« Memory is crucial. Without it, we are blind. Without it, one leaves one's destiny to chance. »
Fantastic Beasts : Secrets of Dumbledore
◊~◊~◊
Hey everybody ! J’espère que vous allez bien
Et oui, c’est encore moi, avec une nouvelle histoire… Je sais, j’écris trop de chose en même temps. Mais avec cette histoire, vous êtes sûrs d’avoir un tome 1 en entier, et un tome 2 aussi ! Peut-être même un tome 3, qui sait ? J’ai déjà terminé l’écriture du premier tome et je suis presque à la fin du second. Les postes seront donc assez réguliers (un par semaine).
Comme vous le savez, je n’aime pas trop faire des introductions pour les histoires, ou plutôt je n’y arrive pas vraiment.
En tout cas, dans ce premier tome, nommé Yllianna : La Vengeance, il y aura, évidemment, une histoire de vengeance donc de l’action, de l’amitié. Le personnage principal me ressemble pas mal sur certains points et sur d’autres, nous sommes très très très éloignés ! Mais en tout cas, sachez qu’écrire cette histoire était un véritable plaisir et que j’ai adoré passer des moments aux côtés de mon héroïne, dans cet univers, et j’espère vraiment qu’il en sera de même pour vous.
Pour vous donner une petite idée de la taille, ce premier tome est divisé en 3 parties, avec 20 chapitres en tout, et environ 85 pages avec une police d’écriture petite. Ce premier tome contient 33 230 mots, 191 364 caractères, et 156 848 caractères (sans espace).
Je poste ici un petit résumé provisoire ainsi que la couverture que j’ai réalisée !
Résumé :
Yllianna est une jeune fille hors du commun. Elle vit à Olname en compagnie de son père. Sa mère est morte au combat en affrontant Krust, le foudroyeur et chef des Elmny. Ces derniers se trouvent à Trilm, une ville cachée de tous. A 16 ans, Yllianna n'a qu'une mission : tuer le foudroyeur, ou la communauté des Lumst s'éteindra...
Information:
Je tiens à dire que KatnissEverllark a écrit avec moi les 3/4 premiers chapitres, puis elle n’avait plus le temps et avait un autre roman en tête donc vu que j’adorais l’idée puisque c’était moi qui lui avait donné, j’avais les personnages, les lieux, l’histoire, j’ai continué à l’écrire. Donc ne vous étonnez pas si les premiers chapitres sont exactement les mêmes que ceux que vous aviez pu lire (si vous les aviez lu) quand elle postait son histoire ici
PS : Je ne sais pas si vous arrivez à voir la couverture, mais moi je ne la vois pas…
Un impact fort se fit entendre. Puis un cri de dame âgée. C’était un arbre qui s’écroulait sur une voiture. Il pleuvait très fort. Un éclair, puis deux, avaient éclaté à Olname. Le foudroyeur n’était pas loin. Il me cherchait. J’étais allongée sur mon lit, les bras le long du corps. Ma haine envers Krust était si forte que j’aurais été capable de tout pour le tuer. J’entends alors la porte d'entrée s’ouvrir, puis se refermer. Je me relève d’instinct et me colle à la porte de ma chambre. Cette dernière est étroite, assez sombre. Mon lit se situe en face de l’entrée, contre un mur gris foncé. Au-dessus de mon oreiller se trouvent des photos ou des posters. Mon cœur se met à battre la chamade. Je respire tranquillement tout en fermant les yeux. Ma main rejoint la poignée de la porte et l’ouvre. Sans réfléchir une seconde de plus, je cours dans l’escalier en bois et me dirige vers le salon. À mon grand soulagement, j’aperçois mon père, un sac à dos à la main.
-Bonsoir Yllianna. Tu n’es pas encore couchée ? Il est tard.
En effet, il fait nuit, on peut presque dire qu’il est tôt, car il est presque minuit.
-Tu m’as fait peur ! J’ai cru que c’était lui…
Mon père jette le sac à terre et vient me serrer dans ses bras.
-Ne t’en fais pas. Je serai toujours là pour veiller sur toi.
-Merci papa…
Après un baiser déposé sur sa joue droite, je remonte à toute vitesse dans ma chambre. Je me couche habillée et essaye de ne plus penser à ce qui aurait pu se produire si ça n’avait pas été mon père, mais le chef des Elmny qui était entré chez moi. Je m’endors presque directement.
Au petit matin, le soleil me caresse le visage. J’ouvre les paupières et remets une mèche de cheveux, qui me tombe devant les yeux, derrière mon oreille. Je regarde mon horloge. Il est sept heures et demie. Je dois me rendre au lycée pour huit heures. Je me lève, ouvre ma fenêtre et jette les vêtements de la veille sur mon lit. Mon armoire est remplie de pantalons, de t-shirts, de pulls et de chemises. Je choisis un pantalon noir moulant et un t-shirt blanc à manches courtes. Je coiffe mes cheveux châtains en une longue tresse qui me tombe sur l’épaule. Je chausse des bottines en cuire qui m’épousent les pieds à merveille et descend dans la cuisine. Mon père est encore couché. Je prends un petit déjeuner rapide, récupère mon sac de cours et sors de la maison. Le trajet est assez court mais je traverse tout de même une grande partie de la ville. Olname est une toute petite citadelle. C’est la plus pauvre du pays. J’arrive devant mon lycée, Frounz. Je n’ai pas d’amis et ça ne me dérange pas. C’est peut-être même mieux ainsi. Ce matin, j’ai trois heures d’histoire. Ma classe est grande, lumineuse et il y a un bureau par étudiants. Ma place est au fond, près de la fenêtre. Je m’y installe et sors mes affaires. M. Riuo, mon professeur, rentre. Nous ouvrons tous nos manuels scolaires à la page demandée. Aujourd’hui, nous allons étudier le passé de Olname. Cette cité a connu des jours sombres… Il y a des milliers d’années déjà que ces jours sombres ont disparu, mais nous en gardons un souvenir amer. Notre peuple a beaucoup souffert. Comme aujourd’hui, nos ennemis étaient les Elmny. Cette population rivale nous avait tout pris, nous étions dépourvus de tout. À cette époque, ils étaient victorieux, nous étions miséreux. Ce n’est pas parce que les années ont passé que les Elmny se sont contentés de leur victoire… Ils avaient une soif de pouvoir. Alors, plus tard, juste après ma naissance, ils sont revenus nous piller. Ma mère les a combattus. Puis le chef, Krust, le foudroyeur, l’a exterminé. Elle est morte pour moi et je ne l’ai jamais vue. Je ne sais rien d’elle, mon père est trop triste pour m’en parler. Le foudroyeur est toujours en vie et me cherche afin de me tuer. Comme ma mère, j’ai des pouvoirs… Elle était métamorphe, je suis feu-follet, océanos, ventière et je contrôle également la terre. Vous l’aurez compris, je maîtrise les quatre éléments. Avant sa mort, ma mère avait conçu une équipe de combattants. Elle existe encore mais a été renouvelée. Mon père considère que je suis trop jeune pour en faire partie. Cette armée est là pour vaincre Krust. Si on y arrive, tous les Elmny mourront. Leurs vies dépendent de la sienne.
La sonnerie retentit, c’est la fin du cours. Je sors du lycée et hâte le pas pour retrouver mon père. Lorsque je rentre chez moi, une odeur familière me chatouille les narines. Mon père a fait mon plat préféré, des lasagnes ! Je me jette dans ses bras. Depuis que j’ai découvert mes pouvoirs, nous avons une forte complicité qui n’était pas là auparavant.
-Assieds-toi mon trésor. Tu es la reine aujourd’hui !
-Pourquoi ?
Mon père ne m’appelle jamais comme ça. C’est étrange, il est enjoué et en même temps, j’arrive à percevoir une lueur de tristesse dans ses yeux bruns.
-Tu vas pouvoir passer les tests pour faire partie de la communauté…
-Vraiment ?
Je ne m’attendais absolument pas à ça. J’allais enfin pouvoir montrer ce que je savais faire et non garder ça pour moi. Si je réussis les tests, je ferai partie de la communauté des Lumst et je pourrai enfin défendre Olname.
Je mange avec appétit, pour moi, ce sont les meilleures lasagnes que j’ai mangées depuis des années. Mon père est un excellent cuisinier.
-Yllianna, tu n’iras plus au lycée jusqu’à la fin de l’année…
-Pourquoi ?
-Les tests auront lieu la semaine prochaine et il faut que tu sois la meilleure. Et puis si tu réussis, tu devras suivre des entraînements tous les jours. Tu n’auras plus le temps pour les études.
Mon père a raison bien sûr. Si je veux faire partie de la communauté, les études passeront après. Et puis il ne reste plus qu’un mois avant la fin de l’année scolaire, je ne raterai donc rien de bien intéressant.
-Tu as encore faim ? Me demande mon père
-Non… c’était un régal, merci beaucoup papa !
-Il n’y a pas de quoi. Tu sais que je ferais tout pour te faire plaisir…
C’est vrai. Mon père fait passer ma vie avant la sienne, comme l’a fait ma mère en mourant.
Je monte les escaliers et m’avachis sur mon lit. Je ferme les yeux et imagine un monde sans guerre, un monde où je pourrai vivre sans crainte, vivre libre. Je me souviens des histoires que me racontait mon père lorsque j’étais enfant. Elles parlaient toujours d’un monde merveilleux où vivaient des êtres dépourvus de défaut, où tout était parfait, où chaque personne était libre de penser, de sortir, de parler, de chanter. Mon père est un merveilleux chanteur… Cela fait des années qu’il ne m’a plus rien chanté, mais je me souviens encore des paroles de la dernière chanson. Les yeux clos, je m’imagine un théâtre rempli de spectateurs applaudissant mon père sur la scène. Je l’ai toujours imaginé chanteur. Sa voix est inoubliable. On l’entend une fois et on la retient pendant des mois. Lorsqu’un son sort de sa bouche, on dirait un geai. On peut dire qu’il est compositeur. Au bout d’un moment, je m’endors et entends ses paroles dans mes rêves.
Oh ! Ma douce, que je t’aime…
Tu es mon étoile, ma vie, mon cœur, mon âme. Tu es mon tout !
Je ne peux pas te laisser
Ce serait trop me demander !
Tu ne peux pas savoir, ce que ça me fait de te voir
Ton sourire est si beau ! Je ne veux pas te quitter !
Tu me manqueras, c’est sûr ! On ne peut pas en douter…
Tu réchauffes mon cœur, à chaque instant de ma vie.
Tes désirs sont les miens et tes rêves aussi, on passera notre vie,
À chercher notre bonheur ! Si tu as une envie, n’hésites pas à me le dire,
Je serais là pour qu’elle soit réelle…
Tout ce que je souhaite, c’est que tu sois heureuse.
Si je meurs un jour, ce ne sera pas très dur…
Tu n’auras qu’à penser à moi ! Je serais là.
Le lendemain, il n’est plus question de rêves ou de lycée. Il est question de mon avenir. Quand je sors de ma chambre, la maison est complètement silencieuse. Mon père a dû partir de bonne heure pour son travail. Il exerce un métier difficile. Il est agent dans une entreprise que j’appelle secrète. Elle est cachée de tous, mon père travaille dans l’ombre. Son rôle est de maintenir l’ordre et la sécurité de Olname. Mais en plus d’être agent, mon père doit sans cesse chercher de nouvelles recrues. Je prends un petit-déjeuner rapide, enfile mon sac de cours sur mes épaules et marche en direction de la création de ma mère. À la moitié du chemin, le temps s’assombrit. On passe d’un soleil éclatant à de nombreux nuages et même, à certains moments, à des éclairs. J’accélère le pas, Krust ne doit pas être très loin à présent. Il ne faut pas qu’il sache qu’une armée existe pour vaincre son peuple. J’emprunte une rue parallèle. Elle est étroite et j’ai l’impression qu’il fait de plus en plus froid. Je regarde presque tout le temps derrière moi pour savoir si je suis suivie. Le temps est maintenant semblable à une tempête. Je suis obligée de plisser les yeux pour voir à moins d’un mètre devant moi. Je trébuche. Même sous le torrent de pluie, je me redresse et continue mon chemin. Mais rien ne se passe comme je l'aurais voulu…
◊~◊~◊
J’espère que ce premier chapitre vous a plu ! Je posterai le chapitre suivant samedi ou dimanche…
Dernière modification par JaneSerpentard le dim. 12 juin, 2022 12:49 pm, modifié 2 fois.
Salut! J'ai bien aimé ton premier chapitre. Même s'il n'y a pas encore trop de détail sur cette société, je trouve qu'on arrive à se rendre compte de ce à quoi elle peut ressembler. En tout cas, je trouve ton histoire prometteuse.
J'ai juste relevé deux petits trucs si tu me permets:
- "je remet" prend un "s" à la fin (2ème paragraphe, 1ère ligne)
- "On passe d’un soleil éclatant à des trentaines de nuages": le mot "trentaine" m'a fait bizarre. Est-ce que l'on compte vraiment les nuages dans ce genre de situation? Je pense que des "dizaines" m'aurait moins interpelé sinon.
Si tu veux bien me prévenir pour les autres chapitres, j'en serais ravie ^^
Shawneenat a écrit : ↑ven. 10 juin, 2022 3:31 pm
Salut! J'ai bien aimé ton premier chapitre. Même s'il n'y a pas encore trop de détail sur cette société, je trouve qu'on arrive à se rendre compte de ce à quoi elle peut ressembler. En tout cas, je trouve ton histoire prometteuse.
J'ai juste relevé deux petits trucs si tu me permets:
- "je remet" prend un "s" à la fin (2ème paragraphe, 1ère ligne)
- "On passe d’un soleil éclatant à des trentaines de nuages": le mot "trentaine" m'a fait bizarre. Est-ce que l'on compte vraiment les nuages dans ce genre de situation? Je pense que des "dizaines" m'aurait moins interpelé sinon.
Si tu veux bien me prévenir pour les autres chapitres, j'en serais ravie ^^
Coucou ! Merci
Merci, j’ai corrigé ! C’est vrai que j’ai relu mon tome 1 plusieurs fois et j’ai essayé de corriger les fautes, mais certaines sont passées à la trappe
J’ai changé « trentaine » en « nombreux nuages » je sais pas si c’est mieux…
Bien sûr ! Je poste le chapitre suivant demain ! Je t’ajoute tout de suite à la liste des prévenus
Je me fais soudain plaquer contre le mur d’une maison voisine. J’ai beau me débattre, rien ne fait effet. Un homme au capuchon noir me fait face. Il a son avant-bras droit serré sur mon cou et j’ai de plus en plus de mal à respirer. J’arrive à percevoir ses yeux d’un rouge à glacer le sang. Ils sont plantés dans les miens, couleur émeraude.
-Bonjour Yllianna ! Tu ne sais sans doute pas qui je suis.
-Un espion de Krust. lui lançais-je à la figure
-En effet. Tu as l’air plus informée que je ne le croyais…
-Pourquoi il vous envoie ? Pourquoi n’est-ce pas lui qui vient me tuer ?
-Te tuer ? De quoi parles-tu ?
-C’est son plan depuis le début !
-Absolument pas. Il a besoin de toi vivante d’abord. Ensuite, il avisera.
-Vous n’avez pas répondu à ma première question ! Pourquoi êtes-vous ici ?
-Je dois te ramener à Trilm.
Hors de question que je me laisse kidnapper aussi facilement… C’est à cet instant que j’arrive à mettre ma main droite juste au-dessus de ma main gauche et à former une boule verte électrique que je lui lance dans le ventre. Il est projeté en arrière et s’évanouit. Ces quelques secondes peuvent être celles qui me sauveront.
Je cours à toute allure depuis une dizaine de minutes. Le bâtiment où je dois me rendre est assez grand, je devrai le trouver rapidement. Ses traits se dessinent petit à petit et je m’engouffre dans une fraîcheur impressionnante. C’est le hall. Un silence règne durant les trois premières minutes puis se brise sous mes pas. J’avance à l’aveuglette, je ne connais pas cet endroit. Quand j’étais petite, j’observais souvent les dessins de projet qu’avait fait ma mère. Je sais que la majorité des salles d’entraînement se trouvent en sous-sol et qu’il faut obligatoirement passer des tests rétiniens pour y descendre. Mais je n’en suis pas encore là. Aujourd’hui, il faut que je me présente pour un stage d’observation et demain après-midi, je passerai les premiers tests. Ce bâtiment a été construit il y a des années, avant les jours sombres. Il a été rénové dans le plus grand mystère de l’Etat, et aujourd’hui, il sert de QG pour les Lumst. Je marche longtemps dans le hall avant de trouver un comptoir, au fond à gauche. Il est en chêne. Derrière, je distingue une dame de taille moyenne. Elle a des cheveux blonds qui tirent au blanc, attachés en chignon. Lorsque je me place devant elle, ses yeux rencontrent les miens. Ils sont d’un doré extraordinaire.
-Bonjour mademoiselle. Puis-je vous être utile ?
-Je cherche monsieur Strumk pour mon stage d’observation.
-Et vous êtes ?
-Mademoiselle Yllianna Hunt.
-Bien. J’aurais besoin de votre âge également.
-J’ai seize ans.
-Veuillez attendre sur ce banc s’il vous plaît. Je lui dis que vous êtes ici.
Après une vingtaine de minutes, monsieur Strumk arrive et m’accompagne dans son bureau, au deuxième étage. C’est un homme grand, d’une quarantaine d’années, brun et aux yeux bleus. Il m’invite à poser mes affaires, ce que je fais.
-Aujourd’hui, dit-il d’une voix rauque, nous allons faire passer les deux premiers tests à une recrue que votre père m’a confiée.
-D’accord.
-Des questions ?
Je réponds par la négative. Il agite une clochette, puis la repose sur un livre en cuir bordeaux d’un volume assez grand. Une femme - je suppose que c’est une domestique à la vue de ses habits - ouvre les deux pans de portes qui nous séparent du palier. Je vois un jeune homme qui doit avoir mon âge. Il attend patiemment l’autorisation pour entrer dans la salle qui lui fait face. Quand mon voisin lui fait un signe de la main, il s’approche et s’assoit sur la chaise devant moi. Il est grand, il doit me dépasser de cinq centimètres. Ses cheveux sont blonds et ses yeux ont une couleur très peu commune : le bleu saphir.
-Bonjour ! dit monsieur Strumk, Comment vous appelez-vous ? Quel âge avez-vous ?
-Je m’appelle Joota Wirst, j’ai dix-sept ans.
Sa voix est rauque mais douce à la fois. J’ai l’impression de voir et d’entendre un ange. Le premier test consiste à parler de ses convictions pour tuer Krust. Chaque candidat en a une différente. Pour Joota, c’est défendre Olname. Le deuxième consiste à montrer nos capacités, plus précisément : nos pouvoirs. Joota n’en a qu’un et il peut s’avérer crucial : arrêter le temps. Il reviendra la semaine prochaine pour les derniers tests.
Les tests s’enchaînent. Certains candidats seront retenus, d’autres refusés. J’espère ne pas faire partie de la deuxième catégorie. Cela fait deux heures que je suis en stage aux côtés de monsieur Strumk et nous avons déjà fait passer les premiers tests à une dizaine de personnes. Il est midi. Après les événements qui se sont produits ce matin, je préfère déjeuner sur place. Dans le réfectoire, un brouhaha s’est installé. Je prends un plateau et le plat du jour, une salade de pâtes. J’observe les tables libres et parmi elles, une tout au fond à gauche. Je m’y installe et commence à manger. Lorsque je lève les yeux, Joota est en face de moi. Durant un instant, personne ne parle. Puis j’ose enfin le regarder dans les yeux. Il me sourit. Ses dents sont d’un blanc parfait et j’aperçois des fossettes sur ses joues.
-Je peux ? dit-il en observant la chaise
-Oui…
-Comment t’appelles-tu ? me demande-t-il
-Yllianna. Yllianna Hunt.
-Enchanté. C’est un très beau prénom, je ne l’oublierai pas !
-Merci.
Le déjeuner se déroule sans plus de discussion entre lui et moi. Une fois mon assiette terminée, je lui dis au revoir et me rend au bureau de monsieur Strumk.
L’après-midi passe comme un éclair. Une trentaine de candidats ont déjà passé les tests. Demain ne sera pas la même journée pour moi. Je serais à leur place. Tandis que je quitte le bureau, je passe un coup de fil à mon père pour lui demander de venir me chercher. Après une dizaine de minutes, nous arrivons devant notre maison. Sans un mot, je monte et m’enferme dans ma chambre. Ce que j’ai vécu ce matin ne m’enchante pas mais je ne peux me permettre d’immiscer mon père dans cette histoire. De toute façon, si je le fais, il mourra. Il faut absolument que je réussisse les tests, sinon les Elmny prendront le pouvoir de Olname. Je passe la soirée dans ma chambre, seule.
Le lendemain après-midi, lorsque j’arrive pour passer les premiers tests, je ne croise personne. Pas même un chat. Mon père est parti pour un voyage durant une semaine. Je serai donc seule pendant les prochains jours. Je trouve rapidement le bureau de mon interlocuteur, le même qu’hier. Cette fois, je m’installe en face de lui.
-Bonjour mademoiselle Hunt ! Comme vous le savez, aujourd’hui vous allez passer les premiers tests vous permettant, ou non, de défendre notre communauté. Êtes-vous prêtes ?
-Oui.
Les questions qu’il me pose sont assez simples, j’y répond avec agilité.
-Pourquoi voulez-vous faire partie des Lumst ?
-J’ai toujours voulu défendre Olname. Mais pas seulement. Je voudrais que ma mère ne soit pas morte pour rien.
- Je comprends votre sentiment… Vous ressemblez à votre mère.
-C’est vrai ?
-Oui… elle avait les mêmes cheveux couleurs miels, les mêmes yeux émeraude ainsi que les mêmes tâches de rousseurs qui parsèment vos joues. Ce qui change en revanche, c’est votre caractère. Votre mère était une femme forte, une femme qui aurait fait n’importe quoi pour son pays. Elle aimait sa vie, croyez-moi. Mais elle vous aimait encore plus… Elle était très sociable, votre mère, c’est en partie grâce à ses amis que vous êtes là aujourd’hui.
-C’est-à-dire ? j’ai la gorge nouée. Comment le directeur des Lumst connaît tout cela sur ma mère ?
-Sans amis, elle ne se serait jamais battue jusqu’au bout… et par conséquent, vous n’auriez pas à affronter Krust vous-même.
J’approuve d’un signe de tête. Jamais je n’aurai cru que le passé de ma mère ne me parvienne pas tout droit de mon père… Mais si je suis là aujourd’hui, c’est pour la défendre. Je décide de ne plus penser à elle, ce serait trop dangereux si je me faisais submerger par mes émotions. Mon interlocuteur s’éclaircit la voix. Il a l’air affecté par la mort de ma mère… Pourquoi ?
-Continuons. Vous voulez bien ?
Il s’efforce de me sourire mais je perçois une douleur irréparable dans ses yeux. Il est blessé.
-Oui.
-Donc… la deuxième question. Quels pouvoirs font partie de vous ?
-Les quatre éléments.
-Vous avez donc les pouvoirs les plus puissants de toutes les recrues ! Il marque une pause. Mademoiselle, je suis sincèrement navré pour votre mère… J’aurai dû… j’aurai dû la convaincre de ne pas y aller… sa voix se brise.
-Ce qui est passé est passé monsieur Strumk. On ne peut pas réparer vos actions, ni celles de ma mère. On ne peut que changer l’avenir. Alors nous allons nous battre pour ça. Certains d’entre-nous mourront à la guerre, d’autres se battront jusqu’au bout. Tout ce qui compte, c’est de fonder un avenir sur ce passé, d’avancer en pensant à demain et non à hier, de croire en la vie de Olname.
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J’espère que ce deuxième chapitre vous a plu ! N’hésitez pas laisser un commentaire. Je posterai le chapitre suivant mercredi
Salut! Deuxième chapitre plutôt sympa je trouve. J'ai un peu de mal à imaginer l'intérieur du bâtiment mais ça ne m'empêche pas de voir ou tu veux en venir ^^
L'entretien me parait aller un peu vite mais peut être que d'avantage nous attend dans le prochain chapitre
A la semaine prochaine!
Hey! ^^ Du coup j'ai enfin trouvé le temps de tout lire!
Alors pour commencer bravo! J'aime beaucoup l'histoire qui se profile ici. En plus, j'ai un faible pour les romans de dystopie donc ça ne peut que me plaire ^^'
J'ai évidemment quelques remarques à soulever (vois ça comme de petits conseils de la part d'une critique littéraire sans prétention ni réelle qualification):
- tu ménages bien l'effet de suspense cependant je trouve qu'il est difficile de se plonger dans l'histoire. En effet, ça manque d'humanisation du personnage ou du moins d'une ébauche de personnalité qui nous permettrait ou bien de nous y reconnaître ou tout du moins d'avoir envie d'en savoir plus à son sujet.
- je trouve pour ma part que tes descriptions des lieux sont parfaites car ni trop poussées, et donc pesantes, ni trop vagues. En revanche je suis persuadée que retirer quelques descriptions physiques ne pourrait pas faire de mal à ton récit très prometteur. Je te dis ça parce que j'ai tendance à trouver que cela restreint la marge d'imagination du lecteur mais aussi parce que cela alourdit considérablement l'histoire.
- /!\ il y a encore quelques fautes.
Sur ce, j'ai vraiment hâte de voir la suite et je dois m'avouer conquise! ^^
Bisous
Shawneenat a écrit : ↑dim. 12 juin, 2022 7:20 pm
Salut! Deuxième chapitre plutôt sympa je trouve. J'ai un peu de mal à imaginer l'intérieur du bâtiment mais ça ne m'empêche pas de voir ou tu veux en venir ^^
L'entretien me parait aller un peu vite mais peut être que d'avantage nous attend dans le prochain chapitre
A la semaine prochaine!
Merci Je vois, après c’est vrai qu’on m’avait fait plusieurs remarques au niveau des descriptions, parce que avant j’avais tendance à en faire beaucoup trop…
Je poste ca tout de suite !
Rousseau2238 a écrit : ↑lun. 13 juin, 2022 4:32 pm
Hey! ^^ Du coup j'ai enfin trouvé le temps de tout lire!
Alors pour commencer bravo! J'aime beaucoup l'histoire qui se profile ici. En plus, j'ai un faible pour les romans de dystopie donc ça ne peut que me plaire ^^'
J'ai évidemment quelques remarques à soulever (vois ça comme de petits conseils de la part d'une critique littéraire sans prétention ni réelle qualification):
- tu ménages bien l'effet de suspense cependant je trouve qu'il est difficile de se plonger dans l'histoire. En effet, ça manque d'humanisation du personnage ou du moins d'une ébauche de personnalité qui nous permettrait ou bien de nous y reconnaître ou tout du moins d'avoir envie d'en savoir plus à son sujet.
- je trouve pour ma part que tes descriptions des lieux sont parfaites car ni trop poussées, et donc pesantes, ni trop vagues. En revanche je suis persuadée que retirer quelques descriptions physiques ne pourrait pas faire de mal à ton récit très prometteur. Je te dis ça parce que j'ai tendance à trouver que cela restreint la marge d'imagination du lecteur mais aussi parce que cela alourdit considérablement l'histoire.
- /!\ il y a encore quelques fautes.
Sur ce, j'ai vraiment hâte de voir la suite et je dois m'avouer conquise! ^^
Bisous
Cool ! Mais pense à réviser pour le bac quand même, hein, ce que j’écris n’est en rien une priorité
Moi aussi j’adore les romans dystopiques, et je crois que je n’arrive vraiment pas écrire autre chose, comme du fantastique, ou de la fantasy que j’aime bien également.
Je prends toute remarque constructive ! Ça m’aide beaucoup
-Concernant le caractère, la personnalité du personnage, c’est vrai que je ne l’ai pas beaucoup développé au début, mais normalement je le fais au fur et à mesure. (Il faut dire aussi que c’est ma première histoire ! Et on a écrit ce premier chapitre à deux donc… pas facile non plus )
-Oui, c’est vrai que concernant les descriptions physiques, j’ai pensé à arrêter pour certains personnages. Donc dans le second tome, il y en a moins normalement
-Oui je sais… mais comme je l’ai relu beaucoup de fois, je n’arrive plus a les voir, donc si tu as du temps, je veux bien que tu me les signales pour que je les corrige !
Oooh, merci beaucoup Ça me fait suuuuper plaisir !!!! Je poste donc le chapitre 3 de ce pas, mais lis le quand tu as du temps, et révise bien (bonne chance !)
Bisous !
Cela fait maintenant une semaine que j’ai passé les tests. Je me pose toutes sortes de questions sur ma mère. Pourquoi mon père ne m’en a jamais parlé ? Pourquoi monsieur Strumk en sait tant sur elle ? Ou tout simplement, comment s’appelle-t-elle ? Mon père est rentré de son périple il y a deux jours. J’ai passé la semaine dans ma chambre, enfermée dans la maison avec mes interrogations dansant dans ma tête. Demain, ce sera le jour des derniers tests. Il ne faut absolument pas que je me loupe. Mais je décide de ne pas y penser pour l’instant. J’ai donc décidé d’aller rendre visite à ma cousine, Styn. Elle n’habite pas très loin de chez moi, à une vingtaine de minutes.
Dehors, un vent d’automne fait voler mes cheveux derrière moi. Nous sommes en octobre et l’année scolaire se termine dans un mois. Depuis les jours sombres, le dirigeant de notre pays a mis en place de nouvelles mesures. Par exemple, tous les citoyens de Conspersa travaillent six mois dans l’année, de mai à novembre. Ou encore, le couvre-feu. La maison de ma cousine est petite, sombre et l’on pourrait croire qu’elle est abandonnée si le jardin n’était pas entretenu. L’infrastructure qui me fait face est faite de brique. Il y a deux étages et un sous-sol où elle et ses deux frères s’entraînent pour notre mission. Tous les trois veulent, comme moi, participer à l’élimination de Krust. Dans le bloc de pierre se trouve une vieille porte en chêne. La peinture verte qui la recouvrait est écaillée depuis des années. Les fenêtres sont toutes recouvertes de planches de bois clouées aux murs. Lorsque je frappe à la porte, je n’attends qu’une dizaine de minutes pour entrer et retrouver Styn.
-Toujours là au moment où on ne t’attend pas ?! me lance-t-elle avec un sourire en coin
-Toujours là quand j’ai besoin de toi.
Ma cousine a neuf ans de plus que moi mais elle est plus petite. Elle a de beaux yeux qui ressemble à une palette de couleur. Elle ne paraît pas très agréable au premier abord mais c’est une cousine super. Elle et moi nous parlons toujours comme ça.
-Qu’attends-tu de moi ?
-C’est assez compliqué…
-Alors explique-moi ! me coupe-t-elle
-Eh bien je voudrais que tu ne fasses pas partie de l’aventure.
-Comment ? Tu veux que je te laisse tomber comme ça ? Jamais !
-Je t’en prie Styn. J’ai beaucoup réfléchi et je ne peux pas me permettre de faire une erreur comme celle-ci. Si tu meurs durant la mission…
-Je mourrai fière !
Ma cousine a toujours eu la manie de me couper. Et plus encore quand je m’apprête à dire quelque chose qui la concerne. Elle m’entraîne dans le salon. Il est spacieux et sombre. Nous nous asseyons sur le canapé. Elle laisse ses cheveux corbeau retomber sur ses épaules.
-J’espère que tu es venue pour quelque chose de plus important !
-À vrai dire… non.
-Tu m’exaspères Yllianna…
Je lui jette un regard noir et nous rions toutes les deux.
Je passe l’après-midi en compagnie de mes cousins. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus. Lorsque Kneeler prend la parole, il fait presque nuit, il est seize heures.
-Alors Yllianna, dis-nous, comment ça se passe avec ton père en ce moment ?
-Tout se passe très bien, comme d’habitude. Je ne vois pas ce que tu veux dire.
J’observe mon cousin, perplexe. Son front s’est plissé quand je lui ai répondu. Ses sourcils bruns sont froncés, ses yeux d’or me fixent.
-Pourquoi est-ce que tu nous mens ? Se révolte Styn
-Mais je vous jure que tout va très bien !
-Bien… tu n’as pas l’air au courant.
Mon cousin le plus jeune, Traï, regarde son frère. Il lui fait signe du menton.
-Ton père te cache des tas de choses Yllianna, saches-le. Je sais, ça peut te paraître étrange pour toi qui l’aime plus que tout au monde… Mais il fait cela pour ta sécurité.
Ma cousine me regarde droit dans les yeux, elle paraît plus âgée tout à coup, ses traits se sont durcis.
-Écoutes bien. Me dit-elle
-Après la mort de ta mère, il croyait ne plus avoir le courage de vivre, ou en tout cas, de survivre. C’est alors qu’il a découvert que vivre pour toi était une possibilité, qu’il y arriverait grâce à l’amour. L’amour d’un père pour sa fille. Mais il ne connaissait pas les vraies raisons de la mort de ta mère. Comme tout le monde te l’a dit, elle est morte au combat. Krust l’a tué. Mais sais-tu véritablement pourquoi ? Non, bien sûr que non. Ton père en était inconscient lui aussi à l’époque. Il l’a découvert avec monsieur Strumk, il y a maintenant treize ans.
-Monsieur Strumk ? Qu’a-t-il en rapport avec mon père ?
-C’est son meilleur ami. Ou du moins, c’était. Il ne lui a plus parlé depuis cette mission. Enfin… revenons à la raison de notre discussion ! Donc, ton père et son ami ont découvert qui était réellement ta mère.
-Quelle-est la réponse ? Qui était-elle ? S’il te plaît, dis-le moi Traï !
-Je suppose que si ton père ne te l’a pas dit, c’est pour une bonne raison…
-Je veux savoir !
-Elle se nommait Estyr Müt Hunt.
-Merci ! Merci beaucoup… sans toi, enfin… sans vous, je n’aurai sûrement jamais su qui elle était.
Je me lève d’un bond et me love dans les bras de mon cousin. Il a deux ans de plus que moi et nous avons toujours été très proches l’un de l’autre, il a sans cesse été là, comme un frère avec sa sœur.
-Il n’y a pas de quoi Yllia’.
Yllia’ est un surnom qu’il m’a donné il y a des années. Il m’appelle presque tout le temps comme ça. Et en particulier quand je suis triste, heureuse ou encore mélancolique, comme maintenant.
-Mais… que faisait-elle là-bas ?
Ce n’est pas Traï qui me répond, mais Kneeler.
-C’est justement la réponse que nous cherchons encore aujourd’hui… Nous pensons que ta mère était une descendante de Krust.
-C’est impossible ! Dis-je sur le ton de la défensive
-Ce n’est qu’une hypothèse Yllia’ ! Mais peut-être est-ce réel ? Qui sait, ta mère s’était peut-être enfuie étant plus jeune ? Sinon, je ne sais vraiment pas ce qu’elle était venue faire à Trilm.
-De toute manière, nous le découvrirons bien un jour ! Répliqua Styn
Après le dîner, je rentre chez moi, accompagnée de Kneeler. Devant la porte, je m’arrête, hésitante. Mon cousin sait ce que je ressens, il peut lire dans les pensées.
-Je sais, Yllia’. Mais même si elle te manque, essaye au moins de le faire pour Walsn.
Une larme coule doucement sur ma joue. Même si je me bat pour mon père, je n’y arriverai pas, c’est certain.
-Kneeler… j’ai peur de Krust !
-C’est normal. Qui n’a pas peur de lui ? Ne t’en fais surtout pas, je serai à tes côtés quand notre communauté le tuera.
Il me prend dans ses bras et m'embrasse le front. Je passe mes bras autour de sa taille et pose ma tête sur son épaule.
-Ne me laisse pas… Chuchotais-je
-Jamais.
Mon cousin et moi restons comme cela quelques courtes minutes. Il s’écarte de moi pour frapper à la porte de ma maison et au dernier moment, je le retiens.
-Qu’y a-t-il ?
-Je ne veux pas inquiéter mon père. Je ne lui dirais pas les vérités ou même les hypothèses sur ma mère. Il ne voulait pas m’impliquer là-dedans, faisons-lui croire que je ne le suis pas.
Il confirme par un hochement de tête. Sa main se repose sur la porte puis frappe trois coups secs. Mon père arrive, inquiet.
-Yllianna ! Oh, ma chère fille… j’ai eu peur qu’il ne te soit arrivé quelque chose.
-Ne vous en faites surtout pas pour elle. Annonce mon cousin
-Merci de l’avoir ramené.
Mon père me pousse gentiment à l’intérieur et referme la porte. Je lance un dernier regard vers Kneeler qui est déjà en route pour rejoindre ses frère et sœur.
◊~◊~◊
J’espère que ce troisième chapitre vous a plu ! Il était moins important que les précédents donc je posterai le chapitre 4 samedi normalement
On apprend plus de choses dans ce chapitre c'est sympa. Cependant je trouve le dialogue chez la cousine un peu bizarre, si tu me permets. Pourquoi lui dire ça maintenant, alors qu'elle n'a rien demandé en arrivant et qu'à priori ce n'est pas quelque chose qu'il viennent juste d'apprendre? Pourquoi eux sont ils au courant, alors que sa propre fille ignore tout? Pourquoi le lui avoir dit alors que normalement on veut protéger les gens qu'on aime, raison pour laquelle le père n'a rien dit je pense?
Ensuite, tu parles des tests qu'elle a déjà passés, j'aurais bien aimé vivre avec elle quelques uns de ces tests pour voir comment ça se déroule pour elle.
Enfin, j'ai relevé deux petites fautes sur la fin (j'ai pas été très attentive au début alors j'ai pas vraiment fait attention):
- "Merci de l'avoir ramené" --> Merci de l'avoir ramenée --> tu parles d'Yllianna (c'est le l apostrophe, placé avant le verbe donc accord)
- "pour rejoindre ses frère et soeur" --> pour rejoindre ses frères et soeurs
Voilà c'était très critique désolée, mais j'ai bien aimé quand même hein, rassure toi ^^
Coucou !
Déjà, je suis trop contente pour toi que tu aies fini les tome 1 et que ce soit bientôt la fin du tome 2. C'est trop bien
J'adore les deux premiers chapitres, et pour l'instant je n'ai lus que ces deux là, mais je trouve le personnage d'Ylliana juste super.
J'ai l'impression qu'elle te ressemble beaucoup dans le mental...
Voilà voilà, moi je dois retourner en cours
Bisous !
P.S : Je te ferais des ptites critiques si j'en ait, si tu penses que ça peut t'aider à t'améliorer
Shawneenat a écrit : ↑ven. 17 juin, 2022 10:00 am
On apprend plus de choses dans ce chapitre c'est sympa. Cependant je trouve le dialogue chez la cousine un peu bizarre, si tu me permets. Pourquoi lui dire ça maintenant, alors qu'elle n'a rien demandé en arrivant et qu'à priori ce n'est pas quelque chose qu'il viennent juste d'apprendre? Pourquoi eux sont ils au courant, alors que sa propre fille ignore tout? Pourquoi le lui avoir dit alors que normalement on veut protéger les gens qu'on aime, raison pour laquelle le père n'a rien dit je pense?
Ensuite, tu parles des tests qu'elle a déjà passés, j'aurais bien aimé vivre avec elle quelques uns de ces tests pour voir comment ça se déroule pour elle.
Enfin, j'ai relevé deux petites fautes sur la fin (j'ai pas été très attentive au début alors j'ai pas vraiment fait attention):
- "Merci de l'avoir ramené" --> Merci de l'avoir ramenée --> tu parles d'Yllianna (c'est le l apostrophe, placé avant le verbe donc accord)
- "pour rejoindre ses frère et soeur" --> pour rejoindre ses frères et soeurs
Voilà c'était très critique désolée, mais j'ai bien aimé quand même hein, rassure toi ^^
Merci pour ton avis ! Alors, concernant les informations qu’ils lui donnent, ils sont au courant parce qu’ils ont enquêté et pour aussi d’autres raisons que tu verras plus tard… Ensuite, ils lui disent parce que ce sont des informations importantes pour la suite de l’histoire, et pour la mission qu’elle doit mener.
Au niveau des tests, tu en as déjà vu un, et un autre (ou deux, je ne sais plus) ne va pas tarder à arriver. Plusieurs tests sont nécessaires pour intégrer les Lumst.
J’avais déjà vu ces fautes et corrigés sur le document original, mais je vais les corriger ici
Merci pour ta critique constructive, ça m’aide beaucoup !
elohane a écrit : ↑lun. 20 juin, 2022 12:50 pm
Coucou !
Déjà, je suis trop contente pour toi que tu aies fini les tome 1 et que ce soit bientôt la fin du tome 2. C'est trop bien
J'adore les deux premiers chapitres, et pour l'instant je n'ai lus que ces deux là, mais je trouve le personnage d'Ylliana juste super.
J'ai l'impression qu'elle te ressemble beaucoup dans le mental...
Voilà voilà, moi je dois retourner en cours
Bisous !
P.S : Je te ferais des ptites critiques si j'en ait, si tu penses que ça peut t'aider à t'améliorer
Hiellow ma chère !
Oh, merci beaucoup !!! En fait, je pensais vraiment faire 20 chapitres dans le tome 2 aussi, mais là j’ai presque terminé le chapitre 20 du T2 et il me reste encore pas mal de chose à mettre dans l’histoire Et du coup, je pense faire un tome 3, parce que avec la fin que j’ai prévu… on ne peut vraiment pas rester là dessus sans que je me fasse tuer par les lecteurs…
Merci beaucoup pour ton avis, il compte énormément pour moi !
Pas faux… il y a beaucoup de points communs entre elle et moi, mais aussi des différences, mais ça, tu le verras plus tard dans l’histoire
Bon cours alors !!! Et bonne chance surtout
PS : Oui, ça m’aiderait pas mal je pense. Mais prends ton temps… Après, c’est vrai que j’ai écrit tout ces chapitres il y a deux ans donc… mon style d’écriture a changé entre temps et le reste de l’histoire tout comme le tome 2 sont plus à la page on va dire
Bisous <3
Attendez, nous sommes… vendredi ?! J’avais promis de poster un chapitre… samedi dernier ? Et un autre mercredi ? Excusez-moi pour ce contre-temps, je n’avais plus accès à BN. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop… Bonne lecture !
CHAPITRE IV
Lorsque je me lève, le soleil, lui, dort encore. Je rejoins la chambre de mon père, juste à côté de la mienne, en face des escaliers. J’entrouvre la porte, mais ne découvre que les draps répandus sur les larges lattes de bois. Mon cœur se met à battre la chamade. Que s’est-il passé ? Où est mon père ? Pourquoi les draps sont sur le sol ? Je me précipite au rez-de-chaussée, mais n’y découvre personne. Je ne prends même pas le temps de m’habiller pour me rendre dans le jardin de la propriété qui nous appartient. Pour cela, je dois passer par une véranda. C’est l’endroit où mon père lit, le plus souvent le matin. Mais je ne trouve aucun de ses objets personnels, pas même une écharpe ou un stylo. J’ouvre alors la verrière pour poser mes pieds nus sur l’herbe encore tendre et humide. J’avance dans la pénombre, ne trouvant que des feuilles au sol, des oiseaux dans le ciel et des écureuils sur les arbres majestueux de notre jardin. Même en allant dans la petite cabane qui se trouve tout au fond, rien n’a bougé, mon père n’est pas ici non plus. Je rentre vite, me dirige vers ma chambre, appelle mon père à m’en rompre les cordes vocales mais toujours aucun retour de sa part. J’enfile rapidement un sweat et un jean, prends mon portable que je fourre dans ma poche, descends les escaliers précipitamment et sors de la maison en trombe. Je vais automatiquement chez mes cousins.
Une fois devant chez eux, je frappe trois grands coups précipités à la porte. Traï vient m’ouvrir. Il a l’air inquiet lorsqu’il voit mon visage en sueur.
-Je ne sais pas où est mon père ! Il… il n’est pas chez moi, j’ai cherché partout, même dans le jardin. Il n’est plus chez nous.
Des larmes coulent sur mon visage, Traï m’ouvre alors ses bras et je prend son geste de réconfort volontiers.
-Nous allons t’aider à le retrouver. Annonce Styn du pas de la porte
-Merci beaucoup…
Ma cousine me prend alors par les épaules et m’emmène jusque dans leur salon. Je m’écroule sur le canapé, ne pouvant me remettre de cet événement. Je suis presque certaine qu’il n’est pas parti, comme ça, sans me prévenir. Il s’est forcément passé quelque chose d’imprévu !
-Soit Walsn est seulement parti pour régler quelque chose en urgence, soit il s’est produit quelque chose de plus inquiétant… C’est donc là que je lance une hypothèse. Prononce Kneeler
-Quelle hypothèse ? Je demande, curieuse de savoir ce que pense mon cousin
-Peut-être… Ne m’en veut pas de dire ça Yllianna… mais peut-être que Krust vous a trouvé et qu’il a voulu l’enlever pour faire de lui un otage.
-Mais si c’était le cas… pourquoi ne m’aurait-il pas enlevé également ?
-Pour t’affaiblir avant que tu ailles le combattre ou bien pour te donner une raison de plus d’aller le trouver pour le tuer.
-Traï a raison. Dit Styn en se tournant vers moi
J’acquiesce d’un signe de tête, incrédule. Si cela est vrai, alors il faut absolument que je recouvre mes esprits. Si je suis affaiblie mentalement, je serai une proie facile et notre communauté échouera à notre ultime mission.
-Bien. Dis-je en soufflant, épuisée. Puisqu’il en est ainsi, je peux rester avec vous ? Je… je me sens plus en sécurité ici.
-Évidemment ! Me répondit Traï, un sourire aux lèvres. Tu es et seras toujours la bienvenue parmi nous. De toute manière, tu es notre cousine et nous sommes près à tout pour te protéger.
Je lui rends son sourire, heureuse de pouvoir rester en sécurité. Je sais que si j’étais rentrée chez moi, je n'aurais pas fermé l’œil de la nuit, et puis, je me serais inquiétée sans cesse.
-Au fait, tu n’as pas les derniers tests à passer aujourd’hui ? Me demande Kneeler
-Si, c’est vrai, j’avais complètement oublié…
-Je t’accompagnerai, je dois moi aussi passer les tests cet après-midi.
Traï me tend sa main gauche après avoir prononcé ces mots. Son frère me donne sa main droite puis prend la main de Styn qui elle prend l’autre main de Traï. Ainsi, tous les quatre, nous formons un cercle. Styn ferme les yeux et je l’imite immédiatement. Je respire profondément, gonflant et dégonflant ma cage-thoracique d’un geste doux. C’est ma cousine qui prend la parole en premier.
-Pour toi, Yllianna, nous serons toujours présents. Nous te soutiendrons à chaque moment de ta vie, à chaque fois que tu auras besoin de nous. Car tu sais combien nous t’aimons et combien tu comptes à nos yeux. Si un jour, tu es blessée, au sens propre ou figuré, nous serons là.
J’ouvre alors les yeux, découvrant les visages humidifiés de mes cousins. Ils ont pleuré… pour moi.
Mon cousin et moi sommes en route vers le QG, aussi communément appelé Neiklot. Il doit rencontrer monsieur Strumk vers quinze heures et moi à quinze heures trente. Une fois dans le hall, il rejoint le bureau de notre interlocuteur, au deuxième étage. J’attends tranquillement sur un banc. De là, je peux voir une vingtaine de portes blindées. Je suppose que certaines salles d’entraînement individuelles s’y trouvent derrière. Ici, les Lumst s’entraînent soit ensemble pour faire face aux différents pouvoirs de leurs coéquipiers ou individuellement pour perfectionner son propre pouvoir. En général, c’est l’entraîneur qui choisit pour nous. Mais pour le moment, je n’en suis pas là. Tout va se jouer cet après-midi, lors des derniers tests. Au bout de quelques minutes, Traï revient.
-Il t’attend. Me dit-il alors.
Je rejoins le deuxième étage et ouvre la porte qui me sépare de mon interlocuteur.
-Asseyez-vous je vous pris. Annonce monsieur Strumk. Pour ces tests, il faut que vous affrontiez un membre de notre communauté qui a déjà beaucoup d’expérience. Avez-vous des questions ?
-Non.
-Bien, je l’appelle tout de suite.
Il fait alors retentir la clochette que j’avais déjà entendue lors de ma première venue ici. Une femme, plutôt grande, rentre. Ses longs cheveux se balancent dans son dos. Ils sont d’un blond extrêmement clair. Lorsqu’elle redresse ses yeux vers monsieur Strumk d’un mouvement élégant et tranchant, je découvre des prunelles d’une couleur qui ne devrait pas exister. C’est un mélange entre le bleu, le marron et le vert. Le tout formant un résultat surprenant. Quelques taches de rousseurs parsèment ses joues et sont à peine visibles. Quand elle prend la parole, sa voix ne tremble pas. Elle est complètement différente de ce à quoi je m’attendais. C’est une voix autoritaire.
-Où devons-nous aller monsieur ? Demanda-t-elle d’une voix claire.
-Dans la salle sur attente, je pense que pour cette recrue, ce sera nécessaire…
-Bien monsieur.
La femme m’invite à me lever et je la suis à travers des couloirs et des milliers d’escaliers. Ce bâtiment paraît très étroit vu du hall, mais derrière, c’est un vrai labyrinthe.
-Quel est ton nom ?
-Je suis Yllianna Hunt. Et vous ?
A la vue de son sourire permanent qui s’évanouit, je comprends que je n’aurais jamais dû lui poser cette question.
-Je me nomme Zrake Dism. Mais à l’avenir, saches que tant que tu n’as pas été accepté au sein de notre communauté, tu ne dois adresser la parole à personne, sauf si on te le demande. Donc ne pose pas de question à n’importe qui, surtout sur des choses personnelles. Vois-tu, dans cette communauté, nous sommes beaucoup à avoir été recueillis parce que notre famille a été enlevée par Krust pour qu’il puisse former son armée surpuissante.
-Ses espions… Ils ne sont donc pas des Trilmnien, au départ ?
-Non. Tous ses soldats, espions, gardes, chasseurs d’ennemis, sont tous, au départ du moins, des citoyens de Conspersa. Mais Krust était trop faible à lui seul pour nous vaincre et il a fait enlever une grande majorité de citoyens pour former ce qui existe aujourd’hui à Trilm. J’ai perdu mes parents et mes frères de cette manière puis j’ai été recueilli par la communauté, il y a près de quinze ans maintenant. J’ai dû affronter toute sorte d’ennemis, mais Krust reste le plus redoutable, crois-moi. Si tu as affaire à ses espions, tu pourras t’en sortir assez facilement car ce sont, en général, les citoyens qu’il a recruté en dernier. Ses soldats et ses gardes, eux, ont suivi des entraînements plus denses, mais tu pourras tout de même les tuer. Mais pour ce qui est de ses chasseurs d’ennemis… jamais personne n’a réussi à en tuer un seul. Ils ont tous été récupérés très jeunes et aujourd’hui, ils doivent avoir ton âge ou un peu plus. Krust en a fait des chasseurs tueurs. Ils ont suivi un entraînement bien particulier et sont extrêmement difficiles à battre. Tous les soldats que nous avons envoyés là-bas ne sont jamais revenus. Et pourtant, il y avait les meilleurs d’entre-nous… Tu pourras distinguer facilement les gardes, les soldats ou les espions des chasseurs d’ennemis. Les espions ont une tenue noire, une sorte de cape avec une capuche. Cette tenue permet de mettre dans l’ombre leurs visages mais tu pourras apercevoir leurs yeux, d’un rouge sanglant. Les soldats, eux, sont dans un uniforme. Pantalon noir, t-shirt vert kaki, casquette bleu marine et basket de running blanche qui leur permet de courir à une vitesse… anormalement élevée. Les gardes n’ont pas de tenue précise mais ce sont tous des droïdes. Ils ont été programmés pour tuer, comme tu peux t’en douter, mais ils n’ont pas non plus une force surhumaine, on peut les déprogrammer assez facilement. Les chasseurs d’ennemis ne montrent jamais leurs visages. Ils ont une armure incassable, un jet-pack, une cape, des armes qui n’obéissent qu’à eux seuls, et surtout, leurs redoutables casques. Ces derniers sont équipés de visions thermiques, rayons X et pleins d’autres choses encore qui nous rendent vulnérables. Pour être brève, à partir du moment où on pose un pied sur Trilm, ils savent où nous sommes et nous traquent jusqu’à ce que leur cible soit éliminée. Krust leur a mis dans la tête que personne ne devait voir leurs visages. Eux-mêmes ne se voient qu’avec un casque à longueur de journée, sauf lorsqu’ils sont seuls. Leurs niveaux aussi sont reconnaissables. Le chasseur d’ennemis qui a tué le plus de primes gagne une partie de son armure améliorée.
-Merci beaucoup pour toutes ces informations, je les garde bien en tête. Je suis certaine qu’elles pourront m’être très utiles par la suite !
-Tu es prête pour notre affrontement ? Me demande Zrake
-Je crois, oui.
Elle pose sa main sur le mur qui nous fait face et une porte apparaît soudain dans la pierre.
-La salle sur attente ! Dit-elle en me laissant entrer.
Un décors complètement différent s’offre à moi. Les murs sont couverts de miroirs anciens et des canapés en lin sont disposés un peu partout dans la pièce. Mais ce que je vois surtout, ce sont tous les ouvrages qui ornent la pièce, les bibliothèques qui mangent la grandeur de la salle.
-C’est splendide… Dis-je en un souffle.
-Je viens souvent ici pour lire. Mais pour l’instant, ce n’est pas ce que j’ai prévu de faire. Monsieur Strumk m’a chargé de te combattre pour que j’évalue tes compétences. Ensuite, tu devrais recevoir tes résultats dans 24 heures environ.
-Nous allons nous battre dans cette pièce ?
-Celle-là ? Celle que tu vois ? Non. Nous allons nous affronter dans celle que tu vas voir dans un instant.
Incrédule, j’observe Zrake faire disparaître les fauteuils, les livres et les miroirs dans un tourbillon de couleurs.
◊~◊~◊
J’espère que ce quatrième chapitre vous a plu ! Je préviens juste que je ne pourrais pas venir ici jusqu’à dimanche 3 juillet, donc vous aurez la suite quand je reviendrai ici
Dernière modification par JaneSerpentard le mar. 05 juil., 2022 2:47 pm, modifié 1 fois.
Coucou ! Je profite de ne rien avoir à faire en ce Samedi 23h25 pour te faire quelques remarques qui pourront peut être t'aider
Chapitre 2 : Déjà, tes descriptions sont super, je n'ai aucun mal à m'imaginer les personnages ou les batiments ! Je trouve aussi que l'histoire a un très bon rythme. Cependant, j'ai l'impression que Joota est un peu trop "parfait", il est magnifique et à l'air gentil au possible, Yllianna le décrit comme un ange, et sa voix aussi. J'espère que ce personnage nous surprendra et ne tombera pas trop dans la case de l'amoureux parfait, enfin tu vois ce que je veux dire xD
Ah oui et je suis d'accord avec les remarques de Rousseau2238. Mais je sais que tu as écrit ces chapitres il y a environ 2 ans alors je sais que ton écriture a changé !
Chapitre 3 : Je suis trop contente de pouvoir me plonger dans un autre de tes chapitres, et j'ai beaucoup aimé. Le fait qu'on en sache plus sur la mère de Yllianna, c'est cool. Ah oui et je suis fan des noms que tu donnes à tes personnages J'adore, surtout Styn et Estyr. Ton imagination m'étonnera toujours ! Sinon, c'est vrai que le les dialogues sont assez rapides et j'aimerais connaitre un peu plus le caractère et les émotions d'Yllia', mais je sais que ça viendra. Et aussi j'étais un peu étonnée que les premiers tests soient passés aussi vites alors qu'ils paraissaient vraiment important au début de l'histoire et que j'aurais bien aimé en savoir plus.
Chapitre 4 : J'adore le personnage de Zrake, je la trouve intimidante et stylée... Enfin bref xD
Super, comme d'hab, même si je trouve que Yllianna s'est rapidement remis de ses émotions alors que son père s'est fait kidnappé et court quand même un danger de mort, mais soit. J'ai hâte de savoir la suite !
Je suis consciente qu'il y a pas mal de critiques mais j'espère que ça t'aidera pour la suite car j'adore cette histoire comme j'adore tout ce que tu écris ^^ et tu sais bien tenir en haleine tes lecteurs. Je te souhaite une bonne fin de week end !
Bisous !
elohane a écrit : ↑sam. 25 juin, 2022 11:46 pm
Coucou ! Je profite de ne rien avoir à faire en ce Samedi 23h25 pour te faire quelques remarques qui pourront peut être t'aider
Chapitre 2 : Déjà, tes descriptions sont super, je n'ai aucun mal à m'imaginer les personnages ou les batiments ! Je trouve aussi que l'histoire a un très bon rythme. Cependant, j'ai l'impression que Joota est un peu trop "parfait", il est magnifique et à l'air gentil au possible, Yllianna le décrit comme un ange, et sa voix aussi. J'espère que ce personnage nous surprendra et ne tombera pas trop dans la case de l'amoureux parfait, enfin tu vois ce que je veux dire xD
Ah oui et je suis d'accord avec les remarques de Rousseau2238. Mais je sais que tu as écrit ces chapitres il y a environ 2 ans alors je sais que ton écriture a changé !
Chapitre 3 : Je suis trop contente de pouvoir me plonger dans un autre de tes chapitres, et j'ai beaucoup aimé. Le fait qu'on en sache plus sur la mère de Yllianna, c'est cool. Ah oui et je suis fan des noms que tu donnes à tes personnages J'adore, surtout Styn et Estyr. Ton imagination m'étonnera toujours ! Sinon, c'est vrai que le les dialogues sont assez rapides et j'aimerais connaitre un peu plus le caractère et les émotions d'Yllia', mais je sais que ça viendra. Et aussi j'étais un peu étonnée que les premiers tests soient passés aussi vites alors qu'ils paraissaient vraiment important au début de l'histoire et que j'aurais bien aimé en savoir plus.
Chapitre 4 : J'adore le personnage de Zrake, je la trouve intimidante et stylée... Enfin bref xD
Super, comme d'hab, même si je trouve que Yllianna s'est rapidement remis de ses émotions alors que son père s'est fait kidnappé et court quand même un danger de mort, mais soit. J'ai hâte de savoir la suite !
Je suis consciente qu'il y a pas mal de critiques mais j'espère que ça t'aidera pour la suite car j'adore cette histoire comme j'adore tout ce que tu écris ^^ et tu sais bien tenir en haleine tes lecteurs. Je te souhaite une bonne fin de week end !
Bisous !
Heyooo !! Eh bien je profite de ne rien avoir à faire (totalement faux ) en ce mardi 14h30 pour répondre à ton commentaire
Chapitre 2 : Merci beaucoup J’avoue qu’avant, je faisais beaucoup trop de description, après je n’en faisais pas assez, et maintenant, je crois avoir trouvé l’équilibre. Ah… la case de l’amoureux parfait, tu dis ?! Qui t’as dit qu’il serait « l’amoureux » ? Je suis un démon, je fais tout ce que vous ne voulez pas lire dans cette histoire. Si tu t’attends à un baiser entre eux deux avant la fin du tome 1… tu vas attendre longtemps, très longtemps… voir même… éternellement nan, je rigole (ou pas…) Mais oui, je vois ce que tu veux dire !
Je vois. En fait, j’hésite à réécrire les premiers chapitres, je ne sais pas encore. Peut-être quand j’aurais fini le T2.
Chapitre 3 : Merci Il fallait forcément en savoir plus sur sa mère, c’est quand même… l’intrigue de l’histoire si je puis dire. La vengeance… bref, tu verras ! Eh eh, merci ! Les prénoms… la problématique de cette histoire : je déteste utiliser des prénoms qui existent donc j’en invente. Mais beaucoup de personnes me disent qu’ils s’y perdent… Mais je ne compte pas les changer, sadique comme je suis Pour le caractère et les émotions, ça viendra effectivement. Et concernant les premiers tests, tu as raison. Je vais peut-être rajouter une partie à l’un des chapitres, quand je trouverais du temps.
Chapitre 4 : Super si tu l’adores alors, je l’aime beaucoup aussi !
Ouais, mais tu sais… elle s’en fout de son père (complètement FAUX !!) Mais tu viens de me rappeler qu’on a vraiment l’impression qu’elle s’en fous jusqu’au T2 pratiquement
Merci beaucoup pour ton commentaire, il m’aide vraiment beaucoup ! Comme je l’ai toujours dit, j’accepte toute critique à partir du moment où elle est constructive (ce que j’essaye d’expliquer à mon père depuis longtemps… pour lui, une critique est toujours négative ) ! Et oui, le suspens : mon arme de prédilection J’aime vous faire souffrir. Bonne semaine !
Bisous <3
Je suis de retour !!! Alors pour m’excuser des chapitres de retard, je vous poste ici le chapitre 5, et je posterai le chapitre 6 jeudi. Parce que, oui, je vais repartir
CHAPITRE V
Éblouie par tant de lumière, je ferme les yeux un instant, observant l’oiseau multicolore qui vient d’apparaître dans le noir de mes paupières. Je sens alors une main sur mon épaule.
-Tu peux ouvrir les yeux. Me dit Zrake
Lorsque je reviens à la réalité, je ne vois plus de bibliothèque, plus de miroir. Il n’y a plus l’atmosphère magique qui m’avait attiré ici. Non, à la place se trouvent des portes-armes où sont entreposés, d’un côté des arcs et des carquois, de l’autre des lances, des poignards et des dagues.
-Comment est-ce que… Où est passée l’autre salle ? Demandais-je, incrédule
-Elle est toujours là, sous tes yeux. Seulement, tu ne peux pas la voir parce que cette pièce est constituée de deux réalités superposées l’une sur l’autre. Elles fonctionnent ensemble. Sans celle que tu as vu avant, cette pièce n’existe pas... Je te présente la magie, Yllianna !
-Je ne savais pas que c’était possible de passer d’une réalité à une autre.
-Rares sont ceux qui savent le faire ! J’en fais partie depuis longtemps et j’ai formé d’autres recrues. C’est quelque chose d’extrêmement utile face aux ennemis. Dès qu’ils nous dominent, je crée une autre réalité. Cette technique a sauvé beaucoup de personnes… La seule faille est qu’il faut garder l’ennemi à l’écart. S’il est trop proche, il sera, lui aussi, entraîné dans la deuxième réalité. Il faut des années pour pouvoir maîtriser ce don à la perfection !
Elle observe la montre à son poignet, fait glisser son doigt dessus comme pour répondre à un appel.
-Un, deux, un, deux. Est-ce que vous me recevez ? Demande une voix déformée par la transmission.
-Cinq sur cinq mon commandant !
-Vous êtes convoqué dans la salle 17 dans quinze minutes. Ne soyez pas en retard !
-Bien, mon commandant, j’y serai.
Puis elle appuie sur un bouton sur le bas de sa montre.
-J’imagine que tu as entendu. Il faut qu’on se dépêche…
Zrake passe devant le porte-arme, mais ne prend absolument rien. Elle se place ensuite au centre de la salle.
-Je… je ne prend pas d’arme ?
-Non. On va d’abord se battre avec nos pouvoirs. Ensuite, tu prendras l’arme de ton choix et tu t’entraîneras toute seule pendant que je serai en réunion. Tu pourras ainsi savoir quelle est ton arme de prédilection !
Je me place en face d’elle, prête à me battre. Lorsqu’elle m’envoie brusquement une boule de feu, je la contre avec une boule d’eau. Puis je l’attaque à mon tour, en faisant une bourrasque de vent extrêmement violente. Mais face à mon pouvoir, elle ne bouge pas. Comment est-ce possible ? Tout être vivant qui se serait trouvé en face de moi à ce moment-là serait déjà mort. Soudain, je vois que ses yeux ténébreux se font rougeoyants, comme si… des flammes allaient jaillir… puis lorsque j’accentue la puissance de mon pouvoir, ses pieds se soulèvent du sol et elle place ses mains de chaque côté de ses hanches, paumes vers le haut, en suspension elles aussi. Lorsque je vois des liens rouges entre ses doigts, je comprends que le combat va prendre une tout autre tournure que jusqu’ici…
Je ferme les yeux, créant ainsi un lien entre les pierres du mur et mes mains. Lorsque je soulève mes bras, je sens un poids, comme si les pierres que j’étais en train de soulever par télépathie étaient réellement dans mes paumes. Je place alors mes mains l’une au-dessus de l’autre, mes pieds se soulevant un peu du sol. Et lorsqu’enfin, j’ouvre les yeux et regarde mon adversaire en face, j’envoie toutes les pierres que j’ai soulevées vers elle d’un geste brusque de mes mains. Ça y est, je commence enfin à me sentir moi-même. Tous ces pouvoirs que j’ai contenus au plus profond de mon être reviennent à la surface comme s’ils ne m’avaient jamais quitté. Soudain, la montre de Zrake vibre. Je la vois alors retrouver ses vraies couleurs et reposer doucement ses pieds sur le sol de marbre.
-Comme si c’était le moment ! Maugréa-t-elle
-Vous me recevez ? Dit une voix différente de la précédente
-Cinq sur cinq.
-Vous devez vous rendre immédiatement dans le bureau de Sir Gwandol.
-Une urgence ? Demande Zrake, inquiète
-Venez et vous verrez.
Le bip qui suit cette phrase me met mal à l’aise. Je ne sais plus vraiment à qui faire confiance. Je ne sais même plus si Zrake est une alliée ou une ennemie. Mais avec toutes les informations qu’elle m’a données sur l’armée de Krust, je pense qu’elle fait bien partie des Lumst.
Je décide dorénavant de n’accorder ma confiance à personne. On ne sait jamais, après tout, Krust est un foudroyeur, mais j’ai entendu des légendes qui disent qu’il peut voler les pouvoirs de certaines personnes et prendre ainsi leur apparence…
-Bon, j’y vais. Dit Zrake en me ramenant à la réalité, Je ne sais pas si j’en ai pour longtemps... Pendant ce temps, entraîne-toi avec l’arc, les dagues, les poignards ou les lances. Une fois que tu auras fini ton entraînement, tu sortiras par la même porte que celle par laquelle nous sommes rentrés tout à l’heure. D’accord ?
-Mais… avec les deux réalités…
-C’est la même porte. Elle te mènera, comme l’autre, au palier. Par contre, n’oublies pas d’aller voir monsieur Strumk avant de rentrer chez toi ! Me rappelle-t-elle avec un clin d’œil en sortant de la pièce.
Zrake claque violemment la porte avec un bruit sourd qui retentit et reste dans la pièce durant une minute entière. Je décide de commencer par m’entraîner avec l’arc que je vois scintiller sur le porte-armes. Je place le carquois sur mes hanches, de manière à pouvoir encocher les flèches plus rapidement. La corde de l’arc entre mes doigts me rappelle l’époque où mon père m’apprenait à en faire pour la première fois dans notre jardin. Il m’avait dit de ne penser qu’à la cible et à rien d’autre. À chaque fois que j’avais un arc dans mes mains, je me sentais comme libérée de toute la tristesse et de la mélancolie qui s’était abattue sur moi jusqu’ici. Mais aujourd’hui, c’est différent. Mon père n’est plus là et la seule raison pour laquelle je me munis de cet arc n’est autre que la haine que j’ai envers Krust. Désormais, il m’a tout pris. Absolument tout. Quand j’étais petite, c’était ma mère ; maintenant, que je sais me débrouiller seule, c’est mon père. Évidemment, je m’attendais à ce qu’il m’affaiblisse pour que j’ai encore plus de rancune envers lui et que je vienne enfin le tuer, comme il le souhaite depuis longtemps. Mais je ne pensais pas que ça viendrait aussi vite, et de cette façon. Mais j’ai toujours fait une promesse intérieure à ma mère : celle de toujours rester forte et de la rendre fière. Le foudroyeur a cru qu’il m’affaiblirai en enlevant ma famille, tout ce que j’avais dans ma vie, les seules personnes que j’aimais, les seules personnes à qui je faisais réellement confiance. Mais en réalité, c’est ce qui m’a rendu plus forte.
Je respire un grand coup, puis retiens ma respiration, ferme un œil, vise le mil de la cible qui se trouve juste en face de moi, tire, et expire. C’est comme cela que j’ai appris le tir à l’arc et c’est comme cela que j’en ferai toujours. Je regarde la flèche bouger de droite à gauche, enfoncée dans la partie jaune et centrale de la cible. Je souris. Cela fait des années que je n’ai pas utilisé un arc, mais je n’ai pas perdu la confiance que j’ai quand j’en fais, et ce qui est encore plus important, je n’ai pas perdu mon savoir-faire. J’observe la pièce autour de moi, puis vois une sorte de renfoncement dans le mur, tout au fond. Cela m’intrigue. Je repose le carquois et l’arc à leur place initiale puis empoigne un poignard et me dirige vers le mur de métal. Une sorte de scanner d’empreintes est disposé à sa droite. Si je pose mon pouce dessus, tout le QG sera au courant que j’ai repéré cette porte cachée. Je me promène dans la pièce afin de trouver du scotch. J’en trouve sur un plan de travail, non loin du porte-arme. J’essaye alors de me rappeler tout ce que Zrake a touché en entrant dans la pièce. Malheureusement, rien ne me vient à l’esprit. Je me souviens seulement qu’elle m’a fait passer dans cette réalité, puis nous nous sommes affrontées. Elle n’a touché absolument à rien dans cette salle… Je refoule toute la colère qui commence à monter en moi et me dit, qu’elle, ou quelqu’un d’autre, est forcément rentrée dans la salle sur attente avant moi. Je pose le scotch sur les dagues, que je n’ai pas encore touchées. C’est peut-être ma seule chance de découvrir ce qui se cache derrière cette porte.
J’installe ensuite délicatement le scotch sur le scanner et attends que le rayon passe dessus entièrement. Je croise les doigts pour que cette empreinte soit la bonne. Lorsque j’entends un déclic et que la porte s’entrouvre d’elle-même, je sais que mon tour de passe-passe a fonctionné. J’entre avec un peu d’appréhension dans l’antichambre qui s’offre à moi, le poignard bien serré dans ma main de prédilection : la droite. J’avance doucement, à pas de velours, tout en observant les cartes variées qui sont entreposées sur les différents murs. Le parquet grince sous mes pieds, je me demande si je suis toujours dans la deuxième réalité, ou si je suis repassée dans la première… Je m’approche d’une table où est déposé un très grand plan que je reconnais immédiatement : le plan de Neiklot, celui qu’avait dessiné ma mère avant d’affronter les Elmny.
-Puis-je savoir ce qui me doit votre venue ? Dit une voix qui m’est étrangère.
Je me retourne d’instinct, mon poignard brandit, prête à tuer la personne qui me fait face…
◊~◊~◊
J’espère que ce cinquième chapitre vous a plu ! J’ai hâte de voir ce que vous en avez pensé.
Wouawh ! Yllianna est drôlement courageuse ! J'ai beaucoup aimé ce chapitre et je regrette de ne pas pouvoir lire la suite immédiatement. Franchement bravo, tout était bien amené et c'est très intriguant. Bravooo <3
elohane a écrit : ↑mar. 05 juil., 2022 6:00 pm
Wouawh ! Yllianna est drôlement courageuse ! J'ai beaucoup aimé ce chapitre et je regrette de ne pas pouvoir lire la suite immédiatement. Franchement bravo, tout était bien amené et c'est très intriguant. Bravooo <3
Merci beaucoup pour ton avis, il me fait super plaisir ! J’aime bien ce chapitre aussi, j’étais contente de l’avoir écrit. J’ai hésité à poster la suite directement… mais moi et le suspens… tu sais ce que sais Merciiiiii !! <3
coucou !! ça y est je lis ta nouvelle histoire !! je suis trop contente car ça fait longtemps que j’ai pas lu une de tes histoires !
il y aura 3 tomes, c’est trop génial !!
pour commencer, j’aime beaucoup ces 5 premiers chapitres !! Yllianna est déjà super attachante, mais j’aimerais quand même plus de descriptions au niveau de ses sentiments etc (je crois que ça a déjà été dit désolé). mais je trouve qu’il y en a plus dans le chapitre 5 !!
autrement c’est très intriguant, surtout la fin du chapitre 5 !! j’ai hâte d’en savoir plus =)
bon je te laisse, hâte de lire la suiiite !! <3
Hello there !
Me revoici, me revoilà, une nouvelle fois pour commenter ton histoire. J’avais lu les 3-4 premiers chapitres écrits par KatnissEverllark, mais je les ai relu et j’ai vu les modifications que tu as faites. Ensuite, j’ai découvert avec plaisir la fin du chapitre 4 et le chapitre 5 ! Ils sont juste magnifique. Comme tu le sais déjà depuis longtemps, j’adore ton écriture. Et je pense vraiment que cette histoire te va merveilleusement bien. Bon, évidemment, il y a un peu moins de surprise de mon côté sachant que tu m’as déjà dit la trame de ton histoire… Mais j’essaye de l’oublier et de me plonger complètement dans ton roman.
J’adore les personnages pour l’instant, et c’est vrai qu’Yllianna te ressemble pas mal tout en ayant des différents. Et c’est vraiment cool ! Je sais évidemment qui a inspiré le personnage de Joota, et je le trouve intéressant pour le moment. Et je suis sûre que ce personnage n’apparaît pas là par hasard… il aura un impact pour la suite de l’histoire… mais ça, ça reste à voir avec les chapitres à venir !
En tout cas, avec cette fin de chapitre, j’ai plus que hâte de lire le chapitre 6 !!!
A plous <3
And…. Bye there (je sais, Obi-Wan ne le dit pas… mais moi, je le dis ) !
Tifennjh a écrit : ↑jeu. 07 juil., 2022 12:21 am
coucou !! ça y est je lis ta nouvelle histoire !! je suis trop contente car ça fait longtemps que j’ai pas lu une de tes histoires !
il y aura 3 tomes, c’est trop génial !!
pour commencer, j’aime beaucoup ces 5 premiers chapitres !! Yllianna est déjà super attachante, mais j’aimerais quand même plus de descriptions au niveau de ses sentiments etc (je crois que ça a déjà été dit désolé). mais je trouve qu’il y en a plus dans le chapitre 5 !!
autrement c’est très intriguant, surtout la fin du chapitre 5 !! j’ai hâte d’en savoir plus =)
bon je te laisse, hâte de lire la suiiite !! <3
Hey !! Super contente que tu aies pu trouver du temps pour lire Et c’est vrai, ça commence à faire longtemps !
Je pense, oui. En tout cas, 2 tomes sur et certains. 3… c’est à voir si j’ai suffisamment d’idée et de temps, mais je pense pouvoir faire une trilogie.
Oui, je vais faire une réécriture des premiers chapitres je pense pour mettre plus de sentiments d’Yllianna. C’est vrai qu’ils sont absents pour le moment.
Et bien je poste le chapitre 6 de ce pas !
Hâte d’avoir ton avis !! <3
Elwasen a écrit : ↑jeu. 07 juil., 2022 11:40 amHello there !
Me revoici, me revoilà, une nouvelle fois pour commenter ton histoire. J’avais lu les 3-4 premiers chapitres écrits par KatnissEverllark, mais je les ai relu et j’ai vu les modifications que tu as faites. Ensuite, j’ai découvert avec plaisir la fin du chapitre 4 et le chapitre 5 ! Ils sont juste magnifique. Comme tu le sais déjà depuis longtemps, j’adore ton écriture. Et je pense vraiment que cette histoire te va merveilleusement bien. Bon, évidemment, il y a un peu moins de surprise de mon côté sachant que tu m’as déjà dit la trame de ton histoire… Mais j’essaye de l’oublier et de me plonger complètement dans ton roman.
J’adore les personnages pour l’instant, et c’est vrai qu’Yllianna te ressemble pas mal tout en ayant des différents. Et c’est vraiment cool ! Je sais évidemment qui a inspiré le personnage de Joota, et je le trouve intéressant pour le moment. Et je suis sûre que ce personnage n’apparaît pas là par hasard… il aura un impact pour la suite de l’histoire… mais ça, ça reste à voir avec les chapitres à venir !
En tout cas, avec cette fin de chapitre, j’ai plus que hâte de lire le chapitre 6 !!!
A plous <3
And…. Bye there (je sais, Obi-Wan ne le dit pas… mais moi, je le dis ) !
Hello there (faut absolument que tu me dises ce que tu as pensé de cette série sur Obi-Wan !!! En mp, pour éviter de spoiler les autres…)
Merciiiiiii beaucoup pour ton avis !!!! Oui, c’est sur qu’il y a moins de surprise pour toi… dsl de t’avoir spoiler des choses
Ah, oui, Joota… mon cher Joota. Je suis un diable, tu sais de quoi je suis capable… Mais je vais rester discrète sur ce point, tu découvriras tout, sois juste patiente (facile à dire, je sais ).
Je le poste tout de suite !
Yeah, bye there ! (je le savais… tu es la fille de Obi-Wan ! alors… on est sœur )
La jeune femme me regarde longuement, attendant une réponse de ma part. Elle est plus petite que moi, assise dans un fauteuil de lin beige. Ses cheveux roux tombent sur ses épaules, ses quelques taches de rousseur entourent un visage d’une vingtaine d’années. Quand elle se lève alors et qu’elle avance doucement vers moi, j’arrive à percevoir ses yeux… gris. Soudain, elle disparaît. Je regarde tout autour de moi, mais ne vois rien. Où est-elle, maintenant ? A-t-elle donné le signal à la communauté ? Je me fais plaquer violemment contre le sol par quelque chose que je ne vois pas. Je ferme les yeux un instant, puis les rouvre et mon regard se pose directement sur les yeux qui sont plantés dans les miens. Mon adversaire a un genou sur mon ventre pour m’empêcher de me relever. J’arrive tout de même à créer une boule bleu électrique que je lui envoie en pleine figure. Mais elle disparaît encore… Quel est donc son pouvoir ? L’invisibilité ? Je ne pensais pas qu’il existait pareil don à Olname. Je me relève, mon poignard toujours en main.
-Qui êtes-vous ? Demande-t-elle en réapparaissant juste devant moi.
-Une apprentie.
-J'attends un nom et un prénom. Dit-elle d’une voix sèche et autoritaire.
-Hunt… Yllianna Hunt.
Elle appuie alors sur ses cheveux, juste derrière sa mâchoire. Elle doit avoir une oreillette…
-Attendez ! Dis-je d’instinct. Je ne suis pas venue ici pour espionner… Je suivais une des deux phases du dernier test pour intégrer la communauté.
-L’affrontement ?
Je hoche la tête de manière affirmative.
-Contre qui ?
-Zrake Dism. Mais elle a eu un empêchement et m’a laissé finir le test seule, en m’entraînant avec les armes.
-Cela n’explique en rien ta venue dans cette pièce, apprentie !
-Je… j’ai été intrigué par ce renfoncement dans le mur. Et… un mur de métal, ce n’est pas très commun. Alors, j’ai voulu savoir ce qu’il y avait derrière cette porte. Et j’en suis désolée… Vraiment.
-Si cette salle est protégée et qu’elle ne laisse entrer seulement les personnes ayant leurs empreintes enregistrées, c’est pour une bonne raison.
Elle m’indique le plan gigantesque, qui repose sur la table, de sa main.
-Si c’est cela qu’elle cache, alors j’aurais pu ne pas rentrer ici. Je le connaissais déjà. Dis-je en observant les lignes régulières du plan de Neiklot.
-Soyez plus précise.
-C’est ma mère qui a créé cette communauté. C’est elle qui a dessiné ce plan. Elle… a été tué par notre ennemi il y a quinze ans de cela.
-Mes condoléances… tardives, mais sincères. Elle marque une hésitation, vient me rejoindre et me tend la main. Je suis Alsmë Lowin, chef de combat des Lumst depuis trois ans.
Je sers sa main. Si elle me donne son nom, c’est sûrement qu’elle décide de ne pas alerter tout le QG.
-Maintenant, tu ferais mieux de rejoindre Strumk avant qu’il ne s’aperçoive de quelque chose ! Me prévient-elle.
Je sors de l’antichambre, fermant soigneusement la porte. Je parcours les nombreux couloirs et les milliers d’escaliers qui mènent au bureau du directeur.
Je frappe trois grands coups à la porte et monsieur Strumk vient m’ouvrir directement, comme s’il m’attendait derrière la porte… Nous nous installons l’un face à l’autre, séparés par son immense bureau de chêne.
-Mademoiselle Dism m’a informé de son départ précipité. Elle m’a également dit que vous vous étiez très bien battue et elle pense que si elle n’avait pas eu d’empêchement, vous auriez sans doute gagné cet affrontement ! Je vous félicite.
-Merci, monsieur.
-Avant que vous ne partiez, je voudrais vous dire que même si vous n’êtes pas retenue parmi les candidats, sachez que vous restez la recrue la plus forte que nous ayons vu jusque là. Il marque une pause, me sourit, puis poursuit avec hésitation. Si vous en avez l’occasion… dites à votre père que je suis navré. Sincèrement... Il comprendra.
-Je suis désolée monsieur, mais mon père… est introuvable depuis ce matin. Mes cousins et moi-même pensons que Krust est venu l’enlever durant la nuit. Ou du moins, un de ses soldats.
-Comment est-ce possible ?! Walsn… enfin, je veux dire… votre père n’a pas pu se faire enlever ! Pour votre vie, mademoiselle Hunt, je vous déconseille fortement de retourner chez vous. Vous n’y serez plus en sécurité.
-Je sais. C’est pourquoi mes cousins m’ont offert leur hospitalité pendant quelque temps…
-Vous avez bien fait. Cependant, restez tout de même sur vos gardes, on ne sait jamais.
Un long silence s’installe dans la pièce. Je ne sais pas quoi dire. Je vois bien que la disparition de mon père l’affecte presque autant que moi… mais je n’ai pas les mots justes pour en parler, ou passer à autre chose.
-Vous devrez recevoir les résultats de vos tests dans moins d’une journée, normalement. J’espère que vous compterez très bientôt des nôtres ! Dit-il avec un sourire que je soupçonne forcé.
-Je l’espère aussi de tout cœur.
Il me fait un signe de la tête, ce que je considère comme un « Vous pouvez disposer ». Je me lève et rejoins le hall, où Traï m’attend encore.
-Je suis vraiment désolée, ça a mis plus de temps que prévu. Dis-je en arrivant vers lui.
-Pas de soucis, ne t’en fait pas Yllia’.
Le vent au dehors me permet de respirer enfin, sans avoir l’impression d’être surveillée. Les arbres sont orangés, leurs feuilles volent au-dessus de nous à un rythme irrégulier. Le ciel est crépusculaire, comme si un incendie venait d’avoir lieu… C’est sans aucun doute le plus beau ciel que je vois depuis des années.
-Il y a quelques choses que je voudrais te montrer. Prononce mon cousin en tournant à l’angle de la ruelle.
-Je te suis !
Il m’entraîne dans un parc, non loin de chez lui. Ici, tout est paisible, il n’y a personne, le vent fait voler les feuilles posées sur le sol terreux, le soir approche à grand pas et engloutit déjà une partie des ormes somptueux qui gouvernent tout…
-Qu’est-ce que c’est ? Demandais-je, impatiente d’en savoir plus.
-Tu verras !
-Tu veux bien me donner des indices ?
-Hum… Non ! Dit Traï en se tournant vers moi, un sourire en coin sur ses lèvres.
Nous marchons l’un à côté de l’autre, lui en fixant le soleil couchant, moi en observant le parc. Alors que nous arrivons à l’orée d’un chemin, il me fait signe d’arrêter.
-A partir de maintenant, on ne parle plus. Dit-il en chuchotant. En passant ces arbres, tu vas basculer ailleurs. Ne t'affole pas si tu perds toute notion de la gravité. Voire même… du temps.
-Où est-ce que tu m’emmènes ? Dis-je, un peu surprise.
-Mystère ! Je suis sûr que ça te fera plaisir… On se retrouve là-bas ?
J’affirme d’un signe de tête. Il passe devant, avance d’un pas et disparaît. Je respire fortement, ferme les yeux et avance dans le monde qui m’attend. D’un coup, tout bascule autour de moi. La forêt n’a pas changé, mais je commence à avoir du mal à respirer et lorsque j’avance, j’ai l’impression de reculer.
-Alors ? Prononce mon cousin, juste derrière moi.
-C’est… incroyable. Soufflais-je.
-Tu m’étonnes ! Ce monde n’est… ni le présent, ni une autre réalité.
-C’est le futur ? Demandais-je, intriguée par cette découverte qu’avait fait Traï.
-Non. C’est le passé…
Il me tend alors sa main, que je prends volontiers. Traï me guide, un peu difficilement, dans le passé de cette forêt.
◊~◊~◊
Voilà le sixième chapitre tant attendu ! J’espère sincèrement qu’il vous a plu. Sachant que je repars dimanche, je posterais le chapitre 7 samedi…
Dernière modification par JaneSerpentard le sam. 09 juil., 2022 7:50 pm, modifié 1 fois.
Le monde qui s’offre à moi n’est autre que magique. Quelques fois, je perds l’équilibre, surprise de me voir marcher à une époque que je ne n’aurai jamais dû connaître. Comment mon cousin a-t-il découvert ce passage vers nos aïeux ? Les feuilles voltigent doucement, comme ralenties par la venue d’êtres futurs.
-C’est juste…
-Splendide ? Me devance Traï.
La beauté de cet endroit me coupe le souffle. Hier encore, je ne savais pas que plusieurs réalités pouvaient être superposées, comme dans la salle sur attente, ou encore qu’un passage pouvait me mener dans le passé. Mais ce ciel étoilé est comme coupé en deux. Près du sol, la partie sombre et illuminée par les constellations. Plus haut, celle extrêmement claire, comme si notre planète ne tournait plus autour du Soleil, comme si les deux mondes qui guident notre journée s’étaient réunis pour ne plus former qu’un.
-A quelle époque sommes nous exactement ? Demandais-je en observant les maisons à la fin du chemin.
-En ce moment, nous sommes… quelques années avant les jours sombres.
-Il y a plus de 15 ans donc… C’est impressionnant !
-Mais tu n’as pas encore tout vu ! Dit mon cousin en me faisant signe de le suivre.
Nous coupons à travers la forêt, vers une petite cabane de bois inhabitée. Ici, une vieille cheminée nous accueille. La chaleur m'assaille immédiatement. L’odeur paisible et douce du feu chatouille mes narines et me fait du bien. Cela me rappelle l’époque où mon père et moi, on dormait chez Styn, Kneeler, Traï, et leur père : Fræje, mon oncle. Mes cousins et moi jouions dans leur jardin enneigé, puis nous rentrions et nous installions près du feu, munis de coussins et de couvertures. Parfois, on passait notre nuit entière à écouter le crépitement rassurant des flammes qui dansaient dans l’âtre. Lorsqu’il s’éteignait, je le rallumais de mes mains. Je venais d’avoir mes pouvoirs, et je m’en servais dès que j’en avais l’occasion.
-Tu veux voyager dans le temps ? Me demande Traï avec un sourire en coin.
-Qu’est-ce que tu racontes ? C’est vraiment possible ?
-Bien sûr ! En fait, cette cabane, c’est le seul endroit que j’ai trouvé qui reste à toutes les époques. Et c’est ici seulement qu’on peut… comment dire... « remonter » le temps !
-C’est juste extraordinaire. Tu serais capable de faire ça ?
-Pas moi. Mais mes pensées, oui.
Je regarde mon cousin, les sourcils froncés. Je ne comprends pas ce qu’il veut dire. Comment peut-il remonter le temps avec ses pensées ?
-J’ai dû… omettre de te dire que j’ai acquis un pouvoir en venant souvent ici.
-C’est vrai ? Ho Traï, c’est superbe ! Dis-je en le serrant dans mes bras.
Le jour que j’attendais avec grande impatience pour lui est enfin arrivé. Mon cousin n’avait pas de pouvoir jusqu’ici. Je suis impressionnée qu’il en est eu un en venant plusieurs fois dans le passé…
-Et donc… ce pouvoir, c’est quoi exactement ? Demandais-je, curieuse d’en savoir plus.
-Une sorte de passage vers le monde d’avant. C’est… assez compliqué à expliquer.
-Montres-moi. Dis-je en plantant mes yeux dans les siens.
Son si beau regard me transperce comme un pieu durant un instant. Puis il enferme mes mains entre les siennes et ferme les yeux. Je n’ai pas le temps de faire de même.
Le monde autour de moi disparaît petit-à-petit, des milliers de couleurs arrivent et transpercent tout, moi y compris. Traï ouvre ses yeux, comme au ralenti. Je vois ses cils se détacher péniblement de sa paupière inférieure pour venir dominer ses pupilles désormais multicolores. Elles ne sont plus comme d’habitude, si profondes et lumineuses. Non, j’aperçois une palette de couleur qui lui donne un air supérieur. Tous les pouvoirs font changer les yeux de ses hôtes de couleur. Par exemple, lorsque j’utilise l’eau comme don, mes yeux deviennent bleu turquoise ; quand je crée des flammes, mes yeux deviennent rougeoyant ; quand je soulève la terre tout autour de moi, ils sont d’un vert extrêmement électriques. Je me lève, ne pouvant rester statique plus longtemps. Je m’approche de la porte en bois bancale qui me sépare du passé. Je pose ma main sur la poignée glaciale, puis la tourne et tire la porte jusqu’à moi. Il n’y a plus de forêt, plus d’arbres majestueux. Tout l’univers magique qui régnait ici il y a quelques minutes encore a complètement disparu.
-Nous avons changé d’endroit ?
-Effectivement… Dit mon cousin après m’avoir rejoint.
-Où et quand sommes-nous ?
-Je crois que nous sommes exactement à l’emplacement de Neiklot aujourd’hui. Et pour ce qui est de l’époque, il me semble que c’est celle où ta mère était une adolescente d’environ 14 ou 15 ans et qu’elle rêvait de construire un bâtiment pour aider toutes les personnes ayant des pouvoirs comme ceux qu’elle avait découvert quelques années auparavant.
J’ai le souffle coupé. Comment puis-je être à l’époque de l’enfance de ma mère ? Moi qui ne l’ai jamais connue…
Je ne peux pas passer cette porte. Je ne le veux pas. Mes yeux commencent à s'embuer, des larmes à couler sur mes joues. Je ne veux pas pleurer. Pas maintenant. Je ne veux pas devenir vulnérable… Loin de là. C’est complètement à l’encontre de tout ce que j’ai promis à ma mère. Je ne dois pas passer cette porte. Je le sais. Je ferme les yeux pour m’empêcher d’être noyée par des souvenirs douloureux.
-Yllia’ ?
J’ouvre les yeux, espérant découvrir le monde que j’ai toujours connu jusqu’ici. Mais à la place, je vois une petite maison modeste. Elle ressemble un peu à celle de mes cousins, mais en plus petite. Une terrasse permet d’accéder à la porte d’entrée, avec un escalier de bois. Ici, tout est paisible.
-Ça va ? Me demande-t-il.
J’avale ma salive, ne voulant pas montrer ma faiblesse à Traï. Bien malgré moi, j’avance vers la maison d’enfance de ma mère. Je pose un pied devant l’autre sur l’herbe fraîchement tondue, doucement. Mes yeux se portent sur les arbres à l’écorce rugueuse du jardin, sur les écureuils qui jouent dans les pins, sur le soleil, haut dans le ciel, qui se reflète magnifiquement sur la porte de chêne qui mène à ma mère… Lorsque je monte les marches, je ne peux m’empêcher d’avoir l’envie irrésistible de passer cette porte. Pourtant, je regarde derrière moi, m’assois sur les marches, mes coudes sur mes genoux, et ferme les yeux, profitant de la chaleur apaisante qui m’est offerte. Traï me rejoint et vient à côté de moi. Je sens son regard intense se poser sur moi, mais je l’ignore… J’ai besoin d’être seule. D’être dans ma bulle.
Mon enfance défile dans ma mémoire par bribes :
Tous ces jours passés enfermée dans ma chambre. Seule.
Tous ces jeux fait dans ma chambre. Seule.
Toutes ces nuits orageuses où j’avais terriblement peur. Seule.
Tout ces soirs où je n’arrivais pas à m’endormir dans le noir. Seule.
Tous ces « exploits » que j’arrivais à faire. Seule.
Toutes ces années à attendre des réponses. Seule.
Toutes ces frayeurs. Seule.
Je me rends alors compte que je n’ai jamais été aussi aimée que ce que je croyais. Jusqu’ici, je ne me souvenais seulement des moments heureux. De ceux que je passais avec mon père. Mais aujourd’hui, je me rends terriblement compte que ces moments étaient extrêmement précieux et rares. J’avais véritablement besoin d’être aimée. Et pourtant si peu… Je pensais ne pas en avoir besoin. Je me croyais forte de nature et sans cœur. Mais maintenant que j’ai absolument tout perdu, je prends conscience que c’est ce qui manque à ma vie.
◊~◊~◊
Voilà le septième chapitre ! J’espère qu’il vous a plu. Je posterais le chapitre 8 samedi prochain
WAAAAAAA ATTENDS ON EST QUEL JOUR ????
samedi ?!!!!
-ha non vendredi-
nullll
bon bah vivement demain alors ! J'ai hâte que tu postes le prochain chapitre ! Jusque là c'est super, j'aime beaucoup le cousin d'Yllia et son pouvoir. J'ai hâte d'en savoir plus sur la fille rousse qui peut se rendre invisible ! Je sens que je vais bien l'aimer.
Voili voilou, merci de nous partager ton histoire !!! <3<3<3<3
allez je vais me faire un café en attendant d'être demain
elohane a écrit : ↑ven. 15 juil., 2022 2:37 pm
WAAAAAAA ATTENDS ON EST QUEL JOUR ????
samedi ?!!!!
-ha non vendredi-
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bon bah vivement demain alors ! J'ai hâte que tu postes le prochain chapitre ! Jusque là c'est super, j'aime beaucoup le cousin d'Yllia et son pouvoir. J'ai hâte d'en savoir plus sur la fille rousse qui peut se rendre invisible ! Je sens que je vais bien l'aimer.
Voili voilou, merci de nous partager ton histoire !!! <3<3<3<3
allez je vais me faire un café en attendant d'être demain
Ca y est, on est samedi
Je le poste maintenant, tu n’auras plus à attendre ! Cool et merci pour ton avis.
Merci à toi de la lire <3 <3
Tu bois du café, toi ? Depuis quand ? Bon bah… bon café alors
Le vent frais me fouette gentiment le visage. Mes yeux toujours fermés, je ne pense à rien. Pas même à l’endroit ou à l’époque à laquelle je me trouve. Ce serait ce qui me ferait le plus de mal. Traï bouge à côté de moi. J’ouvre les yeux pour savoir ce qu’il fait. Il est désormais en face de moi, accroupi sur la marche inférieure.
-Pourquoi cet endroit et cette période ? Demandais-je, perplexe.
J’essaye de faire en sorte que ma voix ne se brise pas mais je sais qu’à la vue des larmes qui débordent de mes paupières, il saura que ce n’était pas une bonne idée de m’emmener là.
-Je ne voulais pas venir dans « cet endroit » ou à « cette période » Yllia’. Je ne l’ai pas fait parce que je pensais que ça allait te faire plaisir. Loin de là… Mais Styn m’a dit qu’il fallait que tu la vois. Au moins une fois. Elle savait que ça ne te ferait pas du bien. Elle le sait très bien. Vois-tu, elle, Kneeler, et moi, on est venu voir notre père dans son adolescence. On voulait se rappeler de lui, même après toutes ces années passées sans sa compagnie… Et ça ne nous a pas tués. Ça nous a justement permis de faire la paix avec lui… Surtout avec son départ brutal en fait. Et Styn voudrait que tu saches au moins ce qu’elle a vécu plus jeune, ce qui l’a poussé à… aller là-bas.
Mon cousin est évasif. Il sait que s’il évoque la mort de ma mère devant moi, il n’est pas près d’oublier ce que je lui ferai.
-Je ne veux pas, Traï. Et puis, si on rentre dans cette maison, que dira-t-elle en voyant arriver deux inconnus chez elle ? Non. C’est certain, je ne rentrerai pas ici. Et ne me forces pas. S’il te pla…
-Elle ne nous verra pas. Me coupe-t-il.
-Comment ? C’est impossible.
-Pour eux, nous venons du futur. Et nous sommes, à l’instant où je te parle, dans le passé. Alors, crois-moi, rien n’est impossible.
-Quand bien même. Je n’irai pas.
Traï soupire, puis me prend la main. Il plante ses yeux, toujours pleins de couleurs, dans les miens.
-Je comprends… Tu n’iras pas. Il ne me ment pas, je le sais. Rentrons si tu veux.
-Merci. Je n’aurais jamais pu.
Il me fait un signe négatif de la tête. Je me relève puis lui donne ma main et nous avançons jusqu’à la cabane. Mais juste avant que je pose un pied sur le bois, j’entends des rires et une porte claquer. Je me retourne. Une adolescente est en train de lire dans un rocking-chair et un jeune garçon le fait basculer d’avant en arrière.
-Tu viens ? Me demande Traï.
Je n’arrive pas à rentrer dans la cabane. Je suis subjuguée par cette scène. On pourrait croire que c’est un tableau tant les couleurs sont belles. Je fais un pas sur le côté, puis m’assoie dans l’herbe. Finalement, je me mets en tailleur, les mains sur la terre. À plat. Ainsi, je me sens bien.
Quand je ferme les yeux, la vision que j’ai n’ai pas sombre. Au contraire, je vois un nourrisson, dans les bras d’une femme. Sa mère. Elle est allongée dans un hamac blanc, tendu entre deux arbres ancestraux. La petite fille a un regard admiratif sur sa mère. C’est sûrement l’être qu’elle aime le plus. Celui qu’elle a connu en premier. La femme lui caresse doucement le bras, tout en lui murmurant un air de Chopin, grand compositeur d’une époque bien lointaine de la notre. Pourtant, ses nocturnes enchanteresses restent bien connues de tous. L’enfant ferme les yeux. Soudain, je rejoins ses pensées. Puis son corps. Et enfin, son âme. Comme si je basculais de nouveau dans un autre monde jusqu’ici inconnu de tout le monde. Un homme arrive, puis prend l’enfant -moi- dans ses bras. Il regarde sa femme. « Yllianna sera forte. Sois-en certaine. Mais n’oublies pas, Estyr, nous serons toujours avec toi. Même là-bas. Sois courageuse surtout. Et forte. » Lui et moi nous éloignons au rythme apaisant des chants de la femme. Ma mère. Cet homme… c’est mon père : Walsn. Cet enfant… c’est moi : Yllianna. Cette femme… c’est ma mère : Estyr. J’en suis sûre et certaine. Il l’a dit. Il a dit mon nom… et celui de ma mère. J’étais donc dans mon propre passé ? Cette seule partie dont je ne me souviens pas. Cette seule partie de ma vie où j’ai connu ma mère.
J’ouvre les yeux sur le tableau que j’ai laissé il y a quelques instants à peine. Traï est venu s’asseoir à mes côtés et admire ces enfants, sur la terrasse. Je passe ma main droite dans mon cou en sueur. Cette bribe de souvenir ne m’a pas fait un grand bien.
-Nous devrions rentrer. Dit mon cousin en se tournant vers moi.
-Tu as raison. Dis-je, admirant toujours la jeune fille qui est en train de lire.
Il commence à se lever, mais je le retiens. Avant que nous partions, j’ai une question à lui poser.
-C’est elle, n’est-ce pas ?
Traï hoche la tête de haut en bas. Cette adolescente est en effet ma mère… Face à une telle réalité, je ne peux m’empêcher de jeter un dernier regard sur cette maisonnette ; sur ces enfants, Estyr, et son frère, le père de Traï, Styn et Kneeler ; sur ce paysage magique et forgé dans les arbres. Je respire fortement, évitant ainsi à quelques larmes de se frayer un chemin. Je le jure : à partir d’aujourd’hui, plus jamais je ne baisserai les bras. Je rentre dans la cabane et referme la porte avec assurance. Je ne suis pas prête d’oublier ce périple en dehors de mon temps.
-Allons-y ! Dis-je à Traï en le regardant droit dans les yeux.
Il prend mes mains, puis ferme les yeux. J’ai toujours été très proche de lui. Je pense que c’est parce que Fræje a été extrêmement affecté par la mort de sa sœur. Tout comme mon père et moi.
Traï et moi nous regardons longuement, l’un face à l’autre. Je me lève la première, puis rejoint la porte de la cabane et marche jusqu’à la lisière de la forêt, ne regardant pas autour de moi. Je ne sais même pas si mon cousin est venu où s’il est encore assis à quelques mètres derrière moi. Mais je n’ai pas envie de le savoir. Alors je me plonge dans la surface liquide et transparente qui me sépare du présent. La nuit glaciale qui s’ouvre devant moi petit-à-petit me fait cligner des yeux à plusieurs reprises.
-On rentre ? Dit une voix derrière moi.
Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir qu’il s’agit de Traï. Il commence à avancer et je le suis dans la pénombre. Nous marchons pendant une dizaine de minutes pour arriver enfin chez lui. Une fois la porte fermée, je me rends compte qu’il est tard, il doit être plus de 20 heures à mon avis.
-Vous êtes enfin là ? Dit Styn en insistant sur le mot « enfin ».
Elle est assise dans le canapé, les jambes croisées. Ses yeux sont étincelants dans le peu de lumière présente.
-Traï à voulu me montrer…
-Le passage vers le passé. Finit ce dernier.
-Je commençais sincèrement à m’inquiéter ! La prochaine fois, s’il y en a une, prévenez-moi au moins.
-Je croyais que Traï l’avait fait. Dis-je, sûre de moi.
-Ce n’était pas le cas. Mais bon, ce n’est rien. D’accord ? Nous sommes là, c’est l’essentiel, non ?
Ma cousine et moi tournons notre tête vers lui au même instant. Je le regarde avec des yeux noirs. Mais c’est Kneeler, imperceptible jusque là, qui prend la parole avant nous.
-Ce n’est pas « rien ». Je te rappelle qu’Yllianna est en danger de mort et que nous avons fait la promesse de la protéger.
-En l’occurrence, il ne pouvait rien lui arriver là-bas…
-Et s’il lui était arrivé quelque chose ? On ne peut rien prévoir à l’avance, Traï ! Encore moins en tout ce qui concerne Krust. Et tu le sais !
Je l’observe toujours, jusqu’à ce qu’il croise enfin mon regard. Il a l’air désespéré. Il monte bruyamment les escaliers qui nous séparent des chambres et claque violemment la porte.
Je m’avachis sur le canapé, posant ma tête sur un coussin moelleux. Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas prête d’oublier cette journée.
-Comment se sont passés ces derniers tests ? Demande Kneeler.
-Très bien, merci. C’était assez intéressant et intense mais ça c’est plutôt bien passé d’en l’ensemble.
-J’imagine ! S’écrit Styn. Neiklot ne nous offre pas des tests, et par la suite des entraînements, de tout repos…
-Je suis fatiguée. Cette journée était épuisante !
-Je vais te montrer ta chambre si tu veux.
-C’est gentil.
Styn me guide jusqu’à la dernière porte à droite de l’escalier. C’est un grand palier où règne une ambiance chaleureuse. Lorsqu’elle ouvre la porte, je vois la chambre d’amie dans laquelle je dormais parfois, étant plus jeune. Mais ils ont changé le lit et ont repeint le mur derrière ce dernier en gris. Comme chez moi.
-C’est parfait. Je chuchote en entrant.
-Contente que ça te plaise ! Dit-elle en me mettant une petite tape dans le dos. Passes une bonne nuit.
-Merci beaucoup. À demain Styn.
Elle referme la porte derrière elle. Je détache mes cheveux, les laissant enfin respirer après cette journée pleine d’événements. J’enlève mon sweat, soulève la couverture et me glisse dessous. J’ai grandement besoin de repos.
◊~◊~◊
Voilà pour le 8ème chapitre ! J’espère qu’il vous a plu. Je vais poster le chapitre 9 lundi, pour éviter de trop vous faire attendre
elohane a écrit : ↑ven. 15 juil., 2022 2:37 pm
WAAAAAAA ATTENDS ON EST QUEL JOUR ????
samedi ?!!!!
-ha non vendredi-
nullll
bon bah vivement demain alors ! J'ai hâte que tu postes le prochain chapitre ! Jusque là c'est super, j'aime beaucoup le cousin d'Yllia et son pouvoir. J'ai hâte d'en savoir plus sur la fille rousse qui peut se rendre invisible ! Je sens que je vais bien l'aimer.
Voili voilou, merci de nous partager ton histoire !!! <3<3<3<3
allez je vais me faire un café en attendant d'être demain
Ca y est, on est samedi
Je le poste maintenant, tu n’auras plus à attendre ! Cool et merci pour ton avis.
Merci à toi de la lire <3 <3
Tu bois du café, toi ? Depuis quand ? Bon bah… bon café alors
donc de l’action, de l’amitié. Le personnage principal me ressemble pas mal sur certains points et sur d’autres, nous sommes très très très éloignés ! Mais en tout cas, sachez qu’écrire cette histoire était un véritable plaisir et que j’ai adoré passer des moments aux côtés de mon héroïne, dans cet univers, et j’espère vraiment qu’il en sera de même pour vous. 
Ça me fait suuuuper plaisir !!!! Je poste donc le chapitre 3 de ce pas, mais lis le quand tu as du temps, et révise bien 
J’avoue qu’avant, je faisais beaucoup trop de description, après je n’en faisais pas assez, et maintenant, je crois avoir trouvé l’équilibre. Ah… la case de l’amoureux parfait, tu dis ?! Qui t’as dit qu’il serait « l’amoureux » ? 
Il fallait forcément en savoir plus sur sa mère, c’est quand même… l’intrigue de l’histoire si je puis dire. La vengeance… bref, tu verras ! Eh eh, merci ! 
alors… on est sœur