Mava-chan a écrit : ↑sam. 21 janv., 2023 9:56 pm
Pour ce qu'il s'agit de ma prochaine contribution, je m'inscris à la consigne n°
72- Lire un livre dont la couverture comporte un élément publicitaire (b) un bandeau avec
La Promesse de Noël de Yvonne Lindsay
Commentaire :
Dans mon carnet de lecture j'ai plus d'une page de vitriol concernant ce livre mais je vais aller à l'essentiel. Enfin, je vais essayer.
La chronologie est difficile à suivre tant l'écoulement du temps est peu mentionné. Quant à la spatialité, ce n'est pas avant les 20 dernières pages que j'ai réellement percuté que l'histoire se déroulait en Nouvelle-Zélande. En termes de décor, je me suis donc trouvée dans le flou total.
Mais peut-être que la romance est si divertissante qu'on le remarque à peine ? Que nenni. Connor est décrit comme une personne distante et professionnelle or, on ne le voit que sous les traits de quelqu'un d'impulsif, dominateur et agressif. De même, Holly est soi disant indépendante et déterminée mais on la voit sans cesse s'apitoyer sur son sort et se pâmer de désir chaque fois que Connor lui tire le bras (situation qui arrive encore plus souvent que dans les dramas coréens, c'est dire...).
Leurs personnalités - peu crédibles - mises à part, leurs convictions ne font pas beaucoup plus de sens non plus. Autant Holly cherche à cacher l'existence d'Andréa à Connor (pour des raisons là aussi incompréhensibles) pourquoi la "cacher" également au lecteur ? Nous sommes sensés être dans sa tête, à quoi bon un tel suspense si ce n'est de la faire passer pour folle ? De même, Connor apparaît en conflit avec son père alors que les intentions de ce dernier semblent être en accord avec son propre désir de paternité. Un conflit qui ne sera, d'ailleurs, jamais résolu devant nous.
Parlons-en du scénario. Combiner une grossesse imprévue, une recherche d'identité, une parente en très mauvaise santé et un conflit avec une figure parentale dans un format aussi court, c'est beaucoup trop ! De fait, la plupart des sous-intrigues sont passées à la trappe.
De mon point de vue, rien n'est résolu à propos de la grossesse, du "contrat", et encore moins à propos du mariage. Il faudrait l'intervention d'un bon thérapeute pour cela. La question de l'identité de Holly est résolue par le détective privé sans aucune intervention des protagonistes et encore moins l'implication du lecteur dans l'histoire. La fameuse Andréa, cause - bien malgré elle - de tant de problèmes de communication, bah, elle meure. Comme ça, ben, plus de soucis. Quant au conflit avec le patriarche Knight, on n'en entendra plus parler. Le déjeuné de Noël qui aurait pu être extrêmement intéressant est passé sous ellipse et on n'aura aucune réaction de sa part concernant la relation de son fils avec une employée puisque Holly ne remettra quasiment plus les pieds à l'entreprise. Comme ça, ben, plus de problème.
En bref, ce livre m'a fait l'effet d'une grosse prise de tête.
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Je m'inscris à la consigne
155 - Lire un livre graphique avec pour thème (b) une malédiction avec
Sailor Moon : Pretty Guardian - Eternal Edition, Tome 8 de Naoko Takeuchi
Usagi (Sailor Moon) et Mamoru (Tuxedo Man) doivent lever une malédiction jetée par la reine Nehalennia. Malédiction qui, par le passé, avait déjà causé la chute du Silver Millenium et de l'Elysion.
Pour la consigne 58: Lire un livre avec un élément météorologique sur la couverture 
"Black wood, le pensionnat de nulle part" de Lois Duncan
)
Céruléenne est une nuance de bleu.
