Hunger Games - Réédition

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MorganeP79

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Hunger Games - Réédition

Message par MorganeP79 »

RPG DIRIGE PAR NAJI2807 ET MORGANEP79

BONJOUR ET BIENVENUE SUR LE RPG ❝ HUNGER GAMES ❞.
NOMBREUX SONT CEUX QUI ONT LU LES LIVRES, OU VU LES FILMS, SI VOUS N'ÊTES PAS DE CES PERSONNES, VOUS POUVEZ TOUJOURS NOUS CONTACTEZ (MOI ET NAJI) POUR PLUS D'INFORMATIONS. DÉSORMAIS, NOUS VOUS LAISSONS AVEC LA PRÉSENTATION DE CE RPG.
NOUS SAVONS QUE C'EST UNE LECTURE ASSEZ LONGUE MAIS ELLE EN VAUT LE COUP.
BONNE LECTURE.


HUNGER GAMES SONG

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En vertu du traité de la Trahison :
En guise de pénitence, chaque District devra fournir un garçon et une fille entre 12 et 18 ans lors d’une « Moisson » publique.
Ces tribus seront remis au Capitole, puis transférés dans une arène publique, où ils lutteront à mort jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un vainqueur.
Cette joute s’appellera les Hunger Games.

La longue guerre, entre le Capitole et les 13 Districts, s’est terminée avec la destruction du District 13 et la victoire incontestable du Capitole, qui dirige depuis 40 ans les Districts de Panem. La défaite fut amère, mais surtout, elle apporta avec elle son lot de peines. Pour rappeler leur défaite aux Districts restant, et affirmer sa suprématie, le Capitole organise chaque année les Hunger Games, des jeux sanglants auxquels les Districts ne peuvent échapper.
Les premiers jeux furent éprouvants, inédits, mais désormais, tous sont habitués aux Hunger Games, et les moins de 40 ans n’ont même jamais connu d’autre monde que celui dicté par ces jeux. Tous se souviennent de l’Expiation, lors des 25ème jeux, et redoutent la prochaine, qui aura lieu dans 10 ans. Mais la 50ème édition est encore loin, alors que la 40ème approche à grand pas. La Moisson est là, et tous les habitants de Panem savent à quoi s’attendre.

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Panem est un pays occupant la place de ce que l’on appelait dans le passé « Amérique du Nord », il est constitué de 13 Districts, et d’une capitale, le Capitole.


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Le Capitole est, comme son nom peut le laisser supposer, la capitale de Panem. Ce sont les forces armées du Capitole qui ont gagné la guerre il y a 40 ans, et c’est donc désormais le Président du Capitole qui dirige tout Panem.
Les habitants du Capitole se sont bien mieux remis de la guerre que les habitants des Districts. Désormais, la grande majorité ne connaît plus ni la faim ni la pauvreté. Ils sont à la pointe de la mode et de la technologie, et vivent dans un monde de luxe.
Selon certains, le Capitole est un lieu paradisiaque où l’argent et la nourriture coulent à flot, mais pour d’autres, c’est un lieu où l’on gâche les biens extorqués aux Districts.
Les habitants du Capitole paraissent parfois étranges – selon la vision des habitants des Districts – car ils ont pour la plupart énormément recours à la chirurgie esthétique.
Alors que les habitants des Districts sont contraints par la loi à regarder les Hunger Games, les habitants du Capitole adorent ces Jeux et parient souvent pour leur candidat préféré. Ils vont même jusqu’à sponsoriser certains Tributs, ce qui permet aux Mentors d’envoyer des objets à leurs Tributs dans l’Arène.

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District 1 :

Il est l’un des plus riches Districts de Panem, surtout grâce à sa production d’objets de luxe tels que les bijoux, la décoration, et surtout beaucoup de pierres précieuses.
Les habitants du District 1 sont en grande majorité fidèles au Capitole, ils sont très influencés par la propagande menée par le Capitole pour rallier à lui le peuple de Panem. Ils voient les Hunger Games non pas comme une peine mais comme une fierté, un combat qui prouvera leur force et leur courage. Ils sont souvent méprisants à l’égard des autres Districts, notamment à l’égard des Districts considérés comme inférieurs tels que les Districts 11 ou 12 par exemple.
Pendant les Hunger Games, il n’est pas rare de voir les Tributs des Districts 1, 2 et 4 s’allier pour tuer les autres Tributs. On appelle le plus souvent cette alliance l’alliance des Carrière. Ce sont souvent des Tributs forts physiquement, qui se sont beaucoup entraînés en vue de gagner les Hunger Games.

District 2 :

Il est le District le plus fidèle au Capitole, et constitue d’ailleurs une part importante des forces armées du Capitole.
Les habitants du District 2 sont des maçons-charpentiers, mais le District 2 fournit également la plupart des Pacificateurs au Capitole qui les envoie ensuite maintenir l’ordre dans les autres Districts.
Les habitants du District 2 sont eux aussi très fidèles au Capitole, et même davantage que les habitants du District 1. Ils ont eux aussi bien souvent une attitude de mépris pour les habitants des Districts moins riches qu’eux.
Leurs Tributs font également souvent partie de l’alliance des Carrière lors des Hunger Games.

District 3 :

Le District 3 fournit tout l’attirail technologique dont le Capitole a besoin. Ce sont les habitants du District 3 qui fabriquent et développent les objets électroniques.
Malgré cela, le District 3 compte parmi les plus pauvres, la plupart de ses habitants travaille dans des usines, à la chaîne et est très sous-payée.
Les habitants de ce District sont moins influencés par la propagande du Capitole, et ils n’ont pas le statut de privilégiés des habitants des Districts 1 et 2.
Leurs Tributs ne font pas souvent partie des Carrières.

District 4 :

Le District 4 fait lui aussi partie des plus riches de Panem. Son activité est la pêche, et les habitants du District sont initiés à cette activité dès leur plus jeune âge.
Le fait d’apprendre très tôt à pêcher et à se débrouiller en milieu aquatique est en général un avantage pour les Tributs du District 4, qui apprennent très tôt dans leur enfance à nager, mais aussi à utiliser un trident et des filets, qui peuvent être des atouts indéniables dans l’Arène.
Pour toutes ces raisons, les Tributs du District 4 font eux aussi souvent partie des Tributs Carrière, au même titre que les Districts 1 et 2. Les Tributs Carrière sont ceux qui gagnent le plus souvent les Hunger Games.

District 5 :

Le District 5 est chargé de produire l’énergie nécessaire pour faire fonctionner le pays tout entier. Il possède un grand barrage capable de produire de l’électricité pour tous, mais surtout pour le Capitole.
Les habitants du District 5 ont des revenus moyens, ils ne sont pas aussi riches que les Districts 1, 2, et 4, mais ils ne sont pas aussi pauvres que d’autres Districts. Ils travaillent souvent dans les usines, les centrales, en tant que techniciens notamment.
Leurs Tributs ne font que rarement partie des Tributs de Carrière.

District 6 :

Le District 6 fournit les transports, c’est lui qui s’occupe de fournir les trains, les hovercrafts et tous les autres moyens de transport.
Les habitants du District 6 sont routiers, mécaniciens, conducteurs, et ils ont un revenu moyen, au même titre que les habitants du District 5.
Les habitants de ce District sont aussi assez connus pour leur dépendance à la drogue ; de la morphine circule dans ce District, et est assez grandement consommée.
Leurs Tributs ne font pas souvent partie des Tributs de Carrière.

District 7 :

Le District 7 est le plus grand, car il y a là-bas de grandes forêts, exploitées par le Capitole par l’intermédiaire de ce District.
Cependant, il fait aussi partie des plus pauvres, et les métiers des habitants du District 7 sont des métiers manuels tels que bûcherons ou charpentiers.
Les Tributs du District 7 font parfois partie des Tributs de Carrière car ils sont souvent forts physiquement, et savent pour la plupart se servir d’une hache.

District 8 :

Le District 8 est spécialisé dans le textile et la fabrication de vêtements, il est principalement constitué d’usines où les habitants travaillent à la chaîne pour fabriquer des vêtements et notamment les uniformes des pacificateurs.
Les habitants du District 8 sont assez pauvres, même s’ils ne sont pas aussi pauvres que les habitants des Districts 11 et 12.
Les Tributs de ce District ne font pas souvent partie des Tributs de Carrière.

District 9 :

Le District 9 est principalement constitué de champs de céréales, c’est lui qui s’occupe de l’alimentation céréalière de tout Panem.
Les habitants du District 9 ne sont pas les plus pauvres, mais ils sont bien loin d’être aussi riches que les habitants des Districts 1, 2 et 4.
Leurs Tributs ne font que rarement partie des Tributs de Carrière.

District 10 :

Le District 10 s’occupe de tout ce qui a un rapport avec l’élevage, et surtout l’élevage de bovins. Il fournit le Capitole et un peu les autres Districts.
Les habitants du District 10 sont pour la plupart des éleveurs, et bien qu’ils ne soient pas aussi pauvres que les habitants des Districts 11 et 12, ils font partis des habitants les plus pauvres de Panem.
Leurs Tributs ne font que rarement partie des Tributs de Carrière.

District 11 :

Le District 11 est l’un des plus grands et des plus peuplés de Panem. Son activité est l’agriculture, mais contrairement au District 9, il fournit au Capitole des fruits et des légumes et non des céréales.
Les habitants du District 11 sont les plus pauvres de Panem avec les habitants du District 12. Au District 11, la plupart des enfants commencent à travailler très jeunes pour aider leurs parents.
Leurs Tributs ne font que rarement partie des Tributs de Carrière, au contraire ils sont souvent méprisés par ces derniers.

District 12 :

Le District 12 est le plus pauvre et le plus méprisé des Districts de Panem. Il s’occupe de fournir du charbon au Capitole.
Les métiers sont assez restreints dans ce District, et la plupart des habitants sont mineurs et commencent très tôt leur travail à la mine.
Leurs Tributs ne font que rarement partie des Tributs de Carrière et sont en général eux aussi méprisés par ces derniers.

District 13 :

Le District 13 a été détruit à la fin de la guerre et tous ses habitants sont morts. Il est interdit d’y aller et de toute façon le lieu est encore radioactif.
Avant sa destruction le District 13 fabriquait des armes nucléaires.


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Les Arènes :

Il s’agit du lieu où se déroulent les Hunger Games. Elle change chaque année de lieu et de forme, au grès des envies des Juges et du Haut Juge des Hunger Games.
A l’intérieur de l'Arène (au milieu), on trouve la corne d'abondance, qui contient des armes pour la survie, des sacs à dos pour stocker des choses et qui ont des fournitures en eux, de la nourriture pour garder les hommages en vie, des outils, des tentes à monter, ainsi que des bouteilles d'eau (vides ou remplies), des sacs de couchage, des pièges pour la chasse (filets, collets, etc.),des vêtements propres. Mais aussi des objets essentiels à la survie comme des médicaments (pansements, alcool à friction, antiseptiques, etc.), petites couvertures. Une iode, des matches et autres outils de démarrage du feu et enfin des cordes.

Les Hovercrafts :

Ce sont des machines volantes, qui sont utilisés pour le transport de personnes, mais aussi pour l’armement.
Les Hovercrafts sont notamment utilisés pour emmener les Tributs jusqu’à l’Arène et pour sortir les morts et le vainqueur de l’Arène.

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Le Haut-Juge :

C’est lui qui prend toutes les décisions concernant les Hunger Games, leur déroulement, le lieu, et tout le reste. Il doit évidemment rendre des comptes au Président, mais il n’en reste pas moins le décisionnaire et le dirigeant du reste des Juges.

Les Juges :

Ils s’occupent des Hunger Games sur plusieurs points. Ce sont eux qui conçoivent l’Arène sous la tutelle du Haut Juge, et ce sont aussi eux qui peuvent poser des pièges ou concevoir des épreuves durant les Hunger Games. Leur but est de compliquer la tâche aux Tributs et de rendre le spectacle plus intéressant.

Les Mentors :

Il s’agit d’anciens gagnants des Hunger Games. Ils ont pour mission de s’occuper des Tributs chaque année, de les aider à gagner autant qu’ils le peuvent. Pour cela, ils peuvent bien sûr les conseiller, mais ils peuvent aussi, pendant les Jeux, rassembler des Sponsors et ainsi envoyer des objets à leur Tribut pour les aider dans l’Arène.

Les Pacificateurs :

Ils sont les forces de l’ordre de Panem, leur devoir est de maintenir l’ordre dans les Districts et de faire respecter la loi du Capitole. Ils ne sont pas toujours appréciés des habitants des Districts.

Les Sponsors :

Ce sont la plupart du temps des habitants du Capitole qui désirent voir leur Tribut préféré aller le plus loin possible dans les Jeux. Pour cela, ils donnent de l’argent au Mentor, qui peut ainsi acheter des armes, de la nourriture ou tout autre objet qui pourrait être utile à son Tribut et le lui envoyer dans l’Arène.

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La Moisson :

C’est le tirage au sort qui a lieu chaque année, dans chaque District, pour désigner les deux Tributs qui participeront aux Hunger Games. Il est obligatoire d’assister à la Moisson, et les Moissonnés sont obligés de participer aux Jeux.

Les Tributs :

Ce sont les Moissonnés de chaque District qui participent aux Hunger Games. Ils sont aux nombres de 24, 2 par District, 1 garçon et 1 fille, et sont âgés de 12 à 18 ans. Ils ont l’obligation de participer aux Hunger Games, et c’est parmi eux que se trouve le vainqueur.

Les Tributs de Carrière :

C’est une alliance de Tributs, en général constituée des Tributs des Districts 1, 2, et 4. Il arrive que d’autres Tributs fassent partis des Tributs de Carrière, et à l’inverse, il arrive que les Tributs des Districts 1, 2 ou 4 n’en fassent pas parti mais c’est assez rare. Leur objectif est de tuer tous les autres Tributs et ils s’entretuent ensuite. Ils méprisent souvent les autres Districts et les autres Tributs et se sont même parfois portés volontaire car ils voient les Hunger Games comme une épreuve et non comme une obligation.
C’est souvent un Tribut de Carrière qui gagne les Hunger Games mais ce n’est pas toujours le cas.

Les Tesserae's :

Chaque enfant, dès qu'il atteint les 12 ans, peut, en plus de son inscriptions annuelles aux Hunger Games, inscrire son nom plusieurs fois, dans le but de se voir attribuer une ration annuelle d'huile et de céréale (un Tesserae). Un enfant peut inscrire son nom autant de fois qu'il le veut en échange de Tesserae, un nom est égal à un Tesserae. Les enfants qui prennent chaque année un certain nombre de Tesserae augmentent un peu plus chaque année leur chance d'être choisis aux Jeux, puisque les inscriptions se cumulent. Ainsi une personne qui n'aura jamais pris de Tesserae aura, à ses 18 ans, 6 fois son nom d'inscrit aux Hunger Games, mais une personne ayant pris chaque année 2 Tesserae's aura, à ses 18 ans, 18 fois son nom d'inscrit aux Hunger Games.



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Rôles disponibles :

- Mentors : nombre limité (26), les 10 premiers Mentors seront des PNJs, mais vous êtes autorisés à faire des Mentors à partir de la 12ème édition. Exceptionnellement, les Mentors des éditions 11, 18 et 24 ne sont pas disponibles, car il s’agit de personnages présents dans les romans/films, ils seront donc considérés comme des PNJs. Il est nécessaire de réserver une édition des jeux auprès des MJs si vous souhaitez faire un vainqueur et l’âge doit être cohérent avec l’édition gagnée.

- Tributs : nombre limité (24), un garçon et une fille par District. Ils doivent avoir entre 12 et 18 ans.

- Habitants des Districts : ils n’auront pas une grande importance dans le RPG, mais peuvent alimenter l’histoire de votre tribut. Les places sont illimitées. Les habitants du District 13 ne sont pas jouables.

- Habitants du Capitole : nombre illimité, vous pourrez par exemple jouer un sponsor, un styliste ou un membre de l’équipe des jeux (présentatrice par exemple).

-> Les inscriptions seront réparties aussi équitablement que possible, alors essayez de ne pas vous jeter sur les filles ou sur les Districts les plus connus, on peut faire de très belles choses dans le District 5 ou dans le 6. De la même façon, dîtes-vous qu’au vu de l’histoire et des caractéristiques physiques des Districts 11 et 12, il est peu probable qu’il y ait 5 Mentors dans ces Districts, donc nous n’accepterons pas toutes les demandes.

-> Rappelez-vous qu’il s’agit des Hunger Games, donc que vos personnages vont forcément finir par mourir (sauf l’ultime gagnant, mais personne ne sait à l’avance de qui il s’agit). Vous pouvez cependant nous préciser si vous souhaitez créer des PNJs parmi les Tributs, qui mourront peut-être plus rapidement que les autres.


Règles

- Soyez respectueux, les insultes entre joueurs ne sont pas tolérées, de même que tout autre comportement portant atteinte à un autre joueur, nous sommes sur un jeu alors tâchons de nous amuser sans nous énerver

- Les absences prévenues sont tout à fait autorisées, mais essayez d’être un minimum présent, car d’autres joueurs comptent sur vous, et si vous savez que vous n’allez pas avoir beaucoup de temps pendant une certaine période, prévenez, un petit mot suffit, pas besoin de se justifier.

- À l’inverse, les joueurs trop impatients, vous devez apprendre à gérer votre patience, tout le monde n’a pas les mêmes contraintes irl, et un abandon de joueur ne sera pas toléré s’il n’y a pas eu de discussion avec le joueur en question ou au moins avec le MJ.

- Evitez les fautes d’orthographes autant que possible, bien sûr, nous ne sommes pas de grands auteurs, mais ceci est un forum littéraire, l’écriture abrégée n’est donc pas autorisée dans les rps, et essayez de faire attention à votre orthographe, votre grammaire et votre conjugaison. Bien sûr, nous serons tolérants, nous ne sommes pas des robots non plus, mais dîtes-vous que ça ne peut que vous être bénéfique de faire quelques efforts.

- Concernant les insultes dans les rps ou dans les fiches, nous vous demanderons de mettre un petit astérisque dans le mot de la façon suivante « p*tain » par exemple.

- Pour les rps ou les fiches comprenant des scènes sexuelles ou violentes, étant donné qu’il y a parmi nous un certain nombre de personnes mineures, nous vous demandons de prévenir, d’une façon ou d’une autre, que le rp ou la fiche contient des propos violents ou pouvant choquer. La prévention doit être présente avant le début du rp ou avant le début de la fiche.

- Pour les avatars, sont autorisés : les descriptions de personnage sans photo si vous ne souhaitez pas avoir d’avatar, les avatars réels, nous entendons par là que les dessins ou manga ne sont pas autorisés.

- Merci de prévenir à l’avance, ou en tous cas dès que vous avez l’idée, de l’avatar que vous avez choisi pour votre personnage, ce pour éviter les malentendus entre joueurs.

- Pour les fiches, nous ne vous demandons pas d’écrire des romans, mais nous pensons qu’une certaine longueur est nécessaire pour pouvoir bien présenter votre personnage, un minimum de 15 lignes pour l’histoire serait donc apprécié.

- Enfin, même si ce RPG se déroule dans l’univers de Hunger Games, vous aurez sans doute compris, au vu de la temporalité, que vos personnages ne côtoieront pas la plupart de ceux de la trilogie de Suzanne Collins, donc n’incluez pas Katniss, Peeta ou tout autre personnage de la trilogie sans notre aval.


Règle spéciale :

Dans une volonté de créer de « vrais » Hunger Games, nous instaurerons, au cours du jeu, des lancés de dés pour décider du sort des personnages. Pour que les choses soient aussi équitables que possible, nous avons décidé d’attribuer les caractéristiques suivantes à vos Tributs :

- Force : force physique, capacité à porter des poids lourds, force brute en combat, force musculaire
- Vitesse pure : rapidité grâce aux muscles, réaction rapide
- Vitesse de traitement de l’information : rapidité à réfléchir
- Agilité : souplesse, capacité à se faufiler, capacité à grimper
- Ruse : intelligence, tromperie, faculté à tendre des pièges
- Résistance : résistance à la douleur, résistance à la faim ou au froid, résistance émotionnelle
(- Maîtrise d’une arme : caractéristique bonus, précision de l’arme demandée)


Dans votre fiche, il vous sera demandé d’attribuer un nombre de points à ces caractéristiques (ces points interviendront dans les lancés de dés), en respectant les règles suivantes :

-> Vous pourrez attribuer un total maximal de 30 points, toutes catégories additionnées (sans être obligé d’attribuer les 30 points, vous pouvez en effet faire un personnage très faible si vous le souhaitez).

-> Vous ne pourrez pas attribuer plus de 10 points à une même catégorie (et il ne vous resterait alors plus que 10 points à répartir entre les 5 autres catégories).

-> La répartition des points doit suivre une certaine logique : il est logique qu’un personnage qui a passé sa vie à grimper dans les pommiers du District 11 ait de nombreux points d’agilité par exemple ; en revanche, un personnage décrit comme petit et chétif ne peut pas avoir 8 ou 9 points de force.

-> La caractéristique bonus « Maîtrise d’une arme » n’est pas accessible à tous et doit être justifiée. Les Tributs des Districts 2, 4, 7 et 11, qui sont connus respectivement pour le maniement des armes à feu, d’un trident, d’une hache, ou d’une rapière, peuvent éventuellement avoir des capacités à maîtriser l’arme caractéristique de leur District. Rappelez-vous cependant que tous les habitants de ces Districts ne manient pas ces outils, et que les plus jeunes n’y ont pas accès.

-> Cette règle ne s’applique pas aux Mentors, mais vous pouvez préciser les forces et faiblesses de ces derniers dans vos fiches, à la place des caractéristiques.


Informations :

-> Le jeu débutera avant la Moisson, si vous faites un Tribut votre personnage ne saura donc pas encore qu’il a été tiré au sort. Ainsi, ne mettez pas dans votre fiche que votre personnage sait déjà qu’il participera aux Hunger Games, car cela sera annoncé au début du jeu, de sorte que vous puissiez faire sa réaction en RP.

-> De même, aucun autre personnage Mentor ou autre ne connaît pour le moment les Tributs choisis, ne l’oubliez pas en écrivant votre fiche.

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(PJ/PNJ) :
Nom :
Prénom :
ge (12 à 18 ans pour les candidats) :
Histoire :
Caractère :
Caractéristiques :
Physique :



BON RPG ET PUISSE LE SORT VOUS ETRE FAVORABLE...
Dernière modification par MorganeP79 le sam. 26 févr., 2022 10:23 pm, modifié 2 fois.
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

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Tributs (20/24) :

Filles (11/12) :

District 1 : April (Marie Avgeropoulos) => Morgane
District 2 : (Mila Kunis) => LSGI
District 3 : Feyn Rubohr (Alycia Debnam-Carey) => Springbloom
District 4 : Thalassa Duncan (Cassady McClincy) => Yumeko
District 5 :
District 6 : Emilia Bauer (Lily Collins) => Shinato
District 7 : Amalia Bakervil (Amybeth Mcnulty) => Octasecret
District 8 : Isabeau Fuller (Katie Moore) => ChapelierFou
District 9 : Chapelierfou
District 10 : Jayna (Vanessa Hugdens) => Morgane
District 11 : Breana Meelow (Naressa Valdez) => Naji
District 12 : Ash (Elisha Applebaum) => Octasecret

Garçons (9/12) :

District 1 : Kune Davis (Luke Eisner) => Naji
District 2 : Roman Hatat-Krieger (Max Riemelt) => Eparm
District 3 : Sphynx (Thomas Brodie-Sangster) => Chapelierfou
District 4 : (Colton Haynes) => Shinato
District 5 : Stiles (Dylan O’Brian) => Morgane
District 6 : Rudeus Grey (Rayane Bensetti) => Shinato
District 7 :
District 8 :
District 9 : Billy Wagner (Freddie Highmore) => Mimie
District 10 : Condat Grazer (Chance Perdomo) => Springbloom
District 11 :
District 12 : Taro Hemlock (Thimothée Chalamet) => Springbloom


Mentors (27/39) :

Edition 1 à 10 : PNJs non jouables et non intégrables au rp car les données sur ces vainqueurs sont inconnues.
Edition 11 : Maggs : District 4 => PNJ non jouable
Edition 12 :
Edition 13 : (Michelle Hurd) : District 11 => Mimie
Edition 14 :
Edition 15 :
Edition 16 :
Edition 17 : Sikka Poplin (Gemma Chan) : District 8 => Springbloom
Edition 18 : Woof : District 8 => PNJ non jouable
Edition 19 :
Edition 20 : Eparm
Edition 21 :
Edition 22 :
Edition 23 : (James Franco) : District 7 => LSGI
Edition 24 : Seeder : District 11 => PNJ non jouable
Edition 25 : Dusk (Michael Malarkey) : District 7 => Naji
Edition 26 : Jari Fahm (Riz Ahmed) => Springbloom
Edition 27 : Mike Miller (Bratt Pitt) : District 1 => Shinato
Edition 28 : Zayne Shiridan (Tom Britney) : District 9 => Yumeko
Edition 29 : Saphir Balt (Lindsay Morgan) : District 7 => Octasecret
Edition 30 :
Edition 31 :
Edition 32 : Wesley Olak (Dominic Monaghan) : District 2 => Mimie
Edition 33 : Lucien "Lucy" Bluetang (Cameron Monaghan) : District 2 => Chapelierfou
Edition 34 : Owen Glaze (Andrew Garfield) : District 3 => Naji
Edition 35 :
Edition 36 : Ruby Rivera (Alexandra Daddario) : District 4 => Mimie
Edition 37 :
Edition 38 : Esmeralda Davis (Bryana Holly) : District 1 => Naji
Edition 39 : (Connor Jessup) : District 10 => LSGI


Habitants du Capitole (5) :

Caythlin (Lady Gaga) => Naji
Gabriel (Leonardo Dicaprio) => Naji
Maggie Ashley (Mélanie Martinez) => Morgane
Victoria Shaw (Jennifer Hudson) => Melemele
(Michael Jackson) => LSGI

Habitants des Districts (3) :

Maria (Meryl Streep) : District 12 => Octasecret
Sam (François Civil) : District 12 => Octasecret
Alan (Jacod Dudman) : District 12 => Octasecret
Dernière modification par naji2807 le jeu. 18 mai, 2023 9:39 pm, modifié 46 fois.
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

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naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Ce message sera édité pour les fiches de PNJs.
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Attention, cette fiche parle de prostitution. Elle n'est pas destinée à un jeune public.

Breana Meelow
18 ans, District 11

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Sal*pe !

Je suis une moins que rien, comme tous les orphelins du District 11, et nous sommes nombreux. Nous sommes dans le District le plus peuplé, mais aussi l’un des plus pauvres. C’est parfois étrange de se dire que très peu de gens ont beaucoup d’argent, alors que nous sommes nombreux à avoir à peine de quoi manger.

Je sais que je fais partie de la vermine parce que je suis née vermine. Ma mère était de la vermine, de la même espèce que moi, et j’ai suivi à la lettre l’expression « telle mère telle fille ». Pourtant, je ne sais pas si on pourrait qualifier ma mère de bon exemple, et en vérité, jusqu’à peu, je ne voulais pas suivre sa voie… mais disons que j’ai dû faire un choix.

Dans le 11, il n’y a pas beaucoup de choix de carrière, et la plupart des habitants travaillent dans les vergers. C’est un travail épuisant, et qui ne rapporte pas grand-chose. Je le sais parce que j’y travaille moi aussi, même si je suis encore moins bien payé que les adultes. Je grimpe aux arbres pour aller ramasser les fruits, parce que je suis assez petite et fine pour ça. Ce n’est pas facile non plus, mais c’est moins épuisant que de porter les paniers remplis de pommes… et puis ça me permet d’en chaparder quelques-unes au passage.

Ma mère aussi travaillait dans les vergers. C’est vraiment juste assez pour se payer un loyer, et ma mère était une femme vénale, du moins autant qu’on peut l’être dans ce genre d’endroit. Parce qu’on peut faire autre chose que travailler dans les vergers, quelque chose de moins coûteux… ou presque. Ma mère était une belle femme – si on aime les sacs d’os – et elle était surtout assez libérée en ce qui concernait sa sexualité. Je crois que mon père a été un de ses clients, j’en suis même sûr en fait, mais de là à savoir qui exactement… Je ne suis pas sûr que ça ait beaucoup d’importance de toute façon.

Enfin ça m’aurait peut-être permise de ne pas me retrouver à la rue à mes 10 ans, quand ma mère est morte d’un truc qu’elle avait choppé je ne sais où. Evidemment, on ne m’a pas laissé rester dans le logement qu’on occupait alors, et je me suis retrouvée dehors, avec des dizaines d’autres orphelins. C’est à cet âge-là que j’ai commencé à travailler dans les vergers, ça me permettait de gagner de quoi m’acheter un morceau de pain. A cette période j’ai commencé à apprendre à me méfier des autres, surtout de ceux qui ont faim et qui veulent désespérément survivre. On est capable de vous arracher la main pour un morceau de pain, et il vaut mieux ne dormir que d’un œil si on a quelque chose de précieux à garder.


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L’année de mes 12 ans, j’ai demandé un tesserae lors de mon inscription aux Hunger Games. La grande majorité des enfants 11 en demandent de toute façon, alors ce n’est pas comme si ça augmentait vraiment chances d’être choisie. Et puis, tout bien considéré, serait-ce vraiment un mal ? Personne ne me regretterait, et le 11 est presque comme une Arène, on y survit plus que l’on y vit, et des enfants y meurent chaque jour, sans que personne ne s’en soucie.

L’année de mes 14 ans, pour la première fois, on m’a fait des avances. Cette année-là, mes formes ont commencé à se développer, j’ai commencé à ressembler à une future femme et plus seulement à une enfant. C’était un homme qui avait côtoyé ma mère, et je sais que je lui ressemble… J’ai été choquée, dégoûtée par sa proposition… et en même intriguée, curieuse à l’idée de gagner de l’argent rapidement, seulement grâce à mon corps. N’est-ce pas le cas de tous les travaux finalement ? C’est grâce à mon corps fin et agile que je gagne de l’argent en grimpant aux arbres dans les vergers. Quelle différence alors avec ce métier peu respecté ?

Je n’étais cependant pas de cet avis à 14 ans, pas plus qu’à 15 ans. Je ne voulais pas faire ça, je ne voulais pas vendre mon corps, je trouvais ça dégradant. Je préférais continuer à vivre dehors, à trimer dans les vergers pour me payer un maigre repas, plutôt que de devenir comme ma mère, une catin des rues. Je croyais que la fierté était plus importante que mon estomac rempli, je croyais pouvoir résister à la faim.

Et finalement, j’aurai peut-être pu résister à la faim, mais pas au reste. Ma mère avait pour clients plusieurs pacificateurs, et on ne dit pas non à un pacificateur. L’un d’entres eux m’a mis le grappin dessus alors que je descendais d’un arbre. Il a trouvé un fruit volé dans ma poche, et il m’a laissé le choix. La flagellation ou un quart d’heure avec lui. Ça m’a coûté toute ma fierté, mais mon dos est resté intact. Le pacificateur est revenu plus d’une fois, ses collègues aussi… et comment dire non alors ?

C’est arrivé une fois, puis deux, puis trois… Je ne compte plus en réalité. J’ai appris que finalement, la fierté ne vaut pas une belle survie. Côtoyer le lit des pacificateurs, c’est être à l’abri de la faim, à l’abri du froid, du soleil qui vous brûle la peau. C’est aussi avoir des faveurs, manger des choses que les enfants du 11 ne voient même pas dans leurs rêves. C’est être sûre de ne jamais connaître de châtiments… pour un peu, je n’aurai même plus besoin de travailler dans les vergers. Mais si j’arrêtais, ça signifierait que c’est définitif, que je ne suis que cela : la catin des pacificateurs… et je ne sais pas si je suis prête à l’admettre.

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Caractère

Je suis une solitaire. Je n’ai pas de famille, pas d’amis, et en même temps, qui voudrait amis avec moi. La seule chose que j’ai, ce sont des clients. Mais je ne les aime pas. Même ceux qui y vont doucement pour se donner bonne conscience. Et encore moins ceux qui me prennent pour une ordure, un truc bon à jeter quand on a fini de l’utiliser. Je n’aime pas non plus les autres orphelins. J’aurai pu me trouver des intérêts communs avec eux, mais en fait, c’est plutôt comme si on était en compétition. On fouille les détritus, on se bat pour un morceau de rue à peu près propre, et on n’est pas mécontent quand un des gamins disparaît sans qu’on sache où il est allé. En résumé, je ne parle aux gens que pour survivre, c’est le seul truc qui m’importe, et pour ça, je suis prête à n’importe quoi.

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Caractéristiques

Force : 0
Vitesse pure : 2
Vitesse de traitement de l’information : 5
Agilité : 7
Ruse : 8
Résistance : 5


Physique

Je ne suis pas très grande, mais je suis fine, donc ça me donne un air élancé. Mes cheveux bruns sont souvent sales, sauf quand j’arrive à me décrasser chez un pacificateur. Je ne suis pas aussi squelettique que les enfants des rues parce que je mange à peu près à ma faim, grâce à mon deuxième travail.

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naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Voilà ma première fiche, il s'agit de Breana, dont l'histoire a été un peu retravaillée ^^
Yumeko

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Yumeko »


Zayne Sheridan
29 ans ǀ 188 cm ǀ Mentor ǀ 28ème jeux ǀ District 9 ǀ PJ


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Histoire :

Je suis né dans le nord du district 9 dans une petite maison défraichie par le temps et les intempéries au milieu des champs de céréales cultivés par mes parents. Ils ont eu un premier enfant qu'ils ont prénommé Gillian, puis un an plus tard, je suis arrivé. Même si nous n'étions pas riches, nous n'étions pas pauvres non plus. Du moins, on avait assez de quoi vivre et de quoi manger. On ne peut pas dire que j'ai manqué de quoi que ce soit. Je n'ai même pas manqué d'amour. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était idyllique chez nous parce que ça serait mentir. Il arrivait que mes parents se disputent pour telle ou telle chose mais ça ne durait jamais très longtemps. Parfois, mon père claquait la porte d'entrée et partait s'isoler quelques heures ou ma mère trouvait refuge dans la cuisine où elle préparait du pain ou des gâteaux. C'était son exutoire comme mon père, c'était la marche. Et puis, quand ils avaient fini, tout était effacé et la vie reprenait son cours. Notre vie était assez simple et nous n'avions pas à nous plaindre. Jusqu'au douze ans de Gillian, on ne ressentait pas autant le poids des Hunger Games. C'est vrai, nous en étions exclus, seulement spectateurs. Quand j'étais petit, je ne me rendais pas compte de toute l'atrocité et la cruauté des jeux. Après tout, dans Hunger Games, il y a Game. Les jeux devraient être innocents et quand j'étais petit, je l'étais. Puis la réalité rattrape le temps petit à petit. En grandissant, on comprend de plus en plus de choses et souvent pas les meilleures. Mes parents travaillaient beaucoup du lever au coucher du soleil et on les accompagnait dans les champs. Ils nous expliquaient ce qu'ils faisaient, on observait leur geste pour les reproduire. Ils nous parlaient culture, climat, agriculture, météo... tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à leur métier. Depuis tout petit, je passais le plus clair de mon temps à l'extérieur, qu'importe le temps. De toute façon, mes parents n'avaient pas le choix. Il fallait bien vivre, se nourrir et nourrir les autres par extension. Nos récoltes allaient dans tous les autres districts. La période que je préférais était le moment de la moisson mais pas celle en rapport avec les jeux. Celle-là, c'était la moins joyeuse. Et aujourd'hui, c'est le pire moment de l'année. Non, ce que j'aimais c'était lorsque les champs de blé changeaient de couleur, prenant une teinte dorée où les épis de blé se balançaient au gré du vent. Quand je tendais l'oreille, je pouvais même entendre les mouvements qu'ils faisaient. C'était aussi le moment préféré de Gillian. Quand on était gamin, on jouait à cache-cache juste avant le début des récoltes. Ma sœur était la plus douée de nous deux et elle en était très fière. Je revois encore aujourd'hui son petit sourire fier, son menton relevé, ses yeux amusés. Des yeux que je ne reverrai plus jamais. Dans la maison, c'était celle qui apportait la joie, qui souriait tout le temps. Elle donnait presque vie à cette maison. C'était un véritable soleil dont ses rayons vous réchauffaient le cœur. A l'âge de douze ans, elle a participé à la Moisson pour la première fois et c'est la première fois que j'ai eu peur pour elle. Quand le nom d'une autre est sortie, je ne me suis jamais senti aussi soulagé pour elle. Cette tension et ce soulagement revenait chaque année, le même jour. Je le vivais pour elle et je l'ai découvert pour moi. Je ne voulais pas participer, jamais je ne me serai porté volontaire comme tous ceux du district 9. Je n'en ai jamais vu de toute ma vie. Mais ce soulagement n'est jamais venu l'année de mon seizième anniversaire quand le nom de Gillian a été tiré au sort. Cette angoisse ne m'a pas quitté une seule seconde, elle ne m'a pas laissé en paix durant les jours qui ont suivi. Je me rappelle de tout dans les moindres détails. Parfois, je les revis en rêve. Les souvenirs restent vivaces même après tout ce temps. Mes parents aussi étaient angoissés. Si mon père arrivait à le cacher plus ou moins, ma mère beaucoup moins. Ma mère avait souvent les yeux rouges d'avoir pleuré. Mon père ne pleurait pas mais il avait le regard abattu. Je n'ai pas beaucoup dormi durant les jours qui ont suivi. J'étais trop angoissé pour cela. J'avais peur pour elle et je me sentais en même temps impuissant à pouvoir faire quoi que ce soit. Ces sentiments ont augmenté au fil des jours jusqu'à atteindre leur apogée. Puis ils se sont transformés en autre chose, un sentiment bien différent qui m'a broyé de l'intérieur quand nous avons appris la nouvelle. Gillian a tenu une journée dans l'arène avant d'être tué par l'un des tribus. Après cela, les choses ne furent plus jamais les mêmes. Nous l'avons enterré et pleuré. Dans la maison, prononcer son prénom à voix haute était difficile et son absence provoquait un vide. Un vide impossible à combler. Ma mère a baissé les bras, quelque chose est mort ce jour là en elle. Elle est devenue l'ombre d'elle-même, agissant par mécanisme, par automatisme comme si son esprit s'état éteint. Elle donnait l'impression d'être plus morte que vivante. Mon père et moi sommes faits du même moule. Nous nous noyions dans le travail aux champs pour éviter de trop penser. Et sans que nous y pensions, la vie reprenait petit à petit son cours. Bien sûr, ce n'était plus comme avant mais le temps faisait son œuvre. Nous faisions notre deuil. Mais pas ma mère. Puis l'année passa et tout cela recommença. Une nouvelle Moisson. Et le destin qui s'acharne sur notre famille. A mes dix-sept ans, un an jour pour jour après ma sœur, mon nom fut tirer au sort. Zayne Sheridan. Mon nom prononcé par une voix féminine à travers un micro. Certains détails marquent plus que d'autres. Et c'est bien le seul son qui parvenait jusqu'à mon cerveau. Mon nom fut prononcé une seconde fois avant que mes jambes ne décident enfin de bouger. A ce moment-là, j'étais trop choqué pour avoir peur comme si je ne pouvais pas ressentir deux émotions en même temps. Avec le temps, j'ai compris qu'il s'agissait pour mon cerveau de se protéger. J'ai rejoint l'estrade, j'ai suivi le même chemin que celui de Gillian. Et à cette époque, je pensais que je le suivrais jusqu'au bout. Je ne pensais pas gagner une seule seconde. Je n'étais pas fait pour gagner, je le reconnais. L'autre tribut s'appelait Everly Bennett. J'ai appris brièvement à la connaitre lors de notre voyage en train puis les jours qui ont suivi au Capitole. Là-bas, tout s'est enchainé : défilé, repas, entrainements, interview... Je ne sais pas ce que j'ai le plus détesté entre le défilé sur le char et l'interview. Sans doute l'interview parce qu'au moins sur le char, je n'avais pas à ouvrir la bouche pour parler de ma défunte sœur. Ce qui est belle et bien arrivé. C'était ce qui me rendait si intéressant aux yeux des autres. Avoir une sœur qui avait participé aux Hunger Games, l'année dernière et qui n'avait pas survécu. Mon Mentor m'avait demandé de jouer au jeu de l'intervieweur parce que c'était comme ça qu'on gagnait des sponsors pour nous aider dans l'arène. Honnêtement, je m'en moquais bien. Je ne croyais pas en mes chances de victoire. Je ne m'étais jamais entrainé pour ses jeux même si travailler dans des champs hiver comme été, quelque soit le temps, ça peut devenir un avantage physique. Je savais manier des outils mais pas des armes même si des outils peuvent devenir des armes. Mais tuer quelqu'un c'est une autre histoire. Sauf que dans l'arène, c'est tué ou être tué. Et ça, c'est la réalité des jeux de l'expiation. Pour en revenir à l'interview, on ne peut pas dire que ça a été un désastre mais ça n'a pas été une franche réussite non plus. Mon Mentor disait que ça aurait pu être pire. Puis vint le temps de l'épreuve finale, celle de l'arène où je devais survivre. Au début, je ne me suis pas posé de questions, je n'ai pas réfléchi. Une fois dedans, j'ai foncé vers la corne d'abondance pour récupérer un sac à dos et fuir le plus loin possible des autres tribus. Heureusement que j'étais rapide car j'ai entendu une lame siffler près de mon oreille, à quelques centimètres de mon visage et se ficher dans le tronc de l'arbre sur ma gauche. J'étais en mode survie et je n'ai pas ralenti. Je n'ai pas cherché à récupérer l'arme si jamais l'autre avait l'idée de recommencer à m'en lancer. Tout ce que je voulais, c'était trouvé un endroit où me cacher et attendre. Je ne voulais pas tuer, je n'étais même pas sûr d'en être capable. Cela a fonctionné le premier jour. J'ai trouvé un abris où me cacher. J'en ai profité pour inspecter mon sac et voir ce qu'il contenait. De quoi survivre quelques jours mais pas plus. Au moins avais-je de quoi manger et boire. A la nuit tombée, avant de m'endormir pour quelques heures ou essayer de dormir, ils ont annoncé les premiers morts. Je les ai comptés, il y en avait huit dont Everly. Huit sur vingt-quatre soit encore seize survivants. Je n'ai jamais beaucoup dormi cette nuit là, ni les nuits qui ont suivi. Le lendemain à peine le soleil levé, j'ai hésité à rester ou quitter ma cachette mais j'ai préféré partir. Je ne sais pas si c'était la meilleure solution à prendre, prenant un risque tout en me demandant si rester n'était pas prendre un risque aussi. J'ai parcouru une partie de l'arène en essayant de me faire le plus discret possible. Pas assez discret car je me suis fait repérer par le garçon du district 7 qui s'est mis à me poursuivre à travers une plaine clairsemée d'arbres. Il était rapide et sa hache encore plus. Je n'ai dû ma chance qu'à une maladresse de ma part. J'ai buté contre la racine d'un arbre qui m'a fait trébuché. Mon corps a atteint le sol quand l'arme jetée est passée juste au dessus de moi. Je me suis relevé, le cœur battant à tout rompre et j'ai couru comme un dératé sans prendre conscience des égratignures sur les paumes de ma main. Je ne sentais même pas la brûlure à ce moment là. J'ai entendu des cris et je me suis retourné le temps d'apercevoir deux garçons et une fille foncer sur l'autre garçon. J'ai continué à fuir sans plus me retourner priant qu'il les retienne assez pour m'échapper assez loin. A trois contre un, je me doutais de l'issue du combat mais à ce moment là, je ne pensais qu'à moi et à ma propre survie. Deux jours de suite que j'évitais miraculeusement deux jets d'arme, j'étais persuadé que cette chance ne durerait pas. A la fin du deuxième jour, j'étais encore en vie. Ils ont annoncé les morts. Encore une fois, je les comptais. Encore une fois, ils étaient huit dont le garçon du district 7. Je me disais qu'à ce rythme là, les jeux se termineraient le lendemain mais je me trompais. Ils durèrent cinq jours de plus. La veille du dernier jour, nous n'étions plus que trois. La fille du district 2, le garçon du district 6 et moi. Jusqu'ici, je n'avais tué personne, évitant les autres à tout prix, c'était mon objectif. Mais le dernier jour, j'ai compris que c'était elle, lui ou moi. Vivre ou mourir, il faut choisir ou du moins essayer. Les deux se sont battus parce que je suis persuadé avoir entendu un cri ce qui m'a réveillé. Aux aguets, je n'ai pas perdu de temps pour plier bagage et pour m'éloigner le plus loin possible. Soudain, la pluie a commencé à tomber dru, me trempant en quelques secondes, alourdissant mes vêtements devenus collants. Elle tombait tellement forte que je ne voyais plus grand chose et je n'entendais rien d'autre en dehors de la pluie. J'ai essayé de trouver un endroit où me protéger en attendant que ça passe mais il devenait de plus en plus difficile de s'orienter. Je n'en ai trouvé aucun, tombant à la place sur un marécage. Je n'avais pas exploré toute l'arène semblait-il. Je l'ai observé trop longtemps, j'ai fini par être rattrapé par la fille. Je ne l'avais pas entendu mais j'ai senti une vive douleur dans l'épaule me faisant crier. Je me suis retourné, juste le temps de la voir foncer sur moi et me faire tomber en arrière. La lame s'enfonçant davantage dans mon épaule, la douleur irradiant. Elle avait une seconde lame, prête à me tuer pour gagner. Et moi, j'essayais avec désespoir de l'empêcher d'y arriver. Elle était déterminée et puissante. Elle ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots et ses mots furent comme un électrochoc. "Tu vas finir comme ta p*tain de sœur." Non, je ne voulais pas finir comme ma sœur, je ne voulais pas mourir dans cette arène même s'il ne me restait pas grand chose en cet instant. Il me restait quoi ? L'énergie du désespoir ? La volonté de vivre ? Sortir vivant de cet endroit ? Je puisais dans tout ce qu'il me restait pour l'empêcher de me tuer, pour éloigner la lame, l'empêcher d'avancer. Je serrais son poignet de toutes mes forces pour essayer de lui faire lâcher prise quitte à le casser ou le broyer. Peu m'importait. C'était elle ou moi. Après une lutte qui me sembla durer des heures, je parvins à lui faire lâcher son arme des mains alors que je sentis quelque chose craquer sous mes doigts, la faisant crier à son tour. J'en profitais pour lui asséner un coup de poing au visage malgré la douleur à l'épaule. Le sang se mit à couler de son nez. Mon esprit passait au second plan, j'agissais à l'instinct et récupérait la lame et lui planter dans le ventre, l'enfonçant aussi loin que je pouvais. Je me souviens du choc apparaitre dans son regard, fixer sur moi, son agonie, sa respiration sifflante, le sang coulant, son regard sui se voile, son corps s'affaissant sur le mien et toujours cette pluie assourdissante. Je restais là, allongé sans bouger alors que la pluie s'arrêtait enfin et qu'on annonçait le nom du vainqueur. Le mien. Les heures suivantes se sont déroulées dans une sorte de brouillard, me laissant emmener hors de l'arène. On m'a lavé, coiffé, habillé comme lors du défilé. J'ai été invité à regarder les meilleurs moments des jeux comme ils disent même si je n'en avais aucune envie. Puis je fus couronné vainqueur par le président et ovationné par la foule, félicité par tout le monde. Je ne voulais qu'une chose, rentrer chez moi mais je n'en avais pas encore la possibilité. J'avais encore une épreuve à subir, celle des interviews dont je dus me plier. C'était toujours les mêmes questions et je donnais toujours les mêmes réponses. Cela finit par devenir une mécanique. Au bout de quelques temps, je finis par rentrer. Mais je n'étais pas préparé à ce qui m'attendait là-bas. Je n'avais pas été prévenu, personne ne m'avait rien dit. Ma mère était décédée pendant que j'étais dans l'arène. Son cœur avait lâché parait-il. On a tous pensé qu'elle n'a pas supporté de perdre son deuxième enfants. Trop d'angoisse, trop de douleur. Le pire : cela ne s'est même pas produit, je m'en suis sorti. Mais mon père était toujours là, bien vivant et il m'a serré dans ses bras de toutes ses forces quand je suis revenu. Il me faisait mal mais je n'ai rien dit, je l'ai simplement serré avec mon bras valide en retour. Comme je fus vainqueur, on m'offrit une grande et luxueuse maison dans le village des vainqueurs. Une maison bien trop grande pour moi. J'ai proposé à mon père de venir habité avec moi mais il a refusé. Il préférait vivre dans sa maison et cultiver ses champs. Je n'ai pas insisté, je ne voulais pas contrarier mon père. A la place, j'ai continué à l'aider pour les récoltes les mois les plus difficiles et à lui donner un peu d'argent même s'il a refusé au début prétextant que c'était mon argent. Je lui ai répondu que c'était trop pour moi seul, je n'avais pas besoin de tout ça. Cela a duré un long moment mais il a fini par accepter. Six mois après la fin des jeux, j'ai dû effectuer la Tournée de la Victoire, me rendant dans chaque district du douzième au premier, prononcer un discours écrit pour moi dont je ne pensais pas un seul mot. S'ensuivit l'arrivée au Capitole pour la seconde fois de ma vie. C'était le dernier endroit où je voulais me trouver. Je dus subir à nouveau le jeu des interviews, à un bal pour le diner où je ne me sentais pas à ma place dans un costume hors de prix, prêté pour l'occasion. J'avais l'impression de subir une nouvelle épreuve qui se répète chaque année depuis. Invité à jouer les mentors, à aider les tribus du district 9 tirés au sort lors des Hunger Games mais les voir mourir chaque année.

Caractère :

Je ne me sens pas courageux, juste un survivant qui ne s'est jamais totalement remis des épreuves subies. J'ai perdu ma sœur lors des Hunger Games, puis ma mère quand j'étais dans l'arène. J'ai même dû tuer cette fille du district 2 pour survivre. Autant d'épreuves qui ont laissé des traces indélébiles. A l'approche des jeux, les cauchemars reviennent apportant son lot de fantômes. Je ne dors pas beaucoup, je suis insomniaques et dans ces moments, c'est encore pire. Pour essayer d'oublier, de ne pas y penser, je me mets à boire, noyant ces fameux fantômes qui ne me lâchent pas et sans beaucoup de succès. Si je ne noie pas dans l'alcool, j'ai tendance à me noyer dans des relations physiques avec des hommes ou des femmes. Je n'ai pas de préférence du moment que j'oublie. Je préfère la fuite au combat comme on a pu s'en apercevoir lors des jeux sauf quand je me retrouve au pied du mur. Je suis loin d'être un combattant. Je suis juste un survivant. Je ne suis pas très souriant ou en tout cas beaucoup moins qu'avant. Je ne ris plus beaucoup. Je suis devenu plus solitaire, gardant mes distances avec les autres. Du moins, je ne vais pas naturellement voir les autres pour engager la conversation. Je laisse plutôt les autres venir à moi. Pour autant, je ne suis pas désagréable, je peux discuter, avoir une conversation avec les autres. Je suis assez calme, je ne me mets pas en colère facilement, je sais gardé la maitrise de mes émotions en générale.

Caractéristiques :

Force = 6
Vitesse pure = 6
Vitesse de traitement de l'information = 5
Agilité = 2
Ruse = 5
Résistance = 6

Physique :

Je suis grand, je mesure 1m88, gardant un physique athlétique et musclé par mes activités dans les champs. Cheveux châtains, bouclés et épais, yeux verts, mâchoires carrées. J'ai le teint halé, les mains calleuses par le travail manuel. J'ai gardé une cicatrice à l'épaule gauche lorsque j'ai été blessé lors des jeux.

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Dernière modification par Yumeko le mar. 24 mai, 2022 4:28 pm, modifié 1 fois.
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Esmeralda Davis
20 ans, District 1, Vainqueure de la 38ème édition

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Summertime Sadness

La famille Davis est connue dans le 1, Jasper Davis, mon père, est dans les petits papiers du Capitole, car ses bijoux sont d’une rare perfection, même pour un habitant du District 1. Mes parents sont très fiers de leur association avec le Capitole, ils nous élèvent depuis longtemps dans le respect de notre capitale, et nous ont expliqué que la famille Davis avait toujours été du côté du Capitole, même durant la grande guerre. Mon père avait 8 ans quand elle s’est achevée, et il se souvient du soulagement, de la fierté ressentie à l’idée que le « bon » parti avait enfin triomphé.

Après la guerre, mon père m’a expliqué que les choses ont mis un certain temps à reprendre leur cours, mais que finalement, tout est rentré dans l’ordre. Mon grand-père s’est remis à fabriquer des bijoux, et ensuite ça a été au tour de mon père. Il a un véritable don pour travailler les pierres, pour les tailler mais aussi pour les associer. Ses bijoux sont toujours des œuvres d’art, harmonieux et scandaleusement chers. Mais il peut se le permettre, car la plupart d’entre eux sont envoyés au Capitole, ce qui permet à ma famille de vivre plus qu’aisément, si bien que ma mère ne travaille même pas. Quant à mon frère…

Kune a deux ans de moins que moi, c’est mon petit frère, mais maintenant il me dépasse d’une bonne tête, et pourtant je suis plutôt grande. Je ne sais pas exactement comment ça se passe dans les autres fratries, mais Kune et moi passions notre temps à nous chamailler étant petits. On était toujours en compétition, c’était à qui courrait le plus vite, à qui portait le sac le plus lourd, à qui lançait la balle le plus loin… Pendant longtemps je l’ai battu à plat de couture dans de nombreux domaines – j’étais la plus grande après tout – et puis l’adolescence l’a bien aidé et maintenant j’admets aisément qu’il est plus fort que moi sur de nombreux points.

Enfin je l’admets, c’est un bien grand mot. J’ai ma fierté, et mon frère a la sienne, et je sais que si j’admettais purement et simplement qu’il est plus fort que moi, sa tête enflerait jusqu’à ce qu’il décolle. C’est un défaut qu’il a depuis tout petit, à cause de ma mère. C’est son petit prince, le plus beau, le plus fort, le plus courageux, bref, le meilleur… Je ne suis pas jalouse, moi je suis une fille à papa, je passe… passais, mes journées entières dans l’atelier de mon père. Il m’a tout appris, parce qu’il voulait que je prenne sa suite, il voulait que je devienne une grande joaillière, et je le voulais aussi, mais la vie en a décidé autrement.

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Il y a deux ans, alors que j’étais à l’aube de mes 18 ans, j’ai été tirée au sort pour participer aux Hunger Games… Honnêtement, je n’avais rien contre ces jeux, mes parents m’avaient toujours appris que c’était la norme, un juste retour des choses après cette guerre. Ma mère est même convaincue qu’y participer est une grande fierté, même si mon père est un peu plus réservé sur ce sujet, surtout depuis mon passage dans l’Arène… Quant à moi ? Je n’y pensais pas comme à quelque chose de concret, jusqu’à ce que ça me tombe dessus. Mon avenir était tout tracé, j’allais devenir une grande joaillière, peut-être même serais-je suffisamment célèbre pour déménager au Capitole ! Finalement, sur ce coup-là, c’est bien le cas… mais ce n’est pas exactement comme ça que j’imaginais les choses.

Je n’ai pas fait de caprices, bien sûr, je suis partie pour le Capitole sans faire d’histoire. J’étais concentrée, je me pensais prête, je me suis entraînée là-bas, pendant 2 semaines, avec les autres Tributs. Mais finalement, rien n’aurait pu me préparer à l’Arène. L’endroit où mes jeux se sont déroulés était hostile. C’étaient des montagnes, arides, rocailleuses, avec seulement deux sources d’eau. Il y avait peu de végétation, et en deux jours les trois quarts des candidats sont morts, soit à cause des combats soit à cause de la faim.

De mon côté, j’avais eu la chance de me faire repérer par les Sponsors. Je suis jolie, et puis quelques personnes connaissaient les bijoux de mon père, alors ça a aidé. Mes Mentors n’ont sans doute pas trop eu de mal à me trouver de l’argent, vu que j’ai joué à fond la carte de la séduction – que je continue à jouer d’ailleurs – et j’ai réussi à obtenir de la nourriture comme ça. Ce n’est donc pas la faim qui m’a fait le plus de mal, mais plutôt les armes de mes adverses, et surtout les couteaux de la fille du 2… Il y a bien des gens dont la mort hante mes cauchemars – je me souviens notamment de la lente agonie du garçon du 3 égorgé par celui du 7, et qui s’est vidé de son sang pendant un temps qui m’a semblé infini – mais la mort de la fille du 2 était plus que méritée, et si je pouvais modifier quelque chose, je ne la ferai que souffrir davantage ! Elle a gâché ma vie. Elle a saccagé toutes mes chances d’avoir un avenir, et pour ça je la hais.


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Je ne voulais pas m’allier avec les autres, j’étais persuadée de pouvoir gagner seule – et ça s’est avéré juste finalement. Le garçon de mon District, Dane, était un imbécile qui avait passé tout le voyage en train vers le Capitole à essayer de me draguer lourdement, ce qui m’avait déjà convaincue que je ne voulais pas de lui comme allié. Je ne voulais pas non plus du 2, parce qu’ils étaient de stupides soldats formatés, violents et bourrins, et que je voulais gagner avec plus de grâce. La fille du 2 a mal pris mes critiques, elle a fait de moi sa cible dès le début du jeu.

Au moment où le compte à rebours s’est terminé, elle s’est élancée vers moi, avec la ferme intention de me faire payer mon arrogance – selon ses propres termes. Je ne pensais qu’à filer pour éviter le bain de sang, mais elle m’a prise à revers. Elle a réussi à me clouer au sol et elle se délectait de cette victoire. Comme j’essayais toujours de batailler avec le couteau que j’avais réussi à trouver, elle a fini par m’immobiliser le poignet… en enfonçant sa lame dedans. La douleur était inimaginable. Je ne peux même pas la décrire sans frissonner en tenant mon poignet droit, où se trouve encore une fine cicatrice. J’ai hurlé et je me suis mise à ruer comme une folle. Elle ne s’attendait pas à ça je crois, elle a été projetée en arrière et je n’ai pas réfléchi, je suis partie en courant, le couteau toujours fiché dans la peau.

Le retirer a été un nouveau calvaire, et j’ai réussi tant bien que mal à arrêter le saignement en faisait de gros bandage avec mes vêtements. J’ai eu de la chance que ça ne se soit pas infecté, et surtout que les Jeux n’aient pas duré trop longtemps, parce que j’imagine que j’aurai pu y passer. La blessure m’a bien handicapée, j’ai dû me débrouiller avec mon bras gauche pour me battre, et je pense que ma plus grande chance réside dans le fait que j’ai été mieux nourrie que mes adversaires.

Finalement, il ne restait plus que la fille du 2 et moi, comme si le destin me laissait une chance de me venger. Elle avait été bien amochée par ses précédents combats. Moi aussi, mais pas autant qu’elle. Après l’édition, j’ai découvert qu’elle avait été emportée dans la chute du garçon du 4, quand elle l’avait poussé du haut d’une des pentes escarpées. Le pauvre avait fini empalé sur des pierres aiguisées – une autre mort assez difficile à regarder jusqu’au bout – mais cette garce avait réussi à s’en sortir, plus ou moins indemne. A mon avis, les chocs qu’elle avait dû recevoir à la tête n’ont pas joué en sa faveur, parce qu’elle ne tenait pas vraiment debout quand nous nous sommes retrouvées. Elle vacillait, et moi j’enrageais, rancunière que je suis. Je me suis jetée sur elle et cette fois les positions se sont inversées. Je me suis retrouvée au-dessus, avec le poignard dans la main. Je ne sais pas combien de fois j’ai rageusement enfoncé ma lame dans sa poitrine, mais je sais que ça a duré longtemps après qu’elle eu cessé de respirer. Déjà à ce moment-là, je savais qu’elle m’avait gâché la vie…


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Je suis sortie de l’Arène, je suis revenue chez moi… mais plus rien n’est comme avant depuis les Jeux. Je suis une gagnante maintenant. Je vis dans le village des vainqueurs avec ma famille. Ma mère est immensément fière de moi, elle m’encense chaque jour depuis que je suis revenue. Mon frère est jaloux comme un pou, il enrage chaque jour de l’attention que ma mère me donne maintenant que j’ai gagné les Jeux. Mon père est content aussi, mais il est un peu plus discret, un peu plus réservé… Et moi ? Je fais bonne figure, je distribue des sourires à tous ceux que je croise, j’ai conservé la carte de la séduction que j’ai ressorti aux Jeux de l’an dernier et à ma tournée de la victoire. Je suis plus à l’aise derrière ce masque-là, ça me donne comme l’impression de reprendre le contrôle, un contrôle que j’ai perdu…

Parce que la vérité, c’est que je cauchemarde toutes les nuits. Parfois ce sont simplement des rêves où je cherche à manger, où je fais des réserves et où je compte ce que les Sponsors m’ont envoyé, en espérant qu’ils continueront à le faire. Mais parfois je revois le garçon du 3 qui se noie dans son propre sang. Et parfois c’est celui du 4 qui dégringole du haut de la montagne. Souvent ce sont ceux que j’ai tué. La fille du 6, le garçon du 12, la fille du 2 bien sûr. Parfois c’est la mort de Dane, sa tête écrabouillée avec une pierre, par le garçon du 2 – souvent je me demande pourquoi ils s’amusent à nous remontrer toutes les morts de nos propres jeux, comme si on avait besoin de tous les voir mourir… Mais les cauchemars qui me détruisent le plus, ceux qui me donne des sueurs froides, ce sont ceux où la fille du 2 est au-dessus de moi, ceux où elle enfonce sa lame dans mon poignet et où la douleur me brûle, me donne envie de hurler, même deux ans après…

Il n’y a plus qu’une fine cicatrice, à peine visible – le Capitole regorge véritablement d’excellents médecins – mais les dégâts sont là. Les médecins m’ont expliqué, mais j’écoutais à peine, j’ai compris l’essentiel… Les tissus nerveux ont été touchés, abîmés, impossible à réparer… « Vous n’avez pas la main paralysée, c’est déjà bien », m’ont-ils dit. « Ça aurait pu être pire »… Mais j’ai perdu en sensibilité, en dextérité. Mes doigts bougent encore, mais avec peine, ils ont perdu leurs forces, je n’arrive plus à tenir quoi que ce soit dans cette main, la pression n’est pas assez forte. En fait, elle aurait tout aussi bien pu être coupée, tout compte fait, puisqu’elle ne me sert à rien. Ma main droite, celle qui me servait le plus, celle qui maniait avec expertise les outils servant à travailler les pierres… Elle n’est plus qu’une pièce décorative, qui participe un peu à l’harmonie de mon corps, sans plus. Je ne serai jamais une grande joaillière. Je ne créerai jamais de bijoux plus beaux que ceux de mon père. Il affirme que ça ne signifie rien, que je peux m’entraîner, que j’ai encore ma main gauche… Mais je l’ai bien observé, je sais combien les gestes des deux mains doivent être précis, je sais que je ne ferai jamais plus un excellent travail. Et alors, si ce n’est pas excellent, à quoi bon ?

De toute façon, je suis riche maintenant. Je suis connue du Capitole également. J’ai fait sensation lors de mon édition, et je continue de jouer de mes charmes pour attirer les Sponsors, alors j’imagine que je ferai ma célébrité autrement. J’essaie de m’en convaincre. J’essaie d’oublier mes rêves… Mais je n’arrive pas à m’enlever de la tête que les Jeux m’ont gâché la vie. Et ils vont peut-être continuer. Kune est un imbécile. Il s’est mis en tête que je lui avais volé la vedette à dessin. Il déteste l’idée que ma mère puisse me préférer désormais – comme si j’avais fait exprès d’être tirée au sort pour les Jeux. Excuse-moi petit frère d’avoir essayé de sauver ma peau ! Il a donc décidé de se porter volontaire cette année… C’est sa dernière chance de participer, et j’avoue que j’étais soulagée à l’idée qu’il soit bientôt hors de danger, mais cet idiot veut foncer tête baissée dans les ennuis ! Evidement, dès que j’essaie de l’en dissuader, il se persuade que je fais ça uniquement pour garder le titre de grande gagnante de la famille juste pour moi… Mais quel imbécile ! J’espère qu’il va retrouver la raison avant la Moisson… sinon je pourrais toujours essayer de l’assommer le jour J…

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Caractère

Je suis caractérielle, je n’ai pas ma langue dans ma poche et j’ai un ego qui prend de la place. C’est de famille je crois, puisque mon petit frère est aussi têtu que moi, voir plus sur certain sujet. J’ai malgré tout l’impression d’être plus fûtée que lui, car il se laisse souvent débordé par sa fierté, et peut faire des choses stupides juste pour montrer qu’il est le meilleur. Bien sûr, et même si je ne le lui dirai jamais, ça ne m’empêche pas de l’adorer et de chercher à le protéger coûte que coûte, c’est mon petit frère après tout !
Devant les caméras du Capitole, je joue les séductrices, parce que ça plait au public. Je donne des sourires, je mets de belles robes qui me mettent en valeurs… et parfois je me laisse tenter par quelques aventures avec des hommes qui me plaisent.


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Forces et faiblesses

Je n’ai pas gagné les Jeux parce que j’étais la plus forte, ça semble évident. Malgré tout, je ne suis pas aussi chétive que les gringalets du 11 ou du 12. Dans l’Arène j’ai appris à manier les lames, même si je ne suis pas une experte comme certains – surtout que depuis que je ne suis plus dans les Jeux, je n’ai pas retouché à un couteau pour autre chose que pour couper ma nourriture. J’ai toujours été agile, et ça m’a beaucoup servi dans les montagnes escarpées de mon Arène. Je suis aussi plutôt rapide, même si Kune me bat toujours à la course.


Physique

Nous sommes plutôt grands dans ma famille, je fais moi-même 1m75. Je suis élancée, fine et élégante, je sais que mon corps est attirant, et je sais comment séduire avec. Comme tous les membres de ma famille, je suis blonde, mais contrairement à ma mère et à mon frère, j’ai les yeux marrons, comme mon père, encore un élément qui nous rapproche.


Liens

Mike
Il a été mon mentor pendant mes Jeux, et je pense que sans ses conseils, j’aurai eu beaucoup plus de mal à gagner. Je n’étais pas aussi forte que lui physiquement, donc j’ai évité de jouer les chasseresses comme lui pendant son édition, mais en regardant son édition et en écoutant ses conseils, j’ai paradoxalement appris à mieux me cacher des Tributs susceptibles de me chasser pendant la première phase des Jeux. Je suis soulagée d’avoir pu bénéficier des conseils d’un Mentor comme lui, et j’essaie de prendre exemple pour les éditions où je devrais m’occuper de Tribut, en espérant toujours que mon frère n’en fera pas parti.

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Kune Davis
18 ans, District 1

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Une Etoile est Née

Ma vie n’est pas trop mal, ou plutôt elle était assez géniale, jusqu’à ce que ma sœur gagne les Jeux. On a toujours été un peu en compétition, déjà quand on était petits, elle était la plus grande, donc forcément la meilleure dans tous les domaines. Et ça m’énervait, de voir qu’elle excellait partout, même dans le domaine de mon père, alors que moi j’avais tout le temps l’impression d’être à la ramasse, malgré ce que me disait ma mère. Heureusement qu’elle est là, ma mère, parce que mon père de son côté n’a jamais eu d’yeux que pour Esmeralda. Il n’y en a que pour elle. C’est elle qui l’accompagne dans son atelier, c’est elle la plus sage, la plus belle, la plus mature…

Et c’est aussi elle qui a gagné les Jeux. Je me souviens très bien de cette année-là, je me souviens avoir été inquiet pour elle, mais finalement, je n’aurai peut-être pas dû. Elle s’en est très bien tirée, et elle a fait la fierté de mes parents, mais aussi de tout le District. Au début j’étais contente pour elle, et j’étais surtout content de la voir revenir en vie, mais ensuite, ça a commencé à devenir pesant. « Oh bonjour Kune, ta sœur va bien ? », « Alors comment va la championne ? », voilà ce que j’entends à chaque fois que je croise quelqu’un. Mais le pire c’est ma mère. J’ai l’impression d’avoir perdu un peu de grâce à ses yeux, au profit de ma sœur. Autant avant, ma sœur avait les faveurs de mon père, et moi celles de ma mère, c’était plus ou moins équilibré. Mais maintenant, tous les regards vont vers elle, il n’y en a que pour elle et moi j’ai disparu.

Alors j’ai décidé de participer aux Jeux moi aussi, après tout il n’y a pas de raisons pour qu’elle soit la seule à avoir droit aux applaudissements et aux regards remplis de fierté. Participer aux Jeux, c’est l’occasion de rendre ma mère fière, ma famille fière même. Quel succès ce sera, d’avoir deux vainqueurs dans une même famille. C’est pour ça que je m’entraîne depuis 2 ans. Je fais plus de sport, je me muscle, j’apprends à me battre en regardant les anciens Jeux. Si ma sœur a pu gagner sans entraînement, je n’aurai aucun mal à le faire avec mon potentiel.

Mais évidemment, elle essaie de m’en dissuader. Elle essaie de me convaincre de ne pas participer, tout ça pour garder la vedette. Je ne lui fais plus confiance, de toute façon ce n’est pas comme si elle se souciait de mon bonheur. Elle fait semblant, elle dit que c’est dangereux, mais qu’est-ce qu’elle croit, je ne suis plus un enfant. Si je laisse passer cette année, ce sera terminé, je n’aurai plus aucune chance de participer aux Jeux et de prouver ma valeur aux yeux de tous. Je serai forcé de rester dans l’ombre de ma sœur, à tout jamais.


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Caractère

Je sais ce que je vaux, et je ne laisse personne me marcher sur les pieds. Je ne doute pas de mes capacités, et si quelqu’un cherche à me défier, je réponds sans hésiter. Ma sœur dit que je suis buté, mais c’est qu’elle ne s’est pas regardée dans une glace. De nous deux, je ne sais pas qui a le plus la tête dure, mais une chose est sûre, je ne suis pas près de céder à tous les caprices de cette petite princesse pourrie gâtée.
Je suis assez sociable et populaire, j’ai des amis à l’école où je me rendais, que je continue de voir de temps en temps. Auprès des filles, je fais un carton bien sûr, avec mon physique avantageux, ça semble évident.


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Caractéristiques

Force : 9
Vitesse pure : 9
Vitesse de traitement de l’information : 3
Agilité : 2
Ruse : 0
Résistance : 1
Maîtrise d’une arme (couteau) : 5
Kune s’entraîne avec les couteaux de cuisine de chez lui depuis 2 ans, il s’entraîne notamment au lancé, il n’est pas trop mauvais mais il ne s’agit pas de vrais poignards, il devra donc s’adapter au changement d’arme lors des entraînements et dans l’Arène.


Physique

Je mesure 1m90 et je suis plutôt bien bâti. Je suis un blond aux yeux bleus - comme ma mère - et je sais que c’est ce qui contribue à charmer les filles.

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Et voilà mes deux frères et soeurs ^^ j'espère qu'ils vous plairont !
Pour ceux qui feront des Mentors, on pourra faire des liens avec Esmeralda si vous voulez ^^
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Owen Glaze
23 ans, District 3, Vainqueur de la 34ème édition

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Depuis tout petit, on m’a toujours classé parmi les intellectuels, je suis plus intelligent que la moyenne, et évidemment je le sais. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai gagné mon édition des Jeux, mais j’y reviendrai plus tard.

Je suis le cadet d’une famille de 3 enfants, j’ai respectivement 5 ans et 7 ans de décalage avec mes deux sœurs Marguerite et Eleanor. Je n’ai jamais été très proche d’elle, d’ailleurs je n’ai jamais été très proche de personne, je passais mon temps dans mes bouquins, ou à construire des trucs, à inventer des choses, utiles, ou inutiles peu importe, ce qui me plaisait c’était de concevoir l’objet ou au moins la maquette du début à la fin.

De fait, à l’école, je n’avais pas beaucoup d’amis, en fait j’avais même des ennemis. Je sais qu’au District 3, nous sommes connus pour avoir quelques têtes – certains d’entre nous finissent ingénieur et gagnent plutôt bien leur vie – mais, comme partout sans doute, quand on est un petit, on nous traite d’« intello » et on se fait vite embêter par toutes les petites brutes de l’école. Je n’ai pas échappé à la règle bien sûr, en tant que petit génie, je me suis rapidement fait martyriser par les plus forts de l’école. Bien sûr, pour les adultes, ce sont des chamailleries d’enfants, mais se faire taper dessus, voler ses affaires, déchirer ses vêtements, chamailleries d’enfant ou pas, ça ne me plaisait pas.

Alors j’ai commencé à élaborer des stratagèmes, je tendais des pièges à mes harceleurs. Au début c’était des trucs un peu basiques, par exemple, je mettais une plaque de métal sous mon tee-shirt et quand les grosses brutes frappaient, elles se faisaient mal toutes seules. Puis c’est devenu un peu plus développé, je me suis mis par exemple à électrifier certaines des affaires que je me faisais voler, de sorte que moi seul pouvait les toucher sans me faire mal et que les autres se prenaient de désagréables coup de jus.

Mais tout ça n’était rien comparé à ce que j’ai fait dans les Jeux. J’ai été tiré au sort il y a 6 ans, et j’avoue qu’au départ, ça ne me plaisait pas beaucoup. J’avais 17 ans à l’époque, et ma vie était toute tracée. J’allais devenir ingénieur, sortir du 3 pour aller travailler au Capitole à créer des objets tous plus extraordinaires les uns que les autres. Je serai devenu riche, loin de toutes ces brutes sans cervelles. Et puis j’ai un peu réfléchi, et je me suis rendu compte que je tenais un moyen d’accélérer les choses et de me venger par la même occasion. Nul doute que l’Arène en serait remplie, de grosses brutes sans cervelles me sous-estimant bêtement. Je pouvais gagner. J’allais gagner.


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Dès la fin du compte à rebours, j’ai couru aussi vite que j’ai pu, et je me suis enfoncé dans la jungle qui constituait le décor de notre Arène. Pendant les deux semaines d’entrainements que nous avions eu, et alors que la plupart des autres apprenaient à manier des armes ou à se battre, moi j’ai appris à survivre, j’ai appris les différentes plantes, comment trouver de l’eau facilement, où dormir pour être à l’abri. Tout ça m’a aidé à rester en vie les deux premiers jours, pendant que tout le monde se massacrait.

Puis je suis sorti de ma cachette, et j’ai commencé à mettre mon plan en marche. Je savais que rester caché, c’était juste attendre la mort, et je n’allais pas mourir. Il restait encore 12 Tributs en plus de moi, mais je ne les ai pas tous tués moi-même. 4 se sont fait tuer lors de combats, et 2 sont morts à cause des Juges. Il n’en restait que 6, donc 4 carrières, les deux du 1, la fille du 2 et le garçon du 4. Alors j’ai fait comme à l’école, j’ai construit des pièges, avec tout ce que je trouvais dans la jungle.

La fille du 2 et le garçon du 1 sont morts dans un piège des plus simples, j’avais ingénieusement attaché une lance récupérée auprès d’un Tribut mort – juste avant qu’ils ne l’emportent – à une liane que j’avais elle-même attachée en hauteur. Grâce à un déclencheur posé au sol, je n’ai eu qu’à attendre que quelqu’un marche dessus pour que la lance, grâce à la force de la gravité et à une trajectoire longuement étudiée, vienne frapper directement la personne, avant qu’elle ait pu se rendre compte de quoi que ce soit. Au départ, ce piège ne devait toucher qu’une seule personne, mais la fille et le garçon marchait côte à côte, et quand la lance est partie, elle a embroché le garçon, qui tenait son épée à la main, dans sa chute, il est violemment tombé sur la fille son épée en avant, ce qui m’a fait faire d’une pierre deux coup.

Pour les 4 restants, ça n’a pas été simple. Heureusement, le garçon du 4 et la fille du 1 m’ont facilité un peu les choses en tuant le garçon du 12 qui vivait encore. J’ai tendu un piège à la fille du 5, quelque chose d’un peu complexe. J’avais repéré sa cachette, alors je suis retourné près de la corne d’abondance pendant que les deux carrières n’y étaient pas, j’ai récupéré une mine que j’ai réussi à trafiquer pour la remettre en marche, et je l’ai mise tout près de la cachette de la fille du 5. Le jour où elle s’est décidée à sortir pour aller chercher de l’eau, elle a explosé avant d’avoir eu le temps de comprendre quoi que ce soit.

Enfin, il ne restait plus que les deux coriaces. Et finalement, le plan que j’ai mis en place était très simple, bien trop simple. J’avais beaucoup étudié les plantes, je connaissais celles qui étaient vénéneuse, alors très précautionneusement, j’ai récupéré une plante mortelle. J’avais repéré le lieu où ils se réapprovisionnaient en nourriture. Contrairement à moi, ils n’avaient pas l’air de s’y connaître très bien en plantes, alors comme tout bon débutant, ils ne mangeaient que les fruits dont ils avaient l’habitude, notamment des mangues, et quelques papayes. J’ai trouvé ces arbres fruitiers et j’ai enduis chaque fruit de chaque arbre avec un sirop que j’avais fait à partir de ma plante vénéneuse. Ils sont tombés dans le panneau si facilement que c’en était risible.

C’est comme ça que j’ai gagné les Jeux, sans jamais affronter aucun des Tributs que j’ai tués. Certains m’ont traité de lâche, parce qu’ils sont jaloux de mon génie sans doute. En tous cas, les Juges ont beaucoup aimé, puisque certains d’entres eux m’ont félicité l’année suivante pour mon ingéniosité. C’est vrai que ça m’a assez amusé, c’était véritablement un jeu pour moi, même si je sais que des gens sont morts, j’ai simplement fait ce qu’il fallait pour gagner. Et puis, j’ai atteint mon objectif, je travail désormais pour le Capitole, plus spécifiquement avec l’armée, je développe de nouvelles armes. C’est un peu comme un nouveau jeu, et ça ne m’empêche pas de jouer les Mentors à chaque nouvelle Moisson.


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Caractère

Je ne suis pas toujours très doué pour les relations sociales, je pense que la plupart des gens auxquels je parle ont un quotient intellectuel trop bas, ce qui rend les échanges assez inintéressants. Malgré tout, je ne suis pas quelqu’un de méchant, je peux être très cordial, même si j’ai tendance à soi-disant trop prendre les choses au premier degré. On m’a déjà accusé d’être impoli, mais la notion de politesse me dépasse parfois, pourquoi prendre des pincettes pour parler aux gens alors qu’on peut leur dire simplement les choses ?


Forces et faiblesses

Je dois l’avouer, sans mon cerveau, je n’aurai pas pu gagner les Jeux. Je ne me suis jamais entraîné physiquement, je n’en voyais pas l’intérêt. Je ne sais pas maîtriser d’arme, et en combat rapproché, sans gadget je me ferai sûrement très mal. Mais je n’ai pas besoin de ça, je m’en sors grâce à mon intelligence, le reste n’a pas d’importance.


Physique

Avant j’avais des lunettes, mais pendant les Jeux on m’a fait porter des lentilles, et après les Jeux, je me suis payé une opération au Capitole. Depuis je n’ai plus besoin de porter des lunettes.
Je ne suis pas aussi grand que certains garçons, mais je n’en ai pas besoin, je mesure 1m72. Mon physique ne m’a jamais particulièrement intéressé donc je ne suis pas toujours très bien coiffé ou habillé, sauf quand les stylistes s’occupent de moi bien sûr.



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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Et voici Owen, avec quelques modifications par rapport à sa première fiche ^^
Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Emilia Bauer

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17 ans / District 6


Histoire

Je m'appelle Emilia Bauer, fille aînée d'une famille de six enfants. Ma mère et moi sommes les seules femmes de la famille et je dois bien avouer que ce n'est pas facile tous les jours. Mon père travaille presque tout le temps pour subvenir à nos besoins et mes cinq petits frères, et ben ils sont encore trop jeune pour m'accompagner à l'usine. Chaque jours est une routine perpétuelle. Je me lève aux alentours de six heures du matin. Je prépare le petit déjeuner pour la famille et je pars rejoindre mon père à l'usine. Je travaille en tant que mécanicienne et je suis fière de pouvoir dire que je suis la meilleure dans mon domaine. Aucun véhicules n'a de secret pour moi et je passe la plupart de mon temps à réparer ce qui doit l'être. Mon père, lui, dirige une équipe et je ne le vois que très rarement. Son poste lui impose beaucoup de responsabilité mais il a ça dans le sang. Mon père est un leader né et je suis fière d'être sa fille. Le soir, je rentre vers 18h pour aider ma mère à la cuisine et m'occuper des deux jumeaux. Parce que oui, avoir cinq garçons à gérer à la maison, ce n'est pas évident. Et, s'ils ont la fâcheuse manie de faire tourner notre mère en bourrique, ils sont bien plus obéissant quand les consignes viennent de moi.
Mon frère cadet, Eugene, va sur ses douze ans et quittera bientôt le nid familial pour venir travailler avec moi. Les deux suivants, Eliott et Elysio, avec respectivement 6 et 8 ans, sont les deux fripouilles de la fratrie et ont tendance à enchaîner les bêtises quand je ne suis pas là. Quant aux deux derniers, les jumeaux Emmett et Emilio, ils viennent tout juste de fêter leurs premier anniversaire. Ils sont certainement la plus grosse charge de travail mais que voulez vous, ils sont tellement mignons qu'on les pardonne facilement. Bien que notre vie à huit soit compliqué, notre famille reste très unie et il n'y a rien de plus important qu'elle à mes yeux. Aujourd'hui, la seule chose qui puisse nous inquiéter, ce sont ces fichus Hunger Games. Chaque année, mes parents prient pour que je ne sois pas tiré au sort et jusque-là, la chance nous a sourit. Mais après moi, ce sera à mes frères de tenir pendant six longues années avant que la majorité ne les sauvent d'un potentiel tirage au sort.

Ma famille occupe la plus grande place dans mon coeur. Ce qui reste appartient à un garçon et , bien que nos débuts aient été assez mouvementés, il a su se démarquer des autres et choisir la voie que j'espérais qu'il emprunte. Mais ça, vous le saurez plus tard.



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Caractère

Mon caractère au sein de ma famille qu'au dehors n'est pas vraiment différent. Je suis d'un naturel doux et attentionné mais je sais me montrer forte et autoritaire quand il le faut. Je sais ce qui est bon et mauvais pour ma vie et je n'accepterais jamais quelqu'un qui ne partage pas mes valeurs. J'ai toujours été très assidu dans mon travail et je considère qu'un travail bien fait n'est pas à refaire et c'est pourquoi je suis très perfectionniste. Le district 6 est un monde d'homme mais j'ai réussi un temps soit peu à m'affirmer en tant que femme et, aujourd'hui, je suis fière d'être respecter pour mon travail et ma volonté à aider les autres.


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Caractéristique

Force : 4
Vitesse pure : 5
Vitesse de traitement de l’information : 9
Agilité : 1
Ruse : 4
Résistance : 7


Physique

Je suis une fille assez quelconque je dirais. Je ne suis ni trop petite, ni trop grande. Certes le travail à l'usine m'a permis de me muscler mais je ne pense pas être une montagne de muscle non plus. La seule chose à soulever, c'est que quand je m'en vais travailler, je mets une perruque pour dissocier ma vie à l'usine de ma vie à la maison.


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Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Voilà ma première fiche (avec un peu plus de retard que prévu). J'espère ne pas avoir fait trop de faute et qu'elle conviendra bien au RPG. Les prochaines arriveront asap :)
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Ta perso a l'air mignonne donc j'ai de la peine pour elle qui va être tirée au sort ^^' Pour moi la fiche est très bien, elle est concise et va parfaitement :) je la valide et il manquera juste la validation de Morgane pour que je puisse l'ajouter à la liste des personnages :)
Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Rudeus Grey

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17 ans / District 6


Histoire


Emilia


Notre vie nous confronte toujours à une multitude de choix et certains peuvent changer considérablement le cours de cette dernière, que ce soit en bien ou en mal. Jusqu'à mes 16 ans, je n'ai fait qu'opter pour la facilité et, malheureusement, il s'avère qu'il ne s'agissait que de mauvais choix.
J'ai grandi dans la déchéance la plus totale. Ma mère est morte alors que je n'avais que 8 ans et mon père, complètement dépendant à la drogue, n'en avait que faire d'un gamin comme moi. J'ai donc vécu en suivant l'exemple de mon paternel et suis devenu une ordure. Mes amis étaient à mon image et nous passions la plupart de notre temps à faire ch*** le monde. Nous étions des rebuts de la société et, à l'époque, je ne voyais pas vraiment d'autres alternatives de vie.
J'étais le chef de ma bande et je faisais ce que bon me semble. J'avais le physique pour faire et avoir ce que je voulais. Autrement dit, personne ne s'opposait à moi et toutes les filles me tombaient dans les bras sans que je ne fasse beaucoup d'effort. Toute sauf une. Emilia Bauer, la fille du chef d'équipe du hangar principal. Elle, c'était une perle rare et inaccessible. Je ne voyais pas d'intérêt à aller la conquérir mais j'avais une réputation à tenir et mes potes m'ont mis au défi de la séduire en un seul mois. Je me suis donc rapproché d'elle et c'est d'une efficacité remarquable qu'elle m'a rembarré d'entrée. Elle était loin d'être une idiote mais je ne comptais pas lâcher l'affaire. J'ai donc commencé à m'intéresser à son monde et, plus je m'informais sur elle, plus je savais comment l'aborder. Malgré mes efforts, les débuts ont été assez compliqué mais je ne m'avouais pas vaincu. Elle était un objectif à atteindre. Je passais de plus en plus de temps avec elle et, petit à petit, elle a commencé à s'ouvrir à moi. Je me rapprochais de la victoire mais quelque chose avait changé. A force de la côtoyer, je me suis rendu compte qu'Emilia était une personne vraie et entière. Elle ne cachait pas ses émotions ou ses pensées et c'est bien trop tard que j'ai réalisé qu'elle était tombé amoureuse de moi. Son amour était réciproque mais j'allais être confronté à une dure réalité. Tout cela n'était qu'un pari à la base et il fallut qu'Emilia l'apprenne par quelqu'un d'autre que moi. Mes "amis" s'étaient rendu compte de mon changement et étaient allé la voir pour lui dire qui j'étais réellement. Ce jour-là, Emilia m'a regardé avec dégoût et s'en est allé. La vie m'a alors confronté à un choix, celui de la facilité en restant une ordure minable, ou celui de récupérer ce que je venais de perdre. Toute ma vie n'a été qu'une accumulation d'échec et j'ai décidé qu'il était temps de changer. Au côté d'Emilia, j'ai pu entrevoir un semblant d'avenir et je ne pouvais la perdre. Je suis donc allé voir son père qui m'a gracieusement invité chez lui. A mon arrivée, une multitude de bambins m'a sauté dessus. Bien qu'ils m'étaient inconnu, eux semblaient savoir qui j'étais. La mère d'Emilia était également là. Finalement, seule elle était absente. J'eus alors une longue conversation avec ses parents. Discuter avec eux m'appris qu'Emilia parlait souvent de moi à la maison et qu'elle aussi commençait à imaginer un avenir avec moi. Je m'en voulais énormément de lui avoir caché la vérité, de l'avoir trompé tout ce temps. Quand elle est rentrée, elle m'a directement fichu à la porte. Ce soir-là, je suis allé dormir à la belle étoile. Comme me l'avait dit son père, Emilia pouvait me pardonner mais j'allais devoir en baver pour la récupérer. J'ai donc durement travaillé pour me faire pardonner et ce n'est qu'un an plus tard, qu'Emilia m'a montré qui elle était vraiment. Je m'en souviendrais toute ma vie. Elle m'avait donné rendez-vous en haut de la colline à côté de chez elle. Elle était habillée simplement mais je ne pouvais détaché mon regard d'elle. Elle a alors retiré ses cheveux rouges pour laisser apparaître une longue et magnifique chevelure brune. Je suis alors tombé amoureux d'elle une deuxième fois. Dès lors, je vis avec elle et je suis heureux d'avoir fait le bon choix ce jour-là.


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Caractère

Bien que la présence d'Emilia à mes côtés m'ait adouci, je suis un garçon assez sanguin qui ne garde pas son poing dans sa poche (quoi ce n'est pas ça l'expression?). Maintenant, je suis quelqu'un d'assez doux au quotidien. Comme le disent les petits frères d'Emilia, je suis comparable à un gros nounours, je peux être gentil et attentionné mais il ne faut pas venir me chercher des noises. Aujourd'hui, je travaille avec mon beau-père et, bien que ce qu'il me demande de faire ne soit pas toujours très simple, je me donne à fond. Je pense avoir gagné ce côté travailleur acharné avec la famille Bauer.


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Caractéristique

Force : 8
Vitesse pure : 5
Vitesse de traitement de l’information : 5
Agilité : 0
Ruse : 4
Résistance : 8


Physique

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Autres

La famille Bauer a prit l'habitude de m'appeler Rudy bien que je trouve ce surnom très rabaissant.
De mon côté, j'ai également trouvé un petit nom pour ma copine : Lia.
Dernière modification par Shinato le sam. 21 mai, 2022 12:57 pm, modifié 1 fois.
Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Et voilà la deuxième fiche, en espérant qu'elle aussi vous plaira.
naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Elle est très bien aussi, même chose que la précédente, je valide et j'attends la validation de Morgane ^^ j'ai hâte de voir le developpement de l'histoire entre tes deux persos !
Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Mike Miller

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30 ans / District 1 / Vainqueur de la 27ème édition / Manhunter


Histoire

Chaque soirs, j'entends encore la foule m'acclamer, moi, le vainqueur des Hunger Games. Ce rêve hante mes nuits depuis mes dix-sept ans et, à chaque réveil, je me réveille en sueur, me remémorant la terrible épreuve que j'ai dû vivre.
Comme tout enfant du 1, je ne voyais pas les Jeux comme une punition. Être tiré au sort s'apparente davantage comme un honneur...mais tout le monde n'est pas de cet avis. Le jour de la Moisson, le nom de la meilleure amie de ma soeur a été tiré au sort. Elle n'avait que 13 ans et, malgré ce que pouvait penser ses parents, elle a fondu en larmes et à commencer à paniquer. Elle allait mourir, c'était une certitude. Une gamine comme elle ne pouvait survivre à une telle épreuve. Qui plus est, le garçon choisit avec elle ne valait guère plus. Il était frêle et manquait cruellement d'assurance. Il semblait même se demander s'il avait bien entendu lorsque son nom a été scandé. C'est pourquoi je me suis porté volontaire comme Tribut. Mes parents étaient étonnés de ma décision mais cela les rendaient d'autant plus fiers. Ma soeur, elle, avait peur pour moi et son amie, et chaque soir, j'allais dans sa chambre pour la rassurer, pour lui dire que quoiqu'il arrive, je sortirais vivant des Hunger Games. Je lui ai également promis de protéger son amie mais je savais une chose, l'un de nous devrait mourir.
J'ai bien perdu depuis mais, à l'époque, j'étais une machine de guerre. J'avais une confiance absolue en mon physique et j'étais déterminé à plier ces Jeux le plus vite possible. Pour cela, lors des deux semaines d'entraînements, j'ai mis les autres Tributs en garde. Je leur ai dit que s'il voulait gagné cette édition, ils devraient s'allier pour me vaincre, auquel cas, je les tuerais tous un par un. Mon assurance semblait plaire au public et ils ont eu la bonne idée de me surnommer le "Manhunter". J'aimais bien ce surnom et j'allais faire en sorte de ne pas le bafouer.
Les Jeux ont alors débuté et, malheureusement pour eux, les autres Tributs n'ont pas pris mon avertissement au sérieux. La Chasse avait commencé et, les uns après les autres, mes adversaires tombaient sous mes coups. Sur les 23 Tributs, 16 ont péris de ma main. Abattre les Carrières n'a pas été une mince affaire mais je ne les ai pas sous-estimé et n'ai pris aucun risque. Patience est mère des vertus, j'ai donc attendu la première nuit pour tous les assassiner dans leur sommeil. Tout s'était terminé en moins de 48h. Au final, il ne restait que ma coéquipière du 1. Pendant que je traquais les autres Tributs, je lui avais dit de se cacher et elle avait tenu bon. Pourtant, quand je suis retourné la chercher à sa cachette, elle pleurait. J'avais beau lui parler, la rassurer, elle ne faisait que pleurer. Elle semblait terrifiée et je ne savais pas quoi faire pour l'aider. J'ai alors tendu la main vers elle et l'ai vu se reculer en hurlant de terreur. Mon regard s'est posé sur ma main et j'ai constaté qu'elle était maculé de sang. Mes yeux se sont de nouveaux plongé dans ceux de ma coéquipière et j'ai pu voir ce qui la terrifiait. J'ai vu mon reflet dans ses yeux. Mon apparence avait changé et ne semblait même pas humaine. A cet instant, j'étais moi-même horrifié par cette vision et j'ai voulu la faire disparaître. J'ai alors fendu mon reflet avec l'épée que je tenais avant de partir en courant. J'ai alors été déclaré vainqueur des Hunger Games et ce n'est qu'à ce moment que j'ai réalisé ce que j'avais fait. A mon retour, la gloire m'attendait. J'étais adulé partout où j'allais et la fierté de mes parents m'aveuglait. La seule qui n'avait pas oublié ce que j'étais devenu, c'était ma petite soeur Emma. J'avais tué sa meilleure amie et elle ne me l'a jamais pardonné.
Aujourd'hui, j'ai fondé ma petite famille et suis heureux d'être père de deux petites filles. Je travaille en tant qu'égérie d'une grande marque de vêtements de sport et suis, de temps en temps, mentor pour les Hunger Games.


Caractère

Malgré ce que j'ai pu démontré pendant les Jeux, je suis un grand calme et je m'emporte que très rarement. Maintenant, mon titre de Manhunter me suit encore aujourd'hui et les gens ont tendance à me voir comme un homme violent et sanguin. Je peux être fier de dire que je suis un papa poule. Je chérie mes deux filles plus que tout au monde et c'est pourquoi je me suis installé au Capitole, pour leurs éviter une potentielle Moisson. Lorsque j'occupe le rôle de mentor, je n'hésite pas à être franc, même si quelque fois, les Tributs ne sont pas prêt à entendre ce que je vais dire.


Forces et Faiblesses

Mon père m'a toujours répété que la meilleure des défenses, c'est l'attaque et, heureusement pour moi, mon physique me permettait de le faire. J'étais loin d'être un idiot mais je privilégiais mes capacités physiques et mon endurance. Cela m'a permis de gagner assez rapidement. A quoi bon s'embêter à fabriquer des pièges, ou à planifier des stratégies pendant des heures.


Physique

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Lien

Esmeralda: J'ai occupé quelques fois le poste de mentor et, bien souvent, j'ai été amené à voir la mort des Tributs que j'entraînais. Esmeralda est la seule exception. Bien que j'ai appris à ne pas m'attacher aux Tributs, j'ai été très heureux lors de sa victoire. Je dois même avouer avoir été ému au point de la serrer longuement contre moi lors de son retour. Au fond de moi, je pense l'avoir confondu un instant avec ma première fille. Aujourd'hui, je suis toujours en contact avec elle et, à chaque fois que je la vois, je suis content que mes conseils ait sauvé au moins une personne.
Dernière modification par Shinato le dim. 29 mai, 2022 7:11 pm, modifié 2 fois.
Shinato

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Shinato »

Et voilà pour ma dernière fiche ^^
Yumeko

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Yumeko »

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Thalassa Duncan
17 ans ǀ 163 cm ǀ Tribut du district 4 ǀ Fille de marin pêcheur ǀ PJ


Hymn to the sea

Histoire :
Je suis née dans la maison de mes parents située sur le port. Ma mère Hannah, a accouché tôt le matin quand mon père Sean était en mer. Elle a accouché seule sans personne pour l'aider, elle n'a pas eu le temps d'appeler quelqu'un. Elle avait des contractions mais elles n'étaient pas fortes, elle pensait avoir du temps mais elle se trompait. Je suis arrivée en douceur et rapidement avant le retour de mon père. Je suis née vigoureuse et en pleine santé. Ils n'avaient pas réfléchi au prénom qu'ils me donneraient. Ils ne connaissaient pas le sexe avant ma naissance et ils préféraient décider en voyant mon visage. Ils trouvèrent rapidement et ils me prénommèrent Thalassa. Thalassa est l'esprit même de la mer, connue dans de vieilles légendes dont seuls les marins se souviennent encore et se transmettent les histoires oralement. Je m'appelle donc Thalassa Duncan. J'ai grandi dans une famille qui m'a choyé, aimé et m'a inculqué de nombreuses valeurs sur l'importance de la famille et du travail bien fait. Mon père est marin pêcheur et il prend la mer chaque jour accompagné de son frère, oncle Landon et de ses deux fils, mes cousins Isaiah et Riley. La pêche est une histoire de famille. Nous sommes marins pêcheurs de père en fils ou de père en fille plus rarement. Notre bateau s'appelle Le Nérée qui a un nom également issu des vieilles légendes. Il s'agit du dieu des riches pêches marines, baptisé de ce nom pour leur porter chance et prospérité. Et jusqu'ici, on peut dire que c'est le cas. Les seuls jours où ma famille ne travaille pas, c'est lorsque le temps ne le permet pas lors de tempêtes . Ma famille connait très bien la mer et la météo, ils connaissent les signes avant-coureur d'une tempête. En grandissant, j'ai appris à les connaitre à mon tour. Mon père se lève donc très tôt chaque matin et il prend la mer pendant de nombreuses heures avant de ramener du poisson jusqu'au port. Ma mère prend le relais à ce moment là et elle vend les poissons fraichement pêchés sur le marché. Depuis l'âge de quatorze ans, je l'accompagne et je lui donne un coup de main pour vendre sur les étals. Plus récemment, quand une paire de bras manque, j'aide ma famille sur le bateau pour la pêche. C'est un travail plus physique mais je ne rechigne pas puisqu'il faut aider. J'ai baigné dans ce monde depuis toute petite, j'ai l'habitude des odeurs de poissons. Elles ne m'ont jamais dérangé je crois. Je n'ai pas peur de me salir non plus. De toute façon, je finis invariablement par me salir à la fin de ma journée de travail quand il s'agit de manipuler et de vider les poissons. Je ne suis pas sensible à ce genre de choses non plus. A force de voir mes parents faire, c'est devenu aussi une habitude pour moi. Plus jeune, ma mère m'expliquait et me montrait comment faire. Elle s'est toujours montrée patiente mais il s'est révélé que j'apprenais vite. Peut-être parce que je les voyais faire dès mon enfance, je la regardais travailler même à la maison. Quand j'étais enfant, mon père aimait bien me montrer comment faire des nœuds marins avec une corde. C'était devenu un jeu pour moi. Ils m'en apprenaient des plus en plus complexes et en quelques minutes, j'arrivais à reproduire ses gestes et à réussir comment les faire correctement. C'est un exercice que je considérai comme un jeu et ça m'a toujours plu. Mais ce qui me plaisait le plus, c'était les histoires que l'on me contait le soir avant de me coucher. Mon père adore les histoires, les légendes et les contes sur la mer. Depuis toute petite, il m'en racontait avant de m'endormir. Mes rêves étaient peuplés de sirènes, d'océanides, de dieux et de déesses, de selkies, de krakens, d'hydres, de serpents de mer, du Leviathan... Et ils le sont encore parfois aujourd'hui. Si ma mère n'aimait pas beaucoup qu'il me raconte des histoires avec des monstres marins et créatures effrayantes de peur d'en faire des cauchemars et de les réveiller au milieu de la nuit, elle aime encore moins que je connaisse des chansons paillardes et les chante à la maison. Petite, je ne les comprenais pas et je trouvais les paroles amusantes. Je les entendais dans les bars, chantés par les marins qui avaient un peu trop bu. Très fière de les retenir, je les chantais à mes parents. Si mon père me regardait avec des yeux grands comme des soucoupes avant de s'empêcher de rire, ma mère se mettait à rougir sans doute de gène, mélangée à de la colère. Elle est toujours très calme mais là, elle avait plutôt l'air d'une furie sortant en trombe de la maison pour aller sermonner sans se démonter les fameux chanteurs. Aujourd'hui, quand j'y pense, cela me fait grandement sourire. Avant de donner un coup de main à ma mère pour vendre du poisson, j'ai appris à coudre pour réparer les filets de pêches dont les mailles se cassent régulièrement. C'est une activité qui demande de la patience et de la minutie, c'est un travail qui me plait toujours aujourd'hui. Puisque je sais coudre, cela me permet aussi de repriser des vêtements qui ont des trous Mais la première chose que mon père m'ait apprise est de savoir nager. Les première années, il me portait, il allait dans l'eau et il s'amusait avec moi. Parfois, il me tenait et il me demandait de battre des jambes. Au début, j'aimais bien taper l'eau avec mes mains et faire des éclaboussures autour de nous. Cela me faisait beaucoup rire et mon père aussi. Cela m'amusait beaucoup, c'était un jeu. C'est l'année de mon cinquième anniversaire où j'ai appris à nager quand j'étais à l'aise avec l'eau et quand il me pensa prête. En quelques heures, je sus nager et je n'avais plus besoin de son aide pour flotter. Mais tant que j'étais enfant, il restait à proximité car il ne faut pas oublier la dangerosité que représente la mer. Il y en a des accidents régulièrement, des personnes qui se noient et pourtant qui savent parfaitement nager. Si je ne vais pas nager avec mon père, Riley m'accompagne souvent, parfois Isaiah. On pourrait croire que passer une partie de sa journée sur un bateau ou à vendre des poissons donnerait envie de rester sur la terre ferme mais ce n'est pas notre cas. J'aime l'eau, j'aime gonfler mes poumons de l'air marin, de sentir cette odeur iodée et aussi du sable chaud l'été. Ces odeurs me rappellent chez moi, la maison et la famille. Elle me rappelle d'où je viens, qui je suis et ce que je deviendrai. Il s'agit aussi de moments de détente après une journée de travail où je peux m'amuser et de devenir une adolescente plus insouciante. Je suis très proche de mes deux cousins mais surtout de Riley le plus jeune des deux. Nous avons seulement deux ans d'écart, il est un peu plus âgé que moi. Même si nous sommes cousins, je les considère tout deux comme mes frères avec lesquels j'aime passer du temps et discuter.

Caractère :

Je ne suis pas une flemmarde, au contraire, je suis active et travailleuse. J'essaye toujours de faire de mon mieux, d'aider ma famille à la maison comme sur le marché ou sur le bateau. Si ma famille me demande de faire quelque chose, je le fais. Je sais ce que c'est de se lever tôt le matin, de travailler par tous les temps ou presque, parfois durement pour gagner correctement sa vie, d'être fatiguée le soir après une journée bien remplie. Pourtant, je ne suis pas quelqu'un qui se plaint. Je fais autant d'effort qu'il le faut pour décharger un peu ma famille dans leur labeur, leur travail. Je suis d'un naturel plutôt calme et réfléchi. Je ne m'énerve pas facilement, je me mets très rarement en colère. De premier abord, on peut me penser douce, effacée mais ce n'est pas la réalité. Je suis plus sur la réserve quand je ne connais pas les gens. J'ai un caractère plus affirmé qu'il n'y parait. S'il le faut, j'ai assez d'aplomb pour répondre. Je ne me laisse pas faire, je peux avoir la réplique facile. Je ne lève pas le ton, ma voix est ferme et ma réplique acérée. Cela a plutôt tendance à surprendre pour qui ne s'y attend pas. Je suis du genre têtu, déterminé et quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs. Je peux rester très longtemps sur la même idée, camper sur mes positions sans jamais lâcher l'affaire. En général, les autres se fatiguent bien avant moi.


Caractéristiques :

Force = 2
Vitesse pure = 5
Vitesse de traitement de l'information = 6
Agilité = 3
Ruse = 8
Résistance = 6

Physique :

Pour résumé, j'ai de longs cheveux bruns qui sont souvent attachés, un teint halé car je passe la plupart de mon temps à l'extérieur, de grands yeux marrons, les mains calleuses à cause du travail. Mince, je mesure 1 m 63 pour 51 kg.

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naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Shinato je valide ton mentor, du coup on peut voir pour un lien entre nos mentors par mp si tu veux ? :)

Yumeko Thalassa a l'air toute mignonne, je suis un peu triste pour elle à l'idée qu'elle soit prochainement tirée au sort ^^' en tous cas je valide !
Yumeko

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Yumeko »

naji2807 a écrit : mer. 25 mai, 2022 1:57 pm Yumeko Thalassa a l'air toute mignonne, je suis un peu triste pour elle à l'idée qu'elle soit prochainement tirée au sort ^^' en tous cas je valide !
Merci beaucoup. ;)
MorganeP79

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par MorganeP79 »

✦ COLORS

Maggie Ashley
✦ 23 ans ✦ Capitole ✦ 1m57 ✦ Muette ✦


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Identitée

Q
ue dire de moi ?
Mon nom est Mackenzy Ashley, mais tout le monde me connais comme étant Maggie, et je dois le dire, je préfère de loin Maggie. Sinon, j'ai 23 ans, et je suis muette. Je suis une cry baby, alias pleurnicheuse. Je vis au Capitole et je suis une sponsors parmi tant d'autres.


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Histoire

J'ai toujours vécu au Capitole, du plus loin que je puisse me souvenir. Je suis née bien après la guerre, même si mon père l'a connu. Il m'a souvent raconté les horreurs de la guerre, auquel il à assisté sans "participer".
En fait, ça ne m'a fait ni chaud ni froid, je me fichais bien du sort des autres, même si je sais que bon nombre de personnes n'ont pas eu cette chance et se sont retrouvés sans enfants/parents/frères & soeur/mari. Bon, je disais : si mon père n'a pas été demandé, c'est parce que comme je suis née dans une famille plutôt aisée, mon père n'a pas été demandé en tant que chair à canon, il était un trop gros commerçant pour aller droit vers la mort. Je n'ai jamais connu ma mère, et mon père hé bien, lui aussi. À vrai dire, je ne crois pas que je sois réellement sa fille. Il m'a un jour trouvé sur le palier de sa porte, sans réellement savoir si j'étais sa fille ou non, il lui arrivais régulièrement de coucher à droite et à gauche. Je devais avoir quoi, trois, quatre mois. D'après ce qu'il m'a dit. J'étais encore un tout, tout, tout petit bébé. Un petit bébé a besoin d'une maman. Moi, je n'en avais pas. Et je m'en fichais. Mon père me servait aussi de mère, il était aussi un soutien mental à cause des moqueries.
Et avec lui, j'étais une petite princesse, sa petite princesse. Jamais, au grand jamais il ne m'aurait fait du mal. Et même s'il était souvent absent, à cause de son commerce très connu de vêtements, il prenait toujours du temps pour moi.
Tout le monde au Capitole s'habille avec des vêtements Ashy, comme mon nom Ashley. Mon père en est le créateur, nous sommes riches, car il est très connu dans le monde de la mode. Tout le monde le connaît, tout le monde l'aime.
Bref.
À l'âge de deux ans, je n'avais toujours pas murmuré un seul mot. C'était assez tardif, mais mon père gardait l'espoir qu'un jour, à n'importe quel âge, je murmure son nom. Malheureusement, à l'âge de 6 ans, je n'avais jamais encore parlé. Alors il abandonna l'idée, j'ai essayé de parler, j'ai essayé tant de fois que je ne les comptes plus. On m'a fait passer des tests, pour savoir pourquoi je n'y arrivais pas, et on a apprit que la partie gauche de mon cerveau qui est le centre de la parole avait une lésion lors d'un choc que j'ai eu quand j'avais 5 mois. Mon père au début fut dévasté, mais il apprit à se contrôler et au passage, il m'apprit la langue des signes. À l'école, les gens se moquaient de moi, ils disaient des choses méchantes à propos de moi, en sachant très bien que je ne pouvais pas leur répondre. En fait, si, je leur répondais, mais dans mon langage. Ils ne comprenaient pas pourquoi je souriais seule. En réalité, je leur répondais. Et pas tout le temps gentiment. Et eux, ils continuaient à se moquer et moi, je rigolais parce qu'il ne comprenait pas ce que je leur disais, ces bandes d'ignorants. C'était drôle et triste à la fois, les gens ne me comprenaient pas, j'étais incomprise. Mon père ne parlait pas vraiment la langue des signes, donc je devais lui parler par écrit sur une ardoise. J'ai toujours été chouchouté à cause de ça, que ce soit par mes profs, par mes amies et par mon père. Papa, si tu avais comme je t'aime. Merci d'avoir été là pour moi, même dans les moments les plus difficiles, où les gens m'insultaient. Vraiment, merci. Au fond, je suis resté un petit bébé. Parfois, je reprends le biberon et je joue à la poupée.
A l'âge de 16 ans, j'ai commencé à prendre des drogues. Un dérivé du LSD, un peu plus puissant, qui me faisait réellement planer. C'était très cher et heureusement que j'étais assez riche pour me le payer illégalement. Plusieurs fois, j'ai failli faire des overdoses, plusieurs fois, j'ai failli me faire attraper par les pacificateurs, mais jamais ça n'est arrivé. Ou alors si, mais je ne m'en rappelle pas. Car parfois, je me défonce tellement que je me retrouve dans des situations tellement improbables, parfois, je me défonce tellement, que je ne sais plus qui est mon père, parfois, je ne sais plus qui je suis. Quand nous sommes plusieurs à en prendre, j'ai l'impression de comprendre les gens, et qu'ils me comprennent aussi. C'est comme une échappatoire, c'est comme si j'arrivais enfin à parler et croyez moi, j'aimerais tellement parler autrement qu'avec les yeux. Mais ce n'est pas possible, alors je me drogue, m'injecte dans les veines des produits qui me donnent des hallucinations. He oui, c'est ça, ma triste vie.
Aujourd'hui, j'ai 23 ans, et je continue à me droguer. J'entends encore beaucoup des :
"Pauvre petite en plus de jouer la comédie sur le fait qu'elle ne puisse pas parler, elle se drogue, il parait même qu'elle se fait payer pour...Coucher". "Pauvre Mackenzy, elle doit faire honte à son père."
Mais détrompez vous, la vie est bien plus belle sous LSD. Finis les couleurs sombres, finis de voir la vie en noir blanc. Et moi, j'aime ça. J'aime quand mes pupilles se dilatent. J'aime ça, jusqu'à en vomir, se vider l'estomac une bonne fois et recommencer après. J'aime vraiment ça. Plus que l'amour.
Car moi, je sais voler sans avoir d'ailes.


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Caractère

Je suis souvent dans les nuages.
Sinon, je suis assez joyeuse et optimiste. Je suis aussi capricieuse, tous mes désirs sont des ordres et mon père les réalises, donc on peut dire que oui, je suis une enfant gâtée. Certaines personnes vont me dire que je suis un peu tarée et ils ont raison, mais dans ce monde, qui ne l'est pas?
Avant, j'étais toujours triste parce que je ne pouvais pas parler, mais maintenant, je communique tout de même sur une ardoise avec les mentors souhaitant que j'aide leur Tribut, comme ça, j'y gagne de l'argent, alors ça ne me gène plus. Peut-être que je me suis fait à l'idée finalement.
Je suis encore une enfant dans ma tête, je prends le biberon, j'ai une tétine... Il se peut que vous ayez l'impression de parler à une enfant quand vous êtes en face de moi, et c'est normal. Je ne le fais pas forcément exprès, mais j'ai jamais eu l'impression d'être une adulte et j'ai toujours préféré le monde dans lequel je vivais enfant. J'essaie de faire attention à ça, mais c'est pas vraiment voulue. On peut dire en quelques sortes que je fais de l'Age regression, je travaille énormément dessus avec ma psychiatre, au même titre qu'on travaille sur mes addictions.
Ensuite, quand je suis sous drogue, je suis complètement une autre personne. Car je plane. Je vais sourire pour un rien, et je vais parler en langue des signes en disant des phrases qui n'ont pas de sens. Je suis un peu une pleurnicheuse, car je pleure pour un rien.
Extravagante, excentrique et égocentrique. Toujours gentille quoiqu'un peu agaçante. Mais je suis aussi têtue et je cède peu en ce qui concerne les marché pour les Hunger Games.
En clair, je suis juste moi et ça me va.


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Physique


Je suis une fille qui à un style vestimentaire plutôt décalé, des vêtements Ashy, la marque que je reprendrais plus tard, mes cheveux sont séparés en deux couleurs, qui changent très souvent. Mes yeux sont marrons, j'ai plus de 30 tattoo's.
J'aime les couleurs roses, plutôt féminine. Je pèse 46 kg. Je pense que je vais laissez les photos vous en montrez un peu plus.
D'ailleurs, ce n'est pas parce que j'ouvre la bouche que je sais parler, c'est pour ça que je porte absolument tout le temps une ardoise avec moi.


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CRY BABY GIRLS
Dernière modification par MorganeP79 le sam. 23 juil., 2022 8:05 pm, modifié 1 fois.
MorganeP79

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par MorganeP79 »

Voila la fiche de Maggie, ma sponsors. Je l'ai un poil modifiée, et j'ai corrigé quelques petites informations/fautes d'orthographe. Si quelqu'un veut un lien, n'hésitez pas !
Je lis vos fiches et je repostes un messages dans la soirée ! (:
MorganeP79

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par MorganeP79 »

@Shinato : • Emilia : Emilia est un perso tout mimi, je l'apprécie beaucoup, et elle me fait un peu penser à Jayna (tu peux retrouver la fiche sur l'ancienne version de Hunger Games si ça t'intrigues, de toute façon je devrais pas trop tarder à la poster ici également avec quelques modifications.). J'aime beaucoup ta façon d'écrire, c'est simple mais très efficace ! Je valide ta fiche, et tout comme Marie j'ai de la peine qu'elle doive être tirée au sort, c'est à elle de faire ses preuves désormais !
• Rudeus : Quelle tristesse, encore un couple qui va finir séparé à cause des jeux... J'aime bien ce personnage, je n'ai rien à dire mis à part que ta fiche est validée ! (:
• Mike : Très bon mentor, je suis sûre qu'il donnera de très bons conseils aux tributs. Je valide celle-ci également !

@Yume : • Zayne : C'est un personnage attachant, même si son histoire est assez triste, le fait de perdre sa sœur et sa mère m'a fait de la peine, et je comprends totalement qu'il sois dans cet état quand les jeux approchent. Tu l'auras compris, je valide !
• Thalassa : Thalassa a l'air vraiment adorable et douce, mais je pense possède en même temps son petit côté meneuse ! A voir comment elle va s'en sortir dans l'Arènes ! Rien à redire ! (:
Mimie99

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Mimie99 »

P.S: Je vous préviens tout de suite, mais comme dans la première version de cette fiche, je traite de tentative de suicide, alors vous voilà prévenu.

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| District 4 | 20 ans bientôt 21 | Mentor | 1m73 | 36ème édition des Jeux | Roar |
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Psycho

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LOVE, IT WILL GET YOU NOWHERE
YOU'RE ON YOUR OWN
LOST IN THE WILD

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Je ne suis pas une bonne personne. Je ne suis même pas certaine de l’avoir déjà été, pour être tout à fait honnête. Mais il y a des serpents bien pires que moi qui rôdent dans les ombres. Et damné comme je suis, je les vois partout, les côtoie, joue leurs jeux… Des Jeux aussi barbares qu’incompatibles avec une petite vie tranquille et rangée. Des Jeux incompatibles avec la gentillesse, la bonté et la charité.

Non, je ne suis pas une bonne personne.

Je me moque beaucoup trop des gens et des choses, de la vie en général, de la mienne et de celles des autres… Du moins, est-ce le cas onze mois sur douze. Parfois, j’ai des réminiscences d’un passé oublié et presque heureux. Parfois, les regrets m’étouffent jusqu’à ce que je perde presque connaissance. Parfois, la culpabilité m’engloutit jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre. Parfois… je me noie dans ma propre honte pour ne plus en ressortir.

Je suis une damnée qui traverse des ombres de plus en plus épaisses. Une survivante de la plus ignoble des barbaries. Oui, parce que moi, Ruber Oceana Agathe Rivera, je suis le vainqueur des trente-sixièmes Hunger Games. Quelle plaisanterie! On ne gagne jamais dans ces Jeux… Nous ne sommes que la cerise sur le gâteau pour tous ces gens qui s’amusent de nos malheurs. Un moyen de faire perdurer notre souffrance et de s’en délecter jusqu’à ce que l’on devienne poussière.

Peu se souviennent que mon prénom n’est pas vraiment Ruby.

Mais il n’y a plus personne pour s’en soucier désormais…

Pas même moi.

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I'M GONNA MAKE YOU
I'M GONNA BREAK YOU
I'M GONNA MAKE YOU
A FUCKING PSYCHO

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Ma vie n’a pas commencé avec les Jeux. Surprenant, n’est-ce pas? Qui aurait pu s’en douter… Surement pas les gens du Capitole. La gloire et la richesse, c’est tout ce à quoi chacun aspire, voyons! Qui pourrait vouloir autre chose? La réponse est simple.

Moi.

Sauf qu’on ne m’a jamais demandé mon avis, vous voyez? Que ce soit mon district, mes parents ou le Capitole. Non, on ne m’a jamais rien demandé. Ma voie était toute tracée dès le départ. Impossible d’y échapper, même si je l’avais voulu… Il y a des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle et je l’ai appris beaucoup trop tôt. À plusieurs reprises. Et aucune de ces fois n’a été tendre…

Tout a commencé il y a plus de quarante ans… Oui parce que mon histoire ne commence pas avec moi, mais avec ma famille. Famille qui a toujours été fidèle à la cause des districts. Au moment de la Guerre, ils ont combattu contre le Capitole. Au moment de la défaite… ils ont courbé l’échine et se sont mis à travailler dans l’ombre. Peut-être qu’au district 4 on n’est pas aussi à plaindre qu’ailleurs. Mais ça ne veut pas pour autant dire que notre souffrance et nos misères ne sont pas valables. Tout ce que mes grands-parents ont enduré, mes parents l’ont eu dix fois pire. Et moi… on n’en parlera même pas.

Je n’ai jamais su ce qui est arrivé à mes grands-parents. Tout ce que je sais, c’est que du jour au lendemain ils ont disparu de ma vie et qu’à partir de ce jour-là, plus rien n’a été pareil. Mes parents se sont mis à agir très bizarrement, déjà. Et ils n’étaient pas les seuls à devenir étranges dans leur manière d’agir, non, non. Parce que vous voyez, il n’y a pas que mes grands-parents qui ont disparu du jour au lendemain, certains autres de leur génération aussi. C’était le cas aussi pour les grands-parents de mon meilleur ami. Et lors de chacune de nos rencontres, on en revenait au même point dans nos discussions : à quel point nos parents se comportaient de manière… particulière. Ils semblaient plus à cran, moins réceptifs à des éclats soudains. Chaque petit bruit semblait les faire sursauter.

On avait sept ans.

Comme la majorité des familles du district 4, la mienne et celle de Seal (mon meilleur ami) étaient des pêcheurs depuis plusieurs générations. C’est un travail éreintant et dangereux, parfois la mer te donne… et parfois elle te prend. Et ça peut être très difficile de prévoir son humeur. Mais bon, aucun membre de ma famille n’est mort en mer. Seulement, il faut comprendre que normalement, personne ne fait autre chose après une journée passée en mer, sauf peut-être vendre ses poissons. Mais pas mon père. Mon père a décidé qu’il passerait une partie de ses nuits à m’apprendre des choses. Que ce soit de se battre au corps à corps ou à utiliser tout et n’importe quoi pour me défendre. Plusieurs toutes les nuits, nous travaillons mon corps et parfois même mon esprit en même temps. Il m’apprenait à réfléchir avant d’agir, à observer avant de supposer, à me préparer à tout type de scénarios. Ma mère de son côté m’apprenait d’autres choses, mais pendant que l’on préparait les repas. Elle passait beaucoup de temps à aiguiser mon esprit, en me posant divers problèmes que je devais résoudre en peu de temps. Parfois, c’était en lien avec le combat, d’autres fois avec la survie. Le pire étant lorsque l’on analysait les différentes actions réalisées par les malheureux qui se trouvaient dans l’Arène cette année-là. Parfois, je connaissais bien ceux de mon district qui s’y trouvait, parfois non. Cet entraînement intensif s’est poursuivi pendant cinq ans et s’il a diminué un peu par la suite, il ne s’est jamais arrêté…

Oui, mes parents étaient paranoïaques.

Mais ils avaient vu une de leur bonne amie d’enfance subir les Jeux, vu les ravages que cette expérience avait laissés. On ne peut jamais être certain du sort que la vie nous réserve, mais j’ai bien l’impression qu’eux le savaient. J’aurais bien aimé être mise au courant aussi. Oh, je savais bien que mes parents n’aimaient pas le Capitole. Ça, c’était clair. Mais personne n’aime la capitale de Panem. Dans mon entourage en tout cas. Mais bon, toujours est-il qu’ils ont ralenti mes séances d’entraînement à mes douze ans. Je continuais à travailler avec eux une fois dans la semaine, mais le reste du temps…

Je m’entraînais seule.

Je ne savais pas quoi faire d’autre, mon corps s’était habitué à ce rythme de vie et je voulais être imbattable. Alors je me montrais encore plus dure envers moi-même que mes parents. Je ne m’offrais aucune excuse. Que je sois en pleine forme ou malade, je m’entraînais tout de même. Pour m’aider à pallier mon manque de partenaire, j’ai fabriqué des mannequins… et des armes. Je me suis improvisé des épées avec des bouts de ferrailles à bateau, des lances aussi. J’ai fait en sorte d’exceller avec le trident. J’ai continué ainsi pendant deux ans.

Aux alentours de mes quatorze ans, j’ai remarqué que mes parents semblaient tremper dans quelque chose. Et d’avec ce que Seal racontait, les siens aussi. Nous nous sommes mis à fouiller chacun de notre côté et on a fini par se rendre compte qu’il planifiait quelque chose de gros. Quelque chose de dangereux. Je me souviens encore à quel point mon cœur s’est serré lorsque j’ai su dans ce qu’il prévoyait : encore une révolution. C’est probablement pour ça que j’ai pris la décision d’entraîner Seal. Il était moyennement enthousiaste au départ, mais il a fini par y prendre goût.

Nous avions toujours été très proches… nous étions meilleurs amis, après tout. Mais nous commencions à changer, à éprouver des intérêts pour des choses qui auparavant nous semblaient débiles, banales… Un an après que j’aie commencé à l’entraîner, Seal avait bien développé sa musculature, il ne ressemblait plus du tout au gamin chétif que j’avais rencontré à l’école lorsque nous avions cinq ans. Et nos combats incessants impliquaient beaucoup de contacts rapprochés. Alors, étant déjà très proches l’un de l’autre, nos sentiments finirent par basculer dans ce grand précipice sur lequel on n’a aucun contrôle…

En parallèle de notre nouvel intérêt l’un pour l’autre, j’ai commencé à mettre mon nez dans les affaires de mes parents. Ceux-ci se révoltaient de plus en plus contre le Capitole… et après toutes ces années à entendre les mêmes choses, à voir les horreurs des Jeux se perpétrer à l’écran, je ne nierais pas que je partageais leurs réflexions sur le sujet. Je n’ai jamais été particulièrement tendre, j’ai toujours un avis tranché et je change difficilement d’opinion. Et j’ai la rancœur facile. Je me mets facilement en colère. Mais ça ne veut pas dire que j’agirai de manière stupide, ma mère y a bien veillé puisque l’un de ses apprentissages était « l’art de maîtriser ses émotions et de s’en servir ». Toujours est-il que maintenant il n’y avait pas que mes parents qui trempaient dans des trucs « douteux ». D’aucuns diraient qu’à quinze ans, c’est une action inconsidérée…

Mais je m’en moquais.

Une autre année s’est écoulée sans nouvel incident et mes sentiments pour Seal devenaient plus forts. Aucun de nous deux n’avait agi, pourtant. Jusqu’à un entraînement parmi tant d’autres. Il s’était beaucoup amélioré, mais je restais bien meilleur dû à mon expérience. Cette nuit-là, il m’a proposé un marché un peu particulier. S’il réussissait à me mettre à terre, je devais répondre honnêtement à une question. Ça ne semblait pas grand-chose, alors j’ai accepté. J’ai presque regretté ma décision en voyant avec quelle intensité il me regardait et avec le sourire en coin qu’il affichait toujours lorsqu’il planifiait un mauvais coup.

Le verdict? Il m’a mise au tapis en moins d’une minute.

Faut croire qu’il était bien motivé…

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Il me plaquait encore au sol lorsqu’il me demanda si je l’aimais plus que comme un ami. J’ai songé mentir… Oh oui, j’y ai songé. Mais il y avait quelque chose dans ses yeux bleus… quelque chose qui m’avait toujours donné des difficultés si j’essayais de lui mentir. Alors je lui ai avoué la vérité, malgré que je sache que c’était probablement débile, que ça risquait de tout faire rater. Je sens encore mon cœur battre comme un débile lorsque je me remémore l’entendre me dire « Tant mieux, parce que c’est mon cas aussi. » On est passé à deux doigts de s’embrasser à ce moment-là. Sauf qu’un bruit soudain et un grommellement hargneux, suivi de plusieurs feulements de chats furieux a rompu l’ambiance aussi bien qu’un seau d’eau froide. Les semaines qui ont suivi… j’ai vraiment honte de l’avouer, mais nos entraînements n’ont jamais été très… productifs. Tout le contraire, à vrai dire.

Mais on ressortait de notre cachette avec les joues tout aussi rouges que si ça avait été le cas.

Seize ans et amoureux… Une histoire banale parmi tant d’autres… Enfin, jusqu’à cette nuit où je suis rentrée chez moi au petit matin pour ne retrouver que le froid de l’absence et bien des meubles brisés. Mes parents avaient disparu. Comme mes grands-parents avant eux. La seule différence, c’est que cette fois j’étais présente lors du retour… plusieurs semaines plus tard. Et ce n’était pas un retour en fanfare, loin de là. Non… C’était le matin de la veille de la Moisson…

C’était une simple boîte.

Et une vingtaine de mouches y volaient en tous sens. J’aurais pu ne pas l’ouvrir, qui voudrait d’un cadeau tel que celui-là le jour de son dix-septième anniversaire? Pas moi, mais je l’ai tout de même ouverte. L’odeur qui s’en échappait m’a donné envie de vomir, mais les larmes ont gagné la partie et elles se sont mises à rouler sur mes joues… Sur le dessus de tous les morceaux épars qui constituaient mes parents se trouvaient deux mains gauches. Enlacées dans une dernière étreinte macabre. Mises en évidence pour montrer l’identité de leur propriétaire. Les bagues de mariage de mes parents étaient étincelantes, comme si elles venaient seulement d’être fabriquées. J’ai refermé assez rapidement la boîte.

Le message était clair… Ils savaient.

La question était de savoir : jusqu’à quel point. Était-il au courant pour la famille de Seal? Je n’avais aucun doute qu’ils savaient pour mon implication et la seule raison pour laquelle je n’étais pas dans cette boîte… C’était parce qu’ils avaient un moyen bien plus intéressant pour me faire disparaître. Faire un spectacle de ma mort serait pour eux la cerise sur le gâteau. Et même si à l’époque l’idée de mourir me faisait froid dans le dos, la chose qui m’avait noué la gorge et tordu le ventre… c’était à l’idée que Seal et sa famille soient dans le même pétrin. Je ne savais pas non plus si j’étais surveillée, alors je ne me suis pas ruée chez lui comme une cinglée. J’ai fait le tour du District sans jamais vraiment m’arrêter nulle part, mais en passant partout où je savais que je pouvais risquer de voir chacun d’entre eux.

Le soulagement qui m’a envahi en apercevant chacun d’entre eux…

Je n’avais jamais connu un sentiment aussi fort jusqu’ici dans toute ma vie, pas même toutes ces fois où le sort m’avait été favorable lors de la Moisson. C’est en prenant conscience de ce soulagement que j’ai compris à quel point chacun de mes actes pouvait avoir un impact sur les gens autour de moi. Que les conséquences ne retomberaient peut-être pas seulement sur moi, mais sur ceux à qui je tenais. Et que j’en avais eu conscience dès le départ… pour avoir eu aussi peur. Certes, Seal et sa famille étaient eux aussi dans le coup, mais apparemment le Capitole l’ignorait. Pour le moment, du moins.

Je suis rentrée à la maison plus tard cette journée-là. J’ai pris sur moi pour rouvrir la boîte et j’ai retiré les bagues de mariage de mes parents. Je les ai glissées toutes les deux à la chaînette d’argent qu’ils m’avaient offert à mes quinze ans, celle-ci avait un petit trident à son extrémité. Après cette tâche, je me suis mise au travail. Je ne pouvais pas garder les restes de mes parents avec moi, alors je devais bien trouver quoi faire avec. J’ai réussi à trouver de quoi faire un feu.

Cette nuit-là, je me suis rendue en catimini sur le quai. J’étais à peu près certaine que personne ne m’avait suivi et qu’on n’avait pas pu me voir. Mes pas m’ont conduite au bateau de ma famille et j’ai embarqué avec mes parents. Normalement, on n’avait pas le droit de venir ici la nuit et encore moins de partir en mer. Mais on m’avait bien montré comment s’y prendre pour y arriver. Alors j’ai mis les voiles.

Je n’avais pas l’intention d’aller bien loin, cela dit.

Dès que je fus suffisamment loin du quai, je me suis mise à placer les combustibles qui prendraient rapidement feu. J’ai percé un trou au niveau du réservoir d’essence via l’intérieur du bateau et je l’ai complètement vidé. Après quoi, j’en ai réparti partout. En sortant l’allumette, par après, j’ai dit au revoir à mes parents et jeté l’allumette enflammée sur le pont. Le feu s’est propagé à toute vitesse partout. Il n’y avait plus que flamme et fumée, peu importe où mon regard se portait. J’ai longuement hésité.

Entre sauter ou rester là.

Les flammes s’apprêtaient tout juste à m’engloutir lorsque j’ai sauté par-dessus bord et rejoint les flots. Je ne pouvais pas partir sans dire au revoir à Seal. Je ne pouvais pas lui faire ça. Je me refusais à ce qu’il vive ce que j’avais vécu. Je n’avais pas eu l’occasion de dire au revoir à mes parents… J’ai fini par éloigner ces pensées pour me concentrer sur retrouver le rivage. Mes bras me brûlaient à force de nager à contre-courant. Mais j’ai fini par y arriver. Et je me suis écrasée sur la plage à regarder le bateau de ma famille, et celle-ci même, disparaître dans les flammes. J’ai vu des gens partir dans d’autres bateaux pour aller porter secours, ou mettre en prison, ceux se trouvant sur l’embarcation en flamme.

Ils sont arrivés trop tard.

En voyant le dernier morceau du bateau disparaître entre les vagues, je me suis détournée. Il était temps que je m’en aille. J’ai pris le temps d’aller changer mes vêtements mouillés pour des secs, puis je suis partie. J’ai rejoint la maison de Seal alors que le soleil se levait tout juste. En me voyant sur le seuil de sa porte, il a tout de suite deviné que quelque chose d’horrible s’était produit.

Une fois que je lui eus tout raconté, il ne nous restait pas beaucoup de temps pour faire quoi que ce soit à ce propos. On devait s’apprêter pour la Moisson, après tout. La dernière chose que je lui ai dite avant de partir, c’était que je ferais mon possible pour gagner. Pour lui. Et rabattre le caquet à ceux qui pensaient pouvoir m’abattre comme ça. Comme si j’allais abandonner sans me battre…

Je pris place avec les filles de mon âge un peu plus tard. Je voyais la terreur sur beaucoup de visages… ou encore une attitude calme de façade. J’aurais bien aimé pouvoir les rassurer et leur dire de ne pas s’en faire, qu’elles ne risquaient rien cette année. Mais je ne pouvais pas. Après tout, n’y avait-il pas une mince chance que j’aie tort? Semble-t-il que non, car assez rapidement la femme du Capitole qui tirait le nom des tributs s’approcha sur la scène pour déclarer « les dames d’abord! ». J’aurais eu envie de grincer des dents lorsqu’elle annonça « Ruber Oceana Agathe Rivera ». Eh voilà, les dés étaient jetés. Je laissai une larme s’écouler sur ma joue et ployai des épaules avant de commencer à m’avancer. Dès que je fus aux côtés de cette femme, j’avais très envie de gronder dans sa direction, mais je me retins. Je préférais continuer à jouer le jeu. Puis ce fut le tour au garçon… « Sevan Eryx Arzhael Lucas » lut la femme en tenant le bout de papier devant elle. Pour un peu je lui aurais arraché, l’aurais déchiré avant de lui enfoncer dans la gorge et de l’obliger à tirer quelqu’un d’autre, mais il était trop tard. Tout le monde l’avait entendu… y compris l’intéressé. Lorsqu’il me retrouva sur la scène, je lus de la détermination dans ses yeux et je sus sans l’ombre d’un doute qu’on aurait un problème.

Je ne pouvais pas vivre. Je n’aurais plus rien si lui devait périr dans l’Arène. À quoi bon être vainqueur si c’était pour n’avoir plus rien en rentrant? Plus rien qui ne vaille la peine de survivre pour? Sauf que si j’étais prête à mourir pour lui… il l’était tout autant pour moi. Ce qui impliquait que nous aurions un conflit d’intérêts. Qu’en plus de se battre contre les autres… on allait se battre entre nous pour que l’autre survive.

Pendant le trajet en train, je n’ai pas prononcé un seul mot. Je revisitais mentalement toutes les leçons de mes parents et tous les Hunger Games auxquels j’avais assisté. Me préparant mentalement à ce qui approchait. Me préparant à agir en idiote devant tout plein de gens pour leur faire croire que je n’étais rien… Qu’on pouvait me négliger. De son côté, Seal discutait avec notre mentor. Ils parlaient stratégies et mine de rien j’écoutais aussi. Si je connaissais la stratégie de Seal, je serais en mesure de la contrer et qu’il gagne à ma place. C’était le plan… Mourir pour qu’il vive.

Mais le sort ne m’était pas favorable… Ne l’a jamais été…

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Voici l'Arène.
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Dans les appartements des tributs du quatre, le premier soir

- Tu vas dire quelque chose? S’enquit-il.

- Je n’ai rien à dire, grommelai-je. Ils veulent un spectacle et je ne leur en donnerai pas un.

Je savais qu’il comprendrait par ces mots que tout ce que je pouvais dire risquait de finir pour les mauvaises oreilles. Que je ne voulais pas leur donner plus de munitions. Ils devaient forcément se douter que nous étions très proches, sinon Seal ne serait pas ici. Il n’aurait pas été choisi pour les Jeux… Mais si je pouvais m’abstenir de leur démontrer jusqu’à quel point nous étions proches…

- Alors tu vas m’ignorer pour tout le temps des Jeux, Ruby?

Sa voix était presque nonchalante, mais je sentis la douleur derrière et cela me fit tourner la tête vers lui. Son magnifique regard vert océan me noua la gorge, d’autant plus que je voyais clairement qu’il était plus humide que d’habitude. Cette simple constatation fit fondre mes résolutions. Je me penchai vers l’arrière, me rapprochant discrètement de lui. Je soufflai du bout des lèvres :

- Dans l’arène, on reste ensemble. On est plus fort tous les deux. Et… tu dois vivre, Seal. Je sais que tu veux que ce soit moi… mais… Sans toi, sans toi… je ne serai plus rien. Plus rien, tu m’entends? Et tes parents t’attendent, Seal. Moi… il ne me reste plus que toi.

- Ruby… lâcha-t-il d’un ton rauque.

- Je t’aime, d’accord? Je t’aime et je ne peux pas te perdre toi aussi…

Des larmes me montèrent aux yeux et je dus faire un effort immense pour ne pas tomber dans ses bras. Mais en posant le regard dans sa direction, je ne pus retenir mes larmes. Elles s’écoulèrent sur mes joues et je ne fis rien pour les faire disparaître. C’était la première fois que j’osais lui dire. Et sans doute que cet aveu le poussa à se rapprocher, car je sentis son corps se redresser puis ses épaules s’appuyèrent contre les miennes. Sans attendre, il se mit à passer sa main vigoureusement dans mon dos. Je pris une grande inspiration et je laissai tomber mon plan de le tenir loin de moi jusqu’à l’Arène. Je me retournai vers lui et enfoui mon visage dans son cou. Je pouvais encore sentir les effluves de la mer sur lui. De chez nous. Du soleil… de la joie… Notre vie.

- Moi aussi, Ruby, ajouta-t-il un instant plus tard en me relevant la tête pour me regarder dans les yeux. Je t’aime. Je t’aime et tu peux me demander tout ce que tu veux, tout sauf de te regarder mourir. Qu’importe si mes parents m’attendent… Je ne pourrai jamais vivre dans notre district si tu n’y es pas…

Je vins pour rétorquer quelque chose, mais il me coupa en amorçant un mouvement vers mon visage. Ses lèvres effleurèrent finalement les miennes et je compris que me tenir loin de lui me serait impossible. Pas alors que c’était probablement nos derniers jours ensemble. Je nous le devais... Car bientôt… bientôt je serais morte et ce serait nos seuls instants ensemble auxquels il pourrait se raccrocher. C’était impossible de le laisser mourir. Pour tant de raisons que je ne pouvais toutes les compter ou les énumérer. Mais la première de tout : il était le seul à me faire encore sentir vivante. Et malgré ce qu’il en disait, je savais qu’avec l’aide de ses parents il finirait nécessairement par surmonter mon trépas. Moi… je n’avais rien à quoi me rattacher si je le perdais. Ses parents… les revoir me ferait trop souffrir. Rien que d’y penser…

On s’embrassa encore longuement, laissant le soin à nos larmes de s’entremêler. Il ne mourrait pas! Je ne le permettrai pas! J’avais encore cette idée en tête lorsque d’un accord tacite on se retrouva à se rendre à ma chambre. Et pour toutes les nuits que l’on passa dans cet endroit, on dormit toujours dans le même lit. À quoi pouvaient bien servir les convenances alors que de toute manière d’ici peu de temps… je serais morte? Je me moquais bien de ce qu’on pouvait penser de moi… Je m’en étais toujours moqué.

Les entraînements avec les autres tributs

Malgré que notre mentor nous avait recommandé d’essayer de faire des alliances, nous avions tous les deux en tête de n’en faire aucune. C’était déjà assez difficile comme ça. Et puis, nous serions tous les deux, c’était une alliance en soi. Une alliance où je savais que mon allié ne me planterait jamais une dague dans le dos.

Comme je me l’étais promis, je ne touchai à rien de tous les jouets létaux qui nous étaient fournis à l’entraînement. Ou du moins, je ne les maniais pas avec ma dextérité réelle. Je faisais tout pour paraître négligeable et je sentais les ricanements des autres carrières dans mon dos. C’est ça, rigoler, pensai-je, on verra bien qui rira le dernier! Je ne perdis pas trop mon temps du côté des armes, mais passai rapidement du côté des techniques de survie. J’avais une certaine base des plantes aquatiques, mais rien de plus pour les plantes. Quant aux nœuds, c’était une rigolade, pour nous. Dans le quatre, tout le monde savait faire la majorité des nœuds compliqués à dix ans.

Pendant que je m’évertuais à allumer un petit feu, je jetai des coups d’œil discret de part et d’autre. Évaluant le niveau des autres candidats. Ils avaient tous une certaine habileté, ou du moins ceux de carrière. Les autres… je ne les voyais pas vraiment comme des menaces, mais ça ne voulait rien dire. J’évitais aussi de trop prêter attention à Seal. Je ne voulais pas que les autres tributs voient que nous étions très proches, sinon nous deviendrions l’un comme l’autre une cible pour atteindre l’autre. Et je tenais à tout prix à éviter ça.

À la fin de ce premier jour d’entraînement, Seal et moi on s’est retrouvé dans un coin tranquille dans nos quartiers, un verre à la main. Tout en le regardant dans les yeux, je lui ai dit :

- Je sais que tu veux écouter ce que dit notre mentor. Mais on ne fait pas d’autres alliances. C’est dangereux.

- Ruby…

- Personne d’autre, s’il te plaît.

- D’accord… soupira-t-il, mais je sentais qu’il était soulagé.

On continua à boire lentement notre verre, en se regardant dans les yeux. On aurait pu croire que nous étions complètement ailleurs. Perdu dans nos pensées, mais pour ma part j’analysais chacun de ses traits pour ne jamais les oublier et qu’il soit la dernière chose qui apparaîtrait derrière mes paupières au moment de les fermer pour la dernière fois.

Les Hunger Games[/mid]
Je me sentais monter. C’était plutôt étrange comme sensation, d’être dans ce tube. Mais je pensais encore à la veille et au renouvellement de notre promesse. Seal avait promis de me rejoindre plus loin dans l’arène. De ne pas aller vers le bain de sang. Certes, nous sommes des carrières, alors le 1 et le 2 chercheraient peut-être à s’allier à nous. Pour nous utiliser, surtout. Car personnellement je n’avais pas rayonné lors du petit « concours » en solitaire avec les juges où nous devions leur présenter un atout sur lequel ils nous évalueraient. Qu’est-ce que leur note pouvait bien me faire? Certes, ça pourrait m’être utile pour les Jeux avec les Sponsors, mais… j’avais déjà un plan. Alors mon petit deux, je m’en moquais. Je ne savais même pas où ils étaient allés le chercher, car je m’étais contentée de rester assise, à méditer. Seal avait eu un sept, mais de ce qu’il m’en avait dit, il n’avait pas fait grand-chose non plus. Enfin, ce n’était pas important. Fallait l’espérer, du moins.

Alors que je sentais que j’arrivais à la fin de ce voyage sous terre, je me remémorai la sensation des lèvres de Seal sur les miennes. De ses mains sur mes hanches. Du tremblement de sa main. De mes mains glaciales accrochées derrière sa nuque. De son corps au-dessus du mien… J’allais tout faire pour qu’il soit le survivant. De toute manière, c’était impossible que je survive. Les Juges y veilleront…

Le soleil m’éblouit quand je sortis finalement des sous-sols. Et je restai pétrifiée. C’était totalement… incroyable. On se tenait sur un immense promontoire rocheux. Assez dangereux, car si on tombait mal… on pouvait facilement se rompre la nuque. Au centre, il y avait la Corne d’Abondance. Le promontoire s’arrêtait, ou du moins sa surface passablement plane, à un mètre derrière nos tubes d’élévation, ou peu importe comment ce truc s’appelait.

Dix… Neuf… Huit…

J’analysai rapidement le reste de notre environnement. Il y avait une forêt de conifères assez imposante et intimidante à ma gauche. Tandis qu’à ma droite, l’océan se déchaînait. Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire ironique. Bien sûr! Ils allaient me faire me battre dans une arène avec un océan, c’était obligé!

Sept… Six… Cinq…

Je n’aperçois Seal nulle part. Je supposai qu’il était de l’autre côté. Mais il fallait qu’il se souvienne de notre plan. Pas de bain de sang. On retrouvait l’eau. Peu importe laquelle. Je me doutais que l’océan, ou son simulacre devait être salé, mais il devait forcément s’y trouver des poissons. Donc, nourriture.

Quatre…. Trois… Deux…

Plus personne n’était assez stupide pour sauter en bas de son tube. Dans les tout premiers Jeux, certains l’avaient fait. Et on avait dû les ramasser à la petite cuillère, de ce que j’avais entendu de certains membres âgés du district 4. Je ne commettrai pas une telle erreur. Je regardai attentivement ce qui se trouvait dans la Corne d’Abondance. J’avais une mémoire photographique en général, surtout lorsqu’il était question de marchandise. C’était l’une des dernières choses que m’avait apprises ma mère… à prêter attention à tout ce que je voyais. D’après elle, c’était même inné chez moi.

Un…

J’arrêtai de penser et je me jetai à l’arrière en atterrissant avec souplesse sur mes pieds. Je me mis immédiatement à dégringoler la pente rocailleuse qui descendait à soixante-dix degrés. Ça pouvait sembler plutôt léger, d’un premier abord, mais… ce ne l’ÉTAIT PAS. Car plusieurs parties de cette horrible pente étaient… instables. À plusieurs reprises, je passai à deux doigts de me rompre la nuque ou de me casser les chevilles. Puis une fois sur le sable extrêmement fin je continuai à courir. Comme une folle. En direction des vagues. Car un bref regard vers l’arrière m’avait démontré que quelqu’un me visait avec un arc. Et au vu du nombre de coups de canon que j’avais entendu… Le bain de sang était déjà terminé.

Sauf qu’en arrivant plus près de l’eau, je compris immédiatement quelque chose. Elle n’était pas normale. Les vagues étaient beaucoup trop fortes pour si peu de vent et sa couleur… Elle semblait extrêmement sombre. Et finalement, il y avait la texture. Huileuse. Sauf que je n’avais pas d’autres solutions que d’aller dans l’eau pour disparaître à la vue de l’autre. Malgré que… j’étais sans doute à une distance suffisamment importante pour être hors de danger.

C’était encore plus dégoûtant de se retrouver la tête sous cette eau visqueuse, huileuse. Et ouvrir les yeux fut encore plus répugnant, mais bénéfique. Bénéfique, car je pus me décaler de quelques centimètres sur le côté en voyant une sorte d’immense calmar avec des crocs. Oui, des crocs. Et ce n’était pas… à proprement parler… possible. Du tout. La créature poussa un feulement horrible en constatant qu’il m’avait manqué. Je commençais déjà à sentir les effets de la privation d’oxygène, mais je n’en tins pas compte et nageai rapidement vers les profondeurs. À douze mètres, ce fut comme si on libérait mes poumons de leur oppression. Il me restait plus qu’un mètre avant le fond, mais j’entendais la créature derrière moi… J’attrapai juste à temps une pierre à l’aspect plutôt très tranchante et je me retournai. Le Calmar Bizarre me fonça de plein fouet dedans. Et sa propre force lui enfonça la pierre dans le truc bizarre qui lui servait de crâne. Et voilà mon prochain repas! pensai-je.

L’air commençait maintenant vraiment à me manquer malgré qu’à cette profondeur j’avais moins besoin d’air. Je devais donc remonter à la surface. Sauf que j’aperçus un truc étrange. On aurait dit… une caverne. Mais je n’avais pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, il fallait que je remonte.

Dès que ma tête entra en contact avec la surface, je pris une immense bouffée d’air. Pour mieux la reperdre la seconde suivante lorsque des bras de fer se refermèrent comme un étau autour de moi. Je reconnus l’odeur typique de Seal et me détendit aussitôt. Il me souffla à l’oreille :

- J’ai cru que tu étais morte.

- Ils auraient bien voulu, grommelai-je. Mais j’ai le repas d’aujourd’hui! ajoutai-je avec un sourire en lui présentant ma prise qui faisait près d’un mètre sans les tentacules.

Il me sourit tendrement et m’embrassa sur le front. Je sentais encore son cœur battre à tout rompre contre moi. Je me souvins ensuite de la sorte de caverne et jetai un regard dans cette direction. Je constatai ainsi qu’il y avait un deuxième promontoire, un peu plus bas que l’autre sur lequel nous étions et nettement moins large. À première vue il n’y avait aucune caverne. À la surface. Je fronçai les sourcils et dis :

- Tu veux bien me le tenir, quelques minutes? J’ai quelque chose à vérifier.

- D’accord, mais pourquoi?

- Pose pas de question et va te mettre à couvert.

Suite à quoi je replongeai sous les vagues qui, si je n’avais pas fait autant de natation, m’auraient engloutie dans la seconde. Mais j’étais habituée aux pires caprices de l’océan et malgré la sensation horrible que procurait cette eau sur ma peau, je devais résoudre ce mystère. Je me doutais bien qu’il devait y avoir d’autres Calmars modifiés dans ces eaux, mais je m’arrangeai pour nager suffisamment vite en direction de ce qui me semblait une caverne. Je rasai toutefois le fond pour conserver mon oxygène le plus longtemps possible.

En arrivant là où je soupçonnais une caverne sous-marine, je trouvai effectivement un trou qui se continuait. Un conduit. Mais un conduit vers où? Ce truc-là n’était clairement pas là par hasard, alors il devait cacher quelque chose. Je le suivis et ne tardai pas à constater par ma tête qui commençait à vouloir exploser sous le manque d’oxygène que je montais. Alors que je croyais que j’allais finalement mourir noyé… je parvins à la surface. Dans une caverne qui semblait faire la superficie totale du petit promontoire rocheux. Je me mis rapidement à l’examiner sous tous ces angles.

Je me penchais sur un résidu d’algue lorsque le coup de canon retentit. Mon cœur me tomba dans les talons et je me précipitai vers l’eau. Mais au moment de plonger, j’aperçus un autre passage. Qui montait. Je m’y rendis dans la seconde et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, j’étais en haut. À une hauteur parfaite pour constater qu’un Hovercraft ramassait un cadavre dans la forêt. Je poussai un soupir de soulagement et jetai un coup d’œil sur l’autre promontoire. Mais j’étais trop loin pour y voir quoi que ce soit…

Je tentai donc de repérer Seal et l’aperçus aux pieds même de mon promontoire. Je résistai toutefois à l’envie de l’effrayer, car je voyais bien son front soucieux. Il était inquiet que je ne sois toujours pas rentrée. Ou remontée. Car dans sa tête, j’étais toujours sous l’eau. Je regardai encore autour de moi et je vis avec joie que nous avions une portion de forêt proche. Les branches de conifères étaient parfaites pour faire disparaître des empreintes dans le sable.

Je redescendis rapidement de mon perchoir pour retourner dans la caverne et puis je descendis dans l’eau avant de remonter à la surface, hors de la caverne. Je suivis le promontoire en combattant les vagues pour ne pas finir empalé sur les bouts pointus de la paroi du promontoire et rejoints rapidement Seal. Il poussa un soupir de soulagement en me voyant, mais je le fis taire rapidement au moment où il ouvrait la bouche en disant :

- Suis-moi, j’ai trouvé un abri.

Il ne protesta pas, mais leva les yeux au ciel. Il détestait quand je faisais ce genre de chose, soit de l’empêcher de poser des questions et de l’obliger à me suivre sans discuter. Nous prîmes chacun un tentacule du Calmar entre nos mains et on le laissa flotter entre nous tandis que nous nagions vers les profondeurs. Il resta ébahi devant ma découverte. Dès qu’il fut en sécurité à l’intérieur, je retournai dans l’eau pour récupérer ma pierre tranchante. À plusieurs reprises j’aperçus des formes sombres au loin qui se mouvaient paresseusement.

Une fois de retour, on s’empressa de ressortir pour aller casser des branches de conifères. Je chargeai Seal d’aller effacer nos traces tandis que je continuais à couper d’autres branchages pour faire un feu. On s’en occupa, de ce dernier, tandis qu’il faisait encore jour et à l’extérieur de notre cachette. On fit ainsi cuire notre Calmar. Ce n’était pas fameux au goût, mais contre toute attente il nous hydratait aussi.

Le lendemain, je convainquis Seal de rester au camp pendant que j’allais voler des trucs aux autres carrières. J’étais la meilleure pour me faufiler sans être vue. Et la meilleure combattante aussi. Alors il n’avait pas le choix de me laisser faire. Malheureusement je n’avais pas prévu qu’ils laisseraient quelqu’un surveiller leur butin. Même si, au fond, c’était logique. Malgré tout, il ne m’aperçut que lorsqu’il était trop tard. D’un coup de pied bien placé, je lui fis perdre son épée, puis on engagea un combat au corps à corps. C’était un gars du deux. Et à en croire son sourire suffisant, il était certain de pouvoir me battre, moi, une fille qui n’avait eu qu’un deux. Je lui offris donc mon sourire narquois avant d’effectuer un mouvement que j’avais dû répéter deux ans avant de le réussir. Il consistait à me propulser sur les épaules de mon opposant et d’utiliser la force de mes cuisses, et donc de mes jambes, pour lui maintenir la tête… et lui rompre la nuque.

En entendant l’os craquer, je me sentis incroyablement mal. Sale, même. Je venais de participer à une chose que mes parents avaient toujours exécrée, et moi aussi. Même si je ne le faisais pas pour les caprices des gens du Capitole… ça n’en restait pas moins un meurtre dans les Hunger Games. Je me ressaisis toutefois rapidement et m’empressai de ramasser ce que j’avais vu lors de mon bref repérage. Soit, un trident, une longue-vue, quelques couteaux à dent de scie, un sac à dos et de la corde. Je pris aussi une gourde pour pouvoir y mettre de l’eau. Après quoi je m’éloignai de là rapidement. Avec un peu de chance, les autres carrières penseraient que le gars du deux, dont j’ignorais le nom, avait été tué par celui du onze. Qui était un grand gaillard avec des muscles noueux et dont je n’avais aucun mal à croire qu’ils arriveraient à tordre le cou de quelqu’un à main nue.

*********

Il y eut deux autres morts, cette journée-là. Et nous n’étions que la deuxième journée. Nous n’étions déjà plus que douze. Huit personnes étaient mortes lors de la première, pour quatre aujourd’hui. Plus les Jeux avanceraient et plus ce serait dangereux pour nous de rester là. Car je me doutais qu’à la fin… Notre seul moyen de survivre serait en hauteur et loin de l’eau. Car cette dernière était encore plus violente que la veille.

Je n’étais pas idiote, je savais bien que cette caverne salvatrice serait notre tombeau si on y restait trop longtemps, en bref, si on restait là jusqu’à ce qu’il ne reste plus que six tributs. Et ce moment arriva malheureusement beaucoup trop tôt.

C’est le quatrième jour que les choses se corsèrent, car il ne restait plus que nous, les trois autres carrières et le mec du dix. Tous les autres, morts. Trois chaque jour. Et en cette cinquième journée, l’eau avait commencé à monter. Nous nous étions réveillés dans l’eau, toujours enlacés comme pour les derniers jours, mais maintenant on était mouillé. Jusqu’à la taille. Nous avions donc ramassé nos affaires et étions partis de là en passant par la sortie menant à l’air libre.

Les vagues montaient pratiquement jusqu’à la moitié du promontoire et avaient englouti la moitié du sable. Et à voir comment tout se déchaînait, je me doutais que d’ici la fin de la journée tout serait englouti sous les flots et qu’il ne resterait que le promontoire avec la Corne d’Abondance dessus pour notre survie. Un ultime bain de sang. Que de plaisir, que de plaisir, n’est-ce pas? N’EST-CE PAS?!

**********

Les Jeux, suite[/mid]
- Il faut monter, dépêche-toi, dis-je d’un ton pressant en voyant l’eau tout engloutir derrière nous.

- Je me dépêche, je me dépêche, marmonna-t-il. Mais tu sais qu’ils nous attendent en haut, pas vrai?

- Je sais.

Le garçon du dix était mort à peine quelques minutes plus tôt, dévoré par l’un des Calmars. Ce que j’ignorais, c’était que l’eau n’allait pas seulement déborder de notre côté, mais aussi de la forêt. Et l’autre gars s’était fait prendre, lui aussi. Enfin, de manière plus coûteuse que nous, puisqu’il était mort. J’avais vu l’Hovercraft ramasser un corps au-dessus des bois. On n’avait pas besoin d’être un génie pour deviner son identité…

En arrivant en haut, ils nous attendaient effectivement. Mais de manière beaucoup plus sadique que je ne le croyais. Ils étaient à deux pas de nous quand on mit le pied sur le promontoire. Tous avec un sourire goguenard au visage. Croyaient-ils que j’allais me laisser faire sans me battre? Je m’apprêtais à sortir mes dagues lorsque… l’un d’eux lança sa lance vers moi. Je fus brusquement bousculée sur le côté, m’éraflant les genoux au passage. Sauf que la douleur de ceux-ci était dérisoire. Oh, oui, dérisoire, face à ce que j’avais sous les yeux. Seal… Seal s’était interposé et maintenant il avait… La lance… Mon cœur vola immédiatement en éclat.

Pendant une terrible seconde, il ne se passa rien. Si ce n’est que leurs éclats de rire sadique. Et mon univers chamboulé. Mais la seconde suivante… Oh, la seconde suivante j’avais un regard affamé. Celui d'une bête sauvage en quête de chair fraîche. J’avais le goût d’avoir leur sang sur les mains. De voir leur visage refléter de l’horreur en comprenant qu’ils ont tout faux sur mon compte. Un peu comme maintenant, si je me fiais au minuscule pas que les trois carrières venaient de faire vers l’arrière.

- Ne t’arrête pas pour moi, Roar, me souffla la voix faible de Seal.

Il n’était pas mort! Du moins, pas encore… Une nouvelle vague d’énergie afflua dans mes veines et je vis la compréhension traverser les yeux des tributs de carrières face à moi. Car j’avais pris la peine de laisser mon acronyme sur la longueur de la Corne d’Abondance. Disant qui avait fait ça, sans pourtant me nommer.

Je plissai les yeux en direction des carrières et pris une seconde pour embrasser le crâne de Seal, des larmes s’échappant aux coins de mes yeux. Après quoi, je me redressai et avançai vers eux en disant :

- Alors? On commence?

Tout en prononçant ces mots, je m’étais mise dans une position de combat, arme vers l’avant. Mon instinct meurtrier m’habitait toujours, car je savais que c’était une question de minutes avant que la vie ne s’échappe complètement du corps de Seal. Et je refusais qu’il reste planté là, au sol, une lance dans le corps… à me regarder me battre pour ma vie. Selon son point de vue, en tout cas. Car en ce moment, ce n’était que la vengeance qui m’habitait. Ainsi que cette résolution : aucun d'eux ne sortirait vainqueur de cette arène. Aucun. Non, en fait, cette édition des Hunger Games n’aurait aucun vainqueur. Car c’était impossible, impossible que je puisse avancer sans Seal. Et impossible que le Capitole me laisse en liberté. Impossible.

Avec un grondement de rage, la fille du deux se rua vers moi, armée de ces deux lames. L’autre fille et l’autre gars ne tardèrent pas à se joindre à la fête. Mais ils n’avaient aucune chance. Aucune. J’avais cet instinct bestial qui coulait à flots dans mes veines. Cette envie de les voir morts jusqu’au dernier. Le premier qui rendit l’âme fut la fille du deux, elle reçut mon couteau dans la gorge et la jugulaire laissa échapper des flots de sang rouge foncé. Un sourire carnassier étira mes lèvres et j’abattis avec plus de force et d’assurance mes armes sur mes deux autres adversaires. Mes multiples coupures ne me freinaient pas, car j’étais enragée. L’adrénaline me poussait à me battre encore. À ne pas abandonner.

La fille du un fut la deuxième à partir. Je la fis tomber à genoux d’un coup de pied particulièrement douloureux à l’arrière du genou, puis tout en bloquant la lame du gars je lui avais tranché la gorge sans sourciller. Il me restait plus que le gars. Et c’était lui qui avait lancé cette stupide lance. Mais je commençais à faiblir, maintenant. Sauf que lui aussi. Je réussis à le désarmer en même temps qu’il m’arrachait mes couteaux. On se retrouva au sol et on commença à se battre au corps à corps. La roche s’enfonçait dans notre peau, mais on n’était plus que des bêtes. Des bêtes assoiffées de sang.

Il m’avait prise à la gorge lorsque je réussis à me dégager en enfonçant mon doigt dans le point de pression que nous avions dans la main. Sur les deux siennes. Il me relâcha donc avec une grimace et je lui donnai un méchant coup de coude dans le ventre avant de faire volteface et de réutiliser ma technique. Celle d’avec le gars du deux. En quelques secondes nous retombions au sol, lui avec la nuque brisée en prime.

J’avais entendu trois coups de canon, pour les trois carrières que je venais de tuer, ce qui voulait dire que Seal était encore en vie… Peut-être que si je me tuais maintenant… le Capitole pourrait encore le sauver? Je repris un couteau dans ma main et me retournai vers lui. Sauf que l’espoir que j’avais eu se volatilisa dans la seconde. Du sang s’écoulait de sa bouche et de sa plaie. Sa peau était si pâle… Je restai figée une seconde avant de m’effondrer à ses côtés et de le prendre dans mes bras. Et lui serrer la main à lui faire mal. Mais il fit de même avec moi.

Je me mis rapidement à lui murmurer des pensées apaisantes alors que des larmes s’écoulaient à flot de mes yeux. Je lui caressais doucement la tête de mon autre main et au moment où je sentis le dernier souffle de vie quitter son corps je posai mes lèvres sur les siennes… une dernière fois au son du canon. Je le serrai avec force contre moi avant de le relâcher. Et au moment même où la voix du commentateur résonnait autour de moi, je me mis le couteau sous la gorge. Non, personne ne me ramènerait chez moi où je n’avais plus rien à y faire. Et non… je n’irais pas en prison non plus. J’avais déjà assez payé. Je le comprenais à présent. Ça n’avait jamais été moi qui devais mourir dans l’arène. Mais lui. Pour qu’il ne me reste plus rien. Et que je sois brisée. Ils s’étaient bien moqués de moi… Mais moi aussi, je me moquerais d’eux. Avec un sourire plein de défi, je crachai :

- Je ne ferai jamais partie de cette comédie. Jamais. Organisez-vous sans moi…

Alors que j’appuyais tout juste la lame contre ma peau avec plus de force, sans me préoccuper du fait que le commentateur tentait de me dissuader de porter préjudice à ma vie… quelque chose tomba à côté de moi. Je fis l’erreur de regarder ce que c’était avant de tenter de me trancher la gorge. C’était un gaz. Un gaz soporifique puissant. Il s’échappa rapidement et m’étouffa à moitié. Avant que je ne comprenne ce que c’était, je commençais déjà à sombrer. Non… Non… je ne peux pas… je ne peux pas… Je tombai sur Seal et la dernière chose que je vis fut ses yeux vert océan recouvert d’un voile. Il était mort et j’étais en vie, l’inverse de ce qui devait se produire lorsque j’allais fermer les yeux.
*********

Comment pourrions-nous dire que les Jeux m’ont été favorables, comme l’a si bien laissé entendre le commentateur, alors que Seal était mort? Mort alors que je devais mourir à sa place… Je n’ai pas beaucoup d’autres souvenirs de mon entrevue suite à ma victoire… Faut dire que je n’étais pas particulièrement saine d’esprit en sortant. La douleur et la haine m’avaient rendue folle. Au point qu’ils ont dû me droguer pour que j’aie l’air normal devant les caméras. Épuisée et faible, mais normale. Après quoi, j’avais passé plusieurs semaines dans un centre du Capitole qui devait me « remettre sur pieds », me « remettre sur le droit chemin ». Non, parce que le suicide d’un vainqueur, c’est mal vu. Mais tuer des gamins dans une arène ce ne l’est pas. Je ne comprendrai jamais ces gens…

Et je n’ai pas envie de le faire.

J’avais passé un bon moment dans ce centre psychiatrique en étant attaché par les bras et les jambes. Parce que j’ai essayé de tuer quatre ou cinq membres du personnel soignant. Et j’ai attenté à ma vie pas loin d’une dizaine de fois, mais ils ne voulaient pas me laisser mourir. Apparemment, ils désiraient me garder en vie. Mais pour quoi faire, hein? Que je me souvienne chaque jour de mon existence à quel point je n’avais plus rien? Que j’étais complètement seule? Et qu’à tout moment… à tout moment, le peu de contrôle qui me restait pouvait m’être retiré? Pour peu qu’on ne l’ait pas déjà fait, évidemment. J’ai donc passé deux semaines ligotées à mon lit, la troisième j’avais réussi à prendre sur moi pour faire comme si je retrouvais lentement ma santé mentale… alors ils m’ont libéré de mes chaînes. J’ai passé le temps restant à être assis sur mon lit, à regarder le vide. Peut-être que mes yeux étaient humides. Peut-être qu’ils étaient aussi secs que du pain trop cuit… Pour être honnête, je ne m’en rappelle pas tellement. Tout ce que je voulais, c’est qu’on me relâche pour que je puisse enfin être libre. Libérée de cette carcasse vide qui me servait de corps. Libérée de ce monde ingrat et de ces idéaux sales.

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Deux mois après les Jeux et j’étais enfin à la maison. Mon arrivée dans le district n’a pas passé ni vu ni connu, mais il n’y avait aucune adulation ou félicitation de la part de mes pairs. J’ai mis longtemps à comprendre que leur apparente indifférence n’était pas due au fait qu’ils se faisaient la même réflexion que moi concernant qui aurait dû en sortir vivant entre Seal et moi. Ce ne fut que bien plus tard, en assemblant mes différentes rencontres avec des gens de chez moi que je compris qu’ils avaient tous décidé de me laisser tranquille, le silence pour respecter ma douleur et toutes les pertes que j’avais subies. On attendait de moi, à mon arrivée, que j’aille à ma nouvelle maison, dans le Village des Vainqueurs, mais je me suis rendue à celle de mes parents… Pour mieux la découvrir détruite, réduite en cendre. Il ne restait plus rien, si ce n’était mes souvenirs. J’étais seule et sans possession. Si ce n’était ce qu’Eux m’avaient offert.

Mais je n’en profiterais pas bien longtemps.

Non, parce que malgré qu’ils m’aient considéré suffisamment en état, physique et mental, pour rentrer chez moi… Ça n’avait été qu’un leurre. Je n’offre que du leurre aux gens que je méprise. Peut-être même aux gens en général. Peut-être même… à moi-même. Mais toujours est-il que j’étais toujours aussi motivée à mettre fin à mon existence qui ne valait plus rien. Il fallait que ça s’arrête, je n’en pouvais plus de cette absence qui pesait aussi lourd dans ma poitrine qu’un astéroïde. Alors, quand tu ne peux pas terminer ce que tu dois terminer, tu fais ce qu’il faut pour pouvoir le faire. Je m’étais donc mise à faire comme si, lentement, mais surement, je me remettais de ces envies autodestructrices. Je mangeais de manière plus motivée, d’ailleurs c’est à ce moment que je me suis mise à avaler de la crème glacée comme si ma vie en dépendait. Une nouvelle dépendance… Toutes mes conversations avec le personnel soignant se terminaient en réflexions sarcastiques, au lieu d’un silence pesant. Après une semaine à jouer à la remise sur pieds, ils m’avaient laissé partir. Je me souviens encore du sourire ironique que je leur ai lancé en sortant, mais débile comme ils sont… ils n’ont rien compris. Aveugles, ignares, superficiels… Ces gens ne m’inspiraient que du mépris. Et c’est encore le cas, pour être honnête. Et je les déteste, oh, oui, je les déteste. Presque plus que ma propre personne.

La première chose que j’ai faite en arrivant à ma nouvelle maison, c’est de rechuter dans ma folie. À moitié dans l’idée de berner des observateurs invisibles et de leur faire croire que je perdais la boule, et à moitié parce que j’étais effectivement en train de perdre les pédales. J’ai saccagé cette nouvelle maison jusqu’à ce qu’il n’y ait que du chaos. Des meubles brisés, des murs défoncés… Ces apparentes crises qui m’ont frappé plusieurs fois par jour dans la première semaine de mon retour visaient à une seule chose : découvrir si on me surveillait et ainsi faire en sorte qu’on ne puisse plus le faire. Parce que personne ne viendrait m’arrêter, cette fois. Et j’en ai trouvé plusieurs des micros et des caméras. Surveiller en permanence… Comme si j’allais me laisser faire!

À la fin de cette semaine d’attente, il était plus que temps d’en finir. Personne n’était venu me voir. Aucune de mes anciennes connaissances… ni les parents de Seal. Ils devaient m’en vouloir. Qui leur en tiendrait rigueur? J’avais promis qu’il reviendrait… Et me voilà qui me tenais où il aurait dû se trouver. Quelle blague! Quelle bonne blague! C’était une journée comme les autres, cette fois où je me suis rendue dans ma chambre. Je m’étais assise sur le lit avant de tapoter la place à mes côtés, comme si quelqu’un allait venir s’asseoir là, comme s’il y avait encore quelqu’un qui pourrait s’asseoir là… J’avais ensuite refermé un peu plus fermement ma main sur le couteau de cuisine que j’avais pris avant de monter ici, affermissant ma prise pour être certaine de ne pas manquer mon coup… J’avais positionné la lame au-dessus de mon poignet gauche, puis j’avais fermé les yeux pour me remémorer tout ce que je pouvais de Seal, me disant que bientôt, oui, bientôt je le retrouverais… Je commençais tout juste à vouloir appuyer la lame sur ma peau qu’un cri perçant me fit sursauter et j’ouvris les yeux brusquement. Mon regard rencontra immédiatement celui du père de Seal. Je n’eus pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il était déjà sur moi.
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Mimie99

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Mimie99 »

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Spoiler
- Qu’est-ce que tu fais?! me hurla-t-il au visage.

Je me contentai de le dévisager avec des yeux embués de larmes contenues. Qui se déversa la seconde suivante. Je m’éloignai de lui, la lame toujours sur le poignet, alors qu’il se rapprochait. Je soufflai :

- Je suis désolée, tellement désolée. C’est moi qui devais mourir. Pas lui… Non, non, pas lui…

- Ne fais pas ça, Ruby. Je t’en conjure, ne fais pas ça. Sevan ne l’aurait pas voulu. Mon fils voulait que tu… il voulait plus que tout que tu vives. C’est ce qu’il m’a dit. Il m’a fait promettre… Il m’a fait promettre de veiller sur toi.

Ma main trembla une seconde, une terrible seconde alors qu’encore plus de larmes s’écoulaient sur mes joues. Je n’avais pas été assez rapide, car la seconde suivante il était déjà sur moi et m’arrachait le couteau de la main aussi facilement que l’on retirait quelque chose des mains d’un bébé de quelques mois. Puis il me serra contre lui et dit :

- Ruby, écoute-moi… Il aurait voulu que tu t’occupes d’eux. Que tu t’occupes de tous ces autres enfants qui devront aller se battre dans les Hunger Games. Tu dois tenir pour eux. Et surtout pour lui. Mais encore plus important, pour toi. Il n’aurait pas accepté que sa Ruby, celle qu’il trouvait indomptable et trop bornée pour savoir quand arrêter… capitule.

Je le regardai sous un jour nouveau. Car jusqu’à présent, je n’avais jamais soupçonné que Seal avait parlé ainsi de moi à ses parents. Je m’accrochai à ce moment au regard du père de Seal qui était du même vert que les siens. C’était douloureux, mais cela me permit aussi de comprendre que c’était la vérité. Alors je ne fis aucune tentative pour reprendre le couteau. Et je me mis à lui parler. Toute la nuit.
********

La conversation que j’avais eue avec lui me laissa un bon moment pensive. Il y avait du vrai dans ce qu’il avait dit. Seal ne voudrait pas que j’abandonne… Il voudrait que je sois là pour aider les prochaines générations. Et puis, n’avais-je pas une raison de vivre mise à part celle-là? Me venger. Oh, oui, je me vengerais. Et ils regretteraient tous de ne pas avoir saisi l’occasion de me tuer dans l’Arène. À partir du moment où j’ai pris la décision de ne plus me tuer, j’ai fait emménager les parents de Seal chez moi. Ma nouvelle demeure était beaucoup trop immense pour une personne seule. Et leur compagnie m’aiderait à me sentir mieux. Sauf qu’ils ont refusé, sans vouloir m’expliquer pourquoi… Et je n’ai jamais pu avoir le fin mot de l’histoire.

Un mois plus tard, ils avaient disparu sans laisser de trace.

La solitude me tuait à petit feu et le fait que j’ignorais complètement où ils se trouvaient ne m’aidait pas davantage. Malgré mes pensées plus que sombres, je ne me permis pas de rompre ma promesse. Celle que j’avais faite aux parents de Seal, celle que je lui avais faite à lui malgré qu’il ne puisse plus m’entendre… Je n’ai pas essayé de me tuer. La tentation a été forte, toutefois, lorsque la veille de la Tournée de la Victoire, j’ai retrouvé deux paquets sur le pas de ma porte. L’essaim de mouches qui tournait autour d’eux me donna une bonne idée de ce que c’était. Les parents de Seal étaient revenus, finalement… Morts, mais de retour à la maison. Comme pour mes parents, je leur ai offert un dernier voyage en mer. Le lendemain, j’embarquais dans le train pour les districts et lorsque je ressortis pour la première fois… j’étais très loin d’être sobre.

À mon retour dans mon district, je n’avais plus seulement la réputation d’être la folle qui essaie de se suicider alors qu’elle a gagné les Jeux. J’étais aussi devenue une débauchée parmi tant d’autres. Je n’ai absolument aucun souvenir de ma Tournée. Je ne sais plus ce que j’ai dit ou n’ai pas dit. Et ça n’a aucune importance. Que les autres m’apprécient ou non, ça n’a aucune importance. La seule chose qui a de l’importance pour moi, désormais… c’est mon but. Mon but ultime. Sauver le plus de jeunes de mon district que je peux et faire payer le Capitole, d’une manière ou d’une autre. Et chaque année, je me tue à essayer, je mets tous mes efforts dans mes tributs, essayant de les mener à la victoire… au moins l’un d’entre eux. Mais ça ne marche pas… Non, ça ne marche pas…

Je ne suffis pas.

Alors, le reste du temps, je bois. Je bois pour oublier, je bois pour effacer, je bois pour m’éloigner de la douleur lancinante qui m’étreigne le cœur et qui fait saigner mon âme, un peu plus chaque jour. Parfois, je m’installe devant l’océan pour l’admirer. Mais parfois, c’est trop dur. L’océan me rappelle ce que j’ai perdu. Alors je bois un peu plus… Mais depuis la Tournée, je réussis toujours à garder un minimum la tête froide. Je ne suis pas complètement sobre, mais je suis très loin d’être aussi saoule qu’on pourrait le croire. Avoir une réputation aussi ternie, ça aide à me faire passer pour insignifiante. Et le jour où j’aurai un plan pour mettre à terre le Capitole, ils regretteront de m’avoir sous-estimé…

À cause d’eux, j’ai perdu mon innocence.

À cause d’eux, j’ai perdu la seule personne avec qui j’aurais voulu être.

À cause d’eux, j’ai tout perdu et ils vont me le payer.

Que ce soit aujourd’hui ou dans cinquante ans, je saurai patienter. Je n’ai plus rien à perdre et que du temps à dépenser.

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ARE YOU A PSYCHO KILLER?
SAY "I'M A PSYCHO KILLER"
(I AM A PSYCHO KILLER)
SCREAM IT!
(I AM A PSYCHO KILLER)

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Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement tendre, je me moque pas mal de tout le monde excepté au moment de m’occuper de mes tributs. Mais même avec eux, je ne suis pas tendre. Je suis directe, inflexible et dure. Je les pousse aussi loin que je peux pour m’assurer qu’ils aient une vraie chance dans l’Arène et je ne vais jamais, au grand jamais favoriser l’un plutôt que l’autre. C’est contre mes principes, le peu de principes qu’il me reste, en tout cas. Je sais me montrer à leur écoute, s’ils ont un plan, je veux le connaître et les aider à le perfectionner. Je suis là pour qu’ils atteignent le meilleur de leur capacité.

Par contre, les autres… Je ne me suis jamais fait facilement des amis. Faut dire que je ne suis pas facile à vivre. Depuis mes Jeux, je suis devenue profondément sarcastique et je ne porte que peu d’attention à ceux autour de moi. La colère me fait vibrer chaque heure de chaque jour. Je ne me montre jamais sous mon vrai jour aux gens autour de moi. De l’un à l’autre, ils auront une Ruby complètement différente en face d’eux. J’ai berné tout le Capitole une fois, c’est devenu comme une seconde nature que de berner ceux qui m’entourent. Ça n’aide pas les autres à m’accorder leur confiance, ça va de soi… mais qui a dit que je la voulais?

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Je suis comme l’océan dont je porte le nom, je suis aussi imprévisible qu’elle et je laisse le courant me porter. Je peux passer d’être calme à complètement hystérique, de prude à enjôleuse, de sympathique à colérique. On ne peut jamais savoir à quoi s’attendre avec moi, car la majorité du temps je ne le sais pas moi-même. Oui, je me laisse guider par mes émotions et j’agis selon elle, mais je ne suis jamais hors de contrôle.

La fidélité est importante pour moi. Je suis fidèle à mon district, fidèle à mes amis et ma famille. Je n’ai plus aucun des derniers et très peu des premiers. Je ne crois pas que l’on puisse m’apprécier suffisamment pour ça. Et puis, soyons honnêtes, je ne suis pas une bonne personne. Pas comme celles-ci devraient être. Qui voudrait m’avoir comme amie?

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I'LL TURN YOU INTO A SUPER DRONE (SUPER DRONE)
AND YOU WILL KILL ON MY COMMAND
AND I WON'T BE RESPONSIBLE

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On est tous composés de forces et de faiblesses. Certains ont plus des premiers, d’autres plus des derniers. Mais chacun en possède des deux. Moi? Moi, je suis devenue une parfaite machine à tuer. Je me souviens de chacune des personnes que j’ai tuées dans l’Arène. Je me souviens de mes coups et de leurs corps qui tombent. Et je n’ai aucun regret. Le moment de faiblesse qui m’a parcouru dans l’Arène au moment de ma première mise à mort n’est plus qu’un très vieux souvenir. Mon cœur s’est refermé en même temps que les personnes auxquelles je tenais ont été massacrées.

J’ai encore de l’empathie… parfois. Pas souvent.

Pour être honnête, je ne me préoccupe plus tellement de vivre ou de mourir. Et ça, c’est un handicap. Si on peut dire. Je peux me mettre dans des situations qui finiront par me tuer, car je me moque de ce qui peut m’arriver. Que je vive ou que je meure, c’est du pareil au même. Si le paradis existe, je ne crois pas que je vais m’y retrouver. Ce qui fait que je ne reverrai jamais Seal…

Je peux me montrer prétentieuse et trop confiante, peut-être que ça m’amènera à la tombe, ça aussi. J’ai travaillé dur toute ma vie pour devenir une force de la nature et c’est ce que je suis devenue. Enfin, d’une certaine manière. Je connais le combat au corps à corps comme ma poche, le maniement du trident aussi. Je peux retenir le moindre petit détail à propos de quelqu’un. Repérer leur faiblesse physique ou mentale en une seule conversation. J’ai utilisé ces capacités souvent ces dernières années pour aider mes tributs…

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YOUR MIND IS JUST A PROGRAM
AND I'M THE VIRUS
I'M CHANGING THE STATION
I'LL IMPROVE YOUR THRESHOLDS

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Je suis une femme. Quelle surprise, n’est-ce pas? Non, mais plus précisément, je suis une femme d’un mètre soixante-treize aux yeux bleus et aux cheveux brun roux. Rien de bien spectaculaire. J’ai une excellente musculature et forme physique, notamment parce que malgré que j’aie gagné les Jeux il y a presque quatre ans, je n’ai pas arrêté de m’entraîner pour autant. Faut dire qu’il fallait bien que je fasse quelque chose pour ne pas gagner du poids vu la quantité d’alcool et de crème glacée que j’ingurgite chaque jour…

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YOU FUCKING PSYCHO
YOUR ASS BELONGS TO ME NOW, YEAH
YOUR ASS BELONGS TO ME NOW

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*Dépendance très prononcée pour la crème glacée. Ne JAMAIS se placer entre moi et un bar à dessert où se trouve celle-ci. Ça va mal se terminer.

*À partir du moment où je suis arrivée au Capitole pour mes Jeux, les gens ont commencé à m’appeler Ruby comme absolument tout le monde chez moi. Peu se souviennent que mon vrai prénom est Ruber.

*Plus personne ne me surnomme Roar. Cette partie de ma vie est terminée.

*Je déteste les carrières. Tous autant qu’ils sont. J’en suis même arrivée à jubiler lorsque je les vois mourir. Je ne suis pas une bonne personne, vous vous souvenez? Et j’ai la rancune tenace… Qu’ils meurent et disparaissent! Ma vie n’en sera que plus légère.

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SO COME TO ME NOW
I COULD USE SOMEONE LIKE YOU
SOMEONE WHO'LL KILL ON MY COMMAND
AND ASKS NO QUESTIONS

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Je n’ai pas beaucoup d’amis, mais je connais bien des gens. Mon rôle de mentor l’oblige…


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naji2807

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par naji2807 »

Dusk
30 ans, District 7
Le Misanthrope, Vainqueur des 25èmes Jeux

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Another One Bites The Dust

Putain d’Jeux de merde. Chaque année j’ai qu’une envie, boycotter cette merde et les envoyer s’faire voir dans un autre District. Pas par pitié pour les p’tits, j’en ai rien à foutre, qu’ils aillent crever dans l’Arène pour le plaisir des beaux messieurs dames du Capitole. J’en ai juste ras l’cul de servir de marionnette à ces connards. Comme s’ils s’étaient pas déjà suffisamment foutu d’ma gueule y’a 15 ans.

A l’époque j’étais un gamin sans histoire. Dusk, le gamin des bois. Les bois c’étaient mon chez moi. Il paraît que c’est là qu’on m’a trouvé, et j’ai pas eu plus d’explication. Est-ce que ma mère est cannée quand j’avais que quelques mois ? Est-ce qu’elle a juste jamais voulu en savoir plus sur moi ? Si ça s’trouve, je suis passé à côté d’elle plusieurs fois en marchant dans l’district… J’y pense parfois, et après je l’envoie se faire voir mentalement, parce qu’elle est pas meilleure que les autres, elle est peut-être pire.

J’ai été élevé par un groupe de bûcheron, des gars pas très loquaces, sans famille, qui vivaient aussi proche des bois que possible. Ils m’ont élevé là, loin des autres au début, et j’ai appris à tenir une hache avant d’apprendre à tenir un stylo. Ils ont dû m’envoyer à l’école, comme tous les gosses du District, mais ça m’intéressait pas, moi je voulais apprendre à manier la hache comme eux, je voulais me balader toute la journée en forêt. J’écoutais pas vraiment à l’école, sauf quand ils parlaient de la forêt, des différents types d’arbre, de comment reconnaître un bon bois d’un mauvais. Pour le reste, j’étais en retard, j’ai jamais aimé compter, lire, écrire… tous ces trucs merdiques qui m’auraient certainement pas sauver la vie dans l’Arène.

J’ai jamais été sociable, même petit. Les gamins le sentent ça, j’suppose. Ils m’aimaient pas ces gosses, p’t’être parce que j’étais plus grands qu’eux, plus costaud à force de passer du temps à m’entraîner avec ma hache dans la forêt. Ils osaient pas s’en prendre à moi, parce qu’ils savaient qu’ils faisaient pas le poids, mais ils me regardaient de travers, et racontaient sûrement des drôles d’histoire à leurs parents. Je les emmerdais déjà à l’époque, autant les petits que les grands. J’en avais rien à foutre de leur avis, qu’est-ce qu’ils pouvaient me faire ? J’avais la belle vie, dans la forêt avec ma famille adoptive.

Le truc avec les vieux bûcherons, c’est qu’ils sont vieux justement. Ils sont cannés les uns après les autres… jusqu’à ce qu’il en reste plus qu’un. Un vieux con qui disait même pas bonjour le matin. C’était mon préféré. On n’était plus qu’tous les deux, et on passait des journées entières sans échanger une parole. C’était vraiment la belle vie.


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Et puis il y a eu les 25èmes Jeux et leur règle à la con. Voter pour les Tributs. J’ai eu envie de rire quand j’ai entendu ça. Qu’on vote pour les Tributs hein ? Qui risquait d’être choisi pour le Tribut mâle hein ? Pourquoi pas le petit gamin sans famille, il manquera à personne celui-là… En plus il fait peur aux petites filles, avec son visage fermé et son corps vachement élancé… Mon fils m’a dit qu’un jour, il avait menacé quelqu’un de mort… Il parle jamais, c’est sûrement un psychopathe… Ils étaient là, à éviter de m’regarder, tout en pensant à mon nom qu’ils écrivaient sur leur papier…

Quand je suis monté sur la tribune, j’avais la haine pour la première fois de ma vie. Ni les petits chieurs dans la cour de récrée, ni les pacificateurs et leurs règles à la con, ni la mort qui m’avaient enlevé des parents adoptifs… rien de tout ça ne m’avait jamais mis autant en colère. Le regard que je leur ai lancé à tous. Je suis sûr qu’ils se sont dit qu’ils avaient bien fait d’envoyer un dingue comme moi dans l’Arène. Au moment où on m’a tendu le micro pour que je dise un mot, j’ai lancé un haineux « allez bien vous faire foutre », qui a peut-être été coupé au montage pour ce que j’en sais… quoi que, c’est sûrement du direct leur connerie.

La fille qui était avec moi arrêtait pas de chialer, du coup j’l’ai appelé « la chialeuse » et je m’souviens plus de son nom. Je m’souviens plus du nom d’aucun d’entres eux en fait, ni de ceux que j’ai tué, ni de ceux qui ont failli avoir ma peau. Parce que forcément, si je suis là pour raconter cette merde, c’est que j’en suis sorti. J’ai aucune envie de raconter ces Jeux pourris, alors ceux que ça intéresse iront voir le replay. Ils pourront voir un ramassis de gamins dévastés d’avoir été choisi par leurs voisins, leurs cousins, leurs parents… Y’avaient des connards qu’on n’était pas surpris de voir là, et puis des pleurnicheurs sans famille qui ont pas tenu une journée dans l’Arène. C’est les connards qui ont tenu le plus longtemps… faut donc croire que j’en faisais bien partie.

C’est clairement pas c’que j’ai appris à l’école qui m’a sauvé la vie, encore une preuve que c’est qu’une putain de connerie ça aussi. Je m’en suis sorti parce que je vais manier la hache, et que finalement, couper du bois ou couper quelqu’un… quand on doit survivre ça revient au même. Je suis peut-être un psychopathe finalement, parce que j’en ai pas eu grand-chose à foutre de les envoyer en Enfer, tous autant qu’ils étaient. C’était eux ou moi, et j’aimais ma vie comme elle était, alors il était hors de question de la quitter.

Mais quand je suis rentré, j’ai pas vraiment retrouvé ma vie. Le vieux con était canné aussi, j’l’ai retrouvé mort devant sa télé, bien mort d’ailleurs, si bien qu’ça empestait dans toute la maison. Il a dû canner quand j’étais encore dans l’Arène… quel connard de pas m’avoir attendu. J’avais plus rien à foutre dans cette maison, alors je me suis installé dans le château qu’ils me proposaient pour me féliciter pour cette victoire. Ça je peux pas leur retirer, la maison est bien, elle est grande, et je suis sûr d’y croiser personne. A part les autres vainqueurs, personne habite là, et j’veux pas plus les voir que le reste des connards de ce District.

J’ai survécu, mais ils m’ont gâché la vie. A cause d’eux, je dois assister à cette merde chaque année, et c’est encore pire quand on a un vainqueur dans le District, parce qu’alors je suis aussi là pour la putain de tourner de la Victoire. On m’en ressert une couche sur « Et alors, qu’est-ce que ça fait d’être le vainqueur de la célèbre Expiation ? » « 15 ans, c’est jeune pour un vainqueur, qu’est-ce que vous pourriez donner comme conseil aux jeunes qui nous regardent et qui rêvent d’être aussi fort que vous à leur âge ? ». Je leur dirai d’arrêter d’m’emmerder avec ces questions à la con, et en vérité je me gêne pas pour le faire. Le pire, c’est que j’sais qu’on va revenir me faire chier dans 10 ans, pour les 50èmes Jeux… et va savoir alors quelle règle merdique ils vont nous ressortir. Je les emmerde, eux et leurs Jeux pourris qu’ils aillent se faire foutre, tous autant qu’ils sont.


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Caractère

J’aime pas les gens. Peu importe l’âge, l’origine, le sexe… Je déteste encore plus ceux qui viennent me faire chier bien sûr, et tout en haut de la liste des connards que j’emmerde, il y a les gens du Capitole et ceux de mon District, ceux qui ont voté pour moi y’a 15 ans. Avant les Jeux, j’étais capable d’avoir des rapports neutre avec les gens, mais plus maintenant. Si j’ai besoin de quelque chose, je vais venir parler eux gens, mais la plupart temps, je me débrouille tout seul et je les envoie chier.

Du coup c’est pareil pour les Tributs du 7, ils se démerdent, je suis pas là pour jouer les nounous. Il m’ait arrivé d’aller voir des Sponsors pour quelques-uns, j’avoue… peut-être un instant de faiblesse, allez savoir. Mais la plupart du temps – et surtout quand ce sont des pleurnichards – je les laisse se démerder, et s’ils crèvent ça m’évite la tournée de la Victoire.


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Physique

J’ai grandi très tôt et très vite, mais quand les autres ont fini par me rattraper, je me suis rendu compte que j’étais pas forcément un géant. Je mesure 1m78, et je suis encore assez costaud comme je passe mes journées dans la forêt, à m’entraîner avec ma hache, comme si les Jeux n’étaient pas loin derrière moi. La preuve qu’ils ne sont jamais très loin, c’est que j’en garde de nombreuses cicatrices. Une énorme en travers des abdos – j’ai failli crevé à cause de cette blessure là – une plus petite mais tout aussi vilaine à l’arrière du crâne – mes cheveux poussent plus à cet endroit là – et plusieurs petites sur les bras.


Forces et faiblesses

Dusk est désagréable avec le plupart des gens, ce qui ne l'aident pas beaucoup dans sa vie - surtout quand il doit trouver des Sponsors. Une autre de ses faiblesses est qu'il ne sait pas nager, puisqu'il n'a jamais eu l'occasion d'apprendre.
Côté force, il n'est pas le plus rapide mais il est endurant quand il doit courir. Il sait très bien se servir de sa hache, que ce soit pour couper du bois ou pour découper des gens. Enfin il est fort physiquement, et n'a surtout déjà pas beaucoup d'empathie pour le commun des mortels, alors c'est encore pire quand il s'agit d'un adversaire.

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Mimie99

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Re: Hunger Games - Réédition

Message par Mimie99 »

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| 12 ans | 1m45 | District 9 | 2 février | Souriant | Énergique | Futur Tribut |
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Leaves From The Vine

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LEAVES FROM THE VINE
FALLING SO SLOW
LIKE FRAGILE TINY SHELLS
DRIFTING IN THE FOAM

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Je me souviens encore quand j’étais tout petit, maman aimait beaucoup nous raconter une histoire à mon frère et moi. Celle de deux petits garçons nés en hiver, lorsque le sol est trop froid pour cultiver la terre. Où la nuit tombe très tôt et que seules les ombres nous entourent. Elle aimait nous raconter que les esprits des champs protègeraient toujours ces deux petits garçons contre les terribles dangers qui grondaient tout autour d’eux. Des dangers regorgeant de violence et de cruauté, contre lesquels aucune bonté ne pouvait triompher sans d’énormes sacrifices et souffrances.

Ce n’est que bien plus tard, alors que les feuilles des quelques arbres autour de chez moi avaient perdu leurs feuilles à plusieurs reprises et que maman nous avait quitté que j’ai compris que les deux petits garçons de ces histoires avaient toujours été nous. Mon frère aîné et moi. Je ne saurais dire exactement à quel moment j’ai compris tout ça. Peut-être qu’à force de me répéter ces histoires dans ma tête, j’ai fini par additionner les informations et les reliés avec ce qui se passait ici. Je ne sais pas.

D’après papa, je ne sais pas grand-chose.

Rien d’utile, c’est ce qu’il dit. Tout ce qui importe et doit importer, c’est le travail des champs et ce que l’on peut faire pour aider notre famille à s’en sortir. Je ne sais pas si on peut dire que l’on est pauvre, mais on n’est pas riche, ça, je le sais. Non, parce que je n’ai jamais eu droit à ces friandises colorées que je vois dans le magasin général. Papa dit que ça coûte trop cher et que ça ne sert à rien. Mais moi je les trouve jolies.

Papa ne trouve plus grand-chose joli depuis que maman n’est plus là. Mais je sais que malgré son attitude revêche, il nous aime mon frère et moi. Will, c’est son nom. Will est né en janvier quatre ans avant moi. Il a seize ans maintenant. Je n’avais que six ans quand maman est… quand maman est morte. Et je sais dorénavant de quels dangers elle parlait dans ces histoires.

Les Hunger Games.

Ça fait déjà quatre ans que Will a de la chance et n’a pas été tiré au sort. Chaque fois que nous nous rendons à la Moisson avec papa, je me croise très fort les doigts pour ne pas qu’il soit tiré. Et j’appelle toujours à la bonté des esprits des champs que maman aimait tant. Jusqu’ici, ça marche. Peu importe que Will dise que c’est des bêtises, parce que moi je sais qu’ils sont réels. Ils sont toujours de très fidèles observateurs quand je fais ma musique avec tout ce que je trouve. Parfois il s’agit de vieilles branches frappées contre des troncs, d’autres fois des choses que je trouve dans les rues.

Je ramasse beaucoup de choses sans m’en rendre compte. D’ailleurs, une fois, j’ai bien retrouvé l’une de ces si belles friandises entre mes mains. Je n’ai pas trop compris comment je me l’étais procuré à l’époque, et je me suis sentie coupable, alors je l’ai ramené au commerçant. J’ai bien vu son envie de me gronder sur son visage, mais j’ai aussi vu le moment où il a capitulé. Peut-être que mes excuses lui ont suffi. Et je les pensais. Will a bien rigolé en tout cas. Papa un peu moins, mais il s’est contenté de nous ramener à la maison en me faisant promettre de ne plus jamais recommencé.

J’ai promis.

Mais ça ne m’a pas empêché de recommencer, mais pas avec de la nourriture. Avec des petites babioles qui n’auraient manqué à personne de toute façon. J’ai fini par mettre à profit cette capacité et à l’améliorer. Parfois, on me remarque, mais je sais m’enfuir rapidement. Parfois en courant dans les ruelles, parfois en grimpant là où personne ne pourra me suivre. Je suis très habile de mes mains, agiles, à vrai dire. Je peux grimper n’importe où, que ce soit des arbres, des bâtiments ou autres. J’aime bien me mettre en hauteur pour écouter les bruits environnants et me laisser bercer par eux. Parfois, je m’imagine qu’ils possèdent une musique que seul moi peux entendre.

J’aime bien cette idée.

Même si papa trouve qu’elle est ridicule. Will préfère ne pas faire de commentaires, même s’il finit souvent par dire que je peux bien faire ce que je veux, que ça n’a aucune importance tant que je ne leur cause pas d’ennuis.

La vie à la maison est d’un calme plat, notre routine tourne autour d’entretenir les champs et tout ce qui s’y rapporte. Quand on rentre, tard le soir, on est souvent trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Mais il arrive, de temps en temps, que l’on trouve le temps pour s’amuser. Ce sont ces moments-là que je préfère. Le jeu le moins coûteux, c’est la cachette. C’est la seule chose que papa fait où j’ai l’impression de retrouver celui qu’il était quand maman était là. Nous jouions avec elle aussi, je m’en souviens. Et avec les années, je suis devenu le meilleur pour me cacher. J’arrive toujours à trouver le recoin le plus adéquat pour passer inaperçu et ils mettent toujours beaucoup de temps à me trouver, s’ils y arrivent. Souvent, ils me demandent de sortir, abandonnant l’idée d’arriver à me trouver. Dans ces moments-là, on rit beaucoup. Les seules périodes de joie dans ces journées qui se ressemblent toutes…

En février dernier, j’ai eu douze ans. Papa et Will m’ont juré que je n’avais pas besoin de prendre de Tesserae, que l’on s’en était toujours sortie sans. Mais même si mon nom ne sera qu’une seule fois dans ce grand bol, j’ai peur. L’idée d’être tiré me terrifie depuis que l’année dernière papa m’a permis de voir ce qu’était exactement ces Jeux de la Faim. Beaucoup d’horreurs sont apparus à mes yeux. J’ai perdu le goût de faire de la musique pendant des semaines après ça. Heureusement, c’est fini. Mais ça n’empêche pas les cauchemars de venir me rendre visite depuis que je sais que je risque d’atterrir dans ces Jeux un jour si le sort ne m’est pas favorable. Will m’a promis qu’il ne me laisserait jamais aller dans ces Jeux. Qu’il préférait mourir avant. Et il est mon grand frère, alors je le crois. Il m’a déjà sauvé de temps de choses ces dernières années. De ces petites brutes de notre district qui trouvent que j’ai l’air d’une cible facile.

Mais même quand Will n’est pas là, c’est rare qu’ils arrivent à me toucher, car ils doivent arriver à m’attraper d’abord.

Sauf que ça arrive parfois.

Et je sais que si je mets les pieds dans ces Arènes… je ne ferai jamais le poids.

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THOSE LEAVES DID GROW
FROM BRANCHES OVERGROWN
DRIFTING SLOWLY DOWN
RESTING ON THE LOAM

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D’après ce que dit papa, je suis un enfant qui bouge beaucoup. Je ne tiens pas vraiment en place, sauf lorsqu’il s’agit d’aller me cacher, là je sais faire preuve d’une immense patience. Mais sinon, je cours toujours partout, que ce soit dans les rues ou dans les champs. Je ne manque jamais de cœur à l’ouvrage non plus, même si j’aimerais beaucoup pouvoir faire de la musique en travaillant. Il m’arrive de chanter, parfois. Mais ma voix n’est pas très mélodieuse, même si je ne chante jamais faux. Je trouve simplement la nature plus jolie que ce que je peux faire, mais au moins chanter m’aide à combler l’absence de péripéties de nos journées de travail dans les champs.

Will, quant à lui, il dit que je souris tout le temps, que rien ou presque n’arrive à me faire perdre ma bonne humeur. Et c’est vrai, je crois. J’aime beaucoup rire et avoir du plaisir trouvant toujours le côté ludique dans les plus banales de nos activités. Même faire le ménage des toilettes ne me pose pas de problème. Enfin, pas trop. Ça ne sent pas les roses tout de même. Faut pas abuser.

Alors, voilà, je suis plutôt facile à vivre. Je ne cause pas beaucoup d’ennuis, même s’il m’arrive d’emprunter des choses… que ce soit volontaire ou non. Les gens m’apprécient en général, que ce soit dû à ma personnalité ou à ma bouille d’ange comme ils disent. J’aime passer du temps en compagnie des autres, même si j’aime aussi me retrouver seul avec ma musique.

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LITTLE SOLDIER BOY
TAKEN FROM HOME
FORCED TO FIGHT A WAR
THAT'S NOT HIS OWN

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Force : 2

Vitesse pure : 7

Vitesse de traitement de l’information : 3

Agilité : 8

Ruse : 4

Résistance : 2

La majorité des points forts de Billy consiste à pouvoir s’enfuir rapidement que ce soit en courant ou en grimpant. Il peut aussi se cacher très facilement, mais sinon il n’a pas beaucoup d’autres avantages. Sauf de peut-être bien connaître les plantes locales et distinguer les comestibles de celles qui ne le sont pas.

Tout le reste de sa personne risque de lui porter plus préjudices qu’autre chose.

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LITTLE SOLDIER BOY
COME MARCHING HOME
BRAVE SOLDIER BOY
COMES MARCHING HOME

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Je ne suis pas un grand gaillard comme mon frère, même si lui comme papa dise que ça viendra en grandissant. Mais ça ne va pas très vite, s’ils veulent mon avis. J’ai un peu de muscle, puisque travailler les champs n’aient pas la tâche la plus facile. Ça n’empêche toutefois pas que j’aie l’air d’un gringalet avec mon un mètre quarante-cinq et mes bras et jambes maigres.

Sinon, pour le reste, j’ai des cheveux bruns mi-longs avec des yeux bleus. Papa dit que j’ai les yeux de maman et ses cheveux à lui. C’est peut-être pour ça qu’on ne se regarde pas souvent dans les yeux, lui et moi. Avec Will c’est l’inverse, il a les cheveux noirs de maman et les yeux bruns de papa. Il possède aussi sa carrure. C’est quand même dommage que même maman était plus musclée que moi!

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LITTLE SOLDIER BOY SAYS
"CARRY ME HOME"
SLEEPING SOLDIER BOY
IS CARRIED HOME

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*Billy est un brin kleptomane

*Il ne se rappelle pas comment sa mère est morte, mais parfois ça le hante encore. Il a trouvé sa mère morte, couchée dans son lit comme si elle était endormie. Elle a eu un infarctus.

*Son frère et lui sont très proches, même si on ne le verrait pas toujours d’un premier abord.

*Même chose avec son père.

*Sa plus grande peur c’est de devoir aller au Hunger Games.

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LEAVES FROM THE VINE
FALLING SO SLOW
LIKE FRAGILE TINY SHELLS
DRIFTING IN THE FOAM

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À venir.

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