La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

[naji2807]

Jolie fiche, pour moi elle est validée, le personnage colle bien à l'univers je laisserai cependant Tally valider avant de l'ajouter à liste des inscrits

[Tally]

Je valide, elle top bravo

[Ezelie]

Bonsoir !

Votre RPG a l'air super cool ! C'est possible de réserver un personnage étudiante dans Evaya avec pour avatar Anna Chipovskaya ?

[naji2807]

Bonsoir merci beaucoup et oui je te note ça ^^

[Shinato]

Je valide, elle top bravo

Jolie fiche, pour moi elle est validée, le personnage colle bien à l'univers je laisserai cependant Tally valider avant de l'ajouter à liste des inscrits

Merci Content qu'elle vous plaise

[Tally]

Bienvenue Poussin

[Ezelie]

Super merci !

[Tally]

Imaginez un peu. Nous nous croisons dans la rue, vous me reconnaissez, me dîtes bonjour, peut-être même que vous me demandez comment je me porte. Je vois bien que vous êtes heureux.se de me voir, mais à mes yeux, votre visage ne ressemble qu'à des pièces de puzzle en vrac. Je suis incapable de deviner le dessin qu'il représente alors que je l'ai sous les yeux. Je ne peux pas y associer de nom et il y a de grande chance pour que vous y voyer une marque de dédain et de mépris. S'en suit un profond malaise au cours duquel j'arrive à peine à prononcer un mot.

Parfois, j'arrive à reconnaître un nez ou un œil. D'autre fois, je me repère à la voix et à l'odeur. Surtout l'odeur. C'est une pathologie neuronale connue sous le nom de prosopagnosie. Pour la faire courte, j'ai du mal à reconnaître les visages humain. Evidemment, lorsqu'il s'agit de personnes que je côtoie quotidiennement, je n'ai aucun mal à les identifier grâce à des ancres. Chez moi, cette pathologie est congénitale et héréditaire. Je suis née avec, et je l'ai reçu de ma mère qui a le même trouble.



Je suis née à à Evaya, dans un quartier modeste. Ma mère, Anbel Marlow travaillait dans le secteur publique alors que mon père Whils, était professeur à l’université d'Evaya. J'ai vécu une vie paisible et insouciante jusqu'à mes quatorze ans. Mon rêve était de devenir une athlète et je m'entraînais tous les jours pour qu'il s'accomplisse. J'étais un vrai petit singe, agile et vive. Ma petite particularité ne m'empêchait absolument pas de vivre une vie pour le moins normale. J'avais des amis sur lesquels j'avais apposé mes ancres et tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce que, bien évidemment, ce ne soit plus le cas.

Au début, c'était trois fois rien. Ma mère commençait à rentrer tard le soir, chose qui n'arrivait jamais avant. Puis je vis mon père devenir de plus en plus anxieux. Il n'était plus aussi joyeux et insouciant. Je ne m'en inquiétais pas trop. Tant que cela ne venait pas perturber mon quotidien, cela me préoccupais peu. Avec le recul, je me serais foutu des claques. Mais de fils en aiguille, les choses ont commencé à se corser. Il y avait les appels téléphonique en plein milieu de la nuit, les messes-basses et d'autres petites bizarreries. Pourtant, ce qui me fit réellement comprendre que quelque chose n'allait pas, ce fut la dispute qui éclata entre mes parents un soir. Il faut comprendre que Anbel et Whils ne se disputaient jamais. Même pas pour des broutilles. C'est à ce moment que j'ai commencé à devenir parano. J'épiais le moindre de leur faits et gestes, à la recherche d'un indice qui m'aiderait à comprendre ce qu'il clochait.

Un soir, j'eu enfin droits aux réponses qui me tourmentaient depuis plusieurs semaine. Elle se présentèrent sous la forme d'un enfant de six ans seulement. Il s'appelait Randy, il était tout blond et il regardait essentiellement ses pieds. Il avait l'air d'en avoir déjà trop vu et cela me m'était en colère. Je n'avais que quinze ans et j'ignorais tout de l'injustice sociale, mais en voyant son visage tristement déterminé, je comprit qu'il y avait des choses plus importantes à protéger que ma petite vie bien en ordre.

L'ancre de Randy était facile. Il sentait les pommes. Ma mère m'a expliqué que le petit garçon allait rester chez nous pour le moment, mais que je ne devais en parler à personne. Je lui ai dit que j'étais presque une adulte désormais, et qu'elle n'avait plus à me cacher des choses. Même si mon père était réticent, elle accepta de me délivrer une partie de la vérité. Les parents de Randy ont été expulsé d'Evaya et ont rejoint l'autre côté du mur parce qu'ils n'avaient plus assez d'argent pour rester de ce côté de la citée. Dans un dernier acte de désespoir, le père de Randy qui était également un collègue de ma mère, a supplié mes parents de s'occuper de leur fils et de le cacher des yeux de la milice. A ce moment là, je ne comprenais pas à quel point le geste de mes parents allait être le point culminant de beaucoup de chose, à commencer par ma vie. Nous étions trois, et du jour au lendemain, nous nous somme retrouvé avec une bouche à nourrir supplémentaire. Comme mes parents s'y étaient attendu, Randy fut activement recherché par la milice d'Evaya. Et malgré toutes nos précautions pour le dissimuler, il n'a pas fallu plus d'un an pour qu'un de nos voisins nous dénoncent à l'autorité suprême.

Je n'avais jamais vu mes parents empreints d'un tel désespoir. La politique d'Evaya est très claire, un seul enfant par foyer. Mes parents se sont donc retrouvé à faire le choix le plus difficile de toute leur vie. Randy ou moi. La mort dans l'âme, j'ai coupé court à leur tourment en me portant volontaire pour passer de l'autre côté du mur. Mes parents ont paru autant horrifiés que soulagés. On m'a laissé prendre quelques affaires dans un sac. Vêtements, quelques produits de toilettes, des provisions empaquetées par mon père et une photo de nous quatre.




Ces chiens, ils m'ont jetés aux portes d'Errydor avec pour seule recommandation, le chemin jusqu'à l’orphelinat. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie que pendant le trajet. Et encore, j'eus appris par la suite que ce n'était pas le pire quartier d'Errydor, loin de là. A l'entrée, un écriteau au dessus de la porte indiquait "Les Sentinelles ne dorment jamais".


Dès mon arrivée, je fis la rencontre d'Agatha, la patronne des lieux. Elle me prit immédiatement entre quatre yeux pour me faire le speech habituel de tout nouvel arrivant. «Règle numéro une, la violence est interdite dans ce quartier. Règle numéro 2, ne dors jamais à même le sol, tu comprendras vite pourquoi. Et enfin, ne donne jamais rien à manger à Kit, même s'il insiste. Il a tendance à l'oublier, mais c'est un androïde, ça le tuerait ».

La deuxième règle s'expliqua rapidement la première nuit quand j'entendis le grouillement des rongeurs et insectes qui envahissait le sol du dortoir.

La première semaine fut la plus difficile. Je me rendis vite compte de la triste réalité d'Errydor. Un quart des enfants de l'orphelinat ne passaient pas la barre des sept ans. J'avais tout à apprendre et presque rien de ce que j'avais appris dans mon ancienne vie, ne m'était d'une quelconque utilité. A part bien sûr mon agilité hors paire qui d'après Agatha, me permettrait de me sortir de situations périlleuses.

Et puis à Errydor, rien n'est jamais gratuit. Il a fallut très vite que je contribue à l'effort commun. J'appris l'existence des usines et des champs sous-terrain où travaillaient d'arrache-pieds de nombreux Errydiens. Même si la tentation d'un salaire régulier était alléchante, je ne pouvait me résoudre à devenir l'esclave d'Evaya, après ce qu'elle avait fait à ma famille. Lorsque j'eu atteint mes dix-sept ans, Agatha me proposa de grossir les rang des Sentinelles. Kit, m'appris tout ce qu'il y avait à savoir sur cette fonction et je compris que la priorité numéro de la faction était d'entraver les actions mortifères et dévastatrice de certains gang. En particulier le gang des Phalènes.

A grand coups d'arguments, je réussis à convaincre Agatha de me laisser infiltrer le gang des Phalènes. Comme je n'étais pas née à Errydor, je n'avait aucun passif qui aurait pu mettre à mal ma couverture. J'ai réussis à obtenir un poste de simple serveuse à l'Extase, un club de strip-tease dans le territoire des Phalènes qui se trouvait également être leur quartier général. Mon premier jour de travail commence dans deux jours et je suis prise entre appréhension et excitation de me jeter dans la gueule du loup. Je sais qu'en cas de problème, Agatha me sortira de là. Après tout, "Les sentinelles ne dorment jamais".







J'ai toujours été une petite peste arrogante est irrévérencieuse. Ma pathologie ne m'a pas aidé en ce sens puisqu'elle donne constamment l'impression que je suis mal élevée. Mon arrivée à Errydor n'y a pas changé grand chose. Pire, j'ai même gagné en audace. Agatha dit que c'est ce qui va me tuer un jour, surtout si je me comporte comme ça chez les Phalènes. De toute manière, je n'ai plus rien à perdre maintenant. Toute ma vie s'est écroulée le jour où j'ai été forcé à quitter ma maison. Je ne préfère pas m’appesantir sur le passé ou même sur ce qu'il risque de m'arriver.

Si on me demande mon avis, je pense que c'est mon mauvais caractère qui me permet de tenir dans un lieu pareil.

[naji2807]

Super fiche ^^ Tenley est validée, je vais l'ajouter à la liste des inscrits, du coup on pourra peut être parler de liens avec Nat ou Pandora plus tard ^^

[Octasecret]

Hey!

Votre RPG est juste Waouh ! J'adore la présentation ainsi que l'univers que vous avez fait !

J'aimerais beaucoup m'inscrire si il reste de la place. Pour le moment je pense prendre un personnage mais j'en prendrais peut-être un deuxième si j'ai le temps. J'aimerais si possible réserver une habitante d'Errydor de classe moyenne qui est née à Evaya et qui fait des combats dans l'arène avec comme avatar Bae Doo-na si c'est possible.

[Tally]

Merci ^^ Tu es la bienvenue.
On note ça

[naji2807]

Je te note ça tout de suite, bienvenu!

[naji2807]

Harès Wrath
26 ans, Errydien, Ex-Evayen
Chef du Gang des Déchus




Love The Way You Hate Me

Comment j’en suis arrivé là ? C’est plutôt simple, c’est à cause de mon c*nnard de géniteur. On vivait bien, on avait pas trop de problèmes… Mais il a fallu qu’il s’en crée, et pas de simple emm*rdes comme Monsieur et Madame tout le monde, non, lui ça lui a coûté sa place dans la société, et la mienne par la même occasion.

A la base mes parents étaient assez riches, pas de quoi se plaindre, mais c’était pas l’élite non plus Moi en tous cas je m’en plaignais pas, et de toute façon j’aurai pu dire quoi ? J’étais juste un mioche, je savais à peine parler, et tant qu’il y avait de la bouffe dans mon assiette, je suppose que j’avais rien à redire.

On vivait à Evaya, mes parents avaient eu droit de m’avoir parce que leur dossier tenait la route. Mon père avait une situation, une place comme assistant au gouvernement, et ma mère bossait en tant que responsable d’un magasin. Mais elle est tombée malade, un truc grave et foudroyant. J’avais à peine 5 ans, j’ai aucun souvenir d’elle. La seule chose que je sais, c’est que tout a commencé comme ça. Mon géniteur a pas supporté sa mort. Il était adulte lui, pourtant, mais rien à f*utre, il a commencé à boire, mais surtout à jouer… Quelle m*rde ce Casino… Il pouvait plus s’arrêter, il y passait des heures entières, pendant que moi j’attendais dans notre appartement…

Et puis un jour, il est pas rentré, mais on est venu me chercher, des hommes de la sécurité, armés et tout, comme si j’allais leur faire du mal du haut de 6 ans… J’ai pas tout compris sur le coup, mais aujourd’hui, je sais ce qui s’est passé. Il a dépensé jusqu’à notre dernier centime dans ce p*tain de Casino, jusqu’à ce qu’on ait plus rien, jusqu’à ce qu’on se retrouve à la rue…

On m’a fait passé de l’autre côté du Mur sans beaucoup d’explications, de toute façon, pourquoi on parlerait à un gosse ? Non, on s’est contenté de me lâcher de l’autre côté du Mur, dans un p*tain de bordel et sans que je comprenne rien. J’étais juste paumé. J’ai chialé, comme une fille, et j’ai appelé mon p*tain de géniteur, comme si il allait venir me chercher alors qu’il en avait rein à f*utre de moi…

Finalement, j’ai trouvé le bidonville, et c’est là que ma deuxième vie a commencé… Et quelle m*rde au départ. J’étais un chiard de 6 ans, qui avait jamais su se débrouiller tout seul et qui chouinait comme une tapette… Autant dire que les gosses d’Errydor m’ont pas loupé. Je me suis fait défoncer, frapper dans tous les sens, bousculer… Tout ça parce que je venais d’Evaya. Mais au fond ils avaient raison j’étais qu’un petit assisté incapable de se débrouiller tout seul et qui pensait que son père allait revenir… Des c*nneries oui ! Si je lui tombe dessus un jour, je lui fais sa fête.

J’ai grandi dans le bidonville, peu à peu endurci par les bastonnades, de moins en moins sensible au coups que je prenais, et en rendant de plus en plus à mes agresseurs. Je suis devenu un véritable Errydien, oubliant le peu que je connaissais d’Evaya. Plus les années passaient, plus je devenais fort et plus j’arrivais à forcer le respect de ceux qui au départ me méprisaient.

Très vite j’ai compris qu’il n’y avait que deux solutions de ce côté-ci du Mur : bosser comme un chien pour gagner à peine de quoi manger, ou prendre par la force. Et cette dernière option que j’ai choisie. Avec quelques gars, on a commencé par trouver des armes, des couteaux et même quelques armes à feu, et on a commencé à faire régner la terreur partout où on passait, au point qu’on a récupéré un territoire en décimant un ancien gang. Les habitants qu’on croisait ont vite appris qu’il valait mieux tout nous donner tout de suite, parce qu’aucun de nous n’hésitaient à utiliser la violence.

Aujourd’hui, ça continue, parce qu’ici il vaut mieux bouffer avant d’être bouffer, et que tant qu’on arrive à se maintenir en haut de la chaîne alimentaire, on peut avoir une chance de survivre. Moi et mes gars, on continue d’inspirer la terreur, on continue aussi de se battre avec les autres gangs pour rester au-dessus, pour garder le territoire qu’on a arraché dans la violence et le sang.

Maintenant, je me fous de ce qui se passe de l’autre côté du Mur, et ça m’arrange bien qu’ils se mêlent pas de nos affaires, qu’ils restent donc de leur côté, avec leur richesse et leur technologie, rien à f*utre de tout ça, maintenant j’ai la belle vie ici, et personne ne viendra me la retirer.






Caractère

J’ai pas de pitié, que ce soit pour les femmes, les enfants, ou les vieillards, ceux qui ne sont pas capables de se défendre n’ont qu’à s’écraser et la fermer. Ici il n’y a pas de règles, et ce sont les plus forts qui imposent les leurs, ma règle à moi est simple : donne-moi ce que je veux et ça ira très bien pour toi, sinon, dans tous les cas, ça ira bien pour moi.
Je fais pas forcément confiance à mes gars, je sais qu’ils sont avec moi seulement parce que j’ai une mauvaise réputation qu’il faut que je maintienne, sinon ils risquent de virer de bord… De toutes façons je ne fais confiance à personne, on peut se faire trahir, même par sa propre famille, j’en ai des preuves.

Pour ce qui est des filles, c’est simple, je passe le plus clair de mon temps au club de strip-tease, et certaines filles ne font pas que se déshabiller pour moi… C’est le cas de Pandora… Elle est assez mignonne, et depuis que je l’ai repérée, j’ai décidé qu’elle serait à moi, je supporte difficilement le fait que d’autres la regarde se déshabiller… je sais qu’il faut faire gaffe avec les Phalènes mais dès qu’ils ont le dos tourné je menace les autres clients pour qu’ils la touchent pas.






Physique

Je ne suis pas si musclé que ça, mais je résiste très bien à la douleur et c’est ce qui fait ma force. Ma grande taille joue aussi, vu que je mesure 1m95, mais ce sont sans doute mes tatouages qui me valent le plus de regards mauvais.


Liens

Pandora
Comme je le disais, j’ai décrété que Pandora était à moi depuis que j’ai eu droit à un show privé il y a plusieurs mois. Pourquoi elle et pas une autre ? Je ne sais pas, il y a quelque chose qui m’attire chez elle, sa docilité peut être, ou autre chose, un truc qu’elle dégage, à moins que ça ne soit ses tatouages… Peu importe, tout ce qui compte, c’est que je suis quelqu’un d’assez possessif, et même si elle reste une strip-teaseuse, savoir qu’elle couche peut-être avec d’autres mecs à tendance à me mettre en rogne. Surtout que j’ai bien conscience qu’elle est pas vraiment à moi mais aux Phalènes… mais quand je suis là-bas, je peux croire que si, elle m’appartient, et ça me va pour l’instant.

Devaron
Y’a pas beaucoup d’tatoueur ici, mais y’en a sur l’territoire des Phalènes. Tout l’monde peut y aller, et c’est un peu cher, mais j’manque pas d’argent. Devaron m’a fait pas mal de tatouages, surtout les derniers. Le seul truc qui m’agace ces derniers temps, c’est que j’me d’mande si c’est lui qui fait ceux d’Pandora… j’espère pas… J’dirai pas qu’j’apprécie c’type, mais ça va, alors si j’apprends qu’il la voie nue ou presque… ça va pas m’plaire.

[Tally]

Ce jeune homme m'a l'air d'un véritable bout-en-train !
Super, je valide

[naji2807]

Evidemment qu'il l'est ^^ et un bon samaritain! ^^

[ChapelierFou]

Coucou les filles !
Naji m'a convaincu de m'inscrire, alors je viens vers vous
Déjà, waouh, bravo pour le world building, vous avez vraiment construit votre propre truc et pas seulement retranscrit ce que le MJ original, j'adore le résultat ! De plus la présentation est vraiment belle, bien joué !
Je vais commencer par vous réserver un androïde vivant à Errydor si possible (j'ai cru comprendre que c'était possible, mais j'ai pas encore tout lu, donc peut être que je me trompe ^^')
Je réserverai sûrement d'autre personnages, mais je ne sais pas s'il y a une limite pour les androïdes, alors je préfère ne pas prendre de risque

[naji2807]

Ah trop bien te voilà! Je note ton inscription ^^

[ChapelierFou]

Il faut dire que tu m'a bien convaincue ^^
Est-ce que je peux réserver Nikolaj Coster-Waldau comme Avatar s'il te plaît ^^ ?

[Shinato]

Viktor Crane

137 ans / Habitant d'Evaya / PDG de Empire

Comme mon père avant moi et son père avant lui, je dirige le groupe le plus imposant d'Evaya, Empire. Cette compagnie est spécialisée dans la construction dans beaucoup de domaines, notamment grâce à ses nombreuses succursales. Que ce soit au niveau de l'immobilier, des infrastructures scolaires ou médicales, de l'hôtellerie ou même de la biotechnologie, mon entreprise domine le marché. C'est ainsi que Empire est devenu l'entreprise la plus riche et la plus puissante d'Evaya. Pourquoi je parle de puissance? Parce qu'ici, l'argent est synonyme de pouvoir et j'en possède plus qu'il n'est possible de l'imaginer.

Je me suis retrouvé à la tête de cet empire l'année de mes 34 ans. Mon paternel, malgré la médecine actuelle, est décédé suite à une rupture d'un anévrisme de l'aorte abdominale. Ses chances de survie étaient beaucoup trop faible et les médecins n'ont pas pu le sauver. Si cet évènement s'apparentait plus à une tragédie, pour moi, c'était une opportunité. Le développement de l'élixir de jouvence aurait pu permettre à mon père de régner encore longtemps sur Empire et...je ne voulais pas attendre. Je voulais être au sommet. Je voulais le pouvoir.

J'étais désormais en sa possession et je ne comptais pas le lâcher, ni même le léguer à une possible progéniture. J'ai donc, pendant très longtemps, rejeté les faveurs de ces dames. Il était hors de question que je tombe amoureux et que je me laisse convaincre d'avoir un enfant. J'aurais eu, dans ces cas-là, de gros problèmes à m'en débarrasser car, si je suis au sommet économique d'Evaya, le gouvernement reste une institution supérieure et je suis dans l'obligation de me plier à ses lois. La politique de l'enfant unique étant intransgressible, j'ai été très prudent concernant la gente féminine.

Mon règne avait commencé et je m'en délectais. Plus je gagnais d'argent, plus j'en désirais. J'étais plongé dans un cercle infini dont je ne pouvais me sortir. J'étais comme possédé.
Si, de l'extérieur, l'image de Empire est belle et resplendissante, en interne, l'atmosphère y est totalement différente. Rien d'illégal n'y est fait mais la terreur imprègne les lieux. Pour travailler au sein de mon empire, il faut le mériter et une misérable faute peut vous faire tomber plus bas que terre. Je n'accepte pas les erreurs et ne donne jamais de seconde chance. Je ne m'entoure que des meilleurs.
Pourquoi des gens continuent-ils à travailler pour moi me direz-vous? C'est très simple, pour l'argent. Le jeu en vaut la chandelle car le salaire de mes employés est proportionnel au travail rendu. Généralement, les personnes embauchées n'ont plus à craindre d'être expulsées à Errydor à cause de l'argent car ils en gagnent suffisamment pour vivre confortablement. Néanmoins, il flotte constamment au-dessus de leurs têtes une épée de Damoclès.



De nombreuses années sont passés et mon empire n'a cessé de se développer. Au fil du temps, j'ai remarqué que gagner de l'argent ne me comblait plus autant. Il me manquait quelque chose. Pour la première fois de ma vie, j'envisageai d'avoir un héritier. Je ne voulais pas céder mon entreprise à quiconque mais la solitude me pesait et je désirais combler ce vide. J'ai donc décidé de me marier avec la vice-présidente de Empire. Je ne voulais pas d'une personne supérieure à moi, ou même équivalente. Elle était plus jeune que moi et son travail avoisinait la perfection. Elle s'était également éprise de moi et il ne nous fallut pas longtemps pour avoir un enfant.
Ces 9 mois de grossesse ont eu un gros impact émotionnel sur moi. J'étais plus aimant et sympathique. La peur que j'avais instauré au travail s'était légèrement estompée. J'allais devenir père et j'étais heureux. J'allais moi aussi avoir un fils qui allait perpétuer ma longue lignée.
Quelle fut ma déception lorsque ma femme mis au monde une héritière. Je ne voulais pas de fille mais la loi était la loi et il était trop tard pour faire marche arrière. Je ne voyais alors en ma femme qu'une pauvre mère. Le divorce n'était pas envisageable car cela pouvait ternir l'image de l'entreprise mais ma femme et moi n'habitions désormais plus sous le même toit. J'avais fait construire une autre maison sur ma propriété, lui permettant d'y vivre avec notre fille...Sara Crane.
J'étais désemparé. Je m'étais fait une fausse joie. Je suis donc replongé dans le cercle vicieux du pouvoir et de l'argent. La famille que j'avais fondé n'avait plus vraiment d'importance.
Les conditions de travail au sein de l'entreprise se sont aggravées. Je déversais toute ma mauvaise humeur sur mes employés et la bonne entente avait totalement disparu. La terreur reprenait ses droits et j'en venais même à me débarrasser de certaines personnes juste parce que j'en avais envie.

Pour les 1 ans de Sara, j'avais organisé une grande célébration afin d'embellir encore plus l'image de Empire. Toutes les personnes appartenant à la haute société y étaient conviées. C'était une fête comme on en avait rarement vu. La réception était irréprochable, la gastronomie était succulente, la musique était douce et apaisante. Je souriais par convenance et je serrais des mains avec enthousiasme et gaieté. Pourtant, malgré tout ça, j'avais un pieu dans le coeur. Je ne voyais en mon enfant qu'un poids que je me coltinerais toute ma vie.
Vint alors l'ouverture des cadeaux. J'étais debout sur l'estrade avec Sara dans les bras, tout le monde nous regardait avec des étoiles dans les yeux. Il est vraie que ma fille était mignonne et je ne pouvais m'empêcher de sourire en la regardant.
Plusieurs paquets avaient été disposé sur une grande table et il suffisait que Sara en touche un pour qu'il lui soit offert. C'est alors que quelque chose d'inattendu arriva. La seule chose que fit le bébé fut d'attraper mon index avec sa petite main potelée. Ce geste me toucha plus que je ne le pensais et changea complètement ma vie. Sara était désormais ma fille bien aimée et j'allais devenir un véritable père pour elle.



Sara grandissait d'année en année. Avec sa mère, elles étaient revenus habiter avec moi dans la maison principale. Si le calme était revenu dans mon coeur et dans mon âme, je n'en étais pas moins sévère à l'entreprise. Les règles n'avaient pas changé et il y régnait toujours une atmosphère pesante.
Plus Sara grandissait, plus je regrettais de l'avoir eu aussi tard. J'avais commencé à prendre de l’élixir de jouvence l'année de mes 45 ans mais, passer les 110 ans, mon corps a commencé à vieillir de manière drastique. Les médecins n'avait aucunes explications. De ce fait, lorsque Sara atteignit la majorité, j'avais l'âge d'une personne de 80 ans. J'aurais pu être son grand-père. Mon vieillissement ne se prolongea pas et je restai le même jusqu'à aujourd'hui.


Caractère

Viktor n'est pas quelqu'un que l'on apprécie. Mis à part envers sa fille, Viktor est une personne cruelle qui n'hésite pas à se servir de vous jusqu'à ce que vous ne lui soyez plus d'aucune utilité. Son attrait pour l'argent et le pouvoir n'a pas vraiment changé depuis que Sara est rentré dans sa vie. Rare sont les personnes lui tenant tête. Pour lui, les Evayens n'appartenant pas à l'élite ne valent pas mieux que des insectes. Il fait partie de ses personnes qui ne respectent pas la vie d'autrui. La compassion et la pitié sont deux mots qu'il ne connaît pas, au contraire, il préfèrera écraser les personnes déjà au fond du gouffre plutôt que de les aider.




Physique

Viktor est un vieil homme. Il est d'une taille moyenne. Il a les cheveux blancs et des yeux d'un bleu profond. D'apparence, il est très froid, ce qui rejoint parfaitement son caractère. Il lui arrive de se laisser pousser la barbe mais cela reste très rare.

[Shinato]

Voilà Viktor, j'espère qu'il vous plaira ^^. Sa fille Sara arrivera courant de la semaine prochaine.

[Octasecret]

Hey!

Après hésitation j'aimerais bien réserver 2 nouveaux personnages si c'est possible. Se serait un frère et une sœur habitant à Errydor. La fille serait une strip-teaseuse avec comme avatar Cara Delevingne et le garçon serait un chef de gang avec comme avatar Max Riemelt. Par contre, je n'ai pour le moment pas plus d'information pour le gang en question

[naji2807]

Je note les nouvelles inscriptions et les choix d'avatars

Et Shinato, pour moi ta fiche est bien, juste un détail, ton perso pouvait difficilement avoir un bébé par erreur, même en ayant une relation, si il avait eu un enfant sans en avoir préalablement demandé l'autorisation au gouvernement, celui-ci aurait automatiquement été jeté à Errydor. Il y a une politique d'enfant unique mais en plus, il faut remplir un dossier et qu'il soit accepté par le gouvernement pour avoir un enfant ^^ c'est le tout, et ton perso étant très riche c'est normal que son dossier ait été rapidement accepté donc le reste est bon pour moi, j'attendrai juste la validation de Tally pour l'ajouter à la liste des inscrits ah et il y a des images qu'on ne voit plus à la fin ^^'

[Shinato]

Et Shinato, pour moi ta fiche est bien, juste un détail, ton perso pouvait difficilement avoir un bébé par erreur, même en ayant une relation, si il avait eu un enfant sans en avoir préalablement demandé l'autorisation au gouvernement, celui-ci aurait automatiquement été jeté à Errydor. Il y a une politique d'enfant unique mais en plus, il faut remplir un dossier et qu'il soit accepté par le gouvernement pour avoir un enfant ^^ c'est le tout, et ton perso étant très riche c'est normal que son dossier ait été rapidement accepté donc le reste est bon pour moi, j'attendrai juste la validation de Tally pour l'ajouter à la liste des inscrits ah et il y a des images qu'on ne voit plus à la fin ^^'

Ok pas de soucis je changerais ça. Pour les images de la fin, je les changerais également ^^

[naji2807]

Ah oui et pardon parce que je viens de relire mais il y a autre chose qui ne va pas, ton perso possède trop de choses, c'est le Gouvernement qui contrôle la plupart des domaines, et notamment l'immobilier, l'éducation et la médecine sont contrôlées par le Gouvernement. Ton perso peut être promoteur immobilier par exemple mais il ne possède pas les immeubles. Pour l'éducation et la médecine en revanche, c'est publique, c'est le gouvernement qui gère.

[Tally]

Chap : Bienvenue dans notre humble demeure ^^ On avait plus l'ancienne présentation donc oui, on a dû recommencer tout de zéro. Pour les androïdes, j'ai ajouté plein d'explications à leur propos dans la F.A.Q, ça te donnera peut-être des idées .

Shinato : Je valide également ta fiche ^^

[ChapelierFou]

Tally: Haha, merci pour ton accueil chaleureux, j'ai lu la FAQ du coup ^^ (je lirais les fiches plus tard ) En tout cas tu fais vraiment de très belle choses pour la présentation, bravo!

[naji2807]

Pandora Cyn
23 ans, Errydienne, Strip-teaseuse




Gangsta

Que dire du début de ma vie… pas grand-chose en réalité. Je suis née de deux Errydiens, aussi pauvres que tous les autres, plus pauvres même, peut-être, car ma mère ne travaillait pas, et que mon père ramenait à peine assez pour nous trois. Je ne sais pas quoi dire sur eux… Je les ai pourtant connus pendant 13 années, mais ma mère était ivre morte la plupart du temps, et mon père a fini par partir et par nous laisser seules, dégoûté par ma mère et son alcoolisme.

On vivait dans le bidonville, et comme elle ne travaillait pas, ma mère m’envoyait ramasser toutes sorte de d’ordures que j’allais ensuite revendre au marché. J’étais un poids pour elle, qui ne vivait qu’au crochet des gens, d’abord de ses parents, puis de mon père, et ensuite de sa propre fille… Mais je n’étais qu’une petite fille, je me faisais plus souvent voler les trouvailles qu’on ne me les achetait, et bien souvent, je revenais sans rien… certains jours, j’ai cru que j’allais mourir de faim, mais dans ces moments-là, ma mère se réveillait de sa torpeur et finissait par nous trouver quelque chose à manger. Au début je lui en étais reconnaissante, parce que je croyais qu’elle faisait ça par amour… mais maintenant je comprends qu’elle avait, déjà à l’époque, bien d’autres projets.

Des projets qui se sont concrétisés quand ma puberté a commencé, vers l’âge de 13 ans… Dès l’apparition de mes premières formes, ma mère m’a emmenée à l’Extase, où elle a négocié une petite somme, enviable, en l’échange de ma personne… Oui, elle m’a littéralement vendu, cupide comme elle l’était et si paresseuse qu’elle refusait de travailler… Quand j’ai fait un « caprice » selon ses propres mots, parce que je refusais de rester là-bas, elle n’a cessé de dire que c’était pour moi qu’elle faisait ça, pour que j’ai un avenir… Comme si c’était vrai…

De toutes façons, évidemment, on ne m’a pas vraiment laissé le choix… On m’avait achetée, hors de question de me laisser partir… Et puis, où j’aurai pu aller ? Dehors ? Retourner au bidonville ? Dans les égouts ? Autant rester au chaud non ? Et dans un endroit où j’étais sûre d’avoir de la nourriture et un lit pour dormir.

Alors je suis restée, et ça a même fini par me plaire… ou alors c’est juste mon esprit qui se défend comme il peut de ces commentaires scabreux, des mains baladeuses, et des suppléments qu’ils payent pour avoir plus qu’une danse… Peut être que je pourrais être dégoûtée, mais à quoi bon ? Je pourrais tenter de m’insurger, de refuser… Mais et ensuite ? D’une part ils ne me laisseraient jamais faire, et ensuite, ils finiraient par me jeter dehors. Mais est-ce que c’est mieux dehors ? Est-ce que ça vaut la peine que j’essaie d’avoir de l’estime pour un corps qui ne m’appartient de toutes façons plus, si c’est pour ensuite tomber malade ou mourir de faim dehors ?

Pourtant j’aimerai bien… sortir d’ici, quitter le club, dire aux Phalènes d’aller se faire voir, que je n’ai pas choisi cette vie… Parfois j’en rêve la nuit, je rêve de prendre tous les petits pourboires qu’on m’offre chaque soir, et de m’enfuir ensuite d’ici. J’en rêve si fort que ça me semble réaliste… mais ensuite, je pense au dehors, je vois les rues d’Errydor que je traverse quand j’ai besoin de prendre l’air, et je sais déjà que je n’aurai nulle part où aller, argent ou non. On finirait par tout me prendre, et alors j’aurai tout perdu. Ici au moins, il fait chaud, on mange, on se fait soigner… On n’est pas libre, mais on est en vie… et c’est sûrement tout ce qui compte.






Caractère

Je ne suis pas vraiment une optimiste, ce serait plutôt l’inverse, mais comment être optimiste ici, surtout de ce côté-ci du Mur. Je ne dis pas que je suis dépressive, parce que je garde encore espoir de sortir un jour d’ici, de vivre une vie meilleure, même si ça n’a aucun sens… Mais quand je me lève le matin, c’est rarement avec un grand sourire.

Malgré tout, je sais être attirante pour la clientèle, parce que même si ce n’est pas le job de mes rêves, je sais aussi qu’il vaut mieux ne pas se faire virer… alors je sais être charmante et docile, pour faire passer aux clients un agréable moment, et tenter de leur faire oublier de quel côté du Mur ils sont.






Physique

J’ai les cheveux châtain foncé et les yeux marrons, et mon corps est assez souple, entraîné par la danse et aider par le fait que je suis mince de nature. Je suis de taille moyenne, mesurant 1m66, et j’ai de nombreux tatouages sur le corps. Les Phalènes m’ont autorisé à m’en faire parce que ça ne rebutait pas les clients et ça me soulage. J’en ai autant parce que chaque fois que j’en fais un, j’ai l’impression de reprendre possession de mon corps. C’est la seule chose que je peux décider, quels dessins je veux faire, à quel endroit. Tout le reste, c’est indépendant de ma volonté, mais pas ça… Nombreux sont ceux qui représentent des étoiles, des constellations, la liberté… inatteignable, mais à laquelle je ne peux parfois m’empêcher de rêver.






Liens

Harès
Harès est un client régulier du club, pour ne pas dire très régulier. Il venait déjà bien avant que je fasse vraiment sa rencontre et qu’il ne fasse vraiment la mienne, mais depuis que j’ai dansé pour lui seul… et que nous sommes bien évidemment aller plus loin, les choses ont changé. J’ai de moins en moins souvent d’extras venant de la part d’autres hommes, il n’y a presque plus que lui, et je sais que c’est parce qu’il n’est pas tendre avec les autres. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il me trouve, et je ne sais pas toujours quoi penser de cette soudaine lubie de sa part… Je me dis qu’il vaut mieux que ce soit lui qu’une autre, parce qu’au moins il n’est pas trop crade… Mais il reste violent et impulsif, même si il ne m’a jamais frappée, il a déjà été violent d’autres manières. Pourtant, j’apprends lentement à le connaître, et parfois, quand il reste après l’acte, je découvre un autre homme, plus calme et presque doux… C’est étrange et je commence à me demander si je ne l’apprécie pas.

Alastair
De tous les clients que j’ai pu avoir, Alastair est sans doute le plus étrange, et pas seulement parce que c’est un gamin. Ça arrive que des gamins viennent jouer les grands à l’Extase, on les laisse entrer parce qu’ils paient, je ne sais pas comment. En général je refuse d’aller plus loin qu’une danse, que j’exécute souvent bien malgré moi… mais Alastair ne me regardait pas avec cette envie de faire comme les grands qu’ont certains gamins, en fait il ne voulait même pas une danse, c’est ce qui m’a poussée à lui dire oui quand il m’a demandé un moment seul à seule. C’était vraiment étonnant. Il s’est juste blotti dans mes bras, il s’est laissé aller contre moi… et au début je ne savais pas bien quoi faire, je n’étais pas habitué à ce genre de « rendez-vous » mais au bout d’un moment, j’ai fini par simplement lui caresser les cheveux et c’est devenu apaisant pour moi. Pour lui aussi je suppose, parce qu’on est resté comme ça un petit moment, c’était comme être figés dans le temps, loin de la musique qu’on entendait pourtant encore, loin des Phalènes et des autres brutes épaisses… ça n’a pas duré bien sûr… mais c’était déjà ça.

Hyprée
Je sais que mes tatouages sont probablement la seule chose intéressante chez moi. Parfois je m’en veux un peu de les avoir fait, parce que je sais que ce sont eux qui attirent le regard d’Harès sur moi… et parfois, je ne m’imagine pas sans. Grâce à eux, je ne suis pas complètement nue devant les clients, j’ai une sorte de couverture, quelque chose qui me protège. Et puis, Harès n’est pas le seul à les trouver beaux, déjà moi je les aime, ils me plaisent, ils m’aident à croire que mon corps m’appartient encore, et puis Hyprée les aime bien aussi. Elle aime les prendre en photo et j’avoue que je me suis prise au jeu et quand je me fais un nouveau tatouage, elle est la première le voir. C’est agréable, je l’admets, de poser pour elle, de voir autre chose qu’un regard rempli de possessivité et d’envie… elle me regarde plutôt comme si j’étais… je ne sais pas, mais pas comme un corps qu’on veut prendre et ça me va. Dans ces moments-là, je pourrais presque me laisser aller à croire que c’est bien mon corps, que j’en fais ce que je veux… mais ensuite je ressors et la réalité se rappelle à moi.

Noham
Je le connais depuis que je suis arrivé et il est encore plus jeune que moi. Je sais qu’il est arrivé il y a 15 ans et parfois je me demande comment il faut pour être encore là… Je sais que nous ne vivons pas exactement la même chose, mais il est aussi sous la coupe des Phalènes, comme nous tous. Il est même davantage sous la coupe de l’un d’entres eux, mais j’ai bien compris qu’il ne voulait pas que ça se sache, alors je ne dis rien à personne. Contrairement à moi, il ne vend son corps à personne ici, il n’y est pas obligé. Il sait que je voudrais partir et que je ne peux pas, il me soutient comme il peut… Depuis qu’il est avec Nathan j’essaie d’être moins présente, je sais qu’il a des choses à gérer avec lui, qu’ils ont leur propre difficultés, je ne veux pas rajouter les miennes… mais j’admets que certains soirs, je me laisse encore glisser dans la chambre de Noham, même maintenant que Nathan est là. J’apprécie leur sollicitude et le fait qu’ils me laissent dormir avec eux quand j’ai passé une trop mauvaise soirée… mais je ne veux pas les déranger, Noham est mon ami mais il n’a pas à subir mes problèmes.

Haleana
C’est la sœur de Teegan… et pourtant dans mon esprit, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Je crains Teegan, et je le fuis comme la peste. Il est violent, parfois impulsif, et quand il en a envie, je dois le rejoindre dans sa chambre… J’ai l’habitude, et je pourrais presque dire que ça ne me fait plus rien, mais au fond, je crois qu’on ne s’habitue jamais tout à fait à ce genre de chose. Haleana est différente, bien différente. Un jour, je l’ai surprise en train de s’entraîner dans les vestiaires, en cachette. Elle dansait avec beaucoup de grâce, mais elle s’est arrêtée quand elle a découvert que j’étais entrée depuis quelques minutes déjà. Pourtant elle n’aurait pas dû. Elle était belle, elle dansait bien. J’ai compris qu’elle évitait de danser parce que le gang n’aurait pas cautionner, mais je lui ai dit que je ne dirai rien, je n’y aurai eu aucun intérêt, je ne nuis pas aux gens juste pour leur nuire… et en fait je leur nuis pas de toute façon. Après ça, nous avons commencé à nous entraîner ensemble, et j’ai découvert une jeune femme bien différente de son frère.

Amos
Amos me ressemble sur beaucoup de points, mais pas sur tous. Lui aussi n’est pas venu de son propre chef ici. Lui aussi fait des extras. Lui aussi finit parfois bien amoché… Mais lui a l’air de bien le vivre. Je ne sais pas comment il fait pour passer au-dessus, moi je n’y arrive pas. Je ne pleurs pas sur mon sort, mais je n’arrive pas à être aussi « vivante » qu’Amos. Je devrais peut être faire plus d’effort, mais c’est difficile. Je ne sais pas comment il fait, moi je n’y arrive pas, mais ça ne m’empêche pas de passer du temps avec lui. On s’entraîne parfois ensemble, et parfois, quand il est trop amoché par un client, je vais le soigner dans sa chambre.

Summer
J'ai rencontré Summer il y a quelques années déjà, un jour où j'étais sortie me promener dans Errydor. Ils me laissent sortir parce qu'il n'y aucun endroit où fuir... pourtant, j'y croyais, quand j'étais plus jeune. Je croyais qu'il y avait une échappatoire, un endroit où je pourrais partir, me cacher, vivre libre. Et Summer a alimenté cet espoir en moi, parce qu'elle y croyait aussi. Je l'ai surprise en train de chercher cette sortie, cet espoir, et ça n'a fait que me convaincre dans mon idée... naïvement... J'ai cherché avec elle, pendant de nombreuses heures, pendant de nombreux mois, chaque fois que j'avais du temps libre. Et puis, peu à peu, j'ai cessé d'y croire. Je ne sais pas si j'ai grandi, mûri, ou simplement perdu espoir... mais maintenant, je n'y crois plus. Je croise toujours Summer, mais quand elle me parle de ses recherches, ça me fait plus mal au cœur qu'autre chose. Parce que je sais qu'elle ne trouvera rien, et pourtant, je ne me vois pas lui gâcher ses espoirs. Alors je ne réponds presque rien, je ne l'aide plus à chercher, mais je ne la contredis pas non plus. Je me dis qu'un jour, elle grandira à son tour, et qu'à son tour, elle se rendra compte qu'il n'y a aucun espoir.

[naji2807]

Et voilà Pandora, j'espère que vous l'apprécierez ^^

[Tally]

Super fiche, même si elle a une vie hyper tragique.
C'est validé par la street.

[naji2807]

Super fiche, même si elle a une vie hyper tragique.
C'est validé par la street.

Merci