Bonjour,
Je viens valider plusieurs consignes avec
Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin de Laure Dargelos.
Jafar: Lire un livre où l'un des personnages est obsédé par le pouvoir tout en cachant bien son jeu sous un masque métaphorique de normalité +
Sa sucrerie: Lire un livre où l'un des personnages principaux adore le succès et être au centre de l'attention, au point de détruire les autres pour y arriver
Explications: Pour ces deux consignes, je pense au même personnage, le réel méchant de l'histoire qu'on ne soupçonne absolument pas jusqu'au moment du dénouement. Je suis désolée car du coup je vais révéler de très gros secrets du livre. Il s'agit de " l'oncle" d'Honoré, Mr Williamson Loremipsum.
- Je suppose que votre oncle a de nombreux contacts et est extrêmement riche, marmonna Prospérine, qui avait l'impression qu'à la Capitale, argent et pouvoir allaient forcément de pair.
- En effet... Ce n'est pas vraiment mon oncle, précisa Honoré, c'est un ami de mon père que je connais depuis l'enfance. Ils ont été à la même académie. Williamson Loremipsum vient d'un lieu modeste, mais il a réussi à se bâtir son propre empire en partant de rien. Il dirige une société dans l'événementiel et organise pour ses clients de gigantesques fêtes.
- Vous êtes proche de lui?
- Oui. Cette sublime Léviathan que vous voyez là était un cadeau de sa par pour mon 25ème anniversaire. Mon oncle Will a toujours su que mon rêve était de conduire ce bolide.
Il porte ce masque de normalité, de l'oncle très gentil, serviable, de l'homme d'affaire qui apporte bonheur et joie à sa clientèle, qui amuse. C'est lui qui organise les meilleures fêtes, il est le numéro 1 dans le domaine. Physiquement, il n'a clairement rien de menaçant non plus (et j'avoue qu'à part la taille on aurait presque pu penser à Sa Sucrerie!
)
Un homme venait d'émerger d'une pièce annexe, une énorme part de gâteau à la main. Sa silhouette était tellement volumineuse que les boutons de son veston menaçaient de sauter au moindre mouvement brusque. Hormis ce léger détail, il se distinguait par un crâne chauve, presque luisant, que compensait vainement une moustache en forme de guidon.
"Honoré, mon garçon, s'exclama-t-il... Comment vas-tu? Si tu savais comme nos parties de saute-lettres me manquent! L'autre-jour j'étais en train de me brosser les dents quand j'ai brusquement pensé à toi...
Sauf que clairement, Will n'est pas du tout que cet oncle tout gentil et normal, qui aime le succès et s'amuser avec ces clients. Il a acquis beaucoup de pouvoir et n'a pas hésité à tué pour cela et à manipuler beaucoup de monde pour cela.
[...]
Mais, si Accolade n’avait aucune existence Réelle, cela signifiait qu’il obéissait aux ordres de quelqu’un d’autre. Lorsque nous sommes parvenus à cette conclusion, Prospérine et moi, nous avions le sentiment d’être dans l’impasse, ajouta Honoré. Puisque la société Léviathan n’était qu’une façade, nous étions revenus à la case départ. Alors, nous avons décidé de réexaminer le problème à la source. En posant nos différentes cartes sur la table, un nom a fini par jaillir. — Quel nom ? — Le vôtre, M. Loremipsum.
[...]
— Nous sommes très sérieux, articula Honoré en insistant sur chaque syllabe. Voyez-vous, j’ai eu beaucoup de mal à l’admettre… Et puis, ma raison a fini par chasser mes sentiments. Mon père a trahi Demi-Mot, il a vendu Peines perdues pour de l’argent, mais je ne pense pas qu’il aurait cédé le Texte au premier venu. Qui connaissait-il de si influent pour se laisser aller à signer Un contrat de non-divulgation tatoué sur son torse ?
[.............]
— Alors, qu’en dites-vous, M. Loremipsum ?
— Espèce de… ! Loremipsum semblait métamorphosé. Les traits de son visage s’étaient durcis ; ils étaient devenus inhumains, presque bestiaux, et dégoulinaient de haine. En proie à un tic nerveux, ses doigts s’agitèrent dans le vide et, l’espace d’un instant, il parut sur le point de se jeter sur Prospérine pour l’étrangler. — Vous n’êtes qu’une vulgaire paysanne ! s’exclama-t-il. Jamais vous ne parviendrez à me faire emprisonner.
— Bizarrement, je pense que nous avons de très bonnes chances… C’est à cause de vous que Poppy a été tuée, murmura Prospérine, et je vous jure que je ferai tout mon possible pour que vous croupissiez en cellule…
— Je vous propose un pacte à tous les deux, lâcha-t-il à contrecœur. Soyez mes alliés, et je ferai de vous des gens immensément riches…
— Vous ne comprenez pas ? s’agaça Prospérine. L’argent ne vaut rien, ce n’est qu’un mal qui vous ronge de l’intérieur. Vous avez sacrifié des villages entiers uniquement dans le but d’accroître votre fortune, et pourtant, la vérité continue de vous échapper. Ces Textes qui n’étaient pour vous qu’une source de profit avaient une âme.
[...]
— Vous n’êtes plus mon oncle. Vous avez cessé de l’être à l’instant précis où vous Avez assassiné mon père.
— Adhémar avait juré de garder le secret. Il est mort parce qu’il a été incapable de se taire…
J'espère que ce sera suffisant pour prouver, car sinon c'est quasiment tous le dénouement que je dois copier^^"
Mon avis: Coup de cœur ♥
Je n’ai jamais lu un livre pareil, pour moi il est totalement inédit. J’ai absolument tout adoré ! C’est un roman très drôle, si frais, si innovant et original ! C’est une plongée dans l'univers des lettres et de la littérature, c’est tout un monde que de lettres. C’est incroyable et inimaginable et pourtant ça colle parfaitement ! Tout a été extrêmement bien pensé et de manière à la fois très ludique (les noms littéraires, grammaticales, les ponctuations, les noms des personnages…) et logique. Je suppose que c’était aussi tout à fait réfléchi ces références et métaphores par rapport à notre monde (ex : l’encre à la place du pétrole). C’est très ingénieux. On pourrait alors croire que c’est difficile à comprendre, trop dur à se projeter, visualisé ou imaginé, mais pas du tout. L’écrit est très fluide, rapidement drôle et on entre en douceur et gentiment dans la vie de Prospérine dans sa ville natale de Demi-Mot. L’aventure va vite arriver et franchement je n’ai pas décrochée et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. En plus, les personnages sont tous à chacun très intéressants et je n'aurais jamais imaginé l'importance d'un des deux principaux (je ne dis pas lequel, ça vous gâcherais une énorme surprise). Ce qui est aussi très bien de la part de l’auteure, c’est que même les personnages secondaires et figurants ont une importance, ils ne sont pas là par hasard, juste pour remplir des pages, ils apportent réellement leur pierre à l'édifice et ils ne sont pas inutiles du tout ni superflus.
L’histoire, son déroulée, les rebondissements, tout. Ces méchants, LE méchant... Ce dénouement et les secrets qui se délient, on ne s’attend à rien de tout ça. J’ai était conquise du début à la fin !
Il n’y aura pas de suite et ça n’en nécessite pas une, mais si ça arrivait un jour, je foncerai direct pour retrouver cet univers littéraire, textuel, Honoré, Prospérine, Ernest aussi (il est tout de même très attachant malgré sa fausse apparence détachée), et Heloiiiiseee bien sûr ! C'est the star cachée !! xD Si si, je vous laisse la découvrir cette magnifique plante personnage !
J'ajoute aussi contre
Maléfique:
3 – Maléfique est connue pour utiliser la magie noire d'où elle tire sa puissance : Lire un livre dans lequel la magie noire est présente avec
Harry Potter et l'Ordre du Phénix de J.K. Rowling
Explication si besoin: Tome bien plus sombre avec le retour de Voldemort, le mage noir revenu d'entre les morts, les mangemorts bien plus actifs qui lancent des sortilèges interdits, qui ne sont que de la magie noire. Il y a aussi l'apparition du cour d'Occlumancie pour Harry, c'est la défense magique de l'esprit contre les tentatives de pénétration extérieure. Une branche obscure de la magie mais très utile.
Mon avis: Enfin la suite des aventures d'Harry Potter illustré! C'est toujours aussi agréable de replonger dans cet univers fantastique, même si clairement c'est le tome que j'apprécie le moins, en grande partie parce que je n'accepte toujours pas ce qui arrive à Sirius (c'est dur quand il s'agit de son personnage préféré xD) et aussi à cause d'Ombrage. C'est clairement une bonne méchante, mais qu'est-ce qu'elle tape sur le système! J'avais oublié à quel point. C'est du coup, d'autant plus agréable de relire et de redécouvrir comment McGonagall la remet à sa place, notamment pendant l'entretien d'orientation. C'est un petit passage, mais qu'est-ce qu'il est drôle est fait du bien! C'est étonnant de voir à quel point on peut oublier des moments clés et des passages super intéressants et essentiels quand on relit et qu'on compare aux films c'est sûr. Je ne me souvenais pas qu'Harry s'emportait si aisément dans ce tome, qu'il change qu'il évolue bien sûr, mais qu'il devient agaçant avec en plus l'histoire avec Cho Chang, qui en relisant ne sert vraiment pas à grand chose. En revanche, la relation avec Sirius et surtout Dumbledore s'approfondie et cette dernière discussion à une forte résonnance et émotion que je n'avais pas tant ressenti lors de ma première lecture, probablement trop dégoutée à cause de Sirius.
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