Je pose ça là, d'une part pour me rappeler que j'ai des chapitres à écrire et d'autre part pour "officialiser" les lectures. Histoire de ne pas être tétanisée par la deadline du 3 mars que je sais d'avance que je n'arriverai pas à tenir. Le plan n'a donc pas changé : terminer le challenge Pokémon puis espérer recapturer l'ambiance des aventures de Krys et Quis, duo de choc.
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Donc, pour clôturer mon arc universitaire (aussi appelé le chapitre des Sims), j'ai lu :
7/ Fonder une famille ? Oui : lisez un livre dont la majorité des personnages ont moins de 18 ans.
Zombies Panic, Tome 1 de Kirsty McKay
Étant donné qu'on suit une classe de lycéens en route pour un voyage scolaire, pensez bien que les adultes responsables sont les premiers à se faire zombifier. On croise d'autres adultes vers la fin mais, quantitativement, il y a plus de personnages mineurs que de majeurs.
Une lutte pour la survie haletante servie par une narration qui prend aux tripes.
Bobby, Smitty, Alice et Pete pensaient que cet arrêt sur une aire de repos serait la dernière étape de leur voyage scolaire au ski mais voilà que nos 4 lycéens se retrouvent au beau milieu d'une apocalypse zombie !!
J'ai adoré suivre leurs pérégrinations dans ce monde où la donne a complètement changé et où les adultes ne sont plus fiables - lorsqu'ils ne sont pas tout simplement zombifiés - où il leur faut surmonter leurs peurs et leurs préjugés, où il leur faut rassembler tout leur courage pour avancer, où chacun finit peu à peu par se dévoiler et où il leur faut parfois accepter de confier leur survie au groupe - même si du côté de la confiance, il faudra parfois repasser.
S'il y a bien un moment où l'égoïsme humain est affligeant c'est lorsque la survie à court terme dépend de l'entraide et de la solidarité.
Et quand je pense que c'est loin d'être terminé ! Quel cliffhanger ! Parviendront-ils à s'en sortir ? J'aimerais beaucoup le savoir...
Vient ensuite le chapitre Steelrising (que je surnomme personnellement l'Expédition) :
1/ Création de votre personnage : la partie la plus longue du jeu ! Lisez un livre de plus de 500 pages.
T-Rex de Douglas Preston
Avec ses 506 pages, il comporte juste de quoi satisfaire la consigne mais le thème (était) est essentiel à la suite des aventures de Quis et Krys !
Ici, pas de "super protagoniste" et pas de mystère a priori insolvable non plus mais une succession d'évènements absolument fascinante servie par une narration très accrocheuse.
L'attrait du récit ne tient pas, comme je l'ai dis plus tôt, dans le décodage du carnet mais plutôt dans le devenir des personnages voire de toute l'humanité et dans l'expectative d'une justice - humaine ou cosmique... Comprenez par là qu'il est extrêmement difficile de prédire quels personnages seront encore vivants à la fin.
J'ai été tellement prise par tous les rebondissements et les différents points de vue que j'en ai fini par complètement oublier le prologue. Si bien que je me suis faite surprendre par la conclusion pourtant parfaitement prévisible ! Un mal pour un bien j'ai envie de dire.
Je n'ai pas vu les pages défiler et la toute dernière phrase clôt le roman par une théorie digne des meilleurs écrits SF.
En bref, une très bonne lecture qui ne méritait pas de traîner aussi longtemps dans ma PAL.
Dans la peau d'un dinosaure de Jean Le Lœuff
Exactement comme le suggère le titre, on en apprend énormément sur les dinosaures. Passé l'introduction - un poil indigeste - sur les taxons, les généralités erronées et la définition même des animaux que l'on peut appeler Dinosaures, on en apprend beaucoup sur les méthodes d'investigations paléoscientifiques, les résultats des études et des comparaisons avec des animaux contemporains. Il faudrait que je l'ajoute à ma collection d'ouvrages de vulgarisation...
C'est par le plus grand des hasards que j'avais ce livre entre les mains lorsque ma filleule m'a confié être intéressée par l'éthologie, la science du comportement animal.
Je ne pouvais rêver meilleure introduction à cette science que ce livre dont le sujet est l'éthologie dinosaurienne. En effet, voilà un exercice bien périlleux que de conjecturer sur les habitudes de vie d'animaux ayant vécu il y a 66 millions d'années et dont la diversité est aussi vaste. Sans mentir, l'introduction sur ce qu'est exactement un dinosaure suffit à refiler la migraine...
Et pourtant, il y a des conclusions à tirer de nos maigres connaissances et observations ! Zones de flou total, raisonnements logiques imparables, procédés complètement alambiqués établis par des scientifiques passionnés (acharnés voire désœuvrés ?) ou encore théories on ne peut plus erronées, Jean Le Loeuff nous délivre ce concentré d'informations avec beaucoup d'humour et de pédagogie.
Intelligence, perceptions sensorielles, vie sociale, parade nuptiale, anatomie sans oublier le régime alimentaire... Autant de petits "riens" qui viennent rectifier les dogmes obsolètes du milieu scientifique et/ou des croyances populaires.
En bref, une lecture bien plus accessible qu'il n'y paraît avec en bonus quelques modules de réalité augmentée !
De magie et de sang, Tome 1 : Griffes d'encre de Lucille Chaponnay
Jane est une mercenaire ; elle survit à ses missions et au Monde Invisable non pas grâce à une force surnaturelle mais du fait de son agilité et ses connaissances linguistiques. En effet, en plus de ne pas avoir sa langue dans sa poche, Jane est l'une des rares pratiquante à connaître la langue des esprits.
Je qualifierais plutôt cette lecture de "tranquille".
J'ai bien aimé le duo Jane/Adam mais leur attitude sérieuse et posée ne se prête pas vraiment à des scènes d'action survoltées et encore moins à des péripéties sorties de nulle part.
Quant à Mél et Julien, leur seule excuse aura été le ressort scénaristique que l'on voit venir à des kilomètres, parce que je ne peux pas dire que je les ai beaucoup appréciés dans ce tome.
Pour ce qu'il s'agit de l'univers en général, je reste sur ma faim. Même s'il a l'air d'être peuplé par toutes sortes de créatures, on ne voit pas vraiment comment fonctionne le monde de l'Invisible en dehors de la SSFMI. On nous mentionne des races plus intégrées que d'autres mais sans nous fournir d'exemples concrets.
Le lecteur a à peine le temps de se faire une idée du quotidien de mercenaire de Jane avant d'être plongé dans "l'inhabituel".
Je trouve cela quand même bien dommage mais peut-être que le tome 2 saura donner plus de consistance à cette série...
La Guerre des clans, Cycle 1, Tome 1 : Retour à l'état sauvage de Erin Hunter
Selon mes notes, le lancer de dés avait décidé de la possibilité n°3.
Il n'y a pas de tome de la Guerre des clans sans bataille et celui-ci n'y déroge pas. Nuage de feu remporte haut la main les épreuves qu'on lui impose, notamment un combat en un contre un.
Une superbe relecture empreinte de nostalgie, d'adrénaline et d'émerveillement. J'ai passé un véritable bon moment à revivre l'initiation de Rusty, le chat domestique, au sein du clan du Tonnerre.
L'amitié entre les trois apprentis, la compassion, les machinations géopolitiques, l'exploration, la langue acérée de Crocs Jaunes, l'élégance d'Étoile Bleue voire tout simplement la possibilité de se glisser dans la peau d'un chat...
Ou encore la menace permanente posée par les ennemis du clan ainsi que par les ennemis au sein du clan. Des ombres insaisissables, tapies dans les bosquets de bruyère, qui peuvent frapper à tout moment et qui ajoutent une tension permanente sur les épaules de notre jeune héros.
Autant d'éléments qui, à l'époque, m'avaient happée et par lesquels je suis tout autant fascinée.
En bref, une de mes madeleines de Proust !
Le Royaume d'Outrebrume, Tome 1 : Oursin des étoiles de M. I. Mcallister
Là encore selon mes notes de l'époque, les dés avaient décidé de massacrer mes pauvres personnages.
J'ai donc lu le premier tome d'une série.
Un récit animalier avec une intrigue politique qui a réussi à me river à mon siège.
Sur l'île d'Outrebrume, écureuils, taupes, hérissons et loutres vivent en harmonie sous l'égide du roi Cœurdepiques... ou pas ?...
À Outrebrume, les pluies d'étoiles filantes précèdent toujours d'importants évènements mais cette nuit-là, exceptée la découverte d'Oursin, il ne s'est rien passé d'exceptionnel... ou pas ?...
Au niveau du scénario, j'ai trouvé que le début mettait un peu de temps à s'organiser. J'ai constaté la même lenteur au moment du dénouement qui a lui aussi tardé à venir.
Cela étant, j'ai adoré suivre les tribulations d'Oursin, le jeune page écureuil, occupé à déjouer un complot d'ampleur royale.
L'univers est très accrocheur et les personnages sont tous bien campés, du plus petit nourrisson au plus vieux sage.
En bref, une belle lecture jeunesse !
Les îles du temps : la forêt au temps des dinosaures de Marta Mazzani & Giovanna Bosi
L'intrigue se déroule à des époques où les continents tels que nous les connaissons n'étaient pas formés.
Le botaniste Jacinthe Salsepareille ainsi que ses assistants de fortune, Viola et Pino, dressent d'île en île un panorama, magnifiquement illustré, des forêts des temps préhistoriques.
En effet, il ne s'agit pas d'une seule forêt mais d'une succession de biotopes, des premières "herbes" aux plantes à fleurs.
.....Mais niveau histoire, cela s'arrête là, et j'ai trouvé la chose bien trop courte. Pour un livre de la littérature jeunesse écrit par des auteurs ayant à cœur d'éveiller l'intérêt pour la flore, ils auraient gagné à passer plus de temps sur le récit.
Certes, les planches sont de très belles reconstitutions fidèles mais seul un enfant déjà passionné, un parent patient et pédagogue ou un adulte curieux saura absorber toutes les informations qu'elles contiennent.
D'autant plus que - et c'est là mon plus gros bémol envers ce livre - les explications ne se trouvent pas toujours face à la planche concernée mais viennent parfois une voire deux pages après. Et faire des allers-retours avec des pages de cette taille n'est pas chose amusante.
Les paragraphes étant assez courts et le livre étant assez grand, je conçois que cela aura été un gaspillage de place mais je trouve qu'il y avait mieux à faire comme choix de format/mise en page. C'est vraiment dommage.
Le "carnet de bord" et le "carnet scientifique" sont suivis d'un herbier de plantes actuelles - démontrant l'existence de certains "végétaux fossiles" encore présents de nos jours - ainsi que de quelques idées d'activités sympathiques.
C'est alors qu'apparaît la frise chronologique, mettant en relation faune, flore et repères temporels, qui me faisait gravement défaut. Enfin !
Dans l'ensemble, il y a quand même des informations intéressantes - comme le fait que les racines sont apparues non pas avant mais après les feuilles et bien après les tiges - mais je ne peux m'empêcher de penser que la quatrième de couverture était bien plus alléchante que le contenu en lui-même...
C'est sale ! : La grande histoire de l'hygiène de Piotr Socha
Des serviettes de bain, des canards en plastique et une baignoire.
L'hygiène est l'affaire de tous ! Vous en aurez la preuve dans ce livre.
Un livre plutôt exhaustif et pédagogique plein d'anecdotes marrantes et d'informations truculentes qui raviront aussi bien petits et grands.
Et quand je dis exhaustif, je pèse mes mots : les égyptiens, les romains, les turcs, les européens, les indiens - d'Inde comme ceux d'Amérique -, les astronautes, les scandinaves, les japonais, les chinois, les courtisans de Versailles, les polonais ou encore certaines tribus africaines. Ça brasse pas mal niveau ethnicités !
Y sont également abordées, de façon générale mais aussi chronologique et comparative, les questions de la pilosité, de la saleté au sens religieux du terme - en somme "l'impureté" -, les épidémies, la chirurgie, la dentisterie, la robinetterie, le thermalisme, le bain, les toilettes, les égouts, l'immunité ou tout simplement les expressions linguistiques en rapport avec l'hygiène...
Mais aussi, et non des moindres, un avertissement sur la façon dont les stéréotypes sur l'hygiène d'autrui peut mener - et a d'ailleurs été utilisé comme excuse par le passé - à la discrimination.
Cerise sur le gâteau, ce grand livre - car oui, il est vraiment grand - est joliment illustré ! Et si j'y ai pris du plaisir, j'imagine sans mal un enfant passer quelques minutes à traquer les expressions rigolotes ou les farces des personnages en arrière-plan.
En bref, une bonne initiative polonaise de l'après-COVID. Oh, et gloire à la déesse Cloacina ! Étant une "handicapée du cabinet", selon une expression de mon père, je n'ose pas imaginer comment je survivrais sans mes toilettes à moi...
La Collectionneuse de boules à neige de Maurizio De Giovanni
On retrouve une boule à neige dans le titre, sur la couverture, des étagères pleines chez la victime et, cerise sur le gâteau, il s'agit également du "petit" détail qui parviendra à confondre le meurtrier... comme si être l'arme du crime n'était pas suffisant.
Une narration vraiment très prenante et des personnages qui sont toujours plus - ou autrement - que ce dont ils paraissent de prime abord.
Je n'ai eu aucun souci à prendre la série en cours. A contrario, les différents points de vue et les enquêtes parallèles menées par le reste de l'équipe permettent d'instaurer un bon rythme dans la lecture tout en apprenant à connaître tous ses énergumènes.
Je m'étais imaginée pendant un moment que les multiples enquêtes en question finiraient par se télescoper pourtant leurs résolutions se sont avérées à la fois plus simples mais aussi plus surprenantes.
Quant à la fameuse question concernant "Qui a tué Mme de Santis ?", j'avais deviné juste. Cependant, les portraits très vivaces des personnalités napolitaines et le travail d'équipe mis en avant font que je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
En bref, une bonne lecture qui va certainement me pousser à changer le classement de mes boules à neige...
4ème et dernier chapitre pour moi ! Je suis bien triste de ne pas les avoir tous validés mais God of War m'a donné tellement de fil à retordre...
1/ Un seul mot d’ordre : vengeance ! Lisez un livre sur le thème de la vengeance.
Sixtine, Livre 1 de Caroline Vermalle
Déjà j'ai eu toutes les peines du monde à finir ce bouquin. L'héroïne - elle l'apprendra plus tard - a été sacrifiée lors d'un rituel. Possédée par l'esprit de Néfertiti, elle échappe au jugement dernier et revient se venger. Mystères et mythologie égyptienne, ça aurait dû être ma tasse de thé, mais bon...
Un roman qui avait très bien commencé avec une narration très prenante, des descriptions imagées et envoûtantes, un mystère qui fait froid dans le dos et le contexte toujours aussi fascinant de nos jours qu'est la mythologie égyptienne. L'entrée en matière a été un régal.
C'est à partir de la deuxième partie que les choses se gâtent. Maintenant que Sixtine est ressuscitée, on s'attend à une vengeance qui, malheureusement, va beaucoup tarder à arriver.
Le personnage principal n'est qu'un spectateur des évènements qui se déroulent, du moins est-ce l'impression que j'ai ressentie compte tenu que Sixtine n'apparaît quasiment pas. Et pendant ce temps-là, les personnages secondaires s'agitent dans tous les sens si bien qu'ils pourraient légitimement upgrader leur statut scénaristique.
J'ai failli me désintéresser totalement du livre à ce moment-là.
La troisième partie rattrape plutôt bien les choses, notamment grâce aux multiples révélations et, surtout, de par le final.
Niveau narration cependant, je commençais à me lasser. La poésie et l'onirisme, c'est génial mais quand ils se basent sur aussi peu d'action, ce n'est pas suffisant pour retenir mon attention. Je l'avoue, je me suis mise à survoler les paragraphes sur la fin.
En bref, soit le résumé est beaucoup plus aguicheur que ne l'est le contenu, soit il ne s'agit que d'une très longue introduction et le véritable intérêt se trouve dans le tome 2. Pour ma part, je ne suis pas encore sûre de continuer la série...
Chugakko Académie, Tome 2 : Le Maître immortel de Nancy Guilbert
On suit le point de vue de nos trois petits héros avec, en prime, celui d'un personnage mystère à la toute fin.
Un tome qui se lit très rapidement tant on n'a pas le temps de reprendre son souffle.
De trahisons en révélations, Kouhai-Shu, Yume et Tamago ne peuvent compter que sur eux-mêmes et leurs dragons. Le courage dont ils font preuve face à des situations qui les dépassent complètement est admirable.
Bravoure, amitié, solidarité, pardon : que des valeurs qui font plaisir à lire.
En opposition totale avec l'ermite pas net dont les motivations me paraissent bien frivoles compte tenu du degré de perversion et de mégalomanie du personnage.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce tome de transition durant lequel nos 3 élus ont rassemblé maintes observations et connaissances et j'ai hâte de découvrir le nouveau personnage promis par l'épilogue.
Les Enquêtes d'Hermès, Tome 2 : L'affaire Méduse de Richard Normandon
Je n'ai vraiment pas envier de dévoiler le retournement de situation mais il me faut bien justifier de la consigne. Zeus est celui qui a mis Hermès sur l'affaire de la disparition de Pégase... mais... la consigne prend tout son sens lorsque le détective amateur parvient à démêler le vrai du faux.
Je dis toujours que littérature jeunesse n'égale pas systématiquement à intrigue simpliste, manque d'enjeux et absence de profondeur. Eh bien, cet auteur a su taper dans le mille.
On retrouve ici la rage, la fierté, la vengeance, la jalousie, l'amertume, la honte, la folie, la résignation, la passion, le deuil... en bref, tout un panel de maux dignes de la jarre de Pandore.
D'un bout à l'autre de la Méditerranée, Hermès n'aura de cesse de traquer le voleur de Pégase et comprenez bien que la liste des suspects est aussi longue que celle des mobiles.
Malgré mes connaissances, je me suis fourvoyée, puis j'ai mis dans le mille et j'ai fini par donner ma langue au chat. Eh oui, j'ai dû m'en remettre au dieu de la ruse pour démêler le sac de vipères que représente cette affaire.
Malgré que l'enquête se soit déroulée à un rythme effréné, j'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur est parvenu à humaniser le panthéon grec sans pour autant leur retirer leurs attributs et ce qui fait leur divinité.
Même si, je dois l'avouer, pour moi qui n'ai jamais remis en cause la faisabilité des mythes grecs, entendre Éros et Hermès s'exclamer "C'est impossible !" ou "Ce n'est qu'une légende !" a été une expérience aussi déroutante que cocasse.
En bref, une montagne russe d'émotions qui nous rend si investis que le dénouement est d'une brutalité insoutenable... Je n'en suis toujours pas remise.
Chevaux de foudre de Aurélie Wellenstein
Les chevaux sont dans le titre, sur la couverture et omniprésents dans l'histoire.
Je ressors pas mal déçue de ce livre à la couverture et au résumé prometteurs. Il m'a laissé l'impression d'une longue et frustrante introduction à une série qui, à ma connaissance, ne viendra jamais.
Je me suis interrogée dès le premier chapitre : est-il vraisemblable qu'une paysanne grecque sache parler couramment le latin ? Est-ce dû à l'occupation romaine ? Qu'en est-il de la lecture et de l'écriture ?
Soit il s'agit d'une telle évidence pour l'autrice qu'elle n'a pas pris la peine d'insérer ne serait-ce qu'une ligne d'explication, ce qui est fort dommage même s'il s'agit de littérature jeunesse. Soit il s'agit d'une facilité scénaristique, ce qui serait criminel lorsque, plus tard dans l'intrigue, un point crucial repose sur cette subtilité.
Dans les deux cas, c'est à l'image du reste de l'univers : déraciné et superficiel.
Pas un seul guide touristique décent pour expliquer la différence de développement de Rome par rapport à la campagne grecque, pour faire l'historique de l'invention du paratonnerre ou encore pour évoquer la genèse des jeux du Cirque.
Non, il faut se contenter de descriptions "cool" d'une Rome antique à la sauce steampunk et se concentrer sans rechigner sur la véritable star : Alix.
Une héroïne qui m'a insupportée tout du long.
Elle veut en finir mais n'est pas assez résolue pour le faire, elle veut s'enfuir mais abandonne au premier obstacle, elle souhaite gagner les jeux mais sans rien faire en ce sens... Le tout entre deux crises de larmes ou deux caprices.
Il faut attendre la dernière page pour qu'elle se sépare de sa colère et de sa puérilité. La toute dernière page !
Le fossé entre la détermination, la rage de vivre et la résilience de Marcus est si grand qu'à mes yeux, cette romance n'a pas lieu d'être.
D'ailleurs, la scène du baiser arrive comme un cheveu sur la soupe entre deux disputes ; j'ai cru halluciner...
Ça aurait été bien plus satisfaisant qu'Alix ait son épiphanie au milieu du récit et que les sentiments de Marcus naissent d'avoir trouvé une partenaire partageant sa vision.
En l'état, on pourrait presque arguer que ce dernier n'est qu'un manipulateur ayant pris avantage de l'inexpérience d'Alix pour se garantir la victoire.
Romance incongrue mise à part, je dénombre au moins 3 occasions manquées qui me chiffonnent grandement.
Tout d'abord, plutôt que de s'appuyer "sur un garçon" pour lui indiquer la marche à suivre en permanence, le père d'Alix aurait pu être utilisé comme levier pour la forcer à mettre son don à profit de la faction des Rouges. Mais non ! Sa mort sert d'introduction au récit.
Deuxième acte manqué : l'assassin du père aurait pu chercher à se venger de sa déchéance ; on aurait pu découvrir qu'il a vendu des secrets à des factions rivales. Mais non ! L'arrivée à Rome correspond à sa disparition pure et simple du scénario. Méfait accompli...
Enfin, ma plus grande déception : le don d'Alix. Parce qu'elle a été touchée par les fulgurs, tout lui vient à point sans aucun effort. Sans aucune expérience de cavalière, elle monte mieux que n'importe qui d'autre. Le métier de palefrenier - qu'elle a bien dû apprendre à un moment donné - n'est apparemment pas assez glamour ou important pour mériter plus qu'un paragraphe. Quant à son lien avec Ira, le fulgur noir, il est tellement acquis qu'on y perd tout intérêt. Elle comprend ses réactions mais elle n'en fait que peu de cas. Elle lui sort simplement un "T'inquiète..." et c'est réglé ! Ça la fout mal pour un "cheval démon" soi-disant farouchement indépendant et encore plus pour leur projet d'avenir à Marcus et elle.
En effet, ils n'ont pas de méthode et, à aucun moment, avons-nous eu la preuve qu'elle pouvait établir un lien avec un autre cheval qu'Ira. Là encore, cela rejoint mon sentiment global : que du superficiel !
Les Enquêtes d'Hermès, Tome 4 : Les Ombres d'Achille de Richard Normandon
Notre Hermès détective, du fait de ses sandales ailées, se rend en un clin d'œil d'un bout à l'autre du bassin méditerranéen.
Encore une enquête rondement menée par Hermès et Éros, même si les deux larrons ne sont pas aussi doués en tant que gardes du corps qu'en tant que détectives.
Ici, direction le campement grec du siège de Troie.
Malgré la pléthore habituelle des suspects et la complexité des personnages, j'ai eu peine à retrouver les fulgurances d'Hermès alors qu'il joue à la perfection la partition créée pour lui par le coupable.
Ce qui est cependant toujours aussi divertissant à découvrir, ce sont les remaniements des acteurs et des mythes grecs qui prennent souvent des directions inattendues afin de servir au mieux le scénario.
En bref, une très bonne série à suivre.
Casse-tête en trois temps de Colin Dexter
On retrouve ici les casse-têtes dans le titre mais également dans l'intrigue tellement alambiquée que le super détective lui-même en est réduit à avancer des suppositions, un "ça a dû se passer ainsi... plausiblement" pour conclure.
Un sac de nœuds improbable où l'inspecteur Morse (prénom : inconnu) se voit obliger de s'imaginer le scénario des meurtres afin de faire coller les différents indices en sa possession et où les cadavres sont pléthore... les suspects aussi d'ailleurs, et c'est sans compter sur les rôles interchangeables des uns et des autres.
Peut-on réellement conclure que l'affaire est résolue dans un cas pareil ?
La narration est plutôt fluide même si les en-têtes de chapitres, qui se font comme la voix de l'auteur, gâchent un peu le suspense.
Dans l'ensemble, l'inspecteur Morse, avec ses airs taciturnes et son alcoolisme, est involontairement très drôle. Les divers jeux de lettres disséminés à travers le récit donnent également un petit côté ludique bienvenu.
L'Ombre de la foudre, Tome 1 : Le Destin de la prophétesse de Alexandra G. Lauryne
On sur du classico-classique : de la mythologie grecque. AKA lorsque Artémis détourne un avion de ligne afin qu'Athéna puisse bénir sa petite protégée tandis que Zeus se permet de circonvenir à ses propres règles afin d'avoir toujours raison.
Le résumé m'avait intriguée mais j'ai été déçue par cette lecture entamée il y a déjà un moment.
Dans cette bataille entre le Bien et la Démesure, tout se répète et pas grand chose ne change.
En tant que mortelle, je suis instinctivement pour la survie de l'espèce mais il faut reconnaître que les contre-arguments de Zeus sont irréfutables. De ce côté-là, le débat reste ouvert... sans plus.
Pour ce qui sont des dieux, ils restent fort obscurs, c'est le cas de le dire. Je ne vois pas pourquoi Athéna s'évertue à sauver la 5ème version (si ce n'est par esprit de contradiction envers son père) et je ne vois vraiment pas ce qui empêche Zeus de lâcher sa météorite alors qu'il passe son temps à faire et défaire les règles à sa guise (à moins de ne considérer les autres dieux comme autant de pantins).
Autre point de l'intrigue : le libre arbitre. Ah ça, pour insister, l'auteur insiste lourdement mais personnellement je n'en ai vu nulle part.
Les dieux trempent absolument partout autour de Cassandra. Qu'il s'agisse du choix de son amie d'enfance, de ses compagnons animaux, de l'implantation de mantras, de la guérison complète des maladies, de la manipulation mentale au choix ultra méticuleux des alliés, ils ne laissent rien au hasard.
Quasiment tous les personnages qui ont pourtant des personnalités et des défauts divers et variés ont reçu l'injonction de prendre pour argent comptant le surnaturel et les explications des dieux. Peut-on parler de libre arbitre lorsque leurs défauts ont été gommés sous couvert "de devenir les meilleures versions d'eux-mêmes" et que leur esprit a été reprogrammé pour obéir ?
Je termine ce bouquin en me disant que Cassandra n'a rien accompli par elle-même.
On ne la voit pas prendre de décision importante, on ne la voit pas faire usage de la jugeote dont elle est censé être dotée (Athéna elle-même le lui fera d'ailleurs remarquer) et son "armée" sont autant de deus ex que peut contenir un avion... autrement dit une pléthore de cartes joker qui apparaissent avant même qu'elle n'ait conscience d'avoir besoin d'eux...
Je sais bien que les premiers tomes servent parfois uniquement d'introduction mais qu'il s'agisse des péripéties, de l'univers ou des personnages, rien ne m'incite à poursuivre cette série.
En bref, rien d'excitant dans la forme et un fond qui m'a paru vide de sens.
Voili voilou ! J'ai certainement de quoi valider les consignes d'Hélios et d'Hermès dans mon historique mais on va dire qu'ils ont réussi à s'en sortir.
Je croise les doigts pour revenir bientôt finir mon RP.
Précédemment...
Récap
car je l'ai terminé cette nuit et c'est à l'instant que je m'aperçois qu'il rempli parfaitement les critères. 
Voici la suite pour un nouveau chapitre sur 
Malheureusement pas de carte cette fois ! Bonne journée
Oui il m'aime, il ne demanderait qu'à me croire...sauf qu'il a Pytchou sous les yeux chaque jour (et il est persuadé qu'il s'agit de Pitchou). De surcroît quitter la maison pour elle c'est niet ! Elle s'éloigne peu du salon pour être prête à bondir dans la Box si cette dernière accepte de redémarrer...car Link l'attend de l'autre côté ! Donc hors de question de risquer de louper le créneau. Et surtout...elle miaule. 
Et mon chéri...n'entend rien d'autre. Elle a beau lui parler en humain...il la caline sereinement et ne capiche rien. L'ego de Polyglotte de la calicotte en a pris un coup. C'est assez vexant de maîtriser tant de langues pour se retrouver face à un obtus pour qui un chat ne peut que miauler...et qui n'entend donc...que des miaulements.
J'appuie régulièrement sur ON.
VIIITE ENCHAINE 
: Aucune Réaction de Jojo
: On s'en fout !
: Mais ce n'est pas normal
Déjà!!
: Pytchou je t'assure qu'il y a un souci
: Pardon ?
: Éteint = Souci. 
: Ouiiii
: PLEIN !
: Quoi ?
: ....À mort !
: Je ne me sens pas très bien.
: Mais si. Et Merci. 
: Ça fait des mois qu'on est bloqué !
Nop
: Jojo is back
: On s'accroche.
: Je crois que j'ai compris !
: Aucune idée...
: Je pense qu'on en voit le bout !
: Ou pas...
: NON
: Je n'ai pas en stock !
: Tant pis ?
No ma che no...
Et d'avoir toutes les cartes pour compléter ton bookedex...Félicitations 
Et Bang je ne vois plus rien ! À un rythme régulier la bouille vengeresse de Pytchou apparaît avant l'extinction d'une nouvelle fenêtre de télésurveillance !! C'est génial !
Mais comme dans toute bonne histoire, tout est bien qui finit bien ! Et Pitchou n'a pas l'air plus traumatisée que ça par toutes ces mésaventures, quelle est choupinou 
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)
Mais je m'avance peut être un peu trop. Place au spectacle !
(Un coup de Jojo, c'est certain, pour qu'on ne l'oublie pas)
