Bonsoir,
Je viens updater mon
challenge pokémon avec quelques nouvelles lectures !
- Carabaffe : En évoluant, Carabaffe ressemble à un soldat étrange prêt à tout pour se battre, vous devez : Lire un livre du genre science-fiction : The Lagoon Monsters de Gary Russell.
[C'est un livre de la série Doctor Who - héhé, ils m'ont manqué - donc science-fiction]
Mon docteur préféré : Tenth et Martha, embarqués clandestinement sur un bateau en pleine expédition. Rien qu'avec ça, l'histoire devait cocher plusieurs cases pour moi. Mais non, c'est un peu plat... ? Rien à deviner, ou à peine. Le final avec les motivations difficilement compréhensibles me rebute..., et généralement, j'aime bien quand "Everybody lives, Rose !",
j'adore même, mais on ne tremble pas, les enjeux sont peu développés...
de Todd Strasser.
[La vague ? = la mer
]
J'ai vu le film qui m'avait bouleversé et après j'ai fait des recherches sur l'origine de l'histoire. Evidemment, le film allait beaucoup plus loin, et à côté, la réalité semblait (heureusement) bien fade. Le livre lui se situait dans un entre-deux. Il m'a bien plu, mais en tant que prof, je n'ai pas arrêté de jurer contre le professeur d'histoire (pas la personne réelle ; le professeur romancé du livre), quel imbécile fini : il y a pourtant beaucoup de red flags qui auraient dû le prévenir d'une dérive. Enfin, bref - malgré que le livre était fin, il y avait beaucoup de répétitions et quelques lourdeurs..., car on a l'impression que cela tourne en rond
de Willy Vandersteen.
[L'histoire se passe durant les vacances d'été, mais note bien, tous les Bob et Bobette ou presque ont l'air de se dérouler pendant les vacances d'été, je me rappelle même pas que l'école ait jamais été mentionnée^^]
Chouette BD, où nos protagonistes sont en vacances en Autriche, et ils se mettent en guerre contre les braconniers du coin et une légende locale. J'aime bien le nouveau style de Lambique.
de Sir Arthur Conan Doyle.
[Un classique de la littérature policière et anglaise]
Le roman le plus célèbre de Sherlock Holmes, où il n'apparait que bien peu, par rapport à Watson qui réellement mène l'enquête seul longtemps. Je n'ai pas résisté à le lire et à l'écouter en audio, en même temps, car l'ambiance supranaturelle, effrayante dans ce tome, joue vraiment pour beaucoup. Tous les personnages, les secondaires aussi, sont peaufinés et leur caractère et personnalité nous sont décrits par Watson. Comme Holmes, la superstition (liée à une malédiction qui vient d'une légende familiale) ne nous arrête pas et assez vite, on peut se mettre à essayer de déduire pour savoir qui est l'auteur du crime...
de Willy Vandersteen.
[Plein de sabres et d'épees]
La BD est centrée sur Lambique, Bob et Bobette, et même ceux-ci sont séparés en deux équipes pour atteindre le même but. C’est bien fichu, et distrayant. Même si encore une fois, la jalousie de Bobette va trop loin, c’est pénible de voir que d’une BD à l’autre, elle ne retient pas la leçon. Lambique lui s’est bien assagit et redevient un personnage fun.
de Willy Vandersteen.
[Où est le serpent ? Mais sur le dos du corbeau, voyons. Et je sais que c'est un serpent et pas un ver, car c'est le Dieu Seth puni par son frère et transformé par lui en serpent - cette époque dans la série est vraiment bizarre.]
Lambique (Mini-Bic à cause de l'aventure précédente, il a rapetissé) et se fait enlever par deux vieilles connaissances : Adel et Ludo, un chimiste et son assistant robot. Ceux-ci veulent voler le Saint-Sang, l'un pour des expériences scientifiques, l'autre pour l'argent. Mais il y a aussi Seth sous forme de serpent (du précédent tome aussi) qui est intéressé pour retrouver son apparence originelle ; un conte roumain, Kalasj Nikov : et l'ordre de Saint Basile, avec Sœur Odfella qui en émissaire recrute Jérôme. Bob et Bobette, ainsi que Sidonie, s'en mêlent également, pour retrouver Jérôme et Mini-Bic. C'est très méli-mélo, mais au moins, on ne s'ennuie pas avec tous les retournements de situation.
de Caleb Roehrig.
[Le mot clé est bien dans le titre^^]
Cela ne s’améliore pas ici, cette façon dont ils parlent d’eux et de Riverdale… mais encore plus abracadabresquement, car il y a sans cesse des références à la série et celle-ci malheureusement est devenue fort ridicule. Difficile de prendre au sérieux quoique ce soit. Et pourtant, l’intrigue autour d’un corbeau noir est bien trouvée, bien que ce soit très long, tous ces chapitres où ils agissent comme des nigauds – dès le début, j’ai compris que Betty serait la dernière à être menacée car elle, elle découvrirait qui est l’auteur du chantage et la ferait cesser. D’ailleurs, assez vite, lors d’un certain chapitre, je me suis dit que ça ne m’étonnerait pas si « c’était elle », et finalement ça l’était, même si le motif était encore inconnu, car l’histoire se reconstruit morceau par morceau, chantage par chantage, autour de ce qu’il s’est passé le 4 juillet de cet été-là. Par contre, tout le positif de la lecture, et il y en avait (les personnages sont mieux écrits) malgré tout a été gâché par une fin frustrante où j’avais des envies de meurtre. Car la confrontation finale…, on a droit à quoi ?! à
des excuses ! Oui, des excuses, envers la personne qui les faisait tous chanter, alors qu’elle est sur le point de tuer Betty, qu’elle a essayé de tuer Veronica et quoi ? Il faut s’excuser parce qu’ils ne sont pas devins et que leurs actions ont causé des conséquences imprévisibles sur cette pauvre victime. A VO-MIR !
Bref, peu importe si un jour, il y a une suite, je ne la lirai pas. Céder à la curiosité pour si peu de gain de mon côté ? Non j’arrête les frais, je ne suis même plus divertie.
de Marcel Pagnol.
[Des tensions se créent entre Lili et Marcel, car ce dernier fait des cachotteries à Lili - tout aurait pu être évité si Marcel avait été franc dès le départ... car il fait beaucoup de secrets dans ce tome, avec sa famille.]
J’ai beaucoup aimé cette suite, qui fait un peu moins rêvé, mais renvoie vraiment à des sentiments puissants : les premiers jeux sentimentaux et ses émois, les premières classes de secondaires : ses nouvelles règles, les cours, les récrés. Cela me rend nostalgique et je crois que cela touche tout le monde, même si ce n’est pas de la même manière, car beaucoup de choses ont changé et/ou que la culture est différente.
de Lucy Maud Montgomery.
[Rilla a son caractère, mais elle est gentille, différemment de sa mère, mais elle a un très bon fond. La preuve, c'est tout de même la décision qu'elle a prise, elle qui n'aime pas les bébés...]
Ce dernier roman (dans ma bibliothèque) chronologique d’Anne de Green Gables ne me plait pas autant que le reste. Ici, point de légèreté ou prou. Après tout, cela recouvre les années 1914 à 1918, donc l’auteure n’a pas pu faire l’impasse sur la Première Guerre Mondiale, annoncée par le Joueur de flûte dès le tome précédent. Ce tome-ci est centré sur Rilla, jeune fille frivole et vaniteuse qui change de tout au tout, pour devenir une vraie héroïne de guerre. C’est-à-dire à qui la jeunesse est enlevée prématurément, et que tous applaudissent, pour les sacrifices. Cela va très loin
jusqu’à donner la dernière lettre de son frère qui est mort à une étrangère, une amie qui l’aimait – mais qui lui ne l’aimait pas en retour ou du moins ne l’a jamais su – et elle ajoute même que copier cette lettre enlèverait tout à son geste… The F*** ?
Elle ne différait que peu de sa propre mère pourtant, à qui ces défauts-là n’ont jamais été reprochés – c’est d’une injustice flagrante. Pas la même époque, que voulez-vous ? Ceci passe encore, mais il y a des clichés qui rendent le livre moins profond : celui qui revient ou qui ne revient pas (on peut le deviner directement), le chien fidèle au poste en attendant le retour de son maître, le poème du poète qui devient connu dans le monde entier
avant de mourir
(mais nous, on ne peut pas le lire, ce poème si touchant…) D’autres personnages deviennent imbuvables dans ce tome : Susan (dont ça dépend un peu le jour, mais plus souvent qu’avant oublie sa place), le Docteur Blythe, et je suis triste de le dire : même Anne de temps en temps… qui de toute manière est si peu présente. Alors qu’on entend que Susan, mais rien à faire, ce personnage n’est pas dans mes favoris et il prend de l’ampleur depuis trois tomes. Le pompon est le traitement des chats dans l’histoire, oui, aussi ridicule que cela paraisse, la violence animale aussi décomplexée me répugne
le chat de la famille est appelé Dr Jekyll et Mr Hyde pour ses sautes d’humeur, et devenant Mr Hyde de plus en plus souvent, il finit par se sauver et disparaître – et l’auteure s’en sert comme une métaphore de la guerre, du côté allemand : RI-DI-CU-LE ! Pauvre chat, c’est sans doute les mauvais traitements de Susan qui l’ont rendu comme ça, cette sale mégère.
et encore ce n’est rien à côté de
ce qu’à fait un des fils du pasteur. Croyant comme un imbécile qu’il allait faire revenir son ami de la guerre, il sacrifie à Dieu son chaton, qu’il adorait par ailleurs. J’étais vraiment dégoûtée – parce que, ah non, le chaton on s’en fout – mais imaginez un peu ce sacrifice, tellement pur et innocent qui a fait pleurer tout le monde de tristesse pour le tueur. BEURK
...
de Mark Wright.
[Mark = 4 et Wright = 6 / 4+6 = 10^^]
De la série Doctor Who, Ninth Doctor et Rose débarquent dans un hôtel au beau milieu d'un blizzard. TRès satisfaite du twist pour une petite histoire que l'on pourrait croire sans prétention, mais qui fonctionne ! Une bonne ambiance de pleine de suspense et de peur en huis-clos est plantée, nos héros semblent très démunis... malgré cela, le mystère à résoudre va leur rendre l'avantage quand on croit que tout est perdu. Toutes les déductions du Doctor se font à partir d'indices disséminés dans le texte et qui semblent naturels au départ...
de Sir Arthur Conan Doyle.
[J'avais honnêtement difficile à m'en détacher, même si j'étais obligée car je lisais dans le train et je râlais à chaque arrivée en gare, sachant que le plaisir était remis au prochain voyage]
J'ai vraiment aimé ce tome, encore plus, je pense parce que ce n'est pas une histoire complète, sous forme de nouvelles, cela ne traîne pas en longueur et j'adore ce format : on retrouve Watson et Holmes qui fait preuve d'une grande perspicacité sur un menu détail observé ; ensuite, une affaire se présente, et ce sont les petits détails qui sont révélateurs. Ce ne sont pas de grands casse-tête, car il n'est pas très difficile de comprendre rapidement de quoi il en retourne (surtout parce que l'auteur fait écrire à Watson une vision assez romancée des choses : dès qu'il décrit une physionomie, on sait ce qu'il en retourne : le vilain est effrayant, le bienveillant est jovial, etc. peu de fois, cela sort des sentiers battus). Mes préférés, ici, étaient The Adventure of the Red-Headed League, The Man with the Twisted Lip, The Adventure of the Speckled Band, The Adventure of the Engineer's Thumb, The Adventure of the Copper Beeches. Ce sont les 5 plus étranges : les deux premiers prêtent plutôt à sourire, et les trois derniers nous inquiètent.
de Sir Arthur Conan Doyle.
[Policier ! Même si mon cœur balance entre ça, aventures et pirates ^^]
J'imagine que j'aurais lu à l'époque de sa sortie The Final Problem, j'aurais été beaucoup plus chamboulée, que je ne l'étais, et pourtant je l'étais déjà pas mal, alors que je savais qu'il allait "ressuscité"... Il m'a rendu nostalgique d'une époque révolue. Les autres nouvelles qui m'ont plu sont The Adventure of the Gloria Scott, parce que l'histoire est décisive pour Sherlock qui essaie pour la première fois son pouvoir de déduction, The Adventure of the Musgrave Ritual pour l'ambiance avec le drôle de poème et la recherche d'un trésor qui nous ouvre ses portes, The Adventure of the Reigate Squire parce qu'elle m'a surprise, The Adventure of the Crooked Man, pour l'analyse de caractères des trois personnages principaux.
de Carl Barks.
[Je pense qu'on peut dire les deux pour Donald : il a une grande bouche - pardon, bec - et surtout dans ce tome, il est très vantard, à ses débuts...]
J’adore ce tome-ci : première apparition de l’Oncle Picsou, qui est l’incarnation de l’acariâtre Scrooge en BD, pour le moment, du moins, son cœur en or se verra dans beaucoup plus longtemps. Première apparition de Gontran aussi, sans sa chance, mais qui a toujours beaucoup d’arrogance. Trois bons petits canards est super mignonne avec les neveux qui essaient de racheter toutes leurs bêtises de l’année pour être sûrs d’avoir des cadeaux à Noël. Finalement, Picsou revient avec un mystère et un château à explorer dans Le secret du vieux château – beaucoup d’action, du suspense et un brin de frayeur avec nos héros dans cette belle histoire.
de Willy Vandersteen.
[Bobette et Lambique sont ensorcelés et deviennent particulièrement cruels sous l'influence de la macrâlle...]
Je suis partagée sur cette BD, car tout ce qui met en valeur la Wallonie que je vois si peu représentée d'ordinaire, me fait super plaisir. En wallon, macrâlle veut dire sorcière, et ici, la BD démarre avec un timbre qui existe vraiment d'une représentation d'une macrâlle, Gustine Maca. Elle prend vie et sa légende avec : on a droit à une belle vue de la ville de Vielsam, à l'intérieur et à l'extérieur d'une maison typiquement ardennaise ; les myrtilles qui sont utilisées dans du tcha-tcha, mélange qui provoque l'ensorcellement d'une personne qui devient à son tour macrâlle... Bref, beaucoup de points positifs, seuls bémols, la représentation du Diable fort ridicule (dommage, je sais que la série est capable de bien mieux) et aussi l'exagération sur les sorcières... Enfin, j'ai appris plein de trucs sur ma région ^^
The Valley of Fear de Sir Arthur Conan Doyle.
[J'ai caché le titre, au cas où quelqu'un voudrait le lire sans savoir que la fin est triste...]
Le mystère était bien ficelé et pourtant tous les éléments étaient là pour nous guider sur la manière dont ça s'était passé. C'est intéressant, mais peut-être moins que le récit des évènements qui nous ont amenés là, dans la seconde partie du roman. Cela m'a fort fait penser au tout premier roman de Doyle, l'
Etude en rouge. La fin est
tragique, avec la mort des protagonistes due à Moriarty selon Sherlock.
de Sir Arthur Conan Doyle.
[Sherlock se défend de deux agressions dans la première nouvelle de ce tome, la première contre Moriarty en flashback en quelque sorte et la seconde contre Sebastian Moran ; mais dans les autres nouvelles aussi, il y a des agressions de toutes sortes, celle avec un mariage forcé à la clef m'a terriblement frustrée mais j'ai adoré le dénouement.]
La première des nouvelles est la plus anticipée The Adventure of the Empty House, même si le mystère n'est pas complexe, on attend trop la confrontation de Watson et de Holmes après trois ans où celui-ci s'est fait passer pour mort, et ses justifications (les excuses répétées, semblent vite oubliées et mises de côté, quand même). Dans la même veine que le recueil précédent, tout autant apprécié ! Avec une nouvelle qui détonne par sa différence, tout de même : The Adventure of Charles Augustus Milverton, où Holmes et Watson s'essaient à être criminels (pour la bonne cause^^)
de Micol Ostow.
[Eh oui, parce que Cheryl et sa bande sont des badass au tir à l'arc
Sans spoiler, plusieurs personnes sont blessées de cette manière et d'autres encore...]
Ne pas se donner la peine de le lire, je ne sais pas pourquoi j’ai perdu mon temps ainsi… C’est vraiment mauvais. Cringe (car il n’y a pas d’autres mots), cette façon dont ils ont de parler d’eux et des autres, de Riverdale, comme s’ils étaient des êtres spéciaux et que Riverdale est leur croix à porter, boarf. Le groupe est scindé en deux : Betty, Veronica, Cheryl (insupportable et détestable) ainsi que les River Vixens sont dans un camp pour entrainement pom-pom girl, et ça tourne très mal autour d’un mystère irrésolu (et très facile à résoudre finalement) et Jughead, Archie et les autres à une soirée de poker à La Bonne Nuit, d’un ennui ! Même le vol ne rend pas les choses plus intrigantes de ce côté – et la conclusion n’arrange rien à mes bâillements et ma frustration.
de Willy Vandersteen.
[Nos héros partent en Amérique du Sud dans l'espoir de sauver Bob, le pays n'est pas précisé mais le continent bien.]
Chouette petite BD, avec du suspense (un rien du moins) autour de Bob qu'il faut sauver (pour une fois), car il est ensorcelé sous forme d'oiseaux multiples... La relation avec Bobette change un rien, en mieux.
de Kanoko Sakurakouji.
[Notre héroïne a deux identités : la courtisane et la fille de seigneur. Un autre perso a deux identités, le méchant de l'histoire, mais je n'en dis pas plus...]
On commence avec des propos bien cringe, où elle parle de sa virginité, de cette cicatrice pour garder un souvenir de lui (brrr, encore un peu, elle va refuser de se laver pour garder son odeur…). On voit bien le genre : une nuit de sexe pour toute une vie de regrets… J’ai horreur de cette trope : autant ne pas céder à la tentation alors… Mais paf, un twist (j’aurais dû m’en douter) :
ce n’était pas le boss final qui s’est tué…
Donc, nouvel espoir, il pourrait épouser Akane, si son nom n’est pas réhabilité ! Et ça me saoule ! L’amour interdit, ça va bien deux secondes, pas besoin de longueur dessus, on a compris merci. De plus, que lui pense ça, normal ; elle, par contre, y pense beaucoup trop… Elle ne devrait penser plus à ses parents morts, sa famille, son nom et son honneur – après s’inquiéter du reste. Et puis, nouveau retournement de situation délirant et totalement prévisible (m’en doutais depuis qu’une remarque nous a fait penser à un traître et qu’on ne le cherche pas plus que ça, après avoir soupçonné quelqu’un à tort) : le méchant était
son amour de jeunesse. Avec qui elle est prête à presque coucher pour voir une tâche de naissance en forme de lune.
Nouvelle déception, donc, apparemment, maintenant, on revient à la facilité ? la trope nulle :
faire en sorte que le rival soit si méprisable que le lecteur a zéro pitié ?
Enfin, au moins, il est resté digne et pareil à lui-même jusqu’à la fin.
de Sir Arthur Conan Doyle.
[Sans en dire de trop, il y a une nouvelle dans laquelle un empoisonneur agit, et pas qu'une fois... C'est une de mes préférées, où Sherlock manipule en beauté le tueur.]
The Adventure of the Devil's Foot pour l'horreur des meurtres et des crimes, The Disappearance of Lady Frances Carfax pour le suspense sur la Lady et l'enquête avec une approche directe de Watson, The Adventure of the Dying Detective pour le jeu auquel se soumet Holmes sont mes préférées. Un autre très bon recueil.
de Lucy Maud Montgomery.
[Un de mes passages préférés est quand la petite Faith va voir "l'ogre" du village Norman Douglas, elle prend sur elle pour qu'il revienne à l'église, mais est très mal reçue. Elle revient à la charge en le confrontant, et en lui souhaitant tous les maux. Et là, l'Enfer est mentionné et pas qu'un peu. D'ailleurs, celui-ci change d'avis devant sa colère passionnée et demande à ce que son père fasse exprès pour lui des sermons sur l'Enfer, son sujet préféré.]
Je l'ai beaucoup aimé grâce à la romance sous-jacente, et presqu'impossible entre Rosemary et le père de nos petits héros. Je croyais que ce serait centré sur les enfants d'Anne, et qu'elle ne serait présente qu'à côté, mais non, ça c'était plus le roman précédent. Celui-ci était sur les enfants du pasteur veuf et distrait toujours perdu dans le monde spirituel. Ses enfants : Jerry, Faith, Carl et Una se débrouillent par eux-mêmes, car la Tante Martha est bien trop vieille pour toute une petite bande. Ils se lient d'amitié avec les Blythe, comme le tome Anne d'Ingleside, ce sont les joies, les peines et les bêtises d'enfants, mais ceux-ci, qui peinent à s'intégrer. Heureusement, leur bonté rachète bien des fautes et des torts. Le seul bémol est l'absence comme voulue d'Anne, qui aurait fait avancer les choses plus vite, mais le scénario exigeait son absence, car Anne est bien trop douée pour écouter, réconforter, donner de bons conseils et jouer les entremetteuses. Vraiment une lecture réconfortante au possible.
vous devez alors réaliser une consigne obligatoire avant de pouvoir continuer votre aventure
