Aux branches
cadavériques
Compte ses racines.
Mes doigts se disputent
La si paisible vallée
Au ruisseau fraîcheur.
Ces deux dunes roses
A l’horizon accroché
Sont chaudes et tranquilles.
Le nid haut perché
Dont l’oisillon nous appelle
Nous est accessible.
La perle cloîtrée
Au cœur du doux coquillage
Sera-t-elle happée?
Fleurs aux longues tiges
Ainsi se tendent sensibles
Au lever de l’astre.
Pour la lune pâle
Bien des joncs au gré du vent
Fabriquent une sève.
C’est dans le brouillard
Que la souche se transforme
Réveillant mes sens.
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