[Challenge] There is no Book (2022)

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Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Cameron10 a écrit : dim. 29 janv., 2023 12:50 pm
Bonjour, je suis venue à bout de Don Paolo et sa consigne m'a bien inspirée pour le vaincre : j'ai décidé de remonter dans le temps pour empêcher sa naissance :mrgreen:

La Trilogie des gemmes, Tome 1 : Rouge rubis - Kerstin Gier
L'héroïne a le gêne des sauts dans le temps et doit tous les jours voyager dans le passé.

Qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Que ce soit les personnages, l'histoire ou l'écriture, tout m'a paru affreusement insipide. Pourtant le concept d'un gêne provoquant des sauts dans le temps impromptus et contrôlables via une machine est plutôt original, tout comme le fameux cercle de pierres précieuses ainsi que les extraits des journaux de Veilleurs, qui sont les seuls moments m'ayant intéressée . Mais c'est tellement peu exploité qu'il ne se passe quasiment rien en 350 pages ! Je n'avais qu'une envie : en finir au plus vite pour me débarrasser de ce livre.

Heureusement, ça se lit effectivement vite car si l'écriture est on ne peut plus basique et que la traduction rajoute pas mal de maladresses, au moins la plume a le mérite d'être fluide et sans prise de tête. Contrairement aux nombreuses facilités scénaristiques qui, elles, m'ont bien pris la tête. Pourquoi l'héroïne refuse de parler de ce qui lui arrive à sa mère ou sa tante Maddy alors que ça devrait être sa première réaction ? Elle-même avoue n'en avoir aucune idée. Pourquoi sa mère a-t-elle eu un comportement complètement irresponsable (en plus d'être extrêmement injuste envers Charlotte), mettant ainsi sa fille en danger et sans même surveiller d'éventuels symptômes ? Ben, parce que le scénario le réclamait hein...

Niveau incohérence, on tape aussi en plein dans le mille avec ce début de romance bien foireux où le jeune homme change totalement d'avis sur Gwendolyn en l'espace de deux jours et sans que ce soit justifié. Qu'il la voie d'un autre œil après une action en particulier, pas de problème, mais de là à finir le récit sur cette scène, désolée mais ce n'était pas crédible pour un sou ! (D'ailleurs, le fait que ce soit ça qui conclue le roman en dit long sur les priorités de l'auteure...) L'héroïne ne rattrape pas le manque de cohérence et de charisme de son compagnon, puisqu'elle est totalement dépourvue de personnalité. J'ai eu l'impression de voir une midinette de 14 ans qui passe son temps à geindre, ne rien dire et être débile. Et même quand elle commence à montrer un peu de caractère, c'est pour taper une crise de drama queen insupportable.

Heureusement que sa meilleure amie est là pour lui botter les fesses ! Leslie est optimiste, déterminée, dynamique, raisonnable, utile... Pourquoi ce n'est pas elle l'héroïne, déjà ? Bref, je dirais bien que j'ai passé l'âge d'apprécier le Young Adult mais franchement, là c'est juste mauvais de chez mauvais et je n'arrive pas à comprendre tous les avis positifs. Quel dommage de gâcher une idée qui avait un beau potentiel.

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Encore un livre papier que je suis bien contente de virer de ma PAL pour pouvoir le revendre !
Et j'ai déjà attaqué le combat contre le Nameless King (qui s'est d'ailleurs révélé plus coton que je ne le pensais) donc je devrais revenir d'ici un ou deux jours pour savourer ma victoire :D

Arf :S J'ai acheté la trilogie d'occasion, j'espère que mon côté "très bon public" me fera passer un meilleur moment que toi !
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(Une réf obscure à une réplique de Don Paolo)/mid]
Bon, c'est assez incroyable de voir un combat contre le Nameless King se passer beaucoup mieux que dans le jeu, mais tant mieux :lol:
mielicanela

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par mielicanela »

Isallya a écrit : sam. 28 janv., 2023 9:22 pm
Effectivement, mieux vaut faire court et efficace :lol:
Oui, tu es aussi dans mes favoris (: (je pense que tu as dû le remarquer :lol: ) Mais je ne suis pas une aussi bonne influenceuse que toi, ça fait depuis plus d'un mois que je suis en pause de lecture :S

Et pour le court c'est dommage que la réécriture ne soit pas au rendez-vous, les illustrations ont l'air de qualité !

Pour répondre à ta question, ton album pourrait carrément inspirer un jeu d'horreur donc :
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Pour avoir trouvé un livre à l'ambiance vraiment horrifique.
Et puisque tu as validé tous les aspects de la consigne :
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Yeah ! Deux trophées ! Trop bien :D :D

Mince! Pause de lecture due aux études ? Pas le temps ? Ou tu ne trouves pas de livres qui te donnent envie de t'y plonger?
Je suis confiante, ça va revenir ;) Il suffit parfois d'un rien pour s'y remettre :)

Pour mon avant dernier livre du chapitre 5, j'ai trouvé quelque chose qui reflète bien l'atmosphère "science-fiction d'épouvante" qui semble se dégager d'Alien Isolation. Il s'agit de "La peur qui rôde (et autres nouvelles)" de H.P. Lovecraft. Il faut avouer qu'il fait bien flipper comme il faut cet auteur, au point que j'ai un peu hésité à sortir ce petit recueil de nouvelles de ma PAL où il dormait depuis trèeees longtemps....
Tout cela pour les besoins de la consigne 6- Alien Isolation : lisez un livre dont l'antagoniste principal est un monstre.
Justification : Sur les trois nouvelles, nous ne rencontrons que des antagonistes principaux monstrueux. Même si globalement, ils s'avèrent plutôt immatériels dans un premier temps, on a une explication tangible de qui ils sont par la suite. Pèle mêle je peux citer quelques hypothèses et monstres présents: des singes verts vivant dans les profondeurs, des vampires, une entité immatérielle maléfique, des naïades flippantes, un truc mou et gris qui préfigure l'histoire que l'on connait principalement de cet auteur.

Mon avis:
Avec Lovecraft, nous entrons dans une atmosphère où des faits étranges se produisent et où le personnage principal (qu'on connait uniquement par le pronom "je") enquête. Les trois nouvelles ont peu de dialogues, c'est plus un monologue intérieur où le personnage narre les faits et ses déductions.
L'atmosphère malsaine doit beaucoup aux descriptions fournies que fait l'auteur, avec une omniprésence d'éléments naturels oppressants. On dirait que l'auteur a très peur de ce qui vient de la nature et/ou s'en méfie. En tout cas, ce qui en vient n'est jamais vécu comme quelque chose de positif. La mort rôde et vient toujours d'éléments intangibles, invisibles car fondus dans le paysage.
D'ailleurs, il ne fait pas bon être personnage secondaire chez Lovecraft...

Mes réflexions en sortant de ce recueil de nouvelles tournent autour de ce qui fait l'imagination de l'auteur: il y a certes un intérêt pour les méthodes scientifiques et l'étude géologique/biologique de l'environnement, mais aussi une idée que cet environnement peut être foncièrement mauvais. Et le mauvais est relié à des éléments anciens, souvent naturels. L'auteur défend-t-il toute construction sur des endroits auparavant vierges de toute trace humaine ? Ou alors fait-il part d'une aversion pour les espaces sauvages, et refuse de s'en approcher (sous peine de mort)?

A lire si vous n'êtes pas une âme sensible qui risque de faire des cauchemars après votre lecture ! (Comme moi)


Mon recap'est ici : viewtopic.php?p=21716423#p21716423
Il va falloir que je sorte mon personnage de la mouise dans laquelle elle s'est mise :lol: A mon avis, ça sera pas avant la sortie du chapitre 5... Encore un p'tit effort, et on arrive au boss :lol:
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

mielicanela a écrit : dim. 29 janv., 2023 6:16 pm Yeah ! Deux trophées ! Trop bien :D :D

Mince! Pause de lecture due aux études ? Pas le temps ? Ou tu ne trouves pas de livres qui te donnent envie de t'y plonger?
Je suis confiante, ça va revenir ;) Il suffit parfois d'un rien pour s'y remettre :)

Pour mon avant dernier livre du chapitre 5, j'ai trouvé quelque chose qui reflète bien l'atmosphère "science-fiction d'épouvante" qui semble se dégager d'Alien Isolation. Il s'agit de "La peur qui rôde (et autres nouvelles)" de H.P. Lovecraft. Il faut avouer qu'il fait bien flipper comme il faut cet auteur, au point que j'ai un peu hésité à sortir ce petit recueil de nouvelles de ma PAL où il dormait depuis trèeees longtemps....
Tout cela pour les besoins de la consigne 6- Alien Isolation : lisez un livre dont l'antagoniste principal est un monstre.
Justification : Sur les trois nouvelles, nous ne rencontrons que des antagonistes principaux monstrueux. Même si globalement, ils s'avèrent plutôt immatériels dans un premier temps, on a une explication tangible de qui ils sont par la suite. Pèle mêle je peux citer quelques hypothèses et monstres présents: des singes verts vivant dans les profondeurs, des vampires, une entité immatérielle maléfique, des naïades flippantes, un truc mou et gris qui préfigure l'histoire que l'on connait principalement de cet auteur.

Mon avis:
Avec Lovecraft, nous entrons dans une atmosphère où des faits étranges se produisent et où le personnage principal (qu'on connait uniquement par le pronom "je") enquête. Les trois nouvelles ont peu de dialogues, c'est plus un monologue intérieur où le personnage narre les faits et ses déductions.
L'atmosphère malsaine doit beaucoup aux descriptions fournies que fait l'auteur, avec une omniprésence d'éléments naturels oppressants. On dirait que l'auteur a très peur de ce qui vient de la nature et/ou s'en méfie. En tout cas, ce qui en vient n'est jamais vécu comme quelque chose de positif. La mort rôde et vient toujours d'éléments intangibles, invisibles car fondus dans le paysage.
D'ailleurs, il ne fait pas bon être personnage secondaire chez Lovecraft...

Mes réflexions en sortant de ce recueil de nouvelles tournent autour de ce qui fait l'imagination de l'auteur: il y a certes un intérêt pour les méthodes scientifiques et l'étude géologique/biologique de l'environnement, mais aussi une idée que cet environnement peut être foncièrement mauvais. Et le mauvais est relié à des éléments anciens, souvent naturels. L'auteur défend-t-il toute construction sur des endroits auparavant vierges de toute trace humaine ? Ou alors fait-il part d'une aversion pour les espaces sauvages, et refuse de s'en approcher (sous peine de mort)?

A lire si vous n'êtes pas une âme sensible qui risque de faire des cauchemars après votre lecture ! (Comme moi)


Mon recap'est ici : viewtopic.php?p=21716423#p21716423
Il va falloir que je sorte mon personnage de la mouise dans laquelle elle s'est mise :lol: A mon avis, ça sera pas avant la sortie du chapitre 5... Encore un p'tit effort, et on arrive au boss :lol:


Rien d'aussi dramatique, c'est juste la faute de la Xbox que j'ai achetée assez récemment et de mon abonnement au Gamepass... Trop de jeux que j'ai envie de faire, j'en oublie de lire :lol: (Mais je viens bientôt m'y remettre, j'ai des livres à lire pour mon asso)

Vu que le Xénomorphe aurait toute sa place dans une nouvelle de Lovecraft, je t'accorde ce trophée :
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Cameron10

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Cameron10 »

Isallya a écrit : ven. 27 janv., 2023 2:11 pm
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Don Paolo s'interpose avant que le Nameless King ne puisse te décapiter avec sa lance. Ils se sont mis d'accord : puisque tu as un mois pour valider leurs consignes, ils ne vont pas ménager leurs efforts.

Don Paolo te demande de lire un livre dans lequel se produit un voyage dans le temps (comme dans le troisième opus de Professeur Layton) et le Nameless King, de lire un livre où le chiffre 25 apparaît quelque part puisque c'est bientôt l'anniversaire d'Elden Ring, sorti le 25 février 2022. (Ca peut être une date, l'âge d'un perso, ou alors ça peut apparaître dans le titre ou le résumé du livre, etc.)
Bonsoir, comme prévu je suis parvenue à occire le redoutable Nameless King, qui m'a gentiment remis sa couronne :D

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys
Preuve en images
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C'est un témoignage fictif mais très réaliste des déportations subies par les pays baltes sous le joug tyrannique de Staline - un peu similaire à La Voleuse de livres côté nazi. Les personnages sont certes fictifs mais les situations sont bien réelles et exposent toute l'horreur vécue par les lituaniens, estoniens et lettons sous une lumière brute, sans fard, qui n'enjolive pas les choses mais ne tombe pas non plus dans le mélodramatique.

Au départ j'ai été un peu perturbée par l'héroïne car je n'arrivais pas à déterminer son âge - ce qui était sûrement volontaire pour montrer à quel point les individus déportés étaient perdus, déboussolés, quel que soit leur âge. Mais j'avais l'impression que Lina avait 12 ans alors qu'en réalité elle a quelques années de plus et je n'arrivais pas à faire coïncider son comportement juvénile avec l'image d'une jeune fille presque adulte. Il m'a aussi fallu un peu de temps pour m'habituer aux flash-backs qui surviennent régulièrement tout au long du récit mais une fois passés quelques chapitres je les ai trouvés agréables et instructifs, d'autant plus qu'ils sont toujours bien introduits car à chaque fois ils sont déclenchés par un mot ou un événement du présent. Donc en dépit de ces débuts un peu hésitants, j'ai fini par rentrer complètement dans l'histoire, notamment grâce aux très courts chapitres qui permettent d'enchaîner sans vraiment s'en rendre compte mais aussi à l'écriture qui est très fluide et agréable à lire. Je me suis alors retrouvée à dévorer l'histoire et à poser le livre avec réticence lorsque l'heure du coucher était venue.

J'ai apprécié Lina et Jonas mais j'ai avant tout ressenti une immense admiration pour leur mère, qui garde toujours son sang-froid, la tête sur les épaules, est entièrement dévouée au bien-être de ses enfants quitte à se sacrifier elle-même. En outre elle est d'une bonté et d'une générosité incroyables, qu'elle s'efforce en plus de transmettre à ses enfants. C'est un personnage qui fait vraiment chaud au cœur et si elle n'avait pas été là il aurait manqué quelque chose à ma lecture. J'ai aussi beaucoup aimé Andrius, mais étonnamment le personnage qui m'a le plus intéressée d'un point de vue psychologique est Nikolaï (plus connu sous son patronyme mais je ne veux pas spoiler !). Je l'ai trouvé bien travaillé, très nuancé dans ses actions qui peuvent sembler cruelles mais qui finalement étaient peut-être la seule manière possible pour lui de venir en aide aux déportés. Lina et sa mère ayant une opinion très différente à son sujet, le doute est entretenu jusqu'à la toute fin où on découvre laquelle avait raison.

La fin, justement, m'a énormément émue. J'ai eu constamment les larmes aux yeux pendant les 60 dernières pages et un événement m'a fendu le cœur bien qu'il était assez prévisible. En revanche, j'ai trouvé que l'épilogue était de trop car la page précédente nous laissait sur une fin ouverte mais satisfaisante, permettant à chacun d'imaginer sa fin idéale et sans offrir un happy end qui ne s'accordait pas trop avec la tonalité du récit. Malheureusement, si la capsule apporte une mise en abyme littéraire intéressant, elle gâche tout en apportant des réponses qui, à mon avis, n'étaient pas nécessaires. Mais cela reste un détail qui ne gâche aucunement mon appréciation générale du roman.

:arrow: Mon menu de jeu


Le challenge n'est pas terminé pour autant, je vais encore tenter de décrocher un trophée bonus avant de proposer une consigne finale et, si j'ai le temps, jeter un coup d'œil au chapitre bonus de Pendergast. Sacré endgame en perspective ! :lol:
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par mielicanela »

Isallya a écrit : dim. 29 janv., 2023 7:01 pm Rien d'aussi dramatique, c'est juste la faute de la Xbox que j'ai achetée assez récemment et de mon abonnement au Gamepass... Trop de jeux que j'ai envie de faire, j'en oublie de lire :lol: (Mais je viens bientôt m'y remettre, j'ai des livres à lire pour mon asso)

Vu que le Xénomorphe aurait toute sa place dans une nouvelle de Lovecraft, je t'accorde ce trophée :
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Alala sacrée Xbox ! C'est de sa faute, on va la mettre au coin si ça continue :lol:
Ma wii est en réparation parce qu'il y a un mauvais contact au niveau de l'alimentation, donc je ne peux plus jouer pour ma part... Donc je lis :lol:

Dis, je suis sur ma dernière consigne du chapitre 5, la consigne 5- Resident Evil: lire un livre dans lequel un personnage se fait kidnapper. Et du coup, j'ai lu un livre....dont je ne sais pas si éventuellement sur un malentendu ça pourrait passer.
Mon personnage principal kidnappe au début le fidèle compagnon d'un bailli... Une jument du nom de Tourangelle :lol: Il n'en demande pas de rançon donc il l'a volé en fait :lol:

Je précise que si ce kidnapping bizarre n'est pas accepté, je veux bien l'aide du Joker, car je n'ai plus aucun livre du genre. Je les ai déjà utilisés et mes livres de bibliothèque ne m'aident pas plus :)
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Cameron10 a écrit : lun. 30 janv., 2023 7:23 pm
C'est un témoignage fictif mais très réaliste des déportations subies par les pays baltes sous le joug tyrannique de Staline - un peu similaire à La Voleuse de livres côté nazi. Les personnages sont certes fictifs mais les situations sont bien réelles et exposent toute l'horreur vécue par les lituaniens, estoniens et lettons sous une lumière brute, sans fard, qui n'enjolive pas les choses mais ne tombe pas non plus dans le mélodramatique.

Au départ j'ai été un peu perturbée par l'héroïne car je n'arrivais pas à déterminer son âge - ce qui était sûrement volontaire pour montrer à quel point les individus déportés étaient perdus, déboussolés, quel que soit leur âge. Mais j'avais l'impression que Lina avait 12 ans alors qu'en réalité elle a quelques années de plus et je n'arrivais pas à faire coïncider son comportement juvénile avec l'image d'une jeune fille presque adulte. Il m'a aussi fallu un peu de temps pour m'habituer aux flash-backs qui surviennent régulièrement tout au long du récit mais une fois passés quelques chapitres je les ai trouvés agréables et instructifs, d'autant plus qu'ils sont toujours bien introduits car à chaque fois ils sont déclenchés par un mot ou un événement du présent. Donc en dépit de ces débuts un peu hésitants, j'ai fini par rentrer complètement dans l'histoire, notamment grâce aux très courts chapitres qui permettent d'enchaîner sans vraiment s'en rendre compte mais aussi à l'écriture qui est très fluide et agréable à lire. Je me suis alors retrouvée à dévorer l'histoire et à poser le livre avec réticence lorsque l'heure du coucher était venue.

J'ai apprécié Lina et Jonas mais j'ai avant tout ressenti une immense admiration pour leur mère, qui garde toujours son sang-froid, la tête sur les épaules, est entièrement dévouée au bien-être de ses enfants quitte à se sacrifier elle-même. En outre elle est d'une bonté et d'une générosité incroyables, qu'elle s'efforce en plus de transmettre à ses enfants. C'est un personnage qui fait vraiment chaud au cœur et si elle n'avait pas été là il aurait manqué quelque chose à ma lecture. J'ai aussi beaucoup aimé Andrius, mais étonnamment le personnage qui m'a le plus intéressée d'un point de vue psychologique est Nikolaï (plus connu sous son patronyme mais je ne veux pas spoiler !). Je l'ai trouvé bien travaillé, très nuancé dans ses actions qui peuvent sembler cruelles mais qui finalement étaient peut-être la seule manière possible pour lui de venir en aide aux déportés. Lina et sa mère ayant une opinion très différente à son sujet, le doute est entretenu jusqu'à la toute fin où on découvre laquelle avait raison.

La fin, justement, m'a énormément émue. J'ai eu constamment les larmes aux yeux pendant les 60 dernières pages et un événement m'a fendu le cœur bien qu'il était assez prévisible. En revanche, j'ai trouvé que l'épilogue était de trop car la page précédente nous laissait sur une fin ouverte mais satisfaisante, permettant à chacun d'imaginer sa fin idéale et sans offrir un happy end qui ne s'accordait pas trop avec la tonalité du récit. Malheureusement, si la capsule apporte une mise en abyme littéraire intéressant, elle gâche tout en apportant des réponses qui, à mon avis, n'étaient pas nécessaires. Mais cela reste un détail qui ne gâche aucunement mon appréciation générale du roman.

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Le challenge n'est pas terminé pour autant, je vais encore tenter de décrocher un trophée bonus avant de proposer une consigne finale et, si j'ai le temps, jeter un coup d'œil au chapitre bonus de Pendergast. Sacré endgame en perspective ! :lol:

A un trophée de rattraper Pendergast ! Je pense que tu auras le temps au moins pour ton trophée bonus & ta consigne finale, tu devrais pouvoir lui voler sa première place 8)
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

mielicanela a écrit : lun. 30 janv., 2023 10:32 pm
Isallya a écrit : dim. 29 janv., 2023 7:01 pm Rien d'aussi dramatique, c'est juste la faute de la Xbox que j'ai achetée assez récemment et de mon abonnement au Gamepass... Trop de jeux que j'ai envie de faire, j'en oublie de lire :lol: (Mais je viens bientôt m'y remettre, j'ai des livres à lire pour mon asso)

Vu que le Xénomorphe aurait toute sa place dans une nouvelle de Lovecraft, je t'accorde ce trophée :
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Alala sacrée Xbox ! C'est de sa faute, on va la mettre au coin si ça continue :lol:
Ma wii est en réparation parce qu'il y a un mauvais contact au niveau de l'alimentation, donc je ne peux plus jouer pour ma part... Donc je lis :lol:

Dis, je suis sur ma dernière consigne du chapitre 5, la consigne 5- Resident Evil: lire un livre dans lequel un personnage se fait kidnapper. Et du coup, j'ai lu un livre....dont je ne sais pas si éventuellement sur un malentendu ça pourrait passer.
Mon personnage principal kidnappe au début le fidèle compagnon d'un bailli... Une jument du nom de Tourangelle :lol: Il n'en demande pas de rançon donc il l'a volé en fait :lol:

Je précise que si ce kidnapping bizarre n'est pas accepté, je veux bien l'aide du Joker, car je n'ai plus aucun livre du genre. Je les ai déjà utilisés et mes livres de bibliothèque ne m'aident pas plus :)

Il faut croire que ta wii essaie de t'encourager à finir le challenge :lol:

On peut dire que ça fonctionne, ca a au moins le mérite de sortir de l'ordinaire ! (Par contre tu m'intrigues, hâte que tu en dises plus sur le bouquin Ôo)
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonjour,

Je poursuis ma quête avec le Cimetière des manettes cassées :mrgreen:


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1/ Dark Souls : les fans hardcore vont diront : "non, ce n’est PAS une série de jeux difficiles, ils sont juste exigeants !" Pourtant, on a souvent tendance à associer "difficulté" avec la trilogie des Dark Souls et avec les jeux édités par From Software en général, au point de parler de "dark soulisation" de certains jeux vidéo et de "dark souls like" (en gros, des jeux où l'on meurt tout le temps). Vous renoncez à engager le débat avec les fans et franchissez le mur de brouillard qui se dresse devant vous. Vous tombez alors nez à nez avec… un dragon ! C’est Midir, le Fléau des Ténèbres. Prenant votre courage à deux mains, même si au fond de vous vous vous sentez un peu comme ce gamin face au plus grand défi de sa vie (pour ceux qui voudraient le nom de la musique, c’est le thème de Vordt, le deuxième boss de Dark Souls III) , vous brandissez votre épée du clair de lune et faites face à votre destin :

Midir enchaîne les crochets du droit et finit par vous mettre au tapis : lisez un livre dans lequel l’un des personnages principaux meurt (mettez qui en spoiler).
Spoiler
Et pourquoi pas un personnage qui meurt et ressuscite dans le même livre, ou qui se réincarne en fantôme ou sous une autre forme ? Comme dans Dark Souls...
OU

Vous réussissez à vaincre Midir au prix de nombreuses écorchures : lisez un livre dans lequel le personnage principal est riche (rapport au fait que vous recevez de nombreuses âmes (la monnaie du jeu) à l’issue du combat).


:arrow: :arrow: Cristo Ravelli est milliardaire

Extraits :
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Son sang ne fit qu’un tour : il était connu pour son génie de la finance et pour son immense fortune — pas pour son sens de l’humour.
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La nature l’avait fait beau comme un dieu, le destin l’avait fait riche à milliards. Il avait grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche, fils d’une princesse italienne, élevé par son beau-père — un banquier hongrois — dans un palais vénitien. Il était sorti des écoles qu’il avait fréquentées, les plus prestigieuses bien sûr, avec les honneurs.


:arrow: "Indomptables milliardaires, Tome 1 : L’Épouse de Cristo Ravelli" de Lynne Graham


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Une lecture très agréable…

"L’épouse de Cristo Ravelli" est le premier tome de la trilogie "Indomptables milliardaires" de Lynne Graham qui raconte l'histoire de trois demi-frères et se déroule après la mort de leur père, Gaetano Ravelli âgé de soixante-deux ans.

Ce premier tome est consacré au milliardaire italien, Cristo Ravelli, l'aîné des fils légitimes de Gaetano Ravelli.

Le père de Cristo, Gaetano Ravelli, laisse derrière lui cinq enfants illégitimes en Irlande, fruits de sa liaison durant vingt ans avec Mary Brophy, une veuve, de vingt-deux ans sa cadette : Bruno (15 ans), Pietro & Lucia, des jumeaux (13 ans), Donetta (8 ans) et le petit dernier, Franco (2 ans).

Gaetano était un bourreau des cœurs, un séducteur impénitent qui enchaînait les maîtresses et, surtout, qui n’épousait que des femmes richissimes. Mary Brophy, la gouvernante de sa résidence en Irlande, Mayhill House, était tombée presque aussitôt amoureuse de Gaetano, son employeur, mais n’avait jamais eu la moindre chance de le voir officialiser leur liaison — ce qui ne l’avait jamais empêchée de continuer à espérer.

En l'espace de quelques mois, Gaetano et Mary sont décédés. Les cinq enfants de Mary se retrouvent sans le sou avec Belle, leur demi-sœur, et leur grand-mère pour s'occuper d'eux.

En tant qu’exécuteur testamentaire de Gaetano, Cristo se rend en Irlande. Pour éviter tout nouveau scandale, il projette d’accorder un dédommagement financier conséquent à Mary Brophy contre son accord pour le placement de ses cinq enfants dans des foyers d’adoption mais ses projets sont contrecarrés par Belle
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qui se fait passer pour la mère des enfants.
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Le pot aux roses est découvert lorsqu’elle se trahit au cours d'une conversation animée avec Cristo.

Cristo prend conscience que ces enfants sont aussi ses demi-frères et sœurs. Et pour cette raison, il a un devoir envers eux. Il veut réparer les erreurs de son père et réhabiliter ses enfants illégitimes. Une seule solution s’offre à lui pour honorer son sens de la famille sans jeter l’opprobe sur le nom des Ravelli : il propose à Belle de l’épouser et d’adopter les cinq orphelins.

Belle, la mort dans l’âme, accepte le marché de Cristo. Belle n’a que vingt-trois ans. Elle vient de décrocher son doctorat en économie et a plein de rêves en tête. Elle s’apprêtait à partir travailler dans la finance à Londres quand sa mère est décédée. Mais si Belle doit se sacrifier, c’est un prix qu’elle est prête à payer. Épouser Cristo garantit à sa famille la sécurité qu’elle n’a jamais eue. Ses frères et sœurs, pour la première fois de leur vie, ne manqueraient plus jamais de rien. Adoptés par Cristo, ils ne seraient plus en butte aux railleries des autres enfants. Ils recevraient la meilleure éducation et seraient armés pour affronter la vie.

Pour Cristo, il n’est nullement question d’un mariage de convenance, il veut un "vrai mariage". Il n’a pas la moindre intention d’imiter son père et de prendre des maîtresses. Il veut être un mari exemplaire et en retour, il attend de sa femme qu’elle lui soit fidèle. Leur couple doit être un modèle de stabilité pour les enfants.

Et les voilà partis en lune de miel dans la résidence de Cristo située en Ombrie (Italie) avec le petit Franco.

La scène d'amour de la nuit de noces entre Cristo & Belle est tout simplement magnifique, remplie de douceur et de sensualité…

J’ai vraiment aimé le personnage de Cristo. C’est un financier richissime. Il est séduisant et très recherché par toutes les croqueuses de diamants du monde entier... Cristo est un homme droit, intègre, gentil, compréhensif. Il a lui aussi le sens du sacrifice. Du jour au lendemain, il se retrouve marié à une femme rebelle tout en "héritant" de cinq orphelins désormais sous sa responsabilité ! Il est enfant unique, il a été privé de l’amour d’un père qui n’avait que faire des enfants et ne sait pas ce qu’est une famille unie. Cristo n’a jamais été attiré par les enfants et n’a aucune idée de comment s’y prendre avec eux…

Je pense que c’est une hérésie de croire que son mariage avec Belle lui aurait permis d’étouffer le scandale de la double vie menée par Gaetano. Tout finit par se savoir ! Je suis même étonnée que ce secret ait été maintenu aussi longtemps. Une liaison de vingt ans et cinq enfants, ce n’est vraiment pas anodin. Pendant vingt ans, Gaetano s’est rendu en Irlande, soi-disant pour pêcher le saumon alors qu’il y retrouvait en fait sa maîtresse !

On sent que Belle adore ses demi-frères et sœurs. Pour eux, elle est prête à tout. Elle veut que les enfants puissent vivre la tête haute et porter le nom qui leur revient. Elle se bat comme une lionne pour préserver l’unité de sa famille.

J’ai été effarée de découvrir que, juridiquement, Belle ne fait pas le poids face à Cristo Ravelli.
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Mary Brophy n’ayant rien prévu en ce sens, Belle n’est pas la tutrice légale des enfants (ni sa grand-mère d’ailleurs). Elle devrait réclamer auprès des tribunaux un droit de tutelle sur les enfants. Bien que Gaetano n’ait jamais reconnu ses enfants et qu’il ne leur ait rien légué, il a payé leurs frais de scolarité et a donné un logement à leur mère. Aux yeux de la loi, c’est suffisant pour que Cristo, l’exécuteur testamentaire de Gaetano, puisse décider du sort des enfants même si cela allait à l’encontre des souhaits de Belle ou de sa grand-mère et que les enfants étaient dispersés.
On comprend encore mieux la détermination de Belle à protéger sa famille coûte que coûte et quel qu’en soit le prix !!!

J’ai aimé la façon dont Bruno défend sa sœur en menaçant Cristo comme un jeune loup protégeant sa meute :
Spoiler
— Si vous faites souffrir ma sœur comme votre père a fait souffrir ma mère, je vous tuerai.

Franco, le petit bambin de deux ans, est adorablement craquant :

Extraits :
Spoiler
— Monsieur ! prononça Franco d’un air de profonde satisfaction.
— Il est en manque d’affection masculine, déclara Belle, déposant le chien dans un coin. Franco, viens ici.
Spoiler
— Un câlin ! lança Franco, debout sur le matelas. Belle ?
— Belle dort encore.
— Tit déjeuner ? demanda le bambin d’un air avide.
Maudissant en silence la gouvernante — n’était-elle pas censée s’occuper de ce genre de chose ? — Cristo promit son petit déjeuner à Franco. Le petit garçon lui sauta dessus, enveloppa son cou et déposa sur sa joue un baiser mouillé. Il accompagna ensuite Cristo dans son dressing, babillant de manière incompréhensible pendant qu’il s’habillait. Puis l’enfant lui prit la main pour sortir de la chambre. Au même instant, la gouvernante déboula d’un couloir voisin, essoufflée.
— Je suis vraiment navrée, monsieur Ravelli. Je l’ai cherché partout. Il a disparu pendant que j’étais dans la salle de bains.
— Tit déjeuner ! répéta Franco avec excitation.
A sa grande surprise, Cristo réalisa qu’il était touché par la joie de vivre de l’enfant, et ne put retenir un sourire. Dans le salon, Umberto dénicha une vieille chaise de bébé branlante et promit d’aller en acheter une plus moderne le jour même. Cristo regarda son petit frère manger, sidéré par le désordre qu’il réussit à créer en quelques minutes. Il réprimanda Franco lorsque celui-ci se mit à jeter volontairement les restes de son petit déjeuner par terre — ce qui déclencha immédiatement des sanglots déchirants.

Mention spéciale pour Tag, le Jack Russell :

Extrait :
Spoiler
Belle devint cramoisie — de colère ou d’embarras, il n’aurait su dire — et recula d’un pas, laissant le champ libre à un petit jack russell, qui sortit en aboyant et s’en prit avec hargne à ses chevilles.
— Tag ! s’exclama-t-elle. Non !
Elle s’agenouilla aussitôt pour le tirer en arrière. Cristo secoua la jambe dans l’espoir de se débarrasser du roquet qui mordait le bas de son pantalon — en vain. Après quelques instants de lutte, Belle parvint à lui faire lâcher prise. Elle se redressa, le chien dans les bras, échevelée et la mine confuse.
— Je suis désolée. Il n’aime pas les hommes.

J’ai été émue par l’affection et la tendresse que Cristo développe progressivement pour Franco.

Cristo considère Belle comme une femme ambitieuse, manipulatrice, vénale, qui ne répugne pas à utiliser le chantage pour arriver à ses fins. L’acharnement de Belle à protéger sa fratrie l’impressionne. Il n’a jamais connu un tel dévouement, n’a même jamais songé qu’un tel lien puisse exister. En côtoyant son épouse, il va progressivement revoir le jugement qu’il porte sur elle.

La personnalité de Cristo déplaît profondément à Belle. Elle le prend pour un homme froid, cynique, arrogant mais elle ne peut dénier sa beauté physique. Il est très séduisant. Jamais elle n’a éprouvé un tel désir pour un homme. Elle ne peut endiguer le flot de désir et de fantasmes qu’il fait naître en elle.

L’alchimie entre Belle et Cristo est explosive. Mais ce lien purement physique est bien trop superficiel pour qu’elle puisse s’en contenter. Elle veut davantage.

Extrait :
Spoiler
— Tu as dit que l’honnêteté était la meilleure politique, lui rappela la jeune femme, s’éloignant de quelques pas avant de se retourner vers lui. Alors permets-moi d’être honnête. Si ce mariage doit durer, je veux davantage que du simple plaisir physique. Je veux que nous apprenions à nous connaître. Une relation ne peut pas reposer uniquement sur le sexe.

Deux personnalités diamétralement opposées mais parfaitement complémentaires comme Yin et le Yang, les deux faces d’une seule et même pièce…

Belle et Cristo vont peu à peu apprendre à se connaître et à s’apprécier. Tout a débuté par un mariage de raison, "une simple disposition pratique", et un magnétisme entêtant. Mais au-delà d’une compatibilité sexuelle époustouflante, ils ont découvert qu’un lien très puissant les unit : l’amour.

En nous dévoilant tour à tour les pensées de Belle et de Cristo, Lynne Graham nous permet de mieux comprendre leurs ressentis et ce qui les anime. Cela les rend d’autant plus réels et avec une facilité déconcertante, nous nous substituons aux personnages.

Une romance prévisible mais efficace qui ravira les romantiques !

J'ai hâte d'en savoir plus sur Nik, le demi-frère grec de Cristo, qu'on a entraperçu dans ce tome. Je dois dire que Lynne Graham a réussi à titiller ma curiosité ! Mais quel est donc ce lien qui unit Cristo à Betsy, l'épouse de Nik ? Qu'a-t-elle donc de si spécial ? Le prochain tome est consacré à ce couple. Inutile de préciser que je le lirai sans faute :mrgreen:



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CindySB

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par CindySB »

Pendergast a écrit : ven. 27 janv., 2023 9:01 pm
CindySB a écrit : ven. 27 janv., 2023 11:39 am Bonjour :)

Je continu le chapitre bonus de Pendergast :
8) Vous êtes animé tout au long du jeu d'un espoir insensé, sauver Hugo, vaincre la maladie, trouver des réponses à vos questions. Et si la fin n'était pas forcément celle que vous attendiez ??🤔

"Lire un livre avec une fin imprévisible, improbable, imprévue.."
Les royaumes immobiles T2 : le règne des chimères, Ariel Holzl
Une excellente suite et fin avec ce roman. Il est plein d'actions, de retournements et de surprises, ce qui lui donne une très bonne dynamique et le rend hyper entraînant. Ivy est un superbe personnage très évolutif, qui perd de sa naïveté et se montre très bonne stratège. L'univers découvert dans le T1 s'assombrit encore et continue d'être poétiquement noir, dangereux et cruel, nous plongeant dans ses profondeurs de souffrances et de cruauté. Ce qui rend encore plus beau les éclairs de bons sentiments tels que l'amour et l'amitié qui le traverse. La fin est mouvementée et rapide, un peu difficile à suivre, avec quelques éléments arrivant très brusquement qui sont extrêmement surprenants. Je n'en ai pas moins apprécié la conclusion de ce récit que j'ai adoré. J'ai hâte de lire d'autres romans d'Ariel Holzl.

Il faut maintenant que j'affronte l'un des boss de ce chapitre. Comment cela se passe-t-il ? Comme pour les autres chapitres c'est un tirage au sort qui nous le désigne ou c'est à nous de le choisir ?

Mon récap est à jour
Bonsoir, ravie que tu es réussie à boucler ce chapitre !🤗
Les boss se précipitent pour passer le premier, mais les dés remettent tout le monde au pas, c'est un 3 et donc fort logiquement le boss des boss,



Le Comte de Provence


téléchargement.jpeg.jpg


C'est un personnage un peu monomaniaque, il le reconnaît volontiers, son idée fixe du moment, Hugo... Il vous demande donc de lire un roman où le personnage principal n'a qu'une seule idée, un seul but en tête en étant prêt à tout pour y arriver (réussir un examen, trouver quelqu'un ou quelque chose...), il faut que ce soit un peu une obsession et qu'on en parle une bonne partie du roman !

Bonne lecture et bonne soirée
Et le voilà vaincu ! Avec Pour seul refuge, Vincent Ortis (l'obsession du juge Edward est de se sortir de sa situation pour se porter au secours de son fils)
Cette lecture était bien mais un tout petit peu longue, le récit est lent à se mettre en place. J'ai beaucoup aimé le suspens lié au projet de Ted, mais il est trop long à se dévoiler. La première partie du récit traîne en longueur, malgré un environnement prenant et une ambiance pesante, ce qui atténue l'intérêt porté au roman. La fin est surprenante et accélère le rythme, mais cela ne suffit malheureusement pas à rattraper le coup.

J'ai donc terminé le challenge :)

Mon récap est à jour
Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonjour,

Je viens valider la consigne suivante :


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2/ Super Meat Boys : dans ce jeu de plateforme, vous incarnez un bout de viande qui doit sauver sa fiancée ; et dans le jeu suivant, Super Meat Boys Forever, c’est votre enfant qui se fait kidnapper… Bref, votre vie n’est pas des plus paisibles et en plus, vous êtes condamné à mourir en boucle dans ce jeu effréné où la moindre erreur est punie de la plus cruelle des manières : vous n’avez qu’une fraction de seconde pour passer chaque obstacle sans vous faire réduire en charpie (il est utile de préciser que les sauts se font au pixel près). Par chance, vous recevez la consigne sans avoir besoin de risquer votre vie :

Lisez un livre avec un nombre de chapitres ou de pages rond.
Spoiler
Pour le nombre de pages, il s'agit bien du dernier nombre de pages écrit. Et si le livre contient un prologue et/ou un épilogue, comptez-les comme des chapitres.


:arrow: :arrow: 24 chapitres

Battlefield T1 - Table des matières.docx
(111.18 Kio) Téléchargé 11 fois


:arrow: "Battlefield, Tome 1" de Lily Hana


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Matt et Emma ont toujours fait partie de la vie d’Alexandre. Ils vivent dans la maison en face de celle de sa famille. Matt et Alexandre ont été dans les mêmes écoles. Depuis leur plus jeune âge, ils ont également la même passion pour l’armée.

Partout où Matt et Alexandre allaient, la petite Emma les suivait comme leur ombre. Dès qu’elle avait su marcher, elle avait commencé à courir derrière eux, au point qu’elle était devenue aussi essentielle qu’à Matt. Mais Alexandre ne voyait pas Emma comme sa petite sœur, c’était "son" Emma.

Emma était amoureuse d’Alex depuis qu’elle a été en âge de savoir ce que ça voulait dire !

Alors qu’Emma a seize ans, tous deux s’enrôlent dans l’Armée de l’air française. Leur rêve ultime est d’intégrer le CAP 10, le Commando Parachutiste de l’Air n° 10, une unité de forces spéciales de l’Armée de l’air, ce qui représente pour eux la crème des crèmes des troupes d’élite…

Alexandre et Matt se sont battus pour atteindre leur but. Et ils y sont enfin… C’est la récompense d’années d’efforts et d’entraînement, à toujours pousser leur corps au bout de leurs limites. Ils ont réussi à franchir la dernière épreuve, le stage "Béluga", le précieux sésame leur permettant d’intégrer le CAP 10. Leur rêve est devenu réalité…

Comme il se doit, ils vont célébrer leur victoire au pays, avec Emma et entourés de leurs proches et de leurs amis ! C’est là qu’est leur place et nulle part ailleurs. Une semaine de permission leur est accordée avant de rejoindre leur affectation à Djibouti, en Afrique, pour les cinq années à venir.

Emma est aujourd’hui âgée de dix-huit ans. Elle est toujours aussi follement éprise d’Alexandre. Elle sait que c’est l’homme de sa vie, qu’il l’a toujours été… Alexandre la voit à présent pour la première fois, avec des yeux d’homme. Sa silhouette d’adolescente a disparu pour laisser place à une femme terriblement séduisante et désirable. Et il la veut… pour une seule nuit… Comment pourrait-elle résister à cet homme qu’elle a toujours aimé ? Cette nuit marquera un point de non-retour…

Alors que cela fait plus de deux ans qu'il est basé à Djibouti, Alexandre est de retour chez lui pour une permission de deux semaines. Il lui reste un peu plus de trois ans avant d’être muté dans une autre base militaire. Il est complètement déstabilisé en découvrant
Spoiler
qu’il est le père d’une petite fille prénommée Alexia, une petite fille dont on ne lui avait jamais soufflé mot, ni ses parents, ni Matt, ni Emma…
Extrait :
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C’est à ce moment-là que je compris une chose : je voulais que cette enfant soit la mienne. À l’idée qu’elle puisse être d’un autre homme, tout en moi se rebella. Cela voudrait dire qu’Emma n’avait pas hésité à laisser un autre homme la toucher après ce que l’on avait partagé, et c’était hors de question de l’envisager.
Elle était mienne. Depuis cette nuit-là, Emma était à moi.
Je baissai le regard sur la petite fille qui lui tenait la main. Des yeux violets à la pupille cerclée d’or.
Elle aussi était mienne.
Je déglutis, les émotions se bousculant en moi. Colère. Rage. Joie. Bonheur. Tout se mélangeait.

Lily Hana nous plonge dans une romance militaire bouleversante et déchirante. Un terrible crève-cœur…

L’histoire est racontée du point de vue d’Emma et d’Alexandre. Cela nous permet de connaître leurs pensées intimes ainsi que les motivations de leurs agissements. Nous en apprenons plus sur Emma et nous pouvons mieux comprendre ses décisions pour prendre sa vie en main plutôt que de se laisser sombrer en subissant les événements… Nous découvrons la vie d’Alexandre au sein de l’armée et nous entrevoyons son univers en plongeant au cœur des missions qui l’ont marqué. Lily Hana nous fait voyager dans le temps et dans l’espace avec Alexandre et Emma ensemble (pour de très courtes périodes) ou séparément.

Tous ces éléments que nous livre Lily Hana nous permettent de mieux cerner les personnages et de les rendre authentiques et profondément humains.

Dès les premières pages, j’ai été happée par le récit. J’ai eu un énorme coup de cœur pour Emma. C’est une jeune femme douce, fragile, sincère, généreuse et pleine de compassion. Mais c’est également une battante, une "guerrière". Elle a un caractère en acier trempé. Elle tombe et se relève, ne baisse jamais les bras. Elle se bat pour ceux qu’elle aime et est prête à tous les sacrifices pour eux. Son courage et son abnégation forcent le respect et l’admiration.

J’en ai terriblement voulu à Alexandre d’avoir profité d’Emma. Même si, "théoriquement", il ne lui a fait aucune promesse : "Je n’ai que cette nuit à t’offrir, Emma", "Pour ce soir, je suis tien." Alexandre n’aurait pas dû coucher avec Emma la veille de son départ pour l’Afrique alors qu’il sait pertinemment qu’elle est amoureuse de lui depuis toujours et qu'il ne sera pas de retour avant cinq bonnes années. Alexandre représente pour elle son univers, son rêve de toute une vie… Il aurait pu choisir n'importe quelle fille ! Il aurait dû résister à ce besoin primitif de posséder Emma, comme si son corps appelait le sien, comme si tout ce qui comptait c’était elle et lui et ce désir qui lui brûlait la peau. Même si Alexandre n’avait jamais ressenti cela pour personne, il se devait de la protéger… de lui...

J’ai été déchirée par cet amour à sens unique, le premier amour d’Emma mais également sa plus grosse peine de cœur.

Extraits :
Spoiler
Alexandre était mon premier amour, le vrai, le grand, celui qui vous marquait à jamais. Et même si cet amour était à sens unique, j’étais heureuse de ressentir cela pour lui, heureuse de savoir ce que cela faisait d’aimer quelqu’un de tout son être, de toute son âme.
Spoiler
— Je l’aime tellement, je sais que c’est lui, c’est l’homme de ma vie. Il l’a toujours été. Mais il ne veut pas le voir, papa. Je sais, tu vas dire que je fais ma têtue, que s’il ne veut pas de moi, c’est qu’il n’est pas le bon. Mais c’est lui, je n’ai aucun doute là-dessus. Et j’essaie de tourner la page, tous les jours. Mais quoi que je fasse, tout en revient toujours à lui.

Emma veut un amour inconditionnel, un être si important à sa vie que s’il venait à disparaître, elle ne serait plus jamais la même. Elle désire connaître le même amour qu’ont vécu ses parents qui s’aimaient éperdument.

J’aurais voulu qu’Alexandre se batte pour Emma. Je n’arrive pas à le comprendre. Pourquoi s’est-il engagé avec une autre femme alors qu’Emma lui manque viscéralement et que les souvenirs de leur unique nuit ensemble le hantent encore ? Je ne cache pas que j’ai eu envie de le secouer, de l’enguirlander, pour qu’il ouvre enfin les yeux car il est sur le point de commettre la pire erreur de sa vie ! Son bonheur est à portée de main et il risque de le laisser filer…

Alexandre se montre d’une extrême possessivité. Pour lui, il est hors de question qu’un autre homme puisse toucher Emma. Elle est sienne.
Spoiler
Tout comme l’est Alexia.
Il ne veut pas qu’elle partage la vie d’un homme
Spoiler
et qu’elle ait d’autres enfants.
De quel droit peut-il exiger d’Emma qu’elle reste seule
Spoiler
avec Alexia
alors que lui va faire sa vie ? Tout tourne autour de lui, de sa carrière militaire et de la vie qu’il s’est construite avec une autre femme, Tori, une pilote de Rafale dans l’armée de l’air, à peine huit mois après être arrivé à Djibouti… Je l’ai trouvé terriblement égoïste.

Extraits :
Spoiler
— Ce qui me prend ? Tu me parles d’un autre homme, un avec qui tu voudras faire des enfants, un qui partagera ta vie et celle d’Alexia.
— Et alors ?
— Alexia est ma fille !
Je secouai la tête, n’en croyant pas mes oreilles.
— Et donc je dois rester seule toute ma vie pour élever ta fille ?
Il leva les bras au ciel avant de les laisser retomber contre ses cuisses.
— Exactement !
Je laissai la colère me gagner et avançai d’un pas vers lui.
— Alors toi, tu peux te marier et faire ta vie, tandis que moi je resterai seule et frustrée ?
Spoiler
— Cours autant que tu veux Emma. Ça ne changera rien. Tu es mienne, tu le sais, et si jamais tu le laisses toucher ce qui est à moi, il est mort. N’oublie pas qui je suis, j’ai l’entraînement pour ça.

Emma a attendu Alexandre presque toute sa vie. Au risque de passer à côté de ce dont elle a toujours rêvé, il est temps pour elle d’avancer… L’homme qu’elle aime désespérément va se marier. Une fois encore, le cœur d’Emma se brise en un millier de morceaux… Son cœur n’est plus qu’un champ de bataille…

Les personnages secondaires jouent un rôle particulièrement important dans cette histoire. Je pense tout particulièrement à Matt (le frère d’Emma), Hélène (la mère d’Alexandre), Anaïs (l’amie d’Emma), Tori (la fiancée d’Alexandre) et bien sûr Alexia. J’ai adoré le personnage de Matt, le frère d’Emma. Il est très protecteur à l’égard de sa petite sœur. Si quelqu’un venait à lui faire du mal, il ne le tolérerait en aucun cas. Personne ne déroge à cette règle, même pas son meilleur ami, Alexandre. Il n’hésite d’ailleurs pas à lui dire ses quatre vérités et même à lui casser la figure pour avoir fait souffrir sa sœur :mrgreen: La maman d’Alexandre est extraordinaire ! Ce petit bout de femme m’a impressionnée… Elle prend la défense d’Emma même contre son propre fils. Elle ne mâche pas ses mots pour lui dire ce qu’elle pense et lui remettre les idées en place. Anaïs est l’amie et la confidente d’Emma. Anaïs est un esprit libre, elle vit comme elle le veut et apporte un souffle de liberté à Emma. C’est une collègue de travail et elle vient d’emménager chez elle. Je ne cacherai pas qu’en ce qui concerne Tori, je l’ai royalement détestée. Alexia,
Spoiler
la petite fille d’Emma et d’Alexandre,
est,
Spoiler
du haut de ses deux ans,
tout simplement craquante.
Spoiler
Elle va permettre à nos deux héros de se retrouver.

Cette romance militaire est intense, prenante, riche en rebondissements. Elle m’a fait passer par une pléiade d'émotions plus vives les unes que les autres…

Le final est une vraie torture… Je n’ai qu’une seule hâte, me plonger dans le second tome… Dieu merci, je ne dois pas attendre sa parution :mrgreen:



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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonjour @Isallya,

Est-ce que l'une de ces deux couvertures peut valider la consigne "Lisez un livre avec une couverture noire" ?


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Cela me permettra ainsi de valider deux consignes avec deux livres différents :D


Merci d'avance !
Bon après-midi :mrgreen:
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Underworld a écrit : mar. 31 janv., 2023 3:27 pm Bonjour @Isallya,

Est-ce que l'une de ces deux couvertures peut valider la consigne "Lisez un livre avec une couverture noire" ?


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Cela me permettra ainsi de valider deux consignes avec deux livres différents :D


Merci d'avance !
Bon après-midi :mrgreen:

Non désolée, à mon sens c'est plus gris/blanc que noir pour les deux couvertures :S
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par mielicanela »

Isallya a écrit : mar. 31 janv., 2023 1:10 pm Il faut croire que ta wii essaie de t'encourager à finir le challenge :lol:

On peut dire que ça fonctionne, ca a au moins le mérite de sortir de l'ordinaire ! (Par contre tu m'intrigues, hâte que tu en dises plus sur le bouquin Ôo)
On peut dire ça :lol: Mais j'avoue que j'aurais bien aimé me passer de ce genre de problème, parce que les pièces de rechange de Wii, ça ne se fait plus trop... Donc si ça peut se réparer par une soudure, génial. Sinon, bah plus de Wii :(

J'ai peur que tu sois déçue. C'est de la littérature jeunesse, un livre pas mal du tout que j'avais reçu dans une box de livres. Ça s'appelle "Le bourreau de la pleine lune" de Michel Honaker. C'est donc pour la consigne 5 - Resident Evil : lisez un livre dans lequel un personnage se fait kidnapper. Et le personnage kidnappé est la jument Tourangelle, que Gabriel (le personnage principal) kidnappe/vole en début d'histoire.

Mon avis :
Ce livre a été imaginé pour des enfants à partir de 10 ans. Et franchement, tant au niveau du vocabulaire que du contenu, je trouve plutôt adapté cette restriction d'âge. Pour un enfant, il y a beaucoup de mots médiévaux à chercher dans le dictionnaire, et des tournures de phrases qui peuvent intriguer.
Nous avons ici un polar avec des meurtres, dans un univers médiéval inquiétant. Le héros s'appelle Gabriel, c'est un ménestrel qui kidnappe le compagnon favori d'un bailli (sa jument), prend ses affaires et se rend à sa place à Mortecombe dans les Ardennes. Là bas, un sinistre bourreau anonyme pend des villageois qui ont été au mauvais endroit au mauvais moment...
Gabriel va mener l'enquête, avec un humour et des gros mots rigolos.

J'ai passé un bon moment avec cette histoire. Je vous la recommande, même en tant qu'adulte.


Puis-je défier le boss du chapitre 5, s'il te plaît, Isallya ? :D

Mon recap'est ici : viewtopic.php?p=21716423#p21716423
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

mielicanela a écrit : mar. 31 janv., 2023 11:24 pm
On peut dire ça :lol: Mais j'avoue que j'aurais bien aimé me passer de ce genre de problème, parce que les pièces de rechange de Wii, ça ne se fait plus trop... Donc si ça peut se réparer par une soudure, génial. Sinon, bah plus de Wii :(

J'ai peur que tu sois déçue. C'est de la littérature jeunesse, un livre pas mal du tout que j'avais reçu dans une box de livres. Ça s'appelle "Le bourreau de la pleine lune" de Michel Honaker. C'est donc pour la consigne 5 - Resident Evil : lisez un livre dans lequel un personnage se fait kidnapper. Et le personnage kidnappé est la jument Tourangelle, que Gabriel (le personnage principal) kidnappe/vole en début d'histoire.

Mon avis :
Ce livre a été imaginé pour des enfants à partir de 10 ans. Et franchement, tant au niveau du vocabulaire que du contenu, je trouve plutôt adapté cette restriction d'âge. Pour un enfant, il y a beaucoup de mots médiévaux à chercher dans le dictionnaire, et des tournures de phrases qui peuvent intriguer.
Nous avons ici un polar avec des meurtres, dans un univers médiéval inquiétant. Le héros s'appelle Gabriel, c'est un ménestrel qui kidnappe le compagnon favori d'un bailli (sa jument), prend ses affaires et se rend à sa place à Mortecombe dans les Ardennes. Là bas, un sinistre bourreau anonyme pend des villageois qui ont été au mauvais endroit au mauvais moment...
Gabriel va mener l'enquête, avec un humour et des gros mots rigolos.

J'ai passé un bon moment avec cette histoire. Je vous la recommande, même en tant qu'adulte.


Puis-je défier le boss du chapitre 5, s'il te plaît, Isallya ? :D

Mon recap'est ici : viewtopic.php?p=21716423#p21716423

Ca serait dommage x( J'espère que ça sera réglé aussi simplement !
Je ne suis pas forcément contre la littérature jeunesse, donc je note !


Quant à ton boss... Eh bien, Ludwig a cassé mon hébergeur d'images donc je ne peux pas l'afficher ici, mais il est bien là et prêt à en découdre ! Il te demande de lire un livre où un cheval apparaît soit sur la couverture soit dans l'histoire, du fait que Ludwig ressemble lui-même à un équidé comme tu ne peux pas le voir ici :lol:
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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par NoEtJess »

Est-ce que je peux demander un joker ? :D Je ne comprend pas très bien le fonctionnement, je dois donner la consigne que j'aimerais remplacer ? Si oui, je remplace la consigne 6) Uncharted 4 : A Thief’s End - Lisez un livre qui met en scène une chasse au trésor. Merci !
Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

NoEtJess a écrit : jeu. 02 févr., 2023 6:45 pm Est-ce que je peux demander un joker ? :D Je ne comprend pas très bien le fonctionnement, je dois donner la consigne que j'aimerais remplacer ? Si oui, je remplace la consigne 6) Uncharted 4 : A Thief’s End - Lisez un livre qui met en scène une chasse au trésor. Merci !

C'est moi qui t'en donne deux différentes et tu choisis celle que tu préfères (: (j'ai un peu simplifié le fonctionnement par rapport à ce que j'avais noté, en revanche :lol: ).

Là je te laisse le choix entre lire le dernier tome d'une saga ou lire un livre avec un protagoniste masculin. (Car il ne devrait plus y avoir de jeu Uncharted et Nathan Drake, le héros, est un homme.)
Cameron10

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Cameron10 »

Bonsoir, comme annoncé je tente de remporter un trophée bonus avec ce livre où l'enquête se déroule sur un bateau et, comme dans la description du jeu,
Spoiler
ce bateau finit par accueillir de nombreux cadavres !
4/ Return of the Obra Dinn → Lisez un livre policier ou qui contient une enquête.

L'Étrange traversée du Saardam - Stuart Turton

Le début est un peu long à démarrer mais j'ai immédiatement accroché avec les deux personnages principaux, ce qui m'a permis d'apprécier ma lecture malgré la lenteur du premier tiers de l'histoire. Arent est un homme honorable malgré tout le sang qu'il a sur les mains, il essaye de toujours faire ce qui est juste quitte à recourir à la force pour cela. Quant à Sara, je me suis totalement identifiée à sa soif désespérée de liberté et j'ai aimé sa force, son courage, bien que tout ça disparaisse sous le joug de Jan et qu'elle nourrisse de bien noires pensées à son égard. Ces deux personnages de valeur mais avec quelques côtés plus sombres forment donc un duo très intéressant, que j'ai pris plaisir à suivre dans l'enquête.

J'ai également apprécié l'ambiance maritime de cette traversée à bord du Saardam. Il existe peu de romans qui se déroulent quasi intégralement sur la mer et encore moins mettant en scène une enquête à tendances occultes, originalité qui m'a beaucoup plu. Après, l'auteur le précise lui-même : il ne faut pas s'attendre à quelque chose de particulièrement authentique d'un point de vue historique, il prend de nombreuses libertés pour les besoins de son intrigue - ce qui, personnellement, ne m'a pas dérangée mais certains lecteurs pourraient se montrer plus tatillons.

Une fois passées les longueurs initiales, j'ai été complètement embarquée sur ce navire où les tensions, l'effroi et la paranoïa s'installent crescendo à mesure qu'Old Tom sévit et que les passagers en profitent pour lâcher la bride à leurs vices. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la manière dont l'auteur appréhende la nature humaine en livrant un constat malheureusement avéré : finalement, l'être humain se révèle encore plus démoniaque que les démons eux-mêmes et ces derniers n'ont même pas besoin de remuer le petit doigt pour que des actes affreux soient commis en leur nom.

Je conclurai sur l'enquête, qui est au cœur de ce récit : contrairement aux Sept morts d'Evelyn Hardcastle - où j'avais vu venir les révélations finales de très loin -, cette fois je n'avais compris que certains détails et si les révélations finales m'avaient fugacement traversé l'esprit en cours de lecture, je n'ai eu des certitudes que quelques pages avant le dénouement et j'étais encore bien d'avoir capté tous les tenants et aboutissements de l'affaire. Tout ça est très bien fait, avec cependant un petit bémol : les explications finales m'ont paru très longues, les dernières pages s'éternisent beaucoup pour pas grand chose à mon avis. Il n'empêche que j'ai approuvé ce que les personnages finissent par décider et que j'aimerais bien lire d'autres récits de leurs aventures à venir !

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Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

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Bonjour,

Je viens valider les consignes suivantes :


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3/ Darkest Dungeon : vous contrôlez un groupe d’aventuriers et vous visitez des donjons à l’atmosphère lugubre et peuplés d’ennemis repoussants. Ne vous attachez pas trop aux membres de votre équipe, ils ont une fâcheuse tendance à mourir vite… Mais comme Darkest Dungeon et sa suite se rattachent au genre des "rogue-like", ça n’a rien d’anormal : le but est justement de recommencer le jeu en boucle jusqu’à réussir à en voir la fin. Nerfs solides exigés.

Lisez un livre avec une couverture noire.


:arrow: "L'Affaire Charles Dexter Ward" de Howard Phillips Lovecraft


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6/ Alt F4 : ce petit jeu consiste en une suite d’épreuves que vous devrez affronter avec un courage et une rigueur à toute épreuve, le tout accompagné d’une musique qui vous amusera dans les premiers instants, mais qui vous donnera vite envie de vous arracher les oreilles lorsque vous entamerez votre pénultième essai. D'ailleurs, devinez quelle est la récompense pour avoir fini le jeu ? Cette consigne :

Lisez un livre sur le thème de la folie.


:arrow: :arrow: Folie :arrow: Charles Dexter Ward est interné parce qu'il présente des symptômes de démence

Extrait :
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Il est important de se rappeler ses goûts pour tâcher de comprendre sa folie, car, s’ils n’en constituent pas le noyau, ils jouent un rôle de premier plan dans son aspect superficiel. Les lacunes relevées par les aliénistes portaient toutes sur des sujets modernes. Elles étaient invariablement compensées par des connaissances extraordinaires concernant le passé, connaissances soigneusement cachées par le patient, mais mises à jour par des questions adroites on aurait pu croire que Ward se trouvait transféré dans une autre époque au moyen d’une étrange auto-hypnose. De toute évidence, il s’attachait à acquérir la connaissance des faits les plus banals du monde moderne, auxquels son esprit était resté entièrement et volontairement fermé. Il fit de son mieux pour dissimuler cette ignorance; mais tous ceux qui l’observaient constatèrent que son programme de lecture et de conversation était déterminé par le désir frénétique d’acquérir le bagage pratique et culturel qu’il aurait dû posséder en raison de l’année de sa naissance (1902) et de l’éducation qu’il avait reçue. Les aliénistes se demandent aujourd’hui comment, étant donné ses lacunes dans ce domaine, le fou évadé parvient à affronter les complications de notre monde actuel; l’opinion prépondérante est qu’il se cache dans une humble retraite jusqu’à ce qu’il ait accumulé tous les renseignements voulus.

:arrow: "L'Affaire Charles Dexter Ward" de Howard Phillips Lovecraft


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Y’ai’ ng’ngah, Yog-Sothoth

Un univers sombre et oppressant…

S’il faut en croire la croyance populaire, Joseph Curwen avait fui Salem en 1692 lorsque les persécutions contre les sorciers et sorcières débutèrent car il craignait d’être accusé de pratiquer la magie, en raison de son existence solitaire et de ses expériences chimiques ou alchimiques. Il s’était alors réfugié à Providence, en Nouvelle-Angleterre, le havre de tous les êtres libres, originaux et dissidents. Il s’était installé comme armateur et y était très vite devenu une curiosité locale. Outre le fait qu'il ne semblait pas vieillir, gardant toujours le même aspect d’un homme de trente à trente-cinq ans, une foule de faits bizarres contribuaient à alimenter la croyance populaire : trafic d'esclaves, hurlements et cris prolongés provenant de sa ferme, lumières étranges au cœur de la nuit à ses fenêtres, cargaisons mystérieuses ramenées par ses navires et surtout, de nombreuses disparitions parmi les marins qu'il employait. En 1760, Joseph Curwen était devenu un véritable paria, soupçonné d’alliances avec les démons qui semblaient d’autant plus menaçantes qu’on ne pouvait ni les nommer, ni les comprendre, ni prouver leur existence. Joseph Curwen décéda mystérieusement à Providence en 1771.

Charles Dexter Ward est un jeune homme passionné d’archéologie, d'histoire et de généalogie. Alors qu’il tente de reconstruire l’arbre généalogique de sa famille, il découvre en 1918 parmi ses ancêtres maternels un aïeul jusqu’alors inconnu, un certain Joseph Curwen, venu de Salem, qui avait fait preuve d’une longévité surprenante et était le héros d’étranges histoires. Charles entreprend alors de rechercher systématiquement tout ce qu’il pourrait trouver. Il réussit au-delà de ses plus grands espoirs : des lettres, des mémoires et des journaux intimes, enfouis dans les greniers de Providence et d’autres villes que leurs auteurs avaient jugé inutiles de détruire. C’est en 1921, 150 ans après la mort de son lointain ancêtre Joseph Curwen, qu’il découvre sa tombe. Aiguillonné par son insatiable soif de découvertes, Charles va exhumer les plus noirs secrets de son aïeul. Sa curiosité va le mener dans les abysses de l'horreur.

La disparition de Charles Dexter Ward est l’élément déclencheur du récit. Il est parvenu sans trop que l’on sache comment à s’enfuir d’une maison de santé dans laquelle il était interné.

Nous suivons le Dr Marinus B. Willett, un vieil ami de la famille, alors qu’il mène l'enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé avec Charles. Il l'a mis au monde et n'a jamais cessé depuis lors de surveiller son évolution physique et mentale. Il nous révèle l’histoire de son patient et
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sa supposée descente vers la folie.

C’est la première œuvre que je lis de Howard Philips Lovecraft. Cela faisait longtemps que je voulais le faire et je ne suis vraiment pas déçue d’avoir franchi le pas.

Charles Dexter Ward est contaminé par le portrait de son ancêtre. Impossible de ne pas faire le parallèle avec "Le Portrait de Dorian Gray" d’Oscar Wilde,
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un tableau maléfique qui représente la corruption d’un individu.
En effet, tout débute lorsque Charles découvre le portrait de son trisaïeul Joseph Curwen. Ceci marque le point de départ de sa métamorphose. Sa personnalité bascule peu à peu vers l’occulte plus il avance dans la consultation des vieux manuscrits de son ancêtre. Le lecteur ressent la lente dégradation de Charles
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Charles a découvert des choses que nul mortel ne devrait connaître;
il est remonté trop loin dans le passé, et le passé a fini par l’engloutir.

Lovecraft esquisse les pourtours du Mal et laisse l’esprit du lecteur vagabonder...

Il nous entraîne dans une atmosphère d’horreur et de désespoir allant crescendo.

La force de ce récit réside dans ce subtil mélange d’éléments rationnels incontestables et d’interventions diaboliques irrationnelles. Monstres et démons, réalité et fiction, tout s’entremêle pour finalement se confondre… Au risque de perdre la raison, nous aussi, Lovecraft nous entraîne, en digne conteur, dans des mystères qu’il n’est pas sage de creuser : puissances occultes, forces démoniaques, vampirisme, nécromancie…

Au fur et à mesure que l’on s’y enfonce, le récit gagne en puissance. Nous devenons à notre tour captifs, entraînés dans les ténèbres les plus noires sans pouvoir opposer la moindre résistance. On en vient à guetter le dénouement final…

J’ai ressenti au plus profond de moi-même la terreur qu’a dû éprouver le Dr Willett lorsqu’il s’est retrouvé piégé, sans lumière, dans le dédale souterrain sous l’ancienne ferme de Pawtuxet, où
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Joseph Curwen a créé des créatures terrifiantes en invoquant des dieux mystérieux résidant à l’extérieur des sphères normales.
Extrait :
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Mais Marinus Bicknell Willett se repentit d’avoir regardé une deuxième fois, car, depuis lors, il n’a plus jamais été le même. Il est difficile d’expliquer comment la seule vue d’un objet tangible, aux dimensions mesurables, a pu bouleverser à ce point un homme habitué au spectacle macabre des salles de dissection. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que certaines formes ou entités détiennent un pouvoir de suggestion qui fait entrevoir d’innommables réalités au-delà du monde illusoire où nous nous enfermons. De toute évidence, Willett aperçut une entité de ce genre, car, pendant quelques instants, il fut frappé d’une démence frénétique. Il lâcha sa lampe, et ne prêta pas la moindre attention au grincement des dents qui se refermèrent sur elle au fond du puits. Il se mit à hurler d’une voix suraiguë, méconnaissable, et, incapable de se relever, il rampa désespérément sur les dalles humides d’où montaient de faibles cris qui répondaient aux siens. Il déchira ses mains sur les pierres rugueuses et se meurtrit fréquemment la tête contre les piliers, mais il poursuivit sa route. Ensuite, il reprit lentement conscience et se boucha les oreilles pour ne plus entendre le concert de gémissements lugubres qui avait succédé aux cris. Ruisselant de sueur, dépourvu de tout moyen d’éclairage, accablé par le souvenir d’une effroyable vision, il songeait avec horreur que des douzaines de ces créatures terrifiantes vivaient encore au-dessous de lui, et qu’un des puits était resté ouvert…

Je n’ose même pas imaginer à quoi devaient ressembler ces catacombes 157 ans plus tôt
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lorsque les assaillants étaient descendu sous la ferme de Pawtuxet alors en "pleine activité" (1771).
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Ces hommes étaient ressortis incapables de parler de ce qu'ils avaient vu ou entendu dans cet enfer souterrain.
De cette expédition nocturne il ne reste comme compte rendu écrit que le journal intime d’Eleazar Smith, chef du groupe de réserve du débarcadère, resté à l’air libre.

Extrait :
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Eleazar Smith, chef du groupe du débarcadère, relate dans son journal une marche paisible et une longue attente près de la baie. À un moment donné, il entendit dans le lointain un bruit étouffé de cris, de hurlements et d’explosions; ensuite un de ses hommes perçut des coups de feu, et, un peu plus tard, Smith lui-même sentit la pulsation de mots formidables au plus haut des airs. Juste avant l’aube apparut un matelot aux yeux hagards, aux vêtements imprégnés d’une odeur hideuse. Il ordonna aux hommes du détachement de regagner leur logis, de ne jamais souffler mot des événements de la nuit, et de ne plus accorder la moindre pensée à celui qui avait été Joseph Curwen. L’aspect du messager suffit à les convaincre de la véracité de ses paroles : bien qu’il fût connu de plusieurs d’entre eux, il avait perdu ou gagné dans son âme une chose qui faisait de lui à tout jamais un être à part. Ils eurent la même impression un peu plus tard quand ils retrouvèrent de vieux amis qui avaient pénétré dans cette zone d’horreur : tous avaient perdu ou gagné une chose impondérable. Ils avaient vu, entendu ou senti une chose interdite aux humains, et ils ne pouvaient l’oublier. Tous gardèrent un sceau de silence sur les lèvres.

Jusqu'au dénouement final, la tension demeure palpable.

Même si j’ai très vite compris ce qui se tramait, les résultats de l’enquête du Dr Willett m’ont surprise !

Un livre à lire de nuit, à la faible lueur d’une bougie…



There is no Book
Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonjour,

Je viens valider la consigne suivante :


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4/ Celeste : il faut croire que "jeu de plateforme" rime avec "souffrance"… Dans ce jeu à l’ambiance et aux musiques uniques, vous incarnez Madeline qui a pour ambition de gravir le mont Celeste – bien sûr, son périple ne sera pas de tout repos, et de nombreux rebondissements sont au rendez-vous. Un compteur de morts est même intégré au jeu. Heureusement, vous n’avez pas besoin de vous en soucier pour le moment.

Lisez un livre qui se passe à la montagne, ou dans lequel une montagne a une grande importance.


:arrow: Un doublé :mrgreen:
:arrow: Se passe à la montagne
Un week-end entre amis dans un chalet à la montagne, dans les Hautes-Alpes, à l’occasion de Noël.
Ce week-end en montagne leur permet de se retrouver entre eux, de partager des moments intenses, de se déconnecter de leur train-train quotidien, de leurs soucis.
:arrow: La montagne a une grande importance
Ils peuvent ainsi faire du ski alpin (ou de la luge pour les moins "fonceurs" :lol: )
La descente en ski va ainsi rapprocher Ambre de Jérémy... Cela va permettre à Ambre de lâcher prise.
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La montagne marque le point de départ de leur histoire d'amour !

Extraits :
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— Bref, on a dit qu’on passait un week-end détente à picoler, skier et manger. Pas à draguer, je leur rappelle.
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Je ris, demain, le réveil va être dur. Je doute qu’on soit opérationnels pour aller skier dès huit heures.
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— OK, je vais appeler le gars pour nous réserver sept paires de skis.
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Quelques heures plus tard, on est tous de retour au chalet après avoir passé l’après-midi avec les chiennes à faire de la luge pour les trouillardes et du ski pour les plus courageux.
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— Promets-moi que tu m’aideras à me dépatouiller de mes skis si je me ramasse.
Il rit.
— Promis, si tu tombes, je te relève, comme ce matin.
Il m’offre un clin d’œil et la mention de notre petite session dans la salle de bains me donne chaud. Dans les romans, ce genre de situation amène à une baise enflammée sur le rebord du lavabo. Moi, j’ai juste réussi à péter le rideau.
— On y va, je déclare.
Je sens que je vais le regretter. Je ne tiens pas sur des talons aiguilles, alors sur des skis… Je me demande si mon assurance maladie prend en charge le transport en hélicoptère si je me pète les deux jambes ? Allez, ma vieille, tu peux le faire !
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— Glisse, Ambre, ne marche pas ! me conseille Baz.
— J’essaie !
Mais c’est difficile de ne pas lever un pied devant l’autre. Je manque de m’éclater à plusieurs reprises. Les deux sont patients avec moi et ne se moquent pas.
— Sers-toi de tes bâtons, poursuit Jérémy, ça va te donner de l’élan.
Je suis leurs recommandations et arrive à les rejoindre en haut de la piste… verte. Le souffle court, et légèrement tremblante dans mon affreuse combinaison rouge et jaune, je regarde le chemin qui m’attend, et j’ai envie de vomir.
Jérémy doit sentir mon stress parce qu’il presse mon épaule en guise de soutien.
— Ne t’en fais pas, c’est plus impressionnant que ça en a l’air. N’oublie pas, tu croises tes skis pour ralentir, et tu slalomes en utilisant tes bâtons.

:arrow: "Christmas Bad Trip" d'Amélie C. Astier


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Tout a commencé par… une superbe couverture qui m’a fait de l’œil ;-)

Un cocktail mêlant magie de Noël, amitié et… sentiments.

Une histoire simple, pleine de bonne humeur, de fous rires et sans oublier quelques scènes cocasses pour pimenter le tout…

Un week-end entre amis dans un chalet à la montagne, dans les Hautes-Alpes, à l’occasion de Noël. Quarante-huit heures coupés du monde extérieur et de leur quotidien. Pour certains, cela fait vingt ans qu’ils se connaissent, et un peu moins pour d’autres. Ils ont passé plus de temps ensemble à grandir et à partager mille et une aventures, que séparés. Même les études et le travail n’ont pas réussi à les éloigner.

La bande de joyeux drilles est réunie : Basile (Baz), Charlotte (Cha), Clara, Flavien (Flav), Louis, William (Will), Samuel (Sam), Ambre. Ils sont fusionnels et rien ne leur fait honte lorsqu’ils sont ensemble. Cette année, comme Angélique (Angèle) ne sait pas se libérer, Jérémy (Jerem), un collègue et ami de Baz, est de la partie, une pièce rapportée en quelque sorte qui se greffe à cette joyeuse petite bande.

Cette amitié qui résiste à l’usure du temps fait chaud au cœur ;-) Les personnages sont attachants. On a envie, nous aussi, de participer à leurs jeux plus délirants les uns que les autres et de fêter Noël avec cette bande d’amis.

Le sort s’acharne sur Ambre, notre héroïne… Question poisse, elle est servie.

Difficile d’imaginer qu’Amélie C. Astier se soit inspirée en majeure partie d’anecdotes vraies. Je dois avouer avoir tenté de découvrir quels étaient les événements portant sur des expériences vécues mais je n'y suis pas arrivée !

Jérémy est un mec super canon mais ce n’est pas un tombeur. C’est un type posé, à l’écoute, gentil. Il est tombé sous le charme d’Ambre. Et durant ce petit séjour à la montagne, il va essayer de la convaincre qu'elle n’est pas seulement belle et désirable mais tellement plus…

Extraits :
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– Tu penses qu’on ne te remarque pas et tu aimerais qu’on t’oublie, mais difficile de rater quelqu’un comme toi.
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– Je t’ai regardée et j’ai aimé ce que j’ai découvert alors que tu pensais que personne ne le remarquerait.
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– Ta façon de sourire, ton sourire, cette générosité, cette écoute et cette bienveillance que tu donnes aux autres. Cette espèce de beauté brute taillée dans les épreuves et les doutes. Tu es tellement intelligente, drôle et intéressante. Séreux, j’aurais pu passer la pire journée de ma vie, coincé sur le bord de cette route, et au lieu de ça, c’était l’une des plus captivantes depuis si longtemps. Tu penses ne pas être le genre de fille qu’on regarde, mais c’est faux.

Jérémy veut plus que cette simple parenthèse dans le temps et se risque à forcer le destin…

Extrait :
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– J’ai adoré ce week-end, poursuit Jérémy, j’ai adoré tes amis, vos traditions foireuses, vos jeux chelou et votre complicité. C’est beau ce genre d’amitié, et je me suis trouvé chanceux. Et puis surtout, je remercie Baz de m’avoir invité, parce que sinon je ne t’aurais pas connue. Alors, je ne sais pas où on va toi et moi, ça ne fonctionnera peut-être pas en dehors d’ici, mais j’ai envie d’essayer. J’ai envie d’être curieux. On deviendra peut-être de supers amis, ou peut-être plus que ça, mais on ne peut pas le savoir avant d’avoir essayé. Et de toi à moi, je ne suis pas le genre de gars à croire au coup de foudre, mais j’ai la certitude que si je ne force pas le destin, je vais le regretter.

Et Ambre souhaite elle aussi voir où cela peut les mener…

Extrait :
Spoiler
– […] Je pensais qu’on se quitterait cet après-midi avec une bise, et ça m’aurait été parce que ce qu’on a vécu était chouette. Mais je t’avoue que moi aussi, j’ai envie de saisir ma chance et de voir ce que ce "nous" un peu étrange peut donner. Et surtout, je voulais te dire merci de m’avoir rappelé que je pouvais être autre chose qu’une simple amie, mais une femme qu’on regarde autrement.

Cette histoire est à l'image d'un conte de Noël.

C'est en quelque sorte
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la conclusion de deux inconnus qui se sont rencontrés, qui ont accroché et ont décidé d’être courageux en tentant leur chance.

Amélie C. Astier nous offre une romance remplie d’un message de tolérance et d’acceptation de soi.
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Il n’y a pas de standard, il y a seulement des milliards de femmes différentes qu’on apprend à découvrir une à une, car chacune est unique.

À consommer sans modération ;-)


Je me suis tellement attachée à Ambre et à Jérémy que je croise les doigts pour qu'Amélie C. Astier nous donne l'occasion de les retrouver très bientôt :mrgreen:



There is no Book
Dernière modification par Underworld le sam. 04 févr., 2023 8:18 pm, modifié 2 fois.
Cameron10

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Cameron10 »

Bonsoir, je prends un peu les devants pour ma consigne de fin d'aventure parce que c'est ma prochaine lecture, désolée 😅

Je vais choisir World of Warcraft car j'y joue beaucoup ces derniers temps, au point que j'arrive à faire du contenu de haut niveau (je m'étonne moi-même xD) Comme la base fondamentale de l'univers est la rivalité entre les races de la Horde et celles de l'Alliance, je propose la consigne suivante : Lire un livre dans lequel deux factions sont ennemies (cela peut être des familles, des meutes, des écoles...)
Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Cameron10 a écrit : ven. 03 févr., 2023 10:02 pm Bonsoir, comme annoncé je tente de remporter un trophée bonus avec ce livre où l'enquête se déroule sur un bateau et, comme dans la description du jeu,
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ce bateau finit par accueillir de nombreux cadavres !
4/ Return of the Obra Dinn → Lisez un livre policier ou qui contient une enquête.

L'Étrange traversée du Saardam - Stuart Turton

Le début est un peu long à démarrer mais j'ai immédiatement accroché avec les deux personnages principaux, ce qui m'a permis d'apprécier ma lecture malgré la lenteur du premier tiers de l'histoire. Arent est un homme honorable malgré tout le sang qu'il a sur les mains, il essaye de toujours faire ce qui est juste quitte à recourir à la force pour cela. Quant à Sara, je me suis totalement identifiée à sa soif désespérée de liberté et j'ai aimé sa force, son courage, bien que tout ça disparaisse sous le joug de Jan et qu'elle nourrisse de bien noires pensées à son égard. Ces deux personnages de valeur mais avec quelques côtés plus sombres forment donc un duo très intéressant, que j'ai pris plaisir à suivre dans l'enquête.

J'ai également apprécié l'ambiance maritime de cette traversée à bord du Saardam. Il existe peu de romans qui se déroulent quasi intégralement sur la mer et encore moins mettant en scène une enquête à tendances occultes, originalité qui m'a beaucoup plu. Après, l'auteur le précise lui-même : il ne faut pas s'attendre à quelque chose de particulièrement authentique d'un point de vue historique, il prend de nombreuses libertés pour les besoins de son intrigue - ce qui, personnellement, ne m'a pas dérangée mais certains lecteurs pourraient se montrer plus tatillons.

Une fois passées les longueurs initiales, j'ai été complètement embarquée sur ce navire où les tensions, l'effroi et la paranoïa s'installent crescendo à mesure qu'Old Tom sévit et que les passagers en profitent pour lâcher la bride à leurs vices. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la manière dont l'auteur appréhende la nature humaine en livrant un constat malheureusement avéré : finalement, l'être humain se révèle encore plus démoniaque que les démons eux-mêmes et ces derniers n'ont même pas besoin de remuer le petit doigt pour que des actes affreux soient commis en leur nom.

Je conclurai sur l'enquête, qui est au cœur de ce récit : contrairement aux Sept morts d'Evelyn Hardcastle - où j'avais vu venir les révélations finales de très loin -, cette fois je n'avais compris que certains détails et si les révélations finales m'avaient fugacement traversé l'esprit en cours de lecture, je n'ai eu des certitudes que quelques pages avant le dénouement et j'étais encore bien d'avoir capté tous les tenants et aboutissements de l'affaire. Tout ça est très bien fait, avec cependant un petit bémol : les explications finales m'ont paru très longues, les dernières pages s'éternisent beaucoup pour pas grand chose à mon avis. Il n'empêche que j'ai approuvé ce que les personnages finissent par décider et que j'aimerais bien lire d'autres récits de leurs aventures à venir !

:arrow: Mon menu de jeu

Voilà pour toi :
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Et ta consigne me semble totalement pertinente, tu peux te lancer !
Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Underworld a écrit : sam. 04 févr., 2023 3:32 pm Bonjour,

Je viens valider la consigne suivante :


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4/ Celeste : il faut croire que "jeu de plateforme" rime avec "souffrance"… Dans ce jeu à l’ambiance et aux musiques uniques, vous incarnez Madeline qui a pour ambition de gravir le mont Celeste – bien sûr, son périple ne sera pas de tout repos, et de nombreux rebondissements sont au rendez-vous. Un compteur de morts est même intégré au jeu. Heureusement, vous n’avez pas besoin de vous en soucier pour le moment.

Lisez un livre qui se passe à la montagne, ou dans lequel une montagne a une grande importance.


GG pour le doublé !
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ImagePour avoir trouvé le livre le plus montagneux qui existe.
(Mon hébergeur d'images habituel est cassé, ton trophée risque d'être un peu gros >>)
Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

Et tant que j'y suis, j'en profite pour signaler la mouture de la prochaine édition du challenge que j'ai publiée ce matin, au cas où ça vous intéresserait. Si vous avez l'intention de rempiler pour une nouvelle année, ça me permettrait de savoir si cette nouvelle formule vous plaît ou si vous préférez rester sur un modèle proche de l'édition en cours (:
Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonsoir,

Je valide la consigne suivante :


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5/ Vampire Survivors : LE jeu de janvier 2022 ! En France, nous pouvons remercier Gautoz (connu notamment pour la Matinale JV sur Twitch, qui a lieu trois fois par semaine et revient sur l’actualité des jeux vidéo) qui a contribué à lancer un tsunami d’engouement pour ce jeu indépendant sans prétention. Le principe est simple (sur le papier; dans les faits, c’est une autre paire de manches) : survivre pendant 30 minutes à des hordes d’ennemis de plus en plus nombreux et résistants. Vous ne comprenez toujours pas pourquoi Vampire Survivors a été la première cause des nuits blanches en janvier 2022 ? Eh bien, en vrac : le gameplay simpliste (une seule touche, pour vous déplacer; les attaques sont automatiques), le prix imbattable (faites vos paris… ou allez voir sur Steam ! (mais ça serait tricher)), une rejouabilité incroyable en raison du nombre d’armes et de personnages jouables et une ambiance générale hypnotisante malgré la laideur des graphismes. Autant d’éléments qui vous font dire : "encore !" quand vous vous faites massacrer au bout de la quinzième minute… Alors ? Serez-vous le prochain à céder ?

Lisez un livre de votre pile à lire qui vous fait peur pour une raison ou pour une autre et… tenez bon !
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Nombre de pages impressionnant, un auteur ou un livre si célèbre que vous avez peur d’être déçu, un livre qu’on vous a offert à Noël sans connaître vos goûts littéraires… Les raisons sont infinies ! Si vous n’avez pas de PAL, il doit bien exister un livre que vous hésitez à acheter depuis un bon bout de temps, non ?


J'avais peur de lire le témoignage de Shlomo Venezia, l'un des rares survivants des "Sonderkommandos", un commando spécial servant d' "instrument" dans le processus de la Solution Finale. Il y a un monde de différence entre "connaître" l'Histoire (cours d'histoire, documentaires) et apprendre au travers de son récit ce qu'un homme faisant partie de ce commando spécial a vu et a vécu. Je savais que ce serait une lecture très difficile mais qu'elle était nécessaire...


:arrow: "Sonderkommando" de Shlomo Venezia



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Un livre coup de poing…

Shlomo Venezia est issu de la communauté juive italienne de Salonique (Grèce). Son nom, Venezia, renvoie au temps où ses ancêtres, suite de l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, avaient pris le chemin de l'Italie avant de s’établir à Salonique, la "Jérusalem des Balkans", ville dont nonante pour cent de la communauté juive a été exterminée.

Shlomo Venezia est un des très rares survivants des "Sonderkommandos".

Il a couché ses mémoires dans "Sonderkommando". Sous la forme d’un entretien avec Béatrice Prasquier, aidée par un historien italien spécialiste d'Auschwitz, Marcello Pezzetti, Shlomo Venezia raconte en 2006 son enfance en Grèce, l’invasion italienne puis allemande de la Grèce, la déportation en avril 1944 à l'âge de 21 ans dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, la sélection, la quarantaine, l’incorporation dans le "Sonderkommando", la "marche de la mort", les camps de Mauthausen, Melk et Ebensee, la libération des camps par les Américains et "l’après".

Extrait :
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Les archives du musée d'Auschwitz-Birkenau indiquent qu'après la sélection, sur les deux mille cinq cents Juifs déportés en même temps que Shlomo, trois cent vingt hommes sont entrés dans le camp avec les numéros d'immatriculation allant de 182440 à 182759, et trois cent vingt-huit femmes, enregistrées avec les numéros allant de 76856 à 77183. Tous les autres ont été immédiatement envoyés à la mort dans les chambres à gaz.

Ce témoignage représente un véritable document historique apporte une meilleure compréhension des mécanismes de l'extermination de masse des Juifs.

Le rôle des membres du Sonderkommando n’était pas de tuer mais de veiller à la fluidité et à la rapidité du terrible processus d’extermination : accompagner les victimes dans la salle de déshabillage en évitant qu'elles comprennent quoi que ce soit du sort tragique qui les attendait, les aider à se dévêtir le plus rapidement possible, rassembler leurs vêtements pendant que les victimes étaient gazées, extraire les corps de la chambre à gaz, retirer les prothèses, les dents en or et couper les cheveux des femmes, brûler ces corps dans les fours crématoires ou les fosses communes à ciel ouvert, réduire les os, jeter les cendres dans le fleuve et nettoyer la chambre à gaz en blanchissant les murs à la chaux pour qu'elle soit prête pour le "traitement" d'un nouveau transport.

Ce témoignage est d’autant plus précieux qu’il est rare étant donné que les personnes affectées au Sonderkommando étaient tous les trois mois "sélectionnées" et "transférées" vers un autre camp afin d’y être à leur tour éliminées dans les chambres à gaz. Ceux qui rentraient dans le "Crématoire" n’étaient ni plus ni moins que des morts en sursis…

"Personne ne pouvait survivre. Tout le monde devait mourir, nous y compris : ce n'était qu'une question de temps.

Extrait :
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Mais moi, je ne pensais pas que je pourrais jamais me libérer de cet enfer. Je ne pense pas qu'aucun homme dans le Sonderkommando ait gardé un espoir aussi naïf. Il n'y avait aucun moyen de s'en sortir. Seul un miracle... Mais plus personne ne croyait aux miracles. On continuait, jour après jour, sachant que la fin approchait.

Shlomo Venezia décrit avec une précision "chirurgicale" les tâches qu’il devait accomplir, en tant que membre du Sonderkommando, sous peine d’être exécuté sur-le-champ. Il se fie uniquement à ses souvenirs, à ce qu’il est certain d’avoir vu et rien de plus. Il met des mots sur cet enfer…

Extraits :
Spoiler
Nous sommes devenus des automates, obéissant aux ordres en essayant de ne pas penser, pour pouvoir survivre encore quelques heures. Birkenau était un véritable enfer, personne ne peut comprendre ni entrer dans la logique de ce camp.
Au bout d’un moment, on ne sentait plus rien. On était entré dans la roue qui tourne. Mais on ne s’en rendait pas compte, car tout simplement, on ne pensait plus à rien.
Spoiler
Pour sortir les corps de la chambre à gaz, on n'avait pas besoin de rajouter de l'eau par terre, car le sol était déjà suffisamment humide de tout. Je dis vraiment de tout : le sang, les excréments, l'urine, le vomi, tout... on glissait parfois dedans.
Spoiler
Le pire était surtout au début, quand il fallait tirer les premiers corps, car nous n'avions pas d'appui. Les corps étaient tellement imbriqués, amassés les uns contre les autres; les jambes là, la tête ici. Les cadavres s'amoncelaient sur plus d'un mètre, un mètre et demi de hauteur.
Spoiler
Une fois que la salle était vidée, il fallait la nettoyer entièrement, car les murs et le sol étaient souillés, et il était impossible de faire entrer de nouvelles personnes sans qu'elles s'affolent en voyant les traces de sang et de tout le reste sur les murs et par terre. Il fallait d'abord nettoyer le sol, attendre qu'il sèche et repeindre les murs à la chaux. Le ventilateur continuait de nettoyer l'air. Tout était ainsi prêt pour l'arrivée d'un nouveau groupe. Même si les gens, en entrant, voyaient le sol mouillé, ça ne leur paraissait pas suspect, car on leur avait dit qu'ils allaient à la douche pour la désinfection.

Shlomo Venezia donne des détails particulièrement insoutenables notamment lors de l’ouverture des portes des chambres à gaz après que les victimes aient été gazées au Zyklon B afin que les hommes du Sonderkommando extraient les corps imbriqués les uns dans les autres…

Extraits :
Spoiler
C'était une mort immonde, sale. Une mort forcée, difficile et différente pour tous.
Je ne l'avais jamais raconté jusqu'à maintenant; c'est tellement pesant et triste que j'ai du mal à parler de ces visions de la chambre à gaz. On pouvait trouver des gens avec des yeux sortis des orbites à cause de l'effort fourni par l'organisme. D'autres saignaient de partout, ou étaient salis par leurs propres excréments, ou bien ceux des autres. Sous l'effet de la peur et du gaz sur l'organisme, les victimes évacuaient souvent tout ce qu'elles avaient dans le corps.
Spoiler
Certains corps étaient tout rouges, d'autres très pâles, chacun réagissait différemment. Mais tous avaient souffert dans la mort. On pense souvent que le gaz était jeté, et voilà, les gens mouraient. Mais de quelle mort !... On les retrouvait agrippés les uns aux autres, chacun avait cherché désespérément un peu d'air. Le gaz jeté par terre dégageait de l'acide par le bas, donc tout le monde voulait trouver de l'air, même si pour cela il fallait grimper les uns sur les autres jusqu'à ce que le dernier meure. Selon moi, je ne peux pas en être sûr mais je pense que de nombreuses personnes mouraient avant même que le gaz ne soit jeté. Ils étaient tellement serrés les uns contre les autres que les plus petits, les plus faibles, étaient immanquablement étouffés. À un certain moment, sous cette pression, cette angoisse, on devient égoïste et on ne cherche plus qu'une chose : se sauver. C'était ça, l'effet du gaz. L'image qu'on voyait en ouvrant la porte était atroce, on ne peut même pas se faire une idée de ce que ça pouvait être.

Pour illustrer les propos de Shlomo Venezia, quelques dessins au lavis et à l'encre de Chine de David Olere ont été insérés. Cet homme faisait lui aussi partie des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau et est également l'un des rares survivants des camps d’extermination.

Le 18 janvier 1945, au moment de l'évacuation générale du complexe d'Auschwitz, il réussit à se faufiler dans les colonnes de déportés en marche pour être évacués vers des camps à l'intérieur du Reich. C’est ainsi qu’il parvient à échapper à une mort certaine en tant que membre du "Sonderkommando". Il entame ainsi la "marche de la mort" qui le conduira dans trois camps : Mauthausen, Melk et Ebensee.

Le 6 mai 1945, le camp d’Ebensee est libéré par l’armée américaine. Rapatrié en Italie, il passera trois ans en sanatorium.
Comme beaucoup d’autres survivants, Shlomo Venezia a longtemps gardé le silence sur ses expériences dans un monde qui ne voulait pas l’écouter. Il s’est heurté à l’incrédulité, l’indifférence voire même l’hostilité des autres.

Extrait :
Spoiler
Si lui, comme moi et bien d'autres, nous n'avons parlé que tardivement, c'est parce que personne ne voulait nous écouter. Nous revenions d'un monde où l'on avait voulu nous bannir de l'humanité : nous voulions le dire, mais nous nous sommes heurtés à l'incrédulité, l'indifférence voire l'hostilité des autres. Ce n'est que des années après la déportation que nous avons trouvé le courage de parler, parce que, enfin, nous avons été écoutés.

Ce n’est qu’en 1992, quarante-sept ans après sa libération, que Shlomo Venezia a recommencé à parler car l’antisémitisme refaisait surface en Italie. Il devient alors l'un des porte-paroles de la Shoah.

À la fin de son témoignage, Shlomo Venezia se confie avec pudeur sur l’impact qu’a eu sa déportation sur sa vie entière.

Extrait :
Spoiler
Qu'est-ce qui a été détruit en vous par cette expérience extrême ?
La vie. Je n'ai plus jamais eu une vie normale. Je n'ai jamais pu prétendre que tout allait bien et aller, comme d'autres, danser et m'amuser en toute insouciance...
Tout me ramène au camp. Quoi que je fasse, quoi que je voie, mon esprit revient toujours au même endroit. C'est comme si le "travail" que j'avais dû faire là-bas n'était jamais vraiment sorti de ma tête...
On ne sort jamais vraiment du Crématoire.

À la fin du livre, l’historien Marcello Pezzetti, historien spécialiste d'Auschwitz et directeur du Musée de la Shoah à Rome, propose quelques pages d’explications sur le système de persécution des Juifs dans le Reich de 1933 à 1939 (la première phase), le processus de persécution et de destruction des Juifs d'Europe de 1939 à 1941 (la deuxième phase), l’extermination physique des Juifs – la Shoah – à partir de 1941 (la troisième phase), Auschwitz-Birkenau et son rôle dans la "Solution finale", le Sonderkommando de Birkenau.

Un témoignage glaçant, dérangeant, très souvent insoutenable…

Shlomo Venezia relate purement et simplement ce qu’il a vu et ce qu’il a vécu. Des faits, rien que des faits, sans rien omettre ni en se dédouanant de certains actes. Il livre ce qu’il a vu en personne. Il se refuse à relayer des histoires entendues dans les camps ou des anecdotes qu’on lui a rapportées. Il veut s’assurer que tout ce qu’il raconte est la stricte vérité.

Un criant appel à la réflexion et à la vigilance…



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Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Isallya a écrit : sam. 04 févr., 2023 6:26 pm
Underworld a écrit : sam. 04 févr., 2023 3:32 pm Bonjour,

Je viens valider la consigne suivante :


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4/ Celeste : il faut croire que "jeu de plateforme" rime avec "souffrance"… Dans ce jeu à l’ambiance et aux musiques uniques, vous incarnez Madeline qui a pour ambition de gravir le mont Celeste – bien sûr, son périple ne sera pas de tout repos, et de nombreux rebondissements sont au rendez-vous. Un compteur de morts est même intégré au jeu. Heureusement, vous n’avez pas besoin de vous en soucier pour le moment.

Lisez un livre qui se passe à la montagne, ou dans lequel une montagne a une grande importance.


GG pour le doublé !
Spoiler
ImagePour avoir trouvé le livre le plus montagneux qui existe.
(Mon hébergeur d'images habituel est cassé, ton trophée risque d'être un peu gros >>)


Merci @Isallya,

J'ai eu un choc en voyant le trophée, ce n'est pourtant pas faute d'avoir été prévenue :lol:
Pour être grand, il est effectivement gigantesque :o Un trophée comme récompense pour avoir réussi à atteindre le toit du monde et non pas le mont Celeste, un sommet bien plus modeste :lol: :lol:

Bonne soirée :mrgreen:
Underworld

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Underworld »

Bonsoir,

Je valide la consigne suivante :


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7/ Getting over it : vous êtes un homme dans un pot et vous devez atteindre les sommets à l’aide de votre seul marteau pour vous propulser vers les hauteurs. Bien sûr, vous pouvez retomber en bas à n’importe quel moment, sinon où serait le fun ? Vous vous exercez un petit moment avant de vous rendre compte que vous n’avez ni la patience ni la dextérité pour atteindre la fin (s’il y a vraiment une fin) et vous vous penchez plutôt sur la consigne :

Lisez un livre dont l’un des personnages principaux présente un handicap.
Spoiler
Dans l’idéal, un handicap moteur pour respecter ce pauvre homme, mais tout autre handicap est accepté. J'accepte aussi les handicaps temporaires, comme par exemple un personnage cloué dans un fauteuil roulant suite à un accident (qu'il ait lieu avant ou dans le livre).
.

:arrow: :arrow: Yuki, notre héroïne, est sourde de naissance


:arrow: "A sign of affection, Tome 2" de Suu Morishita



Image



Mon coup de cœur est toujours bel et bien présent ! Et je dois dire que je fonds littéralement…

La rencontre avec Itsuomi est synonyme de premier amour pour Yuki. Plus elle apprend à le connaître, plus ses sentiments pour lui grandissent…

Un manga empreint d’une infinie douceur et plein de poésie…

Extrait :
Spoiler
Dans le ciel…
Tant de flocons…
Au gré du vent…
Exactement comme l’exaltation…
Que je ressens dans mon cœur…
À en perdre la raison…

Petit à petit, Yuki et Itsuomi vont se rapprocher. Et cela se fait tout en douceur.

Extraits :
Spoiler
Le poids de son bras sur mon épaule…
Me fait réaliser…
À quel point nous nous sommes rapprochés, depuis notre rencontre.
Spoiler
Petit à petit…
Je tombe encore plus amoureuse de lui…
Et il ne semble pas y avoir de limite.

Itsuomi se montre terriblement attentionné, protecteur, respectueux, tendre avec Yuki. On lui découvre même un petit côté taquin et ça lui va comme un gant.

Itsuomi ne ménage pas ses efforts dans l’apprentissage de la langue des signes. L’autrice souligne l’importance des gestes et du toucher. Itsuomi se montre encore plus tactile avec Yuki. À ce "simple" détail, on voit immédiatement que nos deux héros se sont rapprochés, qu’ils ont franchi un cap dans leur relation. J’ai adoré leurs interactions.

Les dessins sont de toute beauté et transmettent à la perfection tout un panel d'émotions.

Le langage des signes est toujours aussi superbement représenté.

Itsuomi et Yuki parlent avec leur regard et leurs mots ont le silence de leurs yeux…

C'est mignon le double sens de "Yuki" : "j’aime la neige" signifie également "j’aime Yuki" en japonais :mrgreen:
J'ai bien aimé ce jeu de mots de la part de l'autrice. De quoi faire rougir un peu plus Yuki (et de lui donner très très chaud) :lol:

Je suis conquise…

Vite la suite...



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mielicanela

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par mielicanela »

Hello !

Me voici après mon combat avec Ludwig, qui m'a plutôt permis de sortir du chapitre où j'étais pétrifiée plutôt qu'il ne m'a fait peur :lol: (Comme on peut le lire dans mon recap': viewtopic.php?p=21716423#p21716423 ).
Au passage, j'ai lu le nouveau challenge, j'adore le fait de pouvoir raconter une histoire avec le recap, tu t'en doutes :lol: Et je suis pour collectionner des Chocogrenouilles ;) :lol:

Bref j'en étais à la validation du boss. La consigne de Ludwig était lire un livre où un cheval apparaît soit sur la couverture soit dans l'histoire. J'ai lu "Les voleurs de fumée" de Sally Green. C'est une fantasy dans un univers type médiéval, donc les personnages se déplacent sur quoi? Des chevaux ! Le seul cheval de l'histoire qui a un nom, c'est Safran, le cheval de la princesse Catherine. Mais il y en a plein et un poney de montagne aussi :lol:

Mon avis :
L'univers de ce roman est noir, très noir. Du moins, c'est le cas dans le royaume du roi Aloysius, dans lequel les gens pas d'accord avec lui se font torturer puis exécuter sur la place publique, où les femmes sont conviées à être de charmantes décorations qui obéissent à tout. Un royaume où un sinistre inquisiteur du nom de Noyes vérifie tous vos faits et gestes.
La princesse Catherine a le malheur d'être la fille d'Aloysius, la seule fille, avec deux frères flippants à ses côtés... Le roi la promet en mariage au prince de la contrée voisine, et elle n'a rien à dire de cette future union. Même si elle éprouve des sentiments pour un certain Ambrose, garde royal.
Bon jusque là, on est sur une trame de roman plutôt classique, où on s'imagine que Catherine va bien trouver un moyen de se rebeller, de faire valoir que les femmes ne sont pas des pots de fleurs. Mais c'est plus compliqué que ça, car la fumée de démon vient changer la donne. En quoi? Ça c'est l'enquête que vont mener les différents narrateurs de ce récit.

Parce que c'est un roman où l'on suit 5 personnages, qui vivent chacun des aventures séparées, sans se connaître, avant qu'il y ait des bouts d'aventures qui se raccordent entre elles. Ces personnages sont tous issus de classes sociales différentes, avec un passé et des motivations différentes, ce qui rend intéressant les moments où on les retrouve à se rencontrer.

L'histoire est dense, écrite en petit. Elle a un petit côté "Games of Thrones" avec la magie de la fumée de démon qui se rajoute à ça. Je la trouve aussi intrigante, et je suis obligée de lire la suite grâce au cliffhanger qu'il a à la fin!

Donc en résumé, un roman addictif, avec un univers sombre, ce qui permet à l'auteur de défendre des causes importantes. Il faut s'accrocher au début car rien n'a de sens, mais au fur et à mesure que les personnages avancent et enquêtent, ça sera de plus en plus prenant.
NoEtJess

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par NoEtJess »

Isallya a écrit : jeu. 02 févr., 2023 6:59 pm
NoEtJess a écrit : jeu. 02 févr., 2023 6:45 pm Est-ce que je peux demander un joker ? :D Je ne comprend pas très bien le fonctionnement, je dois donner la consigne que j'aimerais remplacer ? Si oui, je remplace la consigne 6) Uncharted 4 : A Thief’s End - Lisez un livre qui met en scène une chasse au trésor. Merci !

C'est moi qui t'en donne deux différentes et tu choisis celle que tu préfères (: (j'ai un peu simplifié le fonctionnement par rapport à ce que j'avais noté, en revanche :lol: ).

Là je te laisse le choix entre lire le dernier tome d'une saga ou lire un livre avec un protagoniste masculin. (Car il ne devrait plus y avoir de jeu Uncharted et Nathan Drake, le héros, est un homme.)
Okay merci ! :)
Cameron10

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Cameron10 »

Cameron10 a écrit : sam. 04 févr., 2023 6:12 pm Je vais choisir World of Warcraft car j'y joue beaucoup ces derniers temps, au point que j'arrive à faire du contenu de haut niveau (je m'étonne moi-même xD) Comme la base fondamentale de l'univers est la rivalité entre les races de la Horde et celles de l'Alliance, je propose la consigne suivante : Lire un livre dans lequel deux factions sont ennemies (cela peut être des familles, des meutes, des écoles...)
Bonjour, je valide donc ma consigne de fin d'aventure avec un livre qui pourrait difficilement convenir mieux puisqu'il est justement tiré du jeu :D

Warcraft, Tome 1 : Le Jour du dragon - Richard A. Knaak

Avant de commenter l'histoire elle-même, je dois pousser un coup de gueule contre la traduction très perturbante de Paul Benita : non seulement il a choisi de traduire les noms propres, ce qui donne un résultat un peu étrange en français (Vereesa Windrunner devient Vereesa Coureuse-de-Vent par exemple), mais en plus et surtout, il décide parfois de ne pas respecter les traductions officielles, ce qui m'a valu un sacré choc en voyant que Deathwing, c'est-à-dire Aile de mort, se transforme ici en... Voldemor !

Malheureusement, le reste du livre ne compense pas cette traduction incompréhensible ; si j'ai apprécié Rhonin et Vereesa, je n'ai pas non plus été emballée par eux, leurs aventures ou leurs interactions - d'autant plus que leurs rapports au début m'ont semblé beaucoup trop rares et froids pour justifier la tournure que prend leur relation par la suite. Krasus, à la rigueur, est un personnage plus intéressant, dont les motifs ne sont pas clairs. Ce qui m'a surtout dérangée et empêchée de rentrer dans le récit dès le début, c'est la multiplicité des points de vue qui m'a perdue et a aussi gâché pas mal de suspense. Les passages avec le trio principal m'ont parfois intéressée mais ils étaient systématiquement trop courts car sans cesse interrompus par d'autres points de vue superflus.

En outre, les aventures des héros ne sont pas franchement passionnantes. La fin offre certes de l'action mais tout est beaucoup trop prévisible pour être intéressant. Le seul passage qui m'a touchée, c'est l'arrivée à Khaz Modan avec le paladin et le dragon, là c'était épique et poignant. Mais sinon, tout le reste m'a paru fade et ennuyeux. Les intrigues politiques trop complexes du côté d'Alterac n'ont pas aidé : je ne connais pas parfaitement l'histoire de World of Warcraft mais j'ai tout de même de bonnes connaissances de base et j'ai été totalement larguée donc je n'ose pas imaginer pour un lecteur qui découvre l'univers...

:arrow: Mon menu de jeu


Je vais pouvoir tenter le chapitre bonus de Pendergast avant l'ouverture du nouveau challenge (et des hostilités xD) Même si je ne suis pas sûre d'avoir le temps, d'autant plus que demain j'attaque Hogwarts Legacy !
Isallya

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Re: [Challenge] There is no Book (2022)

Message par Isallya »

mielicanela a écrit : dim. 05 févr., 2023 12:13 pm Hello !

Me voici après mon combat avec Ludwig, qui m'a plutôt permis de sortir du chapitre où j'étais pétrifiée plutôt qu'il ne m'a fait peur :lol: (Comme on peut le lire dans mon recap': viewtopic.php?p=21716423#p21716423 ).
Au passage, j'ai lu le nouveau challenge, j'adore le fait de pouvoir raconter une histoire avec le recap, tu t'en doutes :lol: Et je suis pour collectionner des Chocogrenouilles ;) :lol:

Bref j'en étais à la validation du boss. La consigne de Ludwig était lire un livre où un cheval apparaît soit sur la couverture soit dans l'histoire. J'ai lu "Les voleurs de fumée" de Sally Green. C'est une fantasy dans un univers type médiéval, donc les personnages se déplacent sur quoi? Des chevaux ! Le seul cheval de l'histoire qui a un nom, c'est Safran, le cheval de la princesse Catherine. Mais il y en a plein et un poney de montagne aussi :lol:

Mon avis :
L'univers de ce roman est noir, très noir. Du moins, c'est le cas dans le royaume du roi Aloysius, dans lequel les gens pas d'accord avec lui se font torturer puis exécuter sur la place publique, où les femmes sont conviées à être de charmantes décorations qui obéissent à tout. Un royaume où un sinistre inquisiteur du nom de Noyes vérifie tous vos faits et gestes.
La princesse Catherine a le malheur d'être la fille d'Aloysius, la seule fille, avec deux frères flippants à ses côtés... Le roi la promet en mariage au prince de la contrée voisine, et elle n'a rien à dire de cette future union. Même si elle éprouve des sentiments pour un certain Ambrose, garde royal.
Bon jusque là, on est sur une trame de roman plutôt classique, où on s'imagine que Catherine va bien trouver un moyen de se rebeller, de faire valoir que les femmes ne sont pas des pots de fleurs. Mais c'est plus compliqué que ça, car la fumée de démon vient changer la donne. En quoi? Ça c'est l'enquête que vont mener les différents narrateurs de ce récit.

Parce que c'est un roman où l'on suit 5 personnages, qui vivent chacun des aventures séparées, sans se connaître, avant qu'il y ait des bouts d'aventures qui se raccordent entre elles. Ces personnages sont tous issus de classes sociales différentes, avec un passé et des motivations différentes, ce qui rend intéressant les moments où on les retrouve à se rencontrer.

L'histoire est dense, écrite en petit. Elle a un petit côté "Games of Thrones" avec la magie de la fumée de démon qui se rajoute à ça. Je la trouve aussi intrigante, et je suis obligée de lire la suite grâce au cliffhanger qu'il a à la fin!

Donc en résumé, un roman addictif, avec un univers sombre, ce qui permet à l'auteur de défendre des causes importantes. Il faut s'accrocher au début car rien n'a de sens, mais au fur et à mesure que les personnages avancent et enquêtent, ça sera de plus en plus prenant.

Et voilà ta récompense pour être enfin sortie de ce chapitre lugubre :lol: :
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Et merci (: J'ai effectivement beaucoup pensé à toi quand j'ai écrit le paragraphe sur l'option RP :lol:
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