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~ Lieu imaginaire ~ Lieu imaginaire Menu kids : 24.5 livres
J'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce livre, qui est beaucoup trop adolescent pour moi. Pourtant, le concept de sauter dans les livres pour voyager à travers les bibliothèques me plaisait beaucoup, malheureusement j'ai trouvé que c'était finalement assez peu exploité au profit d'une intrigue et d'un univers extrêmement basiques. Je n'ai donc pas été emballée par le monde proposé ici ; à l'exception de quelques créatures, il n'a rien d'original et je me suis ennuyée à chaque fois qu'il était question d'en expliquer le fonctionnement. Idem pour le scénario, très manichéen et qui offre très peu de rebondissements - même si je dois reconnaître qu'il y en a un ou deux d'intéressants.
En fait, j'ai trouvé que tout était traité trop rapidement : l'autrice s'attarde rarement sur les ressentis de l'héroïne, c'est souvent "elle ressent ça" puis basta, c'est oublié deux lignes plus loin et il n'y a aucune conséquence. De même, certaines choses sont résolues beaucoup trop rapidement et à grand renfort de facilités scénaristiques (comme la perte du globe qui est censée être déchirante mais bien vite oubliée), là où d'autres événements auraient mérité d'être approfondis au lieu d'être simplement survolés - le couple de Nick par exemple qui pose quand même pas mal de questions mais ne sert apparemment à faire souffrir un autre personnage. Même chose pour des personnages secondaires qui sont introduits tardivement avant de vivre des péripéties dramatiques vingt pages plus loin : comment le lecteur est-il censé être touché si tout va aussi vite ?
Même constat pour la relation centrale de Gia et Arik : tout va beaucoup trop vite et est trop peu crédible. Ils tombent amoureux au tout premier regard et immédiatement ils tiennent l'un à l'autre alors qu'ils ne connaissent pas. J'ai donc eu énormément de mal à apprécier cette romance adolescente qui évolue beaucoup trop rapidement et m'a plus saoulée qu'autre chose - même si je reconnais qu'à certains moments vers la fin il y a bel et bien une complicité entre eux (beaucoup plus logique à ce moment-là de l'histoire !) J'ai été bien plus intriguée par Bastien, qui a du potentiel, mais ne servira malheureusement qu'à introduire un obstacle dans la relation principale.
En outre, l'héroïne m'a prodigieusement agacée et à de nombreuses reprises il m'a semblé que son attitude n'était pas cohérente avec la manière dont l'autrice l'avait présentée de premier abord. D'une timide maladroite et peureuse elle devient d'un coup une guerrière courageuse et la transformation est beaucoup trop brutale pour être crédible ; là encore le récit aurait gagné à se montrer progressif et plus nuancé. En fait, les seules choses que j'ai aimée chez Gia c'est son attitude par rapport à Faith, qui était très touchante, ainsi que ses visions qui m'ont réellement intéressée (contrairement au reste de l'histoire). Après, peut-être que mon antipathie vient en partie de l'écriture, trop scolaire à mon goût, et de la traduction étrange qui emploie le passé composé au lieu du passé simple, instaurant ainsi d'emblée une distance entre le lecteur et la narration.
Ma brocante ici
Ce tome est beaucoup plus sombre que les précédents, avec une atmosphère presque déprimante, pourtant il est aussi très intéressant. J'ai apprécié de retrouver certains personnages introduits dans le deuxième opus et qui avaient disparu dans le troisième. On a également droit à quelques révélations que je n'avais pas vu venir (bien que l'une d'elles était finalement assez évidente). On sent qu'on se rapproche d'un grand bouleversement qui s'annonce palpitant !
J'ai dévoré ce tome tellement il est entraînant du début à la fin. Un événement important survient dès le début et met en danger tous les personnages, dont nous suivons les péripéties.
Si certains comme Faolan restent fidèles à eux-mêmes, d'autres se montrent sous un autre jour et j'ai été extrêmement surprise par le changement de la nouvelle mère, qui m'a beaucoup touchée. Même chose pour les sentiments de Faolan, certes prévisibles mais très mignons et naturels.
Certaines scènes sont aussi très tristes, ce qui est logique puisque les enjeux sont d'une importance vitale et que le dénouement approche à grands pas.
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D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan (l'histoire se passe en France) Keep calm and love me de Catherine Kalengula (l'histoire se passe en Angleterre, France, Irlande et Etats Unis)J'ai passé un bon moment en lisant cette nouvelle romance de E.L. James. Attention, il ne faut pas s'attendre à un nouveau 50 nuances de Grey, car l'histoire n'est pas la même.
On retrouve toutefois certains éléments communs aux deux histoires. Maxim est un homme à femmes, qui s'y connait question sexe, et qui va tomber amoureux d'une jeune vierge, Alessia. Il va devenir obsédé par elle et dès leur première relation Alessia aura un super orgasme, d'ailleurs elle ne sera pas en reste en ce qui concerne les envies de sexe.
Cela mis à part, j'ai trouvé l'intrigue intéressante. On se demande ce qui est arrivé à Alessia et bien que l'on se doute rapidement de son passé, on se doute qu'il va revenir les embêter.
Les personnages ne sont pas très développés, en particulier les personnages secondaires. Et l'intrigue n'est pas non plus extrêmement complexe, mais j'ai passé un très bon moment de lecture.
Un point fort à mes yeux qui pourra en déstabiliser plus un est le changement de narration. Les paragraphes du point de vue Maxim sont à la première personne alors que ceux d'Alessia sont à le troisième personne. C'est un peu perturbant au début, mais finalement très efficace : on sait toujours avec qui on est.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Lexy est une femme avec beaucoup d'assurance qui sait exactement ce qu'elle veut. Et ce qu'elle veut, c'est le travail pour lequel elle postule et dont elle a besoin pour subvenir aux besoins de sa fille. Le passage décrit dans le résumé comme quoi elle se fait passer pour la copine du patron est peut-être bien le plus accrocheur du livre.
Et en face, on a Hayden. Un patron travailleur, mais très orienté famille et à l'écoute de ses employés. Franchement c'est très agréable de lire une romance avec un mec bien qui n'est ni un homme à femmes, ni un dominateur et qui va se caser à la grande surprise de tout le monde.
Et pourtant, il m'a du coup manqué un peu de piquant dans leur histoire. J'aurais peut-être apprécié en savoir plus sur Aaron du coup. Cela aurait permis d'avoir une petite intrigue.
Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup aimé cette romance très saine et avec de beaux personnages. Avery est extrêmement attachante, j'aurais adoré en savoir un peu plus sur Mia et j'aurais adoré rencontrer la mère de Hayden. J'aurais adoré une suite avec l'histoire de Mia.
Et sinon, petit coup de gueule contre la maison d'édition. Lexy est rousse, donc pourquoi mettre une brune sur la couverture ? Avoir une couverture qui n'a aucun lien avec le livre c'est assez frustrant et ça ne témoigne pas de beaucoup de soin apporté au livre, je trouve.
Lorsque j'ai commencé ce livre, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. L'idée d'un correspondant anonyme qui se dévoile au fil des lettres me tentait bien, et de ce côté je n'ai pas été déçue. J'ai beaucoup apprécié la forme de ce roman, qui alterne chapitres courts dans le présent et correspondance mystérieuse. La mise en page était très bien faite, avec un changement de police entre les chapitres dans le présent, et les lettres reçues. J'ai juste été un peu perdue parce que je n'avais pas prêté attention au fait que ce que je pensais être le "présent" se déroulait en 1975.
Parlons maintenant du fond de l'histoire. Comme on peut s'en douter, il y a un lien entre l'histoire racontée à travers les lettres et Camille qui les reçoit, même si ce lien n'est pas évident au début.
Ce livre traite de thématiques dure comme la stérilité et de ce que l'on peut être prêt à faire pour quelque chose qui nous tient vraiment à cœur. Ce livre n'est absolument pas fait pour remonter le moral. Tous les personnages que l'on découvre sont au mieux moralement gris, et semblent relativement passifs de leurs vie. "Ce ne serait pas arrivé s'il n'y avait pas eu eu ...", "Si seulement ceci ne s'était pas passé".
J'ai apprécié ce livre car le thème est rarement abordé en littérature, et la forme est très original. Pourtant, l'histoire est trop sombre et triste pour que ce soit un livre que je prenne plaisir à relire. L'histoire m'a vraiment bouleversée.
Et puis la fin est atroce et montre l'aveuglement que l'on peut parfois avoir face aux gens qui comptent pour nous, et ce qu'une succession d'égoïsme et de mauvais choix peut entraîner.
A la fin, pas un personnage ne s'en sort réellement : l'une a vécu sa vie cachée sans avouer son amour à l'autre, l'autre n'ayant pas trouvé d'autre amour s'est tourné vers la religion, les deux parents se sont suicidés...
C'est un très beau livre que j'ai apprécié de lire au moins une fois, mais qu'il ne faut certainement pas lire lorsqu'on a le bourdon.
Les livres en tant qu'objets sont magnifiques, par contre au niveau de l'histoire je ressors avec le même sentiment mitigé que j'avais à la fin du tome 1.
Dans ce tome-ci, on voit la famille Caskey évoluer sur encore quelques années. Cette fois-ci, la ville de Perdido souhaite construire une digue afin de se protéger des futures crues, mais Elinor y est farouchement opposée. Dans la continuité du tome 1, cela va donc devenir un projet de première importance pour Mary-Love.
J'aime généralement beaucoup la fantasy, mais le côté fantastique de cette saga, ne m'attire pas trop. En revanche, ce qui est particulièrement intéressant dans cette saga ce sont les relations entre les différents personnages, et les jeux de pouvoir qui se mettent en place entre les différents camps.
Le rythme de la série est très lent. Chaque tome couvre plusieurs années. Dans celui-ci, Elinor a le temps d'accoucher d'un bébé qui va devenir une petite fille d'ici la fin du roman.
En résumé, il y a un côté addictif à suivre les relations à l'intérieur même de la famille Caskey, ce qui en fait une bonne lecture, mais je n'accroche pas au côté fantastique (même s'il est à l'origine de tout) et je trouve parfois le rythme extrêmement lent. Contrairement à de nombreux autres lecteurs, je préfère la lire par petites doses.
J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Alex, de Cora et des autres personnages. Il faut dire qu'au début, j'ai eu un peu de mal à commencer le roman. Allez savoir pourquoi, mais le fait que le premier chapitre commence en haut d'une page m'a un peu perturbée, et pourtant les pages de titre de chaque chapitre, qui représentent des unes du Headline, sont vraiment très sympa. J'ai adoré tous les petites vignettes avec les lapins, et les petites infos en lien avec les univers fantasy que l'on connaît ("La baguette choisit son sorcier").
Parlons maintenant de l'histoire. Alex, journaliste cantonnée aux faits divers va suivre deux enquêtes en parallèle : un fait divers qui se révèlera plus intéressant qu'il n'y paraît et une enquête conjointe avec son amie Cora, policière, et qui pourrait bien faire décoller leurs deux carrières. Je pense que le vrai plus de ce livre ce sont les personnages. Que ce soient les deux filles, Georges, Samaël ou Cédric, ils sont tous très attachants. Et j'espère que l'on va en découvrir davantage à leur sujet au cours des prochains tomes. Les enquêtes sont également assez détaillées, Alex n'est pas une super héroïne qui trouve tout mieux que tout le monde. Elle se retrouve dans des situations improbables où l'on se demande comment elle va s'en sortir, et cela reste réaliste.
Toutefois, je dirais qu'il manque un tout petit quelque chose pour classer ce livre en or. J'aurais peut-être aimé rester un peu plus longtemps en compagnie de nos personnages, et j'avoue que je n'ai pas trop aimé la situation dans laquelle se trouve Alex lorsqu'elle enquête sur les bracelets donc cela doit jouer sur mon impression globale. C'est globalement un comportement que j'ai du mal à lire, même si je trouve que c'est très bien écrit ici.
Comme je classe généralement l'ensemble d'une série dans la même bibliothèque, et que je suis vraiment à la limite entre argent et or, on verra bien si la suite fait pencher la balance plutôt d'un côté ou de l'autre. En tout cas, j'ai passé un très bon moment, et je lirai la suite avec plaisir.
Etonnamment, j'ai plutôt apprécié ce tome. Il faut tout de même dire que j'avais lu les commentaires des tomes 12 et 13 avant de lire le tome 11. J'étais donc prévenue de l'évolution de certaines relations, et même si sur le moment ça m'a beaucoup énervé, j'ai laissé passer un peu de temps et j'ai donc pu aborder ce tome-ci avec moins d'attentes et donc l'apprécier davantage.
Cela fait déjà plusieurs tomes que j'ai l'impression que la relation d'Eric et de Sookie n'est pas au beau fixe, et cela se confirme ici.
Pour le reste, l'histoire débute avec Eric qui se fait piéger, continue avec l'implication des loups-garous et même du côté des fées il y a du nouveau. Et pourtant, il y a eu de nombreux moments où l'on se contentait de suivre la vie quotidienne de Sookie, ce qui ne m'a pas déplu, mais ne faisait pas vraiment avancer l'intrigue. On avait plutôt l'impression de voir Sookie se poser, et donc d'avancer vers la fin de la série.
J'ai donc bien aimé ce tome, et pourtant j'ai plusieurs questions qui restent sans réponses et je doute qu'on les obtienne dans le tome suivant :
Pourquoi Claude a-t-il fait ça ? Comment Eric et Sookie peuvent-ils en arriver là ? Leur relation n'a pas vraiment évolué depuis ses débuts et on dirait un peu deux adolescents parfois : j'ai besoin d'une preuve de l'amour indiscutable de l'autre... Le passage de la bagarre des elfes me semble un peu trop rapide, de même que le pardon de Dermot. Même s'il meurt d'envie de se faire accepter, j'aurais trouvé ça un peu rapide à sa place. Et la résolution du Cluviel d'or est un peu simple. Cela me surprend que Niall ait su, qu'Eric l'ait cru et ne veuille pas croire en Sookie, et qu'elle se décide à l'utiliser aussi facilement alors qu'elle avait peur des conséquences
Enfin, je trouve que la série traîne un peu en longueur, et si je suis impatiente d'avoir le fin mot de l'histoire, je pense que c'est une bonne chose que le prochain tome soit le dernier.
J'ai eu du mal à commencer les raisins de la colère, surtout lors du deuxième ou troisième chapitre où l'on ne fait que suivre une tortue. Mais quelques chapitres plus loin je me suis laissée emportée par l'histoire.
Il ne s'agit pas de l'un de ces romans dans lesquels je me plonge, que je lis très rapidement et pour lesquels je ne vois pas le temps passer. Clairement, on est loin de ça. Je l'ai lu par petites étapes, un ou deux chapitres à la fois. Et Pourtant je me suis laissée entraîner par les péripéties de la famille Joad lors de la crise de 1929.
En effet dans ce livre, on suit principalement l'histoire de Tom Joad et de sa famille, en alternance avec des chapitres qui décrivent de manière beaucoup plus générale cette migration vers la Californie et ce que vont vivre les Joad. Ces chapitres intermédiaires, beaucoup plus courts permettent de mettre l'accent sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une situation isolée, mais plutôt d'un exemple parmi des milliers d'autres.
Revenons donc à notre famille. Après quelques récoltes difficiles, et suite à l'arrivée des tracteurs, elle se voit plus ou moins expulsée de ses terres. Comme de nombreux prospectus indiquent que les propriétaires Californiens sont en recherche de main d'œuvre, la voici partie sur les routes à destination de cet Eldorado.
Ce livre se lit petit à petit. L'histoire des Joad est prenante, assez simple et complexe à la fois. Comme dit plus haut, j'ai dû lire ce livre assez lentement en alternant avec une lecture plus légère. Et pourtant, j'avais hâte de retrouver cette famille et ses ennuis.
Car des ennuis, elle va en rencontrer sur la route. Et c'est la grande force de ce roman. Il nous montre la vie d'une famille d'émigrés qui cherche à subsister comme elle peut, trompée par de vaines promesses. Il nous montre les difficultés sans verser dans le pathos, préférant mettre en avant la solidarité de ces familles qui n'ont rien mais vont quand même s'entraider quand elles le peuvent. Et en face, il montre l'hypocrisie qui veut qu'on aille chercher de la main d'œuvre quand on en a besoin, pour se plaindre qu'ils soient toujours là quand ils ne nous sont plus utiles.
Ce livre est terriblement fort parce que d'une part il met en avant le double standard, il montre que ces migrants sont des gens comme les autres qui ont fait face de leur mieux aux écueils de la vie tout en dénonçant le capitalisme qui les a menés à ce point. Et d'autre part, il est intemporel car des migrants il y en a encore et toujours en quête d'un Eldorado miraculeux qui n'est que rarement au rendez-vous et où les gens n'ont que colère contre ces réfugiés.
C'est un livre puissant, mais au rythme très lent. Je le recommande pour cette critique intemporelle de la société, mais je peux comprendre qu'il ne plaise pas à tout le monde.
).
J'ai passé un bon moment avec ce livre. On y suit Ellie, journaliste dont la sœur a été assassinée une vingtaine d'années plus tôt. Alors que le meurtrier a purgé sa peine et entreprend une campagne de réhabilitation, elle décide de son côté de mener une enquête pour prouver qu'il est bien coupable et empêcher sa libération.
L'angle d'approche est intéressant. Dès le début on sait déjà qui est le coupable, ou du moins les suspects. Bien sûr, on se demande toutefois si Ellie ne part pas dans une mauvaise direction, étant donné le peu de fiabilité que l'on peut accorder à des souvenirs d'enfance et les avis divergents des différents témoins. Et c'est là que réside la beauté de l'histoire. Ellie ne va pas bouger d'un pouce dans ses convictions, tandis que le lecteur doute. A-t-elle raison ? Va-t-elle découvrir d'autres éléments qui remettront en question ses souvenirs et ses convictions ?
C'est une très agréable lecture avec du suspense et un peu de danger. J'ai préféré ce livre à Deux petites filles en bleu qui était mon premier Mary Higgins Clark, mais j'ai quand même l'impression de conserver une légère distance au cours de l'histoire. Je vis bien le tout avec les personnages, mais j'ai cette impression que je n'en garderai pas de souvenir durable. D'ailleurs, à part Ellie on ne peut pas dire que les personnages secondaires soient très approfondis.
En résumé, c'était une lecture agréable qui m'a permis de passer un bon moment, sans plus.
Quand j'ai commencé L'aube sera grandiose, je ne savais pas à quoi m'attendre. Pourtant, dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire.
On y suit Tatiana qui subitement a décidé d'emmener sa fille, Nine, dans une cabane dans les bois. Et sur toute une nuit, elle va lui raconter son histoire qu'elle lui a caché jusqu'alors.
On a donc une alternance de chapitre courts qui racontent les échanges entre Tatiana et Nine dans le présent, et de chapitres plus longs qui relatent l'histoire de Consolata. Le fait de couper l'histoire passée avec les chapitres du présent permet d'aérer la lecture et de garder un certain rythme dans l'histoire.
En toute honnêteté, il ne se passe pas grand chose. Ce n'est pas un livre plein d'action, mais j'ai quand même été emportée par l'histoire. c'est grandement dû à la plume de l'autrice qui est assez captivante, je trouve.
Pendant toute l'histoire, comme Nine, on souhaite savoir ce qui s'est passé 18 ans auparavant et je dois dire que l'explication finale m'a semblé un brin légère : je m'attendais à un évènement plus important et plus grave. J'avais également deviné l'élément déclencheur des retrouvailles plusieurs chapitres avant la fin, mais finalement cela ne m'a pas dérangé plus que ça.
Le point fort de ce roman, outre l'écriture, est le développement des personnages. J'ai particulièrement apprécié le développement d'Octo et Orion que l'on voit grandir aux côtés de Consolata.
Je salue l'originalité de ce récit qui ne raconte à la fois qu'une nuit et toute une vie. Bizarrement, c'est une drôle de sensation qui reste à la fin, une sorte d'apaisement après la révélation de tous ces secrets de famille.
Cette fois-ci on suit Deke et Bailey.Le chat de Deke ne supporte plus les contacts avec les autres, et pourtant celui-ci est en manque de contact physique. C'est là un drôle de paradoxe qui va être résolu par Bailey, notre sarcastique mamba. Comme d'habitude, les deux protagonistes ont des ennemis et se font attaquer. Le problème ? Ils ne savent ni pourquoi, ni par qui. Bien sûr, ils ont des soupçons mais aucune certitude. ils vont donc construire leur relation tout en essayant de résoudre ces mystères.
Rien d'original, vraiment, mais toujours ce côté addictif qui fait que l'on souhaite lire la suite. Il m'a quand même manqué un petit quelque chose pour être au niveau des premiers livres de l'auteur que j'ai lus. Je ne sais pas si c'est dû à la qualité du livre, ou juste au fait que je commence à m'en lasser et à trouver les schémas répétitifs.
Quoiqu'il en soit, cela reste une bonne lecture et un agréable moment.
Et voilà, la série La Communauté du Sud est enfin terminée.
J'avoue que quand j'ai commencé le livre, je mes suis demandée dans quoi on partait : contrairement aux autres tomes, on ne retrouve pas directement Sookie.
Sinon, je suis mitigée. D'un côté je trouve que c'était un bon tome, digne d'une fin de série, de l'autre j'ai trouvé un peu étrange et tiré par les cheveux le nouvel être surnaturel qui fait son apparition. J'ai trouvé que certains éléments étaient encore un peu flous et restaient sans réponse.
Sookie se retrouve à affronter des ennemis non identifiés, mais qu'elle connaît bien, ce qui met de l'action dans ce dernier tome. Comme tous ses amis viennent la soutenir on a la chance de tous les revoir une dernière fois avant de devoir leur dire adieu.
En parlant des personnages justement, les dernières évolutions dans la relation entre Eric et Sookie sont assez réalistes, même si évidemment, elles ne seront pas au goût de tous. On voyait bien que cela n'allait pas pouvoir continuer entre Eric et Sookie, et j'ai trouvé assez fidèle à son personnage la manière dont Eric s'efface tout en protégeant Sookie. Ce que j'ai trouvé beaucoup moins réaliste c'est la rapidité des sentiments nés entre Sookie et Sam. A les entendre ce serait presque complètement dû au cluviel d'or alors qu'il aurait été tout à fait possible de les faire finir ensemble de manière plus réaliste et naturelle, et moins précipitée. Mais je suppose que ça n'aurait pas tenu dans ce dernier tome. J'aime beaucoup Sam et cela me semble une bonne fin mais trop rapide.
C'était donc un bon dernier tome, plutôt cohérent avec le reste de la série, même si je pense que la fin en aura déçu plus d'un.
J'ai eu beaucoup de mal à classer "J'ai failli te manquer". En effet, ce livre ne ressemble pas du tout à ce à quoi je m'attendais au vu du résumé. Il est pourtant fidèle, mais je pensais que la majeure partie du livre serait constituée des retrouvailles entre mère et fille. En réalité les deux tiers nous montrent les incompréhensions et les différences entre les deux : la réconciliation n'arrive que vers la fin.
Lise est difficile à comprendre. Comme dit dans le résumé elle aurait préféré avoir une fille, et cela se ressent dans l'ensemble de ses interactions avec sa fille, Cerise. Lise a de nombreux maux, et peut parfois être considérée comme toxique vis à vis de Cerise, et pourtant on sent l'attachement que celle-ci continue à avoir pour sa mère si difficile. D'ailleurs, si j'ai trouvé sa mère assez antipathique et que j'ai eu du mal à lire les passages de sa vie, j'ai apprécié voir Cerise faire sa vie. C'est aux deux tiers du livre que tout change, mais je n'en dirai pas plus afin de ne pas divulgâcher l'histoire.
Je comprends que ce livre ne plaise pas à tout le monde, mais je l'ai trouvé très émouvant. Ce n'est pas une histoire de pardon miraculeux, mais de redécouverte des autres sous un angle différent.
En ce qui concerne l'écriture, j'ai bien aimé les chapitres courts. Ils permettent de garder un bon rythme et de bien se laisser entraîner dans la lecture, quand bien même on ne s'attacherait pas aux personnages. L'alternance de points de vue permet de comprendre un peu plus chacun des personnages.
En bref, c'est une lecture qui ne me plaisait pas vraiment au début, et pourtant arrivée à la fin j'en suis toute retournée. Je vous recommande vraiment d'aller au bout afin de percevoir le vrai message de ce livre.
J'ai laissé passer trop longtemps depuis la lecture du tome 1 et c'est un tort. Je ne me rappelais plus de tous les personnages ni de tous les évènements, donc il m'a fallu un peu de temps pour me rattacher à eux.
J'ai bien aimé l'histoire, mais j'ai trouvé les personnages un peu jeunesse. Cassiopée est un peu trop "forte" d'u côté, et de l'autre elle ne prend que peu de choses au sérieux. Elle a parfois des réactions à contre-courant du contexte, et c'est un peu dérangeant dans la lecture. On se doute que personne n'est tout noir ou tout blanc, mais Cassiopée persiste à ne pas craindre Manassé qui est quand même censé être effrayant et qu'elle ne connaît pas plus que ça.
Sinon, l'histoire avance. Quelques révélations sont faites, beaucoup de questions sont posées et les liens entre les personnages se ressoudent. J'ai envie de lire la suite, mais en même temps j'ai un peu peur au vu du prologue du tome 2. J'ai horreur des expériences forcées en laboratoire sur des êtres humains (ou assimilés).
Bref une bonne lecture qui aurait mérité un petit rappel du tome précédent.
Comme d'habitude, j'ai adoré retrouver Mercy et sa meute.
Ce qui est génial dans cette saga, c'est que chaque tome est nouveau. J'ai doré retrouver les différents personnages, et il est vrai qu'on voit presque tout le monde dans ce tome-ci.
Mercy est un petit coyote, plus puissante qu'un être humain certes, mais tout de même moins qu'un loup-garou ou un vampire, et pourtant elle se lance toujours à corps perdu dans les batailles. Elle en ressort souvent blessée et bien amochée, mais cela ne change rien. On voit pourtant que ce qu'elle a vécu auparavant continue de la travailler, et ça fait partie de ce qui la rend humaine.
C'est extrêmement rare, mais j'ai bien aimé les quelques passages du point de vue d'Adam, il n'en est que plus attachant.
J'ai adoré les passages avec Sherwood. Notamment le fait qu'il retrouve la mémoire. Je me suis doutée de qui il était (plus ou moins) en même temps que Mercy, et j'ai trouvé ça bien écrit de la part de Patricia Briggs. Et j'ai hâte de voir son évolution dans la meute.
Je suis toujours autant intriguée par Wulfe. On verra bien ce qu'il nous réserve par la suite.
En bref, je me rends particulièrement compte en écrivant ce commentaire que si Patricia Briggs a créé un bel univers et est douée pour renouveler les intrigues, ce sont vraiment les personnages qui font la force de la série. Je n'attends qu'une chose c'est donc de pouvoir les retrouver !
Dans Broadway Limited, Malika Ferdjoukh nous emporte avec elle au milieu du New York d'après-guerre, et plus précisément à Broadway.
On suit tout d'abord Jocelyn, jeune français qui débarque par hasard dans une pension de filles et découvre la ville. Comme lui, on va faire les frais de notre ignorance face à certains aspects de la vie américaine, ou certaines subtilités de la langue. Et puis, il nous rappelle que certaines choses que l'on pense connues depuis toujours, ne le sont pas : quel plaisir de redécouvrir la pizza à ses côtés !
Aux côtés des autres pensionnaires de Giboulée, nous allons continuer à découvrir la ville. Page, Hadley, Manhattan, Chic, Ursula et Etchika nous emportent à leurs côtés dans ce monde de jeunes artistes qui ne rêvent que de monter sur scène et de se faire connaître.
Il est vrai qu'au début cela fait beaucoup de personnages, mais c'est très bien écrit donc à chaque nouveau point de vue on saisit en quelques lignes avec qui on est. Au début c'était très perturbant car je ne retenais pas les noms de chacune des filles ou de leurs soupirants, mais au cours de la lecture, ça s'améliore.
Dans ce livre, on suit un peu les vies de toutes ces personnes qui se côtoient à la pension Giboulée, et c'est un régal. Il n'y a pas de réelle intrigue, juste des tranches de vies. Et pourtant, cela suffit à nous emporter à leurs côtés.
J'ai adoré les multiples références que Malika dissémine à travers le livre. Certaines me parlent un peu, d'autres beaucoup plus tandis que les dernières pas du tout, mais ne me donnent qu'une envie : en découvrir davantage sur cette belle époque du cinéma et des comédies musicales.
Certains passages m'ont semblé un peu lents, mais c'est parce que je suis habituée à lire des livres avec de l'action. Et pourtant, je n'ai jamais douté que je lirai ce livre jusqu'au bout. je pense qu'il s'agit plutôt d'un livre qui se savoure, que d'un livre qui se dévore. Ce rythme lent en gênera sûrement quelques-uns, et pourtant il participe aussi à l'atmosphère que dégage ce livre. Et je trouve qu'il se ressent mois dans la seconde moitié du livre où l'on commence vraiment à connaître les filles, leur histoire. On s'attache davantage à elles, et on veut en savoir plus.
Le grand point fort de ce livre c'est vraiment cette ambiance et cette capacité à nous faire voyager.
Tout comme le mois de septembre, celui d'octobre a été très prolifique avec 16 livres lus, ce qui fait un total de 69 livres lus. Je dévore donc un Menu XXL !Kate, avocate spécialisée dans le crimes sexuels, se retrouve à poursuivre James Whitehouse. On suit surtout le point de vue des femmes : Kate l'accusatrice, et Sophie la femme bafouée de James.
En parallèle, on plonge dans le passé en suivant Holly une jeune étudiante d'Oxford qui est amenée à côtoyer Sophie et même, épisodiquement, James.
Au début, l'histoire semble un peu longue à démarrer et l'on a du mal à s'attacher aux différents personnages : Kate est assez froide et ne vit que pour son travail, Sophie ne vit que pour son mari et sa famille, tandis que James semble détaché et inconscient des émotions qu'il fait vivre aux autres.
Pourtant, au fur et à mesure on s'attache à Holly, et on se demande quel est son lien avec l'affaire présente. Est-ce lié à ce scandale des libertins que redoute Sophie ?
Puis on s'attache également à Kate qui semble vraiment acharnée à faire tomber James Whitehouse. Pourquoi tant d'acharnement ? Est-il vraiment coupable ? Et enfin à Sophie qui se doit de soutenir son mari tout en souhaitant se protéger, elle et les enfants. Elle doit faire face à un adultère, mais ne peut même pas le faire en privé. Le seul pour lequel je n'ai ressenti aucun attachement est vraiment James Whitehouse. Peut-être est-ce parce que l'histoire est essentiellement écrite du point de vue des différentes femmes.
J'ai vraiment apprécié les jeux de pouvoir, les avocats essayant de défendre chacun leur version des faits. L'autrice arrive à bien mettre en avant la difficulté de juger une personne publique entre admiration et jalousie, l'impression de connaître l'accusé via les médias, ses bonnes manières, son beau physique... Autant d'éléments qui influent sur le jugement des jurés.
Le début était donc un peu long, avec peu d'attachements aux personnages. Mais heureusement cela s'est amélioré. En ce qui concerne la fin, elle correspond bien au livre reste assez satisfaisante et réaliste à la fois. Pour autant, j'aurais aimé savoir un peu plus ce qu'il advient des différents protagonistes.
En bref, c'était une enquête à suspense agréable à lire.