elohane a écrit : ↑dim. 01 janv., 2023 6:40 pm
LE BISOU !!!! LE BISOU !!!! LE BISOU !!!!!! LE BISOU !!!!!!
allez quoooooi joota kesketufou ! embrasse là ! je sais qu'habituellement tu es à moi... mais tu peux faire une exception !
Oh et Alsmë je l'adore quoi... Ils sont tous stylés... Par contre dis moi ça devient de plus en plus triste là ! Yllianna qui pleure en allant voir Joota ! Mais les gars un peu de soleil dans la vie oui... En plus t'as des pouvoirs Ylli', c'est trop bien. Moi aussi je veux.
Bref encore super chapitre. Tu devrais te faire éditer tiens Bravo !
Bisous !
NON !!! NON !! NON !!! NON !!!
Ah c’est mignon mais tu vas devoir attendre encore…
Moi aussi j’aime beaucoup Alsmë. Bah excuse-moi, j’étais à l’hôpital quand j’ai écrit ça… alors oui, c’est triste… Ça va aller mieux. Pas longtemps, mais ça va aller
Oui, moi aussi je veux des pouvoirs
Moooh, arrête, tu m’as fait pleurer… je poste le chapitre 3 maintenant mais je sens que tu vas encore me maudir… (je te réponds en mp demain par contre, faut absolument que j’y aille après, sinon je vais me faire engueuler )
Bisous <3
Dernière modification par JaneSerpentard le dim. 01 janv., 2023 9:01 pm, modifié 1 fois.
Quand Joota s’endort, je repense à la phrase qu’il m’a dite… Je souris dans le noir de la nuit et pose mes lèvres sur ses cheveux. Il a l’air calme et paisible. Je me redresse un peu et regarde son profil dans la pénombre. Il ressemble à un ange… Je lui prends la main et pose mon visage sur le matelas, mon menton contre le haut de sa tête. Je ne sais vraiment pas ce que je serais sans lui. Je décide de fermer un peu les yeux et de me reposer. Après le combat que nous avons mené et après toutes les émotions par lesquelles nous sommes passés, j’ai besoin de dormir.
J’ouvre les yeux sur le visage de Joota, qui a retrouvé des couleurs. Il me regarde, son éternel sourire aux lèvres. J’ai toujours sa main dans la mienne.
-Bonjour Yllia’ ! Dit-il doucement en mettant des mèches de mes cheveux derrière mon oreille.
-Tu ne m’as jamais appelé comme ça, avant. Je lui fais remarquer en souriant.
-Il y a un début à tout.
Il me fait un clin d’œil et met son lit en position assise. La porte de la chambre s’ouvre au moment où je me redresse sur la chaise. C’est mon cousin.
-Je voulais savoir comment tu allais. Dit-il à l’intention de Joota.
-Mieux. Mais hier, Enüd m’a dit que je devrais être opéré dans la journée.
-Tu nous tiendras au courant !
Puis, sans un regard vers moi, Traï sort de la chambre. Je me tourne vers Joota, un peu contrariée.
-Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Je demande.
Il plante ses yeux dans les miens et pose sa main sur la mienne.
-Je ne voulais pas t’inquiéter davantage… Mais j’aurais dû t’en parler.
-Ils savent ce que tu as exactement ?
-Pas vraiment… En fait, je n’ai aucune blessure externe. Ou presque aucune. Rectifie-t-il. Ils vont m’opérer mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Enfin… en tout cas, je ne sais pas ce que Krust m’a fait.
Je vois qu’il est inquiet. Derrière son éternel sourire qui essaie de me rassurer, je sais qu’il a peur. Je me lève et viens m’asseoir sur le lit, à côté de lui, et je le prends dans mes bras. Son bras gauche reste sur le matelas, bloqué par le cathéter et la perfusion, mais son bras droit rejoint mes cheveux dans mon dos.
-Je t'attendrai ici. Lui dis-je. Je resterai là jusqu’à ce que tu reviennes.
-Ça risque d’être long. Répond-il avec une pointe d’humour.
-L’important, c’est que tu ailles mieux quand tu vas revenir. Même si je devais attendre ma vie entière, j’attendrai. Quelque part, c’est déjà ce que j’ai fait jusqu’à maintenant !
Je sais qu’il sourit en silence. Je me redresse un peu et les commissures de mes lèvres se lèvent d’elles-mêmes. La porte s’ouvre et se ferme à la volée. Je vois le visage de Joota se fermer. Je me retourne et découvre Enüd, Alsmë, Zrake, Plysten, et Strawen enchaînés par des soldats, derrière eux. Je fais un bond et brandis mon poignard, toujours à ma ceinture.
-Sous l’ordre du président de la communauté des Lumst, Sir Gwandol, vous êtes arrêté. Prononce un garde.
Deux gardes postés derrière s’avancent pour prendre Joota. Je les en empêche, mettant mon poignard bien en face d’eux. La lame s’arrête sur la gorge du premier soldat, qui reste immobile. Mais le deuxième est déjà en train de prendre Joota, qui se débat tant bien que mal. Je me jette entre mon ami et lui, mon poignard toujours en main.
-Arrêtez-moi si vous voulez ! Crais-je. Mais laissez le au moins avoir les soins nécessaires !
Les gardes me prennent les bras et me les bloquent dans mon dos. Joota ne tient pas debout et s’écroule sur le sol. Un soldat le prend par le bras mais il n’a pas assez de force pour se défendre. Il s’évanouit. Je me débat autant que je peux, mais quand je croise le regard de Zrake, je comprends que c’est inutile. Le garde se munit d’une seringue, qu’il avait à la ceinture, et me la plante dans le bras. Je suis directement immobilisée.
J’ouvre les yeux dans un lieu noir, je ne vois rien. Je bouge la tête, et au contact d’un tissu, je comprends que mon visage est caché par quelque chose. Il y a une secousse puis des crissements de pneus. Je suis dans un véhicule… Je me fais balader pendant quelques minutes avant d’entendre un portail se fermer. Des portes s’ouvrent : sûrement celle du véhicule dans lequel je suis. J’essaye de bouger les mains mais je suis coincée par des menottes. Des gardes viennent me chercher puis ils me font avancer et monter des marches. Soudain, alors que le silence règne, une porte grince et je suis éblouie à travers le tissu. Je ferme les yeux. Une foule acclame et hue mon arrivée. Les soldats me font asseoir sur une chaise dure, et ils m’enlèvent brusquement le voile qui m’empêche de voir. Face à la lumière éclatante qui domine la pièce, je cligne plusieurs fois des yeux. Je suis au milieu d’une immense salle circulaire. Sur les estrades se trouvent des milliers de personnes, debout. Je tourne le visage et vois Joota, assis sur une chaise à ma droite. Alsmë, Zrake, Strawen, Enüd et Plysten sont à ma gauche. Mais où sont Traï et Styn ? Je les cherche du regard mais ne les trouve pas… Devant nous, une table gigantesque est dressée en hauteur. Derrière elle, quatre hommes se tiennent debout, impassibles. Ils se ressemblent tous. Ils font tous la même taille, et ont le même regard vide de sentiments et froid. Leurs cheveux sont coupés au ras, bruns. Ils ont leur mains dans leur dos et se tiennent droit, nous observant un à un. Quand je croise le regard de l’un de ces hommes, il ne change pas d’expression, mais je vois qu’il pâlit un peu. Je le reconnais instantanément. C’est monsieur Strumk… Je me mords la lèvre inférieure fortement, la faisant presque saigner. Ce n’est que lorsque Joota se racle la gorge que je reviens à la réalité. Je me tourne vers lui d’un air impuissant. Il plante ses yeux dans les miens, comme pour me dire quelque chose. Mais je ne comprends pas le message qu’il veut me faire passer. Il est encore plus faible que tout à l’heure. Je sais qu’il est un battant et qu’il ne se laissera pas aller. Il ne lâchera rien. Et puisqu’il ne peut pas se défendre, je le ferai pour lui.
Un écran apparaît entre nous et les hommes, toujours debout. Le visage de Sir Gwandol apparaît en gros plan.
-Mesdames et messieurs, bonjour ! Dit-il, réjouit de nous avoir enfin sous son contrôle. Messieurs les tranchants de la communauté, je vous prie de vous asseoir.
Les hommes s'assoient derrière leur table. Les tranchants… c’est donc eux. Quand j’étais petite, j’avais demandé à mon père pourquoi ils avaient ce drôle de nom. Il m’avait alors répondu que c’était parce que ces hommes faisaient un choix pour les criminels de Olname. Soit ils les emprisonnaient pour une longue durée, soit ils les condamnaient à mort… Ils choisissent le sort qui nous sera réservé. Le président de la communauté salue chacun d’eux durant de longues minutes, puis présente à tous les citoyens présents le crime que nous avons commis en allant tuer notre ennemi : Krust.
-Comme vous le savez tous, poursuit-il, nous avions formé une armée pour anéantir le foudroyeur. Mais la majorité des soldats recrutés se sont rebellés ! Si vous ne les connaissez pas encore de nom, ou que vous ne connaissez pas leurs visages, je suis sûr qu'il y en a pourtant une parmi eux qui vous est familière… Il s’agit d’Yllianna Hunt, qui a assassiné l’un des siens ! Elle avait été exclue de la communauté des Lumst, et aujourd’hui, la voilà sur ce siège, attendant d’entendre sa sentence. Nous supposons que c’est elle qui a monté sa propre petite armée.
Je me crispe sur la chaise en entendant ces mots. J’entends un bruit de métal à ma droite. Je tourne la tête et vois que Joota essaie d’enlever ses menottes.
-Messieurs les tranchants, après avoir étudié les conséquences de leurs actes, pouvez-vous nous dire qu’elle sentence leur avez-vous attribuée ?
Monsieur Strumk se lève et salue de la tête le président. Je retiens ma respiration, attendant de savoir si c’est la prison, ou la mort qui m’attend. Je déglutis difficilement, et d’un coup, je suis frigorifiée. Je n’arrive pas à contrôler le tremblement de mes mains.
-Nous nous sommes mis d’accord pour un emprisonnement d’une durée de dix ans. Annonce-t-il.
Le visage de Sir Gwandol se liquéfie lorsqu’il entend le sort qui nous est réservé. La foule se lève et crie dans tous les sens que les tranchants n’ont pas fait le bon choix, que l’on mérite tous de mourir pour notre trahison. Les tranchants se font huer à leur tour mais restent tout de fois toujours aussi impassibles qu’au début de la séance. Les battants de la porte de la pièce s’ouvrent et des gardes viennent nous chercher. Je me lève et marche entre deux soldats qui m’escortent. Joota est devant moi, les poignets ensanglantés à force de vouloir casser ses menottes. Nous descendons des dizaines d’escaliers pour arriver devant une petite porte en bois. Les gardes qui tiennent Joota l’ouvrent et le font prendre les marches qui nous mènent jusqu’à la prison. Joota se fait jeter dans un cachot, à même le sol. Je me fais à mon tour pousser sur un sol poussiéreux. Les gardes ferment les portes à clé et je les vois partir à travers les barreaux. C’est ici que nous allons passer nos dix prochaines années…
elohane a écrit : ↑dim. 01 janv., 2023 6:40 pm
LE BISOU !!!! LE BISOU !!!! LE BISOU !!!!!! LE BISOU !!!!!!
allez quoooooi joota kesketufou ! embrasse là ! je sais qu'habituellement tu es à moi... mais tu peux faire une exception !
Oh et Alsmë je l'adore quoi... Ils sont tous stylés... Par contre dis moi ça devient de plus en plus triste là ! Yllianna qui pleure en allant voir Joota ! Mais les gars un peu de soleil dans la vie oui... En plus t'as des pouvoirs Ylli', c'est trop bien. Moi aussi je veux.
Bref encore super chapitre. Tu devrais te faire éditer tiens Bravo !
Bisous !
NON !!! NON !! NON !!! NON !!!
Ah c’est mignon mais tu vas devoir attendre encore…
Moi aussi j’aime beaucoup Alsmë. Bah excuse-moi, j’étais à l’hôpital quand j’ai écrit ça… alors oui, c’est triste… Ça va aller mieux. Pas longtemps, mais ça va aller
Oui, moi aussi je veux des pouvoirs
Moooh, arrête, tu m’as fait pleurer… je poste le chapitre 3 maintenant mais je sens que tu vas encore me maudir… (je te réponds en mp demain par contre, faut absolument que j’y aille après, sinon je vais me faire engueuler )
Bisous <3
Comment ça attendre ? Tu joues avec mon coeur !
Oh, j'espère que ça va... Tu me raconteras si tu veux.
Je vais lire le chapitre de ce pas, merciii
bisous !!!
AHHHHH
Traï a du trouver ça bizarre la position d'Yllianna et de Joota dans le lit...
ET APRES ??? et après ça quoi ? Y'a qui qui entre pour les empêcher de faire un bisou ? Enüd, Alsmë, Zrake, Plysten, et Strawen ! La ribambelle ! et des soldats ! bah d'accord merci les gars. Heu attends quoi ? des soldats ?
En tout cas cette histoire d'opération me fait penser à toi... Tu veux me faire pleurer ou quoi ?
" Joota se fait jeter dans un cachot, à même le sol. " Ben stop ! Vous allez finir par l'abimer, voyons !
" C’est ici que nous allons passer nos dix prochaines années…" Na na na. Pas possible. Jane ne ferait pas ça. Yllianna, tu vas trouver un moyen pour partir illico presto, c'est moi qui te le dis. Allez ma chérie.
Je me sens comme le droit de parler aux personnages, ça les déranges pas je crois. Mes conseils sont d'or.
Merci pour ce chapitre il est génial comme d'hab et un peu tristounet mais c'est ça qui nous fait ressentir des émotions et y'a toujours du suspens ! Bravoooo
elohane a écrit : ↑mar. 03 janv., 2023 7:27 pm
Comment ça attendre ? Tu joues avec mon coeur !
Oh, j'espère que ça va... Tu me raconteras si tu veux.
Je vais lire le chapitre de ce pas, merciii
bisous !!!
Oui
Oui ça va, c’était en février ou en août que j’avais écrit ça donc maintenant ça va mieux
Merci à toi <3
Bisous !!!
elohane a écrit : ↑mar. 03 janv., 2023 7:27 pm
Comment ça attendre ? Tu joues avec mon coeur !
Oh, j'espère que ça va... Tu me raconteras si tu veux.
Je vais lire le chapitre de ce pas, merciii
bisous !!!
Oui
Oui ça va, c’était en février ou en août que j’avais écrit ça donc maintenant ça va mieux
Merci à toi <3
Bisous !!!
Ah oui j'oublie tout le temps l'écart entre l'écrit et le post !
elohane a écrit : ↑mar. 03 janv., 2023 8:00 pm
AHHHHH
Traï a du trouver ça bizarre la position d'Yllianna et de Joota dans le lit...
ET APRES ??? et après ça quoi ? Y'a qui qui entre pour les empêcher de faire un bisou ? Enüd, Alsmë, Zrake, Plysten, et Strawen ! La ribambelle ! et des soldats ! bah d'accord merci les gars. Heu attends quoi ? des soldats ?
En tout cas cette histoire d'opération me fait penser à toi... Tu veux me faire pleurer ou quoi ?
" Joota se fait jeter dans un cachot, à même le sol. " Ben stop ! Vous allez finir par l'abimer, voyons !
" C’est ici que nous allons passer nos dix prochaines années…" Na na na. Pas possible. Jane ne ferait pas ça. Yllianna, tu vas trouver un moyen pour partir illico presto, c'est moi qui te le dis. Allez ma chérie.
Je me sens comme le droit de parler aux personnages, ça les déranges pas je crois. Mes conseils sont d'or.
Merci pour ce chapitre il est génial comme d'hab et un peu tristounet mais c'est ça qui nous fait ressentir des émotions et y'a toujours du suspens ! Bravoooo
elohane a écrit : ↑mar. 03 janv., 2023 8:00 pm
AHHHHH
Traï a du trouver ça bizarre la position d'Yllianna et de Joota dans le lit...
ET APRES ??? et après ça quoi ? Y'a qui qui entre pour les empêcher de faire un bisou ? Enüd, Alsmë, Zrake, Plysten, et Strawen ! La ribambelle ! et des soldats ! bah d'accord merci les gars. Heu attends quoi ? des soldats ?
En tout cas cette histoire d'opération me fait penser à toi... Tu veux me faire pleurer ou quoi ?
" Joota se fait jeter dans un cachot, à même le sol. " Ben stop ! Vous allez finir par l'abimer, voyons !
" C’est ici que nous allons passer nos dix prochaines années…" Na na na. Pas possible. Jane ne ferait pas ça. Yllianna, tu vas trouver un moyen pour partir illico presto, c'est moi qui te le dis. Allez ma chérie.
Je me sens comme le droit de parler aux personnages, ça les déranges pas je crois. Mes conseils sont d'or.
Merci pour ce chapitre il est génial comme d'hab et un peu tristounet mais c'est ça qui nous fait ressentir des émotions et y'a toujours du suspens ! Bravoooo
Ahah, j’avoue j’y avais même pas pensé pour tout te dire
C’est vrai eu vu comme ça… t’as oublié quelqu’un qui les empêche de se faire un bisou : MOI
Oui nan, je rigole, je ne veux pas te faire pleurer ! Comme si j’étais comme ça, à faire pleurer les gens
Tu me connais trop bien, tu sais parfaitement qu’ils ne resteraient pas à moisir dans une cellule de prison pendant 10 ans
Et tu as bien raison ! Et oui, tes conseils sont d’or <3
Merci à toi pour ton commentaire, il m’ fait sourire, comme d’habitude
Joota est dans le cachot à ma gauche, Alsmë est en face de moi, Zrake et Enüd à côté d’elle. Plysten et Strawen sont à ma droite. Il fait extrêmement sombre et froid. Dans cette minuscule prison, il n’y a qu’une petite fenêtre. Chaque cachot est séparé par des barreaux, mais pas par des murs. Je ne comprends toujours pas où sont Traï et Styn…
-Quand avez-vous aperçu mes cousins pour la dernière fois ? Je demande à voix haute.
-Traï, quand il est venu dans la chambre, juste avant qu’on se fasse arrêter. Prononce Joota.
-Moi, j’ai vu Styn ce matin aussi, quelques minutes avant qu’ils n’arrivent. Annonce Alsmë.
-Comment ça se fait qu’ils ne se soient pas fait arrêter ? Demande Strawen, perplexe.
Je réfléchis un instant avant de me rappeler que Sir Gwandol comptait sur eux dans la mission que nous devions mener. Et il a essayé d’amadouer ma cousine à plusieurs reprises…
-Je n’en sais rien. Répond finalement Zrake. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir sortir d’ici au plus vite… Nous allons établir un plan et quand nous le connaîtrons par cœur et que nous saurons exécuter chaque tâche, nous le mettrons au grand jour !
-Tu as l’intention de t’échapper ? Prononce Alsmë. C’est bien une des premières fois…
Elles rient toutes les deux. Après ce qui vient de se passer, je me tourne vers Joota et m’approche des barreaux qui nous séparent.
-Je suis sincèrement désolée… j’ai essayé de les empêcher de te prend…
-Tu as fait ce que tu pouvais. Me coupe-t-il. Et je trouve que tu as été très courageuse.
Même anéanti et désespéré, il sourit. Il s’approche un peu et appuie son dos contre le mur.
-J’aurais fait la même chose pour toi. On est… des amis, et les amis se protègent entre-eux.
Je ne sais pas quoi répondre. Joota me regarde, mais voyant que je ne dirais rien, il me lance un clin d’œil.
-Tu as une idée de plan ? Demande-t-il à Zrake pour rompre le silence.
-Pas vraiment pour le moment. Il faut d’abord observer les issues possibles. Enfin, déjà, il faut savoir comment sortir des cellules !
-Ces barreaux ne sont pas en métal. Dis-je doucement. On pourrait le croire, à première vue, mais ils sont en bois. Le reste n’est qu’une coloration.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Me demande Plysten.
-Je peux créer du feu pour supprimer les barreaux. Une fois que ce sera fait, puisque les gardes ne nous ont pas enlevé nos armes, nous crochèterons la porte et nous essayerons de sortir. Si nous croisons quelqu’un…
-Nous le tuerons. Annonce Enüd.
J'acquiesce d’un signe de la tête. Il faut, coûte que coûte, sortir d’ici et donner les soins nécessaires à Joota.
Une fois que nous avons mis en place notre plan, nous répétons chacune des étapes dans notre esprit. Ma partie de la mission est de nous faire sortir des cellules. Ensuite, je réduirai en cendre la porte qui nous mène aux centaines d’escaliers. Je serais en ligne de front. Je resterai sans cesse sur mes gardes, car si des soldats sont dans les escaliers, ce sera à moi de les affronter en premier. Puis, une fois que nous serons tous au niveau de la petite porte par laquelle nous sommes rentrés, nous nous échapperons discrètement et nous séparerons. Si nous partons tous en même temps et au même endroit, nous serons rapidement retrouvés. Je partirais avec Alsmë et Strawen et je contacterais Ælwuil pour qu’il revienne discrètement et qu’il donne ses soins à Joota, puis à moi. Ensuite, nous essayerons de nous retrouver et de partir avec l’hovercraft des Lumst, quand ils reviendront de leurs missions. Ælwuil partira avec nous.
-Tu es prête ? Me demande Joota en me sortant de mes idées.
-Je pense… J’essaie de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête, mais je sais parfaitement qu'aucun d’eux ne sera le bon.
-Tu penses à quoi ?
-Je me dis que nous n'arriverons peut-être pas tous à retrouver notre liberté. Dis-je en le regardant.
-Et bien dans ce cas, nous aurons mené notre mission et ce qui nous paraissait juste avant de mourir. Je pense que si Kneeler était là, il…
Joota marque une pause, puis me prend la main à travers les barreaux.
-Il serait fier, oui. Finis-je à sa place.
Joota plante ses yeux dans les miens, avec un air que je n’avais jamais vu auparavant. Il me comprend. Il sait ce que c’est de perdre un être cher, il sait aussi que j’ai parfois besoin d’être seule, d'autres fois d’être réconfortée. Et je pense que c’est le seul à pouvoir le faire. Il me comprend comme si j’étais un livre ouvert. Nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffit…
-Yllianna, dis-nous quand tu es prête. Prononce Zrake.
Mes yeux restent plantés dans ceux de Joota. Il acquiesce en silence, comme pour me dire que je vais y arriver. Nos mains se séparent quand je me lève. Je place mes paumes l’une au-dessus de l’autre et ferme les yeux. Je commence à sentir la chaleur entre mes doigts. Je crée une boule de feu et la jette sur les barreaux qui se trouvent devant moi. Soudain, le bois se consume. Il met du temps, mais j’attends de pouvoir passer pour enflammer les barreaux des autres cellules. Quand tout le monde est enfin libéré, je jette des boules d’eau pour éteindre le feu. Nous nous regardons, faisant le plan une énième fois dans nos pensées. Puis, je respire un grand coup tout en croisant le regard de Joota, et j’avance jusqu’à la porte. Je la crochète avec une pince à cheveux que Zrake m’a passée. La serrure est minuscule, mais j’y parviens. Des escaliers me font face… Je prends une grande inspiration et me lance vers notre échappatoire. J’avance doucement dans les escaliers, mes pistolets dans mes mains. A chaque angle, je pointe mes armes vers le haut. Je monte une marche et entends une porte qui s’ouvre. Un homme apparaît sur le palier, à quelques mètres de moi. Je tire sans hésitation. Je monte encore et trois soldats arrivent d’un coup. J’appuie sur la détente des deux pistolets, puis de nouveau sur l’une d’elle et ils tombent tous au sol. La porte est faite de métal. Quand j’arrive à son niveau, des balles me frôlent presque. Je me protège en me mettant derrière la porte, mon dos contre la paroi. Quand mon ennemi a utilisé toutes ses munitions, je passe mon bras droit hors de la porte et tire. Je vois Alsmë et Zrake monter les escaliers sur leurs gardes. Je regarde si des gardes se tiennent plus haut. Une balle est tirée dans ma direction, mais je me baisse directement. J’entends un coup de feu, puis un corps qui s'écroule sur le sol. Je me redresse et découvre Joota, debout, son pistolet droit devant lui. Mon regard passe de lui au corps inerte d’un garde à quelques mètres de moi.
-Merci. Dis-je, le souffle court.
Il me fait un signe de la tête puis nous continuons à monter les marches. Nous arrivons presque à la petite porte qui nous permettra de retrouver notre liberté. D’autres gardes nous attendent… Je me plaque contre le mur de l’escalier, juste avant de tourner dans l’angle pour recharger mes pistolets. Puis je respire un grand coup et quand je sors de ma cachette, un garde me fait face. Je remets très rapidement mes pistolets à ma ceinture, puis je le désarme avec mon pied. Nous nous lançons dans un long combat durant lequel nous ne nous servons que de nos mains, et de nos pieds. Je le frappe à la mâchoire avec mon coude, puis il me bloque la respiration de son avant bras. Je prend sa main et arrive à lui briser le bras. Il pousse un cri de douleur et recule. J’en profite pour le frapper encore avec les pieds, et enfin, lorsqu’il est sur le sol, je pose mon pied droit sur sa cage thoracique. Joota arrive derrière moi. Le garde me regarde, suppliant, essayant de retirer ma jambe avec sa main encore valide. Pendant une fraction de seconde, je sille. Je n’arrive pas à me dire que c’est moi qui ait ôté la vie de tous les gardes gisant dans les escaliers. Je sers les dents. Joota pose sa main sur mon épaule, comme pour me dire d’arrêter. Je repose mon pied sur le sol et, sans un regard en arrière, je cours vers la liberté.
Joota est dans le cachot à ma gauche, Haha comme par hasard juste à côté ! Si mes calculs mathématiques sont bons, Yllia' a juste à tendre la main à 20 ° vers l'ouest pour que sa main passe entre deux barreaux et soit donc dans la partie de Joota. Celui ci fait un tour sur lui même et tend sa main de la même façon ! Et voilà, ils se tiennent la main. Facile. Alsmë est en face de moi, Zrake et Enüd à côté d’elle. Plysten et Strawen sont à ma droite. Il fait extrêmement sombre et froid. Dans cette minuscule prison, il n’y a qu’une petite fenêtre. Chaque cachot est séparé par des barreaux, Qu'est ce que j'avais dit ! Des barreaux ! mais pas par des murs. Je ne comprends toujours pas où sont Traï et Styn…
-Quand avez-vous aperçu mes cousins pour la dernière fois ? Je demande à voix haute.
-Traï, quand il est venu dans la chambre, juste avant qu’on se fasse arrêter. Prononce Joota.
-Moi, j’ai vu Styn ce matin aussi, quelques minutes avant qu’ils n’arrivent. Annonce Alsmë.
-Comment ça se fait qu’ils ne se soient pas fait arrêter ? Demande Strawen, perplexe.
Je réfléchis un instant avant de me rappeler que Sir Gwandol comptait sur eux dans la mission que nous devions mener. Et il a essayé d’amadouer ma cousine à plusieurs reprises…
-Je n’en sais rien. Répond finalement Zrake. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir sortir d’ici au plus vite… Nous allons établir un plan et quand nous le connaîtrons par cœur et que nous saurons exécuter chaque tâche, nous le mettrons au grand jour ! Bonne idée ! Bravo chef
-Tu as l’intention de t’échapper ? Prononce Alsmë. C’est bien une des premières fois…
Elles rient toutes les deux. Après ce qui vient de se passer, je me tourne vers Joota et m’approche des barreaux qui nous séparent. le bras à 20 ° vers l'ouest, Yllia, oublie pas !
-Je suis sincèrement désolée… j’ai essayé de les empêcher de te prend…
-Tu as fait ce que tu pouvais. Me coupe-t-il. Et je trouve que tu as été très courageuse.
Même anéanti et désespéré, il sourit. Il s’approche un peu et appuie son dos contre le mur.
-J’aurais fait la même chose pour toi. On est… des amis, et les amis se protègent entre-eux.
Je ne sais pas quoi répondre. Joota me regarde, mais voyant que je ne dirais rien, il me lance un clin d’œil.
-Tu as une idée de plan ? Demande-t-il à Zrake pour rompre le silence.
-Pas vraiment pour le moment. Il faut d’abord observer les issues possibles. Enfin, déjà, il faut savoir comment sortir des cellules !
-Ces barreaux ne sont pas en métal. Dis-je doucement. On pourrait le croire, à première vue, mais ils sont en bois. Le reste n’est qu’une coloration. Bravo détective. Ma détective préférée !
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Me demande Plysten. la réaction si peu hâtive
-Je peux créer du feu pour supprimer les barreaux. Une fois que ce sera fait, puisque les gardes ne nous ont pas enlevé nos armes, nous crochèterons la porte et nous essayerons de sortir. Si nous croisons quelqu’un…
-Nous le tuerons. Annonce Enüd.
J'acquiesce d’un signe de la tête. Il faut, coûte que coûte, sortir d’ici et donner les soins nécessaires à Joota. Bonne décision. Joota doit être intact pour notre mariage.
Une fois que nous avons mis en place notre plan, nous répétons chacune des étapes dans notre esprit. Ma partie de la mission est de nous faire sortir des cellules. Ensuite, je réduirai en cendre la porte qui nous mène aux centaines d’escaliers. Je serais en ligne de front. Je resterai sans cesse sur mes gardes, car si des soldats sont dans les escaliers, ce sera à moi de les affronter en premier. Puis, une fois que nous serons tous au niveau de la petite porte par laquelle nous sommes rentrés, nous nous échapperons discrètement et nous séparerons. Si nous partons tous en même temps et au même endroit, nous serons rapidement retrouvés. Je partirais avec Alsmë et Strawen et je contacterais Ælwuil pour qu’il revienne discrètement et qu’il donne ses soins à Joota, puis à moi. Ensuite, nous essayerons de nous retrouver et de partir avec l’hovercraft des Lumst, quand ils reviendront de leurs missions. Ælwuil partira avec nous.
-Tu es prête ? Me demande Joota en me sortant de mes idées.
-Je pense… J’essaie de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête, mais je sais parfaitement qu'aucun d’eux ne sera le bon.
-Tu penses à quoi ?
-Je me dis que nous n'arriverons peut-être pas tous à retrouver notre liberté. Dis-je en le regardant. Malheureusement...
-Et bien dans ce cas, nous aurons mené notre mission et ce qui nous paraissait juste avant de mourir. Je pense que si Kneeler était là, il…
Joota marque une pause, puis me prend la main à travers les barreaux.
-Il serait fier, oui. Finis-je à sa place. Moui
Joota plante ses yeux dans les miens, avec un air que je n’avais jamais vu auparavant. Il me comprend. Il sait ce que c’est de perdre un être cher, il sait aussi que j’ai parfois besoin d’être seule, d'autres fois d’être réconfortée. Et je pense que c’est le seul à pouvoir le faire. Il me comprend comme si j’étais un livre ouvert. Nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffit…
-Yllianna, dis-nous quand tu es prête. Prononce Zrake.
Mes yeux restent plantés dans ceux de Joota. Il acquiesce en silence, comme pour me dire que je vais y arriver. Nos mains se séparent quand je me lève. Je place mes paumes l’une au-dessus de l’autre et ferme les yeux. Je commence à sentir la chaleur entre mes doigts. Je crée une boule de feu et la jette sur les barreaux qui se trouvent devant moi. Soudain, le bois se consume. Il met du temps, mais j’attends de pouvoir passer pour enflammer les barreaux des autres cellules. Quand tout le monde est enfin libéré, je jette des boules d’eau pour éteindre le feu. Nous nous regardons, faisant le plan une énième fois dans nos pensées. Puis, je respire un grand coup tout en croisant le regard de Joota, et j’avance jusqu’à la porte. Je la crochète avec une pince à cheveux que Zrake m’a passée. La serrure est minuscule, mais j’y parviens. Des escaliers me font face… Je prends une grande inspiration et me lance vers notre échappatoire. J’avance doucement dans les escaliers, mes pistolets dans mes mains. A chaque angle, je pointe mes armes vers le haut. Je monte une marche et entends une porte qui s’ouvre. Un homme apparaît sur le palier, à quelques mètres de moi. Je tire sans hésitation. Déterminée la Yllianna. Pas de remords pour le futur ? Je monte encore et trois soldats arrivent d’un coup. J’appuie sur la détente des deux pistolets, puis de nouveau sur l’une d’elle et ils tombent tous au sol. La porte est faite de métal. Quand j’arrive à son niveau, des balles me frôlent presque. Je me protège en me mettant derrière la porte, mon dos contre la paroi. Quand mon ennemi a utilisé toutes ses munitions, je passe mon bras droit hors de la porte et tire. Je vois Alsmë et Zrake monter les escaliers sur leurs gardes. Je regarde si des gardes se tiennent plus haut. Une balle est tirée dans ma direction, mais je me baisse directement. J’entends un coup de feu, puis un corps qui s'écroule sur le sol. Je me redresse et découvre Joota, debout, son pistolet droit devant lui. Mon regard passe de lui au corps inerte d’un garde à quelques mètres de moi.
-Merci. Dis-je, le souffle court.
Il me fait un signe de la tête puis nous continuons à monter les marches. Nous arrivons presque à la petite porte qui nous permettra de retrouver notre liberté. D’autres gardes nous attendent… Toujous à tout gâcher ceux làJe me plaque contre le mur de l’escalier, juste avant de tourner dans l’angle pour recharger mes pistolets. Puis je respire un grand coup et quand je sors de ma cachette, un garde me fait face. Je remets très rapidement mes pistolets à ma ceinture, puis je le désarme avec mon pied. Nous nous lançons dans un long combat durant lequel nous ne nous servons que de nos mains, et de nos pieds. Je le frappe à la mâchoire avec mon coude, puis il me bloque la respiration de son avant bras. Je prend sa main et arrive à lui briser le bras. Il pousse un cri de douleur et recule. J’en profite pour le frapper encore avec les pieds, et enfin, lorsqu’il est sur le sol, je pose mon pied droit sur sa cage thoracique. Joota arrive derrière moi. Le garde me regarde, suppliant, essayant de retirer ma jambe avec sa main encore valide. Pendant une fraction de seconde, je sille. Je n’arrive pas à me dire que c’est moi qui ait ôté la vie de tous les gardes gisant dans les escaliers. Je sers les dents. Joota pose sa main sur mon épaule, comme pour me dire d’arrêter. Je repose mon pied sur le sol et, sans un regard en arrière, je cours vers la liberté. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tu l'as fait !
Ouawh j'ai adoré, épic ! C'est tellement bien écrit ! Je n'ai qu'une hâte : connaitre la suite.
Joota est dans le cachot à ma gauche, Haha comme par hasard juste à côté ! Si mes calculs mathématiques sont bons, Yllia' a juste à tendre la main à 20 ° vers l'ouest pour que sa main passe entre deux barreaux et soit donc dans la partie de Joota. Celui ci fait un tour sur lui même et tend sa main de la même façon ! Et voilà, ils se tiennent la main. Facile. ca m’a tué ! Facile effectivement ! Alsmë est en face de moi, Zrake et Enüd à côté d’elle. Plysten et Strawen sont à ma droite. Il fait extrêmement sombre et froid. Dans cette minuscule prison, il n’y a qu’une petite fenêtre. Chaque cachot est séparé par des barreaux, Qu'est ce que j'avais dit ! Des barreaux !Baaaah, évidemment mais pas par des murs. Je ne comprends toujours pas où sont Traï et Styn…
-Quand avez-vous aperçu mes cousins pour la dernière fois ? Je demande à voix haute.
-Traï, quand il est venu dans la chambre, juste avant qu’on se fasse arrêter. Prononce Joota.
-Moi, j’ai vu Styn ce matin aussi, quelques minutes avant qu’ils n’arrivent. Annonce Alsmë.
-Comment ça se fait qu’ils ne se soient pas fait arrêter ? Demande Strawen, perplexe.
Je réfléchis un instant avant de me rappeler que Sir Gwandol comptait sur eux dans la mission que nous devions mener. Et il a essayé d’amadouer ma cousine à plusieurs reprises…
-Je n’en sais rien. Répond finalement Zrake. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir sortir d’ici au plus vite… Nous allons établir un plan et quand nous le connaîtrons par cœur et que nous saurons exécuter chaque tâche, nous le mettrons au grand jour ! Bonne idée ! Bravo chef
-Tu as l’intention de t’échapper ? Prononce Alsmë. C’est bien une des premières fois…
Elles rient toutes les deux. Après ce qui vient de se passer, je me tourne vers Joota et m’approche des barreaux qui nous séparent. le bras à 20 ° vers l'ouest, Yllia, oublie pas !Elle n’oublie pas
-Je suis sincèrement désolée… j’ai essayé de les empêcher de te prend…
-Tu as fait ce que tu pouvais. Me coupe-t-il. Et je trouve que tu as été très courageuse.
Même anéanti et désespéré, il sourit. Il s’approche un peu et appuie son dos contre le mur.
-J’aurais fait la même chose pour toi. On est… des amis, et les amis se protègent entre-eux. En vrai je m’attendais à ce que tu mettes un commentaire ici, en mode : il a hésité avant de dire « amis », ou un truc comme ça
Je ne sais pas quoi répondre. Joota me regarde, mais voyant que je ne dirais rien, il me lance un clin d’œil.
-Tu as une idée de plan ? Demande-t-il à Zrake pour rompre le silence.
-Pas vraiment pour le moment. Il faut d’abord observer les issues possibles. Enfin, déjà, il faut savoir comment sortir des cellules !
-Ces barreaux ne sont pas en métal. Dis-je doucement. On pourrait le croire, à première vue, mais ils sont en bois. Le reste n’est qu’une coloration. Bravo détective. Ma détective préférée !Sherlock a des yeux partout
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Me demande Plysten. la réaction si peu hâtiveon est d’accord
-Je peux créer du feu pour supprimer les barreaux. Une fois que ce sera fait, puisque les gardes ne nous ont pas enlevé nos armes, nous crochèterons la porte et nous essayerons de sortir. Si nous croisons quelqu’un…
-Nous le tuerons. Annonce Enüd.
J'acquiesce d’un signe de la tête. Il faut, coûte que coûte, sortir d’ici et donner les soins nécessaires à Joota. Bonne décision. Joota doit être intact pour notre mariage. Zélie ! Combien de fois faudra-t-il que je te le dise ? Pas de mariage avec Joota voyons ! Yllia va te tuer si tu continue à le dire aussi fort
Une fois que nous avons mis en place notre plan, nous répétons chacune des étapes dans notre esprit. Ma partie de la mission est de nous faire sortir des cellules. Ensuite, je réduirai en cendre la porte qui nous mène aux centaines d’escaliers. Je serais en ligne de front. Je resterai sans cesse sur mes gardes, car si des soldats sont dans les escaliers, ce sera à moi de les affronter en premier. Puis, une fois que nous serons tous au niveau de la petite porte par laquelle nous sommes rentrés, nous nous échapperons discrètement et nous séparerons. Si nous partons tous en même temps et au même endroit, nous serons rapidement retrouvés. Je partirais avec Alsmë et Strawen et je contacterais Ælwuil pour qu’il revienne discrètement et qu’il donne ses soins à Joota, puis à moi. Ensuite, nous essayerons de nous retrouver et de partir avec l’hovercraft des Lumst, quand ils reviendront de leurs missions. Ælwuil partira avec nous.
-Tu es prête ? Me demande Joota en me sortant de mes idées.
-Je pense… J’essaie de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête, mais je sais parfaitement qu'aucun d’eux ne sera le bon.
-Tu penses à quoi ?
-Je me dis que nous n'arriverons peut-être pas tous à retrouver notre liberté. Dis-je en le regardant. Malheureusement...je viens de me dire que j’aurais quand même pu faire mourir quelqu’un…
-Et bien dans ce cas, nous aurons mené notre mission et ce qui nous paraissait juste avant de mourir. Je pense que si Kneeler était là, il…
Joota marque une pause, puis me prend la main à travers les barreaux.
-Il serait fier, oui. Finis-je à sa place. Moui
Joota plante ses yeux dans les miens, avec un air que je n’avais jamais vu auparavant. Il me comprend. Il sait ce que c’est de perdre un être cher, il sait aussi que j’ai parfois besoin d’être seule, d'autres fois d’être réconfortée. Et je pense que c’est le seul à pouvoir le faire. Il me comprend comme si j’étais un livre ouvert. Nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffit…
-Yllianna, dis-nous quand tu es prête. Prononce Zrake.
Mes yeux restent plantés dans ceux de Joota. Il acquiesce en silence, comme pour me dire que je vais y arriver. Nos mains se séparent quand je me lève. Je place mes paumes l’une au-dessus de l’autre et ferme les yeux. Je commence à sentir la chaleur entre mes doigts. Je crée une boule de feu et la jette sur les barreaux qui se trouvent devant moi. Soudain, le bois se consume. Il met du temps, mais j’attends de pouvoir passer pour enflammer les barreaux des autres cellules. Quand tout le monde est enfin libéré, je jette des boules d’eau pour éteindre le feu. Nous nous regardons, faisant le plan une énième fois dans nos pensées. Puis, je respire un grand coup tout en croisant le regard de Joota, et j’avance jusqu’à la porte. Je la crochète avec une pince à cheveux que Zrake m’a passée. La serrure est minuscule, mais j’y parviens. Des escaliers me font face… Je prends une grande inspiration et me lance vers notre échappatoire. J’avance doucement dans les escaliers, mes pistolets dans mes mains. A chaque angle, je pointe mes armes vers le haut. Je monte une marche et entends une porte qui s’ouvre. Un homme apparaît sur le palier, à quelques mètres de moi. Je tire sans hésitation. Déterminée la Yllianna. Pas de remords pour le futur ?Ah ça… Je monte encore et trois soldats arrivent d’un coup. J’appuie sur la détente des deux pistolets, puis de nouveau sur l’une d’elle et ils tombent tous au sol. La porte est faite de métal. Quand j’arrive à son niveau, des balles me frôlent presque. Je me protège en me mettant derrière la porte, mon dos contre la paroi. Quand mon ennemi a utilisé toutes ses munitions, je passe mon bras droit hors de la porte et tire. Je vois Alsmë et Zrake monter les escaliers sur leurs gardes. Je regarde si des gardes se tiennent plus haut. Une balle est tirée dans ma direction, mais je me baisse directement. J’entends un coup de feu, puis un corps qui s'écroule sur le sol. Je me redresse et découvre Joota, debout, son pistolet droit devant lui. Mon regard passe de lui au corps inerte d’un garde à quelques mètres de moi.
-Merci. Dis-je, le souffle court.
Il me fait un signe de la tête puis nous continuons à monter les marches. Nous arrivons presque à la petite porte qui nous permettra de retrouver notre liberté. D’autres gardes nous attendent… Toujous à tout gâcher ceux làJe me plaque contre le mur de l’escalier, juste avant de tourner dans l’angle pour recharger mes pistolets. Puis je respire un grand coup et quand je sors de ma cachette, un garde me fait face. Je remets très rapidement mes pistolets à ma ceinture, puis je le désarme avec mon pied. Nous nous lançons dans un long combat durant lequel nous ne nous servons que de nos mains, et de nos pieds. Je le frappe à la mâchoire avec mon coude, puis il me bloque la respiration de son avant bras. Je prend sa main et arrive à lui briser le bras. Il pousse un cri de douleur et recule. J’en profite pour le frapper encore avec les pieds, et enfin, lorsqu’il est sur le sol, je pose mon pied droit sur sa cage thoracique. Joota arrive derrière moi. Le garde me regarde, suppliant, essayant de retirer ma jambe avec sa main encore valide. Pendant une fraction de seconde, je sille. Je n’arrive pas à me dire que c’est moi qui ait ôté la vie de tous les gardes gisant dans les escaliers. Je sers les dents. Joota pose sa main sur mon épaule, comme pour me dire d’arrêter. Je repose mon pied sur le sol et, sans un regard en arrière, je cours vers la liberté. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tu l'as fait !Yep ! C’est une guerrière mon Yllia’
Ouawh j'ai adoré, épic ! C'est tellement bien écrit ! Je n'ai qu'une hâte : connaitre la suite.
Merci beaucoup pour ton commentaire <3 J’aime bien quand tu commentes comme ça, direct dans le texte, un peu comme sur Wattpad en fait
Dernière modification par JaneSerpentard le sam. 07 janv., 2023 11:57 am, modifié 1 fois.
J'entrouvre la petite porte de bois qui me permet de sortir de la prison et regarde le couloir. Il n’y a quasiment aucuns gardes. Quelques-uns sont postés devant des portes, mais il y en a beaucoup moins que dans les escaliers. Je prends mes pistolets bien en main, et pousse la porte pour l’ouvrir complètement. Je respire un grand bol d’air, et quand je commence à avancer, une main me retient. Je me retourne d’instinct, prête à appuyer sur la détente, mais découvre Joota. Pendant une fraction de seconde, il ne se passe rien. Je le regarde avec un œil noir quand j’entends un garde donner l’alerte. Puis je me retourne et tire sur les hommes que je vois. Ils s’effondrent sur le sol instantanément. Je marche au milieu des corps jusqu’à arriver devant une porte à double battants. Elle est close. J’entends des bruits de pas précipités derrière moi, mais je n’y prête pas attention. Je sais parfaitement qu’il s’agit de mon ami. Je sers les dents et donne un coup de pied dans la porte. Elle s’ouvre instantanément sur la rue, grouillante de monde. Je passe ma main dans ma nuque pour me munir de la capuche, intégrée à notre tenue. Je lance un regard vers Joota, qui reste immobile derrière moi. Il me regarde, complètement ébahi. Après une brève hésitation, je mets mes pistolets à ma ceinture puis avance vers lui. Je le prends dans mes bras et ferme les yeux.
-Tout ira bien. Lui dis-je. Je vais revenir avec Ælwuil pour qu’il te soigne, nous allons y arriver.
-Fais attention. Souffle-t-il avant de placer ses bras dans mon dos.
-Je te le jure, Joota.
Puis, sans un dernier mot, je sors du bâtiment et me camoufle dans la foule. J’avance d’un pas décidé à travers les rues que je connais par cœur. A chaque fois que je croise quelqu’un, je fixe le sol. Il ne faut pas que je sois reconnue. Je marche déjà depuis plusieurs minutes lorsque soudain, à l'angle d’une rue, je bouscule quelqu’un. Quand je veux l’aider à se relever, je découvre Strawen. Alsmë arrive quelques secondes plus tard. Ils me regardent, perplexes.
-Tu aurais dû nous attendre. Prononce Alsmë, essoufflée.
-C’était trop risqué. Il y avait beaucoup trop de gardes. Si je vous avais attendu, l’un de nous serait peut-être mort.
Alsmë ne répond pas. Elle ne me regarde même pas. Elle fait un signe de la main à Strawen, puis ils s’éloignent pour discuter. Pendant ce temps, j'établis une communication directe avec Ælwuil. Strawen revient vers moi.
-C’est bon. Tu peux contacter Ælwuil. Dit-il.
Je place l’oreillette dans mon oreille droite et entend un grésillement. Alsmë et Strawen s’équipent eux aussi d’oreillettes pour pouvoir lui parler également.
-Ælwuil, tu nous reçois ? Demande notre chef de combat.
-Cinq sur cinq. Chuchote-t-il.
-Est-ce que tu es seul ?
-Bientôt… pourquoi ? Demande-t-il.
-Il faut que l’on discute. Dis-je.
Au bout de deux ou trois minutes, il nous interroge sur notre retour à Olname et nous lui racontons tout lorsque nous sommes sûrs que notre communication n’est pas reliée avec les Lumst, ou Sir Gwandol.
-Nous avons besoin de toi pour soigner Joota et Yllianna. Annonce Alsmë. Et nous aurons également besoin de votre hovercraft.
-Qu’est-ce que je dois faire ?
-Idéalement, il faudrait que tu rentres à Olname en disant au président que vous avez tué Krust. Il organisera forcément une cérémonie en l’honneur de votre victoire. Et tu en profiteras pour t’échapper et nous retrouver. Là, nous nous échapperons avec l’hovercraft. Nous volerons loin, jusqu’à un endroit où ils ne pourront rien faire contre nous.
-Je suis complètement d’accord avec votre plan. Mais comment veux-tu que je convaincs tous les soldats des Lumst que nous allons faire croire au président que nous avons réussi notre mission, que nous avons tué le foudroyeur ?
-Yllianna va se charger d’eux… Prononce Alsmë.
Je la regarde, étonnée. Comment veut-elle que je leur fasse croire une chose pareille ! Si Ælwuil n’y parvient pas, je ne sais pas comment moi, je peux y arriver.
-Je dois vous laisser. Dit-il précipitamment.
La liaison se coupe et Alsmë ôte son oreillette. Elle me regarde longuement avant de me prendre les mains. Elle plante ses yeux gris dans les miens.
-Je peux te faire confiance ? Me demande-t-elle.
J’acquiesce d’un signe de tête et elle me met quelque chose dans mes mains. Je regarde l’objet un instant. C’est une petite fiole, pendue à une sorte de porte-clé. Elle est en verre et dedans, il y a un liquide rouge, semblable à du sang. Je fronce les sourcils et croise de nouveau le regard de notre chef de combat.
-Quand tu arriveras à Trilm, Ælwuil et les soldats seront en route pour l’hovercraft. Tu les attendras. Une fois là-bas, ils se reposeront un peu et demanderont sûrement une boisson. Tu leur serviras à tous, sauf à Ælwuil, un verre dans lequel tu auras mis une, ou plusieurs, gouttes de ce liquide. M’explique Alsmë.
-Je peux savoir ce que c’est ?
-Une sorte de… comment dire… une sorte de sérum. Un peu comme ce que nous pensons être ce que Krust avait injecté à ses soldats pour qu'ils restent sous son emprise continuellement. Mais celui-ci sert à leur faire croire qu’ils ont tué le foudroyeur sur le champ de bataille.
-Alsmë. Sincèrement, je ne sais pas si j’en serais capable… Le sérum a un effet de combien de temps sur eux ?
-Ce sera selon la dose que tu leur donnes. La seule chose que tu dois savoir, c’est qu’une goutte correspond à un an.
Je respire un grand coup et je me dis que je vais le faire. Si je ne le fais pas pour Olname ou pour moi, je le ferais au moins pour Joota. C’est la seule personne qui me permet de rester qui je suis, même après tout ce que j’ai traversé. Durant toutes ces années, j’étais terriblement seule. Je ne pouvais compter que sur moi-même. Pendant seize ans, je n’ai fait confiance à personne, et je n’ai jamais eu d'amis. Mais depuis que j’ai rencontré Joota, c’est différent. Je sais que je peux me fier à lui, mais je sais surtout que je peux lui faire part de mes problèmes, ou de mes angoisses. Je serais toujours là pour lui, et il sera toujours là pour moi. Nous serons toujours là l’un pour l’autre. Et c’est ça qui me permettra de tenir, quoi qu’il advienne. Je rentre les coordonnées de Trilm sur mon bracelet de téléportation. Alsmë me redit le plan dans les moindres détails et je répète chacune des étapes. Lorsque je me sens prête, j’appuie sur le bracelet, et chute vers l’endroit où nous avons mené notre premier combat. Et notre première victoire. C’est également l’endroit où j’ai perdu mon cousin, l’endroit où j’aurais préféré ne pas retourner. Mais c’est ainsi. Pour le bien de tout le monde, je dois le faire.
Joota est dans le cachot à ma gauche, Haha comme par hasard juste à côté ! Si mes calculs mathématiques sont bons, Yllia' a juste à tendre la main à 20 ° vers l'ouest pour que sa main passe entre deux barreaux et soit donc dans la partie de Joota. Celui ci fait un tour sur lui même et tend sa main de la même façon ! Et voilà, ils se tiennent la main. Facile. ca m’a tué ! Facile effectivement ! Alsmë est en face de moi, Zrake et Enüd à côté d’elle. Plysten et Strawen sont à ma droite. Il fait extrêmement sombre et froid. Dans cette minuscule prison, il n’y a qu’une petite fenêtre. Chaque cachot est séparé par des barreaux, Qu'est ce que j'avais dit ! Des barreaux !Baaaah, évidemment mais pas par des murs. Je ne comprends toujours pas où sont Traï et Styn…
-Quand avez-vous aperçu mes cousins pour la dernière fois ? Je demande à voix haute.
-Traï, quand il est venu dans la chambre, juste avant qu’on se fasse arrêter. Prononce Joota.
-Moi, j’ai vu Styn ce matin aussi, quelques minutes avant qu’ils n’arrivent. Annonce Alsmë.
-Comment ça se fait qu’ils ne se soient pas fait arrêter ? Demande Strawen, perplexe.
Je réfléchis un instant avant de me rappeler que Sir Gwandol comptait sur eux dans la mission que nous devions mener. Et il a essayé d’amadouer ma cousine à plusieurs reprises…
-Je n’en sais rien. Répond finalement Zrake. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir sortir d’ici au plus vite… Nous allons établir un plan et quand nous le connaîtrons par cœur et que nous saurons exécuter chaque tâche, nous le mettrons au grand jour ! Bonne idée ! Bravo chef
-Tu as l’intention de t’échapper ? Prononce Alsmë. C’est bien une des premières fois…
Elles rient toutes les deux. Après ce qui vient de se passer, je me tourne vers Joota et m’approche des barreaux qui nous séparent. le bras à 20 ° vers l'ouest, Yllia, oublie pas !Elle n’oublie pas
-Je suis sincèrement désolée… j’ai essayé de les empêcher de te prend…
-Tu as fait ce que tu pouvais. Me coupe-t-il. Et je trouve que tu as été très courageuse.
Même anéanti et désespéré, il sourit. Il s’approche un peu et appuie son dos contre le mur.
-J’aurais fait la même chose pour toi. On est… des amis, et les amis se protègent entre-eux. En vrai je m’attendais à ce que tu mettes un commentaire ici, en mode : il a hésité avant de dire « amis », ou un truc comme ça
Je ne sais pas quoi répondre. Joota me regarde, mais voyant que je ne dirais rien, il me lance un clin d’œil.
-Tu as une idée de plan ? Demande-t-il à Zrake pour rompre le silence.
-Pas vraiment pour le moment. Il faut d’abord observer les issues possibles. Enfin, déjà, il faut savoir comment sortir des cellules !
-Ces barreaux ne sont pas en métal. Dis-je doucement. On pourrait le croire, à première vue, mais ils sont en bois. Le reste n’est qu’une coloration. Bravo détective. Ma détective préférée !Sherlock a des yeux partout
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Me demande Plysten. la réaction si peu hâtiveon est d’accord
-Je peux créer du feu pour supprimer les barreaux. Une fois que ce sera fait, puisque les gardes ne nous ont pas enlevé nos armes, nous crochèterons la porte et nous essayerons de sortir. Si nous croisons quelqu’un…
-Nous le tuerons. Annonce Enüd.
J'acquiesce d’un signe de la tête. Il faut, coûte que coûte, sortir d’ici et donner les soins nécessaires à Joota. Bonne décision. Joota doit être intact pour notre mariage. Zélie ! Combien de fois faudra-t-il que je te le dise ? Pas de mariage avec Joota voyons ! Yllia va te tuer si tu continue à le dire aussi fort
Une fois que nous avons mis en place notre plan, nous répétons chacune des étapes dans notre esprit. Ma partie de la mission est de nous faire sortir des cellules. Ensuite, je réduirai en cendre la porte qui nous mène aux centaines d’escaliers. Je serais en ligne de front. Je resterai sans cesse sur mes gardes, car si des soldats sont dans les escaliers, ce sera à moi de les affronter en premier. Puis, une fois que nous serons tous au niveau de la petite porte par laquelle nous sommes rentrés, nous nous échapperons discrètement et nous séparerons. Si nous partons tous en même temps et au même endroit, nous serons rapidement retrouvés. Je partirais avec Alsmë et Strawen et je contacterais Ælwuil pour qu’il revienne discrètement et qu’il donne ses soins à Joota, puis à moi. Ensuite, nous essayerons de nous retrouver et de partir avec l’hovercraft des Lumst, quand ils reviendront de leurs missions. Ælwuil partira avec nous.
-Tu es prête ? Me demande Joota en me sortant de mes idées.
-Je pense… J’essaie de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête, mais je sais parfaitement qu'aucun d’eux ne sera le bon.
-Tu penses à quoi ?
-Je me dis que nous n'arriverons peut-être pas tous à retrouver notre liberté. Dis-je en le regardant. Malheureusement...je viens de me dire que j’aurais quand même pu faire mourir quelqu’un…
-Et bien dans ce cas, nous aurons mené notre mission et ce qui nous paraissait juste avant de mourir. Je pense que si Kneeler était là, il…
Joota marque une pause, puis me prend la main à travers les barreaux.
-Il serait fier, oui. Finis-je à sa place. Moui
Joota plante ses yeux dans les miens, avec un air que je n’avais jamais vu auparavant. Il me comprend. Il sait ce que c’est de perdre un être cher, il sait aussi que j’ai parfois besoin d’être seule, d'autres fois d’être réconfortée. Et je pense que c’est le seul à pouvoir le faire. Il me comprend comme si j’étais un livre ouvert. Nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffit…
-Yllianna, dis-nous quand tu es prête. Prononce Zrake.
Mes yeux restent plantés dans ceux de Joota. Il acquiesce en silence, comme pour me dire que je vais y arriver. Nos mains se séparent quand je me lève. Je place mes paumes l’une au-dessus de l’autre et ferme les yeux. Je commence à sentir la chaleur entre mes doigts. Je crée une boule de feu et la jette sur les barreaux qui se trouvent devant moi. Soudain, le bois se consume. Il met du temps, mais j’attends de pouvoir passer pour enflammer les barreaux des autres cellules. Quand tout le monde est enfin libéré, je jette des boules d’eau pour éteindre le feu. Nous nous regardons, faisant le plan une énième fois dans nos pensées. Puis, je respire un grand coup tout en croisant le regard de Joota, et j’avance jusqu’à la porte. Je la crochète avec une pince à cheveux que Zrake m’a passée. La serrure est minuscule, mais j’y parviens. Des escaliers me font face… Je prends une grande inspiration et me lance vers notre échappatoire. J’avance doucement dans les escaliers, mes pistolets dans mes mains. A chaque angle, je pointe mes armes vers le haut. Je monte une marche et entends une porte qui s’ouvre. Un homme apparaît sur le palier, à quelques mètres de moi. Je tire sans hésitation. Déterminée la Yllianna. Pas de remords pour le futur ?Ah ça… Je monte encore et trois soldats arrivent d’un coup. J’appuie sur la détente des deux pistolets, puis de nouveau sur l’une d’elle et ils tombent tous au sol. La porte est faite de métal. Quand j’arrive à son niveau, des balles me frôlent presque. Je me protège en me mettant derrière la porte, mon dos contre la paroi. Quand mon ennemi a utilisé toutes ses munitions, je passe mon bras droit hors de la porte et tire. Je vois Alsmë et Zrake monter les escaliers sur leurs gardes. Je regarde si des gardes se tiennent plus haut. Une balle est tirée dans ma direction, mais je me baisse directement. J’entends un coup de feu, puis un corps qui s'écroule sur le sol. Je me redresse et découvre Joota, debout, son pistolet droit devant lui. Mon regard passe de lui au corps inerte d’un garde à quelques mètres de moi.
-Merci. Dis-je, le souffle court.
Il me fait un signe de la tête puis nous continuons à monter les marches. Nous arrivons presque à la petite porte qui nous permettra de retrouver notre liberté. D’autres gardes nous attendent… Toujous à tout gâcher ceux làJe me plaque contre le mur de l’escalier, juste avant de tourner dans l’angle pour recharger mes pistolets. Puis je respire un grand coup et quand je sors de ma cachette, un garde me fait face. Je remets très rapidement mes pistolets à ma ceinture, puis je le désarme avec mon pied. Nous nous lançons dans un long combat durant lequel nous ne nous servons que de nos mains, et de nos pieds. Je le frappe à la mâchoire avec mon coude, puis il me bloque la respiration de son avant bras. Je prend sa main et arrive à lui briser le bras. Il pousse un cri de douleur et recule. J’en profite pour le frapper encore avec les pieds, et enfin, lorsqu’il est sur le sol, je pose mon pied droit sur sa cage thoracique. Joota arrive derrière moi. Le garde me regarde, suppliant, essayant de retirer ma jambe avec sa main encore valide. Pendant une fraction de seconde, je sille. Je n’arrive pas à me dire que c’est moi qui ait ôté la vie de tous les gardes gisant dans les escaliers. Je sers les dents. Joota pose sa main sur mon épaule, comme pour me dire d’arrêter. Je repose mon pied sur le sol et, sans un regard en arrière, je cours vers la liberté. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tu l'as fait !Yep ! C’est une guerrière mon Yllia’
Ouawh j'ai adoré, épic ! C'est tellement bien écrit ! Je n'ai qu'une hâte : connaitre la suite.
Merci beaucoup pour ton commentaire <3 J’aime bien quand tu commentes comme ça, direct dans le texte, un peu comme sur Wattpad en fait
J'entrouvre la petite porte de bois qui me permet de sortir de la prison et regarde le couloir. Il n’y a quasiment aucuns gardes. Quelques-uns sont postés devant des portes, mais il y en a beaucoup moins que dans les escaliers. Je prends mes pistolets bien en main, et pousse la porte pour l’ouvrir complètement. Je respire un grand bol d’air, et quand je commence à avancer, une main me retient. he ho qui c'est celui la ?Je me retourne d’instinct, prête à appuyer sur la détente, mais découvre Joota.ha bon ça va alors Pendant une fraction de seconde, il ne se passe rien. Je le regarde avec un œil noir pas contente quand j’entends un garde donner l’alerte. Puis je me retourne et tire sur les hommes que je vois. Ils s’effondrent sur le sol instantanément. Je marche au milieu des corps jusqu’à arriver devant une porte à double battants. Elle est close. J’entends des bruits de pas précipités derrière moi, mais je n’y prête pas attention. Je sais parfaitement qu’il s’agit de mon ami. Je sers les dents et donne un coup de pied dans la porte. Elle s’ouvre instantanément sur la rue, grouillante de monde. Je passe ma main dans ma nuque pour me munir de la capuche, intégrée à notre tenue. Je lance un regard vers Joota, qui reste immobile derrière moi. Il me regarde, complètement ébahi. Après une brève hésitation, je mets mes pistolets à ma ceinture puis avance vers lui. Je le prends dans mes bras et ferme les yeux. Tellement mim's ces deux là. Ok, mariez vous. Je laisse ma place
-Tout ira bien. Lui dis-je. Je vais revenir avec Ælwuil pour qu’il te soigne, nous allons y arriver.
-Fais attention. Souffle-t-il avant de placer ses bras dans mon dos. ok là il me fait penser à Julian
-Je te le jure, Joota.
Puis, sans un dernier mot, je sors du bâtiment et me camoufle dans la foule. J’avance d’un pas décidé à travers les rues que je connais par cœur. A chaque fois que je croise quelqu’un, je fixe le sol. Il ne faut pas que je sois reconnue. ce serait dommage en effet Je marche déjà depuis plusieurs minutes lorsque soudain, à l'angle d’une rue, je bouscule quelqu’un. Quand je veux l’aider à se relever, je découvre Strawen. Alsmë arrive quelques secondes plus tard. Ils me regardent, perplexes.
-Tu aurais dû nous attendre. Prononce Alsmë, essoufflée.
-C’était trop risqué. Il y avait beaucoup trop de gardes. Si je vous avais attendu, l’un de nous serait peut-être mort.
Alsmë ne répond pas. Elle ne me regarde même pas. Elle fait un signe de la main à Strawen, puis ils s’éloignent pour discuter. Pendant ce temps, j'établis une communication directe avec Ælwuil. Strawen revient vers moi.
-C’est bon. Tu peux contacter Ælwuil. Dit-il.
Je place l’oreillette dans mon oreille droite et entend un grésillement. Alsmë et Strawen s’équipent eux aussi d’oreillettes pour pouvoir lui parler également.
-Ælwuil, tu nous reçois ? Demande notre chef de combat.
-Cinq sur cinq. Chuchote-t-il. on devrait dire 9 sur 2. Ah, non, ça fait pas de sens. 5 sur 5 est plus logique
-Est-ce que tu es seul ?
-Bientôt… pourquoi ? Demande-t-il.
-Il faut que l’on discute. Dis-je.
Au bout de deux ou trois minutes, il nous interroge sur notre retour à Olname et nous lui racontons tout lorsque nous sommes sûrs que notre communication n’est pas reliée avec les Lumst, ou Sir Gwandol.
-Nous avons besoin de toi pour soigner Joota et Yllianna. Annonce Alsmë. Et nous aurons également besoin de votre hovercraft.
-Qu’est-ce que je dois faire ?
-Idéalement, il faudrait que tu rentres à Olname en disant au président que vous avez tué Krust. Il organisera forcément une cérémonie en l’honneur de votre victoire. Et tu en profiteras pour t’échapper et nous retrouver. Là, nous nous échapperons avec l’hovercraft. Nous volerons loin, jusqu’à un endroit où ils ne pourront rien faire contre nous.
-Je suis complètement d’accord avec votre plan. Mais comment veux-tu que je convaincs tous les soldats des Lumst que nous allons faire croire au président que nous avons réussi notre mission, que nous avons tué le foudroyeur ?
-Yllianna va se charger d’eux… Prononce Alsmë.
Je la regarde, étonnée. Comment veut-elle que je leur fasse croire une chose pareille ! Si Ælwuil n’y parvient pas, je ne sais pas comment moi, je peux y arriver.
-Je dois vous laisser. Dit-il précipitamment.
La liaison se coupe et Alsmë ôte son oreillette. Elle me regarde longuement avant de me prendre les mains. Elle plante ses yeux gris dans les miens.
-Je peux te faire confiance ? Me demande-t-elle. je l'adore elle
J’acquiesce d’un signe de tête et elle me met quelque chose dans mes mains. Je regarde l’objet un instant. C’est une petite fiole, pendue à une sorte de porte-clé. Elle est en verre et dedans, il y a un liquide rouge, semblable à du sang. Je fronce les sourcils et croise de nouveau le regard de notre chef de combat.
-Quand tu arriveras à Trilm, Ælwuil et les soldats seront en route pour l’hovercraft. Tu les attendras. Une fois là-bas, ils se reposeront un peu et demanderont sûrement une boisson. Tu leur serviras à tous, sauf à Ælwuil, un verre dans lequel tu auras mis une, ou plusieurs, gouttes de ce liquide. M’explique Alsmë.
-Je peux savoir ce que c’est ?
-Une sorte de… comment dire… une sorte de sérum. Un peu comme ce que nous pensons être ce que Krust avait injecté à ses soldats pour qu'ils restent sous son emprise continuellement. Mais celui-ci sert à leur faire croire qu’ils ont tué le foudroyeur sur le champ de bataille.
-Alsmë. Sincèrement, je ne sais pas si j’en serais capable…on lui en demande beaucoup la pauvre Le sérum a un effet de combien de temps sur eux ?
-Ce sera selon la dose que tu leur donnes. La seule chose que tu dois savoir, c’est qu’une goutte correspond à un an.
Je respire un grand coup et je me dis que je vais le faire. Si je ne le fais pas pour Olname ou pour moi, je le ferais au moins pour Joota. C’est la seule personne qui me permet de rester qui je suis, même après tout ce que j’ai traversé. Durant toutes ces années, j’étais terriblement seule. Je ne pouvais compter que sur moi-même. Pendant seize ans, je n’ai fait confiance à personne, et je n’ai jamais eu d'amis. Mais depuis que j’ai rencontré Joota, c’est différent. elle est amoureuse !!!Je sais que je peux me fier à lui, mais je sais surtout que je peux lui faire part de mes problèmes, ou de mes angoisses. Je serais toujours là pour lui, et il sera toujours là pour moi. Nous serons toujours là l’un pour l’autre. Et c’est ça qui me permettra de tenir, quoi qu’il advienne. Je rentre les coordonnées de Trilm sur mon bracelet de téléportation. Alsmë me redit le plan dans les moindres détails et je répète chacune des étapes. Lorsque je me sens prête, j’appuie sur le bracelet, et chute vers l’endroit où nous avons mené notre premier combat. Et notre première victoire. C’est également l’endroit où j’ai perdu mon cousin, l’endroit où j’aurais préféré ne pas retourner. Mais c’est ainsi. Pour le bien de tout le monde, je dois le faire. hélas
J'entrouvre la petite porte de bois qui me permet de sortir de la prison et regarde le couloir. Il n’y a quasiment aucuns gardes. Quelques-uns sont postés devant des portes, mais il y en a beaucoup moins que dans les escaliers. Je prends mes pistolets bien en main, et pousse la porte pour l’ouvrir complètement. Je respire un grand bol d’air, et quand je commence à avancer, une main me retient. he ho qui c'est celui la ?Euh… le tue pas, hein, sinon tu n’auras plus de mari Je me retourne d’instinct, prête à appuyer sur la détente, mais découvre Joota.ha bon ça va alorsMon Joota d’amourPendant une fraction de seconde, il ne se passe rien. Je le regarde avec un œil noir pas contente oui effectivement quand j’entends un garde donner l’alerte. Puis je me retourne et tire sur les hommes que je vois. Ils s’effondrent sur le sol instantanément. Je marche au milieu des corps jusqu’à arriver devant une porte à double battants. Elle est close. J’entends des bruits de pas précipités derrière moi, mais je n’y prête pas attention. Je sais parfaitement qu’il s’agit de mon ami. Je sers les dents et donne un coup de pied dans la porte. Elle s’ouvre instantanément sur la rue, grouillante de monde. Je passe ma main dans ma nuque pour me munir de la capuche, intégrée à notre tenue. Je lance un regard vers Joota, qui reste immobile derrière moi. Il me regarde, complètement ébahi. Après une brève hésitation, je mets mes pistolets à ma ceinture puis avance vers lui. Je le prends dans mes bras et ferme les yeux. Tellement mim's ces deux là. Ok, mariez vous. Je laisse ma placeMoooh <3 t’es trop chou ! Mais malheureusement t’es pas au bout de tes peines
-Tout ira bien. Lui dis-je. Je vais revenir avec Ælwuil pour qu’il te soigne, nous allons y arriver.
-Fais attention. Souffle-t-il avant de placer ses bras dans mon dos. ok là il me fait penser à Julian Mais c’est fou ça, moi depuis que je lis JEE j’ai vraiment l’impression que des fois, Julian ressemble à Joota ! Pas étonnant que Joota te fasse penser a Julian du coup
-Je te le jure, Joota.
Puis, sans un dernier mot, je sors du bâtiment et me camoufle dans la foule. J’avance d’un pas décidé à travers les rues que je connais par cœur. A chaque fois que je croise quelqu’un, je fixe le sol. Il ne faut pas que je sois reconnue. ce serait dommage en effet Je marche déjà depuis plusieurs minutes lorsque soudain, à l'angle d’une rue, je bouscule quelqu’un. Quand je veux l’aider à se relever, je découvre Strawen. Alsmë arrive quelques secondes plus tard. Ils me regardent, perplexes.
-Tu aurais dû nous attendre. Prononce Alsmë, essoufflée.
-C’était trop risqué. Il y avait beaucoup trop de gardes. Si je vous avais attendu, l’un de nous serait peut-être mort.
Alsmë ne répond pas. Elle ne me regarde même pas. Elle fait un signe de la main à Strawen, puis ils s’éloignent pour discuter. Pendant ce temps, j'établis une communication directe avec Ælwuil. Strawen revient vers moi.
-C’est bon. Tu peux contacter Ælwuil. Dit-il.
Je place l’oreillette dans mon oreille droite et entend un grésillement. Alsmë et Strawen s’équipent eux aussi d’oreillettes pour pouvoir lui parler également.
-Ælwuil, tu nous reçois ? Demande notre chef de combat.
-Cinq sur cinq. Chuchote-t-il. on devrait dire 9 sur 2. Ah, non, ça fait pas de sens. 5 sur 5 est plus logique les maths, Zelie, les maths
-Est-ce que tu es seul ?
-Bientôt… pourquoi ? Demande-t-il.
-Il faut que l’on discute. Dis-je.
Au bout de deux ou trois minutes, il nous interroge sur notre retour à Olname et nous lui racontons tout lorsque nous sommes sûrs que notre communication n’est pas reliée avec les Lumst, ou Sir Gwandol.
-Nous avons besoin de toi pour soigner Joota et Yllianna. Annonce Alsmë. Et nous aurons également besoin de votre hovercraft.
-Qu’est-ce que je dois faire ?
-Idéalement, il faudrait que tu rentres à Olname en disant au président que vous avez tué Krust. Il organisera forcément une cérémonie en l’honneur de votre victoire. Et tu en profiteras pour t’échapper et nous retrouver. Là, nous nous échapperons avec l’hovercraft. Nous volerons loin, jusqu’à un endroit où ils ne pourront rien faire contre nous.
-Je suis complètement d’accord avec votre plan. Mais comment veux-tu que je convaincs tous les soldats des Lumst que nous allons faire croire au président que nous avons réussi notre mission, que nous avons tué le foudroyeur ?
-Yllianna va se charger d’eux… Prononce Alsmë.
Je la regarde, étonnée. Comment veut-elle que je leur fasse croire une chose pareille ! Si Ælwuil n’y parvient pas, je ne sais pas comment moi, je peux y arriver.
-Je dois vous laisser. Dit-il précipitamment.
La liaison se coupe et Alsmë ôte son oreillette. Elle me regarde longuement avant de me prendre les mains. Elle plante ses yeux gris dans les miens.
-Je peux te faire confiance ? Me demande-t-elle. je l'adore ellemoi aussi
J’acquiesce d’un signe de tête et elle me met quelque chose dans mes mains. Je regarde l’objet un instant. C’est une petite fiole, pendue à une sorte de porte-clé. Elle est en verre et dedans, il y a un liquide rouge, semblable à du sang. Je fronce les sourcils et croise de nouveau le regard de notre chef de combat.
-Quand tu arriveras à Trilm, Ælwuil et les soldats seront en route pour l’hovercraft. Tu les attendras. Une fois là-bas, ils se reposeront un peu et demanderont sûrement une boisson. Tu leur serviras à tous, sauf à Ælwuil, un verre dans lequel tu auras mis une, ou plusieurs, gouttes de ce liquide. M’explique Alsmë.
-Je peux savoir ce que c’est ?
-Une sorte de… comment dire… une sorte de sérum. Un peu comme ce que nous pensons être ce que Krust avait injecté à ses soldats pour qu'ils restent sous son emprise continuellement. Mais celui-ci sert à leur faire croire qu’ils ont tué le foudroyeur sur le champ de bataille.
-Alsmë. Sincèrement, je ne sais pas si j’en serais capable…on lui en demande beaucoup la pauvreoui Le sérum a un effet de combien de temps sur eux ?
-Ce sera selon la dose que tu leur donnes. La seule chose que tu dois savoir, c’est qu’une goutte correspond à un an.
Je respire un grand coup et je me dis que je vais le faire. Si je ne le fais pas pour Olname ou pour moi, je le ferais au moins pour Joota. C’est la seule personne qui me permet de rester qui je suis, même après tout ce que j’ai traversé. Durant toutes ces années, j’étais terriblement seule. Je ne pouvais compter que sur moi-même. Pendant seize ans, je n’ai fait confiance à personne, et je n’ai jamais eu d'amis. Mais depuis que j’ai rencontré Joota, c’est différent. elle est amoureuse !!! voui Je sais que je peux me fier à lui, mais je sais surtout que je peux lui faire part de mes problèmes, ou de mes angoisses. Je serais toujours là pour lui, et il sera toujours là pour moi. Nous serons toujours là l’un pour l’autre. Et c’est ça qui me permettra de tenir, quoi qu’il advienne. Je rentre les coordonnées de Trilm sur mon bracelet de téléportation. Alsmë me redit le plan dans les moindres détails et je répète chacune des étapes. Lorsque je me sens prête, j’appuie sur le bracelet, et chute vers l’endroit où nous avons mené notre premier combat. Et notre première victoire. C’est également l’endroit où j’ai perdu mon cousin, l’endroit où j’aurais préféré ne pas retourner. Mais c’est ainsi. Pour le bien de tout le monde, je dois le faire. hélasyep
J’atterris sur la terre encore poussiéreuse de Trilm sans faire le moindre bruit. Autour de moi, tout est calme. Le soleil éclaire le ciel de manière orangé. C’est le crépuscule. A ma gauche se trouve l’hovercraft des Lumst. Je sais que le bunker dans lequel nous étions est juste à côté et que la forteresse du foudroyeur, désormais inhabitée, se trouve à ma droite, à plusieurs kilomètres. C’est ici que doivent être Ælwuil et les soldats de la communauté. J’appuie sur mon oreillette, toujours placée dans le creux de mon oreille.
-Ælwuil, je suis arrivée. Je me dirige vers l’hovercraft.
J’entends un grésillement, puis une brève réponse me disant qu’il commence à me rejoindre. J’avance donc vers l’hovercraft à un rythme lent à cause de ma jambe, et tous les efforts que j’ai fait avant, en nous évadant de prison. Avant, j’aurais sûrement mis cinq minutes pour arriver jusqu’à mon but. Mais maintenant, j’en mets au moins dix. Dans ce paysage vide, j’ai l’impression d’être seule. La nuit tombe extrêmement rapidement. Quand j’arrive enfin devant l’hovercraft, la lune trône presque déjà dans le ciel étoilé. Le sérum bien en main, je rentre dans l’hovercraft, par l’arrière. C’est assez bien aménagé. Il y a deux bancs, de chaque côté, et au milieu se trouve une petite table, où il y a des verres et des bouteilles d’eau. Je me munis d’autant de verre que je peux pour pouvoir offrir à chaque soldat un verre d’eau à leur arrivée. Je verse de l'eau dans chaque verre puis ouvre la fiole. Je respire un grand coup et repense alors à Joota. Il faut absolument que je le fasse. Pour lui. Je mets alors une goutte de sérum dans chaque verre. Étrangement, l’eau ne devient pas rouge. Elle reste aussi transparente qu’au début. J’entends un grésillement presque imperceptible.
-Nous arrivons. Me dit Ælwuil dans mon oreillette.
Je me tourne alors vers la porte de l’hovercraft, toujours ouverte sur l’extérieur. Au loin, je les vois avancer vers moi. Je dissimule la fiole de sérum dans l'une de mes poches puis dispose les verres sur la table. Puis je m'assois sur l’un des bancs en attendant leur arrivée. Ælwuil est en tête et les guide jusqu’à l’hovercraft. Quand ils rentrent à l’intérieur et qu’ils referment la porte, la chaleur règne. Je me lève et salue chacun d’eux, même s’ils me regardent avec un air méfiant. Tous, sauf Ælwuil, qui m’accueille avec un grand sourire. Je ramasse alors les verres qui sont posés sur la table et leur tend. Ils acceptent tous de boire, sûrement au bout de leurs forces. Ælwuil me regarde d’un air perplexe puis me fait un signe de la tête. Quand tous les soldats s’assoient sur les bancs et commencent à discuter, il me prend à part.
-Quelle est la solution ? Me demande-t-il.
Je sors la fiole de ma poche pour la lui montrer. Je lui explique ensuite quels sont les effets du sérum.
-Bien. Alors quand nous serons de retour à Olname, tu resteras cachée dans l’hovercraft et les autres te rejoindront. Nous, nous serons à la cérémonie. Il faudra que vous restiez les plus discrets possibles jusqu’à ce que je revienne. Il marque une pause. Alsmë m’a dit que tu avais besoin de soin. Ça peut attendre ?
-Joota a fait tout son possible pour éviter que ça ne s'infecte. Mais j’ai beaucoup de mal à marcher. Et pour le reste de notre mission, je pense que le plus tôt sera le mieux.
-Allonge-toi. Il faut que ta jambe soit tendue pour que ça puisse cicatriser correctement. M’explique-t-il.
Je m’allonge sur le sol et respire un grand coup. La douleur est encore là. Ælwuil enlève le bandage qu’il y a sur ma cuisse avant de poser sa main droite sur ma peau meurtrie. Au bout de quelques secondes à peine, je me sens mieux. Lorsqu’il enlève sa main, ma peau est totalement cicatrisée. Il me fait plier la jambe pour voir si j’ai toujours mal, mais je ne ressens pas même un fourmillement. Je le remercie avant de rejoindre les autres. Quand je m’assoie sur l’un des bancs, à l’écart, j’entends que leur sujet de discussion dévie petit-à-petit vers ce que nous voulions leur faire croire. Ils parlent des risques qu’ils ont pris, des techniques qu’ils ont utilisées, ou encore de la colère et de la joie qu’ils ont ressenti en faisant partir le foudroyeur dans le monde des morts. Ælwuil vient s’asseoir à côté de moi.
-Comment vas-tu, maintenant que ta blessure est complètement cicatrisée ? Me demande-t-il.
-Mieux. Mais depuis que nous avons enseveli Krust, je suis à la fois anéantie, en colère, triste, et fatiguée.
-Zrake vient de me dire que vous aviez été condamné à dix ans de prison. Ce sont les tranchants qui ont décidé de votre peine ?
-Oui, c’est eux. Mais quand j’ai reconnu monsieur Strumk, qui m’avait fait passer les tests, et qui paraissait connaître mon passé et ma famille, je ne savais plus trop quoi penser. Je me suis dit qu’il avait sûrement été obligé par le conseil et la communauté.
-C’est sûrement le cas. Confirme-t-il. Et concernant tes cousins, j’ai appris que vous ne les aviez pas revus depuis que vous étiez allé à l’hôpital. C’est assez étrange… Ils n’ont pourtant pas eu de réaction étrange ces derniers temps ? Je répond par la négative d’un signe de tête. Ils ont dû vous tourner le dos quand ils ont vu que ça ne se passerait pas comme prévu pour vous.
-Tu penses qu’ils auraient pu se ranger du côté de Sir Gwandol ? Je demande, un brin d’étonnement dans ma voix.
-Je n’éloigne aucune supposition.
Il fixe le sol et se mord la lèvre inférieure. Je sais qu’il nous aidera. Quoi qu’il arrive.
-Combien de temps dure le trajet en hovercraft ? Je demande pour changer de sujet.
-Un jour. Peut-être même un peu plus. Il tourne la tête vers moi. Je pense qu’il ne faut pas tarder.
J'acquiesce doucement avant de remettre mon oreillette. Je décide de prendre des nouvelles de Joota. Après tout, ça ne fait pas si longtemps que je suis partie, mais nous sommes recherchés dans tout Olname. J’entends un grésillement puis un raclement de gorge.
-Yllianna ? C’est toi ? Demande mon ami.
-Joota… Je voulais prendre de tes nouvelles. Dis-je, la gorge serrée.
-Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais on peut dire que ça va. Alsmë m’a annoncé que tu avais dû repartir à Trilm. Je suis désolé que ça soit toi, Yllia’.
-Tu n’as pas à t’en faire. Tout va bien. Nous allons partir dans peu de temps. Je devrais revenir avec Ælwuil dans un jour où un peu plus. Tu penses pouvoir tenir jusque-là ?
Pendant un instant, je crois que le signal est coupé. Mais au bout de quelques secondes, il répond enfin.
-Fais de ton possible, Yllia’. Je tiendrais jusqu’à ce que tu reviennes. Il le faut. Je…
Il marque une pause, hésitant.
-Quoi, Joota ?
-Promets-moi une chose, Yllianna.
-Oui ?
-Promets-moi d’être forte. Pour moi. Dit-il.
-Je te le jure.
Ma voix tremble, mais je sais que je tiendrais ma promesse. Alors que je me remets petit à petit de mes émotions, la transmission se coupe et l’hovercraft décolle en un bruit assourdissant.
J'ai enfin lu ! Et bon dieu, c'était juste excellent ! Comme tout les autres chapitres quoi Mais vraiment tu décris hyper bien l'ambiance et les paysages ce qui est indispensable dans les bons romans. J'ai adoré, Joota est toujours mon préféré, il est juste hyper mignon. Il me fait tellement penser à Peeta
Bref, merci d'amener un peu plus de joie à ma journée. Bisous Charl' ! ( oui ce sera ton surnom maintenant ! J'appelle toutes les Charlottes Charl. Tu n'y échapperas pas !!! )
elohane a écrit : ↑mer. 11 janv., 2023 6:37 pm
J'ai enfin lu ! Et bon dieu, c'était juste excellent ! Comme tout les autres chapitres quoi Mais vraiment tu décris hyper bien l'ambiance et les paysages ce qui est indispensable dans les bons romans. J'ai adoré, Joota est toujours mon préféré, il est juste hyper mignon. Il me fait tellement penser à Peeta
Bref, merci d'amener un peu plus de joie à ma journée. Bisous Charl' ! ( oui ce sera ton surnom maintenant ! J'appelle toutes les Charlottes Charl. Tu n'y échapperas pas !!! )
Ouiiii ! J’avoue que j’attendais ton avis avec impatience Ahah, merci beaucoup
Alala, Joota… the love of my life <3
Mais de rien, merci à toi surtout ! Okay… En vrai j’aime bien ce surnom
Je suis à la place du copilote depuis que nous sommes partis de Trilm. Ælwuil a mis le pilote automatique mais nous restons assis ici, à observer les environs. Nous savons tous que notre arrivée à Olname va être acclamée par les citoyens. Cela fait déjà six heures que nous avons quitté le champ de bataille, mais je sais que le trajet est encore long. Je croise les bras et décide de fermer les yeux pour me reposer un peu. Dans le noir de mes paupières, je vois défiler des images, comme si je visualisais un film. Je vois un champ de bataille, Krust, des soldats. Je me dis que c’est le combat que nous avons mené contre le foudroyeur. J’entends alors une voix, discrète et douce. « Ce combat s’est déroulé il y a un peu plus de trente ans… » J’essaye d'ouvrir mes yeux, mais mes paupières restent closes. Je ne comprends pas ce qui se passe. Soudain, je suis plongée dans les lieux. Je me retrouve de nouveau dehors, le vent me fouette le visage. Mais je ne sais pas s’il s’agit d’une vision ou de la réalité. J’avance sur la terre et vois des centaines de corps répandus sur le sol. Soudain, quelqu’un me fonce dessus, mais au lieu de me percuter, il passe à travers moi. Je me retourne directement et découvre Krust, debout. A ses pieds se trouve une silhouette. C’est une fille. Je m’approche un peu et me place à côté du foudroyeur pour voir son visage. Mais étrangement, je ne sille pas quand je reconnais ma mère. Je ne suis pas censé être là. A cette époque, ma mère n’avait qu’une dizaine d’années. Apparemment, elle n’avait pas encore quitté Trilm. Elle a donc moins de treize ans. Krust s’approche d’elle, son épée à la main. Il pose son autre main sur l’épaule de sa fille, un air satisfait sur son visage.
-Ais-je été à la hauteur de vos attentes ? Demande ma mère, la tête basse.
-Ma chère Estyr… N’en doute jamais. A chaque fois que je te donne une mission, qu’elle soit minime ou outrancière, tu la réussis avec brio. Tu es une excellente guerrière. Tu manies l’épée comme personne, elle t'obéit mieux qu’elle ne m’a obéi autrefois.
Ma mère redresse le visage vers le foudroyeur et sourit faiblement. Elle regarde tous les corps sur le sol, un sourire sur les lèvres. C’est elle qui les a tous tués. Je m’approche un peu plus d’elle, mais soudain, mes yeux s’ouvrent sur la cabine de l’hovercraft. J’ai du mal à respirer. Ælwuil, toujours à côté de moi, me regarde d’un air perplexe. Je sens des gouttes de sueurs couler sur mon front. Je prends une grande inspiration et regarde droit devant moi.
-Il nous reste encore combien de temps de trajet ? Demande un soldat derrière moi.
-Peut-être encore une bonne demie-journée. Répond Ælwuil.
Le soldat retourne avec les autres, et Ælwuil se tourne vers moi.
-Tu ne vas pas bien ? Demande-t-il.
Je le regarde un instant et hésite. Je décide de ne rien lui dire. J’ai confiance en lui, mais je préfère garder ça pour moi. Et si cela se reproduit, j’en parlerai à Joota. Mais à personne d’autre.
-Je suis juste un peu fatiguée. Dis-je calmement. Je pense que je vais me reposer un peu.
Il acquiesce d’un signe de tête et je me tourne vers le mur de la cabine, à l'opposé de lui. Il nous reste encore douze heures de trajet. C’est bien trop long. D’un côté, je me dis que c’est trop court pour mettre notre plan en place, mais c’est beaucoup trop long pour Joota. Il ne pourra jamais tenir aussi longtemps. En plus de sa blessure, lui et les autres doivent se cacher jusqu’à notre retour. Je ne sais pas comment ils vont faire. J’espère juste qu’ils sont en sécurité. Si, à mon retour, ils ne sont plus là, ou s’ils se sont de nouveau fait arrêtés, je ne sais plus ce que je ferais. Je sais que je ferais tout pour les sauver, quitte à y laisser ma vie.
Je sens une secousse et quelqu’un me bouscule. J’ouvre les yeux brusquement. Je suis toujours dans l’hovercraft, dans la cabine de pilotage. Tous les soldats sont debout derrière la porte. Ils sont prêts à sortir. Ælwuil, quant à lui, est derrière moi.
-Nous sommes arrivés. Dit-il. Nous allons sortir et nous rendre à la cérémonie de ce soir. Quant à toi, tu vas rester ici jusqu’à ce que Zrake t’appelle pour te dire qu'ils arrivent. Comme prévu.
-Merci. Dis-je en me levant. Merci pour tout.
Il me sert la main et ouvre la porte. Je me mets hors de la vue de la foule qui se trouve à l'extérieur. Tout Olname est venu pour acclamer les Lumst. Les soldats sortent de l’hovercraft, Ælwuil derrière eux. Ils crient tous de joie, des acclamations retentissent de tous les côtés. Quand la porte se referme, je reste dans le silence total. Par l’une des fenêtres, je les vois avancer dans la foule. Ils se rendent jusqu’à la place centrale, où Sir Gwandol les attend. Derrière lui se trouvent deux autres silhouettes. Je ne peux pas voir de qui il s’agit, mais il y a un homme et une femme. Tous les deux sont en retrait, dans l’ombre. Soudain, toutes les personnes à l’extérieur ne bougent plus. Je vois un flash bref qui me fait cligner des yeux. Quand je les ouvre à nouveau, je ne suis plus seule dans l’hovercraft. La première personne que je vois n’est autre que Joota, immobile. Derrière lui se trouvent notre armée au complet : Zrake, Alsmë, Enüd, Strawen, et Plysten. Je les regarde longtemps avant de courir vers Joota et de le prendre dans mes bras.
-J’ai eu tellement peur pour toi. Dis-je doucement.
Il place ses bras dans mon dos et pose sa tête sur mon épaule.
-Moi aussi… Souffle-t-il.
-Je ne voudrais surtout pas casser l’ambiance, dit Zrake, mais j’ai quelque chose à te dire, Yllianna.
Je me redresse un peu et m’assoie sur l’un des bancs. Zrake s’assoit en face de moi.
-Tu as réussi ta mission, et nous t’en sommes extrêmement reconnaissant. Nous venons de voir Sir Gwandol en train d’accueillir les Lumst. Il avait l’air heureux. Apparemment, il ne sait pas encore que nous avons quitté nos cellules. Mais là n’est pas la question. Derrière lui, il y avait… tes cousins. Ça peut paraître étrange, mais nous sommes sûrs et certains que ce sont eux. Nous avons regardé à plusieurs reprises, et nous les avons reconnus. Ta cousine avait le sourire aux lèvres, mais ton cousin… Il avait l’air vexé, et on aurait dit qu’il avait dû suivre Styn sans vraiment le vouloir.
-C’est ma cousine qui est au commande de tout ça ? Je demande.
-Je pense. Ou peut-être qu’elle est manipulée par Sir Gwandol.
-Si c’est le cas, je ne comprends pas comment elle a pu changer aussi vite. Dis-je.
-A mon avis, elle était déjà de son côté avant que l’on parte en mission. Prononce Alsmë.
J'acquiesce d’un signe de tête. Peut-être que ma cousine a bien caché son jeu. Je savais bien qu’elle me cachait quelque chose. Quand nous sommes revenus à Olname et que nous sommes allés à l’hôpital, j’avais l’impression qu’elle n’était déjà plus avec nous. Joota vient s’asseoir à côté de moi.
-Comment vas-tu ? Me demande-t-il.
-Bien. Ma jambe est totalement guérie. Mais ce qui compte, c’est comment, toi, tu vas.
-Je tiens le coup. Répond-t-il, son éternel sourire en coin sur les lèvres.
Il plante ses yeux dans les miens. Un frison parcourt mon échine lorsqu’il me prend la main. J’ai l’impression qu’une éternité s’est passée depuis la dernière fois où je l’ai vu. Mais en réalité, il ne s'est déroulé qu’une journée… La sensation que j’ai ressenti lorsqu’il n’était pas là était atroce. Je savais qu’il était en danger. Et je n’aime pas ça. Et maintenant que nous sommes de nouveau réunis, je prends conscience à quel point il compte pour moi. Le retrouver, c’est comme retrouver une partie de moi.
elohane a écrit : ↑mer. 11 janv., 2023 6:37 pm
J'ai enfin lu ! Et bon dieu, c'était juste excellent ! Comme tout les autres chapitres quoi Mais vraiment tu décris hyper bien l'ambiance et les paysages ce qui est indispensable dans les bons romans. J'ai adoré, Joota est toujours mon préféré, il est juste hyper mignon. Il me fait tellement penser à Peeta
Bref, merci d'amener un peu plus de joie à ma journée. Bisous Charl' ! ( oui ce sera ton surnom maintenant ! J'appelle toutes les Charlottes Charl. Tu n'y échapperas pas !!! )
Ouiiii ! J’avoue que j’attendais ton avis avec impatience Ahah, merci beaucoup
Alala, Joota… the love of my life <3
Mais de rien, merci à toi surtout ! Okay… En vrai j’aime bien ce surnom
Encore une référence à Harry ! Love of my life... J'écoute beaucoup cette chanson, c'est une des meilleures
Je suis à la place du copilote depuis que nous sommes partis de Trilm. Ælwuil a mis le pilote automatique mais nous restons assis ici, à observer les environs. Nous savons tous que notre arrivée à Olname va être acclamée par les citoyens.Et par moi ! Moi aussi je vais acclamer daborheu Cela fait déjà six heures que nous avons quitté le champ de bataille, mais je sais que le trajet est encore long. Je croise les bras et décide de fermer les yeux pour me reposer un peu. Dans le noir de mes paupières, je vois défiler des images, comme si je visualisais un film. Je vois un champ de bataille, Krust, des soldats. Je me dis que c’est le combat que nous avons mené contre le foudroyeur. J’entends alors une voix, discrète et douce. « Ce combat s’est déroulé il y a un peu plus de trente ans… » On dirait l'assistant google qui me réponds à chaque fois que je dis quelque chose J’essaye d'ouvrir mes yeux, mais mes paupières restent closes. Je ne comprends pas ce qui se passe. Soudain, je suis plongée dans les lieux. Je me retrouve de nouveau dehors, le vent me fouette le visage. Mais je ne sais pas s’il s’agit d’une vision ou de la réalité. J’avance sur la terre et vois des centaines de corps répandus sur le sol. Soudain, quelqu’un me fonce dessus, mais au lieu de me percuter, il passe à travers moi. Je me retourne directement et découvre Krust, debout. A ses pieds se trouve une silhouette. C’est une fille.... Qui est ce... Je m’approche un peu et me place à côté du foudroyeur pour voir son visage. Mais étrangement, je ne sille pas quand je reconnais ma mère. Ah oui ! Je me disais bien Je ne suis pas censé être là. A cette époque, ma mère n’avait qu’une dizaine d’années. Apparemment, elle n’avait pas encore quitté Trilm. Elle a donc moins de treize ans. Krust s’approche d’elle, son épée à la main. Il pose son autre main sur l’épaule de sa fille, un air satisfait sur son visage.
-Ais-je été à la hauteur de vos attentes ? Demande ma mère, la tête basse. Hmmmm....
-Ma chère Estyr… N’en doute jamais. A chaque fois que je te donne une mission, qu’elle soit minime ou outrancière, tu la réussis avec brio. Tu es une excellente guerrière. Tu manies l’épée comme personne, elle t'obéit mieux qu’elle ne m’a obéi autrefois.
Ma mère redresse le visage vers le foudroyeur et sourit faiblement. Elle regarde tous les corps sur le sol, un sourire sur les lèvres. C’est elle qui les a tous tués.c'est horrible quand même !!!! Je l'aime pas sa mère moi si c'est comme ça Je m’approche un peu plus d’elle, mais soudain, mes yeux s’ouvrent sur la cabine de l’hovercraft. J’ai du mal à respirer. Ælwuil, toujours à côté de moi, me regarde d’un air perplexe. Je sens des gouttes de sueurs couler sur mon front. on dirait moi qui me réveille à 2H du matin un lundi Je prends une grande inspiration et regarde droit devant moi.
-Il nous reste encore combien de temps de trajet ? Demande un soldat derrière moi.
-Peut-être encore une bonne demie-journée. Répond Ælwuil.
Le soldat retourne avec les autres, et Ælwuil se tourne vers moi.
-Tu ne vas pas bien ? Demande-t-il.
Je le regarde un instant et hésite. Je décide de ne rien lui dire. J’ai confiance en lui, mais je préfère garder ça pour moi. Et si cela se reproduit, j’en parlerai à Joota. Mais à personne d’autre. Que lui parce que c'est ton amoureux !!!
-Je suis juste un peu fatiguée. Dis-je calmement. Je pense que je vais me reposer un peu.
Il acquiesce d’un signe de tête et je me tourne vers le mur de la cabine, à l'opposé de lui. Il nous reste encore douze heures de trajet. C’est bien trop long. D’un côté, je me dis que c’est trop court pour mettre notre plan en place, mais c’est beaucoup trop long pour Joota. Il ne pourra jamais tenir aussi longtemps. En plus de sa blessure, lui et les autres doivent se cacher jusqu’à notre retour. Je ne sais pas comment ils vont faire. J’espère juste qu’ils sont en sécurité. Si, à mon retour, ils ne sont plus là, ou s’ils se sont de nouveau fait arrêtés, je ne sais plus ce que je ferais. Je sais que je ferais tout pour les sauver, quitte à y laisser ma vie. Non... Ne meurs pas Yllia. Tu vas y arriver, la vie sauve.
Je sens une secousse et quelqu’un me bouscule. J’ouvre les yeux brusquement. Je suis toujours dans l’hovercraft, dans la cabine de pilotage. Tous les soldats sont debout derrière la porte. Ils sont prêts à sortir. Ælwuil, quant à lui, est derrière moi.
-Nous sommes arrivés. Dit-il. Nous allons sortir et nous rendre à la cérémonie de ce soir. Quant à toi, tu vas rester ici jusqu’à ce que Zrake t’appelle pour te dire qu'ils arrivent. Comme prévu.
-Merci. Dis-je en me levant. Merci pour tout.
Il me sert la main et ouvre la porte. Je me mets hors de la vue de la foule qui se trouve à l'extérieur. Tout Olname est venu pour acclamer les Lumst. Les soldats sortent de l’hovercraft, Ælwuil derrière eux. Ils crient tous de joie, des acclamations retentissent de tous les côtés. Quand la porte se referme, je reste dans le silence total. Par l’une des fenêtres, je les vois avancer dans la foule. Ils se rendent jusqu’à la place centrale, où Sir Gwandol les attend. Derrière lui se trouvent deux autres silhouettes. Je ne peux pas voir de qui il s’agit, mais il y a un homme et une femme. Tous les deux sont en retrait, dans l’ombre. Soudain, toutes les personnes à l’extérieur ne bougent plus. Je vois un flash bref qui me fait cligner des yeux. Quand je les ouvre à nouveau, je ne suis plus seule dans l’hovercraft. La première personne que je vois n’est autre que Joota, immobile. Derrière lui se trouvent notre armée au complet : Zrake, Alsmë, Enüd, Strawen, et Plysten. Je les regarde longtemps avant de courir vers Joota et de le prendre dans mes bras. Joooooooota mon chéri
-J’ai eu tellement peur pour toi. Dis-je doucement.
Il place ses bras dans mon dos et pose sa tête sur mon épaule.
-Moi aussi… Souffle-t-il.
-Je ne voudrais surtout pas casser l’ambiance, dit Zrake, mais j’ai quelque chose à te dire, Yllianna. Tu casses l'ambiance !
Je me redresse un peu et m’assoie sur l’un des bancs. Zrake s’assoit en face de moi.
-Tu as réussi ta mission, et nous t’en sommes extrêmement reconnaissant. Nous venons de voir Sir Gwandol en train d’accueillir les Lumst. Il avait l’air heureux. Apparemment, il ne sait pas encore que nous avons quitté nos cellules. Mais là n’est pas la question. Derrière lui, il y avait… tes cousins. Ça peut paraître étrange, mais nous sommes sûrs et certains que ce sont eux. Nous avons regardé à plusieurs reprises, et nous les avons reconnus. Ta cousine avait le sourire aux lèvres, mais ton cousin… Il avait l’air vexé, et on aurait dit qu’il avait dû suivre Styn sans vraiment le vouloir.
-C’est ma cousine qui est au commande de tout ça ? Je demande.
-Je pense. Ou peut-être qu’elle est manipulée par Sir Gwandol.
-Si c’est le cas, je ne comprends pas comment elle a pu changer aussi vite. Dis-je. C'est horrible de se faire trahir comme ça
-A mon avis, elle était déjà de son côté avant que l’on parte en mission. Prononce Alsmë.
J'acquiesce d’un signe de tête. Peut-être que ma cousine a bien caché son jeu. Je savais bien qu’elle me cachait quelque chose. Quand nous sommes revenus à Olname et que nous sommes allés à l’hôpital, j’avais l’impression qu’elle n’était déjà plus avec nous. Joota vient s’asseoir à côté de moi.
-Comment vas-tu ? Me demande-t-il.
-Bien. Ma jambe est totalement guérie. Mais ce qui compte, c’est comment, toi, tu vas.
-Je tiens le coup. Répond-t-il, son éternel sourire en coin sur les lèvres.
Il plante ses yeux dans les miens. Un frison parcourt mon échine lorsqu’il me prend la main. J’ai l’impression qu’une éternité s’est passée depuis la dernière fois où je l’ai vu. Mais en réalité, il ne s'est déroulé qu’une journée… La sensation que j’ai ressenti lorsqu’il n’était pas là était atroce. Je savais qu’il était en danger. Et je n’aime pas ça. Et maintenant que nous sommes de nouveau réunis, je prends conscience à quel point il compte pour moi. Le retrouver, c’est comme retrouver une partie de moi. C'est tellement beau
elohane a écrit : ↑mer. 11 janv., 2023 7:24 pm
Encore une référence à Harry ! Love of my life... J'écoute beaucoup cette chanson, c'est une des meilleures
Toujours de toute façon c’est soit lui, soit Louis, soit tous les 1D en fait J’aime tellement cette chanson !! Là je suis en train de me refaire presque la totalité des chansons de Harry parce que depuis quelques temps je n’écoute plus que Lou donc bon… mais là c’est tellement bien
Je suis à la place du copilote depuis que nous sommes partis de Trilm. Ælwuil a mis le pilote automatique mais nous restons assis ici, à observer les environs. Nous savons tous que notre arrivée à Olname va être acclamée par les citoyens.Et par moi ! Moi aussi je vais acclamer daborheuVoui Cela fait déjà six heures que nous avons quitté le champ de bataille, mais je sais que le trajet est encore long. Je croise les bras et décide de fermer les yeux pour me reposer un peu. Dans le noir de mes paupières, je vois défiler des images, comme si je visualisais un film. Je vois un champ de bataille, Krust, des soldats. Je me dis que c’est le combat que nous avons mené contre le foudroyeur. J’entends alors une voix, discrète et douce. « Ce combat s’est déroulé il y a un peu plus de trente ans… » On dirait l'assistant google qui me réponds à chaque fois que je dis quelque chose maintenant que tu le dis J’essaye d'ouvrir mes yeux, mais mes paupières restent closes. Je ne comprends pas ce qui se passe. Soudain, je suis plongée dans les lieux. Je me retrouve de nouveau dehors, le vent me fouette le visage. Mais je ne sais pas s’il s’agit d’une vision ou de la réalité. J’avance sur la terre et vois des centaines de corps répandus sur le sol. Soudain, quelqu’un me fonce dessus, mais au lieu de me percuter, il passe à travers moi. Je me retourne directement et découvre Krust, debout. A ses pieds se trouve une silhouette. C’est une fille.... Qui est ce...baaaaahJe m’approche un peu et me place à côté du foudroyeur pour voir son visage. Mais étrangement, je ne sille pas quand je reconnais ma mère. Ah oui ! Je me disais bienoBvIoUsLy (oui, encore une réf à Lou…)Je ne suis pas censé être là. A cette époque, ma mère n’avait qu’une dizaine d’années. Apparemment, elle n’avait pas encore quitté Trilm. Elle a donc moins de treize ans. Krust s’approche d’elle, son épée à la main. Il pose son autre main sur l’épaule de sa fille, un air satisfait sur son visage.
-Ais-je été à la hauteur de vos attentes ? Demande ma mère, la tête basse. Hmmmm....
-Ma chère Estyr… N’en doute jamais. A chaque fois que je te donne une mission, qu’elle soit minime ou outrancière, tu la réussis avec brio. Tu es une excellente guerrière. Tu manies l’épée comme personne, elle t'obéit mieux qu’elle ne m’a obéi autrefois.
Ma mère redresse le visage vers le foudroyeur et sourit faiblement. Elle regarde tous les corps sur le sol, un sourire sur les lèvres. C’est elle qui les a tous tués.c'est horrible quand même !!!! Je l'aime pas sa mère moi si c'est comme çaOui… Je m’approche un peu plus d’elle, mais soudain, mes yeux s’ouvrent sur la cabine de l’hovercraft. J’ai du mal à respirer. Ælwuil, toujours à côté de moi, me regarde d’un air perplexe. Je sens des gouttes de sueurs couler sur mon front. on dirait moi qui me réveille à 2H du matin un lundi pareil ! Je prends une grande inspiration et regarde droit devant moi.
-Il nous reste encore combien de temps de trajet ? Demande un soldat derrière moi.
-Peut-être encore une bonne demie-journée. Répond Ælwuil.
Le soldat retourne avec les autres, et Ælwuil se tourne vers moi.
-Tu ne vas pas bien ? Demande-t-il.
Je le regarde un instant et hésite. Je décide de ne rien lui dire. J’ai confiance en lui, mais je préfère garder ça pour moi. Et si cela se reproduit, j’en parlerai à Joota. Mais à personne d’autre. Que lui parce que c'est ton amoureux !!!mais elle ne veut pas encore se l’avouer…
-Je suis juste un peu fatiguée. Dis-je calmement. Je pense que je vais me reposer un peu.
Il acquiesce d’un signe de tête et je me tourne vers le mur de la cabine, à l'opposé de lui. Il nous reste encore douze heures de trajet. C’est bien trop long. D’un côté, je me dis que c’est trop court pour mettre notre plan en place, mais c’est beaucoup trop long pour Joota. Il ne pourra jamais tenir aussi longtemps. En plus de sa blessure, lui et les autres doivent se cacher jusqu’à notre retour. Je ne sais pas comment ils vont faire. J’espère juste qu’ils sont en sécurité. Si, à mon retour, ils ne sont plus là, ou s’ils se sont de nouveau fait arrêtés, je ne sais plus ce que je ferais. Je sais que je ferais tout pour les sauver, quitte à y laisser ma vie. Non... Ne meurs pas Yllia. Tu vas y arriver, la vie sauve.bah oui, sinon il n’y aurait pas encore plus de 20 chapitres
Je sens une secousse et quelqu’un me bouscule. J’ouvre les yeux brusquement. Je suis toujours dans l’hovercraft, dans la cabine de pilotage. Tous les soldats sont debout derrière la porte. Ils sont prêts à sortir. Ælwuil, quant à lui, est derrière moi.
-Nous sommes arrivés. Dit-il. Nous allons sortir et nous rendre à la cérémonie de ce soir. Quant à toi, tu vas rester ici jusqu’à ce que Zrake t’appelle pour te dire qu'ils arrivent. Comme prévu.
-Merci. Dis-je en me levant. Merci pour tout.
Il me sert la main et ouvre la porte. Je me mets hors de la vue de la foule qui se trouve à l'extérieur. Tout Olname est venu pour acclamer les Lumst. Les soldats sortent de l’hovercraft, Ælwuil derrière eux. Ils crient tous de joie, des acclamations retentissent de tous les côtés. Quand la porte se referme, je reste dans le silence total. Par l’une des fenêtres, je les vois avancer dans la foule. Ils se rendent jusqu’à la place centrale, où Sir Gwandol les attend. Derrière lui se trouvent deux autres silhouettes. Je ne peux pas voir de qui il s’agit, mais il y a un homme et une femme. Tous les deux sont en retrait, dans l’ombre. Soudain, toutes les personnes à l’extérieur ne bougent plus. Je vois un flash bref qui me fait cligner des yeux. Quand je les ouvre à nouveau, je ne suis plus seule dans l’hovercraft. La première personne que je vois n’est autre que Joota, immobile. Derrière lui se trouvent notre armée au complet : Zrake, Alsmë, Enüd, Strawen, et Plysten. Je les regarde longtemps avant de courir vers Joota et de le prendre dans mes bras. Joooooooota mon chéribaby, u were the love of my liiiiife
-J’ai eu tellement peur pour toi. Dis-je doucement.
Il place ses bras dans mon dos et pose sa tête sur mon épaule.
-Moi aussi… Souffle-t-il.
-Je ne voudrais surtout pas casser l’ambiance, dit Zrake, mais j’ai quelque chose à te dire, Yllianna. Tu casses l'ambiance !très clairement oui
Je me redresse un peu et m’assoie sur l’un des bancs. Zrake s’assoit en face de moi.
-Tu as réussi ta mission, et nous t’en sommes extrêmement reconnaissant. Nous venons de voir Sir Gwandol en train d’accueillir les Lumst. Il avait l’air heureux. Apparemment, il ne sait pas encore que nous avons quitté nos cellules. Mais là n’est pas la question. Derrière lui, il y avait… tes cousins. Ça peut paraître étrange, mais nous sommes sûrs et certains que ce sont eux. Nous avons regardé à plusieurs reprises, et nous les avons reconnus. Ta cousine avait le sourire aux lèvres, mais ton cousin… Il avait l’air vexé, et on aurait dit qu’il avait dû suivre Styn sans vraiment le vouloir.
-C’est ma cousine qui est au commande de tout ça ? Je demande.
-Je pense. Ou peut-être qu’elle est manipulée par Sir Gwandol.
-Si c’est le cas, je ne comprends pas comment elle a pu changer aussi vite. Dis-je. C'est horrible de se faire trahir comme çaet c’est pas fini…
-A mon avis, elle était déjà de son côté avant que l’on parte en mission. Prononce Alsmë.
J'acquiesce d’un signe de tête. Peut-être que ma cousine a bien caché son jeu. Je savais bien qu’elle me cachait quelque chose. Quand nous sommes revenus à Olname et que nous sommes allés à l’hôpital, j’avais l’impression qu’elle n’était déjà plus avec nous. Joota vient s’asseoir à côté de moi.
-Comment vas-tu ? Me demande-t-il.
-Bien. Ma jambe est totalement guérie. Mais ce qui compte, c’est comment, toi, tu vas.
-Je tiens le coup. Répond-t-il, son éternel sourire en coin sur les lèvres.
Il plante ses yeux dans les miens. Un frison parcourt mon échine lorsqu’il me prend la main. J’ai l’impression qu’une éternité s’est passée depuis la dernière fois où je l’ai vu. Mais en réalité, il ne s'est déroulé qu’une journée… La sensation que j’ai ressenti lorsqu’il n’était pas là était atroce. Je savais qu’il était en danger. Et je n’aime pas ça. Et maintenant que nous sommes de nouveau réunis, je prends conscience à quel point il compte pour moi. Le retrouver, c’est comme retrouver une partie de moi. C'est tellement beaumoui <3 (et t’as mon correcteur orthographique, qui quand je met « moui », me propose « Louis » jpp
J’ouvre les yeux péniblement, aveuglée par la lumière éclatante du soleil qui pénètre par la fenêtre de la cabine. Je suis assise sur le banc, toujours à côté de Joota. Ma tête repose sur son épaule et son bras est autour de moi. Il a encore les yeux clos et respire calmement. Je me lève doucement pour ne pas le réveiller. Ælwuil est déjà de retour et pilote l’hovercraft au-dessus des nuages. Zrake est assise à la place du copilote et observe le ciel en silence. Alsmë et son frère sont en train de discuter sur le banc d’en face, à l’écart de Strawen et Plysten. Je vais voir Ælwuil et Zrake et me place entre les deux sièges.
-Alors, cette cérémonie ? Je demande.
-Eh bien, pas grand chose à dire ! Il y a eu un long discours du président, puis le passage de chacun des soldats pour raconter ce qu’il s’est passé en détail. Et ensuite, il ne s’est rien passé de très important. Personne n’est encore au courant que vous vous êtes échappé de prison. Quand ils le sauront… ça changera tout. En tout cas, j’ai réussi à sortir sans aucun problème, et je suis heureux que vous soyez tous ici. Dit-il.
-Et où allons-nous ? Demande Joota.
Il est derrière moi, debout. Il vient de se lever.
-Sincèrement, je crois que nous voguons là où le vent nous mène. Souffle Zrake.
-L’hovercraft ne pourra pas voler éternellement. Fais-je remarquer.
-C’est exact ! C’est pourquoi nous nous rendons dans un endroit secret nommé Læry. Là bas, nous serons en sécurité.
-Comment connaissez-vous cet endroit, s’il est secret ? Je demande.
-Par le biais de mon frère. Dit Ælwuil. Il s’est lui-même réfugié à Læry il y a cinq ans. Il y est toujours, et il nous attend.
Il nous regarde, un air satisfait sur son visage. Je me retourne et Joota me sourit. Il est debout, mais n’a pas l’air de souffrir. Il n’est plus aussi pâle qu’hier, lors de nos retrouvailles.
-Tu as bénéficié des soins d’Ælwuil ? Je demande, un sourcil levé et un sourire en coin sur les lèvres.
-En effet.
Il ne dit rien de plus mais va s’asseoir sur le banc. Il me fait signe de le rejoindre. Je m’assoie à côté de lui, puis tout le monde dans l’hovercraft devient immobile. Il a encore utilisé son pouvoir. Mais soudain, alors qu’il s’apprête à parler, j'ai du mal à respirer. Je sens un vent froid sur ma peau, et je tremble fortement. Soudain, je me retrouve plongé dans un endroit sombre et très calme. Trop calme. Je suis dans une chambre, assise sur une chaise. Ma mère, toujours aussi jeune, est sur un lit, les jambes croisées. Elle est tranquille, un livre entre les mains. Je me lève et m’approche un peu d’elle. Soudain, une lumière orangée sort des pages du livre, et traverse ma mère. Je me précipite vers elle, mais quand je vois qu’elle respire normalement et qu’elle rit, je m’assoie à côté d’elle. Elle pose ses paumes sur la double page et ferme les yeux. Elle chuchote des mots que je ne comprends pas. Quand elle ouvre les paupières, ses yeux sont étincelants, et oranges. Sur les pages vierges viennent d’apparaître des symboles. Des sortes de runes. Ma mère regarde ses mains et j’en fais de même. Il y a quatre symboles. Ils sont tracés dans sa peau avec son sang. Ce sont tous les quatre des triangles. Certains sont à l'envers, d’autres à l’endroit. Et dans deux d’entre-eux se trouve un trait, formant un petit triangle dans le grand. Quelqu’un frappe violemment à la porte de la chambre et ma mère ferme brusquement le livre avant de le ranger sous son oreiller. Elle souffle sur ses mains pour faire disparaître les symboles et se lève d’un bon. La porte s’ouvre, mais je ne me retourne pas pour savoir de qui il s’agit. Je sais pertinemment que c’est Krust. Mais alors que je l’entends s’énerver, je remarque une goutte de sang sur le sol. Je me penche pour la voir de plus près. Elle est en forme de triangle elle aussi.
Quelqu’un me bouscule. J’ouvre les yeux précipitamment et prend mon poignard à ma ceinture. Mais c’est Joota. Il est à côté de moi, assis sur le sol.
-Yllianna, qu’est-ce qu’il se passe ? Me demande-t-il.
Je prends une grande bouffée d’air avant de repenser à ce qui vient de se passer. Je suis en sueur. Je déglutis difficilement avant de regarder Joota droit dans les yeux.
-Est-ce que tu connais certains symboles, ou certaines runes ? Je lui demande en reprenant mon souffle.
-P-pourquoi ?
Je prends une grande inspiration et me place bien en face de lui. Nous sommes en tailleur sur le sol de l’hovercraft, nos coéquipiers étant arrêtés par le pouvoir de mon ami. Je prends ses mains dans les miennes et plante mes yeux dans les siens.
-Écoute, Joota. Depuis hier, j’ai des visions.
-Des visions ? Me coupe-t-il.
-Des visions… du passé de ma mère. Je sais, c’est étrange, et tu pourrais me croire folle, mais c’est vrai. A chaque fois, je suis plongée dans le décor de l’enfance de ma mère à Trilm. Hier, c’était sur un champ de bataille, et aujourd’hui, c’était dans sa chambre, dans la forteresse. Je marque une pause. Est-ce que les triangles ont une signification particulière ?
Il fronce les sourcils et fixe le sol. Il a l’air de savoir quelque chose. Mais j’ai l’impression qu’il hésite à me le dire.
-Joota, tu as confiance en moi ?
-Pour toujours. Dit-il, la gorge nouée.
Il redresse la tête vers moi et inspire un grand coup.
-Les triangles sont des symboles de stabilité, de direction, de détermination. Dans la magie, les quatre éléments sont représentés par des triangles. La terre est un triangle avec le sommet en bas, et un petit triangle à l’intérieur. L'eau est un triangle avec le sommet en bas, un triangle à l’envers. L’air est un triangle normal, avec un petit triangle à l’intérieur. Et le feu est un triangle normal.
-Ce sont les symboles que j’ai vu… Je chuchote.
-Tu as vu ces quatre symboles ? Demande-t-il, les sourcils levés.
J’acquiesce d’un signe de tête.
-Est-ce que tu en as parlé à quelqu’un, Yllia’ ?
-A personne d’autre que toi. La première fois, Ælwuil était à côté de moi quand c’est arrivé, mais je ne lui ai rien dit. J’ai confiance en lui, mais… c’est différent.
-C'est-à-dire ?
-Tu me comprends comme personne, et je sais que je peux tout te dire.
Il me regarde puis me sourit.
-Tu sais, dans le passé, certains disaient qu’il n’y avait pas seulement quatre éléments, mais six. En plus de l’eau, l’air, le feu, et la terre, il y avait aussi l’espace, et l’esprit.
Je suis surprise que Joota connaisse tout ça. Je lui souris. Je comprends maintenant que ma mère avait les symboles des quatre éléments dans ses mains. Mais pourquoi ? C’est une question qu’il faut encore creuser.
-Où as-tu appris tout ça ? Je demande.
-Ma tante est une magicienne. Elle m’a appris un grand nombre de choses. En tant que mage, dans son « univers », elle savait beaucoup de choses. Notamment sur notre société, contrôlée par le président. Elle savait que les Lumst n’étaient qu’une couverture. C’est elle qui m’a ouvert les yeux et qui m’a demandé de partir de cette communauté. Mais je voulais venger mes parents alors…
-Tu as voulu créer ta propre armée. Finis-je à sa place.
-Et je voulais que tu en fasses partie.
-Pourquoi ? Je demande.
Il regarde un peu partout avant de planter ses yeux dans les miens. Il me caresse doucement la main de ses doigts. Je frissonne. Il me regarde, mais à du mal à déglutir, et n’arrive pas à parler. Il se mord la lèvre inférieure et souffle.
-Écoute, Yllia’… je…
Il s’arrête et regarde le sol, désespérément. Comme s’il voulait me dire quelque chose mais qu’il n’y arrivait pas. J’hésite un moment, puis après une grande inspiration, je m’approche de lui et pose mes mains sur ses épaules.
-Tu sais, Joota, je n’ai jamais eu d’ami… Mais je sais que ce que je ressens à chaque fois que je suis avec toi est différent de l’amitié. Et c’est encore pire quand tu n’es pas là. Je ne sais pas ce que c’est, je ne peux pas mettre de nom dessus. Mais c’est bien plus fort. Quand je t’ai vu la première fois, c’était comme évident… Et chaque jour qui passe me permet de te connaître un peu plus. Je sais que je ne pourrai pas vivre sans toi. Parce que ma vie n’aurait plus aucun sens. Avant que je te rencontre, mon cœur battait normalement, le sang l’alimentait. Mais aujourd’hui, il y a autre chose qui lui permet de battre… et c’est toi.
J’ouvre les yeux péniblement, aveuglée par la lumière éclatante du soleil qui pénètre par la fenêtre de la cabine. Je suis assise sur le banc, toujours à côté de Joota. Ma tête repose sur son épaule et son bras est autour de moi.Oh mon dieu je vais faire un infarctus, c'est beaucoup trop chou Il a encore les yeux clos et respire calmement. Je me lève doucement pour ne pas le réveiller. Ælwuil est déjà de retour et pilote l’hovercraft au-dessus des nuages. Zrake est assise à la place du copilote et observe le ciel en silence. Alsmë et son frère sont en train de discuter sur le banc d’en face, à l’écart de Strawen et Plysten. Je vais voir Ælwuil et Zrake et me place entre les deux sièges.
-Alors, cette cérémonie ? Je demande.
-Eh bien, pas grand chose à dire ! Il y a eu un long discours du président, puis le passage de chacun des soldats pour raconter ce qu’il s’est passé en détail. Et ensuite, il ne s’est rien passé de très important. Personne n’est encore au courant que vous vous êtes échappé de prison. Quand ils le sauront… ça changera tout. En tout cas, j’ai réussi à sortir sans aucun problème, et je suis heureux que vous soyez tous ici. Dit-il.
-Et où allons-nous ? Demande Joota. Heureusement que Sherlock est parmi nous
Il est derrière moi, debout. Il vient de se lever.
-Sincèrement, je crois que nous voguons là où le vent nous mène. Souffle Zrake. Réponse du poéte ou du scientifique ?
-L’hovercraft ne pourra pas voler éternellement. Fais-je remarquer.
-C’est exact ! C’est pourquoi nous nous rendons dans un endroit secret nommé Læry. Là bas, nous serons en sécurité. hmmm oui ça fait plus de sens que ton proverbe mielleux. Moi, désagréable ?
-Comment connaissez-vous cet endroit, s’il est secret ? Je demande. Harry, harry, harry...
-Par le biais de mon frère. Dit Ælwuil. Il s’est lui-même réfugié à Læry il y a cinq ans. Il y est toujours, et il nous attend.
Il nous regarde, un air satisfait sur son visage. Je me retourne et Joota me sourit. Il est debout, mais n’a pas l’air de souffrir. Il n’est plus aussi pâle qu’hier, lors de nos retrouvailles.
-Tu as bénéficié des soins d’Ælwuil ? Je demande, un sourcil levé et un sourire en coin sur les lèvres.
-En effet.
Il ne dit rien de plus mais va s’asseoir sur le banc. Il me fait signe de le rejoindre. Je m’assoie à côté de lui, puis tout le monde dans l’hovercraft devient immobile. Il a encore utilisé son pouvoir. Mais soudain, alors qu’il s’apprête à parler, j'ai du mal à respirer. Je sens un vent froid sur ma peau, et je tremble fortement. Soudain, je me retrouve plongé dans un endroit sombre et très calme. Trop calme. Je suis dans une chambre, assise sur une chaise. Ma mère, toujours aussi jeune, est sur un lit, les jambes croisées. Elle est tranquille, un livre entre les mains. Je me lève et m’approche un peu d’elle. Soudain, une lumière orangée sort des pages du livre, et traverse ma mère. Je me précipite vers elle, mais quand je vois qu’elle respire normalement et qu’elle rit, je m’assoie à côté d’elle. Elle pose ses paumes sur la double page et ferme les yeux. Elle chuchote des mots que je ne comprends pas. Quand elle ouvre les paupières, ses yeux sont étincelants, et oranges. Sur les pages vierges viennent d’apparaître des symboles. Des sortes de runes. Hmmmmm... Ma mère regarde ses mains et j’en fais de même. Il y a quatre symboles. Ils sont tracés dans sa peau avec son sang. Ce sont tous les quatre des triangles. Certains sont à l'envers, d’autres à l’endroit. Et dans deux d’entre-eux se trouve un trait, formant un petit triangle dans le grand. Quelqu’un frappe violemment à la porte de la chambre et ma mère ferme brusquement le livre avant de le ranger sous son oreiller. Elle souffle sur ses mains pour faire disparaître les symboles et se lève d’un bon. La porte s’ouvre, mais je ne me retourne pas pour savoir de qui il s’agit. Je sais pertinemment que c’est Krust. Mais alors que je l’entends s’énerver, je remarque une goutte de sang sur le sol. Je me penche pour la voir de plus près. Elle est en forme de triangle elle aussi.
Quelqu’un me bouscule. J’ouvre les yeux précipitamment et prend mon poignard à ma ceinture. Mais c’est Joota. Il est à côté de moi, assis sur le sol.
-Yllianna, qu’est-ce qu’il se passe ? Me demande-t-il.
Je prends une grande bouffée d’air avant de repenser à ce qui vient de se passer. Je suis en sueur. Je déglutis difficilement avant de regarder Joota droit dans les yeux.
-Est-ce que tu connais certains symboles, ou certaines runes ? Je lui demande en reprenant mon souffle.
-P-pourquoi ?
Je prends une grande inspiration et me place bien en face de lui. Nous sommes en tailleur sur le sol de l’hovercraft, nos coéquipiers étant arrêtés par le pouvoir de mon ami. Je prends ses mains dans les miennes et plante mes yeux dans les siens.
-Écoute, Joota. Depuis hier, j’ai des visions.
-Des visions ? Me coupe-t-il.
-Des visions… du passé de ma mère. Je sais, c’est étrange, et tu pourrais me croire folle, mais c’est vrai. A chaque fois, je suis plongée dans le décor de l’enfance de ma mère à Trilm. Hier, c’était sur un champ de bataille, et aujourd’hui, c’était dans sa chambre, dans la forteresse. Je marque une pause. Est-ce que les triangles ont une signification particulière ?
Il fronce les sourcils et fixe le sol. Il a l’air de savoir quelque chose. Mais j’ai l’impression qu’il hésite à me le dire.
-Joota, tu as confiance en moi ?
-Pour toujours. Dit-il, la gorge nouée. OUFFFF j'avais lu " pas toujours " j'allais l'engueuler
Il redresse la tête vers moi et inspire un grand coup.
-Les triangles sont des symboles de stabilité, de direction, de détermination. Dans la magie, les quatre éléments sont représentés par des triangles. La terre est un triangle avec le sommet en bas, et un petit triangle à l’intérieur. L'eau est un triangle avec le sommet en bas, un triangle à l’envers. L’air est un triangle normal, avec un petit triangle à l’intérieur. Et le feu est un triangle normal.
-Ce sont les symboles que j’ai vu… Je chuchote.
-Tu as vu ces quatre symboles ? Demande-t-il, les sourcils levés.
J’acquiesce d’un signe de tête.
-Est-ce que tu en as parlé à quelqu’un, Yllia’ ? non que toi car elle t'aime
-A personne d’autre que toi. La première fois, Ælwuil était à côté de moi quand c’est arrivé, mais je ne lui ai rien dit. J’ai confiance en lui, mais… c’est différent.
-C'est-à-dire ?
-Tu me comprends comme personne, et je sais que je peux tout te dire. le bisoooous
Il me regarde puis me sourit.
-Tu sais, dans le passé, certains disaient qu’il n’y avait pas seulement quatre éléments, mais six. En plus de l’eau, l’air, le feu, et la terre, il y avait aussi l’espace, et l’esprit.
Je suis surprise que Joota connaisse tout ça. Je lui souris. Je comprends maintenant que ma mère avait les symboles des quatre éléments dans ses mains. Mais pourquoi ? C’est une question qu’il faut encore creuser.
-Où as-tu appris tout ça ? Je demande.
-Ma tante est une magicienne. Elle m’a appris un grand nombre de choses. En tant que mage, dans son « univers », elle savait beaucoup de choses. Notamment sur notre société, contrôlée par le président. Elle savait que les Lumst n’étaient qu’une couverture. C’est elle qui m’a ouvert les yeux et qui m’a demandé de partir de cette communauté. Mais je voulais venger mes parents alors…
-Tu as voulu créer ta propre armée. Finis-je à sa place.
-Et je voulais que tu en fasses partie.
-Pourquoi ? Je demande.
Il regarde un peu partout avant de planter ses yeux dans les miens. Il me caresse doucement la main de ses doigts. c'est bien bonne initiative Je frissonne. Il me regarde, mais à du mal à déglutir, et n’arrive pas à parler. Il se mord la lèvre inférieure et souffle.
-Écoute, Yllia’… je… Tu ? Tu ? Tu ?
Il s’arrête et regarde le sol, désespérément. Comme s’il voulait me dire quelque chose mais qu’il n’y arrivait pas. J’hésite un moment, puis après une grande inspiration, je m’approche de lui et pose mes mains sur ses épaules.
-Tu sais, Joota, je n’ai jamais eu d’ami… Mais je sais que ce que je ressens à chaque fois que je suis avec toi est différent de l’amitié. si ça c'est pas une révélation Et c’est encore pire quand tu n’es pas là. Je ne sais pas ce que c’est, je ne peux pas mettre de nom dessus. Mais c’est bien plus fort. mon dieu c'est trop chou Quand je t’ai vu la première fois, c’était comme évident… Et chaque jour qui passe me permet de te connaître un peu plus. Je sais que je ne pourrai pas vivre sans toi. Parce que ma vie n’aurait plus aucun sens. Avant que je te rencontre, mon cœur battait normalement, le sang l’alimentait. Mais aujourd’hui, il y a autre chose qui lui permet de battre… et c’est toi. J'ai trop hâte de savoir ce qu'il va répondre !!!!
OOUUUIIII c'était génial ! Leur relation évolue et j'ai trop hâte de savoir la suite. Et puis quel mystère, cette histoire de runes... J'ai tellement envie d'en savoir plus.
Bravo !
mais tu vas devoir attendre encore… 
Ça va aller mieux. Pas longtemps, mais ça va aller 
il est génial comme d'hab et un peu tristounet mais c'est ça qui nous fait ressentir des émotions et y'a toujours du suspens ! Bravoooo 
Oui
voui 
Je prends une grande inspiration et regarde droit devant moi. 
Joooooooota mon chéri