Bonjour,
Je viens updater
mon challenge J'en ai fini une et j'ai décidé d'en recommencer une (pour faire bonne mesure : peut-être bientôt deux^^)
- Finir une saga commencée en 2022 - en anglais ! :
Harry Potter de J. K. Rowling (mode exterminateur)
Harry Potter and the Deathly Hallows ✓
Ce tome clôt en beauté une série culte pour beaucoup et pour moi aussi. Je n'ai pas relu l'épilogue, car j'aime bien m'imaginer seule la suite, sans devoir me souvenir des noms tarabiscotés des enfants de Harry ^^ Et je pense qu'on peut très bien s'arrêter avant l'épilogue en étant bien plus satisfait de la fin - c'est le cas pour moi. C'est celui que j'avais le moins lu, je crois que c'est d'ailleurs ma première relecture (et c'est normal, on relisait les autres avant la sortie d'un nouveau tome, les premiers tomes, je les ai bien au moins relu cinq fois...). Je ne m'en souvenais donc pas aussi bien que les autres, mais je me rappelais de la satisfaction de voir tout se combiner, des réponses enfin arriver, de choses faire finalement sens. J'étais aussi hantée que Harry au fil des pages de la disparition de Dumbledore. J'ai adoré pas besoin d'en dire plus (avec le bémol devenu habituel de Ron qui me tape sur les nerfs, qui a atteint une apogée dans ce 7e volume...), excepté que, peut-être plus que d'autres livres, quand je referme le dernier tome de la série, j'ai toujours l'impression de dire au revoir à un ami cher, à un compagnon de voyage. Peut-être le relirais-je bien plus âgée ? La nostalgie est très forte entre ses pages... j'imagine que c'est pour ça qu'il compte tant pour moi, car cela me renvoie à la jeune lectrice que j'étais.
- Finir une saga d'un auteur de nationalité belge :
Bob et Bobette de Willy Vandersteen (mode updateur)
- Bob et Bobette n°217 : Le coco comique
- Bob et Bobette n°218 : L’étoile diabolique
- Bob et Bobette n°219 : Le miroir mirage
- Bob et Bobette n°220 : Sagarmatha
- Bob et Bobette n°221 : S.O.S Rhinocéros
- Bob et Bobette n°222 : Le possédant possédé
- Bob et Bobette n°223 : Le barbouilleur
- Bob et Bobette n°224 : Le petit postillon
- Bob et Bobette n°225 : L’as du ballon
Bob et Bobette n°217 : Le coco comique
Le départ est un petit peu bancal : Lambique se fâche contre Sidonie car elle n’a pas l’air d’apprécier son cadeau d’anniversaire, qui est une drôle de noix de coco fossilisée (but who wouldn’t ?) – mais en vrai, il râle de s’être fait arnaqué pour l’objet… Difficile d’apprécier les personnages parfois tellement ils semblent mesquins. Dedans il y a un médaillon avec un parchemin et un dessin représenterait l’endroit où un trésor pirate serait caché. Ni une ni deux, l’aventure commence au 18e siècle pour nos amis, où ils doivent retrouver Lambique perdu quelque part à cette époque. Bref, pas trop mal pour moi, car j’ai toujours apprécié les histoires de pirates
Bob et Bobette n°218 : L’étoile diabolique
Un tome un peu différent, et qui marche plutôt bien ! Nos amis partent en vacances, mais pour Lambique pas tout de suite, il doit faire quelques menus travaux chez Sidonie avant de partir. Séparé du groupe, ils voyagent tous dans le temps et des phénomènes fantastiques se multiplient. Mais Lambique est hypnotisé par une peinture d’un lord qui imposait sa volonté d’un regard – et celui-ci par le biais de ses ancêtres, cherche à devenir immortel. Assez intense.
Bob et Bobette n°219 : Le miroir mirage
Cela me fait un rien pensé au paradis des chiens, dans un tome précédent – mais ici c’est plutôt le « paradis des enfants ». Un rien ridicule, et honnêtement, je comprends la méfiance de Bobette : des enfants sont enlevés par leur poupée en plein jour. Et alors, on a cette morale ridicule comme quoi ce sont des enfants abandonnés par leurs parents qui travaillent en journée, et qui restent à la maison à s’ennuyer et que donc, la kidnappeuse cherche à bien faire… Sure thing, y a pas d’école dans notre monde apparemment ? D’ailleurs, je ne me souviens pas d’un seul tome où Bob et Bobette y mettent les pieds. Il y a un parallèle avec Sidonie qui doit trouver un travail et qui n’a plus d’énergie en rentrant pour s’occuper des enfants. Bref, un peu pourri.
Bob et Bobette n°220 : Sagarmatha
En plein hiver, une tente apparait dans le jardin de Sidonie, Lambique va dedans, et Bobette le suit, mais quand ils veulent en sortir, ils se retrouvent en pyjama dans l’Himalaya. Bob, Sidonie et Jérôme partent à leur recherche et en viennent à découvrir la légende de Sagarmatha. Sans plus pour moi.
Bob et Bobette n°221 : S.O.S Rhinocéros
Une BD qui comme on le voit sur la couverture et avec le titre, est une spéciale WWF, contre la chasse aux rhinocéros. Les images sont très parlantes, un moment donné on trouve sur une demi-page, un rhinocéros femelle mort, les cornes coupées, le sang coulant de son cou criblé de fléchettes empoisonnées, et tous les animaux de la savane pleurent et l’entourent, en déplorant une mort si vaine. Je suis sûre que si je l’avais lue jeune, elle m’aurait fait grande impression. Ce n’est pas le cas, et j’en vois un peu le côté exagéré, qui essaie de prendre par les sentiments, mais ce n’est pas trop dérangeant… Parmi toutes les BD de Bob et Bobette où l’on sent qu’il y a une sorte d’influence forcée sur un sujet (le scoutisme du tome 216, le bouddhisme du tome 220, etc.), celle-ci est jusqu’à maintenant la mieux gérée.
Bob et Bobette n°222 : Le possédant possédé
Nous retrouvons Théophile Boomerang et j’aime bien les retrouvailles, mais ça ne fait pas sens : le dernier tome où il est apparu, il est devenu un vrai méchant (un peu à la Crimson) et cette fois-ci, il revient l’air de rien (mais genre, t’étais pas emprisonné, toi ?) avec sa femme Célestine et ils manipulent Lambique et puis Sidonie tour à tour avec différents arguments sur la forêt amazonienne. Plutôt chouette, mais je ne comprends pas d’où vient encore une fois la colère de Lambique et la fièvre de s’enrichir.
Bob et Bobette n°223 : Le barbouilleur
Il m’a fallu un certain temps pour reconnaître Van Gogh en couverture, honnêtement. La raison de la rencontre entre nos héros et l’artiste tient à peine debout : Lambique tombe amoureux d’une barmaid représentée dans une de ses toiles et va la rejoindre… ok. Et comme elle n’apprécie que les artistes, Lambique veut apprendre de Van Gogh. Bref, pas terrible, et pourtant c’est mon peintre préféré, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir le rencontrer.
Bob et Bobette n°224 : Le petit postillon
Le tome est très axé sur la poste, sur la philatélie : on dirait une BD commandée… Pour résoudre un mystère d’une lettre illisible, Bob et Bobette, ainsi que Lambique partent dans le passé et doivent faire passer une missive très importante. C’est sans compter sur un drôle de petit personnage – on apprend que celui leur fait toutes des misères sur un motif ridicule – par amour, pour empêcher un mariage arrangé. Heureusement pour une fois, il est puni à la hauteur de ses crimes.
Bob et Bobette n°225 : L’as du ballon
Celui-ci ne me plaît pas, déjà parce que ça parle football – quel ennui ; mais aussi pour l’hypocrisie autour de l’intrigue. Bob devient le meilleur au monde au football, en recevant son talent d’une étoile… Et Sidonie en voyant l’argent qu’il peut gagner accepte de le faire jouer comme professionnel. Bobette est kidnappée, et la condition de sa liberté ? Qu’il ne joue pas. Pensez-vous qu’ils s’arrêtent et prennent le temps de considérer ça ? Nope. Et apparemment ce n’est pas grave
puisque Bobette par jalousie a tout simulé
– et c’est la raison pour laquelle le twist ne fonctionne pas, on le voit venir…
- Finir une saga en lien avec un badge que vous n’avez pas au dernier niveau :
Tommy et Tuppence Beresford d'Agatha Christie (mode exterminateur)
Le cheval à bascule
Attention si quelqu’un veut se mettre ou s’est mis à cette série avec Tuppence et Tommy Beresford, ils ne sont pas dans l’ordre chronologique sur leur page Booknode, je n’avais pas fait attention, quand j’ai commencé celle-ci, il y a un bout de temps, et le cheval à bascule est donc leur dernière aventure. Les deux livres qui me restent, se passent plus tôt dans leur vie, juste après Mr. Brown, en fait, avec l’ouverture de leur agence de détective. Ce n’est pas grave car ce sont des nouvelles. Bref, j’entrais dans cette lecture en pensant qu’il restait encore deux tomes, d’où mon étonnement de toujours les voir beaucoup se plaindre de leur âge (70 ans pour Tuppence). Cette histoire m’a moins plue que leur précédente aventure, je ne l’ai pas trouvée très claire, et je dis ça, sans rien à voir avec l’habitude d’Agatha Christie à brouiller les pistes. L’intrigue est assez plate, tout se suit parfaitement, pas de surprise et peu d’anticipation, parce qu’il n’y a pas de suspense : nous n’avons pas tout désigné des personnages parmi lesquelles on pourrait réfléchir à pourquoi le meurtre a été commis et par qui (les meurtres même). C’est d’ailleurs un crime qui date de plusieurs générations, ça ne me gène pas, mais alors évidemment, ça complique tout, on sait ce qu’on cherche, mais c’est tout – une scène explicative rendue comme si on était à l’époque, aurait été la bienvenue. Les dialogues entre nos deux protagonistes me semblaient parfois fort répétitif, et qu’ils n’aident pas à avancer l’intrigue qui au fil des pages devenait de plus en plus difficile à suivre.
- Finir une saga (commencée) piochée au hasard dans votre PAL :
La dynastie Donald Duck de Carl Barks (mode exterminateur)
La dynastie Donald Duck t°13 : La caverne d'Ali Baba et autres histoires
Je retrouve encore avec plaisir les aventures de Donald, de Picsou et de Riri, Fifi et Loulou. Celui est très axé sur Miss Tick, qui apparaît dans 3 histoires différentes. Ma préférée est beaucoup plus simple, et c'est parce qu'elle a fait remonter des souvenirs à la surface (je suis sûre de l'avoir lue dans un magazine, plus jeune) : "La course aux médailles". Donald, photographe animalier est empêché à nouveau par le limier des Castors Juniors - poussé à bout, il décide de lui jouer un mauvais tour, mais évidemment ça se retourne contre lui - mais tout est bien qui finit bien.