Bonjour,
Je viens valider mon deuxième panthéon,
le panthéon gaulois (et dernier car je suis une
héroïne du dimanche 
)
ACCIANA (Déesse des Eaux) : Un livre se passant proche ou sur un cours d’eau :
La fileuse d'argent de Naomi Novik.
Excellent livre encore de Naomi Novik. J'ai déjà lu de l'auteure,
Déracinée, que j'avais adoré. Celui-ci un peu moins, mais cela reste très bon. La façon dont les protagonistes retombent sur leurs pattes, semble très logique et cohérente (malgré l'élément magique/mystérieux), mais cela ne veut pas dire que c'est facilement prévisible. La motivation des personnages est compréhensible et cela les rend tous attachants. J'ai toujours envie que ses one-shots aient une suite, car je reste un tout petit peu sur ma faim par rapport à certains personnages - on veut en savoir plus. L'histoire se passe pour une bonne partie dans le Royaume de l'hiver, des Staryk, juste à côté d'une rivière.
Celle-ci est d'ailleurs importante pour l'histoire, selon si elle est gelée ou non et notre héroïne va l'exploiter à plusieurs reprises.
BELENOS (Dieu de la Lumière) : Un livre avec une source de lumière sur la couverture :
A Study in Scarlett d'Arthur Conan Doyle.
Enfin, je me suis attelée à mon premier Sherlock Holmes - je ne sais pas pourquoi j'ai tant tardé, car c'était vraiment très bien. Le personnage est plus plaisant que ce que j'imaginais et dès le premier tome, il a déjà un caractère très complet. Au niveau de l'intrigue, je ne m'attendais pas à un tel aparté sur la motivation de l'assassin, mais j'ai aimé, c'était très dépaysant par rapport à Londres et ses fumées, ou a ce que j'imagine être 221, Baker Street. Il y a une lampe sur la couverture, ainsi que deux bougies.
BELISAMA (Déesse de l’Artisanat) : Un livre où le personnage pratique une activité manuelle :
La gloire de mon père de Marcel Pagnol.
C'est une belle lecture (et rapide, les chapitres courts s'enchaînent rapidement). Ce sont tous des petits moments de l'enfance de Marcel Pagnol qu'il arrive à nous décrire sans exagérer le trait (pas plus qu'aux yeux d'un enfant finalement) parsemés d'humour (le décalage avec l'adulte qu'il est devenu et qui écrit). J'adore ce genre d'anecdote du quotidien (d'un quotidien passé et d'ailleurs, donc il y a en plus un dépaysement.) L'activité manuelle, c'est le "bricolage", la rénovation d'antiquités qui est l'activité préférée du jeune Marcel avec son père (avant les vacances et les souvenirs de chasse). Ils vont régulièrement chez un antiquaire et achète puis rénove tout ce qu'ils trouvent.
ROSMERTA (Déesse de l’Abondance) : Un livre de plus de 500 pages :
Dune t°I de Frank Herbert.
J'ai aimé mais je sais que je ne lirai pas la suite. Le positif d'abord. Le monde créé était parfait : complexe, intrigant - politiquement, dangereux (càd, propice au développement des personnages). Le premier livre, je l'ai lu très vite... Malgré le fait que le suspens derrière la traîtrise n'était pas là, il y en avait derrière le fait de savoir s'il allait réussir celle-ci ou non... S'il allait être déjoué à temps. Et à la fin de ce livre I, il y avait le suspens de savoir ce qu'ils allaient devenir...
Et après, pour moi, l'intérêt a baissé fortement. Les personnages passent leur temps à penser (au début, je croyais même que les Bene Gesserit et Paul pouvaient lire dans les pensées, à force qu'elles soient omniprésentes), beaucoup de texte inutile... pourquoi ne pas nous laisser penser par nous-mêmes ce que pensent les personnages ?
A un moment, Jessica dit à Paul quelque chose comme "Eh bien... que ressent le tueur ?" et plutôt que de nous laisser le choc de cette phrase, et d'essayer de comprendre pourquoi elle réagit ainsi, on nous explique deux fois qu'elle veut en fait éviter que Paul en ressente de la fierté.
On ne peut plus réfléchir par nous-mêmes - ah, si : dès qu'il y a des phrases pseudo-philosophiques sans queue ni tête, on devrait y réfléchir, apparemment... Elles ont souvent peu d'intérêt, à part qu'elles donnent "bien". Le plus négatif pour moi, ce n'est pas les longueurs à proprement parler (car j'adore les livres qui prennent le temps de se construire), c'est surtout des ellipses quand il n'en faudrait pas, et des longueurs quand il faudrait des ellipses... Ce qui m'intéresse, c'était de voir Paul s'améliorer, apprendre de ses expériences, le voir évoluer... pour comprendre d'où il vient - et au début, c'est ainsi... Et puis, très vite, les personnages ne sont plus intéressants : ils ont tous les pouvoirs, toutes les forces, rien ne leur arrive plus à la cheville... Et pour nous : il n'y a plus d'intérêt au combat final, on n'est plus surpris du tout... En faire, de Muad'Dib une légende vivante, pourquoi pas ? Mais alors de manière plus subtile peut-être ? Très déçue par un livre qui semblait prometteur. Mon édition avait plus de 800 pages.
TARANIS (Dieu de la Foudre) : Un livre post-apocalyptique. >
JOKER "le banquet" : GANESH (Dieu de la Science et des Lettres) : lire un livre dont le personnage principal est un « intellectuel » :
Dark Horizons de Jenny T. Colgan.
Première histoire du 11th Doctor sans ni Amy, ni Rory. Elle était vraiment sympathique avec beaucoup de points positifs : le Docteur seul (qui doit s'intégrer seul) dans une société "primitive" (on est au temps des vikings), qui sauve sans recourir à la force et qui fonce dans des situations qui semblent impossibles quasi démuni, les compagnons non contemporains (comme Jamie avec le 2nd Doctor), le Docteur est pris pour un dieu, à cause du décalage et ça l'embarrasse (c'est facile de deviner lequel :
Loki
) et pour ne rien gâcher cela se finit en fable sur les origines de quelque chose de bien connu ! Le Docteur est un intellectuel, un scientifique (il dirait même génie, mais n'en rajoutons pas
)
TOUTATIS (Dieu de la Guerre) : Un livre qui met en scène une guerre :
Les derniers jours de nos pères de Joël Dicker.
Belle lecture et découverte d'un auteur que je n'avais jamais lu. Peut-être par moments les personnages m'ont semblé être plus symboliques que des personnes de chair et d'encre : ce qui est un peu frustrant. Il y a beaucoup de passages qui auraient pu être lourds car ils étaient là pour amener à réflexion, mais comme l'écriture est assez légère, cela se balance bien sans trop alourdir le texte ou le rythme de lecture. Cela se passe lors de la seconde guerre mondiale et met en scène la résistance française (qui s'entraîne au Royaume-Uni).
Récapitulatif.
The Elf and the Hunter, tome 2-3-4-5
). Pour le panthéon romain, la consigne : JANUS (Dieu des portes et des passages) : Un livre dont le personnage principal découvre découvre un autre monde. , est-ce qu'un autre monde c'est forcément dans le sens propre du terme ? Je cherche à savoir si un livre que je viens de terminer pourrait valider la consigne. J'ai lu Âge Tendre de Clémentine Beauvais dans lequel le personnage principal déménage pour une année de stage dans un centre pour personnes atteintes d’Alzheimer, dans une autre région et découvre un autre monde dont le monde professionnel. C'est un peu tiré par les cheveux donc bon hahaha je comprend si ça ne marche pas 
