Bonjour,
Je viens mettre à jour ce challenge avec mes dernières lectures :
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Nous étions merveilleuses de Laure Rollier, je valide :
14 juillet : Fête nationale française → Lire un livre dont l’auteur-ice ou le personnage principal est français-e.
Laure Rollier est française.
Mon avis : J'ai succombé dès la lecture de l'extrait sur la quatrième de couverture. Ce roman est une célébration de la vie, de l'humanité, de l'amitié et de l'amour. Il est merveilleusement bien écrit. Nous sommes au-delà de la fiction : l'histoire, les personnages, les situations, les lieux... Tout nous ramène au plus près du réel, de notre vie, de nos souvenirs. Steph, Noémie, Lisa, Marion... Elles pourraient tout aussi bien être cette inconnue à côté de qui l'on s'est assis lors de notre dernier voyage en train, cette femme mal réveillée avec qui on a partagé un café un matin lors de nos dernières vacances en camping ou encore cette groupie qui gesticulait dans tous les sens et chantait à tue-tête juste devant nous pendant le concert de Vianney... Ce roman vous offrira une expérience de lecture inédite : le temps de 234 pages, vous serez le témoin invisible de vies ordinaires qui pourraient tout aussi bien être la vôtre.
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Noir comme la mer de Mary Higgins Clark, je valide :
5 mars : Fête des grands-mères → Lire un livre écrit par une femme née avant 1969 (selon l'Insee, les femmes deviennent grands-mères en moyenne à l'âge de 54 ans).
Mary Higgins Clark est née en 1927.
Mon avis : Un excellent thriller qui démontre une nouvelle fois le talent d'écrivain de Mary Higgins Clark. Elle nous livre ici un roman choral avec une intrigue à tiroirs où le suspens et les rebondissements sont au rendez-vous. La brièveté des chapitres donne du rythme à notre lecture et les différents points de vue ne font que renforcer le caractère addictif du roman. L'histoire a su me surprendre plus d'une fois, notamment grâce au fait que le résumé ne nous délivre qu'une infime partie de l'intrigue (l'événement raconté n'intervient qu'à la moitié du livre). Dès le début du roman et la présentation des personnages, Mary Higgins Clark nous abreuve d'indices et de fausses pistes, nous poussant à suspecter tout le monde et personne à la fois. L'identité du coupable fut une véritable révélation car l'auteure a su m'induire en erreur jusqu'à la fin !
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Malgré nous... de Claire Norton, je valide
15 août : Assomption → Lire un livre dans lequel l’un des personnages meurt.
Marine, la femme de Théo, meurt dans un crash d'avion.
Mon avis : Un roman très addictif, l'auteure parvient à maintenir le suspense jusqu'au moment de l'effroyable révélation. J'ai eu quelques doutes à la lecture de certains passages mais j'étais loin d'imaginer ce rebondissement final ! Claire Norton a mis beaucoup de sensibilité dans son écriture, ses personnages sont emplis d'humanité et éveillent différentes émotions chez le lecteur. Ce livre n'est pas passé loin d'être un coup de cœur mais j'ai été gênée par certains détails. Tout d'abord, j'ai trouvé que les dialogues manquaient de naturel et étaient parfois trop alambiqués. Même lors de discussions banales entre amis, les personnages parlaient parfois de manière un peu trop philosophique, ce qui m'a empêché de m'identifier totalement à eux. A partir de maintenant, mon commentaire va contenir des SPOILERS. Ensuite, si j'ai trouvé le fond de l'histoire très touchant, la forme, elle, est quelque peu dérangeante. La machination de Maxime, Julien et Aurélie est vraiment très tordue et même si elle repose sur une "bonne" raison (donner la force nécessaire à Théo pour qu'il continue de vivre), elle reste très difficile à accepter. Ce qui me gêne le plus c'est qu'en mentant de la sorte, Maxime, Julien et Aurélie salissent le souvenir de Marine et détruisent tous les bons souvenirs que Théo avait de sa défunte épouse (surtout que, comme tout le monde le sait, la vérité finit toujours par éclater au grand jour). La réaction du psychiatre est très surprenante et je peine à y croire : qu'un spécialiste cautionne une telle manipulation psychologique ne me semble pas logique. Théo pardonne également un peu trop rapidement à ses amis. Certes, ils lui ont menti par amour pour lui, par crainte qu'il ne suicide et ce mensonge lui aura, malgré tout, permis d'avancer dans les différentes étapes du deuil, mais cela reste l'un des pires mensonges que l'on peut faire croire à quelqu'un et je ne suis pas sûre que l'on puisse tout pardonner au nom de l'amitié.
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Le dernier jardin, T3 : Rupture de Lauren DeStefano, je valide :
13 août : Journée nationale des gauchers → Lire un livre avec une main sur la couverture ou dans le titre.
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Mon avis : On retrouve les différents éléments qui ont rendu cette saga addictive, l'histoire reste prenante mais ce dernier tome n'apporte pas la conclusion que j'espérais. Mon commentaire va contenir des SPOILERS.
Pour être tout à fait honnête, je ressors de cette lecture complètement perdue, je ne sais pas du tout quoi penser de ce 3ème opus. Tout au long du livre, j'ai eu cette sensation bizarre que ce que je lisais n'était pas réel, que ça ne collait pas avec les deux tomes précédents. Les relations entre les personnages sont de plus en plus floues. Il est clair que Cecily est jalouse de Rhine et semble même parfois la détester. Mais d'un autre côté, elles partagent aussi des moments de complicité et de douceur, comme le feraient des vraies sœurs. La relation entre Linden et Cecily m'a mise très mal à l'aise, cela est sans doute dû au fait que l'âge de Cecily (14 ans) a été répété à de maintes reprises dans ce 3ème tome. Enfin, la relation entre Linden et Rhine ou plutôt leur non-relation est sans doute ce qui m'a le plus frustrée dans cette lecture. Sur ce coup, l'auteure s'est auto-sabotée : elle a créé deux personnages attachants, elle a su instaurer une belle alchimie entre eux pour au final... Rien. Nada. La mort de Linden est sans doute la pire façon de mourir qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent !! Ensuite, je trouve que les événements surviennent trop rapidement et s'enchaînent avec une fluidité anormale. C'est pourquoi j'en suis venue à me dire que ce livre n'est en fait qu'une hallucination de Rhine : elle ne serait jamais sortie vivante du laboratoire de Vaughn et ce dernier tome nous montrerait comment elle imagine le futur. Il s'agit ici d'une pure interprétation personnelle de ce que j'ai pu lire et je pense d'ailleurs que cela ne correspond pas du tout à ce que l'auteure avait en tête. Plusieurs choses m'ont amené à penser cela. Pour commencer, la première chose que lui dit Reed : "Je te croyais morte". Cela est justifié par le fait qu'il la confonde avec Rose mais plusieurs personnes dans la suite du roman répètent cette phrase à Rhine, au point où elle se dit qu'elle va finir par croire que c'est vrai. Est-ce une façon cachée de nous dire que Rhine n'a pas encore compris (ou accepté) qu'elle n'était pas sortie en vie du laboratoire ? Le personnage de Reed est également assez énigmatique : Rhine lui parle de son père lorsqu'ils se rencontrent et leur trouve des similitudes. Aurait-elle inventé cet homme un peu loufoque mais aimant et gentil afin de refaire vivre son père à travers lui et ainsi passer du temps avec lui ? Ensuite, il y a bien sûr la mort de Linden. Ils conviennent tous deux d'annuler leur mariage. Puis Rhine réalise qu'elle est jalouse de la relation entre Linden et Cecily. L'auteure écrit à grands renforts de phrases à sens caché que Rhine est amoureuse de Linden et vice-versa mais qu'ils ne sont pas voués à finir ensemble (p.328 : "(...) j'essaie de me concentrer sur l'homme et la femme malchanceux de l'histoire. Ils n'ont pas encore compris qu'ils s'aiment. Je ne suis pas certaine qu'ils s'en rendront compte à temps."). Linden est triste et malheureux de devoir se séparer de Rhine. Si on part du principe que Rhine est morte, je pense qu'elle ne supporte pas de penser que Linden puisse être triste à cause d'elle (de sa mort) et en même temps, qu'il puisse continuer sa vie de couple auprès de Cecily. Donc son subconscient décide d'effacer toute trace de lui en le tuant (de manière grotesque certes). Parmi les autres évènements qui me laissent penser que ce roman est une pure hallucination de Rhine, il y a : les retrouvailles avec son frère (moment solennel qui manque cruellement d'émotions selon moi et qui arrive comme un cheveu sur la soupe), la découverte du monde extérieur (de Hawaï, de l'océan comme elle l'a toujours rêvé), le remède (toutes ces tortures, ces souffrances et ces sacrifices n'auront pas été vains), la mort de Vaughn (le grand méchant est mort, tout est bien qui finit bien) et la réapparition de Gabriel (symbole de sa liberté retrouvée). Rhine se serait donc construit un paradis où le remède existe, où elle peut nager dans l'océan avec Gabriel, où elle vit aux côtés de ce dernier, Cecily, Bowen, Reed et Rowan la vie qu'elle a toujours rêvée. Elle a pris soin d'effacer Linden du tableau car ses sentiments pour lui sont tellement forts et vrais que son seul souvenir risque de lui faire prendre conscience que tout ce qu'elle vit n'est pas réel. Je répète encore une fois qu'il s'agit de mon opinion personnelle, lourdement influencée par le fait que j'ai du mal à admettre que l'histoire de Rhine se termine de cette façon.
Mon récap