Thème d'écriture Décembre 2022 : Le Père Noël

[evan_jmt]

Bonjour tout le monde !
N'ayant pas eu de thème d'écriture ce mois-ci, je me permets d'en proposer un pour assoiffer notre désir d'écrire !
Alors notre thème d'écriture de ce milieu de mois de Décembre : Le Père Noël.

N'hésitez surtout pas à nous rejoindre !

Je copie ici les consignes de chaque autre thème précédent :
♦ Tous les types de textes sont acceptés (fiction, histoire vraie, nouvelle, essai, en vers, en prose) du moment qu'ils collent au thème !
♦ Il n'y a pas de limites minimum de caractères. En terme de taille, le format d'une nouvelle de 15 000 signes (environ 7 pages) est le maximum qui sera accepté.
♦ Faites attention à votre expression et à votre orthographe, il est toujours plus agréable de lire des textes écrits dans un français correct
♦ Les textes écrits avant le concours ne seront pas acceptés. Vos textes doivent avoir été écrits spécifiquement dans le cadre du concours.
♦ Attention : Seuls les membres de Booknode dont le profit sera un minimum complété (quelques livres en biblio et infos sur le profil) pourront participer, peu importe votre date d'inscription. Vous pouvez très bien vous être inscrits la veille, il n'y a aucun soucis, tant qu'il est clair que vous ne vous êtes pas inscrits sur le site juste pour participer et ne jamais y revenir

N'oubliez pas que le principe est de se faire plaisir. Aucun jugement !

[Larme_Fatale]

Je suis d’accord.
On va essayer de faire quelque chose

[evan_jmt]

Je comprends que personne n'aient eu le temps d'écrire quelque chose pour ce mois avec Noël et l'arrivée du Jour de l'an, mais j'ai quand même pu écrire un petit quelque chose pour penser à ces personnes qui fêtent Noël seules !
Dites-moi si vous avez des idées d'améliorations possibles : je prends tout !



Le dîner festif devant le sapin,
Puis vider toute cette cave-à-vin,
Aucun ami pour la fête païenne ;
À sa fenêtre, il aperçut les rennes,

Écroulé aux côtés des beaux cadeaux,
Il avait bu comme un ado accro,
Il était hypothétiquement saoul :
Il vit Papa Noël, était-il fou ?

Son gros bonnet de laine rouge sang
Qu'il enleva calmement, s'asseyant,
Proche de l'homme ivre et silencieux,
Il observa – discrètement – ses yeux.

Ils étaient plus brillants que les guirlandes ;
Il comprit deux choses bien évidentes :
L'homme avait trop bu, le Père Noël
N'existait pas ; qu'une illusion cruelle.

[Larme_Fatale]

Bonjour à tous. Bonjour evan_jtm.
Voici, à la va vite pour moi aussi, mon texte.
Comme toi, par moments j’ai manqué de mots inspirés et j’attends vos suggestions.
Mais je copie mon texte quand même.
Je te dirai ce que j’ai aimé dans ton texte et ce que j’ai saisi comme idées possibles pour toi, là je manque de temps.
Bonne fin d’année littéraire et autre.
À bientôt pour de nouvelles aventures d’écrivains.

LE PÈRE NOËL

Minutes agitées et scandées au vieux cadran
D’un temps qui court et s’emballe, et puis appelle
L’heure qui vient d’un rouge et blanc Père Noël,
Sur nos demeures nues doucement se posant,

Sur nos espoirs de joies , de paix et d’avenirs
Sans soucis, sans peine, sans chaos et sans peur,
De l’ère glacée, il apporte le meilleur
Et nous nourrit du goût sucré de ce délire.

J’y crois pour agresser le mal qui nous déteint.
Je le contre en rebelle et je crie haut et fort
Ma certitude folle de vivre et encore.
Et de rire aux éclats avec vous les humains.

Il place mes cadeaux sous l’arbre vert doré
Émissaire pressé de tous ces gens qui rient,
Puis il trace son rail blanc poudré dans la nuit,
Vers la lisière bleue d’autres belles contrées.

Les yeux engourdis des beaux enfants endormis
Y rêvent de papiers furieusement froissés
Sur les boîtes magiques des
jeux espérés.
Ils les déchireront demain au jour qui luit.

Heureux comme jamais des divines surprises.

[Mellifluence]

Bonjour,

Evan, tu es vraiment très doué avec les vers, ce sont des décasyllabes parfaits ! De ce point de vue je n'ai rien à redire.
Je pense juste qu'il faudrait ajouter un t à aperçu (à moins que ce ne soit voulu et que je n'aie pas saisi la subtilité ?)
J'aime beaucoup le deuxième quatrain qui est fort bien écrit et original. J'adore le décalage entre une langue presque orale et le côté formel conféré par tes vers.
La fin est triste et, je pense, nous parle à tous. Bravo pour ce joli poème !

Larme_Fatale, c'est également un très beau poème, très rythmé et avec des mots bien choisis. On ressent vraiment la magie de Noël ! J'ai adoré le "J'y crois pour agresser le mal qui nous déteint/Je le contre en rebelle et le crie haut et fort" et "Emissaire pressé de tous ces gens qui rient". C'est vraiment très bien trouvé et imagé, et il y en a encore d'autres, tu as vraiment l'art de la formule !
Petite question, tu voulais faire des alexandrins ou tu n'as pas vraiment cherché à respecter un mètre particulier ? Il y en a des parfaits mais le premier vers en compte treize par exemple : "Mi/nu/tes a/gi/tées/et/scan/dées/au/vieux/ca/dran". Il faut dire que les e ne sont vraiment pas évidents en poésie !
En tout cas bravo à toi aussi, pour un poème écrit à la va-vite il dégage vraiment un style très élégant.

Ça fait un moment que je n'ai pas écrit, mais j'ai terminé Pas revoir de Valérie Rouzeau hier, et en voyant le thème j'ai tout de suite pensé à écrire un poème à sa manière. Cette poétesse a perdu son père et écrit à ce sujet dans un style très original que j'ai essayé de singer avec plus ou moins de succès. Elle fait aussi pas mal de jeux de mots, comme "père fusé dans les nuées" ou encore "j'ai pèreliné jusqu'à toi", donc ça m'a donné des idées. C'est très court mais j'espère que ça vous plaira tout de même ! Je vous souhaite un bon réveillon.

Noël avec père plein la tête, mais là tête qui tourne, Noël pas cette année, Noël pa'.
Dans mes mirettes je te vois déguisé en père Noël sous le gui mais c'est cuit,
Les biscuits ont un goût de parodie et je me prends la cuite de ma vie.
Je souris ris mais au fond de moi il n'y a que toi que je vois.
Cette année pas de père Noël,
Comme un goût de perd Noël.

[Larme_Fatale]

Mellifluence, court, rapide mais comme toujours une vraie réussite.
Séduite d’emblée avec une chute qui me parle tant….
« Comme un goût de perd Noël ».
Belles fin et entrée d’année à tous.

[Larme_Fatale]

Coucou Mellifluence.
Oui je voulais faire des alexandrins.
J’ai compte et recompté mais je ne suis pas certaine d’avoir obtenu 12 pieds chaque fois.
Je manque d’expertise .
Je pense donc qu’il y a quelques petites erreurs, à corriger si j’y arrive.
Merci de ton retour si utile, Mellifluence.
Et «  À l’An que ven! » comme on dit en Provence!!

[Larme_Fatale]

Coucou Mellifluence.
Oui je voulais faire des alexandrins.
J’ai compte et recompté mais je ne suis pas certaine d’avoir obtenu 12 pieds chaque fois.
Je manque d’expertise .
Je pense donc qu’il y a quelques petites erreurs, à corriger si j’y arrive.
Merci de ton retour si utile, Mellifluence.
Et «  À l’An que ven! » comme on dit en Provence!!

[Larme_Fatale]

Le « et » en moins et on a 12 pieds

LE PÈRE NOËL

Minutes agitées, scandées au vieux cadran
D’un temps qui court et s’emballe, et puis appelle
L’heure qui vient d’un rouge et blanc Père Noël,
Sur nos demeures nues doucement se posant,

Sur nos espoirs de joies , de paix et d’avenirs
Sans soucis, sans peine, sans chaos et sans peur,
De l’ère glacée, il apporte le meilleur
Et nous nourrit du goût sucré de ce délire.

J’y crois pour agresser le mal qui nous déteint.
Je le contre en rebelle et je crie haut et fort
Ma certitude folle de vivre et encore.
Et de rire aux éclats avec vous les humains.

Il place mes cadeaux sous l’arbre vert doré
Émissaire pressé de tous ces gens qui rient,
Puis il trace son rail blanc poudré dans la nuit,
Vers la lisière bleue d’autres belles contrées.

Les yeux engourdis des beaux enfants endormis
Y rêvent de papiers furieusement froissés
Sur les boîtes magiques de jeux espérés.
Ils les déchireront demain au jour qui luit.

Heureux comme jamais des divines surprises.

[Mellifluence]

Merci pour ton retour Larme_Fatale, je suis ravie que ce poème te parle !
Si tu veux je peux te faire le décompte pour chaque vers, ça pourrait t'aider.

Après comptage il n'y a en fait que le deuxième vers qui fait onze pieds, j'ai été médisante ahah. En revanche généralement on évite les e suivis d'une consonne à l'hémistiche (par exemple "sur les boîtes magiques des jeux espérés) et on découpe plutôt en 6-6 sauf trimètre (4-4-4) ("De l'ère glacée, il apporte le meilleur" donne 5-7). Après ce sont des règles plus subtiles et pas forcément respectées dans la poésie contemporaine, c'est aussi une question de choix et de goûts, à toi de voir !

À l'an que ven ! Je ne sais même pas comment on le dit en breton, la honte xD

[evan_jmt]

Evan, tu es vraiment très doué avec les vers, ce sont des décasyllabes parfaits ! De ce point de vue je n'ai rien à redire.
Je pense juste qu'il faudrait ajouter un t à aperçu (à moins que ce ne soit voulu et que je n'aie pas saisi la subtilité ?)
J'aime beaucoup le deuxième quatrain qui est fort bien écrit et original. J'adore le décalage entre une langue presque orale et le côté formel conféré par tes vers.
La fin est triste et, je pense, nous parle à tous. Bravo pour ce joli poème !

Bonsoir Mellifluence, merci pour ton agréable retour ! Effectivement, tu as raison : brève faute d'orthographe qui est passée à la trappe, mais je l'ai corrigée. Elle était pourtant très visible, merci à toi ! J'avoue que ce 2ème quatrain à un petit côté musicale, peut-être dû à la courte anaphore ("il") ! Les fins des poèmes que j'écris sont souvent tristes – quasiment tout le temps ! – car je pense qu'un poème joyeux s'oublie beaucoup plus vite qu'un autre qui sera triste !

Noël avec père plein la tête, mais là tête qui tourne, Noël pas cette année, Noël pa'.
Dans mes mirettes je te vois déguisé en père Noël sous le gui mais c'est cuit,
Les biscuits ont un goût de parodie et je me prends la cuite de ma vie.
Je souris ris mais au fond de moi il n'y a que toi que je vois.
Cette année pas de père Noël,
Comme un goût de perd Noël.

Pour partager mon avis sur ton poème, j'aimerais dire que j'affectionne les textes qui s'inspirent de la plume des autres auteurs et autrices. Visuellement, les phrases sont de moins en moins longues ; cela donne un effet décrescendo qu'on pourrait interpréter… Par exemple, nous pourrions imaginer le poète qui se fatigue au fil de son récit. J'apprécie le jeu de mots à la fin de ton texte « Cette année pas de père Noël, / Comme un goût de perd Noël. » Tu joues avec l'orthographe des mots, manière originale de transmettre un message !

[evan_jmt]

LE PÈRE NOËL

Minutes agitées, scandées au vieux cadran
D’un temps qui court et s’emballe, et puis appelle
L’heure qui vient d’un rouge et blanc Père Noël,
Sur nos demeures nues doucement se posant,

Sur nos espoirs de joies, de paix et d’avenirs
Sans soucis, sans peine, sans chaos et sans peur,
De l’ère glacée, il apporte le meilleur
Et nous nourrit du goût sucré de ce délire.

J’y crois pour agresser le mal qui nous déteint.
Je le contre en rebelle et je crie haut et fort
Ma certitude folle de vivre et encore.
Et de rire aux éclats avec vous les humains.

Il place mes cadeaux sous l’arbre vert doré
Émissaire pressé de tous ces gens qui rient,
Puis il trace son rail blanc poudré dans la nuit,
Vers la lisière bleue d’autres belles contrées.

Les yeux engourdis des beaux enfants endormis
Y rêvent de papiers furieusement froissés
Sur les boîtes magiques de jeux espérés.
Ils les déchireront demain au jour qui luit.

Heureux comme jamais des divines surprises.

Bonjour Larme_Fatale. D'entrée de jeu, je me sens encré dans ton poème. En effet, tu nous parles du temps : nous sommes pressés. Nous avons déjà, tout le long du poème, le tic-tac de l'horloge dans les oreilles.
Tu marques bien l'idée retenue en écartant ce vers « Heureux comme jamais des divines surprises » (v. 21) des autres quadratins (ou bien ce n'est pas un choix et c'est juste le fait que tu voulais écrire un dernier vers sans pour autant faire des quintils !). En tout cas, agréable à lire.
On ne le remarque même pas mais le 18ème vers contient 13 syllabes et il me semble avoir lu que tu ne voulais que des alexandrins.
Détail : Y /rê/vent /de /pa/piers /fu/ri/eu/se/ment /frois/sés

Merci pour ton partage !

[Larme_Fatale]

Merci evan_jmt.
Oui je manque de technique experte et il y a des vers, où juste celui-là qui comporte(n’y) 13 pieds.
J’ai pourtant compté et « re-compté »!
Pour le dernier vers j’ai choisi de le mettre à part pour la raison que tu évoques et aussi parce que je n’avais pas d’inspiration pour continuer et écrire une strophe de plus. Merci de ton retour.
Je manque de temps mais je t’enverrai un modeste et personnel retour sur ton écrit.
À bientôt.

[Mellifluence]

Bonsoir,

Merci beaucoup pour ton retour et pour ton analyse Evan, ça fait plaisir de voir que ce que j'écris peut donner envie de pousser la réflexion !

Pour le dix-huitième vers de Larme_Fatale, je pense qu'on peut soit compter douze pieds, soit treize : fu/rieu/se/ment ou fu/ri/eu/se/ment avec diérèse. Donc selon moi il n'y a pas de souci.

[Larme_Fatale]

Bonjour,

Evan, tu es vraiment très doué avec les vers, ce sont des décasyllabes parfaits ! De ce point de vue je n'ai rien à redire.
Je pense juste qu'il faudrait ajouter un t à aperçu (à moins que ce ne soit voulu et que je n'aie pas saisi la subtilité ?)
J'aime beaucoup le deuxième quatrain qui est fort bien écrit et original. J'adore le décalage entre une langue presque orale et le côté formel conféré par tes vers.
La fin est triste et, je pense, nous parle à tous. Bravo pour ce joli poème !

Larme_Fatale, c'est également un très beau poème, très rythmé et avec des mots bien choisis. On ressent vraiment la magie de Noël ! J'ai adoré le "J'y crois pour agresser le mal qui nous déteint/Je le contre en rebelle et le crie haut et fort" et "Emissaire pressé de tous ces gens qui rient". C'est vraiment très bien trouvé et imagé, et il y en a encore d'autres, tu as vraiment l'art de la formule !
Petite question, tu voulais faire des alexandrins ou tu n'as pas vraiment cherché à respecter un mètre particulier ? Il y en a des parfaits mais le premier vers en compte treize par exemple : "Mi/nu/tes a/gi/tées/et/scan/dées/au/vieux/ca/dran". Il faut dire que les e ne sont vraiment pas évidents en poésie !
En tout cas bravo à toi aussi, pour un poème écrit à la va-vite il dégage vraiment un style très élégant.

Ça fait un moment que je n'ai pas écrit, mais j'ai terminé Pas revoir de Valérie Rouzeau hier, et en voyant le thème j'ai tout de suite pensé à écrire un poème à sa manière. Cette poétesse a perdu son père et écrit à ce sujet dans un style très original que j'ai essayé de singer avec plus ou moins de succès. Elle fait aussi pas mal de jeux de mots, comme "père fusé dans les nuées" ou encore "j'ai pèreliné jusqu'à toi", donc ça m'a donné des idées. C'est très court mais j'espère que ça vous plaira tout de même ! Je vous souhaite un bon réveillon.

Noël avec père plein la tête, mais là tête qui tourne, Noël pas cette année, Noël pa'.
Dans mes mirettes je te vois déguisé en père Noël sous le gui mais c'est cuit,
Les biscuits ont un goût de parodie et je me prends la cuite de ma vie.
Je souris ris mais au fond de moi il n'y a que toi que je vois.
Cette année pas de père Noël,
Comme un goût de perd Noël.

Mellifluence, je reviens sur ton texte plus précisément.
J’aime ses contrastes. Je ressens une ambiance triste et nostalgique, cassée par des mots et expressions familiers et qui font presque sourire. Ça allège de cette tristesse qui rôde. « Dans mes mirettes », … « c’est cuit ».Une familiarité surprenante quand on lit mais très pertinente pour l’ensemble du texte.
Ensuite j’apprécie cet entre-deux, entre poème en vers et poème en prose, ou peut-être tout simplement un texte qui en peu de lignes en dit beaucoup.
Et en effet j’ai été très sensible au jeu de mots de la fin.
J’ai mis ton roman, Pas revoir au programme de mes lectures car te lire m’a donné envie de connaître l’auteur qui t’inspire.
Voilà.
Je te souhaite une bonne journée.

[Larme_Fatale]

Je comprends que personne n'aient eu le temps d'écrire quelque chose pour ce mois avec Noël et l'arrivée du Jour de l'an, mais j'ai quand même pu écrire un petit quelque chose pour penser à ces personnes qui fêtent Noël seules !
Dites-moi si vous avez des idées d'améliorations possibles : je prends tout !


Le dîner festif devant le sapin,
Puis vider toute cette cave-à-vin,
Aucun ami pour la fête païenne ;
À sa fenêtre, il aperçut les rennes,

Écroulé aux côtés des beaux cadeaux,
Il avait bu comme un ado accro,
Il était hypothétiquement saoul :
Il vit Papa Noël, était-il fou ?

Son gros bonnet de laine rouge sang
Qu'il enlevât calmement, s'asseyant,
Proche de l'homme ivre et silencieux,
Il observa – discrètement – ses yeux.

Ils étaient plus brillants que les guirlandes ;
Il comprit deux choses bien évidentes :
L'homme avait trop bu, le Père Noël
N'existait pas ; qu'une illusion cruel.

Evan_jmt, comme dit Mellifluence. tu es vraiment doué(e) pour la poésie. Je ne sais pas s je m’adresse à un ou une auteur(e).
On se laisse emporter en te lisant et même l’histoire de cet homme ivre regorge de poésie. Au début la phrase nominale suivie de celle commençant par vider à l’infinitif m’a arrêtée, puis en relisant je trouve que finalement c’est ce qui fait le style du poème. Les vers tombent bruts sans fioritures et on peut se permettre ça.
Je reviens sur la dernière strophe. N’y a-t-il pas 11 pieds sauf au troisième vers? Je peux me tromper.
Sinon plutôt que «  qu’une illusion cruelle », j’aurais écrit », une illusion cruelle » qui me paraît plus léger et qui tombe comme un couperet.
Vraiment un très beau poème.

[Mellifluence]

Bonjour,

Larme_Fatale, je suis ravie car tu soulignes les points qui m'ont marquée quand j'ai lu Pas revoir, ce qui veut dire que mon pastiche est plutôt fidèle. J'espère que cette autrice te touchera autant que moi !

Pour ce qui est du poème d'Evan, pour moi il y a bien dix pieds :

Ils/é/taient/plus/bril/lants/que/les/guir/landes ;
Il/com/prit/deux/cho/ses/bien/é/vi/dentes :
L'homme/a/vait/trop/bu,/le/Pè/re/No/ël
N'e/xis/tait/pas ;/qu'une/il/lu/sion/cru/el.

N'hésite pas s'il y a des découpages qui t'étonnent ou que tu ne comprends pas !

[Larme_Fatale]

Bonjour,

Larme_Fatale, je suis ravie car tu soulignes les points qui m'ont marquée quand j'ai lu Pas revoir, ce qui veut dire que mon pastiche est plutôt fidèle. J'espère que cette autrice te touchera autant que moi !

Pour ce qui est du poème d'Evan, pour moi il y a bien dix pieds :

Ils/é/taient/plus/bril/lants/que/les/guir/landes ;
Il/com/prit/deux/cho/ses/bien/é/vi/dentes :
L'homme/a/vait/trop/bu,/le/Pè/re/No/ël
N'e/xis/tait/pas ;/qu'une/il/lu/sion/cru/el.

N'hésite pas s'il y a des découpages qui t'étonnent ou que tu ne comprends pas !

Merci pour tes précisions.
En fait, les E de la fin de vers sont aspirés, donc 19 pieds, c’est ça?
Je te souhaite une belle journée.

[Larme_Fatale]

Bonjour,

Larme_Fatale, je suis ravie car tu soulignes les points qui m'ont marquée quand j'ai lu Pas revoir, ce qui veut dire que mon pastiche est plutôt fidèle. J'espère que cette autrice te touchera autant que moi !

Pour ce qui est du poème d'Evan, pour moi il y a bien dix pieds :

Ils/é/taient/plus/bril/lants/que/les/guir/landes ;
Il/com/prit/deux/cho/ses/bien/é/vi/dentes :
L'homme/a/vait/trop/bu,/le/Pè/re/No/ël
N'e/xis/tait/pas ;/qu'une/il/lu/sion/cru/el.

N'hésite pas s'il y a des découpages qui t'étonnent ou que tu ne comprends pas !

Merci pour tes précisions.
En fait, les E de la fin de vers sont aspirés, donc 19 pieds, c’est ça?
Je te souhaite une belle journée.

[Larme_Fatale]

Bonjour à tous.
Pour janvier, on tente de ramener des plumes à nous?
Je lance un thème qui me parle
Incroyable transformation.
Il est très large et peut vous conduire vers beaucoup de rêveries où vous garder ancrés dans le réel.
N’hésitez pas à faire aussi vos propositions.
Bonne journée.

[Mellifluence]

Hello !

Par aspirés, tu entends qu'on ne les prononce pas ? Si c'est le cas, oui, les e en fin de vers sont muets au même titre que ceux avant voyelle.

J'aime beaucoup ce thème ; il me donne d'ores et déjà des idées. En revanche, je ne sais pas si j'aurai le temps ou l'envie d'écrire, mais rien n'empêche d'ouvrir le topic et de voir ce qu'il en ressortira !

Bon week-end.

[Larme_Fatale]

Oui je voulais dire muets en fin de vers.
Merci de cette précision qui me semblait encore présente dans mes souvenirs de lycéenne.
J’ai proposé ce thème qui peut ouvrir sur bien des choses.
J’espère lire 4 ou 5 lignes si tu peux.
C’est déjà bien qu’il te plaise.
On attend les autres participants qui peut-être ont aussi des propositions.
Bonne soirée.

[Ellaime]

Bonjour, le thème de janvier me paraît pas mal je vais essayer de participer même si je n'ai pas forcément une belle plume, ça contribuera peut-être à l'améliorer.
Bonne journée

[Larme_Fatale]

Bonjour Ellaime.
Tout le monde peut également proposer un thème.
Ne pas hésiter.

[Mellifluence]

Bonsoir !

Si lire seulement quatre ou cinq lignes ne te dérange pas alors je devrais pouvoir composer quelque chose ahah.

C'est toujours agréable de découvrir de nouvelles plumes Ellaime, je lirai ta participation avec plaisir. Il n'y a pas d'enjeu donc pas d'inquiétude ! Je suis aussi là pour progresser ; en outre, le style seul ne fait pas l'écrivain, tu as sans doute bien d'autres cordes à ton arc.

À très vite et bonne soirée.

[Vanget]

Bonjour à tous,
Ok pour : incroyable transformation.

[Larme_Fatale]

Si vous voulez on part là-dessus.
Qui sait lancer le thème et donner les consignes ?

[evan_jmt]

Je comprends que personne n'aient eu le temps d'écrire quelque chose pour ce mois avec Noël et l'arrivée du Jour de l'an, mais j'ai quand même pu écrire un petit quelque chose pour penser à ces personnes qui fêtent Noël seules !
Dites-moi si vous avez des idées d'améliorations possibles : je prends tout !


Le dîner festif devant le sapin,
Puis vider toute cette cave-à-vin,
Aucun ami pour la fête païenne ;
À sa fenêtre, il aperçut les rennes,

Écroulé aux côtés des beaux cadeaux,
Il avait bu comme un ado accro,
Il était hypothétiquement saoul :
Il vit Papa Noël, était-il fou ?

Son gros bonnet de laine rouge sang
Qu'il enlevât calmement, s'asseyant,
Proche de l'homme ivre et silencieux,
Il observa – discrètement – ses yeux.

Ils étaient plus brillants que les guirlandes ;
Il comprit deux choses bien évidentes :
L'homme avait trop bu, le Père Noël
N'existait pas ; qu'une illusion cruel.

Evan_jmt, comme dit Mellifluence. tu es vraiment doué(e) pour la poésie. Je ne sais pas s je m’adresse à un ou une auteur(e).
On se laisse emporter en te lisant et même l’histoire de cet homme ivre regorge de poésie. Au début la phrase nominale suivie de celle commençant par vider à l’infinitif m’a arrêtée, puis en relisant je trouve que finalement c’est ce qui fait le style du poème. Les vers tombent bruts sans fioritures et on peut se permettre ça.
Je reviens sur la dernière strophe. N’y a-t-il pas 11 pieds sauf au troisième vers? Je peux me tromper.
Sinon plutôt que «  qu’une illusion cruelle », j’aurais écrit », une illusion cruelle » qui me paraît plus léger et qui tombe comme un couperet.
Vraiment un très beau poème.

Merci beaucoup ! Sur la dernière strophe, il y a bien 10 pieds à chaque fois, sauf au dernier vers qui en comporte effectivement 11 mais aussi 10 ahah. En fait, c'est comme le mot "nuit" que tu peux découper en 1 syllabe : "nuit", mais aussi en 2 : nu/it. Ici, on peut soit la couper comme : "qu'u/ne il/lu/si/on /cru/el" (7 syllabes). Ou alors : "qu'une /il/lu/si/on /cru/el" (6 syllabes).
Merci pour ton retour.

[evan_jmt]

Si vous voulez on part là-dessus.
Qui sait lancer le thème et donner les consignes ?

Quiconque peut le créer. Vous voulez que je le crée et on part sur incroyable transformation ?

[Larme_Fatale]

S’il n’y a pas de proposition qui vous intéresse davantage, tu peux le créer