J'espère que vous allez bien, que votre rentrée s'est bien passée
Plisse les yeux.nous entamons la 3ème et dernière partie du roman
Nan.
Prépare déjà la valise d'Ana.— Et si je venais te chercher après avec ta valise ?
Fais pas genre et attrape ce sac.— Qu’est-ce que tu sous-entends ?
Vlà les vacances de débauche. Oh yeah.
Il me fait un petit sourire en me prenant mon pendentif porte-bonheur des mains, celui que je lui ai laissé à la fin de l’été. Il le caresse du pouce, pensif.
Où est-ce qu'on peut se procurer cet homme ?
Je suis sûre que non.— Tu marques un point mais ce n’est que partie remise, à mon retour, tu me raconteras tout.
— Promis, lui assuré-je.
Puhahaha elle te croit pas non plus.Elle fronce les sourcils mais je lui fais un sourire rassurant.
Julia elle me fait trop rire. J'aime cette femme. Oui ce n'est plus un secret pour personne mais je le répète.
Elle a menti elle aussi.— Je peux répondre sans que tu cries ?
—…
— Julia ?
— Bon d’accord.
— Il se peut bien que je lui aie révélé mes sentiments.
Elle braille à nouveau et je grimace. C’est sûr, je vais finir sourdre.
"Sourdre" ?
Te surestimes pas trop non plus.— On devrait peut-être se lever et manger, non ? proposé-je.
— Tu as sans doute raison. Surtout avec tout l’exercice physique qu’on fait, me dit-il avec un clin d’œil.
Pardon c'était trop tentant.
Moh la la ils sont trop mignons. Help.Il me passe un papier et appelle pour donner nos commandes. Le livreur arrive en une demi-heure et nous dînons tous les deux, face à face. Nous parlons peu, nous contentant de nous regarder avec amour. Sa main vient parfois prendre la mienne et il me caresse la paume.
Mais exactement ! Regarde : signe pour lui un papier de démission. On demande pas la lune !— Jamais je n’aurais cru te revoir après ce merveilleux été passé à tes côtés. C’était… inespéré.
— J’aurais tout de même préféré que tu ne sois pas mon prof…
— Ce n’est qu’une formalité, me rassure-t-il.
C'est un concept répandu à la fac.Je sors les articles un par un tandis qu’il me regarde, les sourcils levés.
— Je ne savais pas qu’on pouvait plus ou moins bosser.
Soudaine bouffée d'anxiété propre aux écrivains quand leurs proches leur demande ça.— Je peux lire ?
Sinon j'aime trop le fait qu'Ana écrive ! *-* C'est génial ! Et qu'elle ait retrouvé l'inspi en plus !
Oui d'ailleurs, faut que t'arrêtes de marquer des points, tu vas péter les scores. Tu prépares le p'tit dèj, tu commandes chinois, t'es romantique... Tu comptes t'arrêter où ?— Je ne sais pas. Je pense pas que tu vas aimer.
— Pourquoi ?
— C’est de la romance.
— Et je suis un grand romantique.
AHAHAHAHAH ! Ah c'est vrai j'avais presque oublié ça. Qui y a cru ? Levez la main ?— Mais c’est vrai ! Le dîner en haut de la falaise ? Romantique. Le pique-nique sur la plage ? Romantique. La danse au clair de lune ? Romantique.
Je me tourne vers lui, les poings sur les hanches, un sourire en coin.
— Mais attends une minute, je croyais que lorsqu’on avait dîner en haut de la falaise, c’était en tant que non-ami ?
Sinon vu que la "non-amitié" existe plus vous pouvez être des tueurs en série ? C'est peut-être ça la fameuse partie 3 du roman.
Après y a aucune règle qui disait que c'était spécifiquement interdit, non ?— Oui, bon, peut-être bien que tu me plaisais dès le début...
— Et notre pacte de non-amitié alors ?
— Je pense que ce qu’on a fait dans cette chambre l’a brisé un paquet de fois, non ?
— Vraiment, oui. C’était… je n’ai pas les mots. Magnifique. Prenant. Et flatteur aussi, dit-il avec un sourire.
— Qui te dit que Noah est inspiré de toi ?
Chloe has left the chat.— Pour elle, travailler dans les livres ce n’est pas un métier.
Revient.
Sinon je la mets dans la même boîte que Connor ou c'est comment ?! Comment ça c'est pas un métier ? Et un roman dans ta tronche tu vas voir si c'est pas un métier !
D'ailleurs mais comment je l'aime pas du tout sans jamais qu'elle soit intervenue dans l'histoire, sa mère. Elle a un talent de ouf pour me les briser sans être là quoi.
Oh le papa. Je sens qu'il y a un truc à creuser là.
Imagine un jour y a la mère ET le père dans la même pièce ? Enfin je dis "imagine" mais toi tu sais déjà tout à l'avance du coup...
Enfin ma mère adorait Léa et Léa adorait notre argent.
Pardon c'est pas drôle, mais cette phrase...
Mon coeur fond.— Tu sais quoi ? Tu te souviens lorsque tu m’as dit que ton prénom ne te convenait pas ? Je ne suis pas d’accord avec toi. Tu es passée par tant d’épreuves et pourtant, tu es là et tu vas bien. Tu es une véritable guerrière.
J'aime trop leur complicité.— Adrien ?
— Mmh ?
— Si tu continues, je ne vais plus être capable de suivre le film.
Il retire sa main et la pose sur ma hanche, sans bouger. Je me plonge à nouveau dans le film, lorsque sa main descend un peu plus, se posant sur le côté de ma cuisse. Il dessine des petits cercles sur ma peau.
— Adrien, tu recommences.
— Quoi ?
Je me relève et m’assois à côté de lui.
— Tu me déconcentres du film.
— Ah bon ? demande-t-il d’un air innocent.
— Fais gaffe, tu sais que si tu joues à ce jeu-là, c’est moi qui vais gagner.
IL TRICHE ! Il l'a pas redit !— Redis-le, pour voir ?
Il rit avant de poser ses lèvres sur les miennes.
Ah. Baptiste a le sens du timing.
— Pourquoi as-tu besoin de rester ici ?
— Parce que j’ai démissionné et que j’ai rendu mon appart’.
— Quoi ?! s’étrangle Adrien.
En plus du sens du timing, il a l'incompréhension. C'est Adrien qui devait démissionner d'abord.
Bon blague à part, ouch. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Tu m'étonnes.La soirée promet d’être longue… et pas pour la raison que j’aurais voulu.
J'ai adoré. Déjà c'est drôle et en plus hyper touchant. <3 Ils ont une complicité trop mignonne, tous les deux. J'ai envie d'en savoir plus sur leur famille, du coup ! Et sur ce qui est arrivé à Baptiste pour qu'il en soit là. J'aimerais bien qu'on rencontre la soeur d'Adrien, voir sa mère aussi parce que ça pourrait faire des étincelles s'il y a une rencontre avec Ana.
Hâte de lire la suite !