Anna et le portail de jade

[angele_brgii]

Coucouuu,
Une merveille ce chapitre, bravo à toi !

[cocovanilleguimauve]

Coucouuu,
Une merveille ce chapitre, bravo à toi !

merci !!

[J4u5]

Salut Laylaaa !
Revoilà ta pote préf
Dsl j'ai jamais le temps pour écrire un bon comm en ce moment mais j'aime beaucoup ce chapitre ! Ça commence à avancer dis donc ton histoire

[cocovanilleguimauve]

Salut Laylaaa !
Revoilà ta pote préf
Dsl j'ai jamais le temps pour écrire un bon comm en ce moment mais j'aime beaucoup ce chapitre ! Ça commence à avancer dis donc ton histoire

XD ma meilleure pote !!
super que ça te plaise !!

[Rebelle7]

Salut Laylaaa !
Merci beaucoup de m'avoir informé !
Je trouve ta plume poétique et délicate ce qui est très plaisant, je passe de merveilleux moment en lisant ton histoire ! Je ne regrette pas d'avoir lu tout ton histoire ! Comment fais-tu pour écrire autant ?
ça restera un mystère
Je te félicite d'avoir écrit autant de chapitres, et te souhaite Bonne continuation.
Byye^^ !

[HermioneSerdaigle]

en effet je suis assez surprise par tout ça ! maintenant je me pose ENCORE la question suivante : quel est ce lien avec le palomino ?
bref un super chapitre !
a la prochaine

[cocovanilleguimauve]

Salut Laylaaa !
Merci beaucoup de m'avoir informé !
Je trouve ta plume poétique et délicate ce qui est très plaisant, je passe de merveilleux moment en lisant ton histoire ! Je ne regrette pas d'avoir lu tout ton histoire ! Comment fais-tu pour écrire autant ?
ça restera un mystère
Je te félicite d'avoir écrit autant de chapitres, et te souhaite Bonne continuation.
Byye^^ !

wow merci ça me fait trop plaisir de lire ça !!

[cocovanilleguimauve]

en effet je suis assez surprise par tout ça ! maintenant je me pose ENCORE la question suivante : quel est ce lien avec le palomino ?
bref un super chapitre !
a la prochaine

haha tu le découvriras bientôt !!
merci
à plus

[cocovanilleguimauve]

Salut !!
bonne lecture !





Chapitre 19



Quand nous arrivons au bassins des croguendares, je ne peut retenir un soupir de soulagement. Nous avons effectué tout le chemin de l'escalier jusqu'ici dans la peur et la nervosité, sursautant au moindre bruit, un long filet de sueur froide coulant dans le dos.
Une main se pose brutalement sur mon épaule.
Je sursaute et je fais volte-face en hurlant, les bras hérissés de fils bleus.
Zia me bâillonne. Elle paraît en colère, presque effrayée.
- Tu es folle ! Imagine que quelqu'un, ou quelque chose, nous entende ! On serait foutues! Les conseillers en font pas la différence entre les individus malfaisant et les innocents ! Tu te fait descendre, point!
Mes muscles se relâche tandis qu'elle me sermonne. Je place une main sur ma poitrine, le souffle court. Mon deuxième cœur c'est mis en marche sous l'effet de la peur et de la poussée de l'adrénaline qu'il a reçu.
Ce n'était que Zia.
Je me répète cette phrase comme un mantra, pour me rassurer, pour rassurer mon deuxième cœur.
Ce n'était que Zia.
Je ne sais pas de quoi j'ai peur, en fait. Un sourire amer monte sur mes lèvres. Il faut que je sois honnête avec moi-même. Je me masse les tempes.
J'ai peur de Ren.
Je ferme les yeux et je me laisse glisser contre le mur. J'ai peur du conseil.
Ma tête s'appuie sur la pierre froide de la paroi.
J'ai peur des nérifléirs.
J'ai peur de ce pays.
Mais par-dessus tout, j'ai peur de moi même.

Peur de ce que je suis devenue.
Peur de ce que je pourrais devenir.
Peur de ce que je peux faire avec mes pouvoirs.
Peur parce que je veux rentrer chez moi.

Une larme coule sur ma joue. Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi, prostrée contre ce mur. Une seconde, une heure ? Quelle importance après tout ?
Puis je me ressaisis. Je chasse mes larmes d'un geste rageur, et je me lève avec brusquerie. Je ne dois pas regretter la vie qui était la mienne sur Terre. Sans parents, sans amis, elle ne valait pas le coup d'être vécue. Malgré tout, je ne peut pas ravaler le petit pincement de regret qui me serre le cœur. J'ai passé toute ma vie à prévoir ce moment, ou je serais enfin libre de mes mouvements, ou Sylvie et Patrick ne pourraient plus rien contre moi !
Je me souviens, dans ma petite chambre d'ado de quatorze ans, prévoyant mes voyages, ma vie d'après, une vie qui aurait un goût de ciel et de liberté.
- Anna ça va ?
La voix de Zia est extrêmement douce.
Je lève les yeux vers elle. Son regard est plein de chaleur et de confiance, mais je n'y vois aucune pitié. En dépit de mes rêves perdus, j'ai gagné quelque chose de tout aussi inestimable. J'ai rencontré des gens comme moi. Alors que je croyais être la seule, ils m'ont aidés, m'ont soutenue, sont devenus des personnes chères à mes yeux.
Je souris faiblement à ma meilleure amie.
- Ouais. Ça va.
Elle me tend une main, que j'attrape volontiers. De son autre main, elle m'indique le bassin des croguendares, juste à côté de nos pieds et qui doit s'étendre sur vingts ou trente mètres. La forme du couloir n'a pas énormément changé, elle s'est juste un peu élargi. On dirait qu'on a enlevé les dalles de pierre couverte de mousse pour laisser place à une eau noire et dangereuse. Pleine de croguendares. J'entends les remous de l'eau. Une énorme tête apparaît, mais la lumière des torches ne m’éclaire pas assez pour que je puisse distinguer les traits de la bête. Je déglutit. Le bassin des croguendares a sûrement dû en dissuader plus d'un. Ou, souffle un petite voix dans ma tête, en faire disparaître plus d'un. Je chasse ces pensées lugubre de mon esprit et je regarde autour de moi. Une long corde effiloché traîne sur le sol à deux pas du bord. Je prends une grande inspiration et je m'en saisis.
- Tu es sûre que tu veux y aller la première, Anna ? S'enquiert Zia.
- Sûre et certaine, dis-je.
Parce que il faut bien que je le fasse de toute façon.
Je fais un nœud marin avec le bas de la corde, j'enfonce plus profondément mon épée dans la déchirure du jean, et je met le palomino sur la bordure de mon tee-shirt pour pouvoir le garder à l’œil et s'assurer qu'il ne tombe pas. Je place la bride de ma besace autour du cou, comme un tablier et elle rebondit mollement sur mon ventre.
J'accroche la cape tout autour de mon cou avec le petit bouton en or que je n'avais même pas remarqué jusque là, et je saute en positionnant mes pieds sur le nœud, ce qui fait que je me retrouve accroupie, les bras serrés comme si ma vie en dépendait ( ce qui est un peu le cas,) sur la corde.
Elle glisse lentement sur les rails fixés au plafond. J'enfonce plus profondément mes mains dans la corde quand elle accélère.
Le palomino, qui jusqu'à maintenant était resté muet comme une carpe, pousse un gémissement de peur.
Je murmure, le nez dans sa fourrure soyeuse, qui est bleu sous l'effet de la crainte.
- Tout va bien. Tout va bien.
Les pans de ma cape se retrouvent plaqués en arrière à cause de la vitesse.
Je hurle de frayeur quand une gigantesque tête qui doit faire la taille de mon buste sort de l'eau et déchiquette un bout de ma cape noir de jais. Ses immenses yeux blancs sans pupille, ses dents acérés et immaculés. Sa peau, qui paraît si dure, si noire, plus noire encore que ma cape. Les cris du palomino font écho aux miens.
J'entends les mâchoire de la bête qui claquent, claquent et re-claquent dans l'obscurité.
Dans ma tête, je presse la corde d'aller encore plus vite, pour partir, partir d'ici et ne jamais revenir.
Puis elle se met à ralentir imperceptiblement, jusqu'à s'arrêter. Je tâte prudemment le sol du pied, déjà pour vérifier qu'il y en ai bien un
. Quand je suis sûre de moi, je saute à terre, mon palomino dans les bras.
Il n'a pas cessé de trembler depuis que nous avons failli nous faire manger par un croguendare.
Je m'assois par terre et je le berce contre mon cœur pendant que la corde disparaît dans l'obscurité.
Je l'entends qui s'arrête, et qui repart vers nous, plus vite. Zia est dessus bien sûr. J'écoute la corde se rapprocher, jusqu'à la voir apparaître. Zia saute à terre et se dirige vers moi. Elle a l'air inquiète.
- Il ne va pas bien ?
Je hausse les épaules.
- On a failli se faire bouffer par une de ces bestioles. Il est traumatisé, n'oublie pas que c'est un bébé.
Hochement de tête de Zia.
- Bien sûr. Qu'est ce que ça mange, un palomino ?
Je souris de toute mes dents, et momentanément, j'ai envie de rire.
- De la tartiflore !
Je fouille dans ma besace, et je retrouve la part de tarte emmailloté dans une petite serviette. Je l'ouvre délicatement et la met sous le nez du palomino.
Il dresse la tête, intéressé. De sa petite patte, il fait rouler un petit bout de tarte le long de la serviette pour former une boule de pâte et de pétales fushias. Puis sous nos yeux envoûtés, il l'a fourre dans sa bouche.
Puis il relève les ses deux yeux, qui sont maintenant d'une délicate couleur crème, et s'écrie.
- Mégiu !
Je suppose que ça veut dire « merci » en langage palomino. En tout cas, il nous a fait fondre toute les deux, mon petit palomino. J'éclate de rire en voyant qu'il nous fait même un petit spectacle de jongle avec les boules de pâtes avant de les fourrer une à une dans sa bouche.
Zia aussi sourit tendrement, et elle va même jusqu'à caresser la tête du palomino. Puis elle se redresse, et me dit.
- C'est pas fini, Anna. On a encore de la route, il faut y aller.
Je me relève, place le palomino sur mon épaule droite et laisse flotter ma cape derrière moi.
Les torches projette une lueur verdâtre sur les murs du souterrain et il me semble infini.
Mais j'avance, ragaillardie par le présence du palomino et de Zia à mes côtés.
Tout les trois, nous nous enfonçons dans le couloir à l'ambiance macabre.


* * *


- Ahhhh, j'ai mal aux pieds !
Je tapote l'épaule de Zia.
- T'inquiète, ce souterrain va bien se terminer quelque part !
À vrai dire, je ne pas la blâmer de se plaindre de la sorte. Moi aussi, j'ai les pieds en feu, et moi aussi, j'ai envie de taper dans les murs jusqu'à ce qu'ils s'écroulent. Cela doit faire deux bonne heures que nous crapahutons ici, sans jamais apercevoir la porte dont parle le général. La colère et l'impatience commence à monter.
Zia a explosé depuis longtemps. Je suis plus patiente qu'elle. Je n'ai pas craqué. Pas encore.
Quand je m'apprête à mettre mon point dans un mur en hurlant le plus fort possible, Zia pousse un cri de joie.
Elle me désigne le bout du couloir.
- Je la vois, Anna ! Oh putain je la vois !
Ouais. Bon je savais qu'elle avait craqué de toute façon. Je cours derrière elle, le palomino poussant des glapissements de gaieté.
La porte épouse parfaitement la forme du tunnel. Elle est aussi haute de le plafond et aussi large que le couloir. Je lève les bras vers un ciel que je ne peux pas voir.
- Oui ! Enfin !
C'est une porte en bois, très simple, si on omet les cinq énorme barres de fer qui la barricade. Dans chaque barres de fer, six demi-sphères sont répartis sur la longueur de la porte. Elles tournent sur elles mêmes et des numéros sont inscrits sur chaque cotés. Sur la droite de chaque barre, un bouton noir et incrusté. Le bouton de validation pour le code, je suppose.
Au milieu de la porte, une petite serrure accapare tout les regards. Pas de clé, pas de passage.
Je m’intéresse aux murs en bordure de la porte. De petites fentes sont habilement dissimulés par de toiles d'araignées très épaisses. Ce doit être de là que vienne les couteaux. Je roule les yeux. Ils ne plaisantent pas avec la sécurité, ceux-là.
Zia s'adosse aux murs, frustrée.
- Comment fait-on si on n'a pas les codes ni les clés ? Grogne-t-elle. C'est tellement compliqué leur tr...
J'ai à peine le temps de la pousser avant que la dalle au-dessus de sa tête – qui n'en est pas une, apparemment- ne s'écroule par terre en projetant des volutes de poussières.
Trois grandes silhouettes se relève lentement pile à l'endroit ou Zia était adossé il y a quelque secondes.
Je n'arrive pas à distinguer leurs traits à travers l'écran de poussières qui nous séparent mais je voit qu'elles portent des armes . Celle de gauche et la plus petite. Elle est assez dodu, et sa tête toute ronde est couverte d'un étrange chapeau, comme un cylindre. L'individu du milieu et le plus costaud, il possède des bras et des jambes puissante, ainsi que deux énormes bottes qui doivent être du 45. La silhouette de droite est la plus grande des trois. Elle ne possède pas l'ossature de celui du milieu, mais elle reste assez musclé d'après ce que je vois. Les silhouettes s'approchent de nous, menaçante. Je recule contre le mur terrifiée, tandis que Zia est secoué d'une quinte de toux abominable, sans doute dû aux nuages de poussière qui nous entourent. Le palomino perché sur mon épaule, a viré au rouge, la couleur de la colère. Je sens a travers le lien que nous partageons qu'il accumule toute son énergie pour la projeter sur les ombres en face de nous.
Je me frappe le front du plat de la main avant de grimacer à cause du bandage qui cache ma blessure. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Je suis une électrique, je peux mettre ces gens par terre aussi facilement que si j'inclinais la main. Seul problème : Je ne me suis jamais battu avec mes pouvoirs. Je m'agrippe à Zia affolée. Je ne me voie pas du tout tuer quelqu'un. Peut-être qu'ils ne nous veulent pas de mal après tout.
Non, tu crois qu'ils sont là pour faire une partie de cartes ?, me murmure une petite voix dans ma tête.
Les ombres sont tout prêts, maintenant. Je peux apercevoir un nez, une bouche, un œil. Qui me sont étrangement familier. Ce sont des personnes que j'aurais croisé dans la rue ? Impossible je n'aurais pas fait autant attention à eux. Peut-être que...
La tête de Féliès jaillissant de la poussière coupe brutalement court à mes spéculations.
- Coucou !!
Je me lève en quatrième vitesse et je hurle, les pans de la cape volant autour de moi.
Loam et le Général sortent de l'ombre en étouffant, sans succès, un rire moqueur.
- On s'est fait rouler Anna. Ils ont trouvé un raccourci.
Zia aborde un sourire stupéfait. Quand à moi, je sens mon honneur s'étioler petit à petit dans la nature. Je couvre les soldats d'un regard noir. Ils se taisent subitement, leurs regards vissés sur ma main. Je baisse les yeux et je vois que mes fils bleu dessinent une flamme dansante sur chacun de mes doigts.
O.K. Je peux dessiner avec, maintenant. De mieux en mieux. Je souffle mes doigts un à un, en essayant de cacher mon trouble sous un regard furieux. Ils s'agitent, mal à l'aise. C'est moi ou...je leur ai fait peur ?!
Une image subite s'impose à moi. Moi avec mon mètre soixante défiant Huskaine du regard...puis pointant un doigt crépitant dans sa direction...le Général qui part en courant...
Ma bouche s'ourle en un sourire. En voyant les soldats se détendre, je m'esclaffe de bon cœur, riant du tour qu'ils m'ont joué et riant de la peur que je leur ai causé. Nous sommes quittes. Zia m'envoie un petit coup de coude dans les côtes, souriant d'un air complice. Elle me glisse à l'oreille :
- Tu t'es bien vengée. Mais ce n'est pas fini. Ils vont le regretter.
Je lui rend son sourire, fière de moi.
- Hahem. Bon. Ce n'est pas tout mais il faudrait vous faire rencontrer les conseillers. Qu'en pensez-vous ? Dit le Général en brandissant sa fameuse clé.
Je sens ma gorge s'assécher. Je ne devrait pas avoir peur des conseillers. Mais je ne suis pas bien sûr de leurs intentions. Et si ils me voulaient du mal ? Je jette un coup d’œil en coin à Loam. Il me sourit d'un air rassurant. Je m'inquiète trop. Il ne peut pas m'arriver grand chose de toute façon, je viens en alliée. Enfin, une fois que je serais sûre de leurs bonnes intentions, je serais une alliée. Je secoue la tête pour chasser cette pensée. Le Général a déjà tapé les codes, et il insert la clé dans la serrure. Je le rejoins, lui et Féliès, pendant que la porte s'ouvre dans un grincement. L'escalier le plus interminable que je n'ai jamais vu nous fais face. La seule chose qui me permet de dire qu'il s'arrête un jour c'est le minuscule point lumineux qui paraît nous attendre, en haut des marches. Je souffle, en chassant un mèche de cheveux châtain de mon visage.
Je commence à en avoir ras la casquette de tout ces escalier. Et je sais que Zia et du même avis que moi. Nous restons tout les quatre, tout les cinq, en comptant le palomino, plantés devant la porte, les bras ballants.
Le Général Huskaine se racle la gorge.
- Les dames d'abord.

[Yaya2408]

Trop cool ce chapitre
J'adore loam
Hâte de lire la suite bisous

[J4u5]

Eh ben, re-bienvenue dans les souterrains super acceuillant des Conseillers
Heum, beaucoup trop hâte de voir cette rencontre, comment ils vont être et tout et tout
Je pense que tu as bien fait de mettre quelques chapitres comme ça qui annonce un peu les Conseillers et les mettent en scène, c trop sympa !
Tu sais que quand Loam, le Général et Féliés ont fait la blague à Zia et à Anna, je me suis imaginé pleins de scénarios sur leur identité et ses gens inconnus !!
Ton écriture est toujours aussi bien, Layla en tout cas ! On est vraiment plongé dans l'histoire et c pour ça que j'adore ta plume
Bisous et continue surtout, ordre du décret que je viens d'inventer <3

[cocovanilleguimauve]

Eh ben, re-bienvenue dans les souterrains super acceuillant des Conseillers
Heum, beaucoup trop hâte de voir cette rencontre, comment ils vont être et tout et tout
Je pense que tu as bien fait de mettre quelques chapitres comme ça qui annonce un peu les Conseillers et les mettent en scène, c trop sympa !
Tu sais que quand Loam, le Général et Féliés ont fait la blague à Zia et à Anna, je me suis imaginé pleins de scénarios sur leur identité et ses gens inconnus !!
Ton écriture est toujours aussi bien, Layla en tout cas ! On est vraiment plongé dans l'histoire et c pour ça que j'adore ta plume
Bisous et continue surtout, ordre du décret que je viens d'inventer <3

c'est tellement ça XD
ha j'ai adoré écrire cette scène, c'était tellement drôle ! merci beaucoup !!!
ok cheffe, je vais finir ce livre !!!

[cocovanilleguimauve]

Trop cool ce chapitre
J'adore loam
Hâte de lire la suite bisous

merci ! contente que mon histoire te plaise !
bisous^^

[Rebelle7]

Wow!
Je trouve que depuis le dernier chapitre tu t'est vraiment amélioré. Ce chapitre est très intriguant, vivement la suite !

[Rebelle7]

Tu te surpasse de jours en jours !

[cocovanilleguimauve]

Tu te surpasse de jours en jours !

merci !!

[cocovanilleguimauve]

salut la compagnie !!
bonne lecture !

Chapitre 20




Je monte les marches d'un pas lourd.
Zia et moi sommes montées en même temps mais elle m'a dépassé depuis longtemps.
De toute manière, j'avais besoin de méditer un peu.

Loam lui, est à l'avant, pas très loin derrière Zia. Quant au Général Huskaine, il aurait très bien pu me doubler mais il a préféré rester parler avec Féliès, qui est déjà essoufflé après avoir monté trois marches.
Tout en me cachant derrière un masque d'impassibilité, j'appréhende la rencontre avec le conseil. Mais j'ai tellement de question à leur poser ! Qui sont-ils, quel est leur rôle ? Comment mieux gérer mes pouvoirs ?

Même si en ce moment, j'ai l'impression que cela me vient plus facilement, j'adorerais avoir un livre expliquant toutes les facettes de mon étrange pouvoir !
Je ne suis pas bien sûre de ce qui me différencie des autres tanéors. Je peux utiliser mon don plus longtemps ? J'ai plus d'énergie brut ?
Mais je n'ai pas uniquement des questions sur mes pouvoirs.

Pourquoi les gens vénèrent-ils les palominos ? Pourquoi ont-ils peur d'eux ? Et puis je me demande, allons-nous rester longtemps ici ? Allons-nous rester pour toujours ? Je grimace. Je ne peux pas rester stable.
J'ai encore trop d'interrogations et pas assez de réponses. Et puis, que ferais-je, si un jour les nérifléirs parvenaient à entrer dans la cité ? Est-ce que avant de mourir, je me maudirais de ne pas avoir fait le bon choix, c'est-à-dire continuer cette quête vers une protection douteuse ? Est-ce vraiment le bon choix d'ailleurs ? Et comment les Saunaéens ont-ils fait pour chasser les nérifléirs de la cité ?
Perdue dans mes pensée, je ne me suis pas aperçue que nous étions arrivés.
Tout en haut des marches, une jolie porte ronde nous fait face. Ma gorge se serre. Des voix étouffées nous parviennent à travers le battant. Sa poignée dorée et sa belle peinture verte me fais penser à la porte deBilbo le Hobbit , dansle seigneur des anneaux .
Le Général tourne la poignée et pousse doucement la porte.
Moi qui m'attendais plus ou moins à un pièce sombre et lugubre, des ombres encapuchonnés nous menaçant dans le noir, je n'en crois pas mes yeux.
La porte donne sur une magnifique bibliothèque. Des livres par millier tapissent les murs, tandis qu'une échelle de bibliothèque sur rail en bois sculptée repose sur contre une étagère. De superbes tapis recouvrent le sol, et au centre de la pièce, des fauteuils sont disposés en cercle autour d'une petite table en mosaïques.
La pièce est ronde, et les livres épousent parfaitement la forme des murs.
Un des canapé derrière moi grince comme si quelqu'un se levait et une voix retentit.
- Ha ! Général ! Vous êtes enfin là. La réunion va pouvoir commencer ! Je te l'avait dit, Veroniqua. Ils sont là.
Je sursaute. J'étais si obnubilée par la bibliothèque que je n'ai pas remarqué la personnes installé dans un des fauteuils au centre de la pièce.
Le Général sourit.
- Malheureusement Ugen, vos pièges ont ralentit mes soldats.
- Ouais, enfin surtout les soldates, grommelle Zia.
Je lui adresse un sourire contrit. Sur ce point, elle a raison.
Je entends des pas derrière moi. Je fais volte-face pour me retrouver nez à nez avec un vieux monsieur souriant. Sa pèlerine noire à capuche descend jusqu'au sol et il porte un médaillon ou est gravée une étrange arabesque, qui me semble familière. Puis ça me revient. Cette rune était marqué dans une des pierre de jade du portail qui m'a menée jusque dans ce monde. J'ai un mouvement de recul. Qui est cet homme et quel est son rôle dans ma présence ici ?
Mais avant que j'ai pu poser ma question, il fait demi-tour en lançant par-dessus son épaule.
- Venez, installez-vous !
Féliès s'empresse de prendre place sur un des fauteuils. Zia s'affale sur un canapé et le Général s'assoit plus dignement. Je m'installe à coté de Zia et Loam prends place en face de nous. Le conseiller Ugen, retourne dans le sofa ou il était assis.
- Attendons un peu, dit-il, les autres conseillers vont arriver.
J'aquiesce en direction du patriarche et je retourne à mon observation de la pièce. En face de moi, juste derrière Loam, une tapisserie recouvre tout un pan de mur.
Elle illustre un...palomino ! J'éclate de rire. Zia suit mon regards s'esclaffe à son tour. Le Général nous demande, le sourire au lèvres :
- Que-y-a-t-il de si drôle ?
Le palomino pointe le bout de sa tête à ce moment là et il rit, d'un magnifique rire de bébé, en voyant la tapisserie. Le Général Huskaine blêmit. Loam me regarde d'un air choqué. Féliès tombe carrément dans les pommes et il s'écrase sur le tapis, face contre terre. Zia se précipite pour l'aider. Quand je vois Ugnen perdre ses dernières couleurs, je me dis que j'aurais mieux fait de leur en parler avant. Je bredouille.
- Heu...je vous présente le palomino...c'est un ami...il...il est pas méchant, vraiment...
Le palomino quant à lui a l'air ravi de l'effet qu'il produit. Il salue le Général, tout sourire.
Puis, en voyant que personne ne lui rend son salut, il se renfrogne. Je sens qu'il est vexé. Je lui chatouille le ventre.
- Hé, c'est pas grave, je suis sûre qu'il vont bien t'aimer quand même, murmurai-je.
Le palomino me sourit et se met à souffler. De grosse bulle roses sortent de sa bouche pour voler vers le plafond. Quand elles explosent, elles se transforment en un feu d'artifice miniature. Tout le monde à les yeux tournés vers le spectacle.
Une fois que la représentation est fini, ils me fixent tous sans cligner des paupières, complètement perdus. Sauf Zia, qui murmure, enfoncée dans son sofa.
- On est dans la merde.
Pile à ce moment là, la tapisserie du palomino se soulève, laissant apparaître une porte en bois. Il fallait s'en douter. Un homme entre deux âges entre dans la pièce, et prend place dans un des fauteuil. J'enfonce la tête du palomino dans la besace, sans prendre compte de ses cris de protestations. L'homme nous salue, sans remarquer le palomino. Derrière lui la porte se rouvre sur un jeune homme très étrange. Sa peau mate contraste terriblement avec ses yeux dorés clairs. Ses cheveux bleu ondulés lui cachent les sourcils. Il a un air grave, et il vient s’asseoir sans dire un mot à côté de Ugen. Et derrière lui, comble de l'horreur, se tient la devineresse. Elle nous sourit d'un air carnassier. Sans être le moins du monde surprise de notre présence ici.
- Eh bien, qui voilà : Anna Lesdey, Zia Jilauw, re-bonjour !
Zia se contente de la regarder sans répondre, du mépris dans les yeux.
Une fois que tout le monde est installés, je demande à Ugen.
- À qui parliez-vous quand nous sommes entrés ?
Il me sourit gentiment. Je vois dans ses yeux qu'il comprend que je dit ça pour changer de sujet et ne pas attirer l'attention sur le palomino. Il me couvre. Pour l'instant.
- À ma petite Veroniqua.
Sur ce, il met la main sur son cou et en ressort un long serpent vert. Je retient un hoquet de stupeur. Il est magnifique avec ses écailles vertes émeraudes et ses deux yeux argentés.
Le serpent me regarde et glisse vers moi sur la table basse. Je suis paralysée. Véroniqua se dresse à ma hauteur et je crois qu'elle me demande si elle peut monter sur mon épaule. Prenant mon silence pour une approbation, elle se glisse autour de mon cou. Ses écailles froides frôlent ma nuque, puis elle redescend sur mon autre épaule. Elle se relève à ma hauteur en dressant la moitié de son corps sur la table basse et elle appuie sa tête plate contre mon front. Je ne bouge pas, hypnotisée.
Puis elle se retire dans la capuche de Ugen, et je vois l'ombre de ses yeux argenté dans la pèlerine d'Ugen.
Un silence de mort règne dans la bibliothèque.
L'homme entre deux âges me regarde d'un air grave.
- Tu as énormément de chance. Tu viens de bénéficier de la bénédiction de sorcelis.
Je le regarde, perdue.
- Je vous demande pardon ?
- Veroniqua, explique-t-il, patient. C'est un serpent sorcier. Elle n'accorde sa bénédiction uniquement à ceux qui ont un grand potentiel.
Alors le serpent aussi a compris que j'étais une des trois oubliés.
- Quel est votre nom ? demandais-je en essayant désespérément de faire le tri dans mes pensées.
- Talem. Voici Luneil, dit-il en désignant le jeune homme assis à coté d'Ugen. Et Ursulia.
La devineresse nous sourit. Je frissonne. Elle me fait toujours autant froid dans le dos.
Je me penche en avant.
- O.K. Ravie de vous connaître alors. Que savez-vous des palominos ?
Il se lève et se dirige vers la bibliothèque. Il effleure les volumes du bout des doigts, et en saisit un. Il me le tend et dit :
- Tout ce que je peux t'apprendre est dans ce livre. Je te le prête le temps de ton séjour ici. Prends-en soin, c'est un livre ancestral qui fait partie de la collection privé du Conseil. C'est le dernier exemplaire de ce type recensé aujourd'hui.
Talem me le pose délicatement dans les mains. Je le prends, et je le glisse dans la besace en essayant de ne pas écraser le palomino. Il pousse un grognement outré. Je retient un sourire. Je ne vais pas rire au éclats devant un sac sans raison apparente alors que les conseillers ont les yeux fixés sur moi. Je perdrais toute ma crédibilité, c'est certain. Je fixe Ugen, en face de moi, qui me sourit avec bienveillance, puis le Conseiller Talem, la devineresse, Luneil. Cela me paraît étrange qu'ils soient si peu. Je les interroges.
- Vous n'êtes pas beaucoup pour une puissante organisation de Tanéors.
- Oh mais tu n'as même pas rencontrés le quart de nos effectifs actuels ! me répond Ugen tout en caressant les écailles de Veroniqua. Sans compter ceux qui sont en déplacement bien sûr, ajoute-il.
Je m'enfonce dans le sofa.
- Oh.
Je comprends mieux à présent.
Devant le long silence qui s'en suit, Ugen nous demande :
- Un peu de thé ?
J'acquiesce poliment et le patriarche claque des doigts.
Une seconde plus tard, un petite tasse à motif de fleurs apparaît sous mes yeux en flottant dans le vide. Je bégaie.
- Qu'est-ce-que...
- Je suis Invocateur. Je n'ai qu'un moyen niveau en la matière, mais pour ceux qui n'ont jamais rien vu de semblable, cela reste très impressionnant.
Je ne peux que hocher la tête.
J'en découvre chaque jour un peu plus sur les dons des tanéors, et il me semble que la grande majorité appartient à des héros de romans et de dessins animés, j'ai donc une petit niveau de connaissance dans cette partie là. Pour le reste...
Je cache un sourire amer. J'ai toute ma vie pour apprendre. Je me tourne vers le Général un buvant mon thé à petites gorgées.
- Combien de temps allons-nous rester ici ?
- Nous partirons à l'aube de la deuxième nuit. Serais-tu fatiguée, Anna ? s'inquiète-t-il. Il n'est que dix-neuf heures mais...
- Dix-neuf heures ?!
Quand je suis entrée dans le souterrain, il devait être une heure de l'après-midi, je dirais. Apparemment j'ai passé plus de temps que je ne le croyais dans ce tunnel truffés de pièges.
Le Général se méprend sur ma réaction.
- Oh !
Il se penche vers moi et murmure.
- Les humains ont un roi qui impose un couvre-feu, c'est cela ? Vous n'avez pas le droit d'être réveiller après dix-neuf heures ?
- Non, c'est...
Je me ravise. Soudain, l'idée d'un lit confortable paraît séduisante.
Je chuchote, un peu honteuse de mentir au Général.
- Oui, c'est ça. C'est ridicule je sais, mais je me sentirais plus rassurée si...
Il ouvre de grands yeux compréhensifs.
- Oui, bien sûr. Mais je n'oublie pas que tu dois toujours m'expliquer pourquoi il y a un... palomino dans ton sac, dit-il, incrédule.
Je passe la main sur ma nuque, gênée.
- Ah, ouais je...je vais vous expliquer.
Le Général Huskaine me lance un regard appuyé et se tourne vers Ugen.
- Mes soldats ont besoin de se reposer. Pourriez-vous les mener à leurs chambres ?
Le patriarche nous sourit.
- Bien sûr. Une bonne nuit de sommeil ne vous fera pas de mal. Ou alors vous pouvez vous reposer et venir au dîner après. Luneil, tu veux bien...
Le jeune garçon se lève.
- Pas de problème, mon oncle.
Il se dirige vers la tapisserie. Je le suis, Zia et Loam sur mes talons.
Luneil nous ouvre la porte.
- Après vous.

[Yaya2408]

Ohh cool ce chapitre
Le Palomino est trop mignon <3
Bisous et à la prochaine

[cocovanilleguimauve]

Ohh cool ce chapitre
Le Palomino est trop mignon <3
Bisous et à la prochaine

merci ^^
à la prochaine !!

[Rebelle7]

Salut, désolé je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais je la relis demain ^^
Quelqu'un l'a dit, woow!!! Tes délires sont incroyables XD J'adore ^^
Je trouve le scénario incroyable^^
Continue comme ça
à plus

[cocovanilleguimauve]

Salut, désolé je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais je la relis demain ^^
Quelqu'un l'a dit, woow!!! Tes délires sont incroyables XD J'adore ^^
Je trouve le scénario incroyable^^
Continue comme ça
à plus

merci pour tous ses incroyables !!

[cocovanilleguimauve]

salut tout le monde !!
bonne lecture !






Chapitre 21


La porte s'ouvre sur un bel escalier en colimaçon dont je ne vois pas le bout.
Deux choix s'offrent à nous : descendre ou monter.
Luneil répond à ma question avant même que j'ai eu le temps de la poser.
- Les chambres sont en haut.
Je gravis les marches, tout en me mordant la lèvre pour ne pas pousser un cri de douleur. La souffrance qui irradie dans ma cheville gauche est toujours présente.
Je m'accroche à la rampe si fort que les jointures de mes mains blanchissent.
Zia est derrière moi. Elle paraît plongée dans ses réflexions et Loam doit la rattraper deux fois pour éviter pour qu'elle ne lui tombe dessus en ratant une marche.
Luneil est au fond et il nous sonde du regard comme pour essayer de deviner nos pensées. Ou pour savoir nos pouvoirs, cela va de soit.
Au bout d'un long moment, je me cale contre la rampe, épuisée. Je reste sur un pied pour ménager ma cheville, en nage.
- Il reste beaucoup de marches ? demandais-je.
Luneil me sourit.
- Non, rien qu'une cinquantaine.
Je le regarde, les bras ballants. Comment vais-je pouvoir survivre à une cinquantaine de marches ?!
Zia passe mon bras sur son épaule avant que je puisse protester.
- T'as une cheville foulée, Annette. Ne discute pas.
Je prends mon ton le plus menaçant pour répondre :
- Ne m'appelle plus jamais comme ça !
Elle pouffe de rire.
- Mais ça te va si bien !
Je grommelle pendant les cinquante dernières marches. L'escalier s'arrête mais une trappe au plafond doit continuer encore loin vers le ciel.
Nous arrivons devant une porte en chêne toute simple, si on met de coté les immenses griffures qui la zèbrent. Je déglutit.
- Vous...vous avez des...animaux de compagnie ? hasardais-je en me tournant vers Luneil.
Il ne peut retenir un sourire moqueur.
- Tu penses vraiment qu'un molyko pourrait faire des traces pareilles ?
Je n'ai aucune idée de ce que peut être un molyko mais je joue la carte de l'insouciance.
- Non, bien sûr que non, haha !
Zia me dévisage en se retenant visiblement de rire.
Bon. Apparemment ma réaction ne fait pas du tout naturel. Le regard suspicieux de Luneil confirme ma pensée.
Il sort une clé en or de sa poche et la glisse dans la serrure.
La porte s'ouvre avec un horrible grincement sur une couloir étroit dont les murs sont recouvert d'un papier peint fleuri.
Luneil nous fait signe d'avancer. Je boite faiblement en me tenant au mur. Le bruit de mes pas sont étouffé par la moquette épaisse qui couvre le sol.
Il y a cinq portes dans le couloir. Nous nous arrêtons devant la première, et Luneil pousse le battant.
La petite chambre est plutôt sobre, et les murs sont peints dans différentes teintes de blanc. Le grand lit est plaqué contre le mur, avec une petite table de chevet en bois flotté de chaque coté. Les deux sont recouvertes d'une nappe en dentelle blanche. Chose étrange, au-dessus de chaque table de nuit, une vasque en pierre est fiché dans le mur. Je m'approche, curieuse, et Luneil me suit.
- Regarde, dit-il en dirigeant sa main vers la vasque.
Il murmure des paroles incompréhensible, et un soleil miniature apparaît dans la vasque. Je pousse un petit cri de surprise, à mi-chemin entre le glapissement et et le grognement. Je le regarde impressionnée, et j'entends Zia applaudir derrière moi.
- Cool.
Luneil se tourne vers elle.
- Ce n'est pas fini !
Il se dirige vers l'autre vasque et répète le même manège. Cette fois, c'est une petite lune qui apparaît dans la coupe en pierre.
Même Loam est impressionné.
Luneil s'assoie sur le lit et se tourne vers nous.
- Alors à votre avis, pourquoi je m'appelle Luneil ?
Puis je comprends. Il a été nommé ainsi car son don est de pouvoir créer des astres miniatures. Luneil. Lune-eil. Lune-soleil.
Zia explique ma théorie et Luneil hoche la tête.
- Exact.
Je me laisse tomber sur le lit. Alors comme ça, les dons se devinent dès la naissance. Je ne voit pas pourquoi ses parents l'aurait appelé ainsi si il en était autrement. Décidément, ce monde m'étonnera toujours.
- Bon, qui dort ici ? interroge Luneil.
Loam, qui était resté sur le pas de la porte, entre.
- Moi, fait-il.
Son interlocuteur acquiesce. Il se lève et sort de la chambre. Nous l'entendons crier dans le couloir.
- Les filles, suivez-moi je vous montre votre chambre !
- On arrive ! dis-je.
Je sort le palomino du sac et je le met sous le nez de Loam. Il a un mouvement de recul. Je le regarde dans les yeux et je lance.
- Loam il n'y a absolument rien à craindre du palomino. Il ne ferait pas de mal à une mouche, dis-je, mais si je n'en suis pas si sûre. Je reprends
- Vraiment, arrête de le craindre. Je ne l’autoriserai pas à te faire du mal.
Il se passe une main sur le visage, las.
- Franchement, souffle-t-il, je n'arrive toujours pas à y croire. Un palomino...?! Mais en même temps, sourit-il en se tournant vers moi, j'explique à une des trois oubliée que c'est étrange qu'il y est un palomino dans son sac.
Une bouffée de chaleur se diffuse dans tout mon corps quand je vois son sourire. Je fond, littéralement. Je retiens de justesse un sourire niais. Je me rends à peine compte que Zia m’attrape la main pour m'entraîner dans le couloir. Luneil est adossé contre la deuxième porte, occupé à jongler avec trois soleils éclatants.
Quand ils nous voit, il envoie les astres en l'air et les soleil se dispersent en un petit tas de poussière doré.
Je lui décoche un sourire.
- Éblouissante performance!
- Merci, fait-il en ouvrant la porte sur laquelle il s'est adossé d'un coup d'épaule.
C'est une chambre un peu plus grande que la précé-
dente.
Deux lit en fer forgé sont plaqués contre la paroi du fond. Les coussins tissé de fils d'or sont rangé contre le mur sur les deux lits, formant ainsi un espèce de canapé improvisé. Une table de nuit noir est glissé entre eux. Les vasques sont de chaque coté et Luneil s'empresse de les allumer comme il l'a fait dans la chambre de Loam. Au dessus des deux lits, une grande fenêtre éclaire la pièce. Ou plutôt, l’éclaire en journée car il est sept heures du soir et c'est plutôt le coucher de soleil que nous apercevons à travers la vitre. Je colle mon nez dessus. En contre-bas, nous avons une vue magnifique sur le centre ville de Saunae. Je détourne la tête pour en revenir à l'exploration de la chambre. Une armoire repose dans un coin à coté d'un paravent décoré de plantes qui me sont inconnue.
Enfin, une grande cage en fer bleu noirci par le temps est accroché au plafond. Des plantes grimpantes sont entreposé à l’intérieur et au milieu de la cage, un soleil un peu plus gros que les autres lévite. Je jette ma besace sur lit, avant de me souvenir que le palomino est coincé à l’intérieur. Il pousse un couinement outré et je m'empresse de le sortir du sac. Il enfouit sa tête sous un coussin et disparaît dans l’édredon de la couche gauche. Trop fatiguée pour lui courir après, je me laisse tomber sur le lit. Je me réconcilierais avec lui plus tard.
Luneil sort de la chambre, nous laissant, moi et Zia, un peu d'intimité. Sur le pas de la porte, il nous lance :
- Il y a sûrement des serviettes dans l'armoire. Les salles d'eau sont juste après votre porte dans le couloir, et le dîner est en bas, à huit heures. Il est...dit-il en consultant sa montre à gousset. Il est sept heures quinze. À toute à l'heure !
Zia, affalée sur son lit, lève un pouce.
- Super, merci Luneil. À tout'
Le jeune homme nous sourit puis referme la porte.
Je m'étire et je pousse un soupir de satisfaction en sentant les coussins moelleux dans mon dos. Je ferai bien un petit somme avant le dîner, tiens... Mais la voix de Zia me réveille avant même que j'ai eu le temps de m'endormir.
- Tu crois vraiment que tu vas pouvoir pioncer sans m'expliquer pourquoi tu rougis à chaque fois que Loam t'adresse la parole? Te fout pas de moi Anna, menace-t-elle. Tu en pince pour lui c'est ça ?
Je bafouille, prise sur le fait.
- Non pas du tout ! Je...C'est juste que...
Zia me regarde d'un air attristée. Je me sens pitoyable.
- Anna tu ne sais vraiment pas mentir.
- Mais je ne mens pas !
- Menteuse !
- Tu m'as surprise, c'est tout ! Je mens très bien d'habitude !
Un sourire éclaire sa moue dépitée.
- Ah! Ça c'est bien ! Mais je n'oublie pas que tu craque sur Loam ! Tu t'es découverte toute seule Anna ! Tu viens de dire que je t'ai surprise et que d'habitude tu mens bien !
Et merde.
J'ignore les protestations de Zia et je me tourne contre le mur pour fuir cette conversation atrocement gênante.
Elle me menace :
- Je reviendrais à la charge plus tard !
- C'est ça.
Je suis fatiguée et j'empeste la sueur. Après avoir parcouru le centre-ville de Saunae de long en large, sous une chaleur étouffante, par-dessus le marché ! Je roule sur le coté, pensive. Je suppose que nous somme en été, ou l'équivalent sur Tanoris. Mais puisque les tanéors ont les mêmes heures, les mêmes jours et les même chiffres que les humains, ils doivent avoir les mêmes saisons.
- Zia, est-ce qu'il y a les saisons ici ? Tu sais, les différents moment de l'année caractérisé par un climat et une température relativement constante, dis-je en citant ma professeure de SVT.
( Malgré tous mes efforts pour me désintéresser de l'école et me débarrasser du surnom d'intello qui me collait à la peau en primaire, j'étais d'un naturel curieux et je ne pouvais m'empêcher de tendre l'oreille pendant les cours. Non-pas que l'avis des autres pesait sur mes choix, mais je préférais être tranquille, et avoir un surnom peu flatteur collé à la peau pour le restant de ma scolarité ne faisait pas parti de la catégorie " être tranquille". Bref.)
Zia se relève, et farfouille dans notre armoire ne me répondant :
- Évidemment ! Tu sais, notre planète n'est pas si différente de la tienne !
Je me raidis, certaine d'avoir mal compris.
- Pardon ?
- Ça t'étonne autant qu'on ai des saisons, sur Tanoris ? C'est pas si étrange tu s...
- Non, la coupais-je, ce qui m'étonne, c'est qu'on ne soit pas sur la même planète.
Mon cœur se serre. Au fond, j'avais toujours espéré retourner sur Terre un jour. Je croyais que ce monde étais une sorte...de rêve, d'espace-temps, qui serait partout et nulle part à la fois. Qui serait sur ma planète. Mais je suis bien plus loin de la Terre que ce que je croyais.
Et si nous étions dans une autre galaxie ?! Hors de la voie lactée ! Si on m'avait dit ça, deux semaines plus tôt je leur aurais ris au nez. Mais maintenant... Maintenant tout est possible.
Zia s'approche de moi, un serviette à la main.
- Anna, tu n'étais pas au courant ? Je croyais que tu le savais. Je suis désolée, je ne voulais pas te faire un choc, dit-elle, une expression inquiète sur le visage.
Je m'assoit sur mon lit, vidée. Le palomino sort de la taie d'oreiller et se met à me caresser la joue avec sa petite patte poilue.
J'ai envie de ne penser à rien. Juste regarder le ciel en ayant aucune pensée, aucune préoccupation.
Je soupire et je ferme les yeux. Mais je ne peux pas faire ça. Je suis une tanéor. Une des trois oubliées.
Mais pourquoi ? Pourquoi, jusqu'à maintenant j'ai vécu sur Terre, sans savoir que je n'étais pas humaine ?
Je me relève brusquement, le palomino sur les genoux. Mes parents savaient forcément. Luneil a dit que l'on pouvait savoir les dons avant la naissance. Mes parents étaient donc des...tanéors ?! Pourquoi avoir quitté Tanoris pour aller sur Terre ?
Et surtout, surtout, comment ont-ils fait ?! Eux aussi ont utilisé un portail incrusté de jade ? Eux aussi ont eu la sensation de traverser un tourbillon ? Eux aussi se sont réveiller dans monde qui leur était complètement inconnus ? Je me masse les tempes. Ma vie n'a jamais était aussi compliqué. Je me lève, vieillie de mille ans.
- Je crois que je vais aller prendre une douche.

[J4u5]

Bonjourrr, bonjour ! J4u5 pour vous servir et vous resservir . Alors bon Dcp les conseils constructifs (comme tu me l'as demandé , t'as vu je t'écoute ) c partiiiiii. Il y a un passage que j'ai souligné et que je n'ai absolument rien compris, c'est celui ci :

Je le regarde dans les yeux et je lance :
- Loam il n'y a absolument rien à craindre du palomino. Il ne ferait pas de mal à une mouche, dis-je, mais si je n'en suis pas si sûre. Je reprends : ...

Tu peux éclairer ma lanterne ? Parce que la, elle est noire de chez noire .
C'est bien de placer le décor comme tu le fais parce que au moins on s'imagine bien où se situe Anna. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que son but désormais ct de trouver le Conseil et désormais c'est de trouver l'identité de ses parents, c bien ça ? C cool parce que j'ai même été étonnée que tu ne l'abordes pas plus tôt. Pour moi, tout pour l'instant est cohérent donc chapeau pour ça ^^. Et aussi, bien sûr tu peux refuser, ou dire que tu as la flemme (ou tout simplement plus me parler , la radicalité si tu fais ça ), je pense que tu devrais peut être réécrire les trois premiers chapitres, non ? Personnellement, je trouvais que ça allait un peu vite et c'est vrai qu'il y a quand même une grosse différence d'après moi entre ton style d'écriture de maintenant et celui que tu avais pour tes premiers chaps.
Bon sinon, c'est bon j'ai fini mon petit commentaire de merde . Saluuuut Layla <3

[Rebelle7]

Salut!
Alors tu veux vraiment savoir ce que je pense de ce chapitre ?
mais… c'est moi ou il y a quelque chose qui a changé ???... Mais ouais, trouvé!
Y a de plus en plus de suspense et je ne tiens plus sur place XDD
beaucoup d'humour pour ce chapiitre ! J'adore
Je trouve qu'il y a trop de détaille, et ça en deviens gênent XDD J'rigole!
J'aime beaucoup les personnages que tu ais fais, très originale!
je trouve ça quand même incroyable ce que tu fais Beaucoup, beaucoup et beaucoup de chapitre! D'ailleurs c'est le combien chapitre là ?
A + J’avoue que j’ai quand même eu des grands moments de blancs mais j’ai aussi pris énormément de plaisir!
Salut salutttt!

[cocovanilleguimauve]

Bonjourrr, bonjour ! J4u5 pour vous servir et vous resservir . Alors bon Dcp les conseils constructifs (comme tu me l'as demandé , t'as vu je t'écoute ) c partiiiiii. Il y a un passage que j'ai souligné et que je n'ai absolument rien compris, c'est celui ci :

Je le regarde dans les yeux et je lance :
- Loam il n'y a absolument rien à craindre du palomino. Il ne ferait pas de mal à une mouche, dis-je, mais si je n'en suis pas si sûre. Je reprends : ...

Tu peux éclairer ma lanterne ? Parce que la, elle est noire de chez noire .
C'est bien de placer le décor comme tu le fais parce que au moins on s'imagine bien où se situe Anna. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que son but désormais ct de trouver le Conseil et désormais c'est de trouver l'identité de ses parents, c bien ça ? C cool parce que j'ai même été étonnée que tu ne l'abordes pas plus tôt. Pour moi, tout pour l'instant est cohérent donc chapeau pour ça ^^. Et aussi, bien sûr tu peux refuser, ou dire que tu as la flemme (ou tout simplement plus me parler , la radicalité si tu fais ça ), je pense que tu devrais peut être réécrire les trois premiers chapitres, non ? Personnellement, je trouvais que ça allait un peu vite et c'est vrai qu'il y a quand même une grosse différence d'après moi entre ton style d'écriture de maintenant et celui que tu avais pour tes premiers chaps.
Bon sinon, c'est bon j'ai fini mon petit commentaire de merde . Saluuuut Layla <3

alors déjà : c'est pas un comm de merde !! je me suis pas rendue compte que ct comme ça, pour le : mais si je n'en suis pas si sûre
en fait dans ma tête je voulais dire : même si je n'en suis pas si sûre, pour signifier que Anna n'était pas certaine que le palomino soit sans défense. Je devrai peut-être modifier cette phrase, non ? C vrai qu'elle est pas claire
t'as raison je devrai peut -être le rajouter plus tôt dans l'histoire parce qu'on a l'impression qu'Anna s'en fout
j'y ai pensé, ouais, mais j'ai pas trop eu le temps en ce moment, vu que j'essaie d'avancer le plus possible pour finir le manuscrit cette année quand mm ce serait cool
mais je vais le faire de toute manière, parce qu'il ne sont pas logique. Ma mère me l'a fait remarquer aussi, dcp j'ai modifié quelque trucs. Je reposterais le chap un, deux et trois quand ils seront fin prêts !
oui pas faux, je me suis un peu amélioré depuis le début, et mes chapitre sont plus longs. Peut-être que pour le chapitre un, je commencerais par la journée d'anna dans son lycée, pour accrocher aux références que j'ai dans certains chapitres au lycée, justement. MERCI pour tes conseils Justine, ils vont m'être d'une grande aide !!

[cocovanilleguimauve]

Salut!
Alors tu veux vraiment savoir ce que je pense de ce chapitre ?
mais… c'est moi ou il y a quelque chose qui a changé ???... Mais ouais, trouvé!
Y a de plus en plus de suspense et je ne tiens plus sur place XDD
beaucoup d'humour pour ce chapiitre ! J'adore
Je trouve qu'il y a trop de détaille, et ça en deviens gênent XDD J'rigole!
J'aime beaucoup les personnages que tu ais fais, très originale!
je trouve ça quand même incroyable ce que tu fais Beaucoup, beaucoup et beaucoup de chapitre! D'ailleurs c'est le combien chapitre là ?
A + J’avoue que j’ai quand même eu des grands moments de blancs mais j’ai aussi pris énormément de plaisir!
Salut salutttt!

XD merci !
je détaille trop tu trouves ? C'est vrai qu'on me l'a déjà fait remarquer, il faudrait que je me calme
euh.... le 21 ou le 22, j'oublie toujours
ok ! je vais tout faire pour améliorer ça !
saluuuut^^

[Rebelle7]

Merci !
Oui c'est géniale !

[J4u5]

Bonjourrr, bonjour ! J4u5 pour vous servir et vous resservir . Alors bon Dcp les conseils constructifs (comme tu me l'as demandé , t'as vu je t'écoute ) c partiiiiii. Il y a un passage que j'ai souligné et que je n'ai absolument rien compris, c'est celui ci :

Je le regarde dans les yeux et je lance :
- Loam il n'y a absolument rien à craindre du palomino. Il ne ferait pas de mal à une mouche, dis-je, mais si je n'en suis pas si sûre. Je reprends : ...

Tu peux éclairer ma lanterne ? Parce que la, elle est noire de chez noire .
C'est bien de placer le décor comme tu le fais parce que au moins on s'imagine bien où se situe Anna. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que son but désormais ct de trouver le Conseil et désormais c'est de trouver l'identité de ses parents, c bien ça ? C cool parce que j'ai même été étonnée que tu ne l'abordes pas plus tôt. Pour moi, tout pour l'instant est cohérent donc chapeau pour ça ^^. Et aussi, bien sûr tu peux refuser, ou dire que tu as la flemme (ou tout simplement plus me parler , la radicalité si tu fais ça ), je pense que tu devrais peut être réécrire les trois premiers chapitres, non ? Personnellement, je trouvais que ça allait un peu vite et c'est vrai qu'il y a quand même une grosse différence d'après moi entre ton style d'écriture de maintenant et celui que tu avais pour tes premiers chaps.
Bon sinon, c'est bon j'ai fini mon petit commentaire de merde . Saluuuut Layla <3

alors déjà : c'est pas un comm de merde !! je me suis pas rendue compte que ct comme ça, pour le : mais si je n'en suis pas si sûre
en fait dans ma tête je voulais dire : même si je n'en suis pas si sûre, pour signifier que Anna n'était pas certaine que le palomino soit sans défense. Je devrai peut-être modifier cette phrase, non ? C vrai qu'elle est pas claire
t'as raison je devrai peut -être le rajouter plus tôt dans l'histoire parce qu'on a l'impression qu'Anna s'en fout
j'y ai pensé, ouais, mais j'ai pas trop eu le temps en ce moment, vu que j'essaie d'avancer le plus possible pour finir le manuscrit cette année quand mm ce serait cool
mais je vais le faire de toute manière, parce qu'il ne sont pas logique. Ma mère me l'a fait remarquer aussi, dcp j'ai modifié quelque trucs. Je reposterais le chap un, deux et trois quand ils seront fin prêts !
oui pas faux, je me suis un peu amélioré depuis le début, et mes chapitre sont plus longs. Peut-être que pour le chapitre un, je commencerais par la journée d'anna dans son lycée, pour accrocher aux références que j'ai dans certains chapitres au lycée, justement. MERCI pour tes conseils Justine, ils vont m'être d'une grande aide !!

Oui, tu devrais la modifier car elle n'est pas très claire
Ouais c vrai , pasque moi perso si je serais adoptée, je me demanderais tout le temps si mes parents ont un rapport avec le monde des Taénors
D'acc, je te comprends c normal ! Mais de toute façon, t'as un crocodile qui veux te manger le cu tu finis pas dans cette année ton histoire !!?!?!?? Non ?!?! Eh bah calme toi, Anna, rien ne presse et tu peux prendre le temps que tu veux XD !
Oui ! Ça serait vraiment bien car au moins le lecteur a conscience de quitter quelque chose pour un autre monde plus sympa sous certains aspects en tout cas ^^
Je t'en priiiiiie, Layla (-:

[cocovanilleguimauve]

hello tous le monde !
alors ceci n'est pas un chapitre, mais le prologue que je n'ai pas fait. Je l'ai écrit dans l'après-midi, et puisque c un prologue, il est assez court. Je posterais aussi un chapitre mercredi bien sûr !
bonne lecture !!!


Prologue




L’homme et la femme se pressèrent dans le couloir de la petite maison. La femme embrassa sa fille sur le front tout en mettant son écharpe, puis lui sourit.
- A toute à l’heure ma chérie !
- A toute à l’heure maman ! répondit Anna.
- Je t’ai acheté la figurine d’Harry Potter hier, tu peux la mettre dans ta collection, lui dit son père en l’enlaçant.
L’enfant le serra aussi fort qu’elle le put dans ses petits bras.
- Merci Papa ! J’en avais tellement envie !
-Je sais Anna, dit-il avec chaleur en sortant de sa poche un paquet rectangulaire.
La petite se jeta dessus et déchiqueta l’emballage. Elle admira longuement la figurine puis sourit de toutes ses dents.
- Maintenant il me faut Dobby !
- Petite coquine ! rit son père en lui pinçant la joue. Nous verrons cela pour tes sept ans.
- Mais c’est dans TROIS mois ! gémit Anna. Trop long ! Mais merci quand même, ajouta-t-elle en embrassant son père.
Sa mère lui caressa la joue.
- Sois sage.
Les parents d’Anna la laissaient seule tous les soirs de la semaine pour aller travailler dans l’usine d’à côté, et malgré le jeune âge de leur fille, ils lui faisaient entièrement confiance.
- Je peux regarder un dessin animé ? demanda-t-elle de sa voix fluette.
- D’accord, capitula la mère sous le regard larmoyant de sa fille. Mais pas plus d’une heure ! exigea-t-elle. Après, au lit ! Je te fais confiance Anna, tu ne triches pas.
- Oui, mamaaan, râla l’enfant en faisant exagérément durer le « maman ».
Son père lui ébouriffa les cheveux.
- A plus, ma chérie ! Lisa, ajouta-t-il à l’attention de sa femme, nous allons être en retard !
- Je suis prête Tom, dit-elle en enfilant ses bottines. Voilà, j’arrive !
Elle attrapa sa veste et couru vers l’entrée. Son mari l’attendait dehors.
- Je t’aime, chuchota-t-elle à sa fille avant de claquer la porte.
Peu après, Anna entendit la voiture démarrer dans l’allée. Elle courut à la fenêtre, juste à temps pour voir le véhicule disparaître au coin de la rue. De grosses gouttes s’écrasèrent sur le carreau. Il pleuvait.

La fillette monta les marches de l’escalier quatre à quatre, puis enleva la figurine de sa boîte en plastique. Anna la déposa sur l’étagère au-dessus de son lit, et rangea un peu sa chambre. Elle replaça pêle-mêle les jouets dans les caisses. « Maman en a sûrement marre de tout ranger, » se dit-elle. Quand la pièce fut impeccable, le tapis bien droit, la pâte à modeler rangés dans chaque pot de la même couleur, le train automatique éteint et dans sa boîte en carton, Anna attrapa les figurines et inventa des centaines d’histoires, toutes plus extravagantes les unes que les autres.

Puis, lassée, elle retourna au salon s’installa sur le canapé, la télécommande dans les mains. Elle zappa les chaînes à la recherche de son dessin animé préféré. Anna tomba sur la chaîne d’information, et quelque chose attira son regard.
Là, sur l’écran, l’usine où ses parents travaillaient avait été immortalisée avec tous les employés devant. Papa et maman passaient à la télé ! Excitée, l’enfant tenta de les reconnaître mais la photo laissa place à un vieux bonhomme en costume, qui abordait un air grave.

Anna fit la moue, déçue. Tant pis. Elle dira à papa et maman qu’ils étaient passés à la télévision, ça les feraient rire ! Bien décidée à leurs raconter tous les détails, elle posa la télécommande à côté d’elle et écouta attentivement, le sourire aux lèvres. Le présentateur lui, ne souriait pas du tout. Il s’éclaircit la gorge et prit la parole :
« A Harrisburg, capitale de la Pennsylvanie, une usine de la société Olivetti, conçu pour la production de machine à écrire de la filiale Underwood Typewriter Company a explosé. »
Silence. Le cœur d’Anna s’arrêta. C’est l’usine de papa et maman.
« Elle s’est écroulée subitement, comme un château de cartes » témoigna un civil présent sur les lieux au moment de l’accident.
L’écran revint sur le présentateur. Il continua son monologue.
« Tous les employés étaient à l’intérieur du bâtiment. Ils ont malheureusement étaient écrasés par les débris.
Actuellement, les pompiers cherchent encore des survivants parmi les restes de l’usine, mais il y a de fortes chances qu’aucunes des personnes présentes ne s’en soit sorti. L’architecture des usines est-elle fiable ? Jeremy et sur le plateau pour en discuter avec nous… »
Anna saisit la télécommande et éteignit la télévision d’un geste machinal. Sa vision se brouilla.
Papa.
Maman.
Morts.
Elle resta, tremblante et seule, assise sur le canapé en face de l’écran noir, à écouter tomber la pluie. Puis elle se laissa tomber en pleurant sur le tapis moelleux du salon, contemplant la photo d’elle et de ses parents posé sur la table basse à travers ses larmes.
Sans se rendre compte que ses doigts crépitaient faiblement. L'étincelle bleutée disparut. La fillette leva les yeux vers la vitre du salon et vit tomber la pluie. Le ciel reflétait ses pleurs. Ils étaient tous deux intarissable. Anna ferma les yeux.
Et sa vie s’écroula.

[Yaya2408]

Alors je te dis bravo car je trouve qu'il est extrêmement bien écrit
Mais c'est trooooooop triste snif pauvre Anna
J'ai hâte de lire la suite bisous <3