaine réplique, que j'ai déjà préparée.
Animia8

Profil sur Booknode

Messages : 1815
Inscription : mer. 15 juin, 2016 9:14 pm
Localisation : Dans le Château Ambulant

Re: La cité de Meynoras - Archibald Hawkins

Message par Animia8 »

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Archibald Hawkins
23 ans◈1m83◈Sentinelle◈Médecin
Avec Dimitri◈Dans l'Arène
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


Image

Dimitri se tourne vers moi, et le temps d'une fraction de seconde, j'appréhende sa réaction en me demandant si j'ai bien fait de l'aborder. S'il y a bien une chose que j'ai retenu en arrivant à Errydor, c'est que les personnes ici sont imprévisibles. Mon premier réflexe a été de faire confiance à cette personne parce que je l'associe à l'orphelinat, et qu'il n'a jamais été antipathique à mon ou à d'autres égards. Cependant, dans des circonstances différentes, et surtout aussi violentes que celles-ci, sa réaction aurait pu être tout-à-fait différente. Les effets de groupes peuvent avoir des conséquences indésirables sur les comportements de certaines personnes. On ne peut pas faire confiance aux errydiens, encore moins à quelqu'un que je n'ai croisé que quelques fois dans ma vie.

Cependant, Dimitri n'est pas aggressif, au contraire, il est même totalement détendu et tente le second degré. Je me demande comme il peut se tenir ici, aussi calme en plein milieu d'une tempêtet, tandis qu'il m'explique le concept du Tournoi.

◈ Tu sais quoi ? Ca ne m'étonne même pas des Phalènes d'organiser ce genre d'événéments. Pourquoi chercher à faire la paix lorsqu'on peut attiser encore plus de tensions en faisant des sous ?

Ca, je l'ai appris à mes dépends quand je travaillais encore pour eux. Heureusement, je ne suis plus cet homme. Cependant, la question qui s'ensuit me prend au dépourvu et je marque un arrêt. Je regarde Dimitri droit dans les yeux, en essayant de trouver rapidement une réponse à sa réponse. Pourquoi je suis venu ? Lorsque j'ouvre la bouche, la seule réponse qui en sort est un nouveau hoquet. Mais je me reprends vite :

◈ J'ai été attiré par le charme irrésistible d'Arès, évidemment.

Je me penche vers l'Arène, et contemple le corps étendu du chef des Déchus dans la poussière. Puis je jette un coup d'oeil à mon interlocuteur :

◈ Et toi ? Ne me dis pas que tu aimes ce genre de- *hoquet* spectacle, je ne le croirai pas.

Dimitri est un homme droit, je peux le voir directement dans la lueur d'honnêteté qui sévit dans son regard bleu. Bien qu'il ait l'air plutôt serein, on remarque directement qu'il n'est pas dans son environnement de prédilection. En même temps, comment pourrait-il être à l'aise dans un endroit où apparemment, les androïdes se vont déglinguer tandis que lui passe son temps à les remettre sur pied ?

Animia8

Profil sur Booknode

Messages : 1815
Inscription : mer. 15 juin, 2016 9:14 pm
Localisation : Dans le Château Ambulant

Re: La cité de Meynoras - Goliath

Message par Animia8 »

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Goliath
14 ans de fonction◈1m86◈Androïde◈Gang des Phalènes
Avec Alastair◈A l'Arène
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙



Image

La frustation est à son maximum, dans la mesure où je suis capable de ressentir la frustration. Je suis très satisfait d'être un Phalène mais parfois, y'a des jours où j'aimerais vraiment enfoncer les yeux de Teegan dans sa vieille tronche arrogante. Depuis qu'on m'a parlé du Tournoi annuel, je bave à l'idée d'y participer (même si je n'ai pas de salive). Sauf que Teegan, le grand Teegan a décidé que je ferai de la sécurité, alors voilà, je me retrouve à surveiller des abrutis dont les odeurs corporelles attaquent mes récepteurs olfactifs avec une cruauté sans pareille, alors que je pourrais être en train de trouer les organes vitaux de quelques humains. Pour seule consolation, je m'accorde de temps en temps à me tourner vers l'Arène pour regarder ce qu'il s'y passe (ennuyant, ç'aurait été beaucoup plus fun si j'y avais été) sans essayer de me faire choper par Teegan. Le problème c'est que je peux pas discrètement tourner le tête vers la scène - depuis mon accident, mes capteurs visuels ont été endommagés et ma vision latérale a été diminuée au capteur droit. Horace n'a rien pu y faire, il faudrait remplacer le capteur en entier mais personne n'en a, ce qui rend ma tâche de supporter bien plus compliquée. Je suis donc obligé de me retourner complètement pour pouvoir jeter un coup d'oeil aux combats, ce qui compromet et ma mission et mon poste. Mais je ne suis pas connu pour être le plus docile des Phalènes. Je regarde une fille se faire délicatement décapiter quand j'entends une voix un peu trop proche pour s'adresser à quelqu'un d'autre, retentir à mes côtés. Mon système moteur réagit avant mon système central : je suis déjà tourné vers le gamin qui me tend la main avec une horrible grimace sur la figure, d'après mes données sur les expressions faciales humaines. Il prétend qu'on connaît, et après un bref visu de mes dernières informations visuelles, ma mémoire reconnaît son visage comme étant celui du mioche qui nettoie l'Extase.

◈ Non, on ne se connait pas, je grogne en ignorant le câble HDMI qui lui sert de main.

J'ai déjà vu sa tête plusieurs fois, mais nous n'avons jamais fait connaissance, et vu son comportement de gamin un peu trop sûr de lui pour son ratio musculaire, je vois bien pourquoi. Le gamin se présente, et mon système central associe directement son nom à sa tête, prétendant peut-être que j'aurai quelque chose à foutre de cette information demain, dans un mois ou dans 400 ans. Je jette un coup d'oeil aux foules pour feindre de m'intéresser à ma mission et rugit une nouvelle fois :

◈ Qu'est-ce que tu me veux, le mioche ?

Nokis

Profil sur Booknode

Messages : 23
Inscription : mer. 01 mars, 2023 11:59 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Nokis »

Bonjour tout le monde !
Je suis arrivé tout récemment sur le site et j'aimerais beaucoup participer à ce RPG, l'univers me plaît trop ! Je voudrais savoir si c'est encore possible de vous rejoindre ^^. J'ai une expérience de quelques années en RPG oraux mais ça serait la première fois que je participe sur un forum.
Voilà voilà, j'attends votre réponse et j'espère pouvoir me joindre à vous dans cette aventure :)
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Nokis a écrit : dim. 05 mars, 2023 9:25 pm Bonjour tout le monde !
Je suis arrivé tout récemment sur le site et j'aimerais beaucoup participer à ce RPG, l'univers me plaît trop ! Je voudrais savoir si c'est encore possible de vous rejoindre ^^. J'ai une expérience de quelques années en RPG oraux mais ça serait la première fois que je participe sur un forum.
Voilà voilà, j'attends votre réponse et j'espère pouvoir me joindre à vous dans cette aventure :)
Bonjour et tout d'abord bienvenu sur BN ! Bien sûr, le rpg est toujours ouvert aux inscriptions :) tu peux choisir déjà si tu veux faire un personnage à Evaya ou un personnage à Errydor, et dans quel catégorie :)
Je te propose également de rejoindre le discord avec le lien ici : https://discord.gg/5eGwgE4ysP
On communique plus facilement via discord !
Répondre

Revenir à « RPG »