La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

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naji2807

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La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

Message par naji2807 »

RPG cogéré par Tally et Naji

Inspiré du RPG de Kyoto
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“Quiconque a semé des privilèges doit recueillir des révolutions.”
Claude Tillier

Il y a 500 ans, le climat a commencé à changer, les terres sont devenues sèches, arides, les plantes ne poussaient plus, ou tout du moins plus suffisamment pour que les herbivores puissent s’en nourrir. Ils se sont éteints, les carnivores se sont retrouvés sans proie et, pour échapper à l’extinction eux aussi, ils ont muté et ont commencé à s’attaquer à l’homme. Très vite, les citadins se sont reclus dans les grandes villes, les plus riches en premier, ils ont commencé à construire des murs plus ou moins hauts pour empêcher les animaux d’entrer. Ils ont été rejoints par les hommes des campagnes et, petit à petit, les villes ont commencé à être surpeuplées, alors elles ont été totalement fermées, se sont transformées en cités immenses, renfermées et ayant très peu de contact avec l’extérieur. Les villes les plus petites n’ont pas tenues et seules les grosses cités comme celle de Meynoras tiennent encore debout aujourd’hui.

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Au départ, les plus riches vivaient dans une partie de la ville et les plus pauvres, ceux venant de l’extérieur, dans une autre. Il existait déjà de grosses inégalités entre les deux parties de la ville, des inégalités que le gouvernement n’était pas prêt de combler. Au contraire, petit à petit, la séparation géographique devenait de plus en plus en claire. On séparait les pauvres des riches en trouvant des explications plus ou moins acceptables, comme des besoins différents, une culture différente.
Finalement, il y a 300 ans, un dirigeant prit le pouvoir dans la Cité de Meynoras et décida, soi-disant pour le bien de tous, de construire un mur entre les riches et les pauvres. La métropole fut séparée en deux, d’un côté une partie où résidait les plus riches et où continuait de fleurir la technologie, qui fut nommée Evaya, et de l’autre une partie où étaient relégués les plus pauvres et les rejetés, qui fut nommée Errydor.
Le mur permit à Evaya de se développer avec encore plus d’aisance, les criminels, les rebuts et les malfrats étant tous jetés du côté d’Errydor, qui fut peu à peu délaissée par le gouvernement en place. Tous ceux qui ne gagnaient pas suffisamment pour s’offrir la vie, excessivement chère, du côté d’Evaya, étaient relégués de l’autre côté du mur, où ils atterrissaient dans la crasse et la pauvreté. Il en allait de même, évidemment, pour les détracteurs du dirigeant, pour ceux qui tentaient de s’opposer au régime ou pour ceux qui voyaient le mur d’un mauvais œil… Si bien qu’en quelques années à peine, il semblait que rien ne puisse troubler la tranquillité d’Evaya et, si opposants il y avait encore, ils savaient se faire assez discrets pour qu’on ne les surprenne pas.



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Le côté riche de la ville regorge de ressources abondantes : les habitants qui y vivent ne manquent de rien, grâce aux technologies qui effectuent toutes les basses besognes. Du nettoyage de la ville à l’agriculture, en passant par l’entretien des domiciles, tout est automatisé. Pour l’agriculture, de grands champs souterrains, éclairés artificiellement, permettent de nourrir toute la population d’Evaya et même plus, et il en va de même pour les usines, où tous les objets sont créés. Les voitures n’existent presque plus ou sont réservés à l’élite mais un tramway ultramoderne, qui ne connait ni retard ni accident, traverse toute cette partie de la ville et permet aux habitants de se déplacer sans effort.
Mais, le plus important, c’est la longévité que les progrès de la médecine ont permis d’avoir. La mort n’est plus vraiment une perspective pour ceux qui peuvent s’offrir la cure miracle qui permet de ralentir le vieillissement cellulaire. On suit cette cure de la grand hôpital d’Evaya, un bâtiment immense, blanc étincelant, où tous les soins nécessaires sont apportés aux Evayens. Évidemment, cette cure n’est pas accessible à tous, mais certains triment toute leur vie pour espérer acquérir cet élixir de jouvence qui permet une jeunesse presque éternelle. Pourtant, cette cure a certains détracteurs : on dit qu’elle touche certaines zones du cerveau liées à l’empathie, mais le gouvernement nie cette information.
Cependant, cette vie de richesse a un coût : les Evayens se doivent de conserver leur richesse, la perfection est de mise et la pression sociale peut sembler insoutenable pour certains, mais rien au monde ne pourrait les pousser à déroger à la norme. Et ceux qui le font, ceux qui osent sortir du rang, qui perdent leur richesse ou qui critiquent seulement le gouvernement, sont bien vite envoyés du côté d’Errydor. De la même façon et comme les habitants ne meurent plus autant que par le passé, les couples qui souhaitent avoir des enfants doivent appuyer leur demande auprès du gouvernement avant de décider de procréer. Tout enfant né dans l’illégalité sera envoyé du côté d’Errydor et tout couple qui, malgré l’acceptation de leur dossier, se verrait dans l’incapacité de prendre en charge financièrement leur enfant, le verrait aussi passer du côté d’Errydor. Dans tous les cas, même une fois le dossier accepté, un seul enfant par famille est autorisé et tous les suivants seraient considérés comme illégaux.
Évidemment, toutes ces règles sont faites pour que la sécurité de tous soit conservée et c’est le seul moyen pour que les moitiés de ville comme Evaya continuent à prospérer. Ceux qui les refusent ou contredisent le gouvernement sont dangereux et considérés comme des criminels. Ils sont alors automatiquement envoyés à Errydor.

Le centre de recherche
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Après être passé par l’université, une grande partie des étudiants commencent à travailler au centre de recherche. C’est le lieu de travail des ingénieurs de la ville et de quelques grands inventeurs. On y fait de nombreux tests sur les futurs objets qui doivent sortir au grand jour et on y développe toutes les nouveautés technologiques.

Les habitations
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Il y a deux types d’habitations à Evaya, de petits appartements assez simples, peu spacieux mais fonctionnels et équipés de technologie dernier cri, comme le reste de la ville, et de grands appartements, voir quelques maisons, des habitations plus luxueuses, où vivent généralement les habitants les plus aisés. Les deux types d’habitations sont séparés, les petits appartements se trouvent dans une partie de la ville appelée “quartier populaire” et les habitations plus grandes et plus chères se trouvent au niveau du “quartier des élites”. Bien sûr, tous rêvent de gagner assez pour habiter dans ce dernier, mais les places sont chères comme tout à Evaya.

Le palais du dirigeant
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Le palais du dirigeant est un endroit inaccessible et seuls les membres du conseil y ont parfois accès. Il est immense, majestueux et témoigne de la richesse de ce grand homme, qui est décrit comme le bienfaiteur qui a lavé la ville de sa souillure. Il y a longtemps qu’il ne se présente plus au public, mais on raconte que malgré ses 300 ans, il ressemble encore à un homme d’une soixantaine d’années et témoigne ainsi des bienfaits de la cure miraculeuse.

Le quartier des affaires

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Ce quartier est le lieu de travail de nombreux Evayens. Il s’agit de grands immeubles avec des open space, où se retrouvent tous ceux qui travaillent dans les affaires commerciales, dans la finance, mais également dans tout ce qui touche à la logistique de la ville.

Le siège du gouvernement

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Le siège du gouvernement est le lieu où toutes les décisions sont prises pour l’ensemble de la cité, bien que le cas d’Errydor soit rarement évoqué. On y trouve une salle où se réunissent les membres du conseil et le dirigeant et dont l’accès est strictement interdit à quiconque ne fait pas parti de ces membres. L’immeuble comporte également de nombreux bureaux, où secrétaires et assistants s’occupent des formalités administratives.

La zone commerciale
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La zone commerciale d’Evaya est gigantesque et on y retrouve un immense centre commercial avec toutes les boutiques les plus prisées. C’est un lieu incontournable, que ce soit pour faire de simples achats du quotidien ou pour passer un après-midi entier à faire les boutiques. La zone commerciale est également une zone culturelle : on y trouve une scène qui accueille concerts et pièces de théâtre, mais également un stade pour les représentations sportives. Un grand cinéma se trouve à l’intérieur du centre commercial et un casino permet aux Evayens de se divertir après une longue journée de travail. Mais gare à ne pas s’y ruiner, les dettes sont très mal acceptées dans cette partie de la ville.


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Si Evaya est une sorte de paradis où la mort et la maladie sont éloignées des esprits, Errydor est son contraire le plus total. Là-bas, la majorité de la population meurt de faim et, si une partie de ces membres parvient à vivre dans de grands immeubles miteux, la plupart ont construit eux-mêmes leur logement, si bien que cette partie de la ville ressemble surtout à bidonville géant. Si, au départ, on y trouvait surtout les habitants les plus pauvres de la cité de Meynoras, aujourd’hui, la ville a également hérité des rebuts d’Evaya, criminels en tout genre, personnes en situation de handicap et enfants rejetés. Tous se retrouvent de ce côté mal famé de la ville.
Ici, la technologie est bien moins avancée qu’à Evaya et on en trouve seulement dans l’immense décharge d’Errydor. Là-bas, on retrouve tous les déchets rejetés par le côté riche de la ville, y compris de vieux objets utiles, comme des ordinateurs, des robots et autres objets récupérables par les Errydiens. En dehors de cet endroit, on ne trouve presque aucune technologie avancée à Errydor. Même l’électricité n’est pas distribuée partout et, surtout, vous pouvez oublier l’idée d’en trouver en journée, à moins de savoir en créer avec une énergie mécanique.
Les ressources sont très restreintes : le gouvernement d’Evaya envoie les restes de nourriture à Errydor, par l’intermédiaire de caissons de ravitaillement, mais ces ressources ne sont pas suffisantes pour nourrir l’ensemble de la population. Si bien que beaucoup d’Errydiens ont appris à récupérer les graines de certains fruits et légumes et tentent tant bien que mal d’en faire pousser. Les plantes qui réussissent à pousser sont peu nombreuses, mais elles permettent aux marchands de tenir des petits stands sur le marché. Les Errydiens sont végétariens, tout comme la plupart des Evayens, la viande et le poisson étant un luxe que seuls les plus riches Evayens peuvent s’offrir.
Mais même pour se payer les fruits et légumes du marché, il faut des ressources, de l’argent ou autre chose. En effet, le troc est la monnaie la plus courante, mais encore faut-il avoir quelque chose à échanger. Le gouvernement distribue cependant des sortes de cartes bancaires très archaïques aux habitants qui travaillent dans les champs et les usines. Ce sont des lieux souterrains qui s’étendent sous toute la cité y compris sous Evaya, mais aucun citoyens d’Evaya ne se doutent que ce sont les Errydiens qui y travaillent. Ce travail est très valorisé, car il représente la seule véritable source de revenus possible. Pourtant, c’est un travail éreintant, qui leur prend toute la journée, avec des pauses ridicules. Les travailleurs sont surveillés par une milice d’androïdes, et gare à ceux qui tenteraient de voler quelque chose, car les robots sont incorruptibles. Malgré ces difficultés, la perspective d’obtenir une carte, et donc quelques ressources, est suffisamment alléchante pour convaincre la majorité des Errydiens de travailler aux champs ou dans les usines.
Bien sûr, il ne s’agit pas du seul espoir des habitants d’Errydor, qui espèrent tous un jour une vie meilleure. Si les moins bons citoyens d’Evaya atterrissent facilement à Errydor, l’inverse n’est pas vrai. Il n’existe presque aucun moyen de passer d’Errydor à Evaya. Presque, car cela arrive, rarement, mais suffisamment souvent pour que l’espoir subsiste chez certains des Errydiens. En effet, il arrive parfois que des esprits talentueux soient repérés parmi les rebuts d’Errydor, et ils obtiennent alors l’immense honneur de passer du côté lumineux de la ville. Pour cela, ils quittent famille et amis sans espoir de les revoir un jour. Il n’existe aucun autre moyen d’entrer à Evaya, et ceux qui s’y essaient n’en reviennent jamais.
On peut les comprendre, néanmoins, car, dans cette partie de la ville, tout n’est que terreur et mort. Il n’y a pas de règles et c’est la loi du plus fort qui prime. Ceux qui peuvent opprimer oppriment et les autres s’écrasent bien rapidement. La famine et la maladie sont des fléaux du quotidien, mais le vrai danger réside dans les gangs armés, qui se font sans cesse la guerre pour obtenir davantage de territoire. Pour beaucoup, surtout à Evaya, Errydor ressemble à l’Enfer auquel ils espèrent échapper, et c’est la menace qui plane sur ceux qui ne sont pas assez bons pour rester du côté des élus.
Pourtant, certains essaient de rendre cet enfer meilleur et ce chaque jour qui passe. Des citoyens d’Errydor ont monté un groupe nommé les Sentinelles. Ils luttent contre les inégalités et tentent d’aider leur prochain avec le peu qu’ils ont. Et bien qu’ils ne soient pas armés, ils ont réussi à récupérer un territoire d’Errydor. Là-bas, ils ont reprise l’orphelinat et accueillent désormais les enfatns rejetés d’Evaya et les nourrissons d’Errydor. Cependant, malgré toute leur bonne volonté ils ne peuvent pas prendre soin de tous les enfants et certains se retrouvent à la rue. Leur but est pacifique, ils veulent rendre leur monde meilleur, mais, pour certains, rendre le monde meilleur, c’est forcément réparer l’injustice. Jusqu’à présent, ce groupe s’est contenté de petites actions, mais la colère gronde chez certains membres, qui sait alors ce qu’il deviendra...

L’Arène de combat
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Elle se trouve également sur le territoire des Phalènes et elle permet aux Errydiens de se divertir. L’Arène n’en est pas vraiment une, il s’agit plus d’une sorte de place où il a été décrété que les combats auraient lieu. C’est le seul endroit où certaines règles sont imposés, les combats peuvent se faire armés, mais à condition que les deux combattants le soient et le plus souvent il s’agit de combattre à mains nues. Les Hommes ne sont pas les seuls à s’y battre, on y envoie également des Androïds, spécialement reprogrammés pour ça et les combats entre robots sont en général les plus appréciés. Les hommes et les femmes qui combattent dans l’Arène sont souvent payés par ceux qui parient sur chaque combattants et les champions arrivent parfois à se faire un petit pactole. Les perdants en revanche… certains ne se relèvent jamais des combats dans l’Arène, surtout ceux à mains armées, il faut donc être sûr de soi avant de s’engager dans une carrière de combattant.

La décharge/bidonville
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La décharge d’Errydor est immense, car elle comporte non seulement les déchets des Errydiens, mais également ceux des Evayens. L’odeur qui y règne est nauséabonde, mais peu s’en soucient, l’odeur d’Errydor n’est de toute façon pas très agréable et la plupart des habitants ne s’en rendent plus compte. Ceux qui ne peuvent pas se payer un logement sont bien obligés d’y vivre, mais, étant donné leur nombre, des abris de fortune se sont peu à peu créés avec les années et, aujourd’hui, c’est un véritable bidonville qui occupe une place importante à côté de la décharge. Là-bas, les mesures d’hygiène sont si déplorables, que beaucoup meurent avant d’avoir atteint les 30 ans. Le seul avantage, c’est que les gangs y viennent rarement, ils ont à faire dans les autres parties d’Errydor et savent qu’ils ne trouveront pas grand-chose dans le bidonville. C’est à la décharge que la plupart des Errydiens trouvent leurs ressources, c’est là qu’ils récupèrent tout et n’importe quoi et certains se débrouillent assez bien pour revendre leurs trouvailles rafistolées au marché. Si la décharge n’appartient à aucun gang, c’est, de fait, un lieu de tension permanente où aucune trouvaille n’est acquise et où il vaut mieux éviter de crier trop fort quand on trouve quelque chose d’intéressant.

L’Extase
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Il s’agit du club de strip-tease, qui est considéré comme le cœur d’Errydor. C’est un lieu incontournable et, surtout, le seul endroit où l’on peut oublier le quotidien difficile et la famine. Par on ne sait quel miracle, le club est toujours illuminé, constamment fourni en électricité, si bien que beaucoup pensent qu’il a sa propre source d’énergie. Pourquoi alors personne ne tente de s’en emparer ? Parce qu’il est tenu par le gang des Phalènes, le gang le plus influent d’Errydor depuis plusieurs générations et que, s’en prendre à eux, c’est risquer une mort particulièrement douloureuse. Aussi, tout le monde préfère se contenter de faire partie de la clientèle et profiter du spectacle, de la boisson, mais surtout des strip-teaseurs. Tout le monde sait qu’ils ne sont pas vraiment là de leur plein gré, mais, à dire vrai, peu les plaignent, ils sont nourris et logés et beaucoup donneraient cher pour avoir la même chance… D’ailleurs, nombre d’entre eux sont arrivés là-bas poussés par la faim et le besoin d’un toit.

Le métro
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Le métro constituait, il y a 300 ans, le moyen de transport le plus évolué de la ville. Cependant, depuis la construction du mur, les tunnels ont été condamnés et le métro a été abandonné à Evaya au profit du tramway. Du côté d’Errydor, les tunnels sont encore en partie accessibles et certains y trouvent refuge lors des intempéries, mais le métro ne passe plus et les vieux wagons ont tous été désossés depuis bien longtemps. La plupart sont tombés en ruine depuis des dizaines d’années.

Territoires des gangs
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Une grande partie de la ville est contrôlée et disputée par les gangs. Il s’agit surtout pour eux de contrôler un maximum d’immeubles et de vieux bâtiments, car ils les louent ensuite au reste de la population et obtiennent ainsi de nombreuses ressources qu’ils peuvent aller dépenser, notamment au Club de strip-tease. Les immeubles sont miteux, nombre d’entre eux tombent en ruines et les appartements sont si petits, que la plupart des familles se marchent dessus. Mais c’est le mieux que l’on puisse espérer de ce côté de la ville, alors beaucoup sont prêts à mettre le prix pour pouvoir y loger.

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Aujourd’hui, les peuples des deux côtés subissent une certaine oppression. Si, du côté d’Errydor, elle est claire et particulièrement ressentie, les citoyens d’Evaya vivent dans la crainte constante d’un échec, qui aboutirait forcément à une déchéance et à leur expulsion du côté d’Errydor. La famine et la mort d’un côté et la peur d’atterrir en Enfer de l’autre conduisent les citoyens de toute la cité à ressentir une sorte de désespoir. La situation est inchangée depuis 300 ans et tous ceux qui ont essayé d’apporter un changement ont été expulsés au-delà des murs, dans la nature hostile et mortelle. Pourtant, de chaque côté, l’injustice est ressentie et on entend des chuchotements et des critiques du gouvernement, qui se font dans la plus grande discrétion du côté d’Evaya et plus vivement du côté d’Errydor. La colère finira-t-elle par gronder de chaque côté du mur ? Ou bien les peuples opprimés le resteront-ils encore pour des centaines d’années ?


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  • Soyez respectueux, les insultes entre joueurs ne sont pas tolérées, de même que tout autre comportement portant atteinte à un autre joueur, nous sommes sur un jeu alors tâchons de nous amuser sans s’énerver.
      Les absences prévenues sont tout à fait autorisées, mais essayez d’être un minimum présent, car d’autres joueurs comptent sur vous, et si vous savez que vous n’allez pas avoir beaucoup de temps pendant une certaine période, prévenez, un petit mot suffit, pas besoin de se justifier.
    • A l’inverse, les joueurs trop impatients, vous devez apprendre à gérer votre impatience, tout le monde n’a pas les mêmes contraintes irl, et un abandon de joueur ne sera pas toléré si il n’y a pas eu de discussion avec le joueur en question ou au moins avec le MJ.
    • Évitez les fautes d’orthographes autant que possible, bien sûr, nous ne sommes pas de grands auteurs, mais ceci est un forum littéraire, l’écriture abrégée n’est donc pas autorisée dans les rps, et essayez de faire attention à votre orthographe, votre grammaire et votre conjugaison. Bien sûr, nous serons tolérants, nous ne sommes pas des robots non plus, mais dîtes vous que ça ne peut que vous être bénéfique de faire quelques efforts.
    • Pour les rps ou les fiches comprenant des scènes sexuelles ou violentes, étant donné qu’il y a parmi nous un certain nombre de personnes mineures, nous vous demandons de prévenir, d’une façon ou d’une autre que le rp ou la fiche contient des propos violents ou pouvant choquer. La prévention doit être présente avant le début du rp ou avant le début de la fiche.
    • Pour les avatars, sont autorisés : les descriptions de personnage sans photos si vous ne souhaitez pas avoir d’avatar, les avatars réels, nous entendons par là que les dessins ou manga ne sont pas autorisés.
    • Merci de prévenir à l’avance ou en tous cas dès que vous avez l’idée, de l’avatar que vous avez choisi pour votre personnage, histoire d’éviter les malentendus entre joueurs.
    • Pour les fiches, nous ne vous demandons pas d’écrire des romans, mais nous pensons qu’une certaine longueur est nécessaire pour pouvoir bien présenter votre personnage, un minimum de 15 lignes pour l’histoire serait donc apprécié.
    • Pour les rps vous n’êtes pas autorisé à bouger ou à faire réagir le personnage d’un autre joueur sans son accord.
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    Il vous est possible d’incarner différents personnages de la cité de Meynoras et notamment :

    Du côté d’Evaya :

    • Un membres du conseil : les conseillers sont au nombre de 7 et ont chacun une fonction. Leur rôle est d’aider le dirigeant à gouverner. Parmi les fonctions, on trouve : Chef de la sécurité, Dirigeant technologique, Diplomate, Directeur de la santé publique, Gérant des ressources agro-alimentaires, Responsable de l’éducation, Attaché à la communication et à la culture. Les conseillers doivent également respecter quelques détails qui seront donnés par les MJs.
    • Un fonctionnaire du gouvernement : secrétaires, assistants, policier, etc.
    • Un membre de l’élite d’Evaya : stars (chanteurs, acteurs, sportifs de haut niveau, haut ingénieur...), PDG en tout genre.
    • Un simple Evayen : vendeurs, salariés, commerçants, ingénieurs, médecins, etc.
    Personnages du côté d’Errydor :

    • Une Sentinelles : Ils veillent sur la population d'Errydor et viennent en aide à leurs concitoyens. ils sont nombreux et tous différents. Certains sont pacifistes, mais tous ne le sont pas. Au contraire, la plupart des membres cherchent la justice. Il n’y a pas de restriction concernant les Sentinelles, mais, si à un moment ils sont trop nombreux, nous stopperons les inscriptions pour ces rôles.
    • Un membre d’un gang : vous pouvez aussi bien créer votre propre gang, être un chef ou un simple membre, au choix.
    • Un.e strip-teaser.seuse : ils appartiennent au club, ils sont donc contraints d’y rester et y vivent. Il y a des filles et des garçons, vous pouvez jouer l’un ou l’autre sans problème, et votre personnage peut être venu de son plein gré ou non.
    • Un Errydien de la classe moyenne : il s’agit d’Errydiens qui parviennent à obtenir suffisamment de ressources pour se payer un logement.
    • Un Errydien de la classe pauvre : il s’agit des Errydiens qui vivent dans le bidonville.
    Fiche type (personnalisable) :
    Nom :
    Prénom :
    Age :
    Citoyenneté (Evayens ou Errydiens) :
    Gang (si vous êtes Errydien et que vous appartenez à un gang) :
    Histoire :
    Caractère :
    Physique :


    Si vous souhaitez créer un gang et en devenir le.a chef.fe, il faudra en faire une courte description dans votre fiche (lui trouver un nom, indiquer s'il est pacifiste, quels sont ses objectifs, ses spécificités...).
    Dernière modification par naji2807 le sam. 08 juil., 2023 5:37 pm, modifié 16 fois.
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

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    PJs

    Du côté d’Evaya (26)
    Du côté d’Errydor (39)
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    PNJs


    Du côté d’Evaya

    Ruben Karalis (173 ans en paraît 76)
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    Huitième dirigeant depuis la création de la cité, Ruben Karalis gouverne son peuple d’une main de fer depuis presque cent cinquante ans. Il est le premier dirigeant à goûter à la cure de jeunesse qui lui confère un règne prodigieusement long. Charismatique et avisé, Ruben a toujours eu à coeur de d’élever Evaya au rang de paradis du luxe et de la technologie. Il a toujours été copieusement adulé par le peuple d’Evaya, tel un dirigeant bienveillant et paternel. Mais bien loin de l’attention dont il était le centre à ses débuts, le dirigeant de Meynoras brille désormais par son absence. En effet, rare sont les fois où le grand dirigeant de la cité daigne apparaître ne serait-ce que devant une caméra. Même si les rumeurs vont bon train à ce sujet, elles ont toutes été démenties par le gouvernement. Désormais, c’est son unique fille qui tient ce rôle à sa place.

    Adélaïde Karalis (91 ans en paraît 35/40)
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    Elle est la fille unique du dirigeant. Depuis de nombreuses années maintenant, elle représente son père devant les caméras, ce dernier étant apparemment trop occupé pour seulement se présenter au peuple. Toujours souriante et aimable devant les caméras, l’entourage d’Adélaïde sait pourtant qu’elle est une femme froide et calculatrice. Elle siège au Conseil à la place de son père et il se chuchote dans les hautes sphères du gouvernement qu’elle attend avec impatience de pouvoir diriger complètement la cité. On ne connait pas grand chose de la mère d’Adélaïde, la femme du dirigeant est décédée il y a plusieurs années, elle avait toujours été une femme discrète et effacée. Au contraire, sa fille est connue de tous et elle témoigne comme son père de l’efficacité de la Cure. En effet, si Adélaïde semble avoir entre 35 et 40 ans, elle a en réalité fêté ses 91 ans l’an dernier.


    Du côté d’Errydor

    Teegan Kejam (32 ans)
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    Teegan Kejam est l’actuel dirigeant chef des Phalènes. C’est à lui qu’appartient l’Extase mais également tout le territoire l’entourant. Il a repris le gang à l’âge de 20 ans, à la mort de son père et le dirige depuis 12 ans d’une main de fer. C’est un homme cruel et malhonnête, qui sait faire régner la terreur chez ceux qui tentent de lui manquer de respect. Et ceux qui le tentent le font surtout par jalousie, car il se chuchote que le gang des Phalènes reçoit faveurs de la part du gouvernement d’Evaya. Comment expliquer sinon que le club soit toujours éclairé, même en journée, ou qu’ils puissent servir de l’alcool à toute heure alors qu’on en trouve assez peu à Errydor? Les Phalènes ne répondent jamais rien à ces accusations de traîtrise et de fraternisation avec les Evayens pourtant si méprisés par les Errydiens. Ils se contentent de regarder froidement les pauvres fous qui tentent de les attaquer, et de leur donner une leçon pour qu’ils ne recommencent jamais.

    Agatha (45 ans)
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    Enfant d’Errydor, Agatha s’est battu toute sa vie pour maintenir un semblant de justice de ce côté de la cité. Elle est la fondatrice du clan des Sentinelles dont elle a arraché le territoire des griffes de gangs peu scrupuleux. Avec l’aide de son clan, elle fait tourner l’orphelinat où sont envoyé les gamins perdus d’Errydor, ainsi que les enfants rejetés d’Evaya. Son clan n’a qu’une seule devise : apporter de l’aide à tout ceux qui la demande.
    Agatha rêve du jour où le mur de cette cité se brisera et où chacun pourra vivre librement. En attendant, elle met toute ses ressources à contribution pour rendre Errydor un peu plus vivable chaque jour.
    Dernière modification par naji2807 le sam. 02 sept., 2023 9:14 am, modifié 117 fois.
    Tally

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Tally »

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    • Quelle est la monnaie courante à Meynoras ?
    La monnaie officielle utilisée est le Crédit.
    - A Evaya, tous les nouveaux nés reçoivent une micro puce électronique dans le poignet qui fait office de carte d’identité et qui leur permet aussi de payer dans les magasins d’Evaya.

    - A Errydor, l’utilisation des Crédits est plutôt rare. La monnaie courante est le jeton. Ceux-ci proviennent de l’ancien casino d’Errydor. Il y en a de 5 valeurs différentes. Les Errydiens préfèrent le troc ou les paiements en nature. Cependant, les habitants qui travaillent pour Evaya dans les souterrains se voient attribuer une carte électronique où ils reçoivent leur salaire qu’ils peuvent dépenser dans certains commerces d’Errydor.

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    • Tout savoir sur les androïdes.
    Les androids sont des robots à allure humaine qui oeuvrent dans Evaya pour effectuer les tâches dont personne ne veut se charger. Il existe plusieurs “gammes” d’androïdes qui répondent à différents besoins et qui auront des compétences particulières. Ils occupent des emplois tels que : majordome, nounous, chauffeurs, personnels d'entretiens, caissiers.es, etc (il y en a dans la police aussi).
    Tous les androïdes sont soumis aux lois de la robotique :

    1- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger ;
    2- Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
    3- Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

    Ils ne ressentent pas la douleur physique et leur apparence et leur genre (homme/femme/non binaire) sont décidés par le client.
    A Evaya, ils sont généralement changés tous les 20-30 ans environs pour des modèles plus récent (pour ceux qui en ont les moyens), et sont jetés avec les ordures direction Errydor. Leur durée de vie peut varier en fonction de la manière dont ils sont utilisés et de leur entretien. S'ils sont réparés régulièrement, ils peuvent durer presque indéfiniment.
    Concernant leur capacité physique, cela va dépendre de la fonction pour laquelle ils ont été fabriqué. Les androïdes policier par exemple, vont être plus résistant et se déplacer plus vite qu'un androïde caissier. Mais de manière générale, les androïdes sont plus performant que les humains.

    Edit : Il peut également y avoir des animaux de compagnie androïdes pour vos Evayens qui peuvent se le permettre.

    Ressentent-ils des émotions humaine ?
    C’est une théorie très controversée à Errydor et Evaya où la plupart des gens prennent le parti que les androïdes sont de simples machines, incapables de ressentir des émotions. Dans la réalité, l’intelligence artificielle des androïdes les rendent capables de ressentir des émotions humaines. Cependant, ils sont équipés d'une puce qui inhibe leur émotions et les empêchent de les exprimer. Par exemple si quelqu'un insulte un androïde, il va être incapable de réagir à cette insulte, même si elle l'a atteint.

    • Qu'apprennent les enfants Evayens à l'école ?
    Globalement, les enfants evayens apprennent la même chose que dans notre société actuelles. C'est à dire les maths les sciences, la littérature, etc. Avec pour seules différences, que l'histoire et la géographie, sont basées seulement sur celles des cités depuis cinq cent ans. Comme la propagande est très présente à Evaya, tout ce qui se rapporte à la démocratie ou à un monde libre est strictement censuré. Aujourd'hui, il n'existe que très peu de traces écrites du monde tel qu'il l'était avant la constructions des cités.
    Aussi, l'éducation evayenne est très axée sur les nouvelles technologies et encourage l'élitisme.

    • Comment se déroule le cursus universitaire à Evaya ?
    Encore une fois, cela se passe de la même manière que pour nous. C'est à dire trois années de licence, deux années de master, et trois années de doctorat.
    • Y a-t-il du tabac, de l'alcool, ou de la drogue à Meynoras ?
    - A Evaya, l'alcool et les cigares sont des produits de luxe très appréciées par l'Elite. Le reste de la population y a très peu accès car ils restent très coûteux. En revanche, la drogue est complètement proscrite et se trouve difficilement.

    - A Errydor, il n'est pas rare de voir les gangs vendre de l’alcool de contrebande ou encore de la drogue qu'ils auront fait poussé et fabriquer eux même (si vous avez vu Breaking Bad, c'est votre moment). Cela reste de qualité médiocre, mais cela convient aux Errydiens.

    • Quel est l'âge de la majorité à Meynoras ?

    La majorité est de dix-huit ans.

    • Que se passe-t-il à Evaya si une femme attend des jumeaux ?


    Si une futur mère apprend qu'elle attend des jumeaux, les parents auront le choix d'avorter ou de poursuivre la grossesse et d'abandonner l'un des enfants à Errydor.
    Dernière modification par Tally le ven. 04 sept., 2020 7:18 pm, modifié 12 fois.
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Dernière modification par naji2807 le sam. 08 juil., 2023 5:39 pm, modifié 6 fois.
    MikoAsuna

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par MikoAsuna »

    Super travail, franchement ça gère :o
    Autrement, bien sûr, je suis venu m'inscrire ! Et je réserve un gars, probablement sentinelle (même si j'avoue que l'idée d'avoir un stripteaser me tente fortement) . Et j'ai pas plus d'informations à transmettre. :lol:
    Dernière modification par MikoAsuna le mer. 01 juil., 2020 9:23 pm, modifié 1 fois.
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Merci beaucoup ^^ très contente de te voir ici, je te note ça ^^ hésite pas à le préciser si tu trouves un avatar :)
    Hypermnestra

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Hypermnestra »

    Superbe présentation ! Ça donne trop envie. Rien à ajouter à part que je réserve deux filles : une strip-teaseuse et une médecin pour l'autre côté :D
    Tally

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Tally »

    Bienvenue !! On note ça ^^
    Springbloom

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Springbloom »

    Well, well, hello, je suis contente de pouvoir enfin découvrir ce que vous nous préparez depuis si longtemps :mrgreen: C'est un très beau travail, ça donne vraiment envie, tout en ayant aucune idée de ce qu'il adviendra au cours du RPG...
    J'hésite encore sur mon inscription, mais comme j'ai vu qu'on pouvait réserver des Androïds, j'aimerais bien en savori plus sur eux. Quel est leur job ? Est-ce qu'ils sont physiquement humains ? Combien de temps vivent-ils ? Quels sont leurs limites physique ? Ressentent-ils les mêmes émotions que nous ? Est-ce qu'ils ont un genre ? Vous voyez le type de question, grosso modo :lol:
    En fonction de votre réponse je verrais ce que je vous réserve avec faceclaim comme ça ce sera fait ^^ Même si Naji est déjà au courant, je préviens qu'il me reste encore pas mal de boulot entre les Wild Nights et Percy Jackson donc je mettrais sans doute un certain temps à sortir mon unique fiche (parce que je ne compte pas m'étaler dans de trop nombreux persos)


    PS : pour avoir revu tous les Seigneurs des anneaux hier, ça fait mal de voir Gandalf en didacteur :cry:
    Tally

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Tally »

    Hey ! Ravie de te voir ici. ^^ Et merci, c'est Marie qui a tout rédigé, elle a bossé de ouf.
    Pour les androïdes, je réponds dans l'ordre :
    - Pour les jobs, ça dépend du lieu, à Evaya, ils ont des jobs tels que majordome, nounou, chauffeur, personnel d'entretien, caissier.e.. (il y en a dans la police aussi).
    A Errydor, il y en a assez peu et ce sont des androïdes qui ont été récupéré dans la décharge et réparé à la sauce errydienne. Leur utilisation est très diverse, comme par exemple servir dans des combats d’androïdes dans l'arène.

    - Pour leur physique, ils ont l'air d'humain, mais de bien moins bonne qualité lorsqu'ils sont du côté d'Errydor ( les modèles plus anciens sont moins bien fait, des membres manquant, peau abîmée...)

    - A Evaya, ils sont généralement changés tous les 20-30 ans environs pour des modèles plus récent (pour ceux qui en ont les moyens), et sont jetés avec les ordures direction Errydor. Après, la durée de vie peut varier en fonction de la manière dont ils sont utilisés. S'ils sont réparés régulièrement, ils peuvent durer presque indéfiniment.

    - Pour les limites physique, là ça dépend encore de la fonction pour laquelle ils ont été fabriqué. Les androïdes policier par exemple, vont être plus résistant et se déplacer plus vite qu'un androïde caissier. Mais de manière générale, les androïdes sont plus performant que les humains.

    - Dans la réalité, au niveau émotionnel, certaines I.A très développées des androïdes les rendent capables de ressentir les émotions humaines. Cependant, ils sont équipés d'une puce qui inhibe leur émotions et les empêches de les exprimer. Par exemple si quelqu'un insulte un androïde, il va être incapable de réagir à cette insulte, même si elle l'a atteint. Cependant, cette théorie est très controversée à Evaya et Errydor où la plupart des gens prennent le parti que les androïdes sont de simples machines, incapables de ressentir des émotions.

    - Les androïdes sont genrés (homme/femme/non-binaire), à la demande du client qui l'achète.

    J'ajoute aussi qu'il y a plusieurs gamme d'androïdes, avec une I.A plus ou moins développée et à des prix différents.


    Oui, désolé pour Gandalf, c'est terrible...
    Eparm12

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Eparm12 »

    Je viens confirmer mon inscription en réservant Yanis Marshall pour un strip-teaser. 8-)
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Je le note ^^
    naji2807

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    La cité de Meynoras - Psyché

    Message par naji2807 »

    Psyché Sigma
    27 ans, Habitant d’Evaya
    Ancien Errydien, Ingénieur

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    Hight Hopes

    Je suis né à Errydor, dans le bidonville, car ma mère n’avait pas vraiment de quoi payer un loyer. Mon père ? Je ne l’ai pas connu, mais ça n’a pas d’importance pour moi, ma famille s’est très vite résumée à ma mère, puis à mes deux petites sœurs. Je n’en ai pas voulu à ma mère d’avoir eu deux autres enfants, deux autres bouches à nourrir, parce que j’aime mes petites sœurs, qu’elles sont tout pour moi.

    Ma mère travaillait au marché, elle passait ses journées à la décharge, pour ramasser tout ce qui pouvait être réutilisé, puis elle revendait ses trouvailles, ce qui lui rapportait à peine assez pour nous nous nourrir, mes sœurs et moi. C’était fastidieux, mais j’étais là, je l’aidais, les mains dans la décharge, à chercher la perle rare, à fouiller parmi les déchets pour trouver quelque chose de vendable.

    C’est comme ça que ça a commencé pour moi, en fouillant dans la décharge. J’avais 10 ans quand j’ai commencé à réparer les technologies d’Evaya, d’abord les choses simples, comme les grilles pains ou les cafetières, puis ensuite des technologies de plus en plus complexes. J’adorais ça, ouvrir pour découvrir les mécanismes et apprendre comment la machine fonctionne, comprendre pourquoi elle ne fonctionne plus, et trouver le moyen de la réparer. C’était fascinant de découvrir le monde d’Evaya à travers leurs technologies, et plus j’en apprenais, plus je voulais en découvrir.

    Les machines que je réparais se vendaient bien, bien mieux que n’importe quoi d’autres, les gens s’arrachaient mes micro-ondes, mes horloges, mes grilles pain, pour eux c’était une manière de toucher du bout du doigt la partie si riche de notre ville, et ce même si les machines étaient vieilles et dysfonctionnaient encore pour la plupart. Mais j’ai tout de même réussi à m’améliorer, à réparer des mieux en mieux, et finalement, ma mère n’a même plus eu besoin de vendre les vieilles poêles et casseroles qu’elle trouvait dans la décharge, elle a pu se reposer et élever mes sœurs.

    J’aimais ça, le fait de reconstruire des objets de plus en plus haut au niveau de la technologie. Mon cerveau bouillonnait de l’envie d’en apprendre plus sur l’ingénierie, et d’ailleurs, tout ce que je pouvais trouver à ce sujet, tous les livres et les manuels dans la décharge, y passaient. Je voulais en apprendre plus, pour pouvoir être à même de développer mes propres technologies, et surtout, pouvoir réparer des objets encore plus conséquents, comme des téléviseurs, des ordinateurs, des téléphones…


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    J’avais un franc succès au marché, les gens s’arrachaient mes trouvailles, et mêmes quelques-unes de mes créations, à tel point que j’ai fini par me faire connaître à Evaya… Et un jour, un de ces hommes qui gardent la Mur est venu me trouver dans le bidonville. Ils m’ont fait venir jusqu’au Mur lui-même, dont je m’approchais rarement, et ils m’ont conduit dans un des postes de garde. Là-bas, j’y ai rencontré des Evayens qui avaient entendu parler de mes prodiges, dont une femme qui ne m’a pas adressé une seule fois la parole et me regardait étrangement sans que je ne puisse décrypter son regard. Plus tard, j’ai appris qu’elle était très bien placée au gouvernement et je ne l’ai jamais revu, je me demande même pourquoi elle était là. Ce jour-là, on a posé devant moi un écran sophistiqué visiblement défaillant, et on m’a demandé de le réparer. J’étais immensément stressé, mais j’étais aussi prêt à montrer ce que je valais, alors j’ai fait aussi vite que j’ai pu. La femme n’avait pas l’air impressionnée quand j’ai eu terminé, et elle s’est contentée de hocher la tête, mais après avoir que les Evayens se soient concertés, on m’a fait une proposition. Je pouvais venir du bon côté du Mur, faire des études, et entrer possiblement dans de grandes entreprises qui développaient des technologies. La contrepartie : abandonner toute ma vie à Errydor. Elle m’a laissé 1 heure pour y réfléchir, pas plus.

    J’aimais ma mère de tout mon cœur, et j’aimais aussi mes sœurs, je les aime encore toutes les trois… Mais ma mère m’avait élevé dans l’idée que tout ce qu’on peut faire pour réussir, pour atteindre une vie meilleure, il faut le faire. J’ai demandé si on allait prévenir ma famille, et il m’a été dit qu’on le ferait, mais je n’avais que leur parole et pas de preuve… Je m’en suis contenté, peut-être à tort, et j’ai accepté. Parce que je voulais faire des études, parce que je voulais développer de nouvelles technologies… Et que c’était une chance inespérée. Les habitants d’Errydor qui peuvent partir à Evaya sont si peu nombreux que refuser ç’aurait du suicide…

    C’était il y a 7 ans, j’étais encore jeune… Aujourd’hui, je vis de ce côté-ci, à Evaya, dans un appartement si magnifique, rempli de technologie, et si différent de la petite cabane dans laquelle nous vivions à 4 avec mes sœurs et ma mère… Je travaille au centre de recherche, et j’aide à la création des innovations, travaillant dans des bureaux designs et modernes. Parfois, je me perds dans mon travail, ou je traverse le centre commercial avec la réelle impression de faire partie de tout ça, de le mériter, d’être comme tous les autres Evayens… et ensuite, les souvenirs de ma vie à Errydor reviennent, je pense à ma mère, à mes petites sœurs, et je ne sais plus quoi penser.

    Je ne regrette pas mon choix d’il y a 7 ans, et si je revenais en arrière, je ferai le même… mais je n’arrive pas à comprendre l’insouciance des gens d’ici, la facilité avec laquelle ils oublient, voir méprisent les Errydiens. D’un autre côté, les Errydiens détestent aussi les Evayens… Mais même, je ne comprends pas. En quoi suis-je différent d’eux ? Parce que je suis plus intelligent ? Et le suis-je vraiment en réalité ? Si on laissait une chance à tous les jeunes du bidonville, une chance de s’instruire, peut-être qu’on trouverait des génies parmi eux aussi…

    J’ai été accepté à Evaya, la plupart des habitants me voient comme l’un des leurs, mais moi je ne me sens pas toujours comme eux, j’ai parfois l’impression d’être un étranger, un intrus… Mon rêve, mon idéal, ce serait que le Mur disparaisse… Mais je sais que c’est utopique.


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    Caractère

    Je suis plutôt sociable, mais je n’ai pas beaucoup d’amis à Evaya car j’ai l’impression que les gens ici sont différents de moi, même après toutes ces années passées de ce côté-ci, la pression, le stress, ce sont des choses qui ne me plaisent pas, et je ne cours pas après l’argent comme tous ceux d’ici. Je m’entends bien mes collègues car il m’est plus facile de parler avec eux, puisque mon métier me passionne. J’aime toujours autant réparer et développer des technologies, et je pourrais en parler pendant des heures.

    Même si je suis de nature plutôt optimiste, il m’arrive d’avoir des coups au moral, surtout quand je repense à ma mère et à mes sœurs… J’aimerai savoir comment elles vont, j’aimerai pouvoir leur parler, les rassurer et être rassuré… Mais ce n’est pas comme si il pouvait y avoir des échanges entre Errydor et Evaya…


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    Physique

    Je suis brun et j’ai les yeux marrons, ma peau est foncée et elle brunit encore davantage au soleil. Je laisse pousser mes cheveux et les poils sur mon visage depuis quelques années, je pense que ça me donne l’air plus vieux. Je mesure 1m78, une taille dans la moyenne.

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    Dernière modification par naji2807 le ven. 01 juil., 2022 5:42 pm, modifié 6 fois.
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Et voilà mon premier perso ^^
    Springbloom

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Springbloom »

    Merci pour toutes tes réponses Tally, ça m'aura aiguillé ^^ Du coup je ne vais pas faire d'androïde, mais ça pourra toujours servir à quelqu'un d'autre ^^ Je vais te réserver une simple habitante d'Evaya avec pour faceclaim Ana de Armas qui arrivera...un jour :lol:
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    C'est noté et prends ton temps ^^ au fait il y a un salon discord du coup si vous voulez venir dessus ^^
    Nithael

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Nithael »

    Hello hello ! :mrgreen:

    Alors tout d'abord, sachez que votre présentation TUE ! Sérieusement, chapeau, elle est super bien faite, surtout la carte (hâte de découvrir de nouvelles zones, on se croirait dans un jeu vidéo). :ugeek:

    Pour le reste, serait-il possible de réserver une femme Responsable de l'éducation et un homme Errydien de la classe pauvre ? Ce seront, je le pense, mais deux seuls personnages :ugeek:

    Par ailleurs, si vous acceptez, j'ai une idée pour mon Errydien, pour laquelle j'aurais besoin de votre approbation :geek:
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Merci beaucoup ^^ et oui tu peux t'inscrire, je noterai tout ça ce soir :) du coup si tu as questions passe par discord ce sera plus simple :)
    Shinato

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Shinato »

    Veronica Park

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    24 ans / Habitante d'Evaya / PDG de MVP


    Unique fille de la grande famille Park, je dois bien avouer que la vie que j'ai mené jusqu'à présent n'a pas été semé d'embûche comme certain. Ah oui, quand je dis unique c'est le cas pour tout le monde mais je me suis dit que ce serait quand même bien de le rappeler. Mes parents m'ont eu très tard, en grande partie à cause des procédures auprès du gouvernement, ce qui m'a amené à la tête de la compagnie de mon père assez jeune. Je devais avoir 17 ans la première fois que j'ai assisté à un conseil d'administration. L'entreprise est spécialisée dans la mode, ce qui n'est pas pour me déplaire puisqu'il s'agit de ma passion. Avant ma naissance, elle s'appelait GoldenEye. Ce nom donnait une très bonne image de la société. Lorsque je suis née, ma mère, avec l'accord de mon père, a décidé de la renommer MVP pour "My Veronica Park". J'étais l'enfant qu'ils attendaient depuis des années et ils n'ont pas hésité à donner mon nom à l'entreprise.

    Comme tout bon enfant de la haute société, j'ai bénéficié de la meilleure des éducations. Je ne pense pas être la meilleure des étudiantes mais j'avais déjà des prédispositions aux études. J'ai une très bonne mémoire visuelle ce qui est primordiale dans mon métier. De plus, j'ai une imagination débordante ce qui m'a permis à mainte reprise de ravir les hauts dignitaires avec mes nouvelles collections. Bien sûr, les différents mannequins de l'entreprise jouent pour beaucoup et, pour cause, à chaque nouvelle collection, j'organise un casting pour choisir les hommes et femmes qui représenteront l'entreprise durant la saison. Il m'est arrivé de porter moi-même mes créations lors de défilés pour redorer mon image car si l'entreprise porte mon nom, ce n'est pas pour rien.

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    Contrairement à ce que mon image peut donner dans les médias, je suis quelqu'un de très naturelle qui ne prend pas la grosse tête. Certes, ma position peut donner l'impression que je suis une petite fille précieuse pourri gâtée mais c'est totalement l'inverse. Il m'arrive assez fréquemment de sortir en ville pour retrouver des ami(e)s ou tout simplement pour me balader. Je ne suis pas du tout inaccessible sauf quand je suis overbookée à l'approche d'une nouvelle collection bien évidemment. Néanmoins, que ce soit au travail ou lors de mes loisirs, il y a toujours une constante qui me colle aux basques...mon secrétaire...faisant également office de manager, bras droit, bras armé et j'en passe. J'ai beau lui dire que je ne risque absolument rien, il me suit partout...plus ou moins discrètement. Franchement, qu'il aille faire un tour à Errydor et il verra qu'ici il n'y a pas l'ombre d'un danger.

    Bon revenons sur moi. Comme tous membres de l'élite Evayennes, je dispose d'une grande propriété privée, à savoir une maison, longeant le quartier des affaires. Ce n'est pas pour me déplaire puisque le building de MVP se situe à dix minutes à pied de mon domicile. Cela me permet de faire quelques détours lors de mes balades matinales. Néanmoins, j'y passe du temps uniquement lorsque je reçois du monde parce que je la trouve un peu trop grande pour moi toute seule...bon il y a mon secrétaire mais il compte pas. Officiellement, j'habite là-bas mais je passe la majorité de mon temps dans mon appartement toit-terrasse au siège de l'entreprise. Pour le trouver, c'est très simple. Allez dans le quartier des affaires, levez les yeux, cherchez MVP et voilà. J'habite tout en haut. Bien sûr y accéder est impossible donc ne tentez pas le coup, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Vous ne feriez que vous attirez des ennuis.

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    Etant encore très jeune, je ne m'intéresse que très peu à la politique et il faut bien avouer que je n'y connais rien. Les règles strictes d'Evaya sont claires, nettes et précises et je trouve ça idiot de ne pas les respecter. En plus ce n'est pas vraiment compliqué. Néanmoins, étant une personnalité publique, je connais bon nombre de grands dirigeants et personnes issues de la haute société. J'adore être invitée aux différentes soirées mondaines. Cela me permet de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et de discuter de tout et de rien. Je respecte énormément les opinions et points de vue de chacun car je trouve cela intéressant d'avoir une autre vision que la sienne.

    Je vais à présent vous parler de mon hobby, mon pêché mignon, ce pour quoi je pourrais faire un caprice...les voitures. Aucune de ma collection n'est utilisée, j'aurais trop peur de les abîmer. Elles sont justes là à titre décoratif. Leurs productions étant très limitées voire quasi inexistante, j'en fais la demande expressément. Ce que j'aime chez elle, c'est leur beauté, la subtilité de leur ligne, l'habitacle impeccable, la puissance qu'elle dégage dans leur regard, les gentes chromées et lissées à la perfection, le contact du volant, les frissons que me procure le démarrage et le rugissement du moteur. C'est absolument divin et je ne m'en lasse pas. J'en dispose d'une petite dizaine, toutes entreposées sur des plateaux tournant dans une pièce leur étant dédiée. Ce sont mes bébés et pour rien au monde je me séparerais d'elle. Il m'arrive de passer des après-midi entière à les bichonner.

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    Caractère

    Je suis une personne très sociable et amicale. Il n'est pas très difficile de rentrer dans mon cercle d'ami. Ce que j'aime chez les autres c'est leur différence, le fait qu'ils aiment d'autre chose et me les fassent découvrir. Je sais que je peux être trop gentille et un peu naïve mais je suis comme ça. Mes parents trouvent qu'il s'agit plus d'un défaut que d'un avantage mais je ne peux pas faire grand chose pour y remédier. Beaucoup de personnes m'abordent par intérêt et je le remarque assez vite. Je trouve ça triste qu'ils ne voient en moi qu'un porte-monnaie ambulant. S'ils apprenaient à me connaître, ils verraient que je suis bien plus que ça.
    J'ai le coeur sur la main et l'empathie est un sentiment que j'éprouve très bien. Je sais que le système en place ne favorise pas trop l'entraide et privilégie l'individualisme mais c'est plus fort que moi. Je n'ai jamais eu d'avertissement jusqu'à présent mais, à de nombreuses reprises, les forces de l'ordre m'ont invité à ne pas me mêler des affaires des autres.
    Je suis très travailleuse. J'aime m'amuser bien évidemment, mais mon travail passera toujours avant les loisirs. C'est idiot à dire mais, si je peux rester à Evaya c'est en partie grâce à lui et je trouverais ça insultant de me la couler douce alors que d'autres se démènent tous les jours pour espérer avoir une vie meilleure.

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    Physique

    J'ai les cheveux et les yeux noirs. Il m'arrive cependant de faire une coloration selon mes envies du moment. J'ai la peau blanche comme la neige et je ne bronze pas, je ne fais que rôtir. Je mesure 1m62. Je ne pense pas être petite mais, comparée à d'autres femmes, je le suis donc bon, à vous d'en juger.

    Liens

    Wylla Gueller : Ma position au sein de MVP m'oblige de temps en temps à passer au siège du gouvernement. Là-bas, j'ai pu faire la connaissance de Wylla. En plus d'être belle, elle est souriante et sérieuse dans son travail. Je l'apprécie beaucoup et il m'arrive de passer la voir juste pour discuter. Elle est toujours de très bon conseil et il n'est pas rare que je vienne lui demander son avis concernant un nouveau produit ou une nouvelle collection. Je sais que Wylla rêve de devenir mère et je lui souhaite de tout mon coeur car je suis sûre et certaine qu'elle sera une merveilleuse maman.

    Pâris Estrella : Je ne m'occupe que très peu de la publicité de l'entreprise. Je laisse cette tâche au service marketing. Néanmoins, je mets un point d'honneur à choisir moi même les figures qui représenteront mon entreprise. L'une d'elle est Paris. Sa renommée d'acteur est indiscutable et, malgré le fait que je ne m'intéresse pas aux garçons, c'est un beau gosse. J'ai fait appelle plusieurs fois à ses services et je dois dire que, quand il s'y met sérieusement, c'est un bon bosseur. Moi qui suit très stricte et assidue quand il s'agit de mon travail, il était évident que je ne considérais pas les shootings comme un jeu. Son sérieux est donc un très bon point. Je ne pense pas que nous soyons amis. Notre relation est essentiellement professionnelle mais il m'arrive d'accepter ses invitations aux fêtes qu'il organise. Je m'entends très bien avec Paris et je tends à croire que c'est réciproque.

    Harper Hill : Depuis mes débuts à la tête de My Veronica Park, j'ai toujours insisté pour choisir moi même les mannequins qui représenteront ma marque. Parmi eux, il y a Harper. Plus jeune que moi, c'est une jeune femme pleine de vie et travailleuse. Elle prend son travail très à coeur et j'apprécie beaucoup ce trait de personnalité chez elle. Qui plus est, Harper est une fille très naturelle et toujours souriante ce qui favorise la bonne entente au sein de l'équipe. Ayant suivi le même chemin que sa mère et hérité de sa beauté, sa carrière dans le mannequinat était déjà toute tracée. Mon père a déjà travaillé avec sa mère par le passé avant de prendre sa retraite. J'ai poursuivi dans cette voie là. Mme Hill est passionnée par son travail et l'exerce à la perfection. A côté d'elle, Harper semble toute petite et, malgré son sourire, j'ai senti une légère gêne lorsqu'il lui est arrivé de défiler avec sa mère. Elle n'est clairement pas le reflet de sa mère et je me suis même demandé si sa mère ne lui avait pas imposé sa carrière. Cela ne me concerne pas mais je me suis quand même penchée sur la question et en ai discuté avec Harper. Je suis sa patronne et son silence ne m'a pas étonné. Néanmoins, je lui ai quand même confié que si elle voulait changé de vie, elle pouvait venir me voir pour en parler.

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    Dernière modification par Shinato le jeu. 30 juil., 2020 6:21 pm, modifié 6 fois.
    Shinato

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Shinato »

    Voilà ma première fiche. J'espère avoir bien respecté l'univers et les règles que vous avez crée et que vous aimerez bien Veronica. :)
    LSGI

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par LSGI »

    Holà ! Je suis totalement tombée sous le charme de la carte x') Alors serait-il possible de réserver un gars, sentinelle, avec pour avatar James Franco svp ? :D
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Je note ça ce soir ^^
    naji2807

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    Message par naji2807 »

    Shinato a écrit :Voilà ma première fiche. J'espère avoir bien respecté l'univers et les règles que vous avez crée et que vous aimerez bien Veronica. :)
    Alors ton perso est super mais j'ai deux points qui posent problème :
    - Tout d'abord il faut savoir (mais c'est peut être nous qui l'avons mal développé en présentant l'univers), que étant donné que cela passe dans une sorte de futur post-apocalyptique, toutes les références actuelles qu'elles soient culturelles, géographiques ou historiques sont tombées en désuétudes, et en plus de cela, le gouvernement d'Evaya a fait en sorte que sa population n'y ait pas accès pour repartir sur des bases saines, si bien qu'on trouve parfois des livres poussiéreux du passé dans la décharge, mais c'est vraiment rare et ils sont très abîmés. Tout ça pour dire que la Corée du Sud ou l'Asie, tout comme la langue Coréenne n'existe plus vraiment dans cette univers ou en tous cas n'existe pas pour Meynoras qui est tout de même assez centrée sur elle-même (même si il y a un peu de commerce avec d'autres grandes cité), du coup ce que tu as mis sur les origines de ta perso ne fonctionne pas ^^'
    - Ensuite juste une petite remarque quand elle dit que son secrétaire est son bras armé, il n'y a pas d'armes à Evaya, seuls les membres chargés de l'ordre sont autorisés à en posséder, pas les citoyens :)
    naji2807

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    La cité de Meynoras - Nathaniel

    Message par naji2807 »

    Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
    19 ans, Errydien, Strip-teaser

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    Le Portrait

    Je suis né de ce côté du Mur où on meurt trop tôt, où ne mange pas à sa faim, où la violence règne en maîtresse. Et j’ai d’ailleurs baigné dans cette violence dès ma tendre enfance. Ma mère était la compagne, la petite amie, la femme, peu importe comment vous l’appellerez, du chef du gang des Ombres. C’est lui mon père, même si je ne l’ai jamais vraiment vu comme ça. C’était, et c’est toujours sans doute, un homme violent, autant avec ma mère qu’avec moi.

    Je crois que mon père n’a jamais voulu que ma mère tombe enceinte, mais que de son côté, elle voulait m’avoir, elle voulait me garder. A de nombreuses reprises, je l’ai entendu crier sur ma mère, lui dire que si il avait su avant qu’elle était enceinte, il aurait trouvé un moyen de lui faire perdre le bébé. Il ne voulait pas de moi, pourtant je n’étais pas méchant, je me faisais aussi petit que possible, et ce n’était pas si difficile, il me suffisait d’éviter de croiser son chemin, une discipline dans laquelle j’ai commencé à exceller dès mon plus jeune âge.

    Au début, je ne comprenais pas pourquoi ma mère restait avec lui, malgré les coups, malgré les insultes, et surtout malgré les autres femmes qu’il ramenait sans même s’en cacher. Ma mère n’était pas vraiment du genre docile, elle avait son petit caractère et je m’en suis rendu compte à de nombreuses reprises, quand elle m’engueulait parce que je faisais des bêtises. Alors pourquoi restait-elle, alors qu’il était si méchant avec elle, ou plus exactement avec nous deux. J’ai eu la réponse plus tard, quand il a fini par nous mettre dehors, affirmant qu’il n’avait pas à nourrir un gamin dont il n’était même pas sûr d’être le père.

    J’aurai préféré qu’il ne soit pas mon père. J’aurai préféré que ma mère ne reste pas avec lui pendant tout ce temps, qu’elle se trouve quelqu’un d’autre, que mon père ait été un homme bien, qui m’aurait désiré… Mais les choses ne se font pas ainsi, on n’a pas ce qu’on veut dans la vie, à moins de le prendre par la force ou de le gagner par des moyens plus ou moins fourbes. C’est une chose que j’ai apprise de mon père, la seule chose que j'ai jamais apprise de lui. J’aurai préféré ne rien hériter de lui, mais à force de traîner dans ses pattes et dans celles de ses hommes, j’ai fini par prendre quelques-unes de leurs habitudes, par intégrer quelques-unes de leurs valeurs. La valeur de l’argent surtout, de la possession. Il faut avoir plus, toujours plus, c’est la seule façon d’être en sécurité, la seule façon de toucher du doigt une forme de bonheur.

    Et ça m’a sauté aux yeux quand il nous a viré. Du jour au lendemain, on s’est retrouvé dehors et j’ai réalisé que si ma mère n’avait pas cherché à défier mon père, à lui répondre, à contrer ses coups, c’était parce qu’elle ne voulait pas se retrouver à la rue… Je croyais que tout le monde à Errydor était logé à la même enseigne, que nous étions tous aussi pauvres les uns que les autres, mais en réalité, je me trompais. Chez mon père, nous avions un toit et de la nourriture, pas à foison certes, mais suffisamment pour ne pas trop ressentir la faim. Il possédait un immeuble entier, et je dormais dans une chambre avec ma mère, je jouais dans la cage d’escalier avec d’autres enfants et surtout, j’étais en sécurité.

    Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais vivre sous le même toit qu’un chef de gang, être son fils, qu’il l’accepte ou non, c’est être à l’abri. A l’abri de la faim, mais surtout, à l’abri de la cruauté du reste de ses hommes… Des hommes qui ont tenté de séduire ma mère, d’une façon un peu trop dure, un peu trop lourde, si bien que nous avons quitté le territoire des Ombres pour rejoindre le bidonville.


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    Je n’avais que 8 ans et j’étais étonné de tous ces changements, mais surtout, je lisais l’inquiétude dans les yeux de ma mère, dans sa façon de regarder sans cesse par-dessus son épaule. Elle était déjà assez protectrice envers moi, toujours à me dire de faire attention quand je quittais notre petite chambre, mais quand nous avons perdu la protection du gang, elle est devenue d’autant plus vigilante. Elle gardait sans cesse un œil sur moi. Elle s’est mise à faire de la récupération dans la décharge, mais elle a également commencé à travailler dans les champs, pour le gouvernement d’Evaya. Je sais que ça la déchirait de me laisser seul toute la journée, mais la famine était plus forte que l’inquiétude et je la rassurais du mieux que je pouvais, lui promettant chaque jour qu’il ne m’arriverait rien.

    Et c’est vrai, par chance, il ne m’est jamais rien arrivé. Je passais mes journées à traîner dans le bidonville, me faisant de nouveaux amis, encore différents de ceux avec qui je jouais dans la cage d’escalier de l’immeuble. J’ai toujours été un enfant facile à vivre et si certains enfants du bidonville étaient de vraies terreurs, j’ai su rencontrer et m’entendre avec d’autres, plus aimables et moins violents. Je ne sais pas si on peut dire pour autant que nous ayons été amis, disons plutôt que nous étions découvreurs de trésors, tous ensemble, à fouiller matin et soir la décharge, avec nos petites mains qui pouvait atteindre plus facilement certains coins que celles des adultes. Et des trésors nous en avons trouvés, même si la plupart du temps, nous nous les faisions piquer par les brutes épaisses.

    Mais j’ai réussi à converser une chose, une chose que j’ai même caché à mes « amis ». Un jour, j’ai trouvé une sorte d’appareil qui fonctionnait très mal. Je l’ai ramené chez un garçon qui réparait toutes sortes de choses et avec ses mains miraculeuses, il a réparé le petit appareil. Il s’agit d’un lecteur de musique, un vieux modèle sans doute, pour Evaya, mais pour moi, il constituait un instrument merveilleux. Je me suis mis à le trimballer partout, même si je le cachais dès qu’une grosse brute apparaissait. Nuit et jour, j’écoutais les musiques de l’appareil, et même si elles n’étaient pas toutes à mon goût, elles illuminaient mes journées.

    Finalement, la vie sans les Ombres n’était pas si mal, c’est ce que j’avais fini par me dire. Nous étions libres, ma mère et moi, libres dans un océan de déchets c’est vrai, mais libres quand même. Chaque fois qu’elle rentrait du travail, ma mère sortait de ses poches quelques fruits et légumes. Entre ça et l’argent qu’elle gagnait, nous avions un semblant de vie convenable. Mais j’aurai dû me méfier de ce qu’elle sortait de ses poches… Le vol est une pratique courante à Errydor, dans le bidonville surtout, mais partout en réalité. On peut être discret ou bien prendre les choses par la force, mais dans les deux cas, c’est un vol. Le problème, c’est que la politique d’Evaya est différente. On ne vole pas Evaya. On ne vole pas son gouvernement. Mais ma mère l’a fait. Plusieurs fois. Sans se faire prendre d’abord, mais un jour…

    Un jour elle n’est pas rentrée. Un jour elle n’est pas revenue du travail. Je l’ai attendu ce jour-là. Pendant des heures. J’avais mon petit lecteur de musique et même si l’inquiétude montait, la musique m’aidait à rester calme. Je me disais qu’elle avait peut être simplement rencontré quelqu’un sur sa route, je lui trouvais toutes sortes d’excuses pour justifier son retard. Pourtant ma mère n’a jamais été en retard. Elle avait déjà tellement de mal à me laisser seule en journée, alors la nuit… Ce fut ma première nuit seul, la première d’une longue suite. Elle n’est pas rentrée, ni le lendemain matin, ni le lendemain soir, ni même le jour d’après. J’avais 14 ans, et c’est vrai que j’étais assez grand pour me débrouiller seul, mais je restais un grand enfant…

    Au bout de 5 jours d’attente, d’angoisse intense, je suis allé non loin de l’entrée des champs. J’étais impressionné par la façon dont tout était gardé, si bien que je n’ai pas osé tenter de me faufiler à l’intérieur. A la place, j’ai interpellé un homme au hasard, je l’ai interrogé sur ma mère. Il n’a pas su me répondre, et les trois autres personnes après lui non plus. J’allais désespérer quand j’ai croisé le regard d’une amie de ma mère. Je me suis précipité vers elle alors qu’elle détournait, le visage fermé dans une expression à la fois peinée et coupable. Je ne l’ai pas laissé faire, je l’ai interrogée, je lui ai demandé où était ma mère… Avec le recul je me dis que j’aurai préféré ne pas savoir. L’espoir subsiste dans l’ignorance, mais il disparaît quand on apprend la vérité. Ma mère avait été expulsée de la ville.

    Cette nouvelle fut si choquante que je n’ai pas su quoi répondre. Je n’ai même pas su pleurer, ou crier, ou dire quoi que ce soit. Je me suis contenté de rester abruti, au milieu des adultes qui se rendaient dans les champs, le visage fermé. Quand j’ai enfin repris mes esprits, j’ai eu envie de sortir à mon tour. J’ai eu envie de trouver un trou dans le mur, de m’enfuir, de tenter de la retrouver. Mais je n’ai pas vraiment réussi à trouver ces trous dans le Mur dont j’avais pourtant entendu parler. Enfin si, j’en ai trouvé un, mais il était trop petit, j’étais déjà trop grand, il avait été rebouché à l’aide d’une sorte de grosse pierre que j’étais incapable de déplacer… J’ai pourtant essayé, pendant de longues heures, avant de me résigner. Je ne reverrai jamais ma mère… et de toute façon elle devait être déjà morte. On ne survit pas au dehors, c’est pour ça qu’on reste ici, même si certains préfèrent la mort à cette vie de pauvreté.

    La nuit qui a suivi cette horrible nouvelle, je l’ai passé à imaginer ma mère au dehors… Avec toutes les histoires que j’avais entendu, je l’imaginais morte de soif, de faim… et pire encore, j’imaginais les horribles monstres qui peuplent le monde au-delà du mur, je les imaginais en train de déchiqueter ma mère. C’est à ce moment-là que les larmes sont venues et j’ai pleuré pendant des heures, j’ai supplié, j’ai prié pour qu’elle réapparaisse, pour que tout cela ne soit qu’un mensonge. Mais évidemment, elle n’est jamais réapparue. J’étais seul.


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    Les mois ont passé, mais la douleur ne partait pas. C’était trop dur sans elle… Je ne trouvais plus aucun trésor, je ne voulais voir mes « amis », personne ne se souciait de moi. J’ai commencé à dépérir. J’étais seul avec mon petit lecteur de musiques, mais je refusais de le vendre. C’était tout ce qu’il me restait, ces musiques qui me permettaient d’oublier un moment la cruauté du monde qui m’entourait… Mais la musique, si elle est une bonne nourriture de l’âme, ne nourrit pas le corps. Je dépérissais… J’errais, dans le bidonville, mais aussi un peu aux alentours, et c’est comme ça que j’ai fini par atterrir devant l’Extase. Bien sûr, j’en avais déjà entendu parler dans le bidonville, mais je ne m’y étais jamais rendu, ma mère avait toujours trouvé cet endroit mal famé, elle m’avait formellement interdit de m’y rendre…

    Mais ma mère n’était plus là, j’étais seul, dehors, et il y avait ce grand bâtiment qui brillait dans la nuit, duquel s’échappait de la musique et une forte chaleur. Il m’attirait, j’avais tellement envie d’entrer… et c’est ce que j’ai fait. Je me suis faufilé à l’intérieur, échappant à la surveillance des hommes postés à l’entrée pour me fondre dans la masse. Il y avait un monde fou ce jour-là, mais plus tard j’ai compris qu’il y avait toujours du monde ici. Sur une des scènes, mon regard a été attiré par un garçon un peu plus vieux que moi. Il devait avoir 16 ou 17 ans, et il était tellement beau… Il dansait avec une grâce et une élégance que je n’avais jamais vu nulle part et qui me faisait rougir de honte quand je repensais à mes propres tentatives de pas de danse, seul dans la rue. J’étais obnubilé par son corps qui se mouvait avec une fluidité déconcertante. J’étais incapable de détacher mes yeux de lui, et pour la première fois depuis longtemps, je ne ressentais rien d’autre qu’une profonde admiration. Plus de peur, plus de douleur, plus la moindre solitude…

    Quand il a quitté la scène, on aurait dit que la nuit était soudainement tombée, que le soleil s’en était allé. Les autres danseurs étaient bons aussi, les danseuses également, mais ce n’était pas comparable. Je suis revenu les soirs suivants, chaque fois je me fondais dans la masse, j’évitais les membres des gangs et j’attendais que Noham monte sur scène. J’ai rapidement appris son nom de la bouche d’autres clients et je me suis surpris d’être un peu jaloux de les entendre parler de lui avec une admiration parfois proche de la mienne. Le temps passait et je ne voulais plus m’éloigner du club, si bien que j’ai fini par trouver un moyen d’entrer dans les vestiaires et que je m’y suis caché. Je dormais là-bas et je regardais Noham danser tous les soirs, mais j’apprenais également à danser moi aussi. J’imitais ses pas, je travaillais sur le rythme, le ressenti de la musique. Quand les vestiaires étaient vides, j’avais plus d’espace et je dansais en m’imaginant moi aussi sur une scène.

    Tout ça me plaisait et j’ai réussi à garder ce petit manège pendant 1 ans et quelques, à me cacher dès que quelqu’un apparaissait, à me coller aux autres clients pour pouvoir apercevoir le spectacle que donnait Noham. Et puis un jour, ce qui devait arriver arriva. Un membre du gang des Phalènes s’est aperçu de ma présence. J’avais alors 16 ans passé, je dansais seul dans le vestiaire quand une main ferme m’a attrapée par le bras.


    Je tente de me dégager mais rien n’y fait, la femme me tient d’une poigne de fer et quand j’essaie de me justifier elle me crache :
    - Tu as payé l’entrée ?
    Je ne réponds rien et continue de lui expliquer que je vais partir et qu’elle peut me lâcher.
    - Oh ça oui tu vas partir et si tu remets les pieds ici sans payer, tu ne remettras plus les pieds nulle part sale morveux.
    Ma mâchoire se contracte, en vérité je ne veux pas partir, j’espérais lui échapper et revenir tranquillement un peu plus tard ou bien me trouver une autre cachette… En plus, je ne suis pas un morveux, mon corps s’est élancé et même si j’ai encore quelques traits juvéniles, je sais que je ressemble de plus en plus à un adulte.
    - Attendez… je veux travailler ici ! Comment on fait pour travailler ici ? je demande d’un ton précipité.
    La femme s’arrête me reluque de la tête aux pieds avant de renifler avec dédain. Elle ne répond pas et me traîne à travers plusieurs pièces que je n’ai jamais osé visiter. Elle ne s’arrête qu’une fois devant un homme au visage dur, qui hausse un sourcil en nous voyant entrer.
    - Ce gamin se cachait dans les vestiaires, il dit qu’il veut bosser ici.
    Le visage de l’homme s’éclaire d’un sourire qui n’a rien de gentil et il s’approche, m’examinant sous toutes les coutures avant de conclure en haussant les épaules :
    - Pourquoi pas. C’est quoi ton nom ?
    Mais avant que je n’ai pu ouvrir la bouche il ajoute :
    - Non en fait je m’en fous. Tu seras nourri et logé mais c’est tout, pas de salaire pour les squatteurs, et t’as intérêt à être doué, on fait pas la charité ici.


    C’est comme ça que j’ai fait la connaissance du charmant Teegan… Depuis je ne l’ai plus vraiment croisé mais je crois que toute façon, il est plus intéressé par les filles et ça me va. J’ai pu commencer à danser, mais je n’ai pas fait que ça. Je me suis rapidement mis à accepter d’aller plus loin que la simple danse. Autant avec les clientes qu’avec les clients, j’ai découvert la sexualité et j’y ai pris goût, mais j’ai surtout pris goût aux pourboires beaucoup plus avantageux que ceux que j’obtenais simplement en dansant. Dire que j’ai commencé à devenir riche est un bien grand mot et pourtant, je suis aujourd’hui plus riche que je ne l’ai jamais été, la preuve en est que j’ai le luxe de m’acheter autre chose que de la nourriture.

    Ici, j’ai aussi pu rencontrer Noham… Au début j’étais un peu timide avec lui, mais Noham est un garçon si parfait… Il est plus vieux que moi de deux ans, mais je suis plus grand que lui en taille. Je lui ai demandé si il pouvait m’aider à apprendre à mieux danser et c’était encore mieux d’apprendre au contact de quelqu’un qui danse si merveilleusement bien. Je crois que je savais déjà, avant même de lui parler, que je suis tombé amoureux de Noham la première fois que je l’ai vu… Je ne pouvais en être sûr parce que de ma vie je n’avais jamais ressenti ça, mais quand j’ai commencé à lui parler, à passer du temps avec lui, c’est devenu une évidence. Je n’ai pas pu me retenir de lui avouer mes sentiments et je ne peux que remercie le destin d’avoir permis qu’il éprouve la même chose pour moi.

    Noham vit au club lui aussi, et depuis 2 ans, nous sommes ensembles. Nous vivons ensemble, dormons ensemble, dans la même chambre et je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Noham m’a aidé à oublier la perte de ma mère, il m’a aidé à retrouver une vie qui me semble tellement plus agréable que tout ce à quoi je pourrais rêver. Pourtant, il nous arrive souvent de nous disputer… c’est ma faute à chaque fois, je le sais bien, parce que j’accepte de faire plus que danser alors que Noham se contente de ça. Je n’accepte cependant plus les hommes, seulement les femmes, mais je sais que ça ne suffit pas… Et je le comprends dans un sens, parce que je me sens parfois pris d’une jalousie excessive quand des clients s’approchent de la scène pour le toucher… Alors je sais qu’il doit être encore plus jaloux que moi mais… Je fais ça pour nous. Je sais que ça sonne égoïstement et on me dira que je ne fais cela que pour moi, mais c’est faux.

    Ce que je veux, c’est gagner suffisamment d’argent pour partir d’ici, pour emmener Noham avec moi et nous trouver un petit appartement, même miteux. Je voudrais gagner suffisamment pour ne jamais avoir peur de la faim… Et ça, je crois Noham ne le comprend pas… en tous cas à chaque fois qu’on se dispute, je finis par éluder à la question, je change de sujet, parce que je déteste le mettre en colère, parce que je préfère le voir sourire. Je lui ai promis qu’un jour j’arrêterai de prendre des suppléments… et je le ferai je le jure… dès que j’aurai assez je le ferai, c’est promis.


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    Caractère

    Je suis plutôt facile à vivre, je ne suis pas colérique, je ne fais pas souvent la tête, et je ne suis pas rancunier, mais ça ne veut pas dire que je prends bien tout ce qu’on me dit. En général, je m’énerve sur le moment, mais je garde en tête les critiques que l’on me fait, pour essayer de m’améliorer.

    Quand je ne suis pas avec Noham ou avec les gens qui me connaissent, je suis plutôt réservé. Je n’ai pas l’âme d’un leader, mais je ne suis pas un suiveur non plus. Je préfère observer les choses et prendre mes propres décisions, mais seul. Je suis assez discret, mais sur la scène, je sais faire le show, je sais comment mettre mon corps en avant, comment attirer les regards. Parfois je me rends compte que je suis totalement différent avec les clients et avec Noham. Avec lui je suis vraiment moi, alors qu’avec eux, je ne suis qu’un mannequin qui semble avoir une grande confiance en lui alors que ce n’est pas le cas. J’ai toujours peur de perdre tout ce que j’ai… et ça pourrait arriver… si vite… c’est arriver en un claquement de doigt avec ma mère.


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    Physique

    Je suis brun et je mesure 1m90. Mon corps n’est pas très épais, mais j’ai des muscles bien dessiné et je prends soin de mon corps. Je m’entraîne tous les jours, je suis souple et agile, et j’aime à croire que mon corps est gracieux.
    Concernant mon visage, j’ai les yeux marrons, des tâches de rousseur malgré mes cheveux bruns, et de nombreux grains de beauté. Parfois, je laisse pousser une petite barbe de quelques jours, qui me donne un air un peu plus âgé.
    J’ai le prénom de Noham tatoué sur l'avant bras droit, vers l'intérieur et celui de ma mère sur le poignet gauche.


    Liens

    Hyprée
    Elle est un peu plus vieille que moi, en fait elle a l’âge de Noham, mais elle était déjà là quand je suis arrivé au club. Elle aussi j’aimais bien la voir danser, Hyprée danse vraiment bien. Mais bon je n’avais d’yeux que pour Noham et je pense qu’elle l’a compris. Hyprée ne fait pas d’extras et je ne suis pas sûr qu’elle apprécie énormément la compagnie des hommes, ce qui tombait plutôt bien puisque je ne comptais pas rechercher sa compagnie non plus. On s’entend bien et j’aime surtout aller la voir quand elle développe ses photos, je trouve ça assez fascinant, même si je n’ai pas beaucoup d’attrait pour le faire de photographier des choses, je trouve qu’elle fait de belles photos et j’aime aller voir ses impressions.

    Haleana
    Entre nous, je n’aime pas beaucoup les Phalènes, mais qui les apprécie vraiment ? Soit on les tolère, soit on les craint, soit on les respecte, mais on les aime rarement, et ce n’est pas leur but de toute façon. Moi j’oscille entre la tolérance et la crainte, mais je ne peux pas les respecter. Ils font des choses abjectes, ils utilisent la violence, ils forcent certains d’entres nous à danser, à avoir des rapports sexuels… Mais j’admets qu’ils ne sont pas tous à jeter. Haleana a beau être la sœur de Teegan, elle est moins terrifiante que lui. De là à dire que c’est ange… je n’irai pas jusque-là. Mais elle ne force personne, même si elle semble parfaitement cautionner les actes de son gang. C’est elle qui m’a prise en charge à mon arrivée, et elle a toujours été assez juste avec moi, presque douce. Pour le coup, elle je la respecte un peu, je l’aime presque bien, même si j’ai du mal à la dissocier de son gang.

    Amos
    Amos est sympa, c’est un danseur, comme moi, et il ne se prend pas la tête. J’aime bien passé du temps avec lui, je l’apprécie, et je pense pouvoir le considérer comme un ami. En réalité, j’apprécie la plupart des strip-teasers de l’Extase, c’est comme une grande famille. Pour moi Amos est un peu grand frère, surtout qu’il est beaucoup plus âgé que moi, mais ça ne m’empêche pas de l’apprécier, au contraire.

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    Dernière modification par naji2807 le ven. 01 juil., 2022 5:41 pm, modifié 9 fois.
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    Et voilà Nat ^^ si quelqu'un le reconnaisse, oui c'est Nat de Chasseur de vie, je le jouerai toujours là-bas mais j'avais envie de le jouer un peu plus ici ^^ j'espère qu'il vous plaira, l'histoire a totalement changé bien sûr ^^
    MikoAsuna

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par MikoAsuna »

    En avatar pour mon sentinelle, je réserve Brett Dalton ! Autrement, j'avais plusieurs questions. J'ai quelques idées pour l'histoire de mon perso, mais je ne sais pas si elles sont valables. Je peu passer en mp ? ^^
    naji2807

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par naji2807 »

    D'accord je note ça ce soir :)
    Oui tu peux passer par discord avec Tally ou moi :) perso je bosse cet aprem mais je répondrai ce soir :)
    Tally

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Tally »

    Ta fiche est super Shinato, ça fait plaisir de voir un peu plus d'Evayens. ^^

    Paul : Merci pour la map, c'était du taf ^^. Les "?", correspondent en réalité aux zones qui n'ont pas encore été réclamées par des chefs de gangs (par vous donc). Ce qui a à l'intérieur dépend donc complètement de la personne qui réclamera une zone.Donc j'ai moi aussi hâte de savoir ce que vous y mettrez. :D
    A ce sujet, on vous laisse un moment pour choisir si vous voulez créer un nouveau gang, mais si personne ne le souhaite, on a déjà des gangs prêts à être créés. ;)

    Marie : Tes deux persos sont top ! Trop hâte de les voir en action (surtout Nath 8-) )
    Shinato

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Shinato »

    Han Tae Woong

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    37 ans / Habitant d'Evaya / Secrétaire de Véronica


    Aussi étonnant que cela puisse paraître, mon existence même est liée à une seule et unique personne. Mon actuelle vie d'Evayen, je la lui dois car, sans elle, j'aurais été jeté à Errydor comme un vulgaire déchet.

    Je suis né à Evaya et, dès ma naissance, mes parents ont su que j'allais leur attirer des ennuis. Ils m'aimaient, là n'est pas la question, mais la politique de l'enfant unique a faillit réduire leur rêve à néant. Premièrement, je suis né prématurément et j'étais tellement léger que les médecins ont bien cru que je ne tiendrais pas les premières semaines. Deuxièmement, l'année de mes cinq ans, mon médecin généraliste m'a diagnostiqué une méningite foudroyante, une forme de maladie très rare de nos jours. Comment j'avais été infecté? Nul ne le saura jamais. Mais le fait était qu'elle commençait progressivement à gangréner mon bras droit et que si la médecine n'intervenait pas, je mourrais dans les mois à venir.

    A l'époque, j'étais trop jeune pour prendre une décision aussi importante que l'amputation. Mes parents étaient désespérés et extrêmement peiné pour moi mais un choix devait être fait. En y repensant aujourd'hui, je pense que leur décision a été la bonne. Une telle intervention est très dure à encaisser, à la fois pour l'enfant que pour les parents mais je ne regrette rien car la vie a finit par me sourire. Néanmoins, j'ai dû franchir de nombreux obstacles avant d'arriver à la vie que je mène aujourd'hui. Suite à mon opération, une longue rééducation de 3 mois a été imposé par les chirurgiens et kinésithérapeutes de l'hôpital. Le plus dur a certainement été les douleurs fantômes. Le fait de toujours sentir mon bras alors que je n'en avais plus a été horrible. Une fois sorti du centre de rééducation, une nouvelle question se soulevait pour mes parents, quel serait mon avenir à Evaya? Eux ne voulaient pas m'abandonner mais, si ma place dans la société s'avérait inutile, je serais emmené à Errydor. Pendant des années j'ai conservé cette peur d'être séparé de ma famille et envoyé dans un monde inconnu où régit la loi du plus fort.

    Mon père, travaillant déjà depuis des années au service du Président de GoldenEye, a réussi à m'obtenir de sa part une éducation privée. Aller dans une école classique était inenvisageable au vu de ma condition. Cela devait rester "secret" bien que je savais pertinemment que si le gouvernement voulait se débarrasser de moi, il le ferait. Mes parents et moi avons donc emménagé dans l'annexe de la grande maison de Mr Park. Il y avait suffisamment de place pour ne pas se marcher dessus et l'environnement était plutôt calme. Je disposais même d'un petit luxe, avoir ma propre chambre. Mes cours se déroulaient directement dans la maison de Mr Park et j'avoue avoir toujours été impressionné par la taille du bâtiment en franchissant le pas de la porte. Je savais que Mr Park n'avait pas d'enfant et je me suis toujours demandé comment il pouvait vivre dans une bâtisse aussi grande. J'étais un élève plutôt exemplaire. J'excellais dans toutes les matières qui touchaient au domaine scientifique et économique, la littérature et l'histoire étant mes bêtes noires. Au fil des jours, Mr Park, voyant mes efforts, a décidé que, si je le voulais, ils me paieraient une partie de mes futures études supérieures. J'étais vraiment touché d'un tel geste de sa part mais, c'est à contrecoeur que j'ai décliné son offre. Je lui étais reconnaissant pour tout ce qu'il avait fait pour moi jusqu'à présent mais je ne voulais pas trop me reposer sur lui. J'avais déjà l'impression d'être endetté auprès de lui et je ne voulais pas en rajouter.

    Ma vie suivait son train et je commençais à apercevoir un semblant d'avenir pour moi à Evaya. Mes parents étaient très fier de mon implication dans mon travail et espéraient que la société saurait accepté l'handicapé que j'étais.

    C'est l'année de mes 12 ans qu'un miracle survint dans ma vie. Je dis ça alors que l'heureux événement embellissait surtout la vie de Mr Park et de sa femme, la naissance d'une petite fille, Veronica. Vivant la moitié de mon temps chez eux, j'ai passé beaucoup de temps avec elle. Elle était tout bonnement adorable et rayonnante. Toujours souriante et pleine de vie, elle faisait le bonheur de ses parents qui l'attendaient depuis de nombreuses années déjà. Depuis sa naissance, je l'ai toujours considéré comme ma petite soeur et, avec l'accord de ses parents, j'ai eu la chance d'agir comme si c'était le cas. Depuis ma sortie du centre, j'étais très seul et je n'avais pas d'ami(e)s, si ce n'est mes professeurs ou Mr Park, mais ils restent des adultes.

    C'est alors, qu'un jour, Mr Park m'offrit le cadeau que je ne pouvais espérer. Le jour du premier anniversaire de Veronica, il me demanda si je voulais avoir de nouveau un bras droit. J'avoue être rester un peu bête devant sa question. Cela faisait déjà tant d'année que je vivais sans. Et puis, avoir un nouveau bras me semblait impossible, une greffe mécanique était excessivement chère. Mr Park me confia qu'il en avait déjà discuter avec mes parents et que cette fois-ci, j'étais assez grand et mature pour faire mon propre choix et que quel qu’il soit, ils l'accepteraient. Choisir fut extrêmement compliqué mais je finis par accepter. En échange de sa gratitude, je lui promis que quoi qu'il arrive je resterais auprès Veronica et veillerait sur elle.

    Le lendemain, j'étais au centre de recherche au département des biotechnologies. J'étais légèrement stressé mais je faisais confiance aux biotechniciens et biochirurgiens. Je répétais sans cesse dans ma tête que tout se passerait bien et que ma vie allait changé. Et c'est ce qui se passa.

    L'intervention avait duré une demi-journée et avait été un franc succès. Le réveil fut assez long et douloureux, notamment à cause des nouvelles connexions nerveuses que je ressentais dans mon nouveau bras. Selon les chercheurs, le bras devait suivre un rythme de croissance régulier et proportionnel à la mienne ainsi qu'aux différents efforts physiques que j'effectuais. J'ai passé l'année suivant l'intervention au centre de recherche pour différent test physique et psychologique et pour s'assurer qu'aucun rejet de la part de mon métabolisme ne survienne. Cela aurait pu avoir de grave conséquence, pouvant dans le pire des cas entraîner la mort du patient. Et, comme vous pouvez vous en douter, je ne souhaitais pas mourir.

    Les premiers jours ont été vraiment étranges mais font parti de mes meilleurs souvenirs. Les sensations que j'éprouvais étaient indescriptibles. J'étais à la fois enthousiaste et à la fois sceptique. Ressentir le chaud et le froid, les différentes textures et même les vibrations étaient incroyables. J'avais l'impression de découvrir quelque chose de nouveau alors que je l'avais déjà vécu.

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    Les années passaient et je me faisais de plus en plus à ce nouveau membre bionique. En plus de m'avoir rendu le sens du toucher, les systèmes articulaires à pression hydraulique me confèrent une force décuplé. L'année de mes vingt ans, au cours des tests physiques, les chercheurs ont évalué une force de pression de 357 kg/cm² au niveau des phalanges et d'un peu plus d'une tonne/cm² au niveau du coude. Ces résultats étaient plus qu'inattendu et pourtant, ils n'ont trouvé aucune anomalies lors du diagnostique suivant les tests. La raison d'un tel développement était inconnu. Certes mes entraînements physiques intensifs allaient renforcer mon bras mais cela aurait dû être proportionnel au bras gauche. Les chercheurs ne virent aucune objection à me laisser mon bras, néanmoins, cela restait beaucoup trop dangereux. Après écriture et signature d'un accord de confidentialité, mon bras a été reconnu comme dangereux pour Evaya et son utilisation allait donc être fortement restreinte. Un système de bridage y a été appliqué limitant l'utilisation a une force "normale". Les différentes forces ont été équilibrer à celle de mon bras gauche. Néanmoins, pour des raisons de santé, il m'a été confié une clé mécanique et magnétique pouvant lever la bride. Une telle action était nécessaire afin que la circulation sanguine et hydraulique soit optimale. Cependant, cela devait être réaliser dans un cadre sécurisé, à savoir, le centre de recherche. Une utilisation hors de ce cadre serait condamnable. Ne voyant pas l'intérêt d'une telle force dans un environnement sécurisé comme Evaya, j'ai accepté ces contraintes sans hésitation.

    Ma vie avait désormais pris une nouvelle tournure et je ne m'en plaignais absolument pas. J'allais désormais à l'école comme tout le monde...enfin école, l'université. Comme je l'avais promis à Mr Park, je voulais désormais dédier ma vie à Veronica. J'étudiais donc l'économie, le management et les sciences sociales. Ce n'était pas particulièrement intéressant mais j'étais doué.

    Mes études terminées, j'ai rapidement intégré le siège de GoldenEye désormais rebaptisé MVP. Comme je l'espérais, le poste de secrétaire du PDG m'a été attribué. Je pouvais désormais respecter ma promesse. C'est l'année de ses 17 ans que Veronica prit la tête de l'entreprise. J'étais très enthousiaste à l'idée de voir quel genre de jeune femme elle était devenu. Elle n'avait pas changé. Elle était toujours aussi rayonnante et souriante.

    Ma relation avec Veronica fait beaucoup rire Mr Park. J'ai un sérieux incomparable et je veille sur elle à tout moment. Elle, en dehors du travail, ne me supporte pas et essaye constamment d'échapper à ma vigilance...en vain. Elle y met pourtant beaucoup de volonté et il m'arrive de m'en vouloir de la surveiller à ce point. Mais cette surveillance est nécessaire. Aucun mal ne doit lui être fait et, même si la sécurité à Evaya est plus que présente, je ne peux pas m'empêcher de la savoir en danger. Je tiendrais ma promesse quoi qu'il arrive, quitte à être exilé à Errydor.

    Veronica, étant une personnalité publique, attire beaucoup les regards et l'attention et même si la plupart sont respectueux avec elle. Il y a déjà eu des altercations. La plupart du temps, elle finisse bien avec l'intervention des forces de l'ordre mais une fois, j'ai dû intervenir.
    Comme toutes les jeunes filles de son âge, Veronica aime les boîtes de nuit. Ce genre de soirée lui permet de retrouver ses amies et de se défouler, ses journées de travail étant souvent très chargées. Un soir, alors qu'elle dansait sur le podium avec deux de ses copines, un homme s'est discrètement approchés d'elle et lui a passé la main aux fesses. En soi, cela n'est pas un délit très grave. Mais, je connais Veronica mieux que personne et elle déteste être toucher...surtout par un homme pouvant avoir l'âge de son père. L'atteinte à la pudeur n'étant pas assez sévèrement punissable selon moi, j'ai décidé de sévir. Sans avoir recours aux capacités de mon bras bionique, j'ai emmené l'homme de force aux toilettes et lui ai fait comprendre qu'il ne devait plus jamais réitérer son geste, que ce soit envers Veronica ou une autre. Je l'ai ensuite remis aux autorités.

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    Caractère

    Je suis quelqu'un de très sérieux et très appliqué dans son travail. Je ne manque jamais à mon devoir et mets toujours tout en oeuvre pour réaliser à bien mes missions. Veronica vous dirait que l'humour est quelque chose que je ne connais pas et je dois bien admettre que je ne ris que très rarement...voire jamais. Seules Veronica et ma mère arrivent à me décrocher des sourires...et encore.
    Je ne peux pas dire que j'ai des ami(e)s mais je m'entends bien avec les personnes que j'estime le mériter. Tout comme Veronica, je pense que le travail doit être au centre des choses et que l'amusement passe après. Pour ma part, je travaille 7j/7, 24h/24. Mes seuls véritables moments de repos sont lorsque Veronica rentre chez ses parents car je sais que là-bas, elle ne risque rien et je tiens à respecter l'intimité de sa famille.

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    Physique

    J'ai les yeux noirs. Mes cheveux sont souvent coupé court et sont également noirs. De part mes nombreuses années d'entraînements et de sports de combats, j'ai un corps bien bâti. Malgré mon poids plume de naissance, mon ossature et ma musculature sont lourdes, ce qui me ralentit légèrement dans mes mouvements. Néanmoins, elles me confèrent une résistance et une force significative faisant de moi un adversaire des plus redoutables.

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    Shinato

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    Re: Nouveau RPG - La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes

    Message par Shinato »

    Et voilà ma deuxième fiche. J'espère qu'elle vous plaira. :)
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