La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

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Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Autumn Mckenzie
32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Kayn

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That's life

Pour une fois que je reste calme et qu'est-ce que j'obtiens ? Clairement pas la réponse escomptée ou au contraire, la réponse dont je me doutais. Mais à l'attendre, j'ai l'impression de passer pour une conn*sse doublée d'une profiteuse. Je lui en demande trop clairement. Et il est bien assez gentil d'accepter de me voir venir travailler ici moyennant finance. C'est ce que je comprends. Je lui en demande clairement trop, il faut croire que j'abuse. Faut croire que je peux pas poser de questions et que je dois dire oui quelque soit le prix. Sauf qu'il ne comprend pas que tout dépend du prix justement. Je ne peux pas me permettre de perdre trop d'argent car j'ai un loyer à payer, eau et électricité compris et je dois aussi me nourrir. Même si j'arrive à vivre sans avoir le couteau sous la gorge, je ne croule pas sous les jetons. On ne peut même pas dire que je dépense en extra car l'un des seuls trucs que je me permets d'acheter, c'est du café. C'est le seul plaisir que je m'offre. En dehors de ça, je n'en ai pas vraiment. De toute façon, les plaisirs de la vie ici sont rares donc je me contente de ce que j'ai. Et c'est déjà pas mal. Au moins, je ne vis pas dans la décharge. J'ai un appartement où je vis même s'il n'est pas immense. C'est pas comme si j'avais besoin d'un grand espace. Je suis toute seule et ça ne va pas changer demain. Je n'ai jamais fait ma vie avec quelqu'un, je ne me suis jamais installée avec un homme. Je n'ai même jamais eu de relations suivies parce que je n'ai jamais cherché à en avoir une. Je suis trop indépendante et grande gueule pour me laisser marcher sur les pieds par un mec. Je n'ai pas envie qu'on me dise quoi faire et quand. Je couche parfois avec des hommes, enfin surtout Kayn et ça me suffit. Au final, je n'ai pas besoin de plus. Et quand je vois sa réaction, je me fige. Il ne m'a jamais frappé, il n'a jamais levé le petit doigt sur moi. Physiquement, il ne m'a jamais fait de mal jusqu'ici. Il se tend et je l'observe. Son visage dur et fermé, tendu également comme s'il était sur le point de me faire quelque chose. Son poing est serré, et pendant quelques secondes, je me demande ce qu'il va faire. Surtout quand il fait un pas vers moi avant de s'arrêter. Une petite partie de moi ressent de la peur. Je ne sais pas s'il serait capable de me frapper. Si je sais qu'il en est capable physiquement. Il sait se battre, il s'est déjà battu de nombreuses fois quand il était dans l'arène. Donc il a envie d'en mettre une à quelqu'un, je ne doute pas qu'il le fasse. Mais est-ce qu'il serait capable de franchir cette ligne avec moi ? Le fait de me connaitre et de coucher avec moi, je ne sais pas si ça serait suffisant pour l'arrêter. Et si on arrive à cette extrémité, même si je me bats, je doute fortement d'en réchapper. Et là, à cet instant, je n'aime pas penser à ce genre de choses. Je déteste même ça. Non, là, la meilleure défense, c'est clairement de me barrer d'ici même si ça ne m'empêche pas de lui répondre avec mordant.
- C'est bien connu, je suis la dernière des c*nnasses. Promis, je te ferai plus ch*er à partir de maintenant. Pour une fois, je vais suivre ton conseil et te laisse te dém*rder avec ton frigo.
Je tourne les talons et d'un pas rapide, je m'éloigne de Kayn avec l'intention de rejoindre l'extérieur aussi vite que le permettent mes pieds.

Harper Hill
Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
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Somebody to love

S'il n'y avait pas eu cette vidéo, si Julia n'avait pas montré ce qu'il se passait à Errydor, je n'y aurai jamais cru et je ne me poserai pas toutes ces questions que je me pose à cet instant. Les images reviennent en boucle et je n'arrive pas à m'en défaire. J'en suis incapable même si je le voulais. Je ne sais pas ce qui est le pire entre rester aveugle et ne rien savoir ou retrouver la vue, être au courant de ce qu'il se passe de l'autre côté du mur. Ce n'est pas loin, c'est même tout près d'ici à seulement quelques blocs. Et de l'autre côté du mur se trouve l'enfer. On savait qu'il ne faisait pas bon vivre là-bas, cela faisait même peur de se dire que si on perd tout ou on commet une erreur, on atterrira dans ce lieu. Mais la réalité est bien pire que je ne l'imaginais même si j'essayais de ne pas y penser. Et maintenant, je ne peux m'empêcher d'y penser. L'idée de me retrouver de l'autre côté du mur me fait encore plus peur car je ne vois pas comment je serai capable de survivre dans un monde comme celui-ci. Et en même temps, voir ces pauvres gens vivre dans ces conditions, ça me fait quelque chose. Je trouve cela horrible et j'en suis même indirectement responsable. Je ne le savais pas mais aujourd'hui, c'est la réalité et j'en deviens consciente. Mais d'autres questions se posent et là, je n'ai aucune réponse à donner, aucune réponse qui me vient. Même les questions de Pâris, je suis incapable d'y répondre. Je ne connais pas l'avenir, je ne sais pas si des gens veulent changer les choses, seraient capables de dire tout haut ce qu'ils pensent tout bas ou de se battre en une cause qui leur semble juste. Et moi, en suis-je capable ? Je n'en ai aucune idée. Je ne me sens pas courageuse, je ne me sens pas l'âme d'une justicière, d'une héroïne comme on en voit parfois dans les films. Et est-ce que j'aimerais l'être ? Oui, c'est ce que j'aimerais mais toute seule, sans aucun soutien, je ne m'en sens pas capable. Pas comme cette journaliste qui a eu le cran de le faire. Alors, même si elle va tout perdre ou a déjà tout perdu, je l'envie. J'envie son courage, celui de dénoncer une injustice et de la montrer à tout Evaya en connaissant les risques. Elle, elle les a pris en sachant ce qui allait lui arriver.
Je ne sais pas ce que pense Pâris, je ne sais même pas s'il est sincère. J'ai envie d'y croire même si ça peut être dangereux. Il pourrait jouer la comédie, endosser un rôle après tout même si je ne vois pas pourquoi il ferait une telle chose. Tous les deux nous parlons tout bas car nous sommes dans une pièce remplie de mannequins même si nous nous sommes un peu isolé des autres. Pour une fois, j'aimerais vraiment parler à cœur ouvert, à bâton rompu. Pour une fois, j'aimerais aussi être moi-même devant quelqu'un sans artifice. Mais c'est toujours la même chose, il s'agit de confiance et je n'ai personne à qui faire confiance. Pourtant, j'aimerais. J'aimerais tant pouvoir tout partager avec quelqu'un. Mais avec qui ? C'est toujours la même question qui revient. J'ai l'impression de tourner en rond. A qui puis-je adresser cette confiance ? Et qui souhaite la mienne en retour ? Jusqu'ici, on ne sait jamais vraiment intéressé à moi. Enfin, pas de façon approfondie. On aime me parler de ma profession, de mes projets, de mon physique, de ma famille venant de l'élite d'Evaya... On me pose des questions bateaux et superficielles. On ne cherche pas à en savoir plus sur moi. Et parfois, je me demande s'il y a d'autres personnes comme moi ou si je suis la seule à ressentir cela, à me poser ce genre de questions. Car je me sens bien seule. Ce sentiment revient souvent. Pourtant, j'aimerais que cela soit différent. Toujours tout bas, proche de son oreille, je réponds :
- Elle a fait passer les autres avant elle-même alors dans un sens, je pense qu'elle l'est. Moi, j'envie son courage parce que je me sens tout sauf courageuse. Si nous étions tous comme elle, ils pourraient l'être.
Le temps des confidences ou je ne sais comment l'appeler semble terminer. Et j'avoue me sentir déçue mais je ne peux pas attendre quelque chose de quelqu'un que je connais à peine. Tout comme je ne peux pas attendre des autres ce qu'ils sont incapables de donner ou ne veulent pas donner. On ne peut pas imposer de telles choses aux autres. La discussion est clause et Pâris ne semble pas vouloir la poursuivre. A la place, il parle de paillettes sur ses yeux en battant des cils. Je remets mon masque de la jeune et belle mannequin et je joue son jeu même si je n'en ai pas vraiment envie. Vivement que ce défilé se termine et que je puisse rentrer chez moi ou plutôt chez mes parents car j'ai aussi un appartement à trouver. Dès demain matin, je commence mes recherches. En attendant, je réponds presque sur le même ton que lui.
- Tu as raison, tu dois être le plus beau pour ce défilé et tous les époustoufler pour ton second passage. Et moi ?
Tiine

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Tiine »

Bonjour à tous ! Suite à une grosse absente de ma part sur les RPG, me revoici ! On en avait discuté avec @Naji pour reprendre nos RP là où on l'avait laissé avant de repartir sur l'event 1. Des bisous au plaisir de RP avec vous !

Jody Kampe
36 ans
Secrétaire d’accueil au siège du gouvernement
Habitante d’Evaya

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Une fois avoir réglé le problème de son absence à l’accueil pour le déjeuner, Wylla propose à Jody plusieurs options pour aller manger.
- Oh oui, allons prendre un sandwich à la boulangerie ! Quelle merveilleuse idée ! Nous pourrions aller le déguster dans le petit square tout près d’ici.

Jody fait quelques pas aux côtés de Wylla et s’arrêta net.
- Encore mieux ! Si nous allions juste après cela regarder la cérémonie d’ouverture du gala ? Nous verrons sûrement des gens très bien habillés.


« Et des gens de haute importance », se dit Jody. Pouvoir s’approcher des personnes de pouvoir et d’influence a toujours été un désir intense chez elle. Elle aime les admirer, s’imaginer des histoires les concernant et surtout, se projeter en eux. Comme elle aimerait avoir leurs richesses, leur charisme, leurs responsabilités…Cela doit être un honneur immense de pouvoir contribuer autant à tous les domaines de vie de la cité.

La boulangerie se trouve tout proche du siège du gouvernement. D’ailleurs, ce quartier regorge de petits commerces plus branchés les uns que les autres, afin d’accueillir tous les travailleurs du quartier du siège, du consulat, ainsi que du quartier des affaires tout proche.

En arrivant à la boulangerie, une queue d’une petite dizaine de personnes pousse Jody et Wylla à attendre leur tour pour pouvoir prendre la commande de leur déjeuner.
- Alors Wylla, comment se passe le travail dans ton service ? Depuis combien de temps y travailles-tu déjà ?

Au fur et à mesure de la discussion et des réponses de Wylla, la queue avance et elles se rapprochent du comptoir où elles vont enfin pouvoir passer commande.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier

Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux

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Parfois ça me manque de me faire taper dessus, mais aussi de taper sur les gens. Quand on a passé plus de dix ans de sa vie à taper sur des gens quasiment tous les jours, c'est quelque chose qui finit par manquer. La sensation de puissance, quand on met quelqu'un K.O. avec son seul point, le sentiment de mettre dehors toute sa rage en frappant violemment quelqu'un... C'est pire qu'une drogue je trouve. La boisson est pas mal niveau addiction non plus, mais le fait d'avoir l'habitude d'être violent, c'est encore autre chose. Surtout que j'ai fait un sevrage brutal. Je suis parti de l'Arène au moment où j'ai vraiment commencé à aimer tuer, où j'ai failli tuer juste pour le plaisir... C'est ma limite. C'est un peu con à ce stade, d'avoir une limite, on pourrait s'dire que tant pis, qu'arriver à c'point là on peut tout faire... Mais ça suffit, j'ai dit stop.
Du coup c'est dur de pas régler tous mes conflits par la violence, et en vrai c'est comme ça que je m'en sors la plupart du temps, mais pas avec Autumn. Je vais pas lui taper dessus, je l'ai jamais fait, même si c'est une sacré emmerdeuse. Et même si là j'm'approche, les poings serrés, je sais que j'vais pas la frapper... Mais j'ai l'impression qu'elle doute. Je la vois qui m'observe, qui se tend, comme si j'allais vraiment la frapper... Et ça m'fait mal. Comme si elle m'avait frappé. Je sens un truc dans ma poitrine, comme si elle m'avait mis un coup à c't'endroit, et ça m'blesse. Elle sait que j'vais pas la frapper... Elle le sait pas vrai ? Elle croit vraiment que...
Mon corps se tend à nouveau, mais cette fois j'ai un mouvement de recul, je me refroidi, je me renferme davantage, et je serre la mâchoire. J'entends sa réponse mais je l'écoute à peine, j'en ai plus rien à foutre de ce qu'elle raconte. Qu'elle parle, ça m'intéresse pas. Elle s'en va et je la laisse partir, je cherche pas à la ret'nir et je me détourne à mon tour. Qu'elle se barre. J'en ai rien à foutre.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

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Est-ce que je peux lui faire confiance ? Est-ce que je peux faire confiance à qui que ce soit ici ? Je ne suis clairement pas le seul acteur de cette ville, et ça ne s'arrête pas qu'au métier. Tout le monde joue un rôle. Mes parents jouent aux grands Messieurs Dames à qui tout réussi, qui ont une carrière parfaite et un enfant parfait. Alors qu'en réalité, ils ne s'entendent plus depuis des années et m'adressent à peine la parole depuis que nous avons coupé les ponts. Mes seuls contacts avec eux se limitent aux virements que je leur fais chaque mois... Mais le meilleur acteur que je connaisse, c'est bien Clay. C'est lui qui a fini d'enterrer tout espoir que j'aurai pu avoir de faire un jour confiance à quelqu'un. Je pensais pouvoir lui faire confiance. Je pensais qu'il m'aimait, je pensais qu'il me connaissais et voulais être avec moi parce que... Parce que je suis moi... Quelle naïveté. Quelle bêtise même...
Mais je l'ai cru, je l'ai vraiment cru, et deux fois en plus. Si je suis assez stupide pour me faire duper ainsi, comment croire le reste de mon entourage ? Le seul en qui j'ai confiance finalement, c'est Garry. C'est idiot, mais je sais que lui n'ira rien répéter à personne de mes frasques, parce qu'il n'est qu'un robot... Il n'a pas la fourberie des Hommes, il ne cherche pas à camoufler quoi que ce soit, il ne pense à comment il pourrait me manipuler pour arriver à ses fins. Garry est simplement... Garry. Parfois ça me rend triste, parce que j'aimerai qu'il soit plus qu'un simple robot, j'aimerait croire à sorte de sincérité dans ses gestes quand il prend soin de moi, et pas à un simple programme informatique lui dictant de me maintenir en vie et en bonne santé.
Voilà à quoi j'en suis réduit, à chercher de l'affection auprès d'un robot... Finalement, les Errydiens sont-ils beaucoup plus malheureux que nous ? Ils triment, ils meurent de faim, sûrement, mais sommes-nous plus heureux ? A vivre sans cesse dans la peur de l'autre, persuadés d'être dupés par tous ? Est-on certains que le plus malheureux des Evayens est tout de même plus heureux que le plus heureux des Errydiens ? Je n'en suis pas sûr...
Pourtant, je reste un lâche qui a peur d'aller à Errydor. Je n'ose pas dire tout haut ce que je pense, parce que je sais que je ne survivrai pas sans tout le luxe que j'ai ici. Et puis de toute façon à quoi bon. Les Evayens ne bougeront pas, les choses resteront ainsi, alors à quoi bon avoir des idées révolutionnaires ?
Je parviendrai presque à me convaincre tout seul finalement... Mais les paroles d'Harper me surprennent et me laissent pour une fois sans voix. Ce qu'elle dit... ça se rapproche clairement d'un discours révolutionnaire. En fait, ça pourrait même lui porter préjudices si quelqu'un parmi les autorités l'entendait... Je la regarde différemment pendant quelques secondes, plus intensément, avec une fascination nouvelle...
- Je... je commence sans savoir quoi répondre.
Suis-je prêt à me lancer dans le grand bain, à lui dire ce que je pense vraiment de ce qu'elle vient de me dire ? Mon coeur bat plus vite, plus fort... mais les mannequins sont trop proches, la possibilité qu'ils entendent quoi que ce soit... Alors je change de ton, je change de discussion, je lui parle de paillettes et de mon maquillage, avec une voix faussement enjouée qui donne sûrement bien le change. Elle aussi remet son masque, si bien que j'aurai pu croire que cette discussion que nous venons d'avoir n'était que dans ma tête. Elle me répond et je souris d'un sourire illuminant la pièce :
- Tu es magnifique chérie, comme toujours !
Je me penche pour attraper du maquillage sur la table derrière nous et lui glisse dans le même temps, tout bas :
- Tu veux venir chez moi plus tard ? Pour finir cette discussion...
Mon coeur bat vite, fort, je ne me suis jamais senti aussi lâche et courageux à la fois de toute ma vie.
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Wylla Gueller
33 ans, 1m65, Evayenne
Secrétaire au gouvernement, Rayon de Soleil

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Il faut que j'essaie d'être moins mal à l'aise en sa présence, surtout que Jody a l'air très gentille finalement... Enfin elle a été très froide avec Fanny mais... C'est peut-être sa façon de communiquer dans le milieu professionnel, et ça ne fait pas d'elle une mauvaise personne pour autant, au contraire. Je lui adresse un sourire plus franc quand elle me dit qu'elle apprécierai d'aller prendre un sandwich à la boulangerie avec moi, et quand elle propose d'aller voir la cérémonie d'ouverture du défilé, je hoche la tête en regardant ma montre. Je pense que nous risquons de louper le début... Mais nous pourrons arriver pendant le défilé, la cérémonie est ouverte à tous après tout.
- D'accord, pourquoi pas, je réponds avec un nouveau sourire.
La boulangerie est remplie mais la file avance vite alors nous ne devrons pas mettre trop de temps à être servie. De toute façon, je ne suis pas du genre impatiente, et puis ça me permet de discuter avec Jody, qui me fait gentiment la conversation. Comme quoi, j'avais vraiment de mauvais préjugé. Je lui adresse de nouveau un sourire, plus franc et moins gênée, en répondant :
- ça se passe bien merci, je m'y plais bien, même si c'est un travail parfois un peu redondant. Je suis ici depuis un peu moins de 12 ans maintenant... et toi ? Ce n'est pas trop difficile de travailler à l'accueil.
Un des écrans de la boulangerie diffuse la cérémonie d'ouverture du gala et je regarde la fille du Dirigeant apparaître à l'écran. Je n'écoute que d'une oreille ce qu'elle raconte, mais soudain son image se fige, se brouille, et une nouvelle apparaît. Autour de moi, les conversations s'arrêtent, tout le monde semble, comme moi, concentré sur l'écran et les images qui y apparaissent. Une voix connue nous parle d'Errydor, et les images me glacent petit à petit le sang. Je suis choquée par ce que je vois, par ce que j'entends... Mais très rapidement la fille du Dirigeant revient à l'image, elle parle d'une problème technique... Mon cerveau fonctionne au ralenti, mais je me tourne vers Jody, choquée.
- Tu... tu as vu ça... tu as vu...
Est-ce que je viens de rêver ?
Mimie99

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Mimie99 »

Naji: À toi de voir si tu veux que la lame de Harès ait seulement fait une estafilade sur le bras de Saphir ou si ça s'enfonce plus profondément. Dans les deux cas, ça ne changerait pas la réaction de Saphir.

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| 25 ANS | ERRYDIENNE | 1M73 | VOLEUSE | CHASSEUSE SOLITAIRE |
| TUEUSE DE L’OMBRE – À GAGE | SAPHIR | L'ARÈNE | AVEC HARÈS |

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Mon sourire s'étire un peu plus lorsque je l'entends me grogner dessus. Je n'ai aucunement l'intention d'aller me faire f*utre par un autre, ni par lui, d'ailleurs. Par contre, j'ai bien l'intention de lui enfoncer son ego surdimensionner si profond au milieu du crâne qu'il aura bien du mal à aligner deux pensées. Pour peu qu'il en soit capable en ce moment. Quelque chose dans sa manière de me regarder, et de regarder point, semble témoigner qu'il a quelques problèmes oculaires. Je permets de glousser une seconde avant de lâcher:

- Quel gâchis!

En fait, pas tellement. Je préférerais encore me rendre six pieds sous terre que de me retrouver dans le même lit que ce mec aussi débile que prétentieux. À moins que ça puisse m'obtenir des informations capitales pour trouver ceux qui ont massacrés les miens, je n'utiliserai pas mon corps à des fins aussi... banales. Toutefois, j'éloigne assez rapidement ma ruse pour passer à la suivante et je fais en sorte d'échapper mon arme comme si ce n'était pas prévu.

Je ne suis que très guère étonnée par sa réaction face à ma maladresse et à ma lame qui est tombée au sol. Son sourire mauvais en inquiète sans doute beaucoup lorsqu'il leur offre, mais ce n'est pas mon cas. Évidemment, je ne nierai pas que l'embêtement s'empare de moi lorsqu'il se délivre de ma prise sur ses bras. Ça aurait été plus simple si j'avais pu la maintenir, mais il faut toujours savoir quand on est sur le point de perdre le contrôle pour ne pas complètement perdre toute maîtrise de la situation. Alors lorsque j'ai vu que je ne pourrais pas tenir ma prise plus longtemps j'ai su trouver le moment adéquat pour lâcher tout.

Mais maintenant, il est là, devant moi, avec sa lame bien en vue.

Mon regard se fait plus acéré sur lui alors que j'observe ses mouvements pour repérer les signes de sa prochaine attaque. Et elle ne tarde pas à venir. S'il a pris de la distance, c'est pour prendre de l'élan, légèrement. Lorsqu'il fonce sur moi, j'enregistre assez rapidement qu'elle est sa cible. Ma gorge. Je me décale juste assez pour que sa lame manque ma gorge et m'atteigne à l'épaule à la place. Puis, sans plus attendre ou me préoccuper de la douleur qui me charcute le bras, je mets mes mains en action. Moi aussi, j'ai ma cible. Ses biceps, et plus particulièrement celui du bras qui tient son arme.

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LOSING MY SOUL WAS THE PRICE TO SURVIVE…
I NEVER REGRETTED IT.
BEWARE OF THE SHADOWS
I MIGHT BE COMING FOR YOU

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Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

Harper Hill
Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
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A qui puis-je faire confiance ici ? Et dans ma vie ? A mes parents ? La relation que j'entretiens avec ma mère est plus celle d'une nature professionnelle. Il s'agit pour elle d'un investissement. Je suis un investissement sur le long terme plus que sa fille. Elle m'a intégré dans le milieu du mannequinat très tôt et il est vrai, si je lui dois mon succès, c'est en partie grâce à elle. Mais elle n'en est pas la seule. Je veux dire que j'ai aussi travaillé très dur et très tôt pour garantir ce succès et le poursuivre encore aujourd'hui. De part mon travail et mon expérience dans ce domaine, mes contrats, je les obtiens toute seule depuis de longues années. J'ai sacrifié mon temps libre, parfois des cours pour aller à des castings et les réussir. Avec ma mère, je ne parle de rien d'autre en dehors du mannequinat, des contrats, de mes réussites professionnelles et de l'argent. Ce n'est que professionnel. J'aurais aimé que cela soit autrement. Quand j'étais enfant, j'attendais plus. Je voulais une mère comme certains de mes camarades de classe. Une maman chaleureuse, qui vous fait des câlins et des bisous, une personne à qui se confier. Confier ses peurs, ses angoisses, ses expériences, ses doutes, ses joies, ses peines... Je ne lui confie rien et il n'en sera jamais autrement. La relation avec mon père est semblable mais différente. Mon père n'est pas chaleureux non plus mais il m'est plus facile de parler avec lui. Il semble plus à l'écoute et professionnellement, il est de bon conseil. Avec lui, je ne parle pas de mannequinat mais de mon autre carrière professionnelle. C'est avec lui que j'ai discuté pour la première fois de cette envie d'être plus qu'une mannequin, de vouloir être autre chose, de faire autre chose de ma vie. Il n'a pas critiqué mon choix. Nous avons échangé longuement à ce sujet. Mon père a une vision globale des choses mais il pense beaucoup aux détails. Et au final, cela m'a conforté dans mon choix d'essayer de mener une double carrière professionnelle. Et même au bout d'un an, je n'ai pas abandonné l'idée. Je continue dans cette voie même si cela ne semble pas fonctionner. Je devrais peut-être suivre à nouveau des cours de comédie puisque je n'obtiens que des seconds rôles et des rôles de figuration.
En dehors de mes parents, j'ai des connaissances surtout professionnelles, des amis mais le sont-ils vraiment ? Avec eux, je parle de tout et de rien. Surtout de rien, j'ai l'impression. On parle beaucoup de choses futiles comme de vêtements, de bijoux, de sacs, de chaussures, des derniers endroits à la mode, des dernières tendances, des derniers films et séries que l'on a vu, des dernières musiques que l'on a entendu, des dernières rumeurs... mais en dehors de cela, je ne parle de rien. Je ne parle pas de la façon dont je me sens, de ce que je pense vraiment, de ce dont j'aimerais plus que tout. J'ai des amis mais personne à qui me confier. Mes relations sont toutes superficielles en réalité.
Mais je ne sais pas pourquoi mais en voyant cette vidéo, pour la première fois de ma vie, je semble honnête avec quelqu'un. Je connais à peine Pâris, je ne sais pas ce qu'il pense vraiment. Et pourtant, j'exprime en partie ce que je pense et ressens. Peut-être parce que cette vidéo m'a ébranlé particulièrement. Elle remet en question tout ce en quoi je croyais et pensais. Mais Evaya est loin d'être parfaite. Je savais qu'elle ne l'était pas. Mais là, je la vois avec un œil nouveau, un esprit plus critique. Et je fais partie de ce monde, c'est ça le pire. Je participe même indirectement à ce qui se passe de l'autre côté du mur, à Errydor. J'ai ma part de responsabilité dans tout cela. Et cela, je ne le supporte pas. C'est injuste. Ce monde est injuste et encore plus devant la réalité des choses. Mes mots sortent spontanément mais tout bas si bien que seul Pâris les entend. Il me regarde d'une façon étrange que je ne lui connaissais pas. Mais je ne sais pas quoi en penser, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Ai-je été trop loin ? N'aurais-je pas dû dire cela ? Aurais-je dû me taire ? De toute façon, maintenant c'est trop tard. C'est dit et je ne peux pas revenir en arrière.
La conversation semble terminée et ce n'est peut-être pas plus mal parce que j'aurais pu continuer à évoquer d'autres choses, à développer plus mes pensées. Et cela pourrait me conduire, je ne sais où. Pâris fait comme si de rien était et j'en fais de même, remettant mon masque de la parfaite mannequin. Je n'ai pas encore fini ce soir, il me reste encore un passage sur le podium avant la soirée en grande pompe qui suivra l'ensemble du défilé. La conversation devient futile et je réponds de cette manière l'interrogeant à mon tour. Il se met à sourire, le sourire où il est difficile de ne pas craquer. Pâris est beau, c'est un fait. Mon sourire fait écho au sien quand il me qualifie de magnifique comme toujours. C'est idiot et je ne suis pas sûre qu'il y croit qu'à moitié mais ça me fait plaisir.
-Merci, me voilà rassurée.
Il se penche pour attraper du maquillage et il me propose tout bas de poursuivre cette conversation chez lui plus tard chez lui. Je suis si surprise qu'il me faut quelques secondes pour donner ma réponse.
- Oui, j'aimerais bien...
Je n'ai pas le temps d'en dire plus que quelqu'un crie mon nom et ça me fait presque sursauter.
- Harper ! Dépêche-toi, tu dois changer de tenue pour ton deuxième passage. Tu passes dans moins de dix minutes.
Ma conversation avec Pâris m'a fait perdre toute notion du temps.
- J'arrive, dis-je à la styliste.
Elle me lance un regard appuyé n'ayant d'autre choix que de la suivre et je me tourne vers Pâris,
- Désolée, le devoir m'appelle. J'essaye de te retrouver avant mon second passage.
Je m'éloigne de Pâris et je suis la styliste en faisant de grandes enjambées, pour la rattraper. Heureusement, j'ai appris à marcher avec des talons aiguilles depuis longtemps. Je rejoins un groupe de mannequins également en train de se changer pour enfiler une autre tenue. Je me déshabille sans pudeur puisque de toute façon, il est difficile d'en avoir ici. C'est une habitude et je m'y suis faite depuis longtemps. Je troque une robe pour une autre. Elle est longue et rouge avec un dos nu. Je retire mon soutien-gorge pour l'enfiler, aidée de la couturière. J'enfile mes nouvelles chaussures et je subis leur inspection avant d'obtenir la validation escomptée. Elles se contentent d'hocher la tête. Je m'approche d'un miroir et je regarde mon reflet. Le maquillage, bouche comprise tient parfaitement. Il n'y a donc pas de retouches à effectuer de ce côté là, non plus. Prête, je ressors avec l'intention de retrouver Pâris comme je lui ai dit. Je le cherche des yeux mais je ne le trouve pas. Lui aussi est peut-être en train de se changer...
melemele14

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

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Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes

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Je sais au fond de moi que ses paroles comportent un fond de vérité. Bien sûr que certains faibles sont indispensables à la survie de notre écosystème. Cependant, je suis persuadée que même ces faibles n'auraient aucune pitié s'ils devaient se trouver face à des personnes en difficulté. Alors que ces pensées traversent mon esprit, je réalise une chose : les Sentinelles aideraient les personnes en difficulté, non ? Ce n'est pas un peu ce à quoi se résument leurs activités ? Aider les personnes dans le besoin ? Je sais que Dimitri serait du genre à sauver la veuve et l'orphelin, même s'il montre rarement cet aspect de sa personnalité. Cependant, je sais que ces gangs n'en sont pas vraiment, ils sont une frange si minime de la population d'Errydor et leur mode de vie semble en marge de notre société. Leurs idéaux sont beaucoup trop... Idéalistes, justement. Ils ne sauraient sauver une société comme la nôtre.

Ce n'est pas parce que quelqu'un est faible et naïf qu'il est forcément gentil. Savoir à qui obéir et devant qui courber l'échine fait de toi quelqu'un de sensé, pas de gentil, dis-je en haussant les épaules.J'ai l'impression que cette discussion ne mène nulle part, on a deux opinions différentes et aucun de nous n'a l'air de vouloir changer d'avis dessus...

Jey met du temps à répondre à ma provocation et je vois qu'il cherche les bons mots. Va-t-il m'attaquer verbalement pour avoir osé dire du mal de son chef ? Je sais que c'est ce que je ferais à sa place. Il semble savoir que c'est une réaction qui me serait typique car il préfère justement dévier la conversation vers mon frère. Je me tends lorsqu'il dit que beaucoup pensent de lui qu'il est un connard. Je serre les dents et réfrène l'agressivité qui monte en moi, sachant que ce serait idiot de m'énerver dans ce lieu, si proche de Teegan.

L'avis des autres m'importe peu, tant qu'ils prennent soin de ne pas l'exprimer devant moi, dis-je en prenant note qu'il s'est exclu desdites personnes. Je sais que mon frère est loin d'être un enfant de choeur. Il aurait mérité la haine de beaucoup de monde, la mienne y compris, mais ça reste mon frère et mon chef. Je suis qui je suis maintenant parce qu'il a su m'apprécier à ma juste valeur. Je lui dois beaucoup et je ne l'oublie pas. Les gens seraient donc mal avisés de venir l'insulter en ma présence et ils le savent.

Je lui dois la vie, en premier lieu. Il aurait tout aussi bien pu décider de m'éliminer avec le reste de notre fratrie mais il ne l'a pas fait. Il aurait pu décider de m'écarter de la gestion du gang mais il a décidé pourtant de m'intégrer à son commandement. Je ne suis pas une ingrate, j'ai beau désapprouver certaines de ses actions, je sais ce que je lui dois. Il ne tient qu'à moi de me débrouiller pour faire valoir mes valeurs autrement qu'à travers lui et c'est à ça que servent mes combats.

Effectivement, il ne semble pas tirer de forces de ses faiblesses, et c'est bien dommage. Et je suis persuadée que beaucoup d'autres personnes aimeraient voir Saphir en vainqueuse. Je marque une pause face à sa question sur la solidarité entre femmes. A mon avis, cela vient du fait qu'on est toutes conscientes de notre place dans la société que forme Errydor. J'ai de la chance d'être forte et d'avoir mon frère pour me soutenir mais ce n'est pas le cas de toutes... Tu sais, il y a très longtemps, une femme a dit "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant." Beaucoup ne pensent pas si profondément que moi sur le sujet mais on est toutes conscientes qu'on ne peut compter que sur nous-mêmes pour nous défendre face aux hommes. Ils nous verront toujours inférieures à eux, à de rares exceptions près, donc autant se soutenir les unes les autres si on peut, finis-je en me rendant compte que j'ai répondu de manière bien trop philosophique à ce qui devait être une blague sans conséquence.

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Message par naji2807 »

Ça marche ^^ donc pour info sur la fin de mon rp, Harès est déséquilibré en essayant de récupérer son arme, Amber le frappe à la tête (c’est ce sur quoi on s’était mises d’accord ^^) et du coup Harès tombe en arrière et se recogne la tête une troisième fois au sol et là il est bien KO ^^

Texte à caractère très grossier

Harès Wrath
26 ans, 1m95, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus, Misogyne, Possessif, Violent

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Je fais d'l'effet aux meufs, je l'sais bien, mais franch'ment, j'en ai rien à foutre. Le sexe c'est juste un défouloir de plus, mais jamais d'ma vie une meuf pass'ra avant l'reste, et surtout pas avant ma victoire. Meuf ou pas, j'vais la défoncer, et son numéro d'charme marche pas sur moi. Mais ça m'fait bien rire, c'est la preuve que les meufs sont faibles, elles sont obligées d'utiliser la ruse pour gagner, sinon elles se font défoncer. Mais cette ruse marche pas sur moi, j'en ai rien à foutre de son corps, surtout que j'en baise un bien plus beau quasiment chaque soir.
Je m'contente de cracher quand elle parle de gâchis, j'l'écoute même plus, c'est pas l'moment d'parler. Surtout que faut que j'me concentre, j'vois pas clair, toutes les trois s'condes y'a des trucs devant mes yeux putain ! Faut que j'la défonce maintenant, et c'est c'que j'vais faire ! J'arrive à m'dégager et c'est ma chance parce qu'elle est plus armée. Je m'recule juste assez pour prendre de l'élan et j'vais enfoncer ma lame dans sa gorge.
Mais cette connasse se décale et j'arrive juste à toucher son épaule. Le sang coule, elle est bien amochée, mais elle est pas morte... Putain ! J'ai du mal à y voir clair, ça d'vient flou pendant au moins une seconde avant de redev'nir clair... J’sens alors ses doigts sur mon bras et sans qu’j’comprenne pourquoi, j’vois mon arme qui tombe par terre. Putain elle m’a fait quoi cette connasse ? Faut que j’récupère mon arme putain…
Ma tête est une putain d’emmerdeuse aussi, elle tourne et j’ai du mal à voir le couteau. Je m’penche pour le ramasser… et j’sens une grosse douleur qui m’fait basculer en arrière d’un coup. J’arrive pas à garder mon équilibre… Une nouvelle douleur…
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Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
Acteur, Fêtard, Diva, Coeur brisé

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Mes parents ne m'ont pas vraiment appris à développer des relations avec les autres. On dit qu'ils sont les modèles pour quasiment toutes les relations qu'on aura dans notre vie, et clairement mes modèles ont été très mauvais. Ils m'ont appris, et prouver à plusieurs reprises, que les gens ne vous parlent que par intérêt, que personne ne vous aime si vous ne lui apportez rien. Et Clay a fini de me le démontrer pour de bon, à deux reprises. Pourtant, je reste naïf, persuadé qu'un jour, je rencontrerai quelqu'un qui me fera changer d'avis là-dessus... La preuve, j'ai redonner sa chance à Clay, même après qu'il ait piétiné tous mes espoirs en brisant mon coeur la première fois. Et maintenant ? Suis-je prêt à retomber comme un idiot à ses pieds ? Je ne peux pas nier que ses sourires et son numéro de charme ait eu de l'effet sur moi. Clay détient un pouvoir sur mon coeur, que je ne pourrais jamais tout à fait lui reprendre je crois. Heureusement que Garry était là. Mais heureusement qu'il est là à chaque fois. Quand ma vie part de travers, quand je vacille et m'écroule, il est le seul à me rattraper. Finalement, il est le seul à faire vivre mon espoir. Il est toujours là pour moi, en permanence, et il ne me demande rien en retour. Il n'en veut pas à mon argent, il n'en veut pas à mon prestige... Il est juste là pour moi...
Mais qu'est-ce que je raconte ? Il est là parce qu'il n'a pas le choix, parce qu'il est un robot à qui on a assigné un propriétaire, et je suis ce propriétaire, trop stupide, au point de croire qu'un robot a de quelconques sentiments pour moi... Je suis pathétique. Et je suis lâche. Je ne suis pas comme Harper, et même lorsqu'elle se dévoile un peu, me parle de pensées qui semblent presque révolutionnaires, je ne parviens pas à lui partager mon sentiment sur le sujet. Qui suis-je pour jouer les rebelles ? Une starlette en mal d'amour, qui se prend pour un révolutionnaire ? Et pourquoi ? Parce que je suis mal dans ma peau, parce que ce monde est trop cruel ? J'entends déjà la voix de mes parents "contente-toi de penser à ta carrière et tais-toi, les Errydiens n'ont pas besoin de toi pour défendre leur cause". Et c'est vrai, qui voudrait de moi pour défendre quelques causes que ce soit ?
Je change de sujet parce que de toute façon, c'est trop dangereux. Je parle futilement de maquillage, mais ça ne m'empêche pas de penser ce que je dis. Elle est très belle, même si elle ne m'attire pas vraiment. Je n'ai pas été attiré par beaucoup de filles dans ma vie, et la plupart n'ont de toute façon jamais pu surpasser l'attirance que je ressentais pour les garçons. Bien sûr, ça ne m'empêche pas de lui adresser un immense sourire étincelant.
Il n'empêche, je voudrais me rattraper pour n'avoir rien répondu, même si je suis un lâche, elle m'a fait confiance... je dois lui rendre la pareille. Je me penche donc pour attraper du maquillage, et lui glisse à l'oreille une invitation à venir après le défilé. Elle accepte mais se fait rapidement appeler. Je hoche la tête quand elle dit qu'elle me retrouvera avant son second passage. Moi aussi je dois me changer, j'enfile une nouvelle tenue, une nouvelle veste, et quand je retourne près de la scène, je vois Harper qui semble chercher quelque chose, peut-être moi. Je me glisse dans son dos et lui souffle :
- Ta robe est très élégante et te va très bien.
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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Texte grossier

Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus

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C'est clair qu'on a deux visions d'la vie différente, mais c'est sympa d'parler à quelqu'un qui a d'la tchatche. Faut pas que Tess m'entende bien sûr, sinon elle va me piquer une crise de jalousie sévère. En vrai elle aussi elle a d'la tchatche, mais c'est pas pareille. C'que j'aime chez elle, c'est son foutu caractère, son corps de rêve, et puis... j'sais pas trop en fait, j'sais juste que c'est ma nana et qu'elle le restera. Alors qu'avec la soeur de Teegan, on peut causer, échanger nos opinions. C'est pas un truc que j'fais souvent avec les gars, et surtout pas avec Harès. C'est pas trop son truc le blabla, lui il préfère cogner. J'dis pas non à la violence, mais parfois j'aime bien m'poser pour parler.
- Bah pourquoi faudrait qu'ça mène que'que part ? je d'mande avec un sourire en haussant les épaules. On discute, c'est tout. Tu trouves pas ça rafraichissant, deux ennemis qui tchatchent ? ça change du quotidien non ?
J'suis pas un gros nounours, malgré c'que j'peux parfois laissé paraître. J'suis l'bras droit d'Harès, c'est mon pote et j'donnerai ma vie pour lui sans soucis, même si c'est le pire emmerdeur que la Terre ait jamais connu. J'suis du genre loyal, mais j'suis sûr qu'elle aussi alors j'la pique comme elle m'a piqué. Je m'doutais d'sa réponse, mais c'est quand même toujours bon d'avoir confirmation de ses sources. On sait jamais, j'aurai pu apprendre qu'elle était dissidente, ç'aurait été bon à savoir... mais bon, on f'ra sans. Toute façon, c'est pas comme si on était en guerre contre les Phalènes, au contraire, on fait partie d'leurs meilleurs clients, on s'rait bien malvenu d'leur chercher des noises.
- C'est pas moi qui irait critiquer ça, j'réponds en haussant simplement les épaules.
Harès est en mauvaise posture, il s'est pris des sacrés coups sur la tête et on voit bien qu'il vacille à plusieurs reprises. Franchement, j'donne pas cher de sa peau, mais j'pense pas qu'il va crever aujourd'hui. Ce s'rait con en plus, je m'retrouv'rai avec le gang sur les bras, et c'est pas vraiment dans mes projets.
J'm'attendais pas à une réponse pareille à ma question, mais elle la prend vachement au sérieux et j'hausse un sourcil devant sa réponse. C'est vrai qu'ça s'tient...
- Bah toutes les meufs sont pas martyrisées ici, r'garde toi... Mais c'est vrai qu'y'a pas trop d'meufs à la tête des gangs... Ceci dit sur la force brute, y'en a pas tant qu'ça qui rivalise avec les mecs, et ici y'a qu'la violence qui règne, donc j'suppose que c'est surtout dans l'ordre des choses.
J'jette un coup d'oeil à l'Arène et je vois qu'les choses vont vraiment pas bien pour Harès... Il fait pas c'qui faut, il est pris par son ego ou alors c'est les coups sur sa tête qui lui font mal... Il se prend un nouveau coup et là j'grimace pour de bon. Il tombe et c'est foutu...
- Bon bah j'crois bien qu'il a perdu, j'commente simplement.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Harper Hill
Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
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Somebody to love

Je suis à l’image de mes parents ou plutôt de l’éducation qu’ils m’ont donné durant toutes ces années. Les liens que j’ai pu tisser avec les gens sont d’ordre professionnel en règle générale. Je n’ai jamais tissé de vrais liens avec les autres, je ne me suis jamais investie personnellement dans une relation car je ne me le suis jamais permis. Mes parents m’ont toujours dit de ne faire confiance à personne en dehors de soi-même. Même la relation qui existe entre nous me semble superficielle et elle tient plus d’une relation professionnelle qu’autre chose. Mais n’est-il pas l’image de notre société ? Sans doute dans les classes moyennes, les relations doivent être différentes mais pas parmi l’élite d’Evaya. Il y a des exceptions mais je n’en fais pas partie. Et moi, je me sens différente, je pense même différemment. J’aspire au moins à connaitre une relation autre que professionnelle ou superficielle. J’aimerais pouvoir faire confiance à une personne qui pourrait devenir un confident et être de même pour elle. Dans mes relations amicales ou sentimentales, c’est toujours la même chose au final. Je ne m’investie jamais personnellement mais je ne suis pas la seule car les autres ne s’impliquent pas plus que moi. Si je ne m’investie pas c’est aussi parce que je ne suis jamais tombée amoureuse. Cela a toujours été physique et passager, je n’ai jamais eu de longues relations suivies. Pourtant, j’aimerai vivre bien plus que cela. Je ne le crie pas sur tous les toits, je ne l’avoue pas non plus mais je suis une femme romantique. J’aimerai construire une histoire avec un homme qui aura des sentiments pour moi et en qui je pourrai avoir confiance.
Je connais à peine Pâris, j’ai pu discuter quelques fois avec lui mais comme avec les autres, j’ai toujours échangé des banalités et flirté. Autant le dire, notre relation est tout aussi superficielle que les autres. Pourtant, ce soir en voyant la vidéo transmise par la journaliste sur les écrans, je me permets d’être un peu plus honnête, un peu plus moi-même. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise idée. J’en dis sûrement trop devant lui, je lui en confie trop mais c’est comme si je n’arrivais plus à me retenir ce soir. Peut-être parce que je ne me confie jamais, peut-être qu’inconsciemment Pâris me donne envie de le faire, peut-être parce que cette vidéo m’ébranle plus que les autres choses que j’ai pu voir dans ma vie. Mais cette conversation prend fin aussi vite qu’elle est arrivée. J’aimerai poursuivre notre conversation mais sans doute est-ce une mauvaise idée de le faire ici, maintenant et avec quelqu’un. Ne vaudrait-il pas mieux garder mes opinions pour moi plutôt que les avouer à autrui ?
Pâris change de sujet et parle de maquillage comme si de rien était. J’abandonne parce qu’il ne sert à rien de revenir au sujet principal même si une partie de moi se sent déçue. Je ne devrais pas ressentir ce sentiment pourtant c’est le cas. Je le complimente et il en fait de même. Objectivement, il est beau avec ou sans maquillage et le maquillage, les vêtements l’embellissent. Je le trouve également attirant c’est pourquoi il m’a été facile de flirter avec lui en soirée. Mais le moment n’est pas au flirt du tout, au contraire. Nous sommes trop sérieux pour cela surtout après les images vues. Pourtant, il arrive à me surprendre même si ça ne se voit pas. Il me propose de continuer notre conversation après le défilé et j’accepte sans hésitation. Parce qu’à cet instant, c’est ce que je souhaite le plus.
Je n’ai pas le temps de discuter plus longtemps car je suis appelée pour me changer en vue de mon second et dernier passage sur le podium. Je m’excuse auprès de Pâris et je vais troquer une robe pour une autre. Une jolie robe que je ne porterai qu’une fois. C’est le genre de robes que l’on porte lors d’avant-première ou de soirées où tout le gratin d’Evaya se réunit. Après quelques minutes, je suis prête et je rejoins à nouveau les autres mannequins en vue de mon futur passage tout en cherchant Pâris des yeux. Je ne le vois pas et je suis sur le point d’abandonner quand l’inverse se produit. J’entends sa voix dans mon dos et il me complimente pour mon élégance ou plutôt devrais-je dire l’élégance de la robe car c’est elle qui fait la grande majorité du boulot. Je me retourne et je lui adresse un sourire sincère, celui-ci.
- Merci beaucoup et je te retourne le compliment à mon tour. Toi aussi, tu es très élégant. J’ai même l’impression que tout te va. Quel est donc ton secret Pâris ? fis-je avec légèreté pour donner le change par rapport à tout à l’heure.
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Message par Springbloom »

Tally a écrit : mar. 07 déc., 2021 2:02 pm Zeke

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................ Si j'étais cynique, je râlerais en me moquant de tous ces nababs en robes longues et en costumes sur mesure qui ne sont là que pour en mettre plein la vue. Mais pour être honnête, j'étais très enthousiaste à l'idée de venir. J'avais hâte d'assister à toute cette effervescence. C'est la première fois depuis mon ascension à l'élite que je suis invité à cet évènement et je ne vais pas laisser Tray me le gâcher. Même si je suis presque certain de le croiser quelque part pendu au bras d'une riche Evayenne ou d'un homme d'affaires fortuné qui saura ravir son portefeuille. Dans le monde dans lequel on vit, je ne peux pas vraiment le blâmer.

................ Je décide donc de le reléguer dans un coin de ma tête et de suivre la jeune femme qui elle, a l'air de savoir où elle va. Son expression béate en pénétrant dans la salle me fait doucement glousser. Je crois que j'ai l'alcool joyeux. Mais je dois reconnaitre que la décoration de la pièce est encore plus impressionnante que celle de l'entrée. La salle est si bondée qu'on ne voit pratiquement plus le podium à l'arrière. Cela m'attriste un peu car j'avais vraiment envie de voir les nouvelles créations de cette saison.

................ Je songe à un moyen de m'asseoir plus près lorsque la voix de la jeune femme attire mon attention. Malgré le tumulte, je parviens à comprendre ce qu'elle me dit. Une place attitrée ? Je réfléchis un instant et me rappelle des cartons d'invitation dans la poche de ma veste. Je lève un doigt et fouille le pan intérieur de mon costume pour en sortir les fameux cartons où figure mon nom et celui de Tray. Sur l'envers se trouvent les numéros de deux places proches du podium.

................ « Je vous en serais très reconnaissant . Tenez, si vous n'avez pas de place attitrée, je vous cède celle-ci. Mon rencard m'a posé un lapin alors elle ne me servira pas. Si on vous demande, vous vous appelez Tray, et vous êtes un égoïste qui a peur de l'engagement j'ajoute avec un brin de ressentiment ».

................Je suis quasiment certain qu'elle ne fait pas partie de l'élite, elle a l'air trop aimable et prévenante pour ça. Si je n'avais pas ma famille pour me garder les pieds sur terre, je serais certainement déjà devenu un petit con arrogant;

................ Sur le chemin jusqu'à nos places, j'ai à peine le temps de saluer quelques connaissances avant de nous asseoir que les lumières se tamisent pour réclamer le silence. Adélaïde Karaklis, la fille du dirigeant, traverse le podium pour se poster derrière le micro et commence le discours d'ouverture. Sa voix monotone est soudainement interrompue par une autre, bien connue des chaînes d'infos. Son visage est multiplié sur les écrans disséminés çà et là. Il me faut m'y reprendre à deux fois pour la reconnaître. La journaliste Julia Nova n'a plus rien de la fringante présentatrice qui officie sur la chaîne principale. Elle a l'air affolée et de lourdes poches cernent ses yeux. Son discours me glace le sang. Mais ce n'est rien à côté des images qui sont diffusées devant mes yeux. J'ai dû mal à croire qu'elles sont réelles. Comment pourraient-elles l'être ?

................ L'image disparait à l'écran et on entend brièvement les protestations de la journaliste. L'intervention d'Adélaïde ensuite n'arrange rien à la situation au contraire. Tout le monde a vu l'expression horripilée sur son visage et rien, pas même son sourire forcé pourra nous le faire oublier. Bientôt, une musique retentit et annonce l'arrivée des mannequins. Malgré les apparences, le cœur n'y est pas. Même les mannequins ont le dos raide lorsqu'ils commencent à déambuler devant nous.

................ J'ai beau être naïf, même moi je trouve ça bancal leur histoire de problème technique. Je m'attends à tout moment à ce qu'il se passe quelque chose, qu'il y est une explosion, un mouvement de panique, n'importe quoi. Mais tout le monde est figé comme s'il avait peur des représailles. Des chuchotements commencent à s'élever doucement de la foule. Je me tourne vers la jeune femme à mes côtés et lui glisse à voix basse :

................ «J'ai rêvé ou on vient vraiment de voir se qu'on vient de voir ? »
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AMETHYST CHANDRILA ✧ 22 ANS ✧ EVAYA ✧ ETUDIANTE EN PHYSIQUE ✧ CHANTEUSE DE CABARET ✧ FRAÎCHEUR AUTHENTIQUE
Dans le hall du casino | Avec Zekaria Damaris (Tally)



J'ai toujours aimé l'effervescence de la foule. Lorsque mes parents organisaient des soirées dans notre grand salon, c'était bien une des rares choses que j'appréciais. Pouvoir observer cet ensemble hétéroclite se presser pour être les premiers sur les petits fours, discuter de choses aussi futiles que du nombre de bougies sur un lustre, s'émerveiller devant la moindre nouveauté de textile qu'on pouvait leur présenter...Il y a toujours quelque de passionnant à étudier les essaims de l'élite. Rien ne saurait plus former une unité totale autant qu'un étrange mélange d'une multitude de visages. A les côtoyer, je ressentais cette même euphorie sans fondement, cette envie folle de danser quand bien même les mélodies ne me plaisaient guère.

En pénétrant dans la grande salle du casino, cette même euphorie s'empare de nouveau de moi. La mode n'a jamais été mon fort, le mannequinat me rappelle même plutôt de mauvais souvenirs. Suivre les tendances, les nouvelles découpes, les nouvelles couleurs, les nouveaux matériaux...même quand j'étais membre de l'Elite et que je n'avais pas grand chose à faire de mon quotidien, cela faisait trop d'informations en permanence à réintégrer et à réadapter. Je sais pertinemment que mon style vestimentaire a toujours été beaucoup trop décontracté aux yeux de mes parents : que voulez-vous, un jean restera toujours confortable, bien plus qu'une robe longue cintrée à la taille. Evaya est ici pour le show, pour l'art, pour savoir comment on s'habillera demain. Je suis là par curiosité et par envie d'élargir mon carnet de contacts.

Et, pourtant, avec certitude, j'ai désormais envie d'applaudir en choeur avec les autres spectateurs, de contempler le passage de chacun des mannequins aux côtés desquels j'aurais pu me tenir dans une autre vie. Il me prend même l'envie d'acclamer Adélaïde Karalis, la fille de notre dirigeant, alors qu'elle se presse sur scène pour ouvrir le bal. Encore dans l'entrée avec le mystérieux inconnu, je me mets à applaudir timidement tandis qu'elle s'avance sous les projecteurs et observe la foule (qu'elle ne peut sans doute pas vraiment voir dans la lumière). La clameur ambiante ne me poussera tout de même pas à lui faire une haie d'honneur, j'ai toujours eu du mal avec l'autorité, peu importe sa forme.

- Merci beaucoup, remercié-je mon compagnon lorsqu'il me tendit le billet pour un siège idéalement placé. Vous n'imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de savoir que je vais pouvoir respirer un peu d'air ici. Eh bien, je serai désormais Tray, accepté-je en récupérant la seconde invitation. Et qui donc cet égoïste daigne-t'il accompagner ?

Peut-être que j'ai finalement fait mouche et que le hasard fait bien les choses. Une place située en seconde rangée n'est pas donnée à tous les habitants d'Evaya, surtout pour un événement de pareille ampleur. Il n'en a pas l'air, mais il est possible que
mon interlocuteur soit membre de l'Elite, qu'il ait, comme je l'ambitionne, réussit à l'atteindre par lui-même. Qu'il le soit ou non, j'avoue qu'il m'intrigue, et rien ne m'empêche de faire connaissance avec un autre simple Evayen, de toute façon.

Mais mes questions attendront. Adélaïde ouvre la cérémonie sur tous les écrans de la salle, offrant les moindres traits de son visage où que l'on soit dans la salle. Encore debout dans l'entrée, j'assiste médusée à sa soudaine disparition. Les happenings ne sont pas rares dans les shows et autres cérémonies evayens, découvrir Julia Nova n'a donc rien de surprenant, il est même plutôt normal que la principale journaliste evayenne soit présente. Ca l'est néanmoins moins quand elle coupe la parole de la dirigeante et encore plus lorsqu'elle s'affiche dans un état désastreux. A peine ai-je le temps d'enregistrer ce qu'elle déclare que les images de champs défilent sous mes yeux. Et puis tout s'éteint. Silence complet. Ambiance pesante.

- La seule chose qui est sûre, c'est que ce n'est pas une panne technique, je réponds à mon voisin, la voix vide.

Une autre chose est sûre : l'envie de voir le défilé m'est également passée.




Après six mois, je te réponds enfin x) J'avoue avoir un peu galéré pour la réaction, je pense que je la prolongerai dans l'autre RP' (j'avais peur de faire trop long pour pas grand chose sinon)
On avait parlé d'un RP' Devaron-Tenley que tu voulais commencer, tu serai toujours partante ?
naji2807

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

Pâris Estrella
24 ans, 1m89, Evayen, Elite
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Ce que je fais là est un peu inédit, et je ressens un mélange d'excitation et d'appréhension qui ne m'est pas familier. Ce n'est pas le fait d'inviter quelqu'un chez moi, ça ça m'arrive souvent, mais cette fois ce n'est pas pour le sexe, ce n'est pas non plus pour une énorme soirée, pas du tout intimiste, où il aura une bonne cinquantaine de personnes. Je me rends compte que ce sont les raisons pour lesquelles des gens se retrouvent chez moi, et qu'il n'y en a aucune autre. Jamais je n'ai simplement invité un ou une ami(e) à discuter. Peut-être tout simplement parce que je n'ai pas d'amis. Je n'ai que des amants de passage, des gens dont je ne retiens même pas le nom, qui ne retiennent peut-être pas le mien, ou qui se souviennent seulement d'avoir couché avec un acteur connu, qui sont ravis d'avoir passés une bonne nuit avec un amant... Je suis vraiment pathétique. Les gens ont des amis, j'en suis certains. Ils ne sont pas comme moi, sans attaches, avec pour seule compagnie un Android, qu'ils prennent pour leur ami, leur confident, alors que ce n'est qu'un robot. Je mériterai de passer dans cette émission que j'ai vu récemment, où une femme tombée amoureuse de son Android vit avec lui comme avec un concubin... Le présentateur se moquait clairement d'elle dans la présentation, et j'imagine qu'il avait raison. Pourtant, jamais personne ne m'a montré autant d'humanité que Garry. Alors que faut-il en penser ?
Je me perds dans mes réflexions pendant qu'on me change de tenue, mais je n'en laisse rien paraître. J'ai retrouvé mon sourire et mon regard concentré peut laisser penser que je pense à mon prochain passage. Je pense en fait à ce que je viens de faire. Etait-ce une erreur ? Aurais-je dû me taire, continuer de faire comme si la conversation n'avait jamais eu lieu ? J'ai pourtant eu l'impression de sentir quelque chose chez elle ? Est-ce que je me trompais ? Est-ce que je n'ai vu que le reflet de mes propres réflexions ? Mais pourquoi a-t-elle accepté alors ? Est-ce parce qu'elle cherche à causer ma perte ? Va-t-elle venir et m'enregistrer pour me faire passer pour un rebelle ? Les questions fourmillent dans ma tête et je m'agace. Voilà à quoi je suis réduit, à spéculer sur l'honnêteté d'Harper. Pourquoi je ne peux pas croire qu'une amitié pourrait ressortir de tout cela ?
Quand je la rejoins, je la trouve qui cherche quelque chose du regard. Est-ce moi qu'elle cherche ? Je me glisse dans son dos et la complimente, la poussant à se retourner. Je lui adresse mon plus beau sourire et apprécie sincèrement le compliment qu'elle m'offre, même si je l'ai déjà entendu une centaine de fois. Au moins je sais que c'est vrai, j'ai sûrement beaucoup de défaut, mais je suis beau, sinon je n'aurai sûrement pas pu devenir mannequin.
- La génétique ma chérie ! je lui réponds en riant. Rien que la génétique. Mais tu n'es pas mal non plus, et je suis sûr que tu es tout aussi belle au naturel, tu dois faire chavirer les coeurs, je me trompe ? je lui demande avec un sourire complice.
Yumeko

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Harper Hill
Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
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Je ne peux m'empêcher de repenser à la proposition de Pâris alors que je ne m'y attendais pas du tout. Il m'a surprise, prise même au dépourvu quand il m'a invité à venir chez lui après cette soirée. Et pourtant, je n'ai pas réfléchi, j'ai accepté spontanément. D'habitude, si un garçon m'invite chez lui, ce n'est pas pour discuter. Il m'est déjà arrivé de découcher après un défilé ou après une soirée où j'étais invitée. Cela m'arrive parfois mais pas si souvent que cela. Je suis une jolie femme et si je gagne ma vie, c'est grâce principalement à mon physique, pas à mon cerveau. Chez les mannequins, il n'y a que de jolies filles à la plastique parfaite. Et je fais partie de ces filles. Nous sommes nombreuses et il s'agit toujours de compétition afin de garder sa place. Parce qu'il ne faut pas seulement être jolie, il faut être compétitrice. Je fais partie de l'élite mais je pourrais être écartée de ma position si je n'y prends pas garde. Je ne peux pas me reposer sur mes lauriers, je ne peux rien prendre pour acquis. En réalité comme tout le monde, je subis une pression quotidienne. Alors parfois, pour relâcher la pression, je me rends dans des soirées où tout le gratin se réunit. Souvent l'alcool coule à flot et la musique est entrainante afin de se déhancher et oublier. Parfois, j'en envie de m'amuser, de ne plus penser à rien, de me laisser aller... C'est vrai, je plais aux garçons parce que je suis jolie et je suis célèbre dans le milieu du mannequinat. Si je suis attirante, les hommes ne cherchent pas plus loin, à avoir plus qu'une relation physique. Et jusqu'ici, je me suis contentée que de cela. J'ai toujours des relations superficielles même si j'aimerais bien plus à l'avenir. Alors, pour le moment, je m'amuse et je profite parce que je ne peux pas toujours être pessimiste ou me sentir comme tel. Il faut se l'avouer, être dans les bras d'un homme pour quelques heures est agréable.
Mais ce soir, il n'y a aucun flirt entre Pâris et moi, seulement une discussion sérieuse où il est question des Errydiens. Discussion que je ne pensais jamais avoir avec personne car on ne parle jamais d'eux comme si le sujet était tabou. En réalité, il l'est car on ne parle jamais de ce qui se passe de l'autre côté du mur. La punition ultime n'est-il pas de terminer à Errydor ? Personne ne veut finir là-bas et quand je repense à la vidéo, encore moins qu'avant. Et à tel point que je n'arrive pas à me défaire de ses images qui reviennent régulièrement comme ces publicités à la télévision. Alors, j'essaye de me concentrer sur mon changement de tenue sous les mains expertes de professionnelles puis de mon prochain passage. Je cherche même Pâris du regard mais je ne le vois pas parmi les dizaines de mannequins se trouvant dans les coulisses. Je finis par abandonner, je le retrouverai bien à un moment donné surtout si je guette son passage. Et c'est lui qui me trouve, apparaissant dans mon dos. Je l'entends et je me retourne alors qu'il me complimente sur ma tenue. Compliment que je lui retourne également, m'adressant un magnifique sourire pour l'occasion. Selon lui, la génétique fait tout et je ne peux pas lui donner tort. La génétique aide, je le confirme. Je ressemble beaucoup à ma mère, une ancienne mannequin. Et je marche dans ses pas même si je souhaite m'en détacher depuis quelques temps. Pour le reste, je n'ai pas l'impression de lui ressembler. Je ne peux m'empêcher d'être amusée quand il emploie le mot chérie.
- C'est donc ça ! m'exclamé-je à mon tour d'un air amusé. Quel chanceux tu es. Il est vrai, les fées de la beauté se sont penchées sur mon berceau étant bébé. Je suis une vraie tombeuse, c'est bien connu, plaisanté-je. Je les attire comme des mouches. Et je ne suis pas la seule parait-il, souris-je à mon tour complice.
Je suis loin d'être vaniteuse mais c'est amusant de jouer le jeu.
Tally

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Tally »

@Shinato : Vraiment désolée, pour le retard, j'avais plus du tout la tête à écrire ces derniers mois, j'espère que ma réponse ira quand même. :D


kit
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Avec Dimitri



« C'est pas vrai ! Tu le fait encore, sérieux il faut que tu arrête, ça devient gênant»

................Il n'y a qu'une personne qui me parle avec aussi peu de respect dans cette ville. Je lève les yeux vers cette dernière et croise le regard blasé de Tenley, la gamine la plus insupportable qu'il m'a été donné de rencontrer. Elle est assise sur une poutre en métal rouillé et bat des pieds dans le vide.

« Arrêter quoi ? » je lui demande en m'attendant à ce que la réponse soit déplaisante.
— Tu prends la pose comme un super héros.
Un super héros ? Je ne vois pas de quoi tu parles ».

................L'adolescente lève les yeux au ciel comme si j'avais encore dit quelque chose de stupide.

................« Les mecs en collants qui sauvent le monde ! Bon laisse tomber, ça me gave déjà. Qu'est-ce que tu fais là, je croyais que les Enfants d'Harvels ne se battaient pas ?
— Mission top secrète, et toi ?
— Pareil... ».

................Un long silence s'étire entre nous. Si je ne la savais pas aussi débrouillarde, je me serais inquiété de la voir ici. Mais Tenley sait parfaitement bien se sortir des situations désastreuses qu'elle a elle-même provoquées.

« Au fait, comment as-tu fait pour me reconnaître ? »

................Tenley est atteinte d'une maladie qui l'empêche d'identifier les visages. Mais pour une raison obscure, elle n'a aucun mal à me reconnaître lorsqu'on se croise.

................« Je ne connais personne d'autre qui marche autant avec un balai dans le cul, ça te va comme réponse ? Allez, bouge de là maintenant, tu vas me faire repérer ».

................Je l'ai peut-être cherché celle-là. Parce que c'est inutile, je ne cherche même pas à répliquer, mais aussi parce qu'elle a tort et que je n'ai aucun balai nulle part. Je n'ai aucun mal à trouver l'entrée des combattants. Ce chemin, je pourrais l'emprunter les yeux fermés. À mesure que je m'approche, le tumulte de la foule me parvient de plus en plus fort. Bientôt, je pénètre dans l'arène parmi les autres combattants. Je n'ai besoin de rien d'autre que de mes poings. Je ne compte pas me battre à mort, les enfants d'Harvel ont pour règles de ne jamais tuer un humain si cela est évitable. Nous n'agissons jamais par vengeance ou colère, c'est ce qui nous différencie d'eux.
................Malgré ça, je mentirais si je disais que cela ne me faisait rien de me retrouver à nouveau dans l'arène. La dernière fois que j'ai levé les yeux vers ses gradins, c'était le père de Teegan qui nous jaugeait avec le même mépris. Cette fois au moins, j'ai la certitude de ressortir libre de cet endroit.
................Notre hôte annonce le début des combats et c'est avec une rapidité inhumaine que j'attrape le premier venu et lui inflige une prise d'étouffement. Il n'a pas le temps de lever son couteau qu'il s'affaisse dans mes bras, le corps mou. Je reconnais Zander, un jeune homme qui n'arrêtait pas de se vanter quelques minutes plus tôt avant notre entrée. Et d’un. Sa respiration reprend un rythme normal lorsque je le dépose à l'écart. Mon zèle est brutalement puni par un coup de batte sur le crâne. Pendant une seconde, je n'ai ni son ni image. Les pixels sont brouillés puis reviennent à la normale juste à temps pour me permettre d'esquiver un second coup.

................«Putain de machine, je vais te transformer en boîte de conserve, tu vas voir ».

................Joan est une combattante qui est connue pour avoir envoyé à la décharge un paquet d'androïdes. C'est donc avec un plaisir coupable que je lui envoie mon pied directement dans la mâchoire. Elle titube, crache une giclée de sang dans la terre battue et relève la tête pour me faire face à nouveau. Celle-là va être beaucoup plus compliquée à mettre hors jeux. Je ne la laisse pas reprendre sa respiration et attaque immédiatement de front. Elle bloque chacune de mes attaques, mais rapidement, je sens qu'elle commence à se fatiguer. Elle parvient de moins en moins à encaisser les coups. Ses esquives deviennent plus lentes et maladroites. Je gagne du terrain et ne lui laisse aucun répit. De grosses gouttes de sueur dévalent le long de ses tempes. Elle finit par commettre l'erreur qui lui coutera la victoire. Dans un élan de panique, elle tente une attaque frontale et me laisse une ouverture où je m'engouffre sans hésitation. Je lui assène un coup de poing qui l'envoie directement au tapis. Sans m'émouvoir du sang qui lui coule du nez, je tourne le dos à mon adversaire à la recherche d'un autre. Une brève analyse de l'espace m'informe qu'il ne reste qu'un tiers des combattants encore debout. Deux sont en plein combat de leur côté de l'arène, ce qui me laisse avec Selene, une combattante connue pour avoir déjà gagné le grand tournoi. Elle est du genre tenace, ce combat ne va pas être une partie de plaisir.

« Ce doit être moi. »

................Je me positionne devant elle et l'analyse de la tête aux pieds. Je n'ai jamais eu l'occasion de la voir combattre de mes propres yeux, mais on m'a déjà rapporté ses exploits. Je ne suis pas bien plus puissant qu'un humain bien entraîné, mais je peux compter sur mon endurance. Pourvu que j'arrive à tenir jusqu'à l'épuisement de mon adversaire. Malheureusement, mon absence totale d'instinct peut m'être fatale sur la longueur. Autant dire que ce combat n'est pas gagné d'avance.
................Je mise sur son potentiel état de fatigue et l'attaque sans prévenir sur son flanc gauche. Je prends appui sur mon pied gauche et pivote mes hanches pour donner une grande amplitude à mon coup. On va voir si tu peux éviter ça.
naji2807

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Message par naji2807 »

Pâris Estrella
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Je prends un certain risque en invitant Harper chez moi, mais en même temps, si elle décide de me trahir, ce sera sa parole contre la mienne. Personne ne trouvera étrange que je l'ai invité chez moi - peut-être qu'il pourrait y avoir des soupçons vu ce qu'on vient de vivre aujourd'hui, mais ça devrait s'arrêter là - après tout, ça se fait, et beaucoup. Les coucheries entre mannequins c'est une histoire tellement répandue que je suis sûr d'avoir déjà vu la majorité des paires de fesses de cet endroit. Je ne suis pas beaucoup attiré par les filles, mais même elles, j'en ai déjà vu nues. Pas Harper cependant. Mais justement, ce sera une bonne excuse si quelqu'un trouve quelque chose à redire. Peut-être que je voulais explorer son corps, à elle aussi. Ce n'est pas le cas. Ce n'est pas qu'elle n'est pas belle, bien au contraire, elle est magnifique, mais mon coeur meurtri n'est pas prêt à s'attacher à qui que ce soit, et je ne suis pas assez bourré pour penser à une histoire d'un soir. La faute à Garry qui ne m'a pas laissé boire... Garry. Penser à lui me réconforte. Il sera pourtant sûrement là quand Harper viendra tout à l'heure. Est-ce que je devrais lui demander de sortir, de peur qu'il ne nous espionne ? Est-ce qu'il me filme à mon insu ? Est-ce qu'il pourrait révéler des choses au Gouvernement ? Cette idée me fait plus mal que n'importe quelle trahison, mais là encore c'est absolument ridicule. Bien sûr qu'il pourrait... mais je ne veux pas le croire. Garry n'est pas qu'un simple robot à mes yeux - et je sais que ça me rend stupide - et penser qu'il pourrait me trahir, me conduire à ma perte... D'un autre côté, Harper sera peut-être inquiète s'il est présent. Je devrais lui trouver quelque chose à aller faire... Oui, pas pour moi mais pour Harper. Oui voilà...
J'essaie de me convaincre que je ne me méfie pas de Garry en rejoignant Harper, mais la douleur est toujours là. Je me sens à la fois trahi, et coupable de me sentir trahi... Je préfère chasser ces sentiments désagréables pour me concentrer sur Harper, que je complimente. Les autres ne nous prêtent pas beaucoup d'attention, mais si on nous voit discuter de façon si enjouée, nous complimentons l'un l'autre, personne n'aura de soupçons à nous voir repartir ensemble.
Je ne suis pas avare de compliment, mais j'en profite aussi pour me jeter des fleurs. Je sais que je suis beau - c'est peut-être bien ma seule qualité, avec mon magnifique jeu d'acteur - alors je ne joue pas les faux modestes. Certains me trouvent arrogants, mais ça ne semble pas être le cas d'Harper, qui n'a pas de mal non plus à apprécier les compliments. C'est un peu ce que j'aime dans le monde des mannequins, au moins la fausse modestie n'existe pas, au contraire, il y en a qui se prennent parfois pour meilleurs qu'ils ne sont - mais c'est encore autre chose. Elle me retourne mon compliment et j'éloigne la petite pique qui vient titiller mon coeur. C'est vrai que je n'ai aucun mal à séduire, mais à toucher véritablement les coeurs ? C'est une autre histoire... Je n'en perds cependant pas mon sourire et acquiesce en lui rendant son regard complice :
- Je vois que tu as entendu les rumeurs qui courent sur ma personne... Alors chérie, tu as peur que je vole ton coeur ? je lui glisse me penchant vers elle.
Voilà, comme ça tout le monde pourra penser que je cherche à la mettre dans mon lit !
Yumeko

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Harper Hill
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Je suis déjà venue chez Pâris deux ou plutôt trois fois si mes souvenirs sont bons. A chaque fois, il s'agissait d'une invitation pour une soirée dans son immense appartement avec vue sur tout Evaya. Je me rappelle plutôt bien comment c'est chez lui avec ces grandes pièces ultra moderne et design. Mais si c'est vide, sans doute trouverais-je les lieux différents. A chaque fois, il y avait du monde et de la musique à la mode pulsait à travers les enceintes. Les fêtes chez Pâris, c'est quand même quelque chose je dois dire. Et cela va avec l'image qu'il se dégage de son propriétaire. Quand j'aurai déménagé et j'aurai mon propre appartement, peut-être ferais-je moi aussi de grandes fêtes. Enfin, je me sens moins l'âme d'une fêtarde que lui. Mais je pourrais faire quelque chose pour fêter mon déménagement. Enfin, j'aurai bien fait quelque chose en petit comité mais ce n'est pas comme si j'avais de vrais amis même si je pourrais faire semblant de penser le contraire. Un peu comme un rôle au cinéma ou à la télévision... Mais ce soir, il n'y aura pas de grande fête fabuleuse. Il m'a invité chez lui mais pour parler des images vidéos diffusées tout à l'heure. Alors, on ne peut pas dire que l'ambiance sera à la fête ou à autre chose. Je ne vois pas bien comment elle pourrait l'être de toute façon. Je n'ai pas envie de m'amuser, j'ai plus envie d'autre chose. Mais ce n'est pas quelque chose qui se donne facilement... Encore moins dans ce monde. Je trouve Pâris très bel homme, il est attirant et il me plait bien physiquement. Grand, brun, un sourire à tomber et très charmeur. Il m'est déjà arrivé de flirter avec lui mais à part quelques baisers échangés, nous n'avons jamais été plus loin. Cela a toujours été léger entre nous et plutôt innocent en fait.
Après nous être changés, nous nous retrouvons ou plutôt il me retrouve en premier, se glissant derrière moi et me complimentant. Je mentirai en disant que cela ne me fait pas plaisir car il est toujours agréable de se faire complimenter sur sa tenue ou son physique voire les deux à la fois. Je complimente aussi Pâris, un compliment totalement sincère. Il est beau et les vêtements lui vont bien. Plus la conversation avance, et plus je retrouve le Pâris d'avant sûr de lui et avec ce soupçon de charme et de flirt. C'est tout aussi agréable et je décide de me prendre au jeu avec lui. Après tout, flirter est aussi amusant et cela n'engage à rien du tout. De toute façon, je ne suis pas sûre que Pâris s'intéresse à moi au delà d'un simple flirt. Je me vois mal essayer de commencer une relation si nous ne voulons pas la même chose dès le départ. Je n'ai pas envie d'être déçue parce que nous ne serions pas sur la même longueur d'onde. Mais à cet instant, je décide de jouer comme un rôle que je me créerai sur mesure. Je joue les filles vaniteuses, sûre d'elle et qui met tous les garçons à ses pieds. En réalité, je suis très loin de tout ça. Je suis peut-être une belle femme mais je n'attire pas tous les garçons et peu d'entre eux souhaitent plus d'une relation charnelle. Il est vrai le surnom dont il m'affuble m'amuse et un sourire étire mes lèvres. J'ajoute ne pas être la seule à les attirer les femmes et les hommes d'ailleurs. Je crois avoir entendu qu'il avait eu une relation plutôt sérieuse avec un homme. Cela remonte à quelques mois je crois ou peut-être quelques semaines. Ma mémoire n'est pas parfaite à ce sujet. Il continue de flirter et me parle de voler mon cœur ou plutôt il m'interroge sur le risque possible. Voler mon cœur ? J'aimerai le donner à quelqu'un. Je peux passer pour une fille fleur bleue et je le suis en réalité même si je ne le crie pas sur tous les toits. J'aimerai vivre une belle histoire d'amour, connaitre un amour réciproque. Et pour le moment, je n'ai pas rencontré cet homme qui fera battre mon cœur. A cet instant, je joue le jeu de Pâris.
- C'est notre lot à tous... Hum... peut-être ai-je envie de me laisser tenter pour le découvrir, lui murmuré-je au creux de l'oreille.
LSGI

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Message par LSGI »

Zaccaï
23 ans | 1m81 | Errydien | Sentinelle | Avec Ulrik



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Il continue à m’interroger, et j’espère que ça l’aide à ne pas s’embourber dans son désespoir. Je n’ai jamais eu de proche dans l’état de sa sœur, dans cet entre-deux, ce coma qui laisse un doute cruel peser sur celui qui est éveillé. Je sais ce que c’est que de perdre une personne qu’on aime, je le sais plutôt bien, mais je ne sais pas ce que c’est que de connaître cette terrible attente. Bien sûr, je connais l’attente de la journée, l’attente d’un combat, retenir mon souffle en sachant que mon père doit combattre, avoir le cœur serré en apprenant que Theo est en mauvaise posture, mais chaque fois la révélation du verdict arrivait le soir. Ce n’était pas le doute que je ressentais, plutôt l’appréhension. Après tout, ils travaillaient dans un milieu dangereux, là où la mort est toujours présente. Dans le cas d’Ulrik c’est différent, il ne sait pas si elle va se réveiller, il ne sait pas si elle va mourir, il ne sait pas si elle va rester indéfiniment ainsi… Il ne sait juste pas. L’ignorance. C’est quelque chose d’effrayant dans ce cas précis – du moins, à mon avis. Alors j’espère sincèrement que mes réponses peuvent lui changer un tant soit peu les idées, l’éloigner de cette terrible ignorance. Je prends toutefois une seconde avant de lui répondre, me demandant moi-même pourquoi je suis devenu soignant, et finis par hausser les épaules à mon tour.
— C’est un métier qui m’a toujours semblé évident. Quand j’étais plus jeune mon père se battait à l’Arène, alors je m’occupais de lui lorsqu’il rentrait. Et ensuite j’ai fait la même chose pour mon frère. Et finalement j’ai décidé que j’aimais soigner, aider quelqu’un à aller un peu mieux – même un tout petit peu. J’aime le contact et j’aime m’occuper des autres. Donc c’était un choix logique, je pense.
Et puis de toute façon c’est tout ce qu’il me reste. Pas dans le sens où je n’ai plus de famille à soigner – bien que ce soit le cas – mais dans le sens où mon temps est désormais compté, alors autant en profiter pour aider le plus de personnes possible. Puisque j’aime ça. En un sens, c’est un moyen de continuer à faire ce que j’aime avant que je ne puisse plus. Je redoute ce moment, je redoute l’instant où mes doigts trembleront trop pour que je fasse un bandage, où ma tête me fera si mal que je serai incapable de sortir de chez moi… Je sais que ça va arriver, c’est inévitable, je ne sais juste pas quand ça arrivera. Alors je dois profiter en attendant. Mais je ne le dis pas à Ulrik. Ça ne sert à rien, et ce n’est pas quelque chose que j’aime partager. L’information est de toute manière inutile, il se soucie de sa sœur et n’a pas besoin que je lui dise que je suis mourant, sinon ça lui rappellera que ça sœur l’est potentiellement également. Quand bien même, ça ne l’intéresse sûrement pas, nous ne nous connaissons pas, et je ne veux pas qu’il pense que je me victimise ou je ne sais quoi. Je vais bien pour le moment, c’est tout ce qui importe. La preuve : je suis capable de sourire. Ce que je fais malgré l’image qui tremble sous mes yeux.
— Dans ce cas, je pourrais commencer par t’apprendre à nettoyer une plaie et la bander convenablement, à moins que tu ne saches déjà. C’est toujours utile et tu pourras t’en servir sur toi-même, si jamais.
C’est la base ici, mais peut-être qu’il a déjà ce savoir, ce n’est pas compliqué et surtout : avec toutes les balles perdues et les attaques impromptues, il n’est pas rare d’être blessé ou de voir quelqu’un l’être. On habite Errydor.
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Message par LSGI »

Amos
27 ans | 1m83 | Errydien | Strip-teaseur | Avec Pandora



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On est enfin dans l’Arène ! Et à de superbes places choisies par mes soins ! Les gens autour de nous sont aussi excités que moi – pour beaucoup, du moins ! – et je pense que pas mal ont dû parier un peu de fric… Je me demande combien se feront tabasser ce soir car ils n’avaient pas l’argent… Ça arrive toujours : un pauvre bougre qui fait un pari en se persuadant qu’il va le remporter, sauf que malchance il perd, et là faut raquer, mais le gus a pas les sous – pourquoi les aurait-il eus puisqu’il était censé gagner ? – alors il se fait tabasser… parfois tabasser à mort, parfois juste bien tabasser et il aura un temps pour rembourser sa dette… parfois il préférera se suicider ou se vendre… L’issue n’est jamais très reluisante, mais c’est comme ça. Fallait pas parier à la base. Après j’dis pas, certains gagnent ! Soit sur un coup de chance et alors là ils doivent être heureux, soit parce qu’ils connaissent bien les combattants. Je peux comprendre le frisson du pari, mais je ne le ressens pas, ce qui fait que je ne parie jamais là-dedans. Pourtant certains ont des têtes de gagnants ! J’en reconnais certains, mais personne qui ait la tête du « je vais tuer tout le monde et personne m’arrêtera ». Et sans cette tête pas de certitude pour moi. Enfin, surtout sans le corps qui va avec la tête !
J’acquiesce vaguement aux paroles de Pandora, les yeux toujours rivés sur les combattants, mais je me tourne vers elle quand elle pose sa question.
— Souvent ? Nan, disons de manière régulière. C’est normal les morts ici ! Mais t’as entendu le boss, il y a aussi des hors-jeu ! Ça dépend des combattants après, et surtout de s’ils utilisent des armes.
Je lui jette un regard plus attentif en ajoutant :
— Mais ça va aller ? Tu vas pas tourner de l’œil ?
Je préfère m’en assurer, mais par précaution je passe mon bras autour de ses épaules, tant pour qu’elle sache que je suis là, elle n’est pas seule, tant pour que si l’envie lui prend de s’effondrer je serai capable de la rattraper.
Pendant ce temps les combats avancent, et j’entends dans les cris de la foule que quelque chose s’est passé. Le grand, c’est quoi déjà son nom ? Il vient tout le temps à l’Extase… Il aime bien la petite d’ailleurs. C’est qui ? Merde, j’ai entendu son nom à peine quelques minutes plus tôt… Ah ! Un mec à deux mètres de moi crie son nom ! Parfait ! Harès. Bah merde, il se prend un coup… et un autre coup… oh ça doit faire mal à la tête… Il se bat contre une fille – Amber, toujours d’après la foule – et elle le désarme ! Et wow… il doit avoir sacrément mal à la caboche parce qu’en se penchant en avant c’est tout son corps qui bascule dans le sens inverse… Eh bah on dirait qu’il y a un candidat de moins ! C’est pas le premier mais pas le dernier !
naji2807

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Message par naji2807 »

Pâris Estrella
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Il est rare que je n'invite qu'une seule personne chez moi. Généralement, il y a foule dans mon grand appartement, j'y invite autant de gens que possible, et parfois ils sont même trop nombreux. On n'y trouve pas toujours seulement l'élite d'Evaya - sinon il n'y aurait pas assez de monde - mais aussi parfois des fans chanceux, avec un réseau suffisamment élargi pour pouvoir entrer. Honnêtement, si n'importe qui voulait venir, il pourrait de toute façon, car je ne fais pas attention à qui est là et qui n'y est pas. Il n'y a pas d'invitation vraiment formelle, juste une annonce sur les réseaux, et je suppose que ceux qui se retiennent de venir se disent à tort qu'il y aura une sécurité qui les empêchera d'entrer... Alors qu'en réalité, il n'y en a pas. Et de toute façon, que pourrait-il se passer de si terrible ? Nous sommes à Evaya, un endroit où les gens regardent de chaque côté de la route avant de traverser alors même qu'il n'y a quelques dizaines de voiture qui roulent dans toute la ville...
Quand je ne donne pas de fête, mon appartement est désert, sombre, il me donne envie de le fuir. C'est pour ça que je le remplis, pour ne pas être seul... Enfin je ne suis pas seul, je suis avec Garry bien sûr... mais Garry n'est pas humain. Quand Clay était là, c'était encore différent. Lui, je l'ai invité seul chez moi, et plus d'une fois. En fait, il a fini par venir s'installer dans mon appartement, et enfin celui-ci a cessé d'être un endroit sombre et froid. C'était merveilleux. Le voir au réveil chaque matin, prendre un petit-déjeuner avec lui - ce que je n'avais jamais fait de ma vie, et que j'ai cessé de faire depuis - et surtout le voir chaque fois que je rentrais, avoir la certitude que quelqu'un m'attendait à la maison... C'était le sentiment le plus merveilleux que j'ai jamais connu. C'est ce que j'aime et ce que je déteste dans cette relation. Elle a été merveilleuse et elle m'a détruite. Comme est-on censé vivre seul, après avoir connu le bonheur d'être à deux ?
L'invitation que je propose à Harper est tout à fait différente, mais il vaut mieux que l'on croit que je cherche à la séduire. Ce serait plausible, je suis connu pour mes histoires sans lendemain, plus souvent avec des garçons, mais il m'arrive bien souvent de flirter avec des filles, et je sais que, bourré, j'en ai même ramené quelques-unes dans mon lit. Mais ce ne sera pas le cas d'Harper, et je crois qu'elle l'a bien compris, alors je peux plaisanter avec elle en la draguant comme j'ai l'habitude de le faire. Elle rentre dans mon jeu et ça me fait sourire, véritablement cette fois. Pour un peu, j'en oublierai presque la vidéo, je me croirai presque revenu à la normal.
- Attention princesse, ne donne pas ton coeur à n'importe qui, ça peut faire très mal.
Je lui glisse cette phrase sans changer de ton, toujours joueur, mais pour une fois ce n'est pas une plaisanterie ou un mensonge, c'est la simple vérité.
naji2807

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Message par naji2807 »

Ulrik
25 ans, 1m85, Errydien,
Sentinelle, Ancien Phalène

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Je ne suis pas connu pour ma patience, et c'est peut-être pour cela qu'on m'oblige à subir une telle épreuve. Attendre sans savoir, se demander quand, comment, pourquoi, sans aucun espoir de réponse. J'ai l'impression d'être piégé dans un cauchemars dont je ne sortirai jamais. Eli ne se réveillera pas. C'est ça ma punition pour avoir tué mon propre frère, et c'est de la regarder dormir pour l'éternité, sans savoir si un jour, elle reprendra conscience ou non. Je le mérite peut-être... mais je ne suis pas sûr que j'arriverai à le supporter, ou plutôt, je suis sûr que je n'y parviendrai pas. Je mourrai avant. Je me tuerai avant. Je ne peux pas vivre comme ça...
Je n'ai plus rien. Plus de famille. Plus d'amis. Plus personne... Je ne sais pas comment je parviens encore à avoir une conversation avec quelqu'un, mais je suppose qu'on ne perd pas ce genre d'automatisme, et que c'est pour ça que je parle avec Zaccaï. Il n'est pas méchant, dans une autre vie, nous aurions peut-être été amis, peut-être plus... Je l'écoute parler de sa vocation, je me demande comment il fait pour être si altruiste avec toute la violence qui nous entoure. Est-ce qu'il l'occulte ? Ou bien est-ce qu'elle le pousse à être encore meilleur ?
- Tu n'avais pas envie de te battre dans l'Arène comme ton frère et ton père ? je demande en regardant Eli.
Moi j'ai suivi mon frère. Je n'aurai pas dû. Mais je n'étais pas aussi fort que Zaccaï, ou bien je n'avais peut-être pas l'âme aussi pure que ce j'aimerai croire. Je voudrais croire que je n'aime pas la violence, que je suis pacifique, que je me bats seulement pour protéger les miens, pour la justice. Mais la justice ne dépend-elle pas simplement de l'endroit où nous sommes ? Les Phalènes se considèrent dans leur juste droit. Moi dans le mien. J'ai beau en vouloir à Xander, espérer être un saint face à lui, la vérité, c'est que j'ai pris une vie moi aussi, et pas n'importe laquelle...
Est-ce qu'apprendre à soigner rendrait mon geste moins affreux ? Pourrais-je sauver des gens, me racheter ? Je ne sais pas... Mais je ne peux pas m'empêcher d'écouter Zaccaï avec plus d'attention. A moins que ce ne soit son sourire qui m'apporte un peu de chaleur ?
- ça dépend de ce que tu appelles nettoyer et bander une plaie correctement. J'ai déjà dû soigner quelques plaies superficielles quand j'étais petit, mais à l'Extase, les Phalènes avaient un soigneur à leur botte pour s'occuper de ce genre de chose.
Il ne fallait pas risquer de perdre une danseuse ou un danseur à cause d'une mauvaise infection, et quand on peut s'offrir tout Errydor, qu'est-ce qu'un simple soignant ?
naji2807

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Message par naji2807 »

Pandora Cyn
23 ans,1m66, Errydienne
Strip-teaseuse, Captive, Mélancolique

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Trapped

Je n'ai pas souvent côtoyé la mort, et pourtant je l'ai déjà trop côtoyé à mon goût. La première fois que j'ai vu quelqu'un mourir, j'ai rendu tout ce que j'avais mangé sur les deux derniers jours. J'ai vomi pendant si longtemps que j'ai cru que je ne pourrais plus jamais rien avalé. Parce qu'ici, on ne voit pas simplement les gens mourir, on les voit se faire tuer. Le premier c'était à la décharge. J'avais 7 ans, mais je m'en souviens encore. Deux hommes qui se battaient pour un bout de ferraille - peut-être un métal de grande valeur - l'un des deux a trouvé une grosse pierre. Il a frappé. Je n'avais jamais vu autant de sang de ma vie - rien à voir avec les petites écorchures que je m'étais faite en tombant sur des objets coupants de la décharge - si bien que je suis restée bloquée, les yeux rivés sur la scène. Les fois suivantes, j'étais un peu plus habitué, mais chaque fois le spectacle me retournait l'estomac. Je ne m'habituerai jamais à la violence, peu importe qu'elle fasse partie de ma vie, qu'elle m'entoure et décide de tout ici, je ne pourrais jamais m'y faire.
C'est vrai que j'aurai dû me douter que la mort serait présente ici aussi. Elle nous suit partout... J'aimerai croire qu'Amos a raison, que les hors-jeu seront fréquents, mais bizarrement je n'y crois pas tant que ça... Quand à en voir certains abandonner, ça m'étonnerait, je suis sûre que ce n'est pas le genre de la maison.
Je déglutis un peu et me concentre sur les combats qui commencent. Mes yeux suivent Harès, malgré moi, mais quand il se met à tuer, je détourne le regard. Amos est inquiet pour moi, et sentir son bras autour de mes épaules est réconfortant, alors je me force à lui sourire un peu, même si mon visage doit être bien pâle.
- Oui... enfin non, ça va aller... Merci.
Je m'appuie un peu plus contre lui, soulagée par sa présence réconfortante. Mais très vite, l'inquiétude prend le dessus pour tout le reste, c'est plus fort que moi. Harès semble en mauvaise posture, il fait face à une fille que je ne connais pas, mais qui semble avoir le dessus sur lui - ce qui doit le rendre furieux. Mon corps se tend à chaque coup qu'il se prend, et quand je le vois vaciller, mon coeur s'arrête de battre. Malgré moi, je me penche un peu en avant, inquiète, et quand il tombe, je ne peux m'empêcher d'avoir un petit sursaut anxieux. Est-il vivant ? Mort ? On ne voit pas suffisamment d'ici. Est-ce qu'il respire ? Je regarde son torse comme s'il pouvait me répondre, et je ne peux m'empêcher de demander, d'une voix blanche :
- Il est mort ?
Autour de nous, ça crie, ça jure, ça rit... Je ne sais même pas si Amos aura entendu ma question.
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Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes

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Je n’ai pas l’habitude de discuter avec qui que ce soit. Bon, sauf Dimitri et Teegan mais les discussions avec mon frère sont majoritairement centrées sur le boulot et avec Dimitri… Disons que nous évitons les sujets qui fâchent. Nous avons tous les deux un tempérament bien trempé et le temps nous a appris que nos visions de la vie sont… Comment dire… En désaccord. Je l’aime énormément en tant que personne mais ses sermons interminables sur les Phalènes lui ont valu quelques coups bleus et égratignures durant nos années d’amitié. Il est beaucoup plus sûr d’éviter ces sujets désormais. Je hausse les épaules à la remarque de Jey et pouffe lorsqu’il se dit mon ennemi.

Ennemi ? Voyons Jey, si je te considérais comme mon ennemi, je ne serais pas là à discuter avec toi. Au mieux, tu aurais déjà perdu un oeil, au pire la vie. Je n’apprécie pas vraiment qu’on vienne me déranger quand je regarde un match, mes ennemis l’ont appris à leur dépend. Ne le prends pas mal, mais aux yeux des Phalènes, les autres gangs sont comme des insectes sous nos pieds, alors je ne te considère pas du tout comme une menace…

J’espère qu’il ne prendra pas mal ma dernière phrase. C’est vrai, cela dit. Je suis totalement indifférente à l’existence de Jey en général, je lui accorde de l’attention parce qu’il connaît mon secret. Certes, j’ai appris aujourd’hui qu’il est facile de discuter avec lui et c’est… Rafraîchissant. Il n’y a qu’avec Dimitri et Pandora que je peux me permettre de discuter en tant que personne, et non en tant que membre des Phalènes. C’est très agréable d’ailleurs, mais je ne l’avouerai jamais à mon interlocuteur actuel. Il en serait trop heureux.

Suite à mon monologue sur Teegan et ma loyauté à son égard, Jey approuve en quelque sorte et il fait bien. Je hoche la tête à sa réponse et me plonge dans un silence qui est tout aussi rafraîchissant que notre précédente discussion. Peu de personnes au sein des Phalènes nous sont réellement loyales. Beaucoup sont rentrés dans le gang pour la sécurité que nous leur offrons ou, au contraire, pour goûter au pouvoir que nous exerçons sur Errydor. Ils ne nous suivent que par intérêt personnel, j’ai donc rarement l’occasion de discuter de loyauté et que quelqu’un comprenne mes sentiments vis-à-vis de mon frère.

Si tu penses que ma position de femme ne m’a jamais attiré de souci dans cette ville, tu te trompes lourdement, soupirai-je tristement. Peu de personnes me cherchent des noises car j’ai l’appui de Teegan, mais j’ai déjà eu à faire à des inconscients qui, car je suis une femme et que je ne suis pas bien imposante au premier abord, ont essayé de prendre l’ascendant sur moi. Autant te dire qu’ils l’ont amèrement regretté par la suite. Tu ne sais pas grand-chose de mon passé Jey donc ne pense pas que, parce que je te laisse entrapercevoir une petite partie de mon monde, tu en connais toutes les facettes.

Je repense amèrement à ces années de luttes quand j’étais adolescente, quand la succession n’était encore qu’une lointaine perspective. Je me rappelle des regards qui traînaient sur mon corps en développement, je me rappelle des jeunes Phalènes qui s’amusaient à me martyriser car j’étais plus petite qu’eux et que je n’avais pas encore beaucoup de force à ce moment. Je me rappelle de ces mains baladeuses lorsque je traversais la salle principale de l’Extase. Je me rappelle de ses mains sur mon corps… Je sors d’un coup de cette transe infernale et plonge mes yeux dans le regard de mon confident d’un soir.

Ce n’est pas la force brute qui détermine la puissance de quelqu’un. Crois-tu que j’aurais tenu aussi longtemps dans l’Arène si c’était le cas ? assénai-je en fronçant les sourcils. Les hommes aiment penser que leur force musculaire leur donne un avantage naturel sur nous mais, crois-moi, malgré mon évident "déficit" de muscle, la violence fait partie de mon quotidien depuis bien trop longtemps. Si on apprenait aux femmes à utiliser leur cerveau et non leur corps, si on leur apprenait à se défendre et à exploiter vos faiblesses, si plus de femmes étaient comme moi…, sifflai-je en marquant une pause, dans le but d’inspirer profondément, vous ne seriez pas à la tête de cette ville aujourd’hui.

Je m’en veux de m’être emportée. Jey n’est même pas responsable de cet énervement. Je sais qu’il ne pensait pas à mal et il a l’air d’être un type bien. Je pense que le stress d’être dans l’Arène avec Teegan me joue des tours et la discussion que nous avons actuellement, sujet sensible à mes yeux, ne fait qu'augmenter ce stress. Je sais en général me contrôler mais aujourd’hui je n’ai pas pu. Ceux qui m’ont donné mon surnom de Dame de glace s’amuseraient beaucoup à me voir dans cet état.

Je prends quelques respirations profondes pour me calmer et fixe mon regard sur l’Arène. Comme je m’y attendais, Harès ne fait pas le poids face à Saphir. Encore un exemple d’un homme qui se bat avec sa force brute face à une femme qui se bat avec son cerveau. Tant de bla bla pour cette soi-disant supériorité. Je ne peux m’empêcher de pouffer face à l’image d’Harès s’écrasant au sol. Intérieurement, je jubile mais n’en montre rien à Jey.

Excuse-moi Jey. Pour mon emportement de tout à l’heure et pour ce rire que je viens de lâcher. Je ne devrais pas, c’est ton chef de gang et tu ne dois pas être heureux. Je te demande pardon. Je marque une pause et lui lance un petit sourire en coin, une étincelle de victoire dans le regard. Mais j’avais raison.

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naji2807

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Message par naji2807 »

Texte grossier

Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus

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Y'a des fois où je m'dis que je suis vraiment le "chargé de com" ou un truc du genre, du gang. Parce que si Harès avait été en face d'Haleana - et j'vois pas trop pourquoi il aurait été là j'avoue - il se s'rait énervé en un quart de s'conde. J'suis pas comme lui, j'prends pas la mouche pour un rien, et surtout, j'm'arrête pas aux mots. C'est dur de m'faire sortir de mes gonds avec de simples insultes, il en faut plus que ça. Bien sûr, j'laisse personne rabaisser mon gang, mais j'sais bien comment les Phalènes nous voient, j'suis pas cons. Ils ont pas tort, c'est vrai qu'on fait pas l'poids face à eux - personne le fait, c'est pas nous qui sommes des fiotes, c'est plutôt eux qui ont plus de ressources que l'commun des mortels - mais j'pense qu'il faut jamais mépriser son ennemi ou l'sous-estimer... Et c'est pas moi qui irais leur faire remarquer leurs erreurs, j'préfère me moquer gentiment, en riant un peu :
- Belle métaphore pour un gang qui a pour emblème un papillon.
J'reviens pas sur son histoire d'oeil et de vie, pas la peine de remuer l'couteau dans la plaie des sujets désagréables. C'est aussi pour ça que j'reviens pas sur sa loyauté auprès d'Teegan, en vrai j'comprends, moi-même j'suis loyal à Harès même si j'sais qu'c'est un con parfois. J'imagine que c'est pareil pour son frère et elle, même si elle admettra p't'être pas à voix haute que Teegan est un con - mais j'en ai pas b'soin pour le savoir.
Quand on parle de la position d'la femme, on devient plus sérieux. J'aime bien c'te discussion pour ça, parce que c'est pas tous les quatre matins que j'philosophe sur la vie et la place des gens dans cette société d'merde. Harès serait du genre à clore la discussion en un quart de s'conde, et les autres volent pas vraiment plus hauts ou sont trop chiants pour que j'ai envie d'parler avec. Parfois j'parle avec Tess, mais elle l'chic pour toujours vouloir avoir raison, c'qui laisse pas beaucoup d'place au débat. L'avantage d'Haleana c'est que j'vais pas la r'voir tous les jours, donc tant pis si on est pas d'accord sur des trucs.
Elle m'répond et mon visage se ferme. Je suis pas un enfant d'coeur, mais j'aime à croire que j'suis pas injuste. J'tue rarement des femmes ou des enfants, sauf s'ils l'ont cherché - ça arrive plus souvent qu'on voudrait l'croire - et surtout, j'me suis jamais permis de toucher une femme sans son accord - et pas seulement parce que j'suis avec Tess depuis la nuit des temps. Je sais qu'Tess a déjà connu des mains baladeuses, et chaque fois les mains en question ont fini en charpie...
- J'te crois. J'suis pas utopiste, j'sais c'qu'est la société pour les femmes d'ici... Même si j'avoue que j'pensais qu'une femme comme toi était mieux protégée qu'les autres. Faut croire que non... j'sais pas trop c'que ça veut dire de notre société.
Elle me r'garde dans les yeux, et j'écoute la suite avec attention. Voilà une réflexion qui m'fait sourire, j'peux pas m'en empêcher. J'sais bien que la force brute est pas le seule truc qui compte ici, pas tout à fait. Mais ça compte, beaucoup plus qu'on l'voudrait. Les gens qui ont un cerveau mais pas de muscles finissent mal. Son frère a les deux, c'est l'avantage, et j'aime à croire que moi aussi. Elle aussi finalement, à son échelle, elle est la preuve que la force joue, et qu'elle joue beaucoup. On sent son ressentiment, et j'en prends note. Une féministe dans l'âme ? Voilà qui plairait à Tess...
- Parce que les hommes ne savent pas utiliser leur cerveau ? je demande en haussant un sourcil, ne laissant pas apparaître mon amusement.
Je veux pas qu'elle croit que je m'fous d'elle, c'est juste que j'y crois qu'à moitié. J'continue d'penser qu'ici, les hommes domin'ront toujours les femmes - même si c'est pas toujours une bonne chose - parce que la force fait plus que l'cerveau. Si ça s'trouve, ça s'joue à 50,1 et 49,9%, mais j'sais qu'la force gagne, j'en suis sûr.
Et même si Harès se fait battre par l'autre fille - et ça m'fait chier parce qu'il va vraiment être d'une humeur massacrante ce soir et qu'c'est moi qui me l'cotiner - ça veut pas dire que l'cerveau gagne. Cette fille a gagné parce qu'elle était plus futé, mais si elle avait pas eu une once de force, elle aurait perdu. C'qui marche, c'est l'association des muscles et du cerveau, mais un cerveau tout seul, ça sert à rien.
Quand Haleana pouffe, je ne dis rien, mais mon corps se crispe très légèrement. J'aime pas qu'on s'foute de la gueule d'Harès. Je suis surpris quand elle s'excuse, et elle remonte dans mon estime. Quelqu'un d'autre aurait continué à s'foutre de la gueule d'Harès à voix haute - et ça aurait peut-être dégénéré, parce qu'il y a des trucs que j'peux pas laisser passer - mais pas elle. C'est pour ça que j'peux pas m'empêcher d'sourire à mon tour et d'hausser les épaules :
- Un coup d'chance, voilà tout. Il s'en est pris plein la gueule avant, il avait été bien amoché, elle a eu qu'à finir le travail.
Me voilà qui prépare mon discours de réconfort de ce soir, faut bien que j'm'entraîne pour faire face à la colère d'Harès.
Tiine

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Message par Tiine »

Jody Kampe
36 ans
Secrétaire d’accueil au siège du gouvernement
Habitante d’Evaya

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Je sens Wylla quelque peu tendue lorsque nous partons en direction de la boulangerie. Elle doit sûrement avoir des problèmes dans son service. Elle a l’air d’être une femme gentille. Trop gentille même. Du genre à se laisser marcher sur les pieds. Les personnes trop gentilles ont souvent tendance à se plaindre de leur faiblesse et ne veulent pas faire le moindre petit effort pour changer.

Mais peut-être qu’elle n’est pas comme cela. Je ne la connais pas si bien que cela, même si elle travaille au gouvernement depuis plusieurs années.

L’ambiance semble se détendre un peu plus lorsque nous attendons notre tour à la boulangerie. Je questionne Wylla sur son ancienneté au siège et comment se passe son travail en ce moment.
Je ne peux m’empêcher de laisser échapper une petite exclamation.
- Presque douze ans déjà ?! Mais comme le temps passe vite ! Cela ne nous rajeunit pas, ajoute-je avec un petit rire.
Je me reprends vite et répond à sa question.
- Oh oui tu sais parfois il peut y avoir des personnes assez pressées, ou de mauvaise humeur. Mais cela ne m’atteint pas, au contraire, je trouve même que c’est une opportunité pour montrer son plus beau sourire, après tout nous sommes les premières personnes que les visiteurs voient en arrivant.

Je perçois sur l’écran de télévision du magasin qu’Adélaïde Karalis est prête à faire son discours pour ouvrir la cérémonie du défilé d’ouverture.

Un souvenir un peu cocasse me revient en tête et je décide de le partager à ma collègue.
- D’ailleurs cela me fait penser à ce jour où cette veille femme est arrivée et à essayer de-

L’interruption brutale de la douce voix de Mme Karalis et le grésillement de la télévision me coupent. La journaliste Julia Nova apparaît soudainement, et n’a pas l’air sous son meilleur jour. Elle déblatère que ce ne sont pas des androïdes qui travailleraient sous la cité mais bien des personnes « comme nous ». Ses paroles sont suivies d’images très déprimantes de personnes ayant une mine abominable travaillant à la chaîne.

Un silence de mort règne dans la boulangerie. Tout le monde s’est arrêté dans ce qu’il faisait.

Puis une autre coupure et nous voyons de nouveau Mme Karalis qui s’excuse du problème technique et annonce le début du défilé.

Wylla se tourne vers moi, pendant que je suis encore sous le coup du choc du spectacle dont toute la cité a été témoin.
- Mais… enfin…Mais cette femme est complétement hystérique ! Elle raconte n’importe quoi !
Springbloom

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Message par Springbloom »

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CIRCÉ ✧ 3 ANS ✧ D'EVAYA À ERRYDOR ✧ ANDROÏDE CONSCIENTE ✧ CRÉATION D'ECHO VARDA ✧ EXPÉRIENCE ÉMERVEILLÉE
Dans la décharge d'Errydor | Tout juste éveillée | Seule


Depuis que mes sens se sont éveillés, mon œil s'amuse des couronnes et arabesques lumineuses formées par les explosions à la surface. Allongée, je contemple les masses blanches flotter dans l'étendue bleu ciel, coton métamorphe portés par les vents vers des destinations qui me sont inconnues. Le vent souffle parfois à mes oreilles, hérissant les poils de mes bras par sa soudaineté plus que par sa fraîcheur : le soleil réchauffe lentement mais sûrement les lieux, froids et glaciaux. L'effet du métal que je sens sous ma chair, rigide, refroidi pendant la nuit. S'il ne persistait pas l'odeur âcre de moisissure, ce serait celle métallique qui dominerait mes narines. Ce sont ces derniers relents qui me poussent à détacher mon regard de la voûte céleste pour revenir au sol, curieuse de savoir ce qui peut dégager un tel parfum.

Mes jambes sont frêles, ne supportent plus mon poids, comme si je redécouvrais comment marcher droit. Un rapide coup d'oeil me permet de savoir que, selon mes circuits, je viens d'atteindre mes trois ans. Malgré ce jeune âge, je suis certaine de savoir marcher, arpenter le monde. Pourquoi mon corps semble-t-il si fatigué, si peu apte à fonctionner ? J'ai le sentiment de redécouvrir chaque sensation dans chacune des extrémités de mon corps, de sentir chaque nerf s'activer et envoyer ses décharges de contrôle. L'électricité palpite dans mes veines, envoyant des signaux contradictoires dans mon cerveau central. Ce que je ressens à l'heure actuel, mon corps qui s'allume, qui s'agite, ses engrenages qui s'emboitent les uns aux autres...toutes ces vibrations que je ressens à fleur de peau ne sont pas naturelles, je ne devrais pas pouvoir aussi bien analyser l'intérieur d'un corps que je ne peux pas observer de mes propres yeux. Et, pourtant, ces vibrations sont harmonies avec ce qui m'entoure. Toutes ces petites sensations, ces petits pics dus au décharge électrique me font me sentir appartenir à ce monde, ne faire qu'un avec lui. Ils me murmurent que je suis vivante.

Une petite voix me chuchote que près de deux heures se sont écoulées depuis que j'ai ouvert les yeux. J'ai pourtant l'impression que cela fait plus, tellement plus, que mes rouages me mentent. Comment aurais-je pu observer, analyser et récolter autant d'informations en deux heures seulement ? C'est purement impossible. Tout est si beau, si nouveau, si attrayant. J'ai envie d'effleurer l'inconnu du bout des doigts, de sentir tout ce que je ne connais pas, de comprendre ce monde sur lequel mon cerveau d'androïde me dit tout mais dont je n'ai l'impression de ne rien connaître. Qui sont donc ces gens qui croisent ma route depuis ce matin, silencieux, fouillant eux aussi dans les débris métalliques autour de nous ? Je n'ai pas osé les aborder, par crainte de briser la beauté et la simplicité de leurs gestes. De loin, cachée par une autre pile de débris, je les ai épiés, observés, muette. Leurs vêtements, leur coupe de cheveux, leur stature, leur manière, leur franc-parler pour les quelques qui étaient venus accompagnés. Je voulais comprendre qui ils étaient, d'où ils venaient, s'ils pouvaient m'aider à trouver mon chemin, ce qu'ils faisaient. La seule chose qui me parait claire, c'était qu'ils étaient à la recherche d'un mystérieux trésor dans les décombres. Pourrait-il y avoir plus précieux que tout ce qui se trouve dans cet amas ? Tout me semble si particulier, si intriguant et intéressant, je vois mal comment il pourrait y avoir plus au-delà.

J'ai déjà eu l'occasion de découvrir tant de choses dans ces décombres. A force de déambuler dans les allées, mon nez s'est habitué à la forte odeur, et je m'y aventure plus aisément, le sourire aux lèvres, à la recherche d'un détail. Là, un petit animal gris tout poilu vient de filer entre deux tas, rapide comme l'éclair. Cà, le métal poli et brillant miroite de mille et une couleurs sous le soleil éclatant de midi. Plus loin, un minuscule être vivant, de la taille de ma paume, flotte dans les airs, défiant la gravité, avant de disparaître dans les débris. Ailleurs, un bruit désagréable retentit quand je passe dans une allée, me faisant sursauter : il provient d'une étrange machine ronde sur laquelle est gravée des chiffres vers lesquels pointent des flèches.

Je m'émerveille de tout et de rien. J'ai l'impression que les lieux n'en finissent pas, que je pourrais continuer de marcher ici éternellement et constamment découvrir une nouvelle chose. Pourtant, mon corps ne cesse de me dire de partir au plus vite, de trouver un refuge. Que signifie ces signaux contradictoires avec ma tête ? Pourquoi voudrais-je quitter cet endroit magnifique ? Qu'essaie donc de me chuchoter mon cœur en me poussant vers un abri ? Les lieux sont si tranquilles, je n'ai rien à y craindre. Tout ceux que j'ai croisé pour le moment ne semble pas hostile, simplement eux aussi à la recherche d'une découverte après avoir arpenté depuis bien plus longtemps que moi cet étrange endroit. Ce n'est probablement qu'un soudain défaut de communication, un rouage qui aurait sauté ou une décharge mal placée. Mon corps finira par réparer ce problème seul.

L'esprit tranquille, je continue mon chemin entre les tas qui m'entourent, en enjambant parfois certains pour avoir un meilleur point de vue. En haut, le lieu semble moins grand que je ne l'imaginais au sol, ce qui est un peu décevant. L'air y est néanmoins plus pur, plus propre, et je le respire avec plaisir. J'ignore toujours où je suis, mais ça semble être le début d'une grande aventure !
naji2807

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Message par naji2807 »

Wylla Gueller
33 ans, 1m65, Evayenne
Secrétaire au gouvernement, Rayon de Soleil

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J'essaie autant que possible de ne pas juger les gens, alors ce n'est pas très gentil de ma part d'avoir des a priori sur Jody. En plus elle a l'air d'apprécier ma compagnie, alors je fais un effort pour être plus ouverte à son sujet. Elle aussi travaille là depuis longtemps, et sa remarque complice me fait sourire. Elle doit avoir à peu près le même âge que moi, mais il est désormais si difficile de connaître le véritable âge des gens. Ils sont nombreux à choisir de ralentir leur vieillissement, et ce n'est pas toujours quelque chose qu'ils partagent avec les autres. Jody pourrait être beaucoup plus vieille que moi sans que je ne m'en rende compte, mais je ne crois pas qu'elle apprécie que je lui pose la question, alors je me contente de sourire à sa remarque.
Sa réponse à ma question me surprend un peu - à cause de mes a priori à son sujet, je l'avoue - mais dans le bon sens. Voilà une réflexion très sage de sa part, et je ne peux m'empêcher de sourire en répondant :
- Quelle sagesse ! J'imagine que cela doit être difficile de rester calme et polie face à quelqu'un d'impatient ou d'impoli. Je ne sais pas si j'y arriverai...
J'essaie d'être gentille avec les gens, et je crois bien m'en sortir, mais de là à sourire même aux gens qui me parlent méchamment, je ne pense pas avoir tant de vertus...
Jody commence une phrase que je n'entends pas très bien, parce que toute mon attention est focalisé sur la télé. A la place de Mme Karalis, apparaît le visage d'une journaliste qui m'est familier. Mais les images qui se diffusent ensuite s'impriment sur ma rétine et me choquent énormément. On y voit des gens, finalement semblable à nous, qui triment dans des conditions qui semblent affreuses. Cela ne dure pas plus de quelques secondes, mais le message est fort, choquant, il me donne presque la nausée... Mme Karalis revient à l'écran, elle élude la question, comme s'il ne s'était rien passé, et le défilé commence. Mais autour de nous, les gens sont toujours choqués, et je suis sûre que c'est pareil partout dans la ville...
Je brise le silence pour parler à Jody, mais sa réaction me surprend et je sursaute malgré moi. Elle est un peu virulente, persuadée que la journaliste est en cause, alors que de mon côté, je ne sais pas quoi penser. Je rosis malgré moi, me demandant si je suis une mauvaise citoyenne, si j'aurai dû réagir immédiatement comme Jody... Mais autour de nous, les gens semblent choqués, alors je ne dois pas être hors la loi... je l'espère.
- Je... oui... tu as sûrement raison, je dis sans y croire, terrifiée à l'idée d'être jugée rebelle. Mais... ces images... c'était terrible non ?
C'est plus fort que moi, voir ces gens si malheureux, ça me retourne le coeur, ça me donne la nausée...
Yumeko

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par Yumeko »

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Elite d'Evaya ǀ 22 ans ǀ 171 cm ǀ Mannequin ǀ Espoir toujours ǀ Pâris
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Je n’ai jamais organisé de fêtes chez moi ou plutôt chez mes parents. Ils n’ont jamais voulu et j’ai toujours respecté les règles jusqu’ici. Je suis loin d’avoir un caractère rebelle, au contraire, je suis toujours les règles. Je ne suis pas du genre non plus à désobéir. Peut-être par peur des conséquences de mes actes et par peur de déplaire à mes parents. Chez mes parents, ce n’est pas non plus chez moi. Je n’ai pas mon propre appartement mais cela va devoir changer d’ici un mois. Je n’ai pas le choix et je vais devoir trouver un nouveau logement. Je vais prendre mon indépendance. Je pense commencer mes recherches dès demain et ne pas perdre de temps. Un mois, ça va passer très vite. Je ne sais pas si mes parents seraient capables de me mettre à la porte du jour au lendemain mais je n’ai pas très envie de le découvrir. J’espère donc trouver rapidement pour pouvoir m’installer. Pour fêter cela, je pourrais faire une pendaison de crémaillère et inviter plein de monde chez moi. Ça serait l’occasion de marquer le coup et d’organiser ma première fête. L’idée me plait assez et puis ça paraitrait sans doute étrange si je ne fais rien du tout. Jusqu’ici, si on me demandait, j’avais toujours une réponse toute prête. Bientôt, je n’en aurais plus et il faut continuer à maintenir les apparences. Et puis, ça pourrait m’aider à percer enfin dans le milieu du cinéma et de la télévision. Ça fait un an que je passe des castings mais je n’ai pas encore obtenu de grands rôles, seulement des rôles secondaires et de la figuration. J’aimerai tellement que cela change et pouvoir montrer à tout le monde de quoi je suis capable. En plus, cela m’intéresse plus que le métier de mannequin.
Je me demande ce que cela fait de vivre toute seule. Je suis célibataire et je vais donc emménager seule dans un nouvel appartement. Je n’ai jamais expérimenté cela, ça sera donc une première. Peut-être ai-je une légère appréhension car ce sera nouveau mais il me faut bien en passer par là. Je vais même peut-être apprécier d’avoir mon chez moi et de vivre seule sans personne pour me dire ce que je dois faire. Enfin, je suis libre de mes mouvements et de mes allers-et-venus chez mes parents depuis que je suis majeure mais il y a des règles que je me dois de respecter. Chez moi, seules mes propres règles s'appliqueront, celles que je déciderai de m'imposer ou d'imposer. Si j'ai un peu peur de me retrouver seule, peut-être devrais-je prendre un animal de compagnie. Je n'en ai jamais eu, ce n'est pas quelque chose que mes parents aiment. Petite, j'ai demandé pour mon anniversaire d'en avoir un. Mes parents ont refusé, et à la place, j'ai eu un ours en peluche géant. Cela n'a pas effacé ma déception à l'époque même si je n'ai rien dit. De toute façon, cela n'aurait rien changé.
Même si cette vidéo reste dans un coin de mon esprit et elle ne s'en ira pas, je commence à flirter avec Pâris comme je l'ai déjà fait auparavant. Cette conversation prend un tournant bien plus léger et c'est appréciable. Personne ne se douterait que quelques minutes auparavant, nous parlions totalement d'autre chose. Et dans ce milieu, les rumeurs courent plus vite que le reste. Si on me voit partir en sa compagnie après ce gala, tout le monde va s'imaginer qu'on va passer la nuit ensemble. Et évidemment, pas pour discuter de ces images retransmises mais pour coucher tous les deux. La réalité aura beau être différente, les rumeurs seront autres. Ce ne serait pas la première fois que de telles choses arrivent, ni la dernière. Pâris a peut-être déjà vécu cela mais je ne sais pas si ça le touche vraiment. Et moi, est-ce que cela me touchera ? Je me le demande un peu... Je reviens au moment présent quand il me répond au sujet d'un probable cœur brisé. Parle-t-il en connaissance de cause ? Je me le demande mais je ne le questionne pas. Cela ne fait pas partie du jeu auquel nous jouons à cet instant. Et puis, nous ne sommes ni amis, ni confidents.
- Tu veux dire que tu oserais me briser le cœur ?
melemele14

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Re: La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par melemele14 »

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Surnom : Leana - 28 ans – Errydienne - Gang des Phalènes

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Je suis assez surprise par la réaction légère de Jey à ce que beaucoup auraient pris comme une insulte. Non pas que j’ai souhaité injurier son gang, je ne fais que dire la vérité, simple et directe, sans édulcorant. Je suis consciente que cela peut paraître condescendant pour beaucoup mais nous sommes bien au courant de notre position dans la chaîne alimentaire. Les Phalènes monopolisent les ressources et il ne viendrait en tête à aucun membre du gang de nous trahir. Or la force et l’entraide sont les deux éléments nécessaires à la survie et la prévalence d’une communauté dans la nature. Nous disposons des deux et c’est cela qui nous place en position supérieure par rapport aux autres gangs. Aucun de nous ne l’ignore et il vaudrait mieux pour tout le monde que personne ne l’oublie.

Que veux-tu, nous sommes la preuve vivante que les cafards ne sont pas les insectes que les humains devraient craindre, dis-je avec un sourire narquois.

Je vois tout de suite dans le regard de Jey qu’il n’apprécie pas la tournure de la conversation. Pas dans le sens où le sujet le met mal à l’aise mais plutôt à cause de mes paroles et de leur sens. Eh non, contrairement à ce que laisse penser cette sensation de puissance que je dégage quand je me promène, j’ai souvent été victime. Le temps m’a aidé à me forger non seulement une carapace mais aussi une réputation et je ne suis plus que rarement importunée. Cela n’efface cependant pas toutes les années ayant mené jusque là. Je secoue la tête à sa réaction et un sourire amer me glisse sur les lèvres.

Je crois que tu ne dois pas être le seul à avoir les mêmes pensées. Bien sûr, ma vie est beaucoup plus simple maintenant que ma place au sein du gang est ferme et que l’appui de mon frère ne laisse plus aucun doute à personne. En tous cas, moi je sais ce que ça veut dire de notre société : qu’elle est pourrie jusqu’à la moëlle. Il n’y a rien de bon à en retirer si tu veux mon avis.

Son regard comporte de l’amusement quand je m’élance sur le sujet de la force vs le cerveau. Evidemment, c’est un homme, comment ai-je pu penser qu’il puisse sérieusement envisager un changement de paradygme ? Pour eux, seule la force compte. Visiblement, Jey est un peu plus prompt à accepter l’importance du cerveau que d’autres mais il n’a pas vraiment l’air convaincu par mes arguments pour autant. Je pouffe cependant à sa remarque et me pince les lèvres pour ne pas rire franchement. Je le regarde avec une lueur taquine dans le regard et lui répond :

Si, un jour, tu en vois un qui a compris comment le manuel fonctionnait, fais-moi signe. Je dois à ce jour encore avoir la preuve que vous avez compris le fonctionnement de ce muscle-ci.

Bien qu’il se soit crispé suite à mon amusement, je vois que Jey apprécie mon excuse. Elle n’était pourtant pas destinée à l’apaiser, je suis sincèrement désolée de m’être moqué ouvertement de son chef car je sais à quel point cela peut laisser un goût amer dans la bouche. En tous cas, il semble dans le déni total et j’hésite à remuer le couteau dans la plaie mais préfère rester prudente dans ma réponse.

Si ça peut t’aider à mieux dormir le soir, pourquoi pas, dis-je en haussant les épaules. Tu ne peux cependant pas nier les compétences de Saphir, elle est très douée dans le combat au corps à corps il semblerait.

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