23) @Sherlocked_666 :
Quand on parle des "grandes vacances", on pense souvent à la possibilité de prendre un bon bol d'air frais loin de son train-train quotidien. Cet été 2021 promettant à nouveau des déplacements restreints, il serait peut-être judicieux de planifier un vrai bon gros voyage pour les années à venir ou de se replonger dans les souvenirs d'aventures passées...
Avis à celles et ceux qui vadrouillent (même si la vadrouille en question n'est qu'une promenade dominicale dans le village voisin ) : dépaysez-nous virtuellement en partageant une photo prise à l'occasion d'un voyage quel qu'il soit et donnez-nous envie de marcher sur vos pas !
Et si vous n'avez jamais vraiment eu l'occasion de vous envoler vers de nouveaux horizons, pourquoi ne pas nous partager votre voyage de rêve ou une sélection de lieux/monuments que vous aimeriez voir/visiter ?
Après vous avoir fait partager un coucher de soleil sur la mer Égée lors de mon séjour à Santorin
(consigne n° 16), le top 5 des choses indispensables à avoir pour passer un bon moment en vacances
(consigne n° 30), il ne me reste qu’à vous dévoiler des photos de mon périple à Santorin et en Grèce en juillet 2018.
Ce fabuleux voyage m’a conduite à Santorin dans les Cyclades grecques et en Grèce continentale.
Je me limiterai à vous présenter Santorin (pour un premier épisode )
L’opportunité s’est présentée et je l’ai saisie… J’avais 5 jours pour donner ma réponse… (dix mois avant le "grand" départ).
L’initiatrice de ce voyage était l’ancien prof de grec (langue ancienne) de mes deux enfants. Elle avait organisé ce voyage regroupant ses collègues ainsi que leur conjoint(e)/compagnon/compagne ainsi que ses parents. Comme il restait encore quelques places disponibles, elle a étendu la participation à ce voyage à ses anciens élèves (et à leurs parents).
Son objectif était de nous faire découvrir (ou redécouvrir) la Grèce auquel elle voue une passion sans borne. Et le mot est bien faible… Elle s’y rendait au moins trois fois par an (en ce, y compris le voyage de fin d’études des élèves en langues anciennes (latin et/ou grec)). Elle parle couramment le grec.
Un second prof de grec (grec ancien) faisait partie du voyage (également un ancien prof de mes deux enfants). Il en était en 2018 à son 15ème séjour en Grèce (encadrement des élèves de rhéto en langues anciennes). Durant notre séjour en Grèce, un guide s’était étonné de sa participation à un tel voyage et il lui avait tout simplement répondu qu’à chaque voyage il y avait quelque chose de nouveau à découvrir…
Première destination de ce magnifique périple… Santorin
L'archipel de Santorin est constitué de cinq îles et de quelques îlots : Santorin, la plus grande et la plus peuplée, Thirassía, Néa Kaméni, Paléa Kaméni et Aspronissi.
L’archipel de Santorin est un ensemble d'îles volcaniques situé en mer Égée, dans les Cyclades, à 186 kilomètres au sud-est de la Grèce continentale.
D’une superficie de 73 km2, Santorin compte un peu plus de 10 000 habitants et reçoit chaque année presque 2 millions de visiteurs.
Ce succès s’explique d’abord par l’extraordinaire beauté du paysage : ses villages pittoresques (Oia, Pyrgos, Fira), ses panoramas sur la mer et sur les terres, ses rivages et ses plages; l’île possède aussi des trésors archéologiques et artistiques avec notamment le site préhistorique d’Akrotiri et le site antique de Thèra, ville située sur un éperon rocheux de 800 m de long et qui domine toute l’île; enfin Santorin a un grand intérêt géologique : les parois de la caldeira offrent également un musée stratigraphique unique des origines volcaniques de l’île; la variété de sa flore et de ses cultures est favorisée par l’excellence du climat et la fertilité de son sol.
L’île jouit d’un climat agréable, avec des étés plutôt frais, grâce aux vents du N.E. qui soufflent dans la région. Son chef-lieu est la bourgade de Fira, qui a pour port Athinio.
La côte occidentale de l’île se termine brusquement par une falaise qui tombe à pic dans la caldeira, vaste cuvette maritime ayant une superficie de quelque 51 km2 et une profondeur de 300-400 mètres.
A l’ouest, la caldeira est délimitée par l’île de Therasia et par l’îlot inhabité d’Aspronissi. Leurs formes laissent facilement comprendre que ces trois îles constituaient jadis le périmètre d’une seule et même île, plus grande : la Thèra (ou Strongylè, "la Ronde") de la période minoenne.
Au sommet des parois, s’étirent les bourgades de Fira et d’Oia, perchées au bord de l’abîme. Le paysage de la côte orientale de l’île est très différent. Le sol s’y étage en terrasses jusqu’à la plaine, qui aboutit à la mer. C’est là que se trouvent les terres fertiles de Santorin et les autres villages : Pyrgos et Emborio au sud, Kartérados et Finikia plus au nord. C’est là aussi que se trouvent les plages les plus fréquentées – Kamari, Périssa et Monolithes, toutes trois de galets et de sable noir – et que se dressent les massifs calcaires de Profitis Ilias, de Gabrilos, de Monolithes, de Mikros Profitis Ilias et de Mégalo Vouno, dont le plus haut sommet – le Profitis Ilias – ne dépasse pas 556 mètres de hauteur.
La longueur de l’île, de son extrémité nord (cap Mavropétra) au sud (cap Exomiti), est de 18 kilomètes.
Sa largeur varie entre 2 et 6 kilomètres.
Santorin (en grec moderne : Σαντορίνη/Santoríni), aussi appelée Thèra ou Thira (Θήρα/Thíra)
Toponymie :
Le nom antique de l'île est Thèra. Selon les auteurs anciens, son premier nom aurait été Kallisté, en français "la plus belle". Elle aurait été rebaptisée à l'époque archaïque à la suite de la fondation d'une colonie dorienne par Théras, fils d'Autésion, héros thébain et descendant de Cadmos.
Selon une tradition locale d'ancienneté inconnue, elle aurait d'abord été appelée Strongylé (en grec ancien Στρογγύλη / Strongýlê, "la Ronde"), en raison de sa forme supposée avant sa destruction par une éruption.
Le nom de Santorin est donné à l'île par les Vénitiens au XIIIe siècle en référence à Sainte Irène, la Aghia Irini que les marins étrangers appellent Santa Irini. Ce nom est conservé et évolue en Santo Rini puis Santorini.
Après le rattachement de l'archipel à la Grèce en 1840, celui-ci reprend officiellement le nom antique de Thèra mais le nom de Santorin est toujours largement utilisé. Le nom officiel d'une des anciennes capitales de l'île, Pyrgos Kallistis, en français "Tour-de-Kallisté" fait référence à l'ancien nom de Kallistē.
Histoire de Santorin :
Longtemps, on a cru que Santorin était une colonie de la Crète voisine. Mais on commence à mieux connaître cette extraordinaire civilisation perdue, à la croisée du monde cycladique et du monde minoen. Car Santorin n'était pas une colonie. Plutôt un comptoir indépendant qui commerçait certes avec la Crète, mais aussi avec les autres îles et tout le pourtour de la Méditerranée, Mycènes, la Syrie, l'Egypte. Ni palais ni temple, ici. Mais de grandes maisons bourgeoises richement garnies, des ateliers d'artisanat, des bateaux. Une société indépendante, où hommes et femmes jouissaient d'une grande liberté, et de services collectifs pour assurer la voirie. Une société raffinée où les artistes peignaient la vie et non les rois, avec une créativité, une sûreté de trait, dignes des plus grands chefs-d'oeuvre. Durant l'antiquité, l'île de Santorin était appelée "Strongylé", "la Ronde". (
http://druine.free.fr/santorin/histoire.htm)
Puis survint l'éruption.
La date exacte de l'éruption volcanique dite éruption minoenne est connue grâce à la datation au carbone 14 et à d’autres méthodes radiologiques : on estime actuellement qu’elle eut lieu entre 1650 et 1598 avant notre ère.
Après une série de tremblements de terre précurseurs assez puissants pour effrayer la population et l’inciter à évacuer l'île (les archéologues ne retrouvèrent aucun corps et presque aucun objet de valeur), l'éruption projeta des pierres ponces et des cendres tout autour du volcan et jusqu'à 900 km au sud et créa un panache de cendres qui monta à près de 30 km d'altitude.
Le volume de ponces éjecté lors de cette explosion est estimé à 30 km3 : en accord avec l'effondrement de 300 m de la partie centrale du Santorin. L'explosion et l'effondrement du volcan provoquèrent un gigantesque raz-de-marée, avec des vagues de 200 m de haut, qui dévasta la côte nord de la Crète distante de 70 km et qui détruisit certainement une grande partie de la flotte minoenne.
La physionomie de l'île fut profondément modifiée suite à l’effondrement d’une partie de ses falaises et les retombées de cendres volcaniques ensevelirent Akrotiri, stérilisant le sol de l'île pour de nombreuses années et provoquant la fin de la société qui s'était développée sur Santorin.
Cet effondrement créa une caldeira (non donné pour désigner un immense cratère d'effondrement) qui explique la disposition circulaire des îles de Théra et de Thérasia. (
http://druine.free.fr/santorin/eruption.htm)
Ensuite, l'île fut envahie à plusieurs reprises par diverses civilisations : les lacédémoniens, puis les grecs et les romains. Elle prit le nom de "Kallisti, "la très belle", puis "Thira", en raison de Thira, fils d'Antesionas, héros thébain et petit-fils de Kadmos. Le nom de Santorin lui fut donné par les Vénitiens au XIIIème siècle en référence à Sainte Irène, la Aghia Irini que les marins étrangers appelaient "Santa Irini". Cette appelation fut conservée et évolua en "Santo Rini" puis "Santorini".
Entre 1579 et 1821 (date de la révolution grecque), Santorin a été occupée par l'Empire Ottoman.
Santorin a été détruite par une éruption volcanique au XVIe siècle av. J.-C., qui a définitivement façonné ses paysages accidentés. Les maisons blanches en forme de cube de ses deux villes principales, Fira et Oia, sont accrochées sur des falaises surplombant une caldeira (cratère) sous-marine. Elles dominent la mer, des petites îles à l'ouest ainsi que des plages composées de galets de lave noirs, rouges et blancs.
Descente en car au vieux port de Fira (une des principales villes de l’île de Santorin)
Le vieux port de Santorin, au pied des falaises de la caldeira à Fira, se nomme Ormos, "la conque".
Excursion en bateau dans la Caldeira
Une caldeira, ou caldera, est une vaste dépression circulaire ou elliptique, généralement d'ordre kilométrique, souvent à fond plat, située au cœur de certains grands édifices volcaniques et résultant d'une éruption qui vide la chambre magmatique sous-jacente.
Ile de Néa Kaméni, en grec Νέα Καμένη : point "bouillonnant" de Santorin
Après un court trajet de 10 minutes, le bateau arrive au port d'Erinia, le nom de la petite baie du volcan actif.
Situé dans le centre de la caldeira de l’île volcanique de Santorin, le cratère de Néa Kaméni est la partie active du volcan de l’île. Il s’agit d’un îlot entouré par la mer, l’une des quatre îles de l’archipel de Santorin. Couronnée par un cratère, elle atteint son point culminant, à 150 mètres au-dessus de la mer. Néa Kaméni signifie "jeune brûlé", par référence au fait qu’il s’agisse du volcan le plus récent de l’archipel. Visiter le cratère de Néa Kaméni vous permet de beaux points de vue et une randonnée au milieu d’un paysage aride, lunaire, composé de roche volcanique, l’île de Santorin et la grande bleue en toile de fond.
Il s’agit de l’une des activités touristiques incontournables pour des milliers de touristes venus visiter Santorin.
Histoire du cratère de Néa Kameni :
Le cratère de Néa Kaméni se forma à la suite de l’éruption minoenne du volcan de Santorin, survenue vers 1600 avant notre ère. Au cours de celle-ci, 40 à 60 km3 de magma auraient été déversés dans la mer. Le centre de l’île s’effondra et fut complètement immergé. Selon certains chercheurs, cette éruption serait responsable de l’affaiblissement de la civilisation minoenne – qui dominait alors l’île et la Crète -, dont on retrouvera plus tard les ruines de la culture minoenne à Akrotiri, sur l’île de Santorin. Pour d’autres, elle serait à l’origine du mythe de l’Atlantide. Pour d’autres encore, elle serait à l’origine des dix plaies d’Égypte, même si ces hypothèses ne sont pas partagées par toute la communauté scientifique.
Durant l’Antiquité, la roche en fusion restée au centre du volcan sous-marin remonte progressivement au centre de la caldeira, ce qui contribua à former l’île de Paléa Kaméni. L’île de Néa Kaméni, elle, serait née vers 1570, sous la forme d’un îlot nommé Mikri Kaméni. L’île que l’on connaît actuellement s’étendit entre 1707 et 1710, puis sa superficie tripla entre 1866 et 1870 grâce à de nouvelles terres ayant émergé. Plusieurs éruptions au cours du 20ème siècle continuèrent de modifier l’aspect et la superficie de l’île, la dernière datant de 1950. Le volcan aurait toutefois connu un regain d’activité en 2011. Les chercheurs y auraient observé une élévation de l’altitude de 5 centimètres, et pour cause : les radars estiment qu’il y aurait une poche magmatique contenant 14 millions de m3 de roches en fusion, situés à 4 kilomètres de profondeur, au nord de l’île.
Néa Kaméni, toujours active et mouvante, aurait ainsi la particularité d’être une des îles les plus récentes de toute la mer Méditerranée, avec seulement 500 ans d’âge.
Que voir et faire au cratère du Néa Kameni ?
Vous pourrez faire une randonnée sur un sol chaud, d’où s’échappent des fumerolles de-ci de-là, pour vous sentir comme au plus profond des entrailles de la Terre, et voir un paysage dépaysant, unique. Il y a peu de volcans actifs dans le monde qui permettent des randonnées sans danger dans le creux de leur cratère. La visite et la randonnée peuvent se faire seul-e-s, mais on recommande d’être accompagné-e-s d’un guide touristique si vous souhaitez en connaître davantage sur la géologie de l’île et sur les traces laissées par l’activité volcaniques.
L’île permet de se balader dans tout le parc géologique naturel. Vous y verrez des champs de roches noire, ocre, rouge et beige, sur lesquelles poussent des tapis de plantes (malacophyte) vertes et rouges. Observez aussi la façon dont les paysages changent radicalement en quelques mètres parcourus.
Cerise sur le gâteau, vous pourrez également vous baigner dans les eaux chaudes sulfureuses du volcan !
P.S. : En ce qui concerne notre groupe, la baignade dans les eaux sulfureuses était prévue plus tard à un autre endroit.
Cratère du Néa Kameni :
Vous vous retrouvez au milieu d’un paysage hostile de roches sombres, crachant des fumerolles et jonché de cristaux de souffre. Il n’y a pas d’autre sens de visite que celui du seul sentier – c’est une réserve naturelle protégée –, que vous emprunterez avec le guide touristique. La marche pour atteindre le sommet nécessite environ une demi-heure, mais on vous conseille de séjourner au moins une demi-journée sur l’île pour profiter pleinement des baignades et de la randonnée. Touchez la roche de vos mains : vous ressentirez la chaleur, rappelant l’intense activité volcanique qui se déroule sous vos pieds. Notez qu’il est formellement déconseillé de toucher aux éboulis de pierre que vous croiserez ci-et-là.
Bon à savoir :
– Il n’y a ni ombre ni point d’eau sur l’île : se couvrir la tête et prévoir ses propres bouteilles d’eau, en quantité car il y fait très chaud.
– Il faut être capable de marcher sur un terrain accidenté et le sol peut être glissant en raison des éboulis : avoir de bonnes chaussures fermées.
Ile de Paléa Kaméni (arrêt en bateau à 30 mètres de l’île) : baignade possible dans les sources chaudes
Paléa Kaméni, en grec moderne Παλαιά Καμένη qui signifie en français "Vieille Brûlée"
L’île de Paléa Kaméni, où se trouvent les célèbres sources chaudes, du côté ouest. Un endroit très populaire pour ses eaux thermales. Les eaux sont mélangées à de la boue, elles sont pleines de soufre, de fer et d'autres métaux provenant du volcan et elles sont très bénéfiques pour la peau, les rhumatismes, l'arthrite et d'autres douleurs physiques.
Arrêt du bateau dans la petite baie de Saint-Nicolas. Ceux qui désirent nager dans les sources chaudes doivent descendre les escaliers du bateau (ou sauter) et nager environ 30 mètres dans l’eau froide de la Caldeira jusqu’à l’intérieur de la petite baie pour arriver dans les sources chaudes. La température de l'eau varie de 30 à 35 degrés Celsius, car elle se mélange constamment à l'eau de mer normale.
Arrêt sur l’île de Thirassía (repas)
Thirassía, en grec moderne : Θηρασία. Elle forme avec quatre autres îles l'archipel de Santorin. Elle constitue les restes de l'ancienne île de Santorin qui est partiellement détruite vers 1600 av. J.-C. au cours de l'éruption minoenne.
Habitée dès la préhistoire, Thirassia tient son nom de la mythologie grecque et signifie « plus jeune fille du roi Thira », fille que le roi avait donnée pour construire un somptueux palais.
Retour au vieux port de Fira
Visite du site archéologique d’Akrotiri (la "Pompéi grecque")
Akrotiri (en grec moderne : Ακρωτήρι) est un emplacement de fouilles archéologiques au sud de l'île grecque de Santorin (Θήρα/Thíra).
En 1967, l'archéologue Spyridon Marinatos a découvert une ville appartenant à la civilisation des Cyclades, avec une forte influence minoenne. En plein épanouissement, la ville a été enfouie par une éruption volcanique (éruption minoenne, de type plinien) analogue à celle qui enfouit les villes d'Herculanum et de Pompéi. C'est ainsi qu'elle a été conservée pendant plus de 3 500 ans. L'excellent état de conservation des bâtiments et de leurs magnifiques fresques permet d'avoir un aperçu de l'histoire sociale, économique et culturelle de l'âge du bronze dans la mer Égée.
Le site des fouilles est nommé d'après le nom moderne du village d'Akrotiri, situé plus au nord sur une colline composée des plus anciennes roches volcaniques de l’île.
Explorez une ville antique figée dans le temps après une éruption volcanique il y a 3 600 ans. Découvrez la ville minoenne avant l’événement dévastateur. Admirez les ruines d'immeubles à plusieurs étages datant du XVIe siècle et le système de drainage sophistiqué qui évoque une civilisation talentueuse bien plus avancée que son époque ne le suggère. Promenez-vous dans la rue principale, bordée d'anciens magasins et d'entrepôts de la ville antique.
Arrêt au village de Megalochori (hôtel)
Megalochori est l’un des villages les plus traditionnels de Santorin. Ce bourg est un véritable labyrinthe de ruelles escarpées et de rues.
Ce bourg, éloigné du tourisme de masse, offre un joli mélange de maisons blanches des Cyclades, de plusieurs églises et de ruelles étroites témoignant de la forte tradition égéenne.
C’est l’occasion pour nous de déambuler dans les rues de ce petit village et de profiter de la fraîcheur de la soirée pour goûter ensuite à un repas traditionnel grec
Visite du Musée de la Préhistoire de Fira
Ce musée est assez spectaculaire même de l’extérieur. Il abrite une riche collection de découvertes à partir des fouilles sur les sites d’Akrotiri et d’autres îles des Cyclades.
L’ensemble de la région offre à ses visiteurs une visite divisée en quatre parties. La première section se réfère à l’histoire de Fira, la seconde à la géologie de Fira, la troisième section comprend des découvertes du néolithique et de l’époque post-Cycladique alors que la dernière section se compose d’une belle collection de la période florissante de la ville d’Akrotiri. Le musée offre un excellent aperçu des temps préhistoriques dans la ville de Fira.
Visite du village pittoresque d’Oia
Oia ou Ía (en grec moderne Οία)
Oia est située à 11 km au nord-ouest de Fira, en surplomb de la caldeira, sur la côte constituant la pointe nord-ouest de l'île. Elle est reliée à ses deux ports par des escaliers.
Le village est aussi appelé Apano Meria ou Anomeria (Απάνω Μεριά, Ανωμεριά), Les-Hauts; il a été renommé Oia dans les années 1930, en référence au port de la ville antique de Thèra, situé au sud de l'île sur l'actuelle plage de Kamari.
Oia est composée d'élégantes bâtisses à deux étages aux façades ocres et blanches, et aussi d’un grand nombre d'habitats traditionnels, en partie troglodytiques, aux formes arrondies éclatantes de blancheur ou bien encore vivement colorées. Et surtout un nombre incalculable de chapelles aux coupoles bleues.
Lorsque l’on parle de Santorin, les premières images qui viennent en tête sont forcément un panorama sur un village blanc avec des dômes bleus. Ces clichés de Santorin proviennent essentiellement de Oia, qui est souvent considéré comme le plus beau village de l’île.
Le village possède quelques curiosités à visiter comme les ruines d’un château byzantin ou des églises comme l’église orthodoxe de Panagia, considérée comme l’une des plus belles de Santorin.
Ce village invite à flâner dans ses ruelles.
On prend énormément de plaisir à profiter tout simplement des panoramas magnifiques !
Visite œnologique : Domaine viticole familial "Canava Roussos" à Mesa Gonia, fondé en 1836
Le plus ancien vignoble de Santorin
Des décennies d'expérience se sont transmises de génération en génération dans l'art de la vinification. Ces vins sont issus des cépages locaux de Santorin (sol volcanique) : Assyrtiko, Athiri et Aidani (cépages blancs) & Mandilaria et Mavrathiro (cépages rouges)
* Visite de l’ancienne cave abritant un petit musée (uniquement en anglais) :
Histoire de "Canava Roussos" et exposé sur les méthodes traditionnelles de vinification effectuées dans des citernes souterraines ou d'énormes tonneaux
* Dégustation de vins.
Santorin est célèbre pour ses vins et ses caves. Le vin de Santorin est unique en raison de son climat sec et inhabituel ainsi que de son sol volcanique.
Fira (temps libre)
Fira (en grec moderne Τα Φηρά), aussi appelée Thíra/Théra (Θήρα) ou Chora, est la plus grande ville de l'archipel de Santorin. Elle se situe sur l'île principale, au bord de la falaise surplombant la caldeira.
Apparue XVIIIème siècle, Fira est devenue la capitale de l'île à partir du début du XIXème siècle.
Fira est elle aussi construite sur des falaises. La ville présente des ruelles tortueuses d'architecture cycladique. La ville basse a été reconstruite avec des terrasses en étage après le violent séisme de 1956.
On y retrouve un nombre impressionnant d'églises : la cathédrale orthodoxe reconstruite en 1970, les églises Agios Minas et Agios Ionis du XVIIIème siècle, avec leurs dômes bleus, l'église catholique (en croix grecque) et son clocher multicolore, le couvent des Dominicains de style baroque, la chapelle Agios Stylianos du XVIIIème siècle et le monastère des Frères de la Charité.
Place à présent aux photos !
En les regardant, vous comprendrez aisément que je sois tombée sous le charme de Santorin...
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