Lecture commune - Septembre 2024 : Meilleurs amis

[Fells]

Hello, petit mot rapide pour signaler que j'ai récupéré L'Amie prodigieuse de la médiathèque aujourd'hui ! (je vais déjà terminer Roi de Cendres (demain ou dans la semaine qui vient) avant de m'y attaquer). ^^

Heu... Je vais voir quand je peux terminer le premier, ça débordera sûrement sur octobre...Pareil pour l'amie prodigieuse.

[VampireAcademyTeam]

Bonsoir
Je viens de terminer la première partie de l'Amie prodigieuse. L'enfance.
Dès les premières pages où l'on nous liste les personnages. Je tique : untel boulanger, la femme du boulanger etc. La femme qui n'est vue que par le prisme du mari... Comment dire ? C'est pas cool.

Je reviens plus tard pour commenter ce début de livre.

Ciao e buena notte a tutti

Hello hello !
J'ai terminé ce livre et comment dire ? j'en ressors pas franchement convaincu et c'est dommage car le cadre est juste incroyable... Mais la personnalité de la narratrice, Elena est juste imbuvable. Je n'arrive pas à m'attacher à elle car elle veut toujours tout ramener à elle, être la meilleure pour surpasser en tout sa meilleure amie Lila. Je ne crois pas non plus avoir une tendresse particulière pour qui que ce soit, à part cette Lila peut-être...
Donc en somme je ne sais pas encore si je continue l'aventure ou pas. J'aimerais beaucoup connaître la suite de leur vie, tout en ayant peu le désir de renouer avec cette ambiance qui ne parait pas fidèle à l'âme italienne.
Néanmoins, le début, le premier chapitre, nous fait comprendre qu'il y aura fatalement un dénouement, et j'ai du mal à croire que si nous ne possédons pas tous les tomes sous la main, nous puissions se souvenir, sous peine de ne pas se mélanger les méninges avec tous les prénoms des personnages.

Et comme @Fells, il me reste Rois de cendres mais ça va fatalement dépasser sur le mois d'octobre puisque que je ne l'ai pas encore commencé et que je compte le lire lentement.

[Chalune]

J'ai terminé Tempêtes du sud, dont voici mon avis :

Si j'avais ce livre dans ma PAL, c'est parce qu'il était offert lors d'une opération "un livre offert pour l'achat de deux titres de la collection poche ", autrement je ne l'aurais jamais acheté. Je suis très difficile sur les romances contemporaines, pour me plaire, elles doivent être originales et/ ou avoir des personnages principaux avec une psychologie intéressante. Et soyons honnête, d'originalité, ce livre n'en n'a aucune. Que ce soit dans la construction de la romance ou dans le passé des personnages. Les personnages parlons-en tiens. Ils sont manichéens au possible : les méchants sont méchants, vraiment détestables, sans une once de nuance et les gentils sont gentils, de vrais bisounours en herbe. La romance est assez mièvre avec des déclarations plus cul-cul tu meurs !
Jax est le book boyfriend par excellence, tellement parfait qu'on ne peut ignorer que c'est un personnage de fiction. Accusez moi de scepticisme mais je doute que beaucoup d'hommes

Spoiler

louent une machine à bulles pour danser sous une pluie de bulles de savon ou accroche des dizaines de papillons en papier dans le jardin et plantent des centaines de pâquerettes parce que c'est la fleur préférée de sa dulcinée.

Peut être argumenterez-vous que la lecture c'est aussi fait pour rêver, et oui, vous avez raison, mais moi j'aimerais tellement lire une romance où le héros ne nous donne pas l'impression que notre copain n'est qu'un gros balourd sans un poil de romantisme en lui . Un truc un peu plus réaliste quoi ! Où alors c'est peut être juste que je suis pas dans le mood pour ce genre de lecture en ce moment .
Mais je dois reconnaître que c'est bien écrit, malgré leur manque d'originalité Kennedy et Jax sont plutôt attachants (et c'est grâce à eux que ce livre n'a pas terminé dans la catégorie "pas apprécié ". Comme quoi, on ne répétera jamais assez l'importance de créer de bons personnages), le livre se lit vite et, malgré tout ce que j'ai dire plus haut, il se lit sans déplaisir.
Une lecture à réserver aux plus romantiques ou en tout cas aux moins rabat joie que moi .

P.S: c'est vraiment bizarre de lire une romance toute mignonne et douce, un brin niaise et d'arriver aux scènes de sexe et de lire des mots comme

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bite et baiser. Entre autres.

Il y a quelque chose d'antinomique pour moi.

Malgré le fait que j'ai beaucoup apprécié le livre, à croire que j'étais dans le mood "histoire d'amour niaise", je suis assez d'accord avec ta critique. Je pense que c'est essentiellement les personnages qui m'ont conquis.

Spoiler

Tout comme toi cette scène de sexe sortie de nulle part m'a beaucoup surprise. Elle m'a un peu gâché ma lecture. J'étais dans l'émotion, les yeux larmoyants et tout et tout, et d'un coup c'est la douche froide. Non pas que les scènes explicite me dérange mais là j'ai vraiment pas compris l'intérêt... J'en ai mis de côté le livre pendant quelques jours.

[Chalune]

Avec ÉNORMÉMENT de retard je vous partage m'a critique de Tempêtes du Sud.
Je ne m'attendais pas à être autant bouleversé par cette histoire.

En réalité je ne m'attendais pas à grand chose, j'avais même peur de ne pas apprécier étant donné que le thème de l'amitié n'est de prime abord pas ma tasse de thé, mais rapidement je me suis retrouvée happé par le personnage de Kennedy.

Spoiler

Kennedy est un personnage attachant dont l'histoire personnelle m'a beaucoup touchée. J'ai été révolté par ce qu'elle vivait, j'ai souhaité de tout mon cœur qu'elle s'en sorte, et je me suis reconnue dans ses larmes.

Puis il y a eu sa rencontre avec Jax.

J'ai aimé le détester.

J'ai savouré ces moments où Kennedy imposait sa positivité face a cette homme qui semble être tout son contraire. J'ai aussi voulu savoir ce qui se cachait derrière cet homme bourru et caractériel.

Puis j'ai eu envie de le sauver.

Leurs douleurs et leurs fêlures sont racontées avec profondeur et émotions.
J'ai lu assez rapidement la premier moitié du livre.

Ensuite c'est devenu émotionnellement trop intense. Trop difficile de tourner les pages. Trop de larme ont brouillées ma vision et mon petit cœur n'arrivait plus à avancer qu'un chapitre à la fois.

Je n'ai pas vecu les mêmes traumatismes que Kennedy ou Jax mais la manière dont elle ressent les événements, la manière dont elle perçoit la vie et son rapport aux autres.... ça a résonné en moi, fort, vraiment très fort.

Une chose que je n'ai pas apprécié du tout, c'est la manière dont le rêve érotique, très détaillé et cru, de Jax sort un peu de nuls part. A mon sens ça n'apporte pas grand chose, d'autant plus que le sexe n'a pas une grande place dans cette histoire.

Ce que j'ai vraiment apprécié par contre, c'est la manière dont l’autrice clôture son récit par de petites incursions dans leurs moments de grand bonheur.

Pour une fois j'ai pu avoir une réponse à cette question qui me taraude quand je fini un roman : Et après ?

Ce livre est pour moi un énorme coup de coeur.

La plume de l'autrice est belle et sincère.

Elle a un don pour transmettre les émotions et, malgré le flot émotionnel intense, tout le récit est saupoudré de touches d'humour qui nous permettent d'esquisser un sourire les yeux emplis de larmes.

[Chalune]

Et j'enchaîne avec ma critique de Roi de cendres que j'ai lu vraiment très rapidement, en deux sessions/soirées/nuits.

La narration donne un style artistique voir poétique au recit.
Le fait de sauter d'instant en instant comme autant de polaroïds de leur histoire, donne un certain rythme au récit qui ne s'en trouve pour autant pas décousu.
Les illustrations qu'on trouve au fils des pages font penser que nous sommes peu être entrain de lire les cahiers d'Auguste... ?

Spoiler

Les personnages sont attachants et leurs histoires est dures.
On est confronté à dees enfants forcés à grandir trop vite, trop tôt à cause de la négligence de leurs parents.

On apprend, en meme temps que les personnages eux même, à comprendre leurs propres histoires, passées et futurs, la complexité de la relation entre Jack et Auguste, ce qui arrive à Jack, la complexité du monde qui les entoure et de ce qu'ils ressentent.

Au fils de ma lecture j'ai parfois eu la sensation d'être au coeur d'une belle histoire d'amour et d'amitié, mais aussi celle d'être au coeur d'une tragédie. J'ai vogué entre une confiance aveugle en l'avenir, persuadé que tout finirait par s'arranger et une peur féroce d'une catastrophe imminente.

L'histoire est très addictive et le rythme assez soutenu donne, au fils des pages, l'envie d'en tourner juste une de plus... puis une autre et une autre.
Je n'arrivais pas à lâcher ce livre.
Malgré la fatigue et les heures qui défilaient au coeur de la nuit, il fallait que je sache, j'espèrais que ça se finisse bien, il fallait que ça se finisse bien pour eux.

Au final c'est une belle découverte, un beau livre que j'ai apprécié lire.
Il y a une suite, ou une presquelle, que je suis curieuse de lire mais il me semble qu'elle n'a pas été traduite.

[Fells]

Bonjour, alors j'ai presque terminé Roi de Cendres, et ouai. Vachement glauque leur relation.

Le chapitre "Souverain" p.212 ? Autant captivant que répugnant pour moi. Je ne sais toujours pas si j'aime ou pas, c'est difficile de trancher, avec ce genre de personnages je trouve. Ça vous a fait quoi à vous ce chapitre ? Et sinon est-ce qu'il y a des passages qui vous ont fortement marqué.e.s ?

Sinon je suis d'accord avec toi Chalune, les éléments iconographiques servent bien le récit, ils complètent les ellipses, et j'aime bien ce jeu de piste.

[Fells]

Bonjour, alors j'ai presque terminé Roi de Cendres, et ouai. Vachement glauque leur relation.

Le chapitre "Souverain" p.212 ? Autant captivant que répugnant pour moi. Je ne sais toujours pas si j'aime ou pas, c'est difficile de trancher, avec ce genre de personnages je trouve. Ça vous a fait quoi à vous ce chapitre ? Et sinon est-ce qu'il y a des passages qui vous ont fortement marqué.e.s ?

Sinon je suis d'accord avec toi Chalune, les éléments iconographiques servent bien le récit, ils complètent les ellipses, et j'aime bien ce jeu de piste.

Du coup, finito, le Roi des Cendres. Mon retour ce soir, le temps de digérer les émotions.

[Fells]

Donc.

Mon commentaire

[...]
L'histoire est très addictive et le rythme assez soutenu donne, au fils des pages, l'envie d'en tourner juste une de plus... puis une autre et une autre.
Je n'arrivais pas à lâcher ce livre.
Malgré la fatigue et les heures qui défilaient au coeur de la nuit, il fallait que je sache, j'espèrais que ça se finisse bien, il fallait que ça se finisse bien pour eux.

D'un côté, je rejoint Chalune, ça se lit extrêmement vite grâce au format (les chapitres sont super courts, police corps 14 je pense, 300 pages.). J'ai fini en trois sessions.

L'histoire en crescendo est très particulière, et les événements qui y sont représentées, absolument extrêmes. J'ai peu apprécié le contexte (je n'aime pas forcément les univers scolaires, j'en ai lu beaucoup, et c'est une période de lecture que j'ai dépassée.) mais j'ai beaucoup aimé tout l'imaginaire de la folie de Jack. Très visuel, très épique, et fantasy, avec un je ne sais quoi d'onirique. Totalement ma came.

D'un autre côté, j'ai...pas forcément aimé ? Je n'ai pas le ressenti d'avoir globalement bien aimé en tout cas. Pas forcément globalement détesté non plus.
C'est surtout un énorme ? (qui atterrit par conséquent dans ma catégorie "lu aussi — wtf ". )

Et j'ai surtout éprouvé tout au long de ma lecture une très vive curiosité quant à ce que les deux ados allaient devenir. À quel point la psychée d'Auguste allait être marquée.
Aucune déception de son côté, le fin mot en ce qui le concerne est au-delà de mes attentes, et j'ai déduit une possible signification du titre qui me plaît bien.

Par contre j'ai trouvé Jack... décevant ? En tout cas pas à la hauteur de ce que j'en attendais. Peut-être que j'ai trop projeté. Un truc que je déteste, c'est le fait de trouver une vérité des plus basiques derrière ce qui paraît comme extraordinaire. Donc décevant.

Pour la conclusion, quoique nécessaire depuis le seuil critique dépassé, elle essouffle un peu la tension. Les trois dernières pages permettent d'ouvrir la réflexion, ce n'est pas forcément ce que je préfère mais je vois l'intérêt.

En conclusion, à part une fascination quelque peu morbide pendant les épisodes flippants (dont l'épisode cité dans mon message précédent) et un attachement en dent de scies envers Auguste, peu de choses que je retiendrai je pense.

Je tiens quand même à relever le travail fait sur l'édition. La gradation de la coloration des pages, à mesure que les deux ados s'enfoncent dans leur secret, les éléments iconographiques qui produisent du sens et viennent compléter le texte. Chapeau bas. C'est un gros travail qui est très signifiant par rapport à l'histoire. Et ça j'aime bien.

Pour en discuter :

Questions aux lecteur.ices de Roi de Cendres

Que signifie le titre pour vous ?
Quels sont les passages qui vous ont mis la tête à l'envers ?

Voilà pour le Roi de Cendres !
> Il me reste l'amie prodigieuse, que je commence en fin de semaine normalement, je verrais comment je progresse dans ma lecture.

[Ocelline]

J'ai également fini Rois de cendres de K. Ancrum, voici ma petite chronique avant d'en discuter un peu plus avec vous :

Les thématiques de santé mentale et de toxicité dans les relations sont explorés avec brio. Ainsi, Rois de Cendres est un roman sombre et qui s'assombrit au fil des pages. Je souligne le travail éditorial fait derrière le roman, le rendant plus tangible et pesant. Toutefois, il n'a pas du tout pris la forme que j'attendais et cela m'a décroché de ma lecture. Je pensais lire un roman décrivant une belle relation entre deux jeunes adultes, amis très proches avec une projection "imaginaire" d'un jeu de leur enfance comme manifestation du problème mental. Mais finalement, on les suit dans un cadre scolaire avec une prédominance forte de toxicité dans la relation. Elle est vraiment sous-tendue par plein de choses dont notamment une domination sans équivoque. Ainsi, les personnages principaux (August & Jack) sont bien construits et les mécanismes relationnels sont plausibles bien que je n'ai pas du tout aimé les trouver dans ce roman.

Dans un deuxième temps, le roman est rendu assez dynamique par le découpage des chapitres : ils sont très courts et l'évolution temporelle rendait le récit très haché. Ce qui m'a également maintenu à distance du récit malgré la plume qui le rend poétique et intense. En conclusion, un roman très court mais que j'ai eu du mal à lire car pas grand-chose me donnait envie de m'y replonger.

Spoiler

- Rois de Cendres fait à mon avis référence à la pyromanie d'August et au fait que étant une maladie psychique, ça suffit pour lui ouvrir les portes du royaume ; là où Jack étant guéri n'a plus besoin de la couronne ?
Il y a aussi un joli parallèle entre le fait qu'August est le feu/brûle pour Jack qui y répond aisément (puissance de ses sentiments avoués) étant "l'osier" un matériau fortement inflammable.

- Les passages qui m'ont particulièrement marqué sont celui de l'allégeance d'August à Jack à la rivière, le moment où il se noie puis est brûlé vif.

[Fells]

[...] Je pensais lire un roman décrivant une belle relation entre deux jeunes adultes, amis très proches avec une projection "imaginaire" d'un jeu de leur enfance comme manifestation du problème mental. Mais finalement, on les suit dans un cadre scolaire avec une prédominance forte de toxicité dans la relation. Elle est vraiment sous-tendue par plein de choses dont notamment une domination sans équivoque. Ainsi, les personnages principaux (August & Jack) sont bien construits et les mécanismes relationnels sont plausibles bien que je n'ai pas du tout aimé les trouver dans ce roman.

Spoiler

C'est exactement mon ressenti. J'ai trouvé cette démonstration très violente à assimiler. Surtout qu'Auguste la banalise, il en est conscient, mais je n'ai pas vu en quoi c'était pertinent d'amener ce symptôme à ce degré là pour au final rien n'en faire. Résultat j'y vois un effet soufflé : brûlant et gonflé à bloc aux moments tendus, mais qui se retrouve inconsistant une fois la difficulté dépassée.

[...]

Spoiler

- Rois de Cendres fait à mon avis référence à la pyromanie d'August et au fait que étant une maladie psychique, ça suffit pour lui ouvrir les portes du royaume ; là où Jack étant guéri n'a plus besoin de la couronne ?
Il y a aussi un joli parallèle entre le fait qu'August est le feu/brûle pour Jack qui y répond aisément (puissance de ses sentiments avoués) étant "l'osier" un matériau fortement inflammable.

- Les passages qui m'ont particulièrement marqué sont celui de l'allégeance d'August à Jack à la rivière, le moment où il se noie puis est brûlé vif.

Réponses questions (vrais spoilers)

Complètement, concernant l'osier. C'est une analyse des plus pertinentes. ^^ J'ai pour ma part une idée très littérale du titre. > Roi de cendres pourrait aussi faire directement référence aux personnages (un titre alternatif si on veux) : Roi = Jack, qui impose l'ascendant sur Cendres = Auguste. "de" devenant alors un marqueur de la nature du lien qui les unit.

Et oui, les deux scènes conjointes, de la baignoire et de l'incendie, ont effectivement été très fortes pour moi aussi, avec la scène Souverain.

[Ocelline]

[...] Je pensais lire un roman décrivant une belle relation entre deux jeunes adultes, amis très proches avec une projection "imaginaire" d'un jeu de leur enfance comme manifestation du problème mental. Mais finalement, on les suit dans un cadre scolaire avec une prédominance forte de toxicité dans la relation. Elle est vraiment sous-tendue par plein de choses dont notamment une domination sans équivoque. Ainsi, les personnages principaux (August & Jack) sont bien construits et les mécanismes relationnels sont plausibles bien que je n'ai pas du tout aimé les trouver dans ce roman.

Spoiler

C'est exactement mon ressenti. J'ai trouvé cette démonstration très violente à assimiler. Surtout qu'Auguste la banalise, il en est conscient, mais je n'ai pas vu en quoi c'était pertinent d'amener ce symptôme à ce degré là pour au final rien n'en faire. Résultat j'y vois un effet soufflé : brûlant et gonflé à bloc aux moments tendus, mais qui se retrouve inconsistant une fois la difficulté dépassée.

[...]

Spoiler

- Rois de Cendres fait à mon avis référence à la pyromanie d'August et au fait que étant une maladie psychique, ça suffit pour lui ouvrir les portes du royaume ; là où Jack étant guéri n'a plus besoin de la couronne ?
Il y a aussi un joli parallèle entre le fait qu'August est le feu/brûle pour Jack qui y répond aisément (puissance de ses sentiments avoués) étant "l'osier" un matériau fortement inflammable.

- Les passages qui m'ont particulièrement marqué sont celui de l'allégeance d'August à Jack à la rivière, le moment où il se noie puis est brûlé vif.

Réponses questions (vrais spoilers)

Complètement, concernant l'osier. C'est une analyse des plus pertinentes. ^^ J'ai pour ma part une idée très littérale du titre. > Roi de cendres pourrait aussi faire directement référence aux personnages (un titre alternatif si on veux) : Roi = Jack, qui impose l'ascendant sur Cendres = Auguste. "de" devenant alors un marqueur de la nature du lien qui les unit.

Et oui, les deux scènes conjointes, de la baignoire et de l'incendie, ont effectivement été très fortes pour moi aussi, avec la scène Souverain.

Oui tout à fait, je me retrouve également beaucoup dans ton analyse ; bien que je n'ai pas assez signifié dans mon avis que la fin "retombe comme un soufflet". Il est vrai qu'il y a un effet de "tout ça pour ça".
J'aime beaucoup ton analyse littérale du titre, c'est vrai que je n'y avais pas pensé mais cela pourrait parfaitement coller !
En tout cas les références sont nombreuses et distillées dans tout l'objet-livre. C'est brillant mais insuffisant pour compenser les défauts que j'ai relevé ^^

[Loumiel]

J'ai enfin terminé L'amie prodigieuse !
Et le mot-clé est bien "enfin" dans cette phrase, parce que je les ai senties passer ces 380 pages. Et pourtant j'ai trouvé le livre intéressant, j'ai aimé découvrir la vie de banlieue pauvre italienne des années 50-60 (ce n'est pas précisé exactement), les relations étaient profondément réaliste et humaine, en édulcorant aucunement la cruauté de la vie en société. Mais c'est justement la vision de la vie de l’héroïne que je n'arrive pas du tout à partager, tout en compétition, à se comparer à tout le monde, à regarder les garçons et les hommes comme un but à atteindre. Et je pense que c'est ce qui m'a particulièrement rebuté à ma lecture. Je suis tout de même intriguée par la suite, mais en tout cas ça ne sera pas pour tout de suite.

[Fells]

J'ai commencé l'amie prodigieuse ! N'ayant pas énormément de temps à m'y consacrer, j'en suis aux 50 1res pages.

Pour l'instant, ça coule tout seul. Tellement que je me demande jusqu'où cette cascade de faits d'enfances va s'arrêter.

En cela, et au niveau de la langue, je crois lire Jane Eyre, quand elle était enfant. La même clairvoyance des événements, le même regard analytique, la même façon de considérer les autres. Très étrange.

Je ne sais pas si d'autres personnes l'ont ressenti comme ça ? ^^

Édit : J'ai terminé la première partie (l'enfance) et je trouve le style toujours aussi fouillis. Ça fait très anecdotes sans importance, où le seul marqueur de l'environnement d'Elena qui la stimule, est Lila. Étrangement, ce n'est pas ennuyant. C'est très universel comme thématique. Le passage de l'enfance à l'adolescence, les changements physiologiques qui arrivent avec, les amitiés qui se font, se defont etc.

[Fells]

J'ai commencé l'amie prodigieuse ! N'ayant pas énormément de temps à m'y consacrer, j'en suis aux 50 1res pages.

Pour l'instant, ça coule tout seul. Tellement que je me demande jusqu'où cette cascade de faits d'enfances va s'arrêter.

En cela, et au niveau de la langue, je crois lire Jane Eyre, quand elle était enfant. La même clairvoyance des événements, le même regard analytique, la même façon de considérer les autres. Très étrange.

Je ne sais pas si d'autres personnes l'ont ressenti comme ça ? ^^

Édit : J'ai terminé la première partie (l'enfance) et je trouve le style toujours aussi fouillis. Ça fait très anecdotes sans importance, où le seul marqueur de l'environnement d'Elena qui la stimule, est Lila. Étrangement, ce n'est pas ennuyant. C'est très universel comme thématique. Le passage de l'enfance à l'adolescence, les changements physiologiques qui arrivent avec, les amitiés qui se font, se defont etc.

Et voilà, j'ai enfin terminé L'amie prodigieuse !
Finalement si la partie de l'enfance est passée facilement, je ne peux pas en dire autant de la suite. Qu'est-ce que c'était lent !

Une cascade de noms de personnages qui tourbillonnent, tellement que j'en ai perdu le fil très tôt.

Des faits quotidiens qui s'étalent et s'étalent, entre geguerres de familles, amours adolescentes, et flou total de l'avenir.

Et comme l'a souligné Loumiel

[...] c'est justement la vision de la vie de l’héroïne que je n'arrive pas du tout à partager, tout en compétition, à se comparer à tout le monde, à regarder les garçons et les hommes comme un but à atteindre. [...]

Donc oui, une narratrice étrangement auto-centrée, à laquelle je n'ai pas du tout réussi à m'attacher au final et même si j'adorais Lila enfant, je regrette cette thématique de l'éloignement dans leur relation (qui ne fait que se dégrader, jusqu'à en devenir artificielle.)

Et puis forcément, du sexisme et de la misogyne banalisés, des violences physiques banalisées, un épisode particulièrement traumatisant

Spoiler

(épisode de violence pédophile qui fut particulièrement choquant ),

bref tout le pot pourri d'une mentalité arriérée des années 50-60 dans une Italie pauvre, très catho et patriarcale.

Pas tellement un contexte propice à une belle histoire d'amitié. Donc je ne nie pas la force de la narration, il y a eu quelques épisodes particulièrement plaisants et passionnants à lire, mais l'exhaustivité de l'ensemble, et le rythme très lent ont fini par m'achever. Je ne pense pas lire la suite si elle est du même acabit.

[Lola5405]

Nous avons beaucoup eu le même ressenti sur L'amie prodigieuse !