La 5ᵉ Vague, Tome 1 - Rick Yancey
Je n'ai pas été emballée par cette lecture et il m'a fallu beaucoup plus de temps que prévu pour en venir à bout - non pas que ce soit compliqué à lire, mais j'avais du mal à me motiver pour continuer ma lecture. La raison ? Principalement l'histoire pas très originale et les personnages auxquels je ne me suis pas attachée.
Si l'idée des différentes vagues avait du potentiel, j'ai trouvé qu'elle était mal exploitée. J'aurais préféré commencer l'histoire à l'arrivée de la première vague et découvrir la nature des vagues successives en même temps que les personnages. Il y avait matière à créer beaucoup de tension et à immerger le lecteur dans l'histoire. Alors que là, le seul suspense tournait autour de la cinquième vague et j'ai très vite deviné ce qu'il en était... J'ai vu venir tous les "rebondissements" à des kilomètres donc niveau suspense, ce n'était pas très prenant en ce qui me concerne.
Côté personnages, j'ai surtout apprécié les secondaires : Sammy, Ringer et Evan. Je n'ai pas détesté Zombie (bien qu'il soit imbu de sa personne et pas très fute-fute) mais je ne l'ai pas adoré non plus. Quant à Cassie, elle m'a bien agacée ; sa narration m'a semblé très lourde, toujours à se prendre la tête pendant trois ans sur les mêmes choses, avec des tournures pénibles de type "Je dois le faire. Je ne dois pas le faire." et blablabla. Les facilités scénaristiques n'ont pas du tout arrangé les choses (comme par hasard, Zombie se retrouve avec Nugget et comme par hasard Cassie se décide pile à ce moment précis). J'ai eu l'impression de voir des marionnettes manipulées par l'auteur pour faire avancer son scénario plutôt que des personnages à part entière.
Étant restée très en surface dans ma lecture sans jamais vraiment rentrer dans l'histoire, j'ai été plus touchée par le dernier paragraphe des remerciements où l'auteur rend hommage à sa chienne décédée au cours de l'écriture du livre. Autant dire que je ne vais pas lire la suite, d'autant plus que je vois venir le triangle amoureux (ou même le carré) gros comme une maison.
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