Challenge Hiver (2022/2023)

[VampireAcademyTeam]

Bonjour,

Désolé que cela n'ait rien à voir avec le défi en lui-même, mais je souhaiterais savoir comment faire un lien vers un autre post que l'on a fait. C'est une information dont j'aurais besoin pour faire mon récapitulatif du challenge, que je ferai dans mon post d'inscription. Mais j'ai beau avoir essayé, je n'ai pas réussi à faire de lien vers mon autre post sur Notre-Dame de Paris.
Je vous remercie donc par avance et vous souhaite une excellente journée.

Salut !

Pour mettre le lien de ton récap dans un autre post, il te suffit de faire un clic droit sur le titre de ton post recap en question
"Re:Challenge Hiver"
et clique sur "Copier l'adresse du lien"

Par exemple; j'ai pris l'adresse de ton post qui va te servir de récap :

viewtopic.php?p=21759306#p21759306

ça te renvoie donc à ton post récap. Copie / Colle le à la fin de tes posts pour être sûr qu'Hanayu puisse suivre ta progression

Il ne te reste plus qu'à modifier ton post originel en utilisant l'icone du crayon pour lister tes lectures, puis tu pourras poster à nouveau d'autres posts et modifier ce récap autant de fois que tu le veux.

J'espère que c'est clair. N'hésites pas à revenir poser tes questions, nous y répondrons avec plaisir

[Shamandali3]

Bonjour
Je valide la lecture doudou avec Les Chroniques de St Mary, tome 7 : Petits arrangements avec l'Histoire de Jodi Taylor
Retourner à St Mary est toujours un plaisir Dans ce tome, les voyages dans le temps prennent un peu moins de place mais Max et ses partenaires parviennent quand même à les faire tourner à la débandade avec les conséquences néfastes que l'on peut imaginer. La dernière partie est totalement imprévisible et on peut se demander quelles seront les conséquences pour la suite

[Shamandali3]

Coucou pas de livre aujourd'hui mais une balade sur la banquise ....

IMG_3512.jpg (149.02 Kio) Consulté 744 fois

[Ploudillon]

Aucune source de lumière sur la couverture (noir total en dehors du titre) ou avec le mot "Nuit" dans le titre.

• Les Mystérieuses, T1 : Jeux de Masques - Stella Knightley
  
  Couverture

  
  
  
  Une lecture assez sympathique, à la trame de fond réellement intéressante, mais qui malheureusement se perd en scènes qui n'apportent pas grand chose au récit, voire même nous en détournent.
  
  
  La plume de l'auteure est vraiment agréable à lire, elle nous fait aisément voir, vivre, ressentir Venise à travers les yeux de Sarah et Luciana, nous plonge complètement au cœur de ses ruelles qui nous donnent des envies de voyage. On entend les clochers, les clapotis du canal, la clameur du marché... qui rythment notre lecture.
  Les recherches de Sarah sont prenantes, on a réellement envie de dévorer avec elle le journal et la correspondance de Luciana pour avoir nous aussi le fin mot du mystère des Leçons d'Amour.
  À ce dernier se mêle également celui de la famille Donato et des secrets de Marco, qui tisse au fil des pages un lien particulier avec Sarah qui va au delà d'une attirance physique.
  
  On se plonge donc dans des décors attrayants, avec une intrigue mêlant recherches historiques, mystères à résoudre et fond de romance ; de très bons ingrédients qui auraient pu faire de ce livre une excellente lecture.
  
  
  Oui mais...
  
  
  Malheureusement, trop de bémols viennent tout du long se greffer à ces éléments positifs, réduisant ainsi le plaisir et l'intérêt pourtant bien éveillés.
  
  Déjà quelques petits couacs qui peuvent certes paraître insignifiants mais qui entachent un texte, notamment des noms propres (tels que les prénoms des personnages) dont la majuscule a été oubliée – si cela n'avait été qu'une fois, ça aurait pu passer inaperçu, mais non, l'erreur est réitérée à plusieurs reprises. On trouve également des incohérences dans la reprise de certains faits qui se sont déroulés précédemment dans le récit ; l'exemple que j'ai gardé en tête est un moment où Sarah raconte avoir reçu une réponse de Marco au mail où elle lui expliquait tel événement, or c'était par une lettre manuscrite qu'elle lui avait relaté l'événement en question (ce qui saute d'autant plus aux yeux qu'elle avait juste avant vraiment insisté sur cette lettre et le côté symbolique de lui avoir écrit à la main...).
  
  J'ai par ailleurs été régulièrement sortie de ma lecture par les scènes olé olé en veux tu en voilà. Alors oui je savais très bien que je m'engageais dans une romance avec de l'érotisme, je n'y allais pas sans savoir ce que je lisais, et je n'ai rien contre (sinon je ne l'aurais pas acheté ><).
  Mais ces scènes sont souvent amenées comme un cheveux sur la soupe, un peu comme si l'auteure soudainement s'était dit "Ah oui il faut que je mette du sexe ! Tiens, hop ici !" ou "Zut ça fait deux chapitres qu'elle n'a pas parlé d'un gros membre, il faut que j'en rajoute un vite fait"...
  Ce ressenti est particulièrement présent au début du récit, où l'on a à peine le temps de poser le décor et les enjeux que surviennent brutalement des "câlins bien chaleureux" sous la forme de rêves, et ce à chaque nouvelle nuit. Je vois ce que l'auteure a voulu faire figurer, ce lien qu'elle va par la suite développer, mais ça manque du coup cruellement de subtilité et ça enlève du charme à tout ça.
  Par la suite, les autres moments intimes que vit, ou revit, Sarah n'ont rien de très croustillant dans le sens où pour moi ils sont plutôt gênants, voire malaisants, complètement malsains... Plus dans la gêne pour ce qui est de ce qu'elle vit dans le présent, et dans le malaise total pour le souvenir qu'elle nous raconte. Je ne vais pas spoiler le contexte, mais cette scène m'a réellement mise mal à l'aise, j'en grimaçais en lisant ce qu'elle vivait, en me disant que l'auteure aurait très bien pu nous faire vivre ce passage sans y mettre autant de détails crus...
  
  
  Ces deux derniers passages n'ont d'ailleurs pas aidés à l'affection envers les personnages.
  Si Béa et Nick sont très chouettes et attachants, ils ne sont que peu exploités.
  Marco intrigue, titille notre envie de le découvrir en nous laissant déduire que quelque chose d'important s'est déroulé depuis sa dernière apparition publique 16 ans plus tôt mais en n'en laissant pas filtrer une miette. Sa correspondance nous laisse entrevoir un homme changé, peut-être meurtri ; mais gardant tout de même ce côté désagréable, prétentieux et hautain qu'il semble avoir toujours eu. En outre, le revirement de sa relation avec Sarah n'a rien de naturel et s'apparente pour ma part ni plus ni moins à du forcing, malgré tous ses arguments pour prétendre que non et présenter ça à son avantage.
  Quant à Sarah, aussi intelligente soit-elle, elle se révèle relativement naïve et/ou passive sur certaines situations ; on a envie de la secouer, de lui intimer de se concentrer sur ses recherches qui sont bien plus intéressantes que le reste.
  
  
  Pour le coup, les personnages du passé, de même que leur histoire, m'ont bien plus plu que Sarah et ses contemporains. Malgré toute l'innocence de son âge et de ses conditions inhérentes à son époque, Luciana fait preuve de plus de ruse et de jugeote que Sarah, et ses aventures sont un régal à découvrir à travers les pages de son journal intime dispersées au fil du roman.
  C'est dans les chapitres la concernant que l'érotisme de l'intrigue trouvait bien mieux sa place ; tout aussi explicites, mais se calant bien mieux dans l'histoire, ces scènes n'allaient pas dans la surenchère, malgré toute la débauche qui y figurait.
  J'étais bien plus emportée par la vie de Luciana que par celle de Sarah, et j'aurais aimé avoir un peu plus de chapitres centrés sur ses péripéties.
  
  
  Malgré l'agacement ici et là envers nos personnages ou l'incommodité ressentie face à certaines scènes, j'ai tout de même été bien emportée par l'intrigue qui est par ailleurs bien ficelée. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir en cœur avec Sarah les pensées de Luciana et la vie vénitienne du XVIIIème siècle ; je me suis projetée dans les rues de Venise et ai apprécié cette lecture.
  Et bien que la fin de ce tome soit un peu abrupte et frustrante (dernier grinçage de dents face à la dernière décision de Sarah), je lirai volontiers la suite pour découvrir ce qu'il va résulter de tout ça.

Ma promenade hivernale

[Justanotherbookishperson]

Bonjour à tous

Me revoilà enfin pour updater un peu mon challenge hivernal :

Livre avec une source de lumière (titre / couverture) + photo !
Bob et Bobette n°167 : Le flambeau chantant / n°168 : Quand les elfes danseront / n°170 : L'espiègle éléphanteau de Willy Vandersteen.
[Le flambeau en titre et en couverture - en haut à droite - c'était difficile de cadrer comme je l'aurais voulu^^]

Spoiler

Bob et Bobette n°167 : Le flambeau chantant : Tome un petit peu étrange... Un sorcier ennemi qui est devenu corbeau, une ville qu'il doit anéantir, seulement s'il arrive à éteindre un flambeau protecteur du hameau Mispelbeke... Ok... On tourne beaucoup en rond dans l'armée espagnole, sans jamais être proche avec Bob et Bobette et les autres près de la ville qu'ils essaient tant bien que mal de protéger. La présence de Robert Antigone, l'ancêtre de Bob, parmi les personnages, aurait pu sauver les meubles, mais il est encore plus "boulet" qu'habituellement et n'intervient qu'en Deus ex machina qu'à la toute fin. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Bob et Bobette n°168 : Quand les elfes danseront : Encore un tome bizarre comme tout. Lambique fait des cachotteries pendant plusieurs pages pour un gag d'une demi-page à la fin, il y a une destruction d'un home pour personnes handicapées - des enfants (qu'on ne voit pas une fois, mind you) qui nous intéresse parce qu'apparemment la Reine Fabiola (à l'époque) leur demande d'y aller - c'est ce qui motive Bob et Bobette, en plus d'une fée trouvée sur les lieux. Et puis, à la moitié de l'histoire, il y a un monde de contes qui leur ouvre les bras. Bref, pas terrible non plus - l'intrigue est tirée dans tous les sens.

Bob et Bobette n°170 : L'espiègle éléphanteau : On dirait que Bobette a pris le rôle de Lambique dans ce tome - sans ça pas d'histoire. Elle part se trouver en tant que personne et elle décide du coup de faire partie de l'armée d'Hannibal. Oui, oui, dans les guerres puniques en -218 AEC, lors de la traversée des Alpes par son armée. Comme elle fait partie des "Gaulois", ça tient le coup, mais vraiment c'est tiré par les cheveux que quelqu'un décide de se lancer dans une aventure random à la recherche de son identité. L'auteur aurait pu trouver une autre excuse s'il voulait dessiner sur ce sujet historique...

Livre avec une boisson chaude (photo !)
Lais de Marie de France.
[Me suis amusée sur celle-ci, car je n'ai pas tant de tasses et de mugs que ça chez moi, c'est assez uniforme. Le rapport entre le livre n'est pas que la couleur bleue et blanche, c'est aussi une tasse d'un service anglais, pareil pour le thé qui est la boisson chaude anglaise par excellence et même la théière qui est de facture anglaise - tout ça parce que Marie de France est très liée à l'Angleterre, elle y aurait vécu et a écrit aussi sur la matière arthurienne. En plus, sur la tasse et sur la soucoupe, si on regarde le détail du dessin, on voit un château ou une tour avec des créneaux et des merlons, dans une campagne - tout ça fait très médiéval et c'est justement l'époque pendant laquelle Marie de France a vécu]

dommage qu'avec tout ça, mon thé ne soit pas très réussi^^

J'ai beaucoup aimé la lecture de ces lais, j'ai trouvé le ton très juste dans mon édition, qui n'était pas non plus noyée sous les renvois à des notes. Mon lai préféré est sans doute celui de Lanval (cycle arthurien), où le caquet de Guenièvre est en quelque sorte rabattu - et elle ne l'a pas volé ! Tous m'ont plu pour leur simplicité dans l'écriture de l'auteure et dans la narration des petites histoires - il y a juste celui du Chèvrefeuille sur Tristan et Iseult que j'ai moins bien compris et pourtant j'ai lu le roman de Béroul, la "version commune", j'ai eu l'impression d'en lire un tout petit passage, juste avant une réconciliation, et puis, non, la fin est abrupte.

Livre qui sort du F.R.I.G.O

• F : Les feuilles d'automne de Victor Hugo.

C'est toujours difficile de commenter de la poésie, puisque c'est vraiment un ressenti tout personnel, parfois impossible à expliquer. Donc quelques impressions seulement... Je comprends enfin d'où vient l'expression "Ce siècle avait deux ans", pour parler de l'année de naissance du poète, c'est le titre du premier poème dans ce recueil. J'ai beaucoup aimé les 4e "Que t'importe, mon cœur" et 6e "A un voyageur" poèmes sur la mort, les images sont très fortes. Mes préférées sont ceux sur la figuration du poète, dans le onzième, le sublime "Dédain" dont il fait preuve est exaltant à l'égard de ses détracteurs, les métaphores sont très puissantes, rien d'étonnant avec Hugo.

• I : L'Ingénu de Voltaire.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu de conte philosophique - et j'adore ceux de Voltaire, qui me font beaucoup sourire. Bon, moins vers la fin. L'Ingénu est appelé ainsi pour sa naïveté / son bon sens et il est difficile de ne pas l'apprécier, tant il est direct. L'injustice qu'il subit nous indigne. La fin est plus difficile à lire

Spoiler

il y a un viol notamment - je n'ai pas apprécié la façon dont l'héroïne meurt - car sa vertu est trop grande : de toutes les causes ridicules pour mourir... - elle est souillée car elle a dû coucher - elle a été forcée plutôt - avec un homme qui l'avait en son pouvoir, pour délivrer de la Bastille, l'Ingénu. Je ne supporte pas voir des personnages féminins agressés, violés, etc. et qu'on nous laisse accroire que par la faute d'un autre sa "valeur" est diminuée, comme une tache sur son âme, dans son corps. Je déteste cette dépossession de son propre corps, esprit. Malgré que tout ceci est démenti par l'Ingénu qui l'aime encore plus - le trait aurait pu être mieux tiré - surtout qu'elle finit par en mourir. Je sais que c'est fait pour le côté "tragique", mais rien à faire, je ne marche pas. Le pire est quand le violeur se présente, "pour la revoir" alors qu'elle est morte et que l'Ingénu la pleure violemment et que la confrontation se règle à l'amiable... Nope, l'Ingénu tel que je l'ai imaginé dès le début, même en s'éduquant en prison, n'aurait pas cessé de le vouloir mort et personne ne m'ôtera ça de la tête !

• G : La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé

J'ai dévoré ce livre, très symbolique, sur le thème de la mort, de la guerre, de la violence, de la vengeance, de l'honneur et de ce qu'on laisse en héritage. Tout démarre à la mort du roi, qui plutôt que de faire un choix entre deux prétendants pour sa fille, se tue. Au début, c'est assez frustrant de voir que par manque de communication, avec sa fille notamment, Samilia, la guerre semble inévitable - mais bon, peu importe, cette guerre devait avoir lieu.

Spoiler

Cela m'a ennuyé, elle est la clef de tout, et l'auteur ne la laisse pas s'exprimer ou communiquer - comme s'il avait senti, qu'elle aurait peut-être pu changer le cours des choses... et ce n'est pas ce qu'il voulait écrire.

C'est mon personnage préféré, par après, elle tient les discours les plus justes et prend les décisions les plus dures. Son plus jeune frère Souba a une corvée terrible, construire 7 tombeaux pour son père mort, et cela lui prendra toute sa vie,

Spoiler

lui annonce son père avant de se suicider,

on comprend qu'en quelque sorte, en faisant ainsi, il lui a assuré d'avoir une vie finalement - et c'est avec son point de vue qu'on explore ce qu'on laisse après soi.

[Hanayu]

MAJ page 17, 18, 19...OK

Ah mais si ! On avait ça comme création improvisée pour le réveillon !
Déco poilue

Pitchou ne voudra jamais porter une aussi seyante tenue de Noëlisante...c'est une chatoune naturiste.


@Pendergast alias @LadyWaf :
Oui je suis toujours aussi réceptive à tes "titres" de recap !! T'es efforts ne sont pas vains.

"L'Épée, la famine et la peste, Tome (1) et 2" de Aurélie Wellenstein❄ [je n'ai pas osé compter les 2 livres, ça pourrait donner de mauvaises idées à certaine

Euh...what ? ...ce sont des romans tous deux et des tomes différents...pourquoi tu n'oses pas compter les deux livres ??
Moi pas comprendre et compter "2".
Mais remets tout de même bien le commentaire du 1er volume.
Mignons les carnets.

Salut ! Que veux-tu dire par là ? C'est vrai que la façon de Victor Hugo de décrire le personnage est assez irrespectueuse c'est ça que je n'ai pas trop aimé.
Bonne journée !

Que ne l'ayant pas lu je n'imaginais pas que Victor Hugo était aussi peu empathique concernant son propre personnage.
Un jour...Je franchirai le cap et me ferais mon opinion en gardant ton alerte en tête.

Donc oui, vous m'avez contaminé...J'hésitais depuis longtemps (en fait depuis mon 1er challenge hiver) et j'ai sauté le pas. C'est simple, j'en suis déjà au 3ème tome (qui sera fini ce soir). Et ma belette qui a beaucoup de mal à lire des livres (autres que mangas et bandes dessinées) a commencé le tome 1 (elle en est au 3ème chapitre). Je lui ai dit qu'elle pouvait prendre son temps et elle semble apprécier sa lecture.

Enfin tu as succombé définitivement à la Team Charlie !!!
Depuis où en est ta belette ? A-t-elle était séduite aussi ?

J'ai pris pas mal de retard...un peu plus d'un mois que je ne suis pas venue par ici faute de temps et je dois dire aussi d'envie
Grosse baisse de motivation pour tout, y compris la lecture, le tout accompagné de la grippe et des enfants malades.

J'espère que ça va mieux à tout point de vue. Ça arrive à tout le monde d'avoir une baisse. Donc ne te force pas !! Priorise-toi ! D'autant que tu as déjà validé ce Challenge à plusieurs reprises de toute façon donc s'il est trop chronophage...basta !!
Hop une charge mentale en moins.
N'oublie pas que la bienveillance est un maître mot sur Booknode, on ne te tiendra pas rigueur d'y passer moins de temps. (ça reste un plaisir de t'y voir apparaître cependant !! N'en doute pas !)

Mugs = itou. Tout le monde est prévenu. Ne nous achetez pas de mugs !! Aucun ! On en a déjà trop...même après tri.
Futur PAL = fière car 2 titres issus de mes lectures ^^
"Magic Charly" = go go go !!!
"Yuzu Freeze" = tant pis ! Pas grave.

Oups !!!! 😳 pas sympa le livre 😅

Le propos concernant la dépression de Mr J.B. Maketoni aurait été intéressant si ce n'était mon propre état mental...

T'es résolutions m'ont fait rire !
"In Love" de tes carnets juste somptueux !!

Et puis il y a eu l'utilisation du mot "phallocrate" qui m'a bien fait rire. Et à la page d'après j'ai eu droit à un chat défenestré...

Syncope, sac en papier...PLS !

se pâmer de désir chaque fois que Connor lui tire le bras (situation qui arrive encore plus souvent que dans les dramas coréens, c'est dire...).

Merci pour ce commentaire pas piqué des hannetons. ^^
Charmant plaids et top chaussons !

Je valide la consigne couverture noire (si Hanayu est Ok car j'ai comme un doute )
"Murder Game" d'AB. Blackwood

C'est okay !

les six minimum requises sont donc atteintes

Je confirme.

j'ai un peu pimpé la photo pour que ce soit plus sympa

il est trop mignon !!!!

Je profite de l'occasion pour demander si cette couverture conviendrait pour la consigne J'éteins car il y a principalement du noir et du gris, avec de très petites touches de rouge.

Désolée...mais non !
Beaucoup trop claire couverture. Il faudra caser ce livre ailleurs.

[Hanayu]

D'avance désolée s'il y a des choses que tu sais pertinemment faire dans ce que je vais écrire...c'est pour être sûre que tout soit clair !
Tout ça je l'ai découvert sur le tas et grâce à l'entraide du site !!
Je ne te prends pour une nœud-nœud, aucunement !!!
C'est effectivement tout sauf simple quand on découvre (je réitère je me souviens trèèèès bien de mes galères du début !!)

Bonjour,

Désolé que cela n'ait rien à voir avec le défi en lui-même, mais je souhaiterais savoir comment faire un lien vers un autre post que l'on a fait. C'est une information dont j'aurais besoin pour faire mon récapitulatif du challenge, que je ferai dans mon post d'inscription. Mais j'ai beau avoir essayé, je n'ai pas réussi à faire de lien vers mon autre post sur Notre-Dame de Paris.
Je vous remercie donc par avance et vous souhaite une excellente journée.

Comme comme tu sais "citer" nos messages...je t'invite à "citer" le mien juste pour que ça t'ouvre le message et que tu puisses en extraire CECI (le copier ou le couper coller et sortir du dit message sans l'envoyer !!)

Récapitulatif Hiver de Albert-einstein3752

Tu vas ainsi pouvoir constater comment on réussit à afficher un lien avec même du texte.

(Aparte : le Récapitulatif de base tu modifies grâce au petit crayon qui en haut de ton post d'origine...ça te permets de rouvrir ton post et d'y rajouter des infos.
Chacun de TES messages dans l'angle droit a :
- un crayon qui te permets de reouvrir et modifier le message même.
- un point d'exclamation : pour signaler un message inapproprié...ce qui n'edt pas censer être le cas de tes posts donc qui ne te servira pas pour toi-même
- des guillemets : pour citer ledit message.)



Je te conseille pour te simplifier la tâche d'ouvrir 2 onglets d'office du même forum quand tu veux intervenir dessus. Un dont tu extrais les liens ou ce sur quoi tu veux intervenir et l'autre où tu écris ta réponse avant de la poster.

Pour le lien URL...il te suffit de cliquer sur le titre de TON message concerné (juste sous ton pseudo) quand il est affiché. Donc dans ce forum tu cliqueras forcément sur "Re : Challenge Hiver 2022/2023" ainsi le bon lien s'affiche en haut dans la barre d'adresse tout en haut de ta page = ça commence par "https".
Là tu copies colles ton lien entre [ url ] (le petit symbole qui ressemble à une paire de menotte entre la "photo" et la "goutte")


Consigne Livre qui scintille
"Notre-Dame de Paris de Victor Hugo


J'espère que tout ça t'aide déjà de façon notable !!


EDIT : je viens de voir le post de @VampireAcademyTeam ...ça fait peut-être un peu (si peu ! ) "redite" du coup.

[Hanayu]

Coucou pas de livre aujourd'hui mais une balade sur la banquise .... IMG_3512.jpg

Mais que
J'adooooooore !!!!!!!
So cute.

[Albert-einstein3752]

Bonjour,

Désolé que cela n'ait rien à voir avec le défi en lui-même, mais je souhaiterais savoir comment faire un lien vers un autre post que l'on a fait. C'est une information dont j'aurais besoin pour faire mon récapitulatif du challenge, que je ferai dans mon post d'inscription. Mais j'ai beau avoir essayé, je n'ai pas réussi à faire de lien vers mon autre post sur Notre-Dame de Paris.
Je vous remercie donc par avance et vous souhaite une excellente journée.

Salut !

Pour mettre le lien de ton récap dans un autre post, il te suffit de faire un clic droit sur le titre de ton post recap en question
"Re:Challenge Hiver"
et clique sur "Copier l'adresse du lien"

Par exemple; j'ai pris l'adresse de ton post qui va te servir de récap :

viewtopic.php?p=21759306#p21759306

ça te renvoie donc à ton post récap. Copie / Colle le à la fin de tes posts pour être sûr qu'Hanayu puisse suivre ta progression

Il ne te reste plus qu'à modifier ton post originel en utilisant l'icone du crayon pour lister tes lectures, puis tu pourras poster à nouveau d'autres posts et modifier ce récap autant de fois que tu le veux.

J'espère que c'est clair. N'hésites pas à revenir poser tes questions, nous y répondrons avec plaisir

Merci beaucoup pour ta réponse !

[Justanotherbookishperson]

Et maintenant mes YUZU FREEZE et BONUS PARTAGE :

Pour le 4e YUZU, je n'ai pas grand-chose de noëlisant (à part mes nouvelles chaussettes reçues à ce dernier Noël que vous avez déjà vues)^^ Voici tout de même un pull pas très Noël à part la couleur Je l'adore : très, très doux et très confortable (en plus d'être bien chaud).

Spoiler

Pour le 5e Yuzu
Roi dans le titre

Je viens tout juste de le commenter plus haut, mais j'ajoute que je le recommande : très court, très symbolique, une écriture très juste et dépaysant. J'avais déjà lu de Laurent Gaudé, L'Eldorado, mais il ne m'a pas autant plus que celui-ci.

Avec une couronne sur la couverture

Pièce de théâtre très vite lue. J'avais déjà lu de cet auteur, je m'attendais à plus d'absurde. Mais rien n'est gâché, car je l'ai trouvé très profonde. Je la conseille aux personnes ayant peur de la mort, car je la trouve très juste et très apaisante. L'histoire est celle d'un roi qui se meurt (on lui annonce au début du spectacle qu'il mourra dans 2h30, c'est-à-dire le temps que la pièce se joue) et son pays avec (le côté absurde, il dépérit avec lui). Et nous avons des dialogues parfois humoristiques avec ses deux reines, son médecin et la servante sur l'acceptation de la mort.

Roi dans le nom de l'auteur

J'ai vraiment apprécié ma lecture de ce livre jeunesse avec tous des personnages de contes : le roi, la reine, les princes héritiers, le mage noir... et des tropes : la succession, la magie noire, la chasse aux dragons, les deux frères si différents... etc. Malgré tout, j'ai beaucoup aimé ma lecture, malgré certaines choses prévisibles, mais on ne le lit pas pour être surpris. Il y a une approche réaliste au conte dont le monde et le royaume de Delain, semblent bien plus crédibles. Il a des abords de fantasy. Et le narrateur est bienveillant mais pas trop étouffant.

@Juliebch (Musique d'hiver)
Je repartage mon bonus qui vient de mon calendrier de l'Avent littéraire car j'y ai déjà répondu (on nous demandait notre playlist de Noël).
Celle-ci est plus compliquée pour moi, car je n'écoute pas de chants de Noël. Donc, je vais plutôt, comme j'ai vu certains le faire, mettre des airs que j'écoute plus dans cette période hivernale qu'en été, dirons-nous^^ :
The Witcher Soundtrack
dont ma préférée est The Song of the White Wolf, dont voici l'instrumentale :
The Song of the White Wolf (instrumental)
Savages - Marina and the Diamonds
Soleil soleil - Pomme (et les sœurs Boulay)
Göttingen - Pomme
Mad about you - Hooverphonic

@Mava-chan (Carnet tout joli)
J'ai déjà essayé de tenir des carnets, mais sans succès en dehors de mon agenda dans lequel j'organise tout, mais j'ai eu quelques idées que je doute mettre un jour en route - alors je te les donne, ça vaut ce que ça vaut :

• Si le carnet est assez petit, faire un peu comme à la Capitaine América (héhé), une liste de choses que tu as envie de lire, de voir, de suivre, etc. Quand quelqu'un te fait une suggestion d'un film à voir, d'une musique à écouter ou d'un livre à lire, pouf : directement dessus. Tu l'as toujours avec toi, et une fois que c'est fait/écouté/vu, tu barres.

• Un carnet pour les listes d'idées cadeaux dès qu'une idée pop-up, même si elle est ridicule au premier abord. Pour les autres, mais aussi pour toi (si tu fais partie comme moi de ces gens que sa famille ne sait quoi lui offrir et a besoin d'une liste).

• Un carnet pour l'apprentissage d'une compétence ou l'autre. Des compétences linguistiques (si tu apprends une langue étrangère), des compétences informatiques précises (sur word, sur excel, ou sur un site en particulier), des compétences manuelles (j'avais commencé un cahier comme ça : tout ce que je ne savais pas faire et que j'ai appris, je note : l'entretien de la piscine, du chauffage, tout ce qui m'effraie un peu de ne pas y arriver et de tout mettre en panne) - un carnet jardinage agenda est pratique pour garder une trace de quand faire quoi.

• Un carnet pour les suivis de challenge sur Booknode ! Parce que parfois c'est difficile de s'y retrouver quand on en commence trop en même temps, y écrire les règles de base pour ne pas y revenir non stop et aussi pour les challenges limités, les dates importantes de début et de fin - même pour les illimités, pour ne pas oublier qu'on s'y est inscrit

• Un carnet non pas de gratitude (je n'ai jamais aimé le principe), mais des petites choses positives qui te sont arrivées, ou drôles ou anecdotiques, un mot gentil/sincère qu'on t'a dit, bref, quelque chose qui t'a touché. Tu peux aussi y mettre des souvenirs positifs plus lointains, mais pas trop flous, plus y a de détails, de répliques exactes, mieux c'est. Le but est de le remplir un maximum, pour le jour où on a un coup de blues, qu'il est difficile de prendre du recul, si ça ne te remonte pas le moral, au moins ça te changera les idées.

Voilà, j'espère que ça t'inspirera ! Personnellement, j'aimerais m'y remettre - écrire c'est cathartique !

Récapitulatif

[Pendergast]

Bonsoir, je valide

Pour garder le moral en ce rude Hiver
 Lire un roman "doudou"

Dangoropa 2, tome 1, 2 et 3 de Kyôsuke Suga❄

Spoiler

(Peluche Monokuma et Monomi)

3 tomes plutôt fidèles au jeu vidéo dont ils se sont inspirés. Même ambiance étrange et décalée, l'histoire est identique, des lycéens seuls sur une île déserte, au prise avec un ours psychopathe qui ne rêve que de les voir s'entretuer. Ce qui finit par arriver, et comme dans le jeu, enquête, puis procès de classe, présentation des preuves et exécution...Pour apprécier la lecture, avoir fait le jeu peut être un plus, rien que pour imaginer la voix et le rire diabolique de Monokuma


Lire 5 livres à partir du mot « F.R.I.G.O » : chaque premier mot important du titre ET/OU noms/prénom de l'auteur doit commencer par l'une de ces lettres

Fluke Joanne "Les Enquêtes d'Hannah Swensen, Tome 6 : Meurtres et biscuits au sucre"❄
Un cosy Mystery ou plutôt deux toujours aussi savoureux! La première était sympathique, mais sans plus, le dénouement étant un peu tiré par les cheveux. La deuxième histoire était plus complexe et offrait plus d'hypothèses. Quant au final, il laisse beaucoup de possibles pour la suite, Hannah va t'elle enfin faire son choix ?

"Rendez-vous avec le diable, les détectives du Yorkshire, tome 8" de Julia Chapman❄
Un tome dense, qui nous apporte beaucoup d'informations et de réponses à nos nombreuses questions. Une enquête sur un sujet grave plutôt bien mené , des personnages fouillés et complexes, et notre couple de héros préféré. Un bon moment de lecture !

Ma cagoule
Bonne soirée

[Hanayu]

J'éteins :
Aucune source de lumière sur la couverture (noir total en dehors du titre) ou avec le mot "Nuit" dans le titre.
Juste la lune et les étoiles.




"Blackwood, le pensionnat de nulle part" de Loïs Duncan

Original sans l'être. Il y a un côté vu et revu, et pourtant un côté inédit aussi.
(On y retrouve l'habituel température d'ère glacière dès qu'un esprit se manifeste...et vu nos économies d'énergie actuelles, on est bien dans l'ambiance, car chez soi ça caille !!! Avons-nous tous des fantômes à domicile ?? )

Si j'apprécie qu'il s'agisse d'un one-shot, pour autant, ce dernier n'est pas assez développé. La majorité des personnages restent superficiels (donc point d'attachement à quiconque). Leur mystère est censé accentuer la part sombre du récit ? Résultat pas mal, mais pas convaincu.

L'accélération finale m'a fait hausser le sourcil (par beaucoup d'invraisemblances), et le "the end" ouvert m'a agacé. Le "Après" m'intéressait beaucoup et on ne l'aura pas !!

Pas de souvenirs mémorables en vue donc. ^^


J'éteins :
Aucune source de lumière sur la couverture (noir total en dehors du titre) ou avec le mot "Nuit" dans le titre.
Seule le titre n'est pas noir.




"Tiny Pretty Things, Tome 1 : La perfection a un prix" de Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton

Ayant vu la série Netflix issue de l'ouvrage il était temps que je compare.
Verdict : ouf en papier on n'a pas de scène olé sans culotte de partout. Il y a de la "tension" mais ça ne déborde pas comme la version écran qui en pâtit grandement !
Les tempéraments des protagonistes correspondent en tout cas.

Trois voix, trois ambitions : l'une démesurée, l'autre solaire, et une fort insidieuse.
Trois jeunes filles qui se blessent (intentionnellement ou non mais) de façon violente toujours (physiquement ou moralement). Et attention elles s'attaquent aussi à elle-même...pas qu'à autrui ! (D'ailleurs ça fend le cœur.)

On parle d'estime de soi, de rage, de liens changeants, de sacrifice, de lutte, de rigueur, d'homophobie, de secrets de famille, d'immaturité, de souci alimentaire et de harcèlement.
Coups bas et crêpages de chignons sont à prévoir dans les coulisses acides d'une école, qui ne va pas donner une bonne image concernant l'apprentissage de la danse classique. (J'espère que c'est du fake et que : corps de ballet, étoiles et petits rats ne sont pas si agressifs au long de leur parcours.Oo) Pour obtenir un (trop rare) rôle titre...certains sont prêts à commettre des exactions somme toute...effrayantes !
La bassesse humaine n'a ni âge ni limite.

Si cet opus se clôt sur un cliffhanger dramatique, je n'ai toutefois nul besoin de lire la suite puisque le coupable avoue. (Idem pour "qui" avec Mr K c'est transparent.)
Je souhaite à toutes de progresser et "cesser le feu" !! Mais vu la hargne manifeste...ça va certainement encore ruer dans les brancards avec mesquinerie. :'(

Bien, que fort bien écrite, je quitte cette plongée dans les tutus, pointes et ballerines sans regret.

Récapitulatif Hiver

[Hanayu]

Et comme ils ont inventé "l'eau chaude" ( ) avec leur slogan :

Lire un roman en compagnie d'un thé, café chocolat chaud.
Il faut que votre mug, tasse, bol, soit assorti à votre lecture !!

Photo !!

20230129_232742.jpg (413.01 Kio) Consulté 685 fois

Mug blanc comme la robe d'Ivy (qui prend les deux tiers de la couverture)...et quand je vois un personnage paraissant tout fragile (frêle, dos nu et dentelle) tenir un supra couteau dans son dos...je me dis : "Ho ! ...ho ho "

"The Book of Ivy, Tome 1" de Amy Engel

Bien longtemps que je n'ai lu de dystopie...et celle-ci est fort réussie !!

J'ai apprécié les nuances. La famille de Ivy veut soulever le peuple contre le gouvernement en place (ça c'est typique) mais est-ce vraiment pour le bien des habitants ? Ou par soif de pouvoir en se servant de prétexte bien arrangeants pour la "cause" ? On a donc du gris dans les deux partis.

Peu à peu d'ailleurs Ivy s'ouvre à la réflexion (plutôt que se cantonner à faire le mouton).
Et que dire de Bishop, qui l'y aide ? Le garçon idéal ! Réfléchi, posé, à l'écoute,
progressiste, respectueux et d'une grande bonté d'âme...la cerise en plus de toutes ses qualités importantes il n'est pas laid.^^ Il est juste adorable.

Voir le lien se construire entre lui et Ivy est très chouette à suivre. On constate qu'ils ont les mêmes valeurs...et je pense qu'à la place d'Ivy il ferait la même chose pour ne pas trahir, protéger et tenir ses convictions. (Et puis on se doute que s'il y a barrière...bref !)

Aparté 1 : je m'attendais pas à ce que le titre soit une magnifique déclaration d'amour. <3
Aparté 2 : Mark est comme du chien dent, increvable...je crains la prochaine rencontre.

Récapitulatif Hiver

[Hanayu]

Go, go, go !! Tous unis et hyper motivés pour survivre à l'ère FRIGO !!!
🌨 Lire 5 livres à partir du mot « F.R.I.G.O » : chaque premier mot important du titre ET/OU noms/prénom de l'auteur doit commencer par l'une de ces lettres.



"The Book of Ivy, Tome 2 : The Revolution of Ivy" de Amy Engel

Suite et fin de cette duologie qui m'a énormément plût (bien que la trame soit sans surprise).
Comme prévu Marc n'a de cesse de réapparaître (grrrr) mais Ivy a du répondant et force l'admiration par sa vaillance et sa moralité.
Si Westfall m'envoie tout sauf des paillettes, je comprends la nécessité scénaristique qui nous en rapproche.
Des morts m'ont fait tiquer surtout à la fin (ça "simplifie" les choses...) mais bon : admettons.
Ce que j'ai préféré dans ce récit reste l'histoire d'amour. Elle sonne juste et nous touche. Même les tournicotons dans lesquels se débat Ivy on le comprends.
Bien évidemment je me suis beaucoup attaché aux deux nouveaux personnages que l'on rencontre ici (j'ai d'ailleurs eu peur pour eux). Mais impossible d'en dire plus sans spoiler.
Pour résumer : addict ? Oui !

Récapitulatif Hiver

[Hanayu]

Je décale :
Passons en mode décalé par rapport à la saison.
Lire une histoire où le soleil brille de mille feux !!
Au fil des pages
Nous sommes en Inde (6 chapitres sur 7 !!)...et pas durant la mousson !!


"Le livre de la Jungle" de Rudyard Kipling

Il était temps que je m'attaque à un nouveau classique.
Sachant qu'à la base je rechignais beaucoup à cause du dessin animé de Disney !!! (Je déteste la scène avec les singes et Mowgli m'agace. )
Donc on partait de loin. XD
(Et ne le trouvant pas d'occasion en version papier... hop en version audible sur YouTube !)

Verdict je suis bluffée par la plume !! Le vocabulaire est aussi varié que chantant. C'est aussi accessible aux enfants qu'aux adultes. C'est conté avec brio et cela nous dépayse complètement.

J'ai ainsi découvert les trois premiers chapitres par la voix de "Afrodille pinette" (que je vous recommande chaudement...même si l'ouvrage est incomplet !!). C'est la partie que l'on connaît tous même sans l'avoir lu. Celle où Mowgli échappe à Shere Khan, se retrouve élevé par les loups et s'attache (réciproquement) à Bagheera ainsi qu'à Baloo.
Son évolution, les trahisons qu'il subit, les grandes amitiés qu'il connaît, la lutte sans merci qu'il livre au tigre boiteux...tout a un côté épique dans ces pages. Je suis donc retombée en enfance pour le mieux. (Et les singes bin...ça passe toujours pas !! XD)

Ensuite j'ai creusé plus avant car il me semblait bien qu'il y avait d'autres récits dans "Le livre de la Jungle". J'ai donc écouté "Cocotte" par le biais de "dismoi.eu" à partir du chapitre 4...et là stupeur...on suit Kotick : un phoque blanc !!! Oo Dans la jungle ??? Nop ! Le titre est bien trompeur.^^
En tout cas l'hardi Kotick m'a à son tour impressionnée. Sa persévérance, ses expéditions, sa volonté à sauver son peuple des hommes exterminateurs c'est quelque-chose. On lui souhaite de trouver l'île salvatrice. (Ce qu'il se démène whaou !)

D'ailleurs on trouve cette trame de la nature attaquée sereinement par l'homme qui s'octroie tous les droits (au dépens parfois d'espèces entières) régulièrement dans "Le Livre".

Pour le Chapitre 5 changement de héros et retour en Inde ! Rikki-Tikki est une adorable mangouste qui va avoir fort à faire pour protéger la famille venant juste de l'adopter...leur jardin accueille des serpents particulièrement déterminés à les tuer. Teddy l'enfant étant le plus désigné par leur dessein. C'est bourré d'action, de bons sentiments et d'humour aussi (si si !). Une bien belle aventure sortie une fois de plus de l'esprit inventif de Rudyard Kipling.

Le Chapitre 6 avec Petit Toomaï m'a étrangement moins plût. J'ai vraiment adoré l'héroïsme de Rikki dans le 5...et bien que petit Too (ici) soit sympathique : passer d'un tueur de serpent à une nouvelle où on voit les chaînes des éléphants, leur privation de liberté et les coups qu'ils reçoivent pour obéir...j'ai eu beaucoup de mal. Car cette tradition demeure. Et beaucoup de documentaires montrent que ça ne change pas. Résultat malgré la magie de "La danse" et la gentillesse enfantine de Petit Too...mon ressenti était biaisé. Je préfère ne pas le voir devenir adulte !

Chapitre 7
Bon là ma réceptivité s'est fait la malle. On suit les échanges entre animaux d'infanterie indienne (chevaux, mulets, boeufs, éléphants...). À qui ils obéissent, comment, pourquoi. Qui est conscient de ce qu'induit une explosion. Et blablabla...si le propos est intéressant dans le fond (car leur opionion est importante), il a eu un effet soporifique sur moi. Par moment mon esprit partait en vacances et zappait une partie...si cela avait été en version papier nul doute que je serais revenue en arrière sans cesse.^^' Une histoire qui parle encore de l'emprise humaine sur tout animal domestiqué.

Bilan :
- un talent narratif indéniable
- du voyage assuré
- des contes diversifiés dont l'un aura forcément votre faveur
- un classique qui mérite d'être classifié comme tel

Récapitulatif Hiver

[Hanayu]

Car attention la "sobriété" énergétique c'est le mot d'ordre !!!
Lire un roman qui traite d'alcool !!

Spoiler

Pozzo le propriétaire/tortionnaire de Lucky boit...et boit...il y a de la boisson sur scène.

"En attendant Godot" de Samuel Beckett

Une perte de temps !!
On y retrouve ce que je craignais...de l'absurde à répétition qui se veut drôle sans l'être. C'est tout ce à quoi je ne suis pas réceptive. Des personnages benêts en puissance qui songent à se pendre pour faire passer l'ennui.Oo Un maltraitant qui se victimise. Une victime que l'on achève presque. Un scénario vide de sens et vide tout court. (Heureusement qu'il n'y a que 2 actes !!!)
On y attend indéfiniment Godot (qu'on ne verra jamais...ce qui nous indiffère) et les échanges sont un enchaînement de dialogues de sourds ponctués de navets, carotte et radis à croquer (remarque l'un des personnages se nomme Estragon = ça assaisonne), de quelques coups, d'une ronde de chapeaux, d'interpellations de Gogo et Didi et de surtout beaucoup beaucoup d'ennui...
Je n'ai pas vu la pièce et ne souhaite aucunement en être spectatrice (jamais !). Pour cette lecture je remercie l'audio (@Nikos Lygeros). En papier je n'en aurais pas vu le bout...là mettre sur Play fais que ça défile tout seul et c'est plus vite passé comme "Mauvais moment".
Sans le "Challenge Britannique" je ne me serais jamais approché de cette pièce de théâtre. Mais d'autres auteurs dans ce cadre se sont avérés des pépites je vous rassure.
Juste, clairement, Samuel Beckett n'en fait pas partie.^^

Récapitulatif Hiver

[Milka2B]

2ème Yuzu Freeze





Création improvisée ou Décoration toute faite mais joliment mise en scène...j'espère voir un joli défilé de Bonhommes de Neige !!
Surprenez-moi !!!

Coucou,

J'ai été tres surprise d'avoir la neige chez moi, cela faisait facilement plus de 10 ans que ca n'était pas arrivée.
Alors hop hop hop j'ai mis mes filles à contribution pour avoir une petite photo pour ce yuzu.



(Merci aux filles ayant eu cette idée, ca me permet de valider ce yuzu )


Récapitulatif

[Milka2B]

Voilà pour une participation a un bonus partage :

@Pendergast
L'hiver, nous aimons lire chaudement emmitouflés dans un plaid, une tasse de la boisson chaude de notre choix à la main. Le rêve ! En ces temps de restriction calorique, une bouillotte ne serait pas de refus. Pas de panique, vous en avez sûrement une ou deux ou plusieurs sous la main! A poils, à plumes, en peluche, en laine, en tissu, peut-être même à écailles, partageant votre plaid et votre lecture ? Photos en situation, avec quelques mots à leur sujet! Et pour le côté littéraire, partagez ce qui pour vous est le meilleur roman animalier de tous les temps (il faut que l'animal est le rôle principal ou un rôle important, il peut être réel ou imaginaire), vous pouvez illustrer vos propos à votre façon

=> Pas de véritable bouillote pour ma part, nous nous chauffons au poêle à bois, et la chaleur est idéale.
Juste une veste en pilou pilou qd il est pas allumé, et toujours mon plaid devant la télé sur le canapé.
Mais je dois dire que j'ai régulièrement une invité qui, elle, cherche en permanence la chaleur.



Son premier endroit préféré...sur le plaid et moi.

Mais si elle pouvait rentrer ds le poêle....



Récapitulatif

[Cameron10]

Bonsoir, j'ai beaucoup beaucoup de validations à rattraper donc... c'est parti !

2/ Lire un roman qui traite d'alcool
Alcool dans le titre

Tori Dawson, Tome 1 : Trois mages et une margarita - Annette Marie

Je craignais que ce soit du vu et revu ; effectivement il n'y a rien de bien original mais j'ai étonnamment apprécié cette lecture. La raison ? Le caractère tout feu tout flamme de l'héroïne, tout en dynamisme, humour et coups de gueule bien mérités. Les fameux trois mages ne sont pas en reste, avec chacun une personnalité différente mais qui matche bien avec l'héroïne. C'était très plaisant de lire les interactions entre ce quatuor et entre les différents binômes... même si j'ai été un peu déçue du couple qui se forme. Certes ils ont une complicité indéniable et cette romance était prévisible, il n'empêche que ma préférence allait au mage un peu plus vulnérable sur le plan sentimental et que cette relation aurait été un peu plus intéressante pour moi.

Il y a beaucoup d'action et je ne me suis pas ennuyée, d'autant plus que la narration du point de vue de Tori est souvent très drôle. Après, l'intrigue n'est pas folichonne, tout est assez classique et sans grande surprise - à l'exception de Liam, j'avoue que je m'attendais à tout le contraire de sa part. J'ai aussi trouvé quelques facilités un peu dérangeantes, à commencer par la réaction de Tori en découvrant la magie qui m'a semblé vraiment vraiment très légère - surtout que quelques pages plus tôt elle se moque des croyances de son frère en disant que c'était pire que de croire aux extraterrestres, il y a comme un contresens là. En outre, le titre spoile complètement le lecteur, qui n'a pas du tout l'occasion d'avoir la même surprise que l'héroïne. D'autre part, son attitude à la fin était clairement faite pour forcer le scénario, d'autant plus qu'elle a le comportement le plus stupide possible tout en affirmant qu'elle n'est quand même pas idiote ; il aurait été beaucoup plus crédible qu'elle en parle à Tabitha et se fasse rembarrer, ça aurait suffi pour justifier la suite.

Ce genre d'erreurs brouillonnes se retrouve dans l'écriture elle-même, qui est assez basique et souffre de quelques incohérences et de nombreuses fautes. Une relecture n'aurait donc pas été de trop, bien que les fautes soient à mettre sur le compte de la traduction. Malgré ces défauts, je me laisserai tenter par la suite si j'ai l'occasion de me la procurer car ça reste divertissant et parfait pour se changer les idées.

Ma piste de luge

[Cameron10]

3/ Je baisse : Lire un roman qui donne froid
Se déroule dans un pays nordique

Le Royaume du nord, Tome 1 : La Princesse étrangère - Virginie Decamps
L'histoire se passe majoritairement dans un pays fictif où il fait très froid, avec glace et neige omniprésentes.

Le début a été laborieux car beaucoup de personnages sont introduits d'un coup et j'étais un peu perdue. En outre, j'ai été perturbée par le parti pris narratif (présent + troisième personne mais point de vue unique) qui m'a longtemps empêchée de m'immerger dans le récit et de ressentir pleinement les émotions décrites car les descriptions me donnaient un effet trop clinique, trop froid avec cette narration. En outre, certains événements dramatiques arrivent beaucoup trop tôt dans l'histoire pour qu'ils aient un quelconque impact vu que je n'ai pas du tout eu le temps de m'attacher aux personnages. Pourtant il y avait largement la possibilité de faire survenir ça plus tard dans le récit, c'est dommage.

Pour ne rien arranger, la relation naissante ne m'a pas parue crédible du tout, je n'ai pas réussi à m'attacher à ce couple en devenir car à part répéter à l'envie qu'il donne des papillons dans le ventre à la princesse, rien d'autre ne venait étoffer une éventuelle complicité et encore moins des sentiments. D'ailleurs, raconter une scène clef après-coup lors du seul flashback du livre était sûrement le pire choix possible. D'autant plus que c'était d'une évidence absolue pour moi que ce flirt n'existait que pour amorcer un futur triangle amoureux qui me désolait d'avance. J'ai donc lu le début dans une quasi indifférence que l'héroïne n'est pas parvenue à percer avec son absence de caractère, ni Boran avec lequel je n'ai pas accroché non plus.

En fait, c'est le personnage de Kovan qui m'a aidée à ne pas trop sortir de ma lecture car il est vraiment fascinant. Détestable au premier abord, il laisse peu à peu filtrer une certaine douceur, voire une vulnérabilité que ne laissent pas soupçonner son comportement de brute irascible. Bref, un personnage tout en nuances comme je les aime et j'ai effectivement adoré le découvrir petit à petit, surtout que l'autrice ne tombe pas dans la facilité de le faire devenir niais et mielleux une fois son armure percée vu qu'il reste tout de même plutôt froid et intransigeant jusqu'au bout.

À la réflexion, c'est vraiment le seul que j'aie apprécié puisque je n'ai aimé aucun autre personnage, à commencer par la famille d'Eugénie : son père et son ego démesuré m'ont bien agacée, là où j'ai absolument détesté Evelyne qui se comporte comme une grosse gamine capricieuse, rancunière, mesquine, cruelle et égocentrique (certes ce n'était pas correcte de la faire espérer mais son attitude est démesurée). Et plus l'histoire avançait, moins j'ai supporté Eugénie elle-même, d'une part à cause de sa faiblesse de caractère qui la pousse à s'apitoyer sur son sort et laisser tout le monde la faire culpabiliser injustement sans jamais se défendre ; d'autre part, ce qu'elle subit d'une certaine personne est horrible mais j'ai trouvé sa passivité rageante et inexcusable ! Sans oublier sa crédulité face aux rumeurs sur le compte du kaezer qui la poussent à se défier de lui alors qu'il n'a rien fait pour mériter cette méfiance (bien au contraire, même).

Mon antipathie croissante pour l'héroïne a tout de même été compensée par l'ambiance qui se dégage du récit et qui est probablement sa plus grande qualité. Dès le début j'ai été happée par l'univers créé, ce fameux royaume du Nord enneigé et même glacial. Le froid est omniprésent et suinte dans la moindre phrase ; malgré de nombreuses fautes, erreurs de vocabulaire et répétitions un peu lourdes, il est indéniable que la plume fait vivre avec brio ce monde de glace qui m'a fascinée du début à la fin et qui renforce l'atmosphère de tension et de méfiance qui s'installe à certains moments du récit, allant crescendo dans le dernier quart.

J'avais suffisamment oublié les défauts de l'histoire pour avoir envie de lire la suite, sauf que la fin a tout gâché. Je m'attendais évidemment à ce qui arrive, en revanche je ne m'attendais pas à ce que le roman s'achève sur un fichu cliffhanger qui oblige presque à acheter le tome suivant, procédé que je trouve absolument malhonnête. Laisser des questions en suspens, oui (d'ailleurs l'autrice ne s'en prive pas) mais terminer sur ce genre de scène, je trouve ça déplorable. Un peu refroidie par cette non-fin, j'hésite donc à me procurer le tome suivant...

Ma collection de plaids

[Cameron10]

3/ Je baisse : Lire un roman qui donne froid
L’histoire glace les sangs

La Faucheuse, Tome 2 : Thunderhead - Neal Shusterman
Pas de spoiler mais ce qui arrive à Tyler fait froid dans le dos, tout comme les événements finaux.

Je confirme mon coup de cœur pour cette trilogie - en tout cas le tome 2 a été à la hauteur de mes attentes après un premier tome réussi et je suis persuadée que la conclusion ne me décevra pas (réponse bientôt car je compte bien me procurer le dernier tome dès que possible !)

Là où j'avais eu du mal avec l'héroïne un peu trop gamine et arrogante du premier tome, cette fois j'ai beaucoup aimé Anastasia, sa maturité générale qui se fissure parfois et sa manière de glaner très innovante parmi la Communauté. Sa dualité est aussi bien exploitée, avec une alternance dans ses appellations selon ses ressentis et ses actes. Et contrairement à l'opus précédent où j'avais clairement préféré Rowan, cette fois les deux personnages principaux étaient sur un pied d'égalité pour moi puisque j'ai tout autant apprécié maître Lucifer. J'ai trouvé très pertinent son parti pris de se dédier à une cause à la fois juste et répréhensible, restant ainsi dans la lignée des événements passés qui ont construit son caractère dichotomique.

J'ai moins accroché avec Grayson ; bien que son évolution soit très intéressante et nuancée, et que j'aie eu de la peine pour ce que le Thunderhead lui fait subir (même pour la bonne cause), je n'ai pas vraiment développé d'atomes crochus avec lui et ses passages m'ennuyaient. J'ai également eu du mal avec tout ce qui concerne les Tonistes - probablement parce que la religion et les cultes de manière générale me gonflent au plus haut point. En revanche, les chapitres dans la tête du Thunderhead m'ont véritablement passionnée, même si j'ai regretté la disparition des journaux de Faucheurs qui m'avaient tout autant captivée dans le tome 1. Malgré quelques redites, j'étais contente d'en apprendre davantage sur le fonctionnement de ce système de gouvernance puisque c'était justement l'un de mes reproches au début de la trilogie. S'y glissent des réflexions sur les failles de ce système prétendument infaillible, ainsi que des analyses instructives sur nos gouvernements et notre société actuels.

En outre, le scénario est vraiment entraînant et il se passe toujours des choses, ce qui m'a poussée à vouloir toujours avancer dans l'histoire pour connaître la suite. Certains passages étaient véritablement glaçants (ce qui arrive à Tiger par exemple) et d'autres magistraux (l'arrivée en fanfare au Conclave superbement théâtrale même si le lecteur est déjà au courant). Le tout est assaisonné de petites touches d'humour ironique qui m'a beaucoup plu, comme avec l'arrogance parfaitement assumée du Thunderhead ou avec "l'oiseau de mauvais augure" qui était tellement bien trouvé que je ne m'en remets toujours pas ! Le côté émotionnel n'est pas en reste et pour ma part il est passé en grande partie via Marie, qui arrive régulièrement à me toucher par sa personnalité, par le soutien qu'elle reçoit ou donne sans rien demander ou encore par ses actions à la fin qui m'ont particulièrement émue.

Cette fin, justement, a été le clou du spectacle car l'auteur n'a pas eu peur de voir les choses en grand et de proposer un final grandiose à la fois par son horreur et son ampleur. Nul doute que les retombées vont être multiples - comme en témoigne le chapitre final qui montre déjà une première conséquence de taille - et je vais ronger mon frein en attendant de pouvoir terminer cette trilogie !

Mon tiroir à chaussettes en laine

[Cameron10]

4/ J'éteins : Aucune source de lumière sur la couverture (noir total en dehors du titre) ou avec le mot "Nuit" dans le titre.
Aucune source de lumière sur la couverture


Les Contes de Verania, Tome 5 : La Pierre maudite - T. J. Klune

J'avais un peu peur de ce nouveau tome centré sur Justin, étant donné que je n'ai jamais vraiment accroché avec lui. Eh bien l'auteur a su faire taire toutes mes craintes dès le premier chapitre puisqu'on retrouve toute la folie comique de Sam, Gary, Tiggy, Kevin et Ryan mais avec en plus une touche d'humour sarcastique venant du Prince. Je dois même avouer que le caractère de Justin m'a beaucoup plus parlé que celui de Sam, qui était par moments un peu trop enfantin et Bisounours pour moi. J'ai donc adoré le début, où j'ai retrouvé tout ce que j'attendais et même davantage !

L'arrivée de Dylan a un peu changé la donne car je l'ai trouvé insupportable. Je sais bien que c'était le but et j'ai effectivement ressenti exactement la même chose que Justin à son égard (excepté ses quelques égarements d'attirance physique évidemment). Mais ce personnage incarne le Douchebag par excellence, il est d'une stupidité horripilante et ce passage a été vraiment compliqué à lire pour moi tellement il me gonflait (sans compter qu'il entraîne un autre personnage dans ses délires de "bro" donc double dose de débilité...)

L'événement inattendu avec la pierre a eu le mérite de me surprendre et en même temps d'occulter un peu Dylan pour nous offrir des scènes pleines de créativité et de fumage de moquette absolument hilarantes. Et petit à petit, à mesure que Dylan s'intègre dans cette joyeuse troupe, il montre des qualités qui compensent ses défauts et qui m'ont aidée à mieux l'apprécier. L'excursion dans la ville était à la fois géniale et dégueulasse ! Pour autant, je reste mitigée sur ce personnage (et, du coup, sur ce couple) ; malgré sa gentillesse, son flegme et sa générosité, je n'arrive pas à vraiment l'aimer et je reste dans l'idée que l'histoire serait mieux sans lui.

Pour finir, le scénario se concentre sur l'intrigue, qui d'habitude n'est pas forcément le point fort de l'auteur, mais là j'ai eu exactement les mêmes raisonnements que Justin et, comme lui, je suis tombée à pieds joints dans tous les panneaux. Je n'ai donc pas vu venir les multiples rebondissements qui m'ont bien scotchée et j'ai apprécié toute cette partie un peu plus action, bien qu'on en perde un peu l'ambiance humoristique du reste du livre.

Et même si j'ai été globalement satisfaite de l'histoire et de la tournure des événements (je me doutais de la toute fin, ça promet pour le prochain tome), j'ai été un peu déçue de l'évolution finale de Justin. Certes le but de l'histoire était de faire fondre son cœur de glace, il n'empêche que la transformation est trop extrême à mon goût. Ce que j'ai préféré chez lui, c'est sa manière de ne jamais rentrer dans le jeu des autres (enfin, de le prétendre en tout cas), de toujours afficher une certaine distance sarcastique qui, pour moi, est la cerise sur le gâteau en matière d'humour. Or j'ai eu l'impression de complètement perdre tout ça à la fin, que Justin n'était plus vraiment Justin, et c'est vraiment dommage. À voir s'il retrouve un juste milieu dans le prochain tome !

Mon lait de poule

[Cameron10]

4/ J'éteins : Aucune source de lumière sur la couverture (noir total en dehors du titre) ou avec le mot "Nuit" dans le titre.
« Nuit » dans le titre

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi - Mathias Malzieu

Je suis scotchée par cette écriture extrêmement poétique et créative, rien que les deux premières pages ont été une vraie claque ! Il y a plein de jeux de mots, jeux de sons, ça se voit que l'auteur est aussi chanteur et parolier. D'une histoire qui se veut courte et simple, on passe donc à un récit bourré d'inventivité mais aussi d'émotion, d'autant plus que le roman est autobiographique et l'écrivain y traite du deuil de sa mère.

En revanche, il s'agit davantage de la gestion de ce deuil que de l'exploration de l'univers onirique. Il m'a donc été un peu difficile de vraiment rentrer dans l'histoire, ne pouvant pas du tout m'identifier au héros et à ses sentiments longuement détaillés. L'action arrive un peu sur la fin mais est très rapide, sans compter que le dénouement de l'histoire ne laisse aucun doute dès le départ (réussir à faire son deuil ou au moins à éloigner l'attrait de la mort et retrouver un minimum goût à la vie).

Un livre à lire pour son écriture poétique donc, et/ou pour ceux qui sont touchés par ce sujet, mais ceux ne rentrant dans aucune de ces deux catégories risquent de passer à côté de leur lecture.

Mon stock de pelotes à tricoter

[Cameron10]

5/ Je décale : Lire une histoire où le soleil brille de mille feux
Soleil dans l’histoire

Les Chroniques lunaires, Tome 1 : Cinder - Marissa Meyer
L'histoire se passe dans une version futuriste de Pékin, il fait chaud pendant quasiment tout le récit.

Le concept de revisiter Cendrillon façon cyborg dans une société futuriste est indéniablement original, malheureusement je n'ai été convaincue par tout le reste. Tout d'abord, il y a bien l'esquisse d'un univers potentiellement intéressant avec quelques notions de politique à l'échelle terrestre et lunaire, malheureusement ça en reste au stade des prémices. En effet, l'action est restreinte à uniquement deux lieux : le palais royal et la maison de Cendrillon, avec certes quelques excursions dans d'autres lieux mais qui n'ouvrent pas vraiment de perspectives une potentielle richesse de l'univers. Idem pour la politique, tout est très basique, tout juste esquissé et le développement se borne aux limites fixées par l'intrigue, si bien que j'ai eu du mal à vraiment rentrer dans le monde proposé par l'autrice.

Autre obstacle à ma lecture : le personnage principal. J'ai eu beaucoup beaucoup beaucoup de mal à supporter l'héroïne. Déjà j'ai été passablement agacée qu'elle soit en pâmoison devant le prince, qu'elle ne connaît pas du tout, juste parce que c'est le prince et qu'il est beau. Autant dire que toutes ses réflexions romantiques et la romance de manière générale ne m'ont pas convaincue. Et qu'est-ce qu'elle est stupide ! Elle passe son temps à geindre sur son sort et penser au pire sans ouvrir les yeux et voir ce qui est juste sous son nez. Pareil pour certaines de ses réactions, qui ne sont pas très logiques vu le contexte - je ne compte plus le nombre de fois où je me suis dit "mais elle est c*nne ou quoi ?" Sans oublier qu'elle m'a aussi bien énervés à vouloir à tout prix cacher sa nature au prince, tout en continuant à flirter allègrement avec lui... Quand on voit que l'autre est en train de tomber amoureux ce serait quand même la moindre des choses d'être honnête sur une information aussi importante. Bref, même s'il n'est pas très charismatique (et même un peu fade), j'ai largement préféré Kai, qui m'a davantage touchée avec son dilemme, son tourment entre ses responsabilités et sa volonté individuelle.

Pour finir, je n'ai pas été spécialement emballée par l'histoire, à l'exception d'un moment dramatique où effectivement l'autrice ne tombe pas dans la facilité. À part ce moment, pendant tout le récit j'ai tiqué sur les nombreuses facilités scénaristiques. Pourquoi ne pas passer une comm' pour prévenir Kai, comme il l'avait demandé ? Parce que sinon on n'aurait pas eu la fameuse confrontation réclamée par le scénario. Pourquoi ne pas rendre la puce à son propriétaire légitime ? Parce qu'il fallait une excuse pour que Cinder change ses plans. Pourquoi le Dr Erland ne dit pas directement la vérité, que ce soit à Cinder ou à Kai ? Idem. Et son excuse à la fin est totalement bidon : il aurait très bien pu éloigner la reine en envoyant une comm' à Kai pour lui dire "urgent, il faut parler du vaccin" par exemple.

Les tentatives de rebondissements et de révélations n'ont rien arrangé, bien au contraire, puisque quasiment tout est prévisible. Le pire a été la pseudo-révélation finale, qui m'a complètement laissée de marbre puisque je l'avais compris dès le début. D'ailleurs c'était très frustrant de voir la multitude d'indices sur ce "secret", j'ai eu l'impression que l'autrice prenait ses lecteurs pour des gros idiots tellement c'était flagrant. Et le fait qu'un personnage était au courant depuis le début mais ne dise rien à personne pour des raisons complètement bidon n'a pas aidé à faire passer la pilule... Tout comme la réaction de l'intéressée, qui préfère gémir sur son pauvre sort et râler sur les fichues responsabilités que ça lui met sur le dos, plutôt qu'y voir une bonne nouvelle et une source d'espoir pour tout le monde. Bon, on l'aura compris, je ne continuerai pas cette saga !

Mes cartes de vœux

[Cameron10]

7/ Lire un roman en compagnie d'un thé, café chocolat chaud.
Mug assorti par le thème


Les Enquêtes d'Enola Holmes, Tome 1 : La Double disparition - Nancy Springer
Mug Londres (avec chocolat-caramel au lait) pour une histoire qui se passe en Angleterre, dont une partie à Londres.
(Mais on ne voit même pas Henry Cavill sur la version audiobook, sacrilège !)

Ce que je retiens de cette lecture, c'est principalement de l'ennui. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et digressions qui rallongeaient inutilement des scènes inutiles, donnant ainsi l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose et/ou que l'histoire n'avance pas. En outre, l'intrigue m'a semblé très faiblarde avec des "rebondissements" que j'ai vu venir à des kilomètres et beaucoup de hasards bien trop heureux pour être crédibles. Résultat : pendant toute la lecture, j'avais juste envie d'en finir pour en être enfin débarrassée (car malheureusement pour moi, je me force toujours à finir les livres que j'entame).

Le seul moment qui a piqué mon intérêt, c'est vers la fin, lorsque Enola rencontre un compagnon d'infortune et que ça produit des étincelles, tous deux ayant un sale caractère. Mais après ça, la fin elle-même traîne énormément en longueur et j'ai cru ne jamais en voir le bout. De plus, j'ai eu un peu de mal avec l'héroïne, justement à cause de son caractère. Certes elle est dynamique, entreprenante, et son esprit cartésien (héritage familial !) est bien rendu à travers la narration. Cependant, je l'ai trouvée extrêmement naïve et franchement drama queen (ses "sotte, sotte, sotte" ou "oh noooon" m'ont horripilée au plus haut point).

En fait, le seul point vraiment positif de ce livre - à mes yeux évidemment - est celui qui n'a pas grand-chose à voir avec la famille Holmes et aurait pu être exploité dans toute autre histoire mettant en scène une héroïne dans un Londres victorien : la lutte d'une jeune femme refusant de remplir le rôle qui lui a été attribué par une société patriarcale profondément misogyne. Pour le reste, peut-être que ça passe mieux en film (d'autant plus avec deux fameux acteurs) mais pour ma part je n'y ai vu que du fan service sans grand intérêt.

Ma galette des rois au caramel beurre salé

[Cameron10]

7/ Lire un roman en compagnie d'un thé, café chocolat chaud.
Mug assorti par la couleur


Une Enquête de Loveday & Ryder, Tome 1 : Le Corbeau d'Oxford - Faith Martin
Tisane piment, gingembre et poivre.

J'appréhendais cette lecture car si le synopsis m'intéressait, le côté cosy mystery me faisait peur, impliquant souvent un humour british trop cocasse et clownesque pour être ma tasse de thé (et justement, je craignais de tomber sur un truc similaire aux Thés meurtriers d'Oxford, qui a été un gros flop pour moi). Finalement je me suis inquiétée pour rien : si l'ambiance est effectivement plutôt légère, point de comique lourdingue digne d'un théâtre du vaudeville.

En fait, le scénario est même bien construit et le mystère lui-même se révèle original, ce qui n'est pas une mince affaire dans un genre où tout a déjà été vu et revu. J'avais fini par deviner l'identité du meurtrier mais j'étais bien loin d'avoir saisi tous les tenants et aboutissants. Le seul petit défaut que j'ai trouvé à l'intrigue, c'est que le suspense y est souvent mal géré, étant régulièrement gâché par les points de vue des victimes, suspects et témoins interrogés.

Je pense que le récit aurait vraiment gagné à adopter uniquement le point de vue des deux enquêteurs, avec éventuellement quelques apartés ponctuels (et encore). Leur duo fonctionne bien et même individuellement ils sont intéressants, d'autant plus que leur psychologie est vraiment développée. D'ailleurs c'est ce qui a rendu le début du livre un peu long à mon goût car il se concentrait sur l'introduction et le développement des personnages et il a fallu attendre le tiers du livre pour que l'enquête soit véritablement lancée.

Trudy est attachante et je me suis facilement identifiée à cette jeune fille déterminée, qui sait ce qu'elle veut et est prête à se donner les moyens d'atteindre son but même si la société tout entière (ainsi que sa propre famille) lui met des bâtons dans les roues. Elle est loin d'être parfaite, ce qui fait d'elle un personnage très humain ; j'ai bien aimé assister à ses tâtonnements dans ses interrogatoires, ses erreurs et sa honte devant des paroles déplacées mais nécessaires. Évidemment, son inexpérience totale donne l'impression au lecteur d'être à sa place et de découvrir le métier sous la tutelle de Ryder.

Celui-ci étant assez âgé, j'ai été d'emblée soulagée que toute romance entre les enquêteurs soit exclue d'office. Une romance n'aurait peut-être pas gâché ma lecture mais ça fait du bien de voir un binôme matcher sans que la moindre once d'amour s'en mêle et surtout, ça change ! Le vécu du coroner, sa lutte contre la maladie et son potentiel début d'alcoolisme le rendent assez fascinant. En outre, j'apprécie sa rigueur, sa droiture et sa quête de justice, qui ne le départissent pas de compassion ni de douceur.

En bref : vite, la suite !

Ma tisane au piment, gingembre et poivre

[Cameron10]

8/ Participez à une Lecture Commune
LC avec un autre Challenger

Une Enquête de Veronica Speedwell, Tome 1 : Un Étrange prélude - Deanna Raybourn
LC avec @Soah

C'était une lecture divertissante mais pas un coup de cœur. J'ai beaucoup aimé Veronica, une femme qui se revendique forte et libre, au franc-parler très drôle et rafraîchissant. Ce message féministe dans un Londres à la fin de l'époque victorienne peut surprendre mais c'est très bien passé pour moi. Il y a juste quelques moments où l'héroïne franchit certaines limites, notamment sur des questions sexuelles où sa parole beaucoup trop libérée m'a mise vraiment mal à l'aise (et je préfère préciser que j'aurais eu la même gêne venant d'un homme, c'est la teneur du propos qui m'a dérangée et non pas la personne qui en parlait).

En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec Stoker au début ; ses airs bourrus d'ours mal léché étaient tellement extrêmes que je l'ai pratiquement détesté. Puis au fur et à mesure de ses interactions avec Veronica, je me suis prise à apprécier leurs échanges remplis de punchlines hilarantes (ainsi que de tension sexuelle) et je me suis finalement prise à apprécier ce duo tout feu tout flamme, au point de les trouver tout mignons à la fin. D'autant plus que leur complicité n'est pas du tout artificielle (contrairement à beaucoup de livres où la relation n'est pas très crédible) puisqu'elle se base sur leurs traits de caractère et leurs passions en commun : courageux, tous deux amoureux de l'aventure et du voyage, passionnés de collection d'animaux (Veronica étant lépidoptériste - eh oui ! - et Stoker taxidermiste).

Malheureusement, tous ces points positifs ont été contrebalancés par un scénario un peu bancal, qui n'offre pas beaucoup de suspense ni de rebondissements et la seule fois où j'ai été surprise, c'était d'une mauvaise manière car je trouvais que les enjeux devenaient beaucoup trop démesurés. De plus, Stoker et Veronica passent beaucoup de temps à essayer de comprendre le pourquoi du comment de l'enquête et, de fait, se répètent énormément, en plus de soit gâcher un éventuel suspense, soit mettre énormément de temps à comprendre des choses évidentes. Sans compter que parfois la solution à une énigme se présente de manière totalement impromptue, l'un des personnages comprenant souvent une chose en plein milieu d'un dialogue n'ayant absolument rien à voir. La solution tombe donc comme un cheveu sur la soupe, alors qu'il aurait été aisé d'introduire dans la discussion un lien avec l'énigme qui aurait justifié sa résolution subite.

Par ailleurs, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs, en particulier dans la première moitié puisque dans la seconde elles sont un peu compensées par l'action plus présente. Dans cette première partie, donc, les héros se retrouvent dans le milieu forain - qui, de base, n'est pas ma tasse de thé - et l'enquête est presque totalement mise en pause. En outre, je n'ai pas trop compris l'intérêt de cette partie de l'intrigue car les autres personnages ne sont pas du tout développés (à part un peu Salomé, et encore) et le récit se focalise sur la relation entre les deux héros. Certes on apprend des choses sur le passé de Stoker mais ça aurait très bien pu se faire à un autre endroit, tout en continuant à développer l'enquête en parallèle...

En conclusion, si j'ai bien aimé ce livre, en particulier les personnages et l'humour, le reste m'a moyennement convaincue et je ne suis pas particulièrement emballée pour me procurer la suite, bien que ça ne me déplairait pas non plus de la lire.

Ma collection de fèves

[Cameron10]

🌨 10/ Lire 5 livres à partir du mot « F.R.I.G.O » : chaque premier mot important du titre ET/OU noms/prénom de l'auteur doit commencer par l'une de ces lettres.

La Faucheuse, Tome 1 : Futur parfait - Neal Shusterman

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, tout d'abord pour son originalité non seulement via les concepts des faucheurs et du glanage, mais aussi pour son univers dystopique très intéressant. Il manquait toutefois un peu de développement à mon goût, notamment d'explications vis à vis du côté utopique qui m'a paru un peu trop facile ; j'aurais aimé comprendre comment une telle gouvernance a pu se mettre en place et mener à une société aussi parfaite. J'aurais également voulu avoir plus de détails sur tout ce qui concerne la préservation de la planète, l'infinité des ressources et le traitement des animaux (vu qu'il n'est quasiment pas fait mention d'animaux domestique par exemple). Ce sera peut-être davantage approfondi dans le tome suivant car il est vrai qu'il y avait beaucoup de choses à introduire dans ce début de trilogie et qu'il n'y avait sans doute pas la place pour des considérations un peu plus poussées. En tout cas, ce monde a piqué ma curiosité et présente des théories sur l'humanité qui donnent à réfléchir.

Pour en revenir aux faucheurs, j'ai adoré les extraits de journaux qui expliquent progressivement certains éléments de la communauté et de la société en général, c'étaient vraiment mes passages préférés. J'ai également aimé suivre la formation des deux personnages, bien que j'aie davantage avec Rowan qu'avec Citra. Cette dernière m'a prodigieusement agacée avec son orgueil mal placé et son attitude hautaine. À l'inverse, en dehors de quelques moments où ses hormones prennent le dessus, j'ai vraiment apprécié la personnalité de Rowan du début à la fin et j'ai admiré sa force de caractère : il est toujours prêt à faire ce qui est juste quitte à se sacrifier dans le processus et s'efforce toujours de lutter contre les influences néfastes, extérieures ou intérieures, afin de rester droit dans ses bottes. Bon, j'ai un peu moins supporté ses rapports avec Citra et les actions et pensées qui en découlent, d'autant plus que la relation entre eux n'est pas assez développée à mon avis, du moins avant le bouleversement. Il aurait fallu qu'elle soit plus approfondie et que les sentiments des personnages soient un peu plus tangibles pour justifier tout ce qu'il se passe jusqu'à la fin.

Cette fin, d'ailleurs, comporte à la fois des côtés prévisibles (le "vainqueur") et d'autres que je n'ai pas forcément vus venir (l'uppercut piégeux était bien trouvé) ou à moitié (le fameux assassin, par exemple : j'y avais vaguement pensé sans en être convaincue). Globalement, le scénario m'a semblé pertinent, je n'y ai pas décelé de faille grossière et j'ai été satisfaite de la fin. Le seul détail qui m'a fait tiquer est le glanage de maître Faraday : c'est un peu exagéré d'affirmer qu'il n'a jamais utilisé deux fois la même méthode, il n'existe pas autant de façons de mourir. Ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le personnage mais je lui ai préféré dame Curie, qui me laissait un peu indifférente au début mais que j'ai découvert au fil des pages et que j'ai finalement trouvée à la fois badass et touchante. Il faut aussi que je mentionne Volta car dans le domaine du touchant, c'est lui qui a remporté la palme !

L'Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde - Robert Louis Stevenson

J'avais souvent entendu parler de ce classique sans jamais prendre le temps de le lire, voilà un manquement qui est maintenant réparé. J'ai trouvé les deux premiers tiers de l'histoire très bien racontés ; la plume instaure peu à peu une atmosphère intrigante, oppressante, qui n'est pas sans rappeler le fantastique (le vrai, celui du XIXe siècle). Étant donné que j'aime beaucoup ce genre, il n'est donc pas surprenant que j'aie apprécié une lecture dans cette ambiance mystérieuse et sombre qui frôle le paranormal.

Toute la réflexion autour de la dualité psychologique de l'humain est très instructive bien qu'elle ne soit peut-être pas explorée à fond. Elle est surtout évoquée dans le dernier tiers, qui m'a moins intéressé car il ne se passe plus rien : il s'agit uniquement d'explications du docteur sur ce qu'il s'est passé. Si je n'avais pas connu le fin mot de l'histoire avant même de commencer le récit je ne me serais peut-être pas ennuyée, malheureusement le mythe est tellement connu de nos jours qu'il n'est plus possible de le lire en mode découverte totale.

Enfin, le narrateur est bien choisi puisqu'il se veut extérieur aux magouilles et plutôt respectable dans ses pensées et actions. Heureusement que l'histoire n'est pas racontée du point de vue du docteur Jekyll car j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage profondément égoïste. Que les êtres humains aient un penchant inassouvi pour le vice et qu'il soit plus ou moins marqué, donc plus ou moins facile à réprimer selon les individus, je le conçois aisément. En revanche, je l'ai détesté d'envisager de lâcher un monstre infâme dans la nature, en sachant pertinemment qu'il ne ferait que causer le mal autour de lui !

Iridium, Tome 1 : Le Nouveau monde - Karine Vitelli

Pour faire simple, je n'ai rien aimé dans ce livre.

Tout était ultra prévisible, j'ai vu venir les pseudos rebondissements à des kilomètres et même les révélations finales m'ont fait l'effet d'un pétard mouillé car la conclusion concernant Noé est tellement logique que, du coup, ça explique pourquoi l'autrice trouvait à chaque fois des excuses médiocres pour retarder le dévoilement de cette information.

L'écriture n'aide pas du tout car elle est ultra basique et je ne sais pas si ça vient de la traduction ou du texte d'origine (sans doute les deux), quoi qu'il en soit la concordance des temps est tellement catastrophique et change entre passé et présent d'une phrase à l'autre, si bien que ça m'a constamment sortie de ma lecture.

Surtout, j'ai détesté l'héroïne ; je ne compte plus le nombre de fois où j'ai eu envie de la gifler. Elle est égocentrique et ne cesse de s'énerver pour montrer à quel point elle est forte, sauf que même si son propos est parfois pertinent, c'est complètement gâché par son comportement exécrable et son besoin horripilant d'être toujours le centre de l'attention et de chouiner sur son sort pour que tout le monde lui dise qu'elle est extraordinaire et bla bla bla.

Donc sans surprise, la romance ne m'a absolument pas séduite, d'autant plus qu'elle est elle aussi ultra prévisible et toutes les interactions entre les deux personnages relèvent du cliché absolu. Dommage car j'aurais pu apprécier Tyler s'il ne s'était pas entiché de "la seule qui lui tient tête" (comme c'est original n'est-ce pas...)

Dommage aussi car le début m'intéressait et finalement j'aurais préféré avoir un récit sur le cataclysme et ce qui a suivi plutôt que sur Lana. Et il n'y a même pas de morale sur l'humanité pour sauver ce récit bien creux, comme il y en a souvent dans le genre post-apocalyptique. Évidemment, hors de question que je lise la suite.

Kaplan - Sébastien Gendron

Ce n'était pas une lecture désagréable mais je n'ai pas vraiment été convaincue par cette histoire. L'intrigue est relativement originale : bien qu'elle rappelle Cherub sur certains aspects, cela reste plutôt rare dans la littérature jeunesse et l'univers compense cette ressemblance par sa créativité. De plus, ce n'est pas un roman d'espionnage façon Cherub même s'il apporte son lot de rebondissements (certains m'ayant surprise, d'autres pas du tout, comme la dernière action de Kaplan) ; il s'agit davantage d'un duel psychologique entre deux personnages principaux. Le tout servi par une plume simple mais fluide, facile à lire même lorsque les monologues font deux pages entières.

Là où le bât blesse, c'est tout est trop facile, trop rapide et manque cruellement de profondeur. Les Services qui sont déjà au courant de tout et qui manipulent les personnages jusque dans les détails les plus infimes, j'ai trouvé ça trop gros pour être crédible. Idem pour la progression de Kaplan qui est trop convenue, pas assez justifiée, pas assez développée. Dans le même genre, Austeen incarne toutes ces lacunes à elle seule : elle n'a pas la moindre personnalité, n'offre pas la moindre consistance en tant que personnage, elle est juste là pour servir l'intrigue et basta. Les personnages secondaires sont tellement inexistants qu'un des rebondissements m'a fait l'effet d'un pétard mouillé puisque je ne me souvenais même pas du personnage en question !

En fait, je suis ressortie de cette lecture avec un goût de trop peu, l'impression d'avoir lu un court extrait ou un résumé d'une histoire plus vaste qui aurait eu du potentiel.

Où s'imposent les silences - Emmanuel Quentin

Une découverte très sympathique ! J'avais peur que ce soit un récit trop opaque, avec une écriture trop travaillée au point d'en être indigeste, finalement c'était presque le contraire : elle accuse régulièrement des maladresses, coquilles et fautes. Ce n'est pas très dérangeant pour autant ; le récit reste fluide, agréable et facile à lire (on se rapproche de la littérature jeunesse) et additif avec des chapitres courts qui tiennent en haleine.

L'intrigue est originale et plutôt bien mise en place, via l'alternance entre deux époques et deux personnages dans les première et troisième parties, suffisamment dosée pour ne pas (trop) s'y perdre. L'origin story dans la deuxième partie est pertinente et bien placée ; même si je l'ai moins aimée que le reste du roman, elle était effectivement indispensable et si l'auteur avait choisi de raconter progressivement des fragments de cette troisième époque, cela aurait trop complexifié l'histoire. Déjà que j'ai parfois été un peu perdue dans les voyages temporels et les différents mondes, ça aurait été too much.

Il m'a tout de même manqué une portée émotionnelle pour que ce soit un réel coup de cœur. Matthias et Jovic sont des personnages que j'ai aimés suivre mais je ne m'y suis pas attachée, surtout qu'ils disparaissent un peu au profit de Dimitri. Ce dernier est un intéressant, très nuancé, mais là encore je n'ai pas réussi à vraiment l'apprécier. Seule la mort d'un personnage à la fin m'a un peu surprise et touchée mais sinon je ne me suis pas vraiment soucié du sort de quiconque. Et en parlant de la fin, j'aurais préféré qu'il n'y ait pas les deux dernières pages, qu'on s'en tienne à l'épilogue du narrateur initial et que, comme lui, on reste dans le flou concernant certains personnages.

Ben... mon frigo ! (il fait aussi congélateur)

[Pendergast]

7/ Lire un roman en compagnie d'un thé, café chocolat chaud.
Mug assorti par la couleur


Une Enquête de Loveday & Ryder, Tome 1 : Le Corbeau d'Oxford - Faith Martin
Tisane piment, gingembre et poivre.

J'appréhendais cette lecture car si le synopsis m'intéressait, le côté cosy mystery me faisait peur, impliquant souvent un humour british trop cocasse et clownesque pour être ma tasse de thé (et justement, je craignais de tomber sur un truc similaire aux Thés meurtriers d'Oxford, qui a été un gros flop pour moi). Finalement je me suis inquiétée pour rien : si l'ambiance est effectivement plutôt légère, point de comique lourdingue digne d'un théâtre du vaudeville.

En fait, le scénario est même bien construit et le mystère lui-même se révèle original, ce qui n'est pas une mince affaire dans un genre où tout a déjà été vu et revu. J'avais fini par deviner l'identité du meurtrier mais j'étais bien loin d'avoir saisi tous les tenants et aboutissants. Le seul petit défaut que j'ai trouvé à l'intrigue, c'est que le suspense y est souvent mal géré, étant régulièrement gâché par les points de vue des victimes, suspects et témoins interrogés.

Je pense que le récit aurait vraiment gagné à adopter uniquement le point de vue des deux enquêteurs, avec éventuellement quelques apartés ponctuels (et encore). Leur duo fonctionne bien et même individuellement ils sont intéressants, d'autant plus que leur psychologie est vraiment développée. D'ailleurs c'est ce qui a rendu le début du livre un peu long à mon goût car il se concentrait sur l'introduction et le développement des personnages et il a fallu attendre le tiers du livre pour que l'enquête soit véritablement lancée.

Trudy est attachante et je me suis facilement identifiée à cette jeune fille déterminée, qui sait ce qu'elle veut et est prête à se donner les moyens d'atteindre son but même si la société tout entière (ainsi que sa propre famille) lui met des bâtons dans les roues. Elle est loin d'être parfaite, ce qui fait d'elle un personnage très humain ; j'ai bien aimé assister à ses tâtonnements dans ses interrogatoires, ses erreurs et sa honte devant des paroles déplacées mais nécessaires. Évidemment, son inexpérience totale donne l'impression au lecteur d'être à sa place et de découvrir le métier sous la tutelle de Ryder.

Celui-ci étant assez âgé, j'ai été d'emblée soulagée que toute romance entre les enquêteurs soit exclue d'office. Une romance n'aurait peut-être pas gâché ma lecture mais ça fait du bien de voir un binôme matcher sans que la moindre once d'amour s'en mêle et surtout, ça change ! Le vécu du coroner, sa lutte contre la maladie et son potentiel début d'alcoolisme le rendent assez fascinant. En outre, j'apprécie sa rigueur, sa droiture et sa quête de justice, qui ne le départissent pas de compassion ni de douceur.

En bref : vite, la suite !

Ma tisane au piment, gingembre et poivre

Belle collection de mug!La Faucheuse, excellente et incontournable lecture. Quant à tes liens recap, impressionnant, j'adore !!Je vais devoir me creuser la tête !!

Edit: le dernier m'a tué !!

[Cameron10]

6/ Lire un récit avec une source de lumière "potentiellement" humaine dans le titre où sur la couverture. 🛋
Sur la couverture


La Trilogie des gemmes, Tome 1 : Rouge rubis - Kerstin Gier
Oui c'est du bricolage en attendant d'avoir une vraie chambre, un vrai lit et une vraie table de chevet xD
(Au cas où, il y a un lampadaire sur la droite de la couverture, disponible en plus grand ici.

Qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Que ce soit les personnages, l'histoire ou l'écriture, tout m'a paru affreusement insipide. Pourtant le concept d'un gêne provoquant des sauts dans le temps impromptus et contrôlables via une machine est plutôt original, tout comme le fameux cercle de pierres précieuses ainsi que les extraits des journaux de Veilleurs, qui sont les seuls moments m'ayant intéressée . Mais c'est tellement peu exploité qu'il ne se passe quasiment rien en 350 pages ! Je n'avais qu'une envie : en finir au plus vite pour me débarrasser de ce livre.

Heureusement, ça se lit effectivement vite car si l'écriture est on ne peut plus basique et que la traduction rajoute pas mal de maladresses, au moins la plume a le mérite d'être fluide et sans prise de tête. Contrairement aux nombreuses facilités scénaristiques qui, elles, m'ont bien pris la tête. Pourquoi l'héroïne refuse de parler de ce qui lui arrive à sa mère ou sa tante Maddy alors que ça devrait être sa première réaction ? Elle-même avoue n'en avoir aucune idée. Pourquoi sa mère a-t-elle eu un comportement complètement irresponsable (en plus d'être extrêmement injuste envers Charlotte), mettant ainsi sa fille en danger et sans même surveiller d'éventuels symptômes ? Ben, parce que le scénario le réclamait hein...

Niveau incohérence, on tape aussi en plein dans le mille avec ce début de romance bien foireux où le jeune homme change totalement d'avis sur Gwendolyn en l'espace de deux jours et sans que ce soit justifié. Qu'il la voie d'un autre œil après une action en particulier, pas de problème, mais de là à finir le récit sur cette scène, désolée mais ce n'était pas crédible pour un sou ! (D'ailleurs, le fait que ce soit ça qui conclue le roman en dit long sur les priorités de l'auteure...) L'héroïne ne rattrape pas le manque de cohérence et de charisme de son compagnon, puisqu'elle est totalement dépourvue de personnalité. J'ai eu l'impression de voir une midinette de 14 ans qui passe son temps à geindre, ne rien dire et être débile. Et même quand elle commence à montrer un peu de caractère, c'est pour taper une crise de drama queen insupportable.

Heureusement que sa meilleure amie est là pour lui botter les fesses ! Leslie est optimiste, déterminée, dynamique, raisonnable, utile... Pourquoi ce n'est pas elle l'héroïne, déjà ? Bref, je dirais bien que j'ai passé l'âge d'apprécier le Young Adult mais franchement, là c'est juste mauvais de chez mauvais et je n'arrive pas à comprendre tous les avis positifs. Quel dommage de gâcher une idée qui avait un beau potentiel.

Mon petit chalet montagnard