Dans un élan de philanthropie schizoïde (ou bien simplement une démonstration narcissique), je vais lancer un nouveau sujet, en acceptant l'hypothèse que certains n'ont pas répondu au dernier parce qu'il ne les inspirait pas (sait-on jamais), et qu'ainsi, les suivants auront plus de choix s'ils veulent participer.
A nouveau, j'attendrai un moment avant de répondre. Sur ce, le sujet :
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Vous êtes un(e) révolutionnaire. Mais eux vous considèrent comme un(e) terroriste.
Le groupe qui soutient vos idéaux, auquel vous jurez fidélité et que vous défendez corps et âme vous a chargé(e) de la périlleuse mission d'attenter à la vie d'une haute personnalité politique dans sa demeure, et par la même occasion de faire un coup d'éclat en détruisant le bâtiment. Pour ça vous disposez d'une grosse quantité d'explosif et d'une arme de poing (revolver, pistolet...) pour "le cas où".
Alors que le véhicule transportant la cible se gare devant la grande bâtisse, vous, caché non loin de là, observez la situation. Mais, alors que la portière est ouverte, et que la cible en descend, vous remarquez une seconde personne qui la suit. Nul besoin de voir son visage : sa démarche, sa carrure, son physique, et ses cheveux... tout se fait clair dans votre esprit ainsi que son image qui apparait, et votre pouls s'accélère. Reprenant votre équilibre, vous vous apercevez que vous tremblez.
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Voila, il s'agit donc de construire, d'imaginer, de développer. Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Ce que vous voulez
(J'ai l'impression de donner les éléments d'un livre-jeu : l'histoire dont vous êtes le héros !)
La première chose qui me vint à l'esprit fut cette interrogation : que fait-il là ?
Ce n'était pas prévu, ni prévisible, et encore moins concevable. Sari ne m'avait pas parlé d'une seconde personne. Ignorait-il qu'il serait avec le gouverneur ? Probablement oui, comment aurait-il pu... Ou alors, peut-être le savait-il, et justement... Non, Sari aurait su que je verrais Paul aux côtés du gouverneur, et il aurait deviné mon doute. Ma mission en était désormais compromise.
Mon doute... Mais oui, peut-être était-ce justement ça que Sari voulait déterminer. Étais-je digne de confiance, quand bien même c'était Paul qui se révélait traître, et dont il fallait se débarrasser ? La question restait en suspens. En serais-je capable ? Non, pas là, pas comme ça.
Les explosifs étaient installés depuis la veille au soir. Tôt le matin, plusieurs voitures et camions étaient venus pour aménager la maison qui était peu utilisée par le gouverneur. J'avais passé la journée ici, d'où je pouvais voir la demeure, et son entrée principale. J'avais un détonateur téléguidé, il me suffisait d'appuyer sur un bouton.
Mais le doute, la curiosité me rongeait. Pourquoi Paul ? Que faisait-il ici ?
Je passai cinq bonnes minutes assis à m'interroger sur ce que je connaissais réellement de Paul Shellard, son passé dans l'administration d'une agence gouvernementale, sa famille, que j'avais connue jusqu'à ce que Paul ne soit découvert par l'ATA, qui avait périe dans la fusillade entre les forces de l'ATA et ce qui était alors nos "forces armées", notre amitié qui s'en était vue renforcée, notre complicité... A mesure que le temps passait, je voyais des allées et venues par la porte d'entrée, mais jamais le gouverneur, ni Paul. Ils étaient toujours à l'intérieur. L'écran de mon iPad me montrait la porte de derrière, sortie du personnel de maison, qui n'avait été employée depuis ce matin que par eux-mêmes.
Il me fallait prendre une décision. Et, avec Paul à l'intérieur, je ne pouvais pas ignorer ce que je savais de lui, et simplement accomplir ma mission. Je comptais le nombre de voitures à l'extérieur et tentais de me remémorer les agents qui avaient pénétré à l'intérieur depuis l'arrivée du gouverneur. Deux gardaient la porte, et si j'arrivais par là, je n'avais aucune chance. Je sortis de ma poche mon laser d'appoint et fis glisser le détonateur sous un arbuste. Quelqu'un ne jetant qu'un coup d'œil n'y verrait rien.
Je portai mon iPad sosu mes yeux et examinai la fréquence de sortie des domestiques. Si je parvenais à me saisir de l'un d'eux, je pouvais revêtir...
Je sentis soudain une pointe, comme le bout d'un stylo, appuyée sur ma nuque. Je me figeai.
- Noyr.
Je reconnus la voix. Il faisait partie de mon équipe. Sari nous testait. Tous. Il n'avait aucun scrupule. Sa présence ici était évidente. Sari comptait bien mener la mission à son terme, peu importait les conséquences sur ses propres hommes.
- Ecoute, Siff, Paul et là-dedans, et...
- Je sais. Je l'ai vu.
- Alors tu sais que je ne peux pas faire ça.
- Je le sais. C'est pour ça que je suis là. Pour le faire à ta place.
J'étais piégé. Le laser d'appoint dans ma main droite était mal orienté. Si je parvenais à le retourner, peut-être...
- Pose ce laser, m'ordonna Siff. Dans ta main droite. Lâche-le.
Je m'exécutai. Je ne pouvais pas le laisser tuer Paul. Je devais savoir. Nous devions tous savoir, avant de prendre une décision. C'était stupide.
- Ecoute, tu ne veux pas savoir pourquoi Paul est là-dedans ? Tu as été envoyé pour me surveiller. Mais qui te surveilles, toi ? Sari n'a aucune confiance en nous. Il prend la décision de supprimer Paul avec le gouverneur, simplement parce qu'il les sait ensemble.
- Tu es bien mal informé, Noyr.
- Que veux-tu dire ?
- Paul est une taupe. Il en a toujours été une.
- Quoi ?
- Reste comme tu es ! Ne te retourne pas.
- J'ai mal aux genoux.
- Assieds-toi mais garde les mains en l'air.
- Comment ça, Paul était une taupe, fis-je en riant. J'ai connu sa famille !
- C'était une couverture.
- Impossible !
- Crois-le ou non. Sari en est convaincu.
- Il est fou !
- Toi, tu es fou de le mettre en doute.
- Siff, merde ! Paul était ton ami à toi aussi.
- Il ne l'est plus. Donne-moi le détonateur.
- Non. Je vais y aller, et exécuter manuellement le travail.
- Ce n'était pas le plan. Les explosifs sont en place. Donne-moi le détonateur.
Je jetai un œil à la télécommande dont le boitier gris ressortait sur l'herbe. Je fermai les yeux, faisant fonctionner mon cerveau plus rapidement que jamais. Siff est gaucher, gaucher... Il mange avec sa main gauche, il écrit de sa main gauche... La pression sur ma nuque est légèrement à gauche. Je tendis lentement ma main gauche et saisis le boitier que je ramenai au dessus de mon épaule gauche, en le tenant fermement. Au moment où je sentis la force exercée par la main droite Siff, j'ancrai mes pieds au sol et me projetai de toutes mes forces en arrière. Je sentis une brûlure au niveau du scalp, mais gardai la tête froide. Aussitôt, je me retournai en cherchant du regard la main qui portait le laser. Au moment où mes yeux repéraient celui-ci, je vis la lumière qui s'en échappait, et je sentis immédiatement une douleur au cou. Je poussai un gémissement et portai ma main droite à la blessure. Du sang coulait abondamment, et la douleur était atroce. Mes forces s'échappaient, et le liquide chaud se répandait sur mes mains.
- Tu n'as pas fait le bon choix, Noyr, l'entendis-je vaguement me dire.
Je tombai sur mes genoux, et le vis ramasser la télécommande. Mes yeux se fermaient. Avant de m'écrouler, j'entendis l'immense explosion. Mes oreilles furent emplies de ce bruit, puis, seulement, j'eus conscience que je mourrais. Tué par Siff. J'aurais jamais cru ça de lui.
Mon corps bascula en avant, et je tombai la tête contre le sol. Je sentis le choc contre mon nez, puis toute conscience s'échappa de moi.
Je n'ai pas de mérite, je ne fais aucun effort pour ça, ça vient comme ça. Et puis ici, on peut pas vraiment dire qu'il y ait beaucoup d'idées, le déroulement est assez simple et bref.
Plutôt que complimenter, tu voudrais pas répondre au sujet ? Il n'y a personne qui répond, et je me sens seul à jouer a mes jeux d'écriture. Et ne dis pas que tu sais pas écrire, ou autre excuse bidon. Tout le monde est capable de raconter une histoire.
Mais si tu n'as pas le temps, c'est autre chose.
Ah ? ^^' Répondre au sujet ? Tant qu'à faire, je préfère encore répondre au TP 1. Il m'a l'air plus simple Mais je t'avoues que je n'ai pas beaucoup de temps parce que j'écris une ptit truk sur le forum et puis bah ya le collège et tout ça :/ Mais promis, si j'ai un peu de temps, je posterai sur l'autre TP !
Je me tenais au loin, observant toute la scène : Noyr était à présent à terre, entouré d'une mare de sang tandis que Siff s'éloignait petit à petit. Après quelques minutes, je me suis rapprochée et heureusement, Noyr respirait encore; je le secouais un peu pour qu'il se réveille et il ouvrit enfin les yeux
- Daïa?
- Oui, Noyr, c'est moi.
- Que... que fais-tu... là?
- On m'a envoyée pour surveiller l'opération et pour contrôler la situation si elle dégénérait...
- Siff...
- Il est parti accomplir ta mission. * blanc * Ecoute Noyr, je vais t'emmener avec moi maisje devrai te laisser : j'ai quelque chose à faire.
Comme il avait beaucoup de mal à se relever, je l'aidai, je me devais de l'aider : c'était tout ce que je pouvais faire pour lui. Sur le chemin, nous ne parlions pas, Noyr devait économiser ses forces et moi, je n'avais pas le courage de lui parler. Après l'avoir déposé en sécurité, avoir soigné ses blessures comme on me l'avait appris, je suis partie avec une seule idée en tête : éliminer à la fois Siff et Paul. IL ne pardonnait jamais, IL ne supportait pas que l'on fasse d'erreurs et Paul en avait commise une : les autres savaient qu'il était une taupe, il fallait donc l'éliminer. Pour moi, personne ne savait : je n'étais que la douce et gentille Daïa...
J'ai pu rejoindre Siff assez rapidement, je l'avais surpris mais connaissant Sari, il pensait comprendre le pourquoi de ma présence. Nous ne parlions pas, nous respirions le moins possible afin d'éviter de révéler notre présence. Siff s'était avancé, repérant au loin les positions des gardes tandis que moi, je couvrais ses arrières; il continua à avancer sans rien remarquer. Sans être sur ses gardes, autour de son cou s'était enroulé un fil de nylon, une arme de femme, une mort induite par une femme, créature faible et étrange. J'avais été entraînée ainsi : éliminer sans faire de bruit... Je vis Siff se débattre, tout en suffoquant, il se courba en arrière, je vis ses yeux devenir rouge sang, ses veines ressortir de son visage : il ne comprenait pas. Je continuai ainsi jusqu'à ce qu'il ne respira plus, pour être certaine de sa mort, je sortis mon kutana de son fourreau (ressemblant étrangement à un katana mais dont la lame avait été forgée avec un acier inconnu du monde) et je le lui planta entre les deux yeux. La première phase de ma mission fut accomplie. Je devais me dépêcher, IL ne supportait pas le retard. En passant par les coins d'ombre, j'arrivai à me glisser à l'intérieur de la maison, essayant de trouver la chambre de Paul mais soudain, quelque chose attira mon attention. En regardant par le trou de la serrure, je vis le consul parler à quelqu'un étant assis face à la cheminée, il semblerait que la conversation ait déjà commencé depuis un moment car je ne compris pas tout tout de suite:
- On a découvert l'identité de Paul, Monsieur. Il va falloir s'en débarrasser...
- Je le sais, Gouverneur. Mes hommes s'en occupent.
- Vos hommes?
- Ou plutôt une femme.
- Une femme? Voyons Monsieur, ce n'est pas sérieux : une femme pour une telle mission.
- Oui, une femme. Celle qui a été entraînée pour ce genre de mission, celle qui m'a juré fidélité. Oui une femme, Daïa... Mais Gouverneur, ne vous tracassez pas trop : elle ne sera plus un problème pour très longtemps. J'ai fait en sorte que tous ces évènements prennent cette tournure, Daïa n'étant qu'un pion parmi les autres. Je l'ai sauvée, élevée, conditionnée, je l'ai même fait m'aimer mais sa fin arrive bientôt : je n'aurai plus besoin d'elle d'ici quelques temps.
Entendant ces paroles, je me rendis compte que c'était LUI. Comment? Pourquoi? Je ne comprenais pas ce que je venais d'entendre. Ayant ces paroles en boucle dans ma tête,j'avais relâché mon attention : d'un coup, je n'entendis plus rien, je voyais trouble... Quelqu'un, derrière moi... J'essayais de voir son visage... Trouble mais possible... Non, impossible, pourquoi? Pourquoi es-tu là, Zea?
Mais je t'avoues que je n'ai pas beaucoup de temps parce que j'écris une ptit truk sur le forum et puis bah ya le collège et tout ça :/ Mais promis, si j'ai un peu de temps, je posterai sur l'autre TP ! 