Les humains ont un cœur qui bat dans leur poitrine, c'est ce qui les rends humains et ce qui fait qu'ils ressentent des émotions : Lire un livre avec le mot ''cœur'' dans le titre du livre Il s'agit d'une série de 3 tomes, et il s'agit du titre de la série mais il n'a pas de titre de tome, donc je pense qu'il entre dans cette catégorie ?
Je me suis lancée dans cette lecture sans savoir trop à quoi m'attendre, et j'ai été très positivement surprise. L'auteur a su donner autant de place à la romance naissante qu'à l'actualité et ses répercussions politiques. Les adolescents sont réalistes, préoccupés par des choses de leur âge (l'amour, le sexe, leur avenir...) sans que le trait soit forcé au point de les rendre antipathiques comme dans d'autres livres que j'ai pu lire. Caumes n'est pas un idiot fini mais un garçon de 17 ans qui se pose beaucoup de questions, peut se montrer un peu badaud mais qui reste attachant.
La partie qui concerne les attentats est également très bien exécutée. J'étais également au lycée pendant les attentats de 2015 mais à Paris, et j'ai trouvé intéressant de découvrir un autre point de vue des évènements. Cela l'est d'autant plus que nous avons toute une diversité de points de vue, de personnes de toutes religions, âges et couleurs politiques. Arnaud Cathrine donne la parole à la France dans toute sa diversité, ne cédant pas à la facilité de faire taire les voix dissonantes. Sans détour, il montre une conséquence terrible des attentats : la haine des uns appelle parfois la haine des autres sans qu'elle soit justifiée ou justifiable. Ne pas parler de l'islamophobie créé par ces crimes aurait pu gâcher le potentiel pédagogique du livre.
Le seul point que je peux reprocher à l'auteur est le niveau de langage parfois très familier, certes adapté dans la bouche d'adolescents, mais qui m'a parfois quelque peu heurté. Ce n'est pas à longueur de phrases alors cela n'a pas gâché ma lecture, mais ce n'est clairement pas ce que je préfère en littérature.
Les guerriers sont des soldats entraînés au combat par un supérieur hiérarchique : Lire un livre où un des personnages principaux est un soldat étant au service d'un supérieur hiérarchique (armée, royauté...) Kell, en tant qu'unique magicien du sang de son empire est au service de la hiérarchie.
L'intrigue met un peu de temps à s'installer, ce qui conduit à ne pas être pris de suite par un engouement fou pour l'histoire mais l'univers développé est original et intéressant. Il était nécessaire de prendre le temps de nous l'expliquer avant de rentrer réellement dans l'intrigue, sans quoi cela aurait été un vrai casse tête. Je trouve que l'autrice s'est bien débrouillée pour nous introduire les personnages et l'univers sans lourdeur. Lorsque l'intrigue du livre démarre, les évènements se précipitent un peu et on se retrouve véritablement entraînés dans l'histoire.
J'ai adoré l'ambiance, bien plus sombre que la majorité des Fantasy que j'ai lu jusque-là. Ce n'est pas trash, mais je dirais à ne pas mettre entre les mains de moins de 15 ans (tentative de viol, meurtres...). Pour quelqu'un de plus âgé par contre, cela rajoute une touche de suspens et de réalisme. L'intrigue est trépidante, pleine de rebondissements inattendus. Je ne m'attendais pas du tout à ce que le livre se finisse ainsi, en résolvant l'intrigue. Ce tome pourrait se suffire à lui-même, ne pas appartenir à une série alors que je m'attendais à ce que chaque tome nous emmène à son tour dans un Londres différent. Je n'ai rien à reprocher à cette fin qui est complète et bien menée mais je suis peut être un poil déçue, parce que je n'étais pas prête à voir l'intrigue s'arrêter là... Avec tout ça, j'ai hâte de voir ce que nous réserve le prochain tome, les paris sont ouverts !
Les personnages sont bourrés de personnalité, souvent acerbes (ce qui m'a fait rire). Lila est le genre de personnage féminin que j'aimerais plus voir dans les fictions, elle a du caractère, est sarcastique, entêtée, loin d'être parfaite. Kell est beaucoup plus énigmatique, ce qui fait que même à la fin de ce tome j'ai toujours du mal à le cerner. Il reste tout un mystère autour de ses origines, et j'attends avec impatience d'en découvrir plus sur lui par la suite. Rhy est drôle et attachant, j'espère le voir plus dans les prochains tomes. Et même les personnages secondaires sont suffisamment travaillés pour qu'on les apprécie et que l'on regrette leur mort.
La vieillesse, la mort. C'est ce qui attend tous les humains, c'est pourquoi les guerriers ont d'autant plus à perdre dans ces guerres qui peuvent précipiter leur fin : Lire un livre où le temps, la vieillesse, la mort est au centre de l'histoire Les personnages dans ce tome font face à ce qu'ils craignent être la fin du monde.
De nombreuses personnes - y compris l'auteur - disent qu'il ne faut pas commencer la série Les Annales du Disque monde par le début, car les premiers tomes ne sont pas les meilleurs. Si c'est vrai, je me demande ce que donnera la suite ! L'auteur a un humour absolument terrible, parfois à la limite de l'incompréhensible, et j'ai bien ri à nouveau. Les personnages sont peut être un peu plus délimitée dans ce tome que le précédent, Deuxfleurs, Rincevent et le Bagage ne sont pas que des occasions au rire.
Je suis peut être moins bien entrée dans ce tome que dans le précédent, alors même que je n'avais pas à m'habituer à l'univers loufoque que je connaissais déjà. Je pense que c'est principalement dû au format du livre, 250 ininterrompues. Il s'agit d'un roman fleuve sans aucun chapitre ou autre délimitation spécifique, parfois cela renforce l'addictivité du roman, mais ici cela m'a plutôt freiné. L'intrigue étant assez tirée par les cheveux, un peu plus de structure m'aurait permis d'être plus ancrée dans le récit.
Les guerriers sont des soldats entraînés au combat par un supérieur hiérarchique : Lire un livre où un des personnages principaux est un soldat étant au service d'un supérieur hiérarchique (armée, royauté...) Kell, en tant qu'unique magicien du sang de son empire est au service de la hiérarchie.
J'ai beaucoup aimé ce second tome qui me donne envie de continuer la saga au plus vite ! Vu que le premier tome était très conclusif, refermait globalement l'histoire sur elle-même, j'avais peur que ce second volet ne s'inscrive pas suffisamment dans la lignée du premier, qu'il y ait une trop grosse coupure. L'autrice m'a agréablement surprise sur ce point. Si nous sommes transportés 4 mois après les dernières aventures de Kell et Lila, on nous explique suffisamment ce qu'il s'est passé entre temps pour que nous ne soyons pas perdus (voir Lila devenir membre d'un équipage m'a fait très plaisir). Plus encore, les personnages vivent les répercussions des évènements précédents, en particulier leurs effets sur leur caractère. Si j'ai pu être surprise initialement du comportement de Rhy, il est en réalité très réaliste, lui comme Kell ont perdu une grande marge de liberté et d'intimité en raison du sceau, et en souffrent. Sans se le reprocher directement, une certaine rancœur existe entre les frères, et c'est absolument convaincant.
J'ai beaucoup apprécié que l'auteur prenne le temps de détailler ces conséquences ... jusqu'à un certain point. Si dans un tome un on peut accepter que l'intrigue mette beaucoup de temps à s'installer, j'ai eu plus de mal ici. Le centre de ce roman est censé être le tournoi, or celui-ci n'occupe qu'une partie extrêmement faible du livre. J'ai donc été pendant longtemps dans l'attente. J'aimais l'intrigue et ce qui s'y passait mais j'étais impatiente de passer à la suite. On consacre en définitive beaucoup plus de temps aux préparatifs du tournoi, et des participations des personnages à celui-ci, qu'aux combats en eux-mêmes et aux évènements annexes aux jeux. Ce ne sont pas des préparations rébarbatives, et ce n'est pas désagréable à lire, mais je dois avouer m'être impatientée, d'autant plus que j'attendais avec impatience que les personnages soient mis en contact, nous suivons d'un côté Kell et Rhy, et de l'autre Lila et Alucard, mais ce n'est que bien tardivement que ceux-ci sont confrontés les uns aux autres. Ce n'est pas dérangeant dans l'intrigue mais j'aurais aimé que cela intervienne un peu plus tôt. En même temps, je ne sais pas si je peux en tenir rigueur à l'autrice dans la mesure où je ne suis pas sûre que cela convienne au niveau de son intrigue. Ils n'auraient pas vraiment pu se revoir avant le tournoi, alors peut être que le tournoi aurait dû avoir lieu plus tôt. Certains passages initiaux n'étaient peut être pas cruciaux. En tout cas, cela a atteint au potentiel addictif qu'aurait pu avoir ce roman pour moi.
A partir du moment où le tournoi a finalement débuté, j'ai été complètement transportée dans l'univers. Les combats sont extrêmement bien décrits, les usages faits des éléments très intéressants. Les personnages sont encore plus travaillés que dans le premier tome et évoluent d'une façon très intéressante, y compris dans leurs relations les uns avec les autres. L'univers en lui-même se trouve plus développé que précédemment par l'introduction des autres empires du monde rouge (j'espère que la géopolitique de ce monde continuera à être explorée dans le dernier tome), et les conditions de la destruction du Londres noir nous sont plus révélées. L'intrigue globale se met en place afin de relier le premier au dernier tome.
En définitive, je dirais que c'est un tome passerelle de qualité, il permet de bien ficeler la saga dans son ensemble, mais qu'il souffre d'un léger manque d'action ... au début. La fin n'en manque certainement pas, au contraire, et je vais devoir me procurer très vite le tome 3, le dénouement nous tenant en haleine !
En l'honneur d'Alexandre le Grand, l'un des plus grands conquérants de l'Histoire : Lire un livre où l'un des personnages principaux s'appelle Alexandre Alexandre de Mécidis
Je ne m'attendais pas à réellement apprécier cette pièce, les classiques souvent donnés en lecture scolaire et moi font généralement bien plus que deux. Ce fut donc une excellente surprise (merci à ma très chère sœur), la plume de Musset est des plus agréable, et ses références historiques et culturelles m'ont beaucoup plus (grâce à mon édition, j'ai pu accéder à celles que je n'avais pas). Le fond de l'intrigue était également intéressante, les différentes couches sociales, profils et affinités politiques sont mises en avant dans un bel ensemble. Lorenzo bien que central n'est pas omniprésent à chaque instant, ce qui permet d'avoir une vision complète de la situation de Florence.