J’espère qu’en ce thème vous inspirera, et dans tout les cas : A vos plumes manant.e.s ! >:)
♦ Tous les types de textes sont acceptés (fiction, histoire vraie, nouvelle, essai, en vers, en prose) du moment qu'ils collent au thème !
♦ Il n'y a pas de limites minimum de caractères. En terme de taille, le format d'une nouvelle de 15 000 signes (environ 7 pages) est le maximum qui sera accepté.
♦ Faites attention à votre expression et à votre orthographe, il est toujours plus agréable de lire des textes écrits dans un français correct
♦ Les textes écrits avant le concours ne seront pas acceptés. Vos textes doivent avoir été écrits spécifiquement dans le cadre du concours.
♦ Attention : Seuls les membres de Booknode dont le profit sera un minimum complété (quelques livres en biblio et infos sur le profil) pourront participer, peu importe votre date d'inscription. Vous pouvez très bien vous être inscrits la veille, il n'y a aucun soucis, tant qu'il est clair que vous ne vous êtes pas inscrits sur le site juste pour participer et ne jamais y revenir
Bonjour à vous trois.
Nous voilà encore bien peu nombreux à écrire pour, on l'espère, le plaisir des autres.
C'est dommage. Comment redonner au concours l'attrait qui était le sien?
Malgré ce constat, à nos plumes!!
À bientôt.
Bonne inspiration.
Larme_Fatale a écrit : ↑lun. 14 mars, 2022 1:48 pm
Bonjour à vous trois.
Nous voilà encore bien peu nombreux à écrire pour, on l'espère, le plaisir des autres.
C'est dommage. Comment redonner au concours l'attrait qui était le sien?
Malgré ce constat, à nos plumes!!
À bientôt.
Bonne inspiration.
Bonjour,
Il est vrai que de moins en moins de gens participent aux concours, je pense que c'est à cause du fait qu'ils ne soient plus "officiels" et ne comportent plus de badges de récompense.
Pour ma part j'ai participé à des concours mais j'avoue manquer énormément de temps pour écrire ces derniers temps , à mon grand désarroi....
J essayerai de m y remettre !
En attendant bonne écriture à tous ceux qui participent !
Je manque aussi énormément de temps.
De ce fait j'écris mon texte presque en un seul jet d'inspiration et je ne peaufine pas le texte au plan stylistique.
J'espère toutefois que ça vous plaira .
Elle attrapa la longe et se dirigea vers la salle d'ausculation. Il se laissa faire, comme toujours.
La dame rousse qui le conduisait salua un homme grand, à la peau noire et aux fines lunettes métalliques:
" Bonjour, Harold!
- Bonjour Clara. Alors, notre cher Braise est-il prêt pour son tout dernier examen?
- Oui, il l'est. Je suis tellement fière de lui. Il a reprit vie. J'ai parfois encore du mal à croire au chemin qu'il a parcouru."
Elle posa sur le cheval un regard plein de douceur et de tendresse. Braise aimait ce regard. Avant, on l'avait rarement regardé comme ça.
Il était né huit ans auparavant chez un grand éleveur de purs-sang anglais. Lui était plutôt gentil. Il voulait faire de son nouveau poulain un grand champion. Son pedigree était excellent. Braise se souvenait aussi de sa mère. Elle avait le plus doux des regards. L'éleveur l'entraîna et, à trois ans, il fut vendu à monsieur Beaudoin, un riche particulier passionné de courses hippiques. Il souhaitait y faire courir son propre pur-sang. Braise était un bon cheval de course. Il remporta un certain nombre de prix.
Mais le problème de monsieur Beaudoin, c'est que sa véritable passion, c'était l'argent. Au détriment de sa famille. Au détriment de son cheval. Braise ne comprenait pas pourquoi ce monsieur qui était si content de lui le rendait si malheureux. Si faible. Si maigre.
Heureusement, ces choses-là ne restent pas toujours invisibles. Une enquête a été ouverte. Monsieur Beaudoin fut arrêté et condamné. Braise lui fut retiré.
Il était maigre. Beaucoup trop maigre. Et triste. Beaucoup trop triste.
Tous disaient qu'il était condamné. Qu'on ne pourrait pas le sauver. Mais ça n'était pas l'avis d'une petite dame rousse au regard tendre et doux. Clara Marin. Elle venait de créer son association, Their Home, qui viendrait en aide aux animaux maltaîtés. Elle racheta Braise. Il fallait que quelqu'un se batte pour ce cheval. Qu'on lui donne du temps, de l'amour et de la patience.
Alors, petit à petit, Braise reprit goût à la vie. Il mangeait plus, bougeait plus.
Un jour, aux aurores, il se leva, et galopa dans le pré. Il jouait, ruait, et gambadait avec les autres chevaux. Alors, stoppant ce qu'ils étaient en train de faire, les larmes aux yeux, les bénévoles applaudirent. Ils restérent longtemps à le regarder.
Chaque effort, chaque pas, chaque progrès, le rapprochait de sa guérison. De ce moment où il pourrait repartir de zéro.
Et vint ce jour où Clara emmena Braise pour sa dernière visite chez le vétérinaire, le docteur Harold Dupré. Le docteur fit passer une série d'examens à l'étalon. Le temps paraissait long à Clara. Finalement, Harold se tourna vers elle et annonça à Clara, un grand sourire dans la voix :
"Ce cheval est en excellente santé physique et morale!"
C'était la plus belle chose que Clara ait jamais entendu. Les bénévoles derrière elle poussèrent des cris de joie.
Quelques semaines étaient passées. Clara savait que ce jour serait merveilleux et déchirant. Maintenant que Braise était guéri, il avait fallu lui trouver une nouvelle famille. Il ne ferait plus de courses hippiques. Ils lui avait trouvé cette nouvelle famille. Le centre équestre Les Ailes de Pégase, dirigé par la jeune Sarah Springs. Cette passionnée de chevaux avait été touchée par l'histoire de Braise, et souhaitait lui offrir la vie heureuse qu'il méritait. Il deviendrait un résident du centre. Il serait monté et bichonné par de jeunes cavaliers passionnés. Il leur apprendrait à aimer, à comprendre et à respecter les chevaux. Il aurait le nouveau départ auquel il avait droit.
Clara savait tout ça. Mais elle avait mal. Mal de laisser partir ce cheval qu'elle avait sauvé et qu'elle aimait. Braise représentait sa première victoire, la confiance dont elle avait besoin pour continuer. Elle aimait profondément ce bel étalon bai, sa douceur, sa gentillesse, sa patience. Il allait terriblement lui manquer. Mais elle savait que c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui. Le plus beau qu'elle puisse lui offrir. Son cadeau.
Alors qu'elle le menait jusqu'au van qui l'emmenerait loin d'elle et vers sa nouvelle vie, elle retenait ses larmes. Alors, Braise se retourna vers elle et, avec beaucoup de douceur, posa sa tête contre elle. Clara resta surprise une seconde, puis le serra dans ses bras. Il avait comprit ce qui se passait. Les animaux savent dire merci.
Ils arrivèrent jusqu'au van où les attendait Sarah. Elle sourit et serra la main de Clara :
"Bonjour. Il est vraiment magnifique. Je prendrait soin de lui, je vous le promets. Vous pouvez venir le voir quand vous voulez : vous êtes les bienvenus chez moi.
- Merci. Je suis sûre qu'il sera bien chez vous"
Elle était sincère.
Beaucoup vinrent dire au revoir à Braise. Il monta docilement dans le van. Clara souriait. Sarah leur fit un dernier signe de main, puis repartit sur la route sablonneuse d'où elle était venue. Cette route menait Braise vers une nouvelle vie où il serait heureux. Vers son nouveau départ.
Dernière modification par Florale le jeu. 24 mars, 2022 11:42 am, modifié 1 fois.
J'aimerais bien écrire un texte, mais personne n'a répondu à ma question depuis octobre 2020 il ya plus d'un an et demi et je n'ai jamais eu de réponse no d'un modérateur ni d'un membre du site:
Je sais que ça dit: "Tous les types de textes sont acceptés (fiction, histoire vraie, nouvelle, essai, en vers, en prose) du moment qu'ils collent au thème!". Mais est-ce que ça inclut la fanfiction avec des personnages qui existent déjà si on dit "Avertissement: Pas d'argent, rien. Les personnages ne m'appartiennent pas, je n'écris que pour le plaisir"?
J'aimerais recevoir une réponse le plus tôt possible, il ne reste huit jour avant la fin du concours. J'aimerais bien pouvoir participer cette fois-ci et je m'en fiche si je ne gagne, je veux juste pouvoir publier une histoire ici, sur le site, c'est tout ce qui compte pour moi.
Alors s'il vous-plaît répondez à ma question cette fois-ci.
Bonjour MichelleD!
Je ne suis pas sûre, mais il me semble que du moment que tu n'utilise pas un texte déjà existant (il faut que tu l'es écrit vraiment pour le concours), tu peux écrire une fanfiction! Il est marqué "tout types de textes sont acceptés", ça doit inclure les fanfictions !
Au pire, tu peux demander à Roxane10th, qui a repris les concours d'écriture mensuels en main!
Mais il me semble que tu peux, du moment que ton texte n'était pas déjà écrit avant !
Florale a écrit : ↑jeu. 24 mars, 2022 9:22 am
Bonjour MichelleD!
Je ne suis pas sûre, mais il me semble que du moment que tu n'utilise pas un texte déjà existant (il faut que tu l'es écrit vraiment pour le concours), tu peux écrire une fanfiction! Il est marqué "tout types de textes sont acceptés", ça doit inclure les fanfictions !
Au pire, tu peux demander à Roxane10th, qui a repris les concours d'écriture mensuels en main!
Mais il me semble que tu peux, du moment que ton texte n'était pas déjà écrit avant !
Moi non plus je ne suis pas sûre. J'ai envoyé un message à Roxane. J'espère recevoir une réponse claire très bientôt. Il ne reste qu'une petite semaine avant la fin du concours et j'aimerais poster un texte ici même si je ne gagne pas.
Bonjour aux amis "écrivains".
Voici ma participation. Bonne lecture!
NOUVEAU DÉPART
RÉVEIL
Lundi 5 janvier 2021 7h55.
L’odeur du café chaud passait à fleur de narines pendant que Charlie s’étirait, dans les couches épaisses, moelleuses, douces et ouatées de ses deux oreillers blancs.
Chaque doigt se dépliait, l’avant-bras, le coude, l’épaule, tout reprenait peu à peu l’énergie du mouvement. Charlie ouvrit grand sa bouche dans un bâillement bruyant et libérateur.
Charlie baillait tous les matins comme un chat roucoulant ou un oiseau miaulant, au choix. Son petit cri d’extase matinale se situait entre ces deux étranges sonorités qu’elle avait baptisées ainsi.
Hmmmmm !! Que c’est bon!! Je me rendors.
Coup d’œil rapide au réveil.
Zut, déjà 8h ! Faut poser tes petits petons au sol cocotte, sinon tu vas être en retard, ça va dérailler d’emblée. Vieille peau va te laminer de bon matin.
La jeune femme blonde se leva, glissa ses pieds fins et élégants dans ses mules et, à petits pas de patineuse sur le parquet lustré, dans une nonchalance absolue, elle arriva jusqu’à la cuisine .
Elle s’attendait au froid saisissant de cette pièce glaciale exposée plein nord, et avait enfilé sa veste d’intérieur douillette et confortable.
Mais non, il y faisait chaud et les rayons dorés d’un soleil puissant projetaient une lumière jaune vif sur le plateau mélaminé de sa table rabattable. Pour sentir davantage encore cette chaleur si agréable elle se colla à la fenêtre et se laissa envahir par ce bien être tiède.
Hmmmmmm !! Trop bon.
Mais l’heure tournant, il fallait se bouger.
Charlie renonça à regret au contact de la vitre chaude. Comme chaque jour elle enfonça le petit bouton noir du poste radio pour écouter les nouvelles en buvant son bol de café. C’était son premier geste quotidien, il fallait savoir comment allait ce petit monde.
«Les températures sont glaciales en ce lundi et le ciel restera gris avec des possibilités d’averses sur la capitale. Pas plus de 2 degrés au meilleur de la journée, attention on se couvre bien.»
….. ?
Charlie ouvrait grands les yeux comme un poisson rouge surpris au contact des parois du bocal. Elle secoua vivement la tête et ébouriffa sa coupe courte en pétard, façon garçon. Histoire de se secouer un peu car elle était peut-être encore somnolente, pensa-t-elle.
Ainsi ahurie, elle ressemblait à un petit clown perdu sur la piste d’un cirque bruyant , résonnant de rires épars. Elle se versa un deuxième café pour tenter de biense réveiller, et l’avala d’un trait. Puis perplexe, elle retourna près de la fenêtre et observa de près le thermomètre accroché au mur extérieur.
Il indiquait déjà 10 degrés..
Six étages plus bas, la rue s’agitait. Les piétons circulaient à un pas rythmé et aucun ne semblait figé par le froid. Aucun ne s’était emmitouflé dans une grosse doudoune, un long manteau, une fourrure ou un cuir très épais. Certains passaient même en jean/pull over, affichant une mine quasi printanière. Pas de bonnets, pas d’écharpes, pas de gants et pas de parapluies.
C’est quoi ce plan ? La radio délire ou j’hallucine ?
Charlie essayait de réfléchir. Dehors l’ambiance semblait plutôt douce et tempérée, le soleil chauffait et l’animateur venait d’annoncer une journée très grise et glaciale.
Incompréhension (?)
Mais alors comment allait-elle s’habiller ? L’idée de tirer à pile ou face l’effleura mais elle décida finalement de s’en tenir au bulletin météo. Après tout c’était début janvier, donc il faisait forcément très froid.
Aussi s’habilla-t-elle très chaudement après une douche aussi revigorante que parfumée.
Les délices du thym, du romarin et des agrumes avaient laissé sur sa peau la trace délicate et odorante de son super gel douche bio équitable aux senteurs du sud.
Enfin prête après un maquillage soigné et un coiffage très travaillé, elle chaussa ses talons aiguilles, enfila son manteau cachemire à col de fourrure, empoigna ses gants de cuir, son sac et s’élança dans le hall pour appeler l’ascenseur. Elle n’avait pas encore relâché le bouton lumineux que les deux portes automatiques s’ouvrirent et se refermèrent à une vitesse folle, lui laissant tout juste le temps d’entrer et coinçant son magnifique sac neuf, reçu pour Noël.
Grrrrrrr !! Mais c’est quoi ça, il est shooté lui ce matin ?? Vitesse TGV mon petit ascenseur préféré, hein ?
La mine renfrognée de la jolie Charlie en disait long sur sa colère retenue. Par égard pour les voisins qui la dévisageaient avec un air de «qu’est ce qui lui arrive ?», Charlie ne s'énerva pas, du moins ne le laissa-t-elle pas apparaître. Car à l'intérieur elle bouillait de rage. Elle avait beau tirer de toutes ses forces sur les anses de son sac, impossible de le libérer. Après des efforts de brute, elle récupéra la besace en cuir grainé noir, entaillée d’un large et bel accroc.
Merde, mon Lancel ! Il est en folie cet ascenseur aujourd’hui. Foutu ascenseur! Zut! Tu pouvais pas continuer à marcher au ralenti, toi ?
Intérieurement Charlie explosait. D’habitude l’ascenseur n’en finissait pas d’arriver. Et elle cédait le plus souvent à l’impatience. N’en pouvant plus de piétiner sur place en attente de la cabine lente et paresseuse, elle dévalait alors les escaliers en jurant à haute voix. Mais ce lundi matin, c’était un nouvel ascenseur, endiablé, déchaîné, comme habité, qui avait massacré son superbe sac. De quoi être furieuse et s’interroger. L’assistance technique avait dû passer et réparer l’ascenseur, si bien qu’il fonctionnait maintenant à la bonne vitesse, peut-être même trop vite. C’est ce que pensa Charlie pour s’expliquer l’inexplicable.
Charlie poussa la porte de son immeuble et, une fois dehors, sentit immédiatement un air presque tiède. Elle se mit à marcher d'un pas rapide. Elle avait chaud, beaucoup trop chaud. Son manteau et la fourrure la faisaient transpirer à grosses gouttes. Elle rougissait à vue d'oeil. Les passants amusés la regardaient avec insistance. Dans cette foule de gens plutôt légèrement vêtus, elle avait l’air d’une femme esquimau directement téléportée de la banquise. Elle voulait ne pas voir les regards amusés et les faces moqueuses de ce public urbain improvisé. Car elle se sentait bien trop ridicule. Mais elle releva la tête, fière comme un paon, et poursuivit son trajet, très sûre d’elle, et toujours emmitouflée, jusqu’au bureau. Non les badauds n'auraient pas raison d'elle!
BOULOT
La jeune femme déterminée arrivait enfin devant ce centre d’affaires où elle passait ses longues journées de travail. Aussi rouge qu’un coquelicot, elle ne pensait qu’à une chose, se débarrasser de son manteau qui la faisait fondre comme dans un sauna. Elle venait de passer les larges portes vitrées et coulissantes de l’entrée et elle débouchait dans le vaste hall qui donnait accès à tous les bureaux, après avoir salué très brièvement le vigile à la mine fort réjouie. Comme celle d'un ravi permanent (?)
Tiens, ça lui arrive à Monsieur Muscles, Speed Secure brodé dans le dos, de faire autre chose que la tête? Ça lui arrive de sourire?
Charlie n'en revenait pas.
À l'autre bout du hall, face à elle, se tenait l'hôtesse d'accueil. Celle-ci lui adressa soudain un bonjour d'une voix gaie et très chaleureuse.
-Ah bonjour Charlie! Comment allez-vous ce matin ?
-Ça va, répondit froidement Charlie, du bout de ses lèvres crispées, à Vieille peau qui venait de la saluer, en affichant un franc et large sourire
Mais elle a fumé, elle, ce matin ou quoi ? Qu’est ce qui lui prend à Vieille peau aujourd’hui ?
Vieille peau, l’employée de l’accueil, était une petite femme dodue au visage rond et joufflu. D’autant plus arrondi ce matin qu’elle souriait grâcieusement à Charlie. De l’inédit!
Un maquillage en surdose accentuait les signes de l’âge chez cette femme d'un style légèrement trop voyant.
D’habitude Vieille peau levait brièvement les yeux de son bureau pour voir qui entrait. Elle ne décrochait pas le moindre bonjour quand il d'agissait de Charlie. Elle lui jetait, au contraire,'un regard glacial et débordant de jalousie mesquine. Elle détestait cette pétillante jeune femme si jolie et lookée qui lui rappelait tout ce qu’elle n’était plus et ne serait plus jamais.
Vieille peau, hypocrite! Va cuver dans ton coin, tu as dû trop picoler hier soir.
Charlie ne comprenait rien au revirement soudain de cette femme. Elle ressentait, à cet instant, un mépris silencieux associé à la surprise. Aussi passa-t-elle sans en dire davantage que « ça va » à Vieille peau, et traça, s'interrogeant sur ce bonjour anormalement aimable qu’elle venait d’entendre.
* *
Au quatrième l’ascenseur, raisonnable celui-là, la libéra sur la palier du service des ressources humaines où elle était assistante de Direction.
Elle ouvrit la porte de son bureau et jeta immédiatement son manteau, « à sudation » façon régime express, sur un fauteuil de cuir noir au design très connu. Elle s’écroula sur le large et confortable siège de son bureau, au bord du coup de chaleur.
Ouf !!
Elle sortit de son sac un petit miroir de courtoisie et s’y regarda.
Ohhhhh !! Oh Mon Dieu!!
Charlie ressemblait à une fille sortie de boîte de nuit, après des heures de danse hystérique sur le dance floor, à l’écoute des morceaux d’un DJ déchaîné.
Mascara, coulures, visage noirci. Fond de teint, sueur, couche « crémo-aqueuse » sur joues barbouillées de beige rosé. Vision de cauchemar..
Oh my God !!
Charlie fonça aux toilettes pour réparer le carnage. Elle s’attendait comme d’habitude à y trouver un réservoir à savon liquide vide, un févidoir de serviettes en papier sans serviettes, et un souffleur d’air tiède fatigué.
Mais tout était en place et le souffleur sécha ses mains en quelques secondes. Le miroir était d'une propreté parfaite pour retoucher très facilement son maquillage. Du jamais vu!
Sérieusement, la femme de ménage a fait des heures sup? Ou on attend la visite de la sacro sainte direction ce matin ?
C’est cool, de vraies toilettes de palace.
Après une restauration éclair du visage, Charlie rejoignit son bureau.
Sur le sous-main de cuir couleur anthracite, un plateau. Sur le plateau une tasse design en faïence fine d’où s’échappait l’odeur corsée d’un expresso qui promettait. Sous la tasse une soucoupe de la même finesse, à côté de la tasse une cuillère aux contours épurés en métal argenté. Tout ce qu’elle aimait.
Le choix s’offrait à elle, dans une petite coupelle blanche, raffinée aux bords dentelés, entre sucre blanc, sucre roux et petit étui d’aspartham
Ohh !! C'est Versailles ce matin. Mais qu’est ce qui se passe ?
Elle avala sans attendre ce café dont la saveur était inégalable. De toutes les cafetières à capsules qu’elle avait achevées à force de pressions sur le bouton marche, aucune ne lui avait offert un café au goût aussi corsé, d’une texture aussi veloutée.
Charlie essaya encore de se réveiller en se frottant délicatement les yeux pour ne pas se démaquiller, et réfléchit.
En fait est-ce que je suis réveillée et au bureau là ? Ou est-ce que je dors encore ? Est-ce que je rêve ? Y a un truc, c’est sûr, y a un truc bizarre, c’est pas com dab.
Discrètement on toqua à la porte.
-Entrez !
-Bonjour Charlie. Ça va ? Vous avez aimé votre café ? J’ai pensé que, servi comme ça, ce serait mieux. Ça vous a plu ?
- …...
-Voulez-vous que je place votre manteau sur un cintre ? Un autre café peut-être ?
Charlie découvrait une nouvelle secrétaire. Ses jolis yeux verts lui sortaient des orbites. Charlie, jeune et ravissante femme/clown, sidérée au beau milieu de son bureau, se trouvait face à une parfaite inconnue, sa secrétaire depuis 12 ans. Celle-ci n’était plus la même, comme transformée par la baguette magique de la marraine de Cendrillon.
Il y avait vraiment comme un malaise.. Charlie allait de surprise en surprise et commençait à sérieusement s’interroger sur son intégrité mentale.....
Mais qu’est-ce qui lui prend ce matin ? Elle traîne plus sa fatigue et son ennui chroniques ? Elle a avalé une pile électrique ou quoi ?
-Euh….. Oui oui, euh….. merci Maëlle, tout était parfait, bégaya-t-elle en guise de réponse. Euh…..oui oui, vraiment parfait. Merci encore !!
Ravie, souriant aux anges, la dévouée Maëlle se dirigea vers la porte. On aurait dit qu’elle sautillait légèrement comme un tout petit oiseau sur une fine branche.
-Maëlle !
Maëlle stoppa net son pas léger et se retourna vers Charlie.
-Oui ! Puis-je quelque chose d’autre pour vous, Charlie?
-Eh bien….. C’est-à-dire que….. Eh bien voilà. Vous….. enfin vous….. Vous allez bien, Maëlle ? Tout va bien pour vous ce matin, vous êtes sûre ?
- Parfaitement bien, Charlie. Tout va pour le mieux. Je sens une pêche d’enfer. Ah que c’est bon!!
Maëlle s’apprêtait à sortir quand elle ajouta avec un sourire coquin et mystérieux :
-Ah j’allais oublier. Monsieur Berthet vous attend tout de suite.
PROMOTION-FAUTEUIL
Bon, ben va falloir y aller. Qu’est-ce qu’il me veut encore celui-là ?
Avant de prendre l’ascenseur elle prit le journal du jour en prévision de son attente devant le bureau de Monsieur Berthet.
Dernier étage, sommet de la pyramide, porte double et imposante, travaillée avec classe dans un bois précieux. Elle y était. Berthet, le plus haut dans l’immeuble, le chef, le patron, le boss, le Roi-qualifié au gré de la fantaisie de chaque employé-allait la recevoir.
Frisson, trouille mais il fallait se lancer..
Elle tapa discrètement et n’eut nul besoin d’attendre, aujourd’hui elle n’aurait pas l’occasion de lire les nouvelles en patientant .
-Entrez, répondit immédiatement Monsieur Berthet.
-…..
-Ah Charlie !! Entrez donc je vous prie. Asseyez-vous. Voulez-vous un café, un thé, un jus de fruit peut-être, une eau pétillante ?
-Oui, je vous remercie Monsieur Berthet. Un café corsé sans sucre, ce serait parfait.
Entre l’appui sur le bouton poussoir de l’interphone et l’entrée de Mme Brignon qui apportait deux cafés magnifiquement présentés, il s’écoula un temps express. C’était comme si, pour Charlie aujourd’hui, tout devait être soumis à chacun de ses désirs. Et surtout sans la faire attendre.
Je vais peut-être me remplir deux petites «grillettes » d’euro million, moi ce soir, une pour demain et une pour vendredi, allez je me lance. C’est le jour où jamais.
Elle riait fort mais intérieurement.
-Alors Charlie je serai bref et j’irai droit au but, enchaîna Monsieur Berthet.
Froid glacial après les gouttes de sueur comiques de ce début de journée tiède.
Oh pétard, je suis virée. Mais j’ai fait quoi d’ailleurs ?
-Voilà, ma chère Charlie..
Charlie sentait qu’elle s’enfonçait dans le cuir souple du fauteuil visiteur comme s’il allait l’engloutir d’un seul coup d’un seul. Elle se pétrifiait peu à peu, passant de l’état moelleux et vivant de la chair à une espèce de gel qui se rigidifiait en bloc solide. Un bloc incassable, une pierre dure, enfin tout ce qui la paralysait dans une posture inerte.
Incapable de plier un petit doigt, elle écouta, scellée dans son fauteuil.
-Je suis heureux Charlie de vous annoncer que, Madame Brignon partant à la retraite, c’est vous qui allez devenir mon assistante directe. Plus simplement dit, mon bras droit Charlie, vous serez mon bras droit. Je suis complètement séduit par votre professionnalisme irréprochable. Vous êtes tout à la fois rigoureuse et dotée d’un sens de la communication inné.
Pour moi vous êtes la meilleure pour occuper ce poste très exigeant. Toutes mes félicitations, chère Charlie!! Très belle promotion !
Silence radio Charlie. Tu vas dire une connerie car ce qu’il te dit n’est pas ce que tu entends, tu rêves. Donc tais-toi.
Mr Berthet restait en attente d’une réaction, dévisageant une Charlie à la coupe courte plus ébouriffée que jamais et dont les yeux exprimaient une émotion impossible à décoder.
-Est-ce que tout va bien, Charlie ? Je vous trouve bien pâle. C’est une nouvelle extraordinaire, bien sûr, et je comprends votre surprise. Remettez-vous Charlie, ayez confiance, ensemble nous allons diriger cette boîte comme des génies.
......
-Je vous souhaite une excellente journée, Charlie. Monsieur Ferret vous appellera pour signer votre nouveau contrat.
Invitant Charlie, avec délicatesse et politesse, à se lever, le patron lui signifiait que le rendez-vous était terminé.
Charlie se décolla à grand peine de l’enveloppe de cuir qui épousait toutes les courbes de son corps et se tint debout.
Sous le choc de la joie, elle ne préta pas attention au pied métallique et glacé du fauteuil. Son talon aiguille droit s’y accrocha et, dans un fracas totalement inattendu, elle s’étala de tout son long sur un parquet particulièrement dur. Sa tête frappa le sol en émettant un bruit net et bref. Sa coupe à la garçon lui recouvrit le front d’une mèche ridicule.
Les deux tout petits verres d’une clarté parfaite, de ses lunettes correctrices, flottaient à la surface du café doré qu’elle n’avait pas terminé.
Le naufrage d’un Titanic à deux hublots !!.....
Charlie ne bougeait pas, elle regardait Monsieur Berthet, d’un air ahuri, totalement défaite.
-Oh là là !! Charlie vous ne vous êtes pas blessée ? J’appelle du secours ?
Partagé entre le comique hilarant de la situation et l’inquiétude, Monsieur Berthet ne savait plus quoi faire. Il retenait toutefois poliment et à grand peine un petit sourire.
Lentement Charlie se leva, redéploya tous ses membres endoloris et aperçut sous ses manches un chapelet de gros bleus et d’ecchymoses diverses. Elle se sentait débile, ridiculisée comme jamais. La honte!
-Posez donc votre café, on va nettoyer et réparer vos lunettes et vous soigner, lui dit avec bienveillance Monsieur Berthet.
J’appelle Madame Brignon, asseyez-vous, je reviens.
Charlie posa le café et le journal qu’elle avait attrapé en toute hâte avant de monter voir le patron, et reprit sa place. Ses doigts étaient noirs d’imprimerie.
Elle laissa ses yeux aller dans le vague, et s’apaisa. Les bosses sur le front et les bleus étaient douloureux mais supportables.
Il lui fallait un mouchoir en papier pour apporter un peu de fraîcheur sur ses blessures. Le gel hydro alcoolique ferait l’affaire.
Elle tendit la main vers la boîte de mouchoirs, de la marque des plus doux, des plus résistants, et en même temps, son regard se posa par hasard sur la page de son journal resté ouvert sur le bureau de Monsieur Berthet.
C’était la page de l’horoscope du jour. Elle eut envie de refermer le journal aussi sec mais une intuition curieuse la décida à lire la tendance prévue pour son signe.
« Lundi 5 janvier 2021. Aujourd’hui tout est au vert pour vous et tout vous réussit. Il fait beau fixe, vous êtes belle, on vous aime, on vous sourit et une chance unique se présente à vous. C’est le jour d’Un Nouveau Départ ! »
Le journal chuta lentement des mains de Charlie jusqu’au sol, en flottant avec légèreté. Charlie, impassible, se réinstalla confortablement.
Elle ferma les yeux, très progressivement, esquissa un tout petit sourire, puis soudain éclata d’un rire fou et si bruyant qu’il fit arriver en trombe tout l’étage.
Dehors le soleil continuait à briller et il faisait bon.
Dernière modification par Larme_Fatale le dim. 27 mars, 2022 4:52 am, modifié 3 fois.
Tout d'abord : RAVIE que ce nouveau thème vous plaise !
Et je suis comme vous : Je vous avoue que le temps et l'inspiration ma manque >w<
Concernant la date butoire c'est la fin du mois, en l'occurence, comme l'a dit Micum (et merci ) : Le 31 mars !
Et oui MichelleD, comme dit en privé : Aucun souci à ce niveau là, les enjeux étant moins fort si j'ose dire : Libre à toit d'écrire ce que tu veux, le but étant surtout de t'amuser à écrire et simplement de te laisser écrire comme tu le désire pour l'occasion
Je suis pas mal prise de mon côté aussi, alors je n'ai pas encore eu le temps de jeter un coup d'oeil, cela dit promis : Je m'y attelle dès que possible
Roxane10th a écrit : ↑sam. 26 mars, 2022 1:42 am
Bonjour Bonjour !
Tout d'abord : RAVIE que ce nouveau thème vous plaise !
Et je suis comme vous : Je vous avoue que le temps et l'inspiration ma manque >w<
Concernant la date butoire c'est la fin du mois, en l'occurence, comme l'a dit Micum (et merci ) : Le 31 mars !
Et oui MichelleD, comme dit en privé : Aucun souci à ce niveau là, les enjeux étant moins fort si j'ose dire : Libre à toit d'écrire ce que tu veux, le but étant surtout de t'amuser à écrire et simplement de te laisser écrire comme tu le désire pour l'occasion
Je suis pas mal prise de mon côté aussi, alors je n'ai pas encore eu le temps de jeter un coup d'oeil, cela dit promis : Je m'y attelle dès que possible
Merci, Roxane. Alors je vais travailler sur mon extrait de fanfiction et le poster ici avant le 31 Mars.
Petite précision: Ça dit "Les textes écrits AVANT le concours ne seront pas acceptés. Vos textes doivent avoir été écrits spécifiquement dans le cadre du concours."
Je n'ai pas écrit cet extrait AVANT le "concours", mais rien ne doit m'empêcher d'ajouter cet extrait à une fanfiction complete que je posterai sur Archive of Our Own (AO3) APRÈS le "concours". J'espère qu'on s'entend sur le fait que je suis libre de poster une copie de MON extrait sur d'autre sites APRÈS le mois de Mars si je ne l'ai pas écrit AVANT le "concours" et que je ne l'ai pas posté nulle part ailleur avant le mois d'Avril.
De ce fait, je m'en vais travailler sur cet extrait tout de suite, il ne reste que cinq jours avant le 31.
J'ai trouvé un site qui m'aidera à ne pas dépasser les 15 000 signes pour le "concours" (tu fais un copier-coller du texte dans la boîte et tu cliques sur "count characters" et ça dit combien de signes il y a dans ton texte):
Avertissement: Ceci est un extrait d'une fanfiction de Star Wars (qui se déroule dans un univers alternatif) que je planifie d'écrire bientôt. Pas d'argent, rien. Les personnages ne m'appartiennent pas, je n'écris que pour le plaisir.
UN NOUVEAU DÉPART
Obi-Wan attrapa le premier objet qui lui tomba sous la main, une tasse, et la lança contre un mur où elle éclata en morceaux.
"Tu es fâché, maître?", lui demanda Anakin.
Obi-Wan se tourna vers lui, dévoilant ses yeux bleus intenses qui avaient souvent dérouté Anakin. Le jeune adulte de 19 ans alla s'asseoir près d'Obi-Wan et posa une main réconfortante sur son bras.
"J'en ai plus qu'assez de cette secte religieuse à la noix qu'est l'ordre des Jedi. Les membres du conseil n'ont pas le droit de parler pour la Force et pour nous, qu'ils parlent pour eux oui, mais pas pour la Force et pas pour nous! Combien d'entre nous mourront ou perdront des êtres chers avant que le conseil réalise qu'être aussi dogmatique et étroit d'esprit finira par tous nous faire tuer ou nous poussera à nous entre-tuer? J'aurais dû écouter Qui-Gon. Je suis persuadé que s'il avait survécu, il aurait quitté l'ordre, la raison pour laquelle Windu a refusé de lui donner un siège au conseil c'est parce qu'il avait peur que Qui-Gon réussisse à convaincre les autres membres du conseil que l'ordre doit changer. Windu le considérait comme un hérétique", répondit Obi-Wan.
Anakin l'encouragea à continuer tandis qu'il leur faisait du thé.
"Et c'est ma faute mais aussi la faute du conseil si Qui-Gon est mort. J'ai entraîné Qui-Gon dans ce combat et je n'aurais jamais dû. Maul n'a rien à se reprocher puisqu'il a tué Qui-Gon en état de légitime défense, ce n'était pas Maul qui a porté le premier coup, c'était moi et mon maître. Maul m'a aidé à me pardonner, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans lui", poursuivit Obi-Wan.
"Tout comme moi je ne sais pas ce que j'aurais fait sans Padmé, maître", répondit Anakin.
"Raison de plus pour suivre les conseils que murmure la Force dans nos coeurs, Anakin. Raison de plus pour quitter l'ordre et ficher le camp d'ici. Le conseil et une bonne partie de l'ordre n'accepteront jamais que Maul et moi nous nous aimons profondément et que Padmé et toi êtes mari et femme. Nous pouvons quitter l'ordre et quand même rester fidèle à nos principes et continuer à aider les gens à notre façon, Anakin. La Force m'a montré que si on reste ici, toi et moi on finira par s'entre-tuer sinon s'entre-détruire, que le monde sombrera dans le chaos, et que je pourrirai dans une grotte dans un désert pendant dix neuf ans à attendre que quelqu'un grandisse. Tout ça n'est pas du tout réjouissant. Toi et moi, on mérite mieux. Il est hors de question que je cause ta perte ou que je reste planté là sans réagir à attendre que le conseil cause ta perte. Tu le sens aussi, n'est-ce pas? La Force veux que toi et moi on quitte l'ordre et ensuite plus tard qu'on réunisse les Jedi et les Sith ensemble dans un ordre visant l'équilibre "lumière" et "obscurité" comme c'était le cas au tout début avec l'ordre Je'ddai sur la planète Tython, en forçant les Jedi et les Sith d'aujourd'hui à signer un traité de paix et à se rendre des comptes mutuellement en tenant chacun de nous responsable de ses actes. La "lumière" et l'obscurité" seront en symbiose et tu rétabliras cet équilibre. Mais nous n'arriveront à rien en restant dans un ordre dogmatique et étroit d'esprit", ajouta Obi-Wan.
Anakin hocha la tête, pas le moins du monde surprit de ce qu'il entendait car lui aussi sentait que c'était ce que voulait la Force.
"Qu'est-ce que tu proposes?", lui demanda Anakin.
"Partons maintenant, Anakin. Quittons l'ordre. Vient avec moi. Je prendrai soin de toi et je serai le père que tu n'as jamais eu, tu seras mon fils, et tu pourras vivre avec moi jusqu'à ce que Padmé et toi décident d'aménager quelque part ensemble et vous deux serai toujours les bienvenus chez moi", dit Obi-Wan.
Le regard d'Anakin s'éclaira de bonheur. Il serra affectueusement la main d'obi-Wan pour le rassurer et le réconforter.
"D'accord, papa", répondit Anakin.
Les yeux bleus d'Obi-Wan se remplirent de joie et il sourit.
"Allons chercher le peu de possessions que nous avons et partons", ajouta Anakin.
Obi-Wan hocha la tête. Il écrivit une note qu'il laissa dans sa chambre. Puis il suivit Anakin dehors et quitta le temple avec lui sans regarder en arrière.
Je voudrais remercier les gens sur Booknode qui m'ont permit de poster ce texte ici. J'ai presque tout lu la prélogie, j'en suis à l'épisode 3, et ça faisait un moment que je voulais sauver Obi-Wan (et celui qui a été son Padawan bien sûr) d'un destin funeste et empêcher les Jedi et les Sith de s'entre-détruire. Ça m'a fait du bien de coucher cet extrait de fanfiction sur le papier et de le poster quelque part. Merci à vous tous de m'avoir laisser poster ça ici. Je vous en suis très reconnaissante et je n'oublierai jamais ça.
Bonjour à tous.
Idée comme ça pour avril. Je vous la livre car elle me parle beaucoup. Après c'est à discuter.
La voilà: Journal infime (il n'y a pas d'erreur c'est bien un f)
Belle journée.
Contente que ça te plaise.
On va voir avec Roxane.
Et on commence la lecture de nos textes de mars.
C'est sympa de se dire ce qu'on a ressenti.
À bientôt pour la suite.
Coucou Florale.
J'avais déjà lu le tien quand tu l'as publié.
Il est plein d'une émotion sauvage comme le côté sauvage d'un cheval.
Je ne connais pas grand chose au monde équestre mais je me suis laissée aller à lire des passages "techniques" parce qu'ils avaient un caractère poétique.
À tout moment on voit la trajectoire de cet animal fougueux au bout d'une longe.
On y ressent aussi cette proximité entre Braise et ceux qui vont le laisser partir, la douceur veloutée d'une carrsse.
Beaucoup de détails qui nous laissent penser que cette séparation aura du mal à se faire ou peut-être ne se fera pas.
Mais ce qui l'emporte c'est le premier pas dans le van parce que c'est son "Nouveau Départ".
Un très beau texte tout à fait dans le thème.
Bravo!
Oh, merci Larme_Fatale!! C'est trop gentil !
Personnellement, j'ai adoré ton style d'écriture !
Au début quand Charlie se lève, prend son petit déjeuner, je me suis crue à côté d'elle, un rayon de soleil sur le visage, j'ai beaucoup aimé !!
Tu décris de façon précise et tu nous emporte dans la scène, c'était super !
Coucou Florale.
J'ai écrit f'autres choses plutôt sombres pour d'autres thèmes de concours. Des ressentis correspondant à des moments difficiles de ma vie ou des fictions traduisant mon anxiété face à l'avenir.
Mais pour le printemps j'avais beaucoup envie de faire sourire et de me faire sourire. Crucial en cette période qui nous fait peur.
Alors j'ai laissé courir ma plume.
Merci de ta lecture.
À bientôt.
Larme_Fatale a écrit : ↑mar. 29 mars, 2022 9:38 am
L'essentiel c'est qu'écrire te rende heureuse
Merci.
Et, c'est quoi ce truc de "journal infime" dont tu parlais (si c'était bien un F)?
Oui c'est bien un F. Et ce n'est pas un truc, c'est un thème possible pour le mois d'avril.
J'ai cru comprendre qu'on pouvait proposer un thème d'écriture si on avait une idée. J'ai eu une idée que j'ai humblement proposée.
On attend Roxane qui anime notre groupe pour choisir un thème.
Larme_Fatale a écrit : ↑mar. 29 mars, 2022 9:38 am
L'essentiel c'est qu'écrire te rende heureuse
Merci.
Et, c'est quoi ce truc de "journal infime" dont tu parlais (si c'était bien un F)?
Oui c'est bien un F. Et ce n'est pas un truc, c'est un thème possible pour le mois d'avril.
J'ai cru comprendre qu'on pouvait proposer un thème d'écriture si on avait une idée. J'ai eu une idée que j'ai humblement proposée.
On attend Roxane qui anime notre groupe pour choisir un thème.
Mais c'est quoi comme thème? C'est quoi un "journal infime"?
Je n'ai jamais entendu parlé de ça. Un journal intime, oui, mais je n'ai jamais entendu parlé d'un "journal infime" avant aujourd'hui.
Je vais penser à un thème moi aussi, peut-être que j'en proposerai un si je trouve une bonne idée.
