J'ai terminé
Les oubliés du dimanche, j'ai fait exprès de faire durer la fin
Il y a un tel engouement pour cette autrice dans ma bibliothèque, j'avais un peu peur de lire l'un de ses livres et d'être déçue comme cela m'arrive souvent avec les auteurs plébiscités. Heureusement, j'ai accroché dès les premières pages, quelle plume !
Dans cette histoire, on suit Justine, une jeune femme qui exerce le métier d'aide-soignante à la maison de retraite "Les Hortensias". Là-bas, elle écoute Hélène, l'une des résidentes, lui raconter son passé. Ces tranches de vie, elle les retranscrit dans un cahier. Quand elle ne travaille pas, Justine danse et boit jusqu'au petit matin. Elle vit chez ses grands-parents avec son cousin, Jules. Jules et Justine ont perdu leurs parents dans un accident de voiture alors qu'ils étaient tout petits. Lorsqu'une affaire de corbeau éclate aux Hortensias, un agent de police lâche à Justine une information qui remet en cause tout ce qu'elle sait de l'accident qui l'a rendue orpheline...
Je ne note pas souvent de citations, mais ce livre fait exception à la règle ! Il y a tant de phrases qui percutent le lecteur ou font écho à ses réflexions. L'écriture de Valérie Perrin m'a bercée entre profondeur et légèreté, passé et présent, petites choses du quotidien et tabous que l'on tait. J'ai laissé l'autrice me promener en me disant que j'étais probablement à mille lieues de deviner la vérité, et effectivement ce fut une surprise pour moi comme pour Justine.
Je dois dire que j'avais une seule envie : que Justine finisse par prendre au sérieux son prétendant du "Paradis", et cela se réalise dans les dernières phrases du roman, youpi.
C'est une très belle découverte mais j'ai envie de faire durer le plaisir, je pense sagement attendre avant de me lancer dans
Changer l'eau des fleurs ou
Trois
Je compte poursuivre la lecture commune avec
Le goût des pépins de pomme