Quand nos chemins _ Série SF tome 1 _ BAor

[Coudenhov]

Bonjour, je pense imaginer un roman ne revaudrai que peu à notre estimée Aspirant Honor Harrington.
Quand nos chemins suit les traces de David Weber qui m'a émerveillé de l'attention qu'il portait à son héroïque Honor

[Coudenhov]

BAor !
Vigilant, bonsoir.
Vous rentrez ?
Je rentre pas, enfin je me pose pas et je repars très vite. Un convoi part dans six heures. Je l'accompagne.
Bonne manœuvre alors Monsieur.
Merci vigilant. Ici Le Corridor en approche. Glissade enclenchée.

Pourquoi tout a toujours l'air de tomber dans l'espace, je ne sais.
Mais j'aimais la manœuvre d'approche.
Le vaisseau allumait d'aile de queue et d'aile avant l'onde. Le souffle des ondes sonores était envoyé directement dans les casseroles du vaisseau ce qui lui faisait effectuer tout en tombant sur la terre d'accueil un cent quatre vingt degré de compte-tours. Les fusées de queue se mettaient alors à rugir pour freiner la chute.

Pourquoi se presser, plus nous freignions notre entrée, plus la rentrée en atmosphère se passait dans les règles de l'art.

La vitesse de lancée est mouvementée par le retournement et à chaque degré l'aspiration de la chute se transforme en un combat où l'espace, les directions et la Terre semblaient se demander le vaisseau
Le rêve de tout un chacun des pilotes était d'arriver à se poser sur la planetosphère des planètes puis de profiter de la pesanteur comme d'un ascenseur rapide.
Suivant les endroits c cocasse.

Imaginez le vacarme grave d'une Harley-Davidson percutant le tympan de n'importe quel baffle étanche et vous ressentirez dans votre toucher l'onde de choc. Dans l'espace il ne faut pas beaucoup pour modifier notre trajectoire d'un degré.
Une pétarade à cent quatre vingt degré marquait comme un métronome les cent quatre vingt coups de minuit.
Un degré par un degré, le planage est positivement impressionnant. Un caillou à la rencontre d'une terre qui ose un rattrapage.
Nos bonnes vieilles fusées thermiques servent alors au mieux de leurs capacités.
Nos vaisseaux y avaient gagné une nette amélioration de poids.

Notre vaisseau, le Corridor, avec son bouclier de glisse qui couvrait le moitié haute du vaisseau le faisait surnommer (non sans envie) la casserole volante.

J'étais donc très fière de faire la cuisine au piano d'un tel engin.
BA or, notre Roi n'enlevait rien au prestige de la fonction en étant mon Commandant.

Faut pas dire que j'avais trop de boulot. Le tempo engagé, nous pouvons aller prendre un café.

Oui, nous marchons. Cela en a fait rêver plus d'un. Oui notre café reste dans notre tasse. La grande époque de la conquête spatiale a découlée il y a à peine vingt ans.

BA or ! Quand j'ai entendu le Vigilant se passer de procédure de contact, je me suis rappelée pourquoi il était cro-mignon. Parce qu'il nous aime.

Cela fait bientôt deux ans, j'ai pris l'habitude de son abstract ordinaire. Un Roi, vous dis-je, notre Roi et l'autre pantouflard n'enlève même pas ses pieds du bureau pour sauter en l'air et lui filer du BAor.
J'ai mis une semaine pour en avoir marre de le voir se marrer à chaque fois que je lui lançais un Monsieur. Il avait supporté ma volonté de lui affirmer ma bonne volonté à le servir.
Mais il s'est vraiment éclaté quand j'ai osé lui glisser du patron.

[Coudenhov]

[Coudenhov]

c'est surtout pour la vue du vaisseau que je vous ai fourgué une couverture à la place de texte

[Coudenhov]

Notre Roi vous disais-je parce que la France a un Roi.
Je vous raconterai l'histoire de la troisième guerre mondiale, de son ascension que vous croiriez qu'en fait c'est lui l'E.T ou moi la conteuse d'un mythe transformé en fable.
Donc notre Roi était Commandant de vaisseau. Plus haut. Plus grand vous pensez. Mais vous y trompez pas. Sous mon couvert de pilote, j'étais manutentionnaire. comptable. cuisinière et guerrière.
Mon glorieux Commandant aussi.
Il écrivait des romans aussi. Et moi aussi. Ce qui tombe bien quand on a six mois de route jusqu'au prochain impact de glisse.