Liaisons d'âmes

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Chlotilde

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Liaisons d'âmes

Message par Chlotilde »

VERSION RELUE ET CORRIGEE ENFIN POSTEE !!

J'attend bien sur vos avis.
Bonne lecture !!
Bisouxx♥ :D


Prologue

Le 4 juin dernier a été le plus abominable et le plus douloureux jour de toute ma vie.
Je m’appelle Mélanie Roswell, j’ai 17 ans et j’étudie au lycée de Dayton, une petite ville située dans le sud de l’Ohio. J’ai les yeux marrons clairs, la peau mate, et de longs cheveux ondulés, bruns avec des nuances plus claires. Mes amis disent de moi que je suis douce, généreuse, gentille et attentionnée, mais que j’ai un caractère difficile !
J’ai beaucoup d’amis, ou du moins j’aime le croire, je suis plutôt populaire et je doute que toutes ces personnes m’apprécient juste pour ce que je suis. Ma meilleure amie s’appelle Lindsay, une grande blonde aux yeux bleus, très jolie, mais qui ne réfléchit pas souvent ! Nous sommes amies depuis si longtemps qu’il m’est devenu impossible de m’imaginer une journée sans elle ! Mon petit ami Travis, est le capitaine de l’équipe de football du lycée, nous sortons ensemble depuis le collège, il est lui aussi devenu comme une routine pour moi. Tous les ans, nous sommes élus roi et reine du bal du lycée. Tous les ans, nous sommes invités à toutes les fêtes organisées. Tous les ans, l’équipe de Travis remporte le championnat de football.
Tous les ans, c’est la même chose. Mais cette fois, l’année débute différemment !
En juin dernier, mes parents sont partis en voyage. Ils ne sont jamais revenus.
J’étais en cours lorsque on m’a appris la nouvelle. Je me souviens encore lorsque le proviseur m’a convoquée à son bureau, et plus encore du moment ou j’ai vu toutes les personnes qui m’y attendaient. Jamais je n’aurai imaginer qu’une telle chose puisse m’arriver, à moi !
Mes parents étaient partit en voyage depuis un peu moins d’une semaine et j’ai appris que je ne les reverraient pas. D’après ce que j’ai compris, ma mère était morte dans un accident de voiture alors qu’elle se rendait à la boulangerie du coin. Le corps de mon père a été retrouvé sans vie quelques jours plus tard dans l’hôtel où ils logeaient. Rien ne prouvait la cause du décès.
A l’instant même ou l‘on m’a annoncé cette nouvelle, j’ai cessé d’écouter, de respirer et même de vivre. J’ai senti comme un déchirement dans ma poitrine, une blessure ouverte a jamais, une plaie béante qui ne se refermerai pas, un mal qui scellerait mon cœur pour toujours, et me ferait endurer souffrances à chaque fois qu’à l’horizon se dessinerait le moindre espoir de remonter à la surface et d’enfin redevenir heureuse. Je n’entendais plus rien, les battements de mon cœur avaient recouvert tout les bruit autour, et ces mots qui résonnaient dans ma tête encore et encore, toujours plus fort, me frappant de plein fouet. Cette douleur qui s’amplifiais en moi alors que je réalisais peu à peu la réalité de ces mots.
Cet évènement a été un véritable choc pour moi, mais plus encore pour mon jeune frère, Michaël. J’ai donc laissé ma propre vie de côté pour m’occuper de ce dernier, envahi par le chagrin. Il avait tellement mal parfois, que je ne reconnaissais plus le jeune homme joyeux, heureux et souriant en toute circonstances, malgré les épreuves, qu’il avait été jadis . J’ai donc mis un frein a ma vie sociale; j’ai fuis toute communication avec ma famille, rompu tout contact avec mes amis et me suis entièrement consacrée a lui. J’ai comme appuyé sur un bouton pause posté au fin fond de mon esprit, qui contrôlait ma vie et mes émotions. J’ai tout oublié autour de moi, comme si, a l’instar de mes parents, je n’était plus de ce monde.
Mais un jour viendra où je devrais tant bien que mal faire mon deuil, relâcher le bouton pause et me reconnecter au reste du monde, retrouver une vie normale. Ce jour, c’est demain. Et cela s’annonce être une tâche ambiguë, une véritable épreuve, un chemin des plus escarpés, parsemé d’embûches…
Ces deux mois de vacances ont été les plus longs et les plus éprouvants de toute ma vie.
Demain, c’est la rentrée des classes. J’entre en troisième année de lycée. Mike, lui, en
première. Je pourrai ainsi veiller sur lui plus facilement.
Je ne me sens pas encore prête a affronter la réalité, a retrouver une vie normale, pas prête a
retrouver des habitudes, a replonger dans la routine.
Je ne peux pas poursuivre ma vie comme s’il ne s’était rien passer ! Je ne peux pas élever Mike comme il
le faudrait ! Je ne peux pas sortir avec mes amis, en sachant que personne ne veille sur lui ! Je ne peux
pas rentrer a la maison paisiblement, en sachant que plus personne ne sera là pour m’accueillir et me
demander comment s’est passé ma journée ! Je ne peux pas rire juste parce que j’en éprouve le besoin,
en sachant que la maison n’est que pénombre, ténèbres et noirceur! Je ne peux même pas sourire en
repensant à une journée prospère, en sachant que tout n’est que vide et tristesse autour de moi ! Je ne
peux pas rêver à des jours heureux, en sachant que toute ma vie n’est que futilité, absence et néant
complet ! Je ne peux pas repenser à des moments de complicité entre mes parents et moi, en sachant
que plus jamais je n’en vivrai !
Je ne peux tout simplement pas vivre sans eux, Mike encore moins.
Je ne peux pas, et pourtant, il le faut.

Je descendis l’escalier et me dirigeais vers la cuisine. Une grande fenêtre éclairait la pièce décorée de façon moderne. Un plan de travail, qui servait aussi de table, trônait au milieu de la pièce. Michaël y était assis et prenait son déjeuner.
J’allait ouvrir le réfrigérateur et découvrit qu’il était presque entièrement vide.
« -Je crois qu’il est temps de faire des courses, me dit froidement Michaël.
-Oui, j’y vais tout de suite, répondis-je calmement. Ne faisant plus attention au ton dur qu’il employait avec moi depuis « l’accident ».»
Je remontais donc dans ma chambre, le ventre vide. Je pris une douche rapide puis, encore toute dégoulinante d’eau tiède et tenant ma serviette d’une main, je fouillai dans ma penderie. Je finis par me décider pour un petit pull rouge et un vieux jean délavé, mon préféré. J’attrapai mon sac à main, enfilai une veste noire et de jolis escarpins offerts par ma meilleure amie l’an passé, noirs eux aussi, que je regrettais immédiatement après avoir mis un pied en dehors de la maison. Nous étions en novembre, et l’air était très frais.
Le supermarché n’était qu’à quelques kilomètres, mais ne voulant pas marcher par ce temps glacial, je décidai de prendre ma voiture pour faire le trajet. De plus, le coffre sera nettement plus pratique pour rapporter mes achats.
Quelques minutes plus tard, j’arrivai sur le parking de la supérette et me garai. J’entrai dans le magasin et me rendit compte que j’avais oublier ma liste de course. Tanpis, je ferai sans. Je choisis plusieurs articles, de quoi manger toute la semaine, ce qui m’éviterai de revenir avant lundi prochain. Je me dirigeai vers le rayon des petits déjeuners, afin de trouver les céréales de Mike. Je cherchais le paquet des yeux, puis fini par le trouver, tout en haut du rayon. Je posai mes sacs au sol et me hissai sur la pointe des pieds. Je sautillai plusieurs fois, mais la boîte était hors d’atteinte. Je m’apprêtais à prendre mon élan pour gagner quelques précieux centimètres lorsque j’entendis rire derrière moi. Toujours face au rayon, je remis un peu d’ordre dans ma coiffure, rabaissai mon pull qui s’était soulevé lorsque j’avais redressé les bras, puis me retournais fièrement face au petit malheureux qui allait passer un mauvais quart d’heure pour avoir osé se moquer de moi dans cette situation des plus gênantes.
« -IL Y A UN PRO…, commençais-je avant de lever les yeux vers l’importun ; Un jeune homme un peu plus âgé que moi, il devait avoir 18 ans. Il avait les cheveux châtains clairs avec des reflets dorés, complètement ébouriffés, ce qui lui donnait un air enfantin. Ces yeux bleus-gris me fixaient avec attention et son visage affichait un sourire en coin, dévoilant des dents d’une blancheur éclatante. Ce garçon était tellement beau, mais son air de gamin insolent m’exaspérait au plus haut point ! Il continuait à rire, malgré mon expression, que je voulais ferme et impassible.
Tout à coup l’homme s’approcha de moi, me fixant toujours. Je ne pouvais reculer, le dos collé contre le rayon. Il s’avançait encore. A quoi jouait-il ? Je sentait mon visage s’empourprer. Plus aucun son ne sortait de ma bouche. Il s’approchait toujours, il ne fut bientôt plus qu’à quelques centimètres de moi si bien je pouvais sentir le parfum qu’il portait. Il me regardais encore intensément. Je n’arrivai pas à décrocher mon regard du sien. Puis il tendit le bras et s’empara de la boîte de céréales, frôlant ma joue au passage. Nous restâmes comme ça encore un instant, moi immobile, le regard fixés au sien, lui, un coude appuyé sur le rayon et l’autre bras au dessus de ma tête. Puis il se recula un peu, restituant une distance descente entre nous. Le jeune homme me tendit le paquet, que j’attrapai sur-le-champ. Il me regarda à nouveau dans les yeux, me sourit, puis disparut derrière un rayon.
Je me dirigeai doucement vers la caisse, essayant de me remettre de mes émotions après cet épisode surprenant, n’oubliant pas les étranges picotements qui m’ont parcouru la main quelques minutes auparavant, quand je m’emparai de la boîte de céréales, lorsque mes doigts ont rencontrés les siens..
Tout à coup, je l’aperçu. L’homme se trouvait là, attendant son tour à la caisse tout au fond, située juste devant la sortie du supermarché. Derrière les portes coulissantes en verre, les rayons du soleil couchant brillaient sur lui, donnait une couleur dorée à ses cheveux en bataille et une teinte orangée à sa peau lisse. Ce n’est que lorsque les yeux du jeune homme croisèrent les miens que je m’aperçus que je le fixai depuis plusieurs minutes déjà. Je détournais rapidement mon regard , me sentant rosir sous l’effet de la gêne. Je jetais un œil dans sa direction et vit qu’il riait doucement. Il devait encore se moquer de moi !
Après avoir payé mes achats, j’alla déposer mes sacs dans le coffre puis m’installai au volant et démarrai.
Je rentrais à la maison, débarrassais le coffre de ma voiture et rangeais les provisions. Je montais directement dans ma chambre et m’allongeais sur le lit, je repensais aux étranges événements de la journée et plongeais dans un profond sommeil.



Chapitre 1
Le lendemain, c’était la rentrée des classes. Les cours commençaient donc à 13h30, ce qui me laissait plusieurs heures pour me préparer, autant physiquement que psychologiquement.

Je m’habillais en vitesse, je me changerais plus tard en choisissant avec plus d’attention mes vêtements. Je commençais à m’angoisser à l’idée que ,dans quelques heures, je devrais retourner au lycée, faire comme si tout était normal. Il fallait que je me change les idées !! Et rien de mieux qu’une petite balade en voiture pour ça, j’adorais rouler la fenêtre ouverte, le vent me balayant les cheveux, en écoutant de la musique. Cela me détendait. Et j’avais grand besoin de me détendre maintenant !
« Je vais prendre l’air » criais-je à l’intention de Mike, pour éviter qu’il ne s’inquiète.
Je montais dans ma voiture, allumais la radio et me remémorais encore une fois les évènements de la veille. Il fallait que j’arrête d’y penser.
Je roulai tranquillement, perdue dans mes réflexions. Quel jeune homme étrange ! Il était si beau mais son air supérieur m’exaspérais ! Il s’était moqué de moi alors qu’il ne me connaissait même pas, pour qui se prenait-il ? J’avais du avoir l’air complètement ridicule ! Et pourquoi .. Pourquoi était-il si canon ? Ah ! Ce qu’il m’énervait ! Si jamais je le recroisais un jour, il aurait intérêt à courir vite !
« -Mais qu’est-ce que… ? OH NON ! Un animal venait de surgir du bois bordant la route, il barrait désormais le chemin. N’ayant pas le temps de freiner, je braquais le volant et quittai complètement la chaussée, mon cœur rata un battement, je ne contrôlais plus rien, la voiture tanguai de tous sens, me bousculant contre mon siège et ma portière, pour venir se fracasser contre un arbre. Ma tête heurta violemment le volant, puis plus rien.
Je me réveillais quelques temps plus tard. Combien de temps ? Plusieurs minutes ? Plusieurs heures ? Je l’ignorais ! J’ouvrais les paupières avec précaution, sans oser bouger ma tête qui me faisait souffrir le martyr. Je ne sentais ni ma jambe, ni mon bras gauche, broyés contre la portière. Je tentais de lever mon bras droit et le portais à ma tête. A peine ma main était posée sur mon crâne que je sentis sous mes doigts une moiteur chaude et visqueuse. Je menais ma main à mon visage et découvris alors la couleur pourpre de l’hémoglobine fraîche. Tout à coup, une odeur cuivrée emplis mes narines, j’eu un haut de cœur et me redressais brusquement sur mon siège. Je me rendis très vite compte que cela était une très mauvaise idée. La voiture vacilla dangereusement, la panique s’emparai de moi à une vitesse folle. Un frisson me parcouru l’échine, mon cœur s’emballa, j’avais du mal à trouver l’air, mon souffle devenait de plus en plus saccadé. Tout à coup, je me sentis happée vers l’arrière, comme tirée vers le fond. Je voyais l’arbre dans lequel j’avais atterri s’éloigner de plus en plus. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.. Jusqu’à ce que la voiture touche le fond du fossé dans lequel je venais de tomber.
Le véhicule s’immobilisa finalement, pour enfin me laisser reprendre mon souffle. Ma portière était bloquée, écrasée contre le sol. Ma ceinture elle aussi était coincée. Le seul moyen de sortir était la porte côté passager. Comment pourrais-je l’atteindre ? C’était complètement impossible!
Tout à coup, un grincement aigu vint me tirer de mes pensées. Je vis la fameuse portière s’ouvrir partiellement, pour laisser place au visage de… l’homme du supermarché !! Oh non, c’était une blague ? pourquoi lui ? Il força une dernière fois sur la portière qui refusait de s’ouvrir et … elle lui resta dans la main !
« -Oups ! Dit-il en regardant la portière d’un air désolé, Oh ! De toute façon, vous n’en aurez plus besoin ! Ajouta t-il en riant.
Mais il rigolait dans n’importe qu’elle situation ?!! Comment pouvait-il avoir envie de rire dans un moment pareil ! J’était en train d’agoniser sous ses yeux ! Mon Dieu ce qu’il m’énervait !
-Vous avez besoin d’aide, non ?
-A votre avis ?! Je suis coincée dans une voiture complètement broyée qui va certainement exploser d’une minute à l’autre mais, non, je ne pense pas avoir besoin d’aide pour le moment ! Répondis-je agressivement, ne pouvant m’empêcher de m’énerver face à cet homme exaspérant et à ces questions idiotes !
-D’accord je vous laisse alors! Au revoir ! Dit-il en reposant la porte à sa place, comme un couvercle.
C’était une blague ? Il ne comptait pas réellement me laisser là ? Était-il assez niais pour ne pas avoir perçu l’ironie dans ma phrase ? J’étais presque incapable de bouger et j’avais vraiment peur que ma voiture s’enflamme, et lui m’abandonnait à mon sort !
« -Eh ! Criais-je aussi fort que me le permettait ma gorge enrouée par le choc de l’accident.
La portière se souleva de nouveau, cette fois le jeune homme la balança derrière lui, dans la forêt.
-Je plaisantais ! Me dit-il avec un grand sourire.
Ce n’était pas le moment de plaisanter !! Mais où avait-il la tête ?! En avait-il seulement une ?
-Bon, par où commencer ? Ta ceinture est-elle décrochée ? Me demanda t-il.
TA ceinture ? Mais d’où se permettait-il de me tutoyer soudainement ?
-Non, elle est coincée ! Répondis-je simplement, …et mon bras aussi, ajoutais-je honteusement. »
-Bon !
Le jeune homme respira profondément puis se pencha à l’intérieur de la voiture. Il accrochait ses genoux au bord du véhicule puis plongea vers moi. Il entreprit de forcer ma ceinture coincée, mais n’y arriva pas, elle avait été déformée par le choc causé par la chute de la voiture et donc impossible à détacher. Du moins, à mains nues. Il avait beau insister comme un forcené, il n’y arrivait pas.
« -Je crois qu’on va procéder autrement ! S’exclama t-il en riant. »
Décidément, il aimait rire. Surtout quand la situation ne s’y prêtait pas ! L’homme se retourna afin d’attraper ce qui était auparavant le haut de la fenêtre coté passager et se hissa afin de sortir du véhicule. Il regagna le sol et ôta sa veste noire. Il la posa sur l’herbe haute, qui provenait de la forêt. Il ne portait qu’un tee-shirt sous sa veste, un tee-shirt noir sous lequel on devinait une musculature superbe. Il passa une main dans ses cheveux en bataille. Oh ! Il était vraiment beau !
Je ne me rendis compte qu’il me dévisageait que lorsqu’une douleur se réveilla dans mon bras. Je me sentais une nouvelle fois rougir, puis détournais le regard. J’osai enfin observer ce bras qui me faisait souffrir, et le regrettais aussitôt. Le sang frais, d’un rouge vif se mêlait au bordeaux du sang séché. Une grande plaie ouverte s’étendait du coude jusqu’au poignet.
« -Oulah ! C’est pas joli joli tout ça !
Je sursautais, la peur m’arracha un petit cri. Je n’avais pas remarquer que le jeune homme était revenu dans la voiture. Encore une fois, il se prit d’un fou rire. Je ne voyais pas en quoi me faire peur était amusant ! Je lui jetait un regarde assassin, mais cela ne fit qu’aggraver la situation. Il rit de plus belle, mais perdit l’équilibre et s’aplatit littéralement le visage contre la vitre, m’écrasant au passage. Malgré son poids sur mes jambes douloureuses, cette fois, ce fut moi qui rit.
Il pressa ses deux mains contre la vitre pour essayer de se relever, mais s’appuya encore un peu plus sur moi, ce qui m’arracha un gémissement de douleur. Il écarta sa jambe d’un coup, ce qui me soulagea immédiatement. Il ne se portait maintenant plus que sur son bras, posé contre la vitre coté conducteur, maintenant orientée vers le bas, contre le sol du fossé dans lequel la voiture avait rendu l’âme quelque temps plutôt.
- Oh ! Je suis vraiment désolé, excuse-moi, euh…
-Mélanie, complétais-je
-Mélanie, répéta t-il tout bas, comme pour se parler à lui même »
Il me fixa, de ses yeux bleus, dans lesquels je plongeais encore une fois. Je pouvais y voir des océans entiers, calmes et tranquilles, paisibles et sereins, des vagues en mouvements, agitées et incontrôlables, déchaînées et libres, de l’eau pure, des ondes cristallines. Ou même un magnifique ciel bleu, un firmament , signe d’un temps radieux.
Je revenais enfin à la réalité, je ré atterri sur la planète et réalisa qu’il était tout près de moi, de face, une jambe de chaque côté des miennes, et que l’on se fixait depuis un moment déjà. Je déviais encore une fois les yeux, et me sentis rougir. Il se racla la gorge et recula son visage de plusieurs centimètres, a défaut de ne pas disposer d’au moins un mètre.
« - William, me dit-il avec un grand sourire, mais tu peux m’appeler Will.
-Euh.. D’accord, répondis-je.
-Bon, si je ne peux pas décrocher ta ceinture, je vais devoir t’extirper sans la détacher ! M’annonça t-il, tout sourire.
-Pardon ?
- Oh ! ? Ne fais pas cette tête là ! Tu préfères que je te laisse ici, alors que la voiture va exploser ?
-Mais je te l’ai dit tout à l’heure et tu m’as répondu que la voiture n’allait pas exploser !
-Je ne t’ai rien dit du tout ! Je suis parti !
-C’est une blague ? Demandais-je, commençant à paniquer.
-J’ai l’air de rire ?
- Bah… oui !
-Et bien pourtant je suis on ne peut plus sérieux ! »Me dit-il sans se départir de son sourire.
Je restais bouche bée face à la naïveté de William. Comment pouvais t-il continuer a sourire, comme si de rien n’était ?!
Il passa sa jambe au dessus des miennes, s’appuyant toujours sur la vitre, puis se mit debout sur le coté de mon siège, qui était maintenant parallèle au sol, étant donné que la voiture avait basculé sur le coté. Il m’attrapa sous les aisselles, pour essayer de me tirer, mais la douleur de mon bras revint, plus forte que jamais, et je ne pu retenir un cri de douleur.
William me relâcha d’un coup.
« -Oh mince ! Excuse moi ! J’avais oublié ton bras !! Dis t-il d’un air désolé. »
Il retenta l’opération et fut tout de suite beaucoup moins brusque, il entoura ma taille avec ses bras, et me tira tout doucement du siège. Une fois mes cuisses libérées de la ceinture, il passa un bras sous mes genoux et dégagea complètement mes jambes. Puis il monta sur l’autre siège, celui du passager, qui était maintenant perpendiculaire au sol, et sortit enfin de la voiture, moi toujours dans ses bras. Il me déposa à terre, ramassa sa veste et l’enfila.
« -Ca va ? Me demanda t-il
-Ca pourrait aller mieux, mais au moins je ne suis plus dans cette foutue bagnole !
-Oui, d’ailleurs il faudrait que l’on aille plus loin, qu’on se mette à l’abris au cas où la voiture exploserait. L’essence s’est déjà propagée dans le fossé !
-Je ne peux pas marcher ! M’exclamais-je, en observant ma jambe, en sang, qui ne me faisait d’ailleurs étrangement pas souffrir. Comment cela se faisait-il ?
-Il paraît que la douleur arrive plus tard ! Répondit-il à ma question.
Question que je n’avais d’ailleurs pas prononcée à voix haute ! Comment avait-il pu répondre ?
-Je n’ai pas posé cette question à haute voix ! Affirmais-je
-euh… tu es sûre ? … Mais si, tu l’as forcément formulée à voix haute, je ne l’aurais pas entendu sinon !
-Tu m’as entendue la poser ?
-Eh bien… enfaite pas vraiment, je n’était pas sur non plus que tu aie parlé mais je l’ai entendue quand même, je n’aurai pas pu répondre sinon! »
Cela devenait n’importe quoi ! Je ne comprenais plus rien !
Je levais les yeux et découvrais un ciel gris et nuageux. L e vent se levait.
Un frisson me parcouru l’échine, je vis la chair de poule sur mes bras et posai donc mes mains dessus.
« -Tu as froid ? » Me demanda William, réagissant au quart de tour.
Il ne me laissa pas le temps de répondre, il retira sa veste à une vitesse folle et la déposa sur mes épaules.
« -Merci, dis-je, en lui adressant, pour la première fois un sourire. Un petit sourire timide, certes, mais un sourire quand même. »
Il me gratifia à son tour d’un sourire d’une blancheur éclatante.
« - Mieux vaut ne pas rester là, me dit-il, ne t’en fait pas pour ta jambe, je vais te porter. »
Sur ce, il s’approcha de moi, glissa un bras sous mes genoux, l’autre au creux de mon dos et me souleva, si facilement que je me sentais aussi légère que le vent qui nous entourait.
Mais.. il ne m’avait même pas demandé mon avis !! Et si je n’avais pas envie qu’il me porte ?! Pour qui se prenait-il ! Il se croyait vraiment tout permis !!
Il marcha pendant de longues minutes, le long de la route, puis s’arrêta plusieurs kilomètres plus loin. Il s’enfonça un peu plus dans la forêt, là où le sol était plat et s’assis dans l’herbe, me tenant toujours dans ses bras. J’étais donc dorénavant assise sur ses genoux. Ma tête, devenue trop lourde pour que je la porte toute seule, vint, sans que je sache comment, s’écrouler sur le torse de William! Je sentis sa joue se poser sur ma tête. Et, emmitouflée dans sa veste bien chaude, je me laissais aller à la fatigue, et, presque malgré moi, m’endormais dans ses bras.
Je sentais un vent froid sur mon épaule, c’était désagréable. J’ouvrais les yeux, j’avais très mal au crâne. J’entendais la respiration lente de William et je sentais son souffle sur mes cheveux. Il s’était endormi comme ça, assis parterre, sa tête appuyée sur la mienne et avec une main… sur ma hanche !! Je relevais brusquement la tête, soulevant la sienne en même temps. Il eut un sursaut et enleva sa main pour la porter à son visage. Il se frotta les yeux et me regarda en souriant.
« -Ca va ? Me dit-il tout simplement.
- Non ! Ca ne va pas du tout ! Mes cours commencent à 13h30, je vais être en retard !
Il rit face à mon air dépité.
- Premièrement, il est 11h26, alors tu je doutes que tu arrives à l’heure! m’annonça t-il en regardant sa montre. Et deuxièmement, tu ne vas pas y aller comme ça ?! Tu as vu l’état dans lequel tu es ?
J’étais couverte de sang et de terre, mes vêtements étaient déchiquetés et mes cheveux volaient dans tous les sens à cause du vent, qui devenait de plus en plus fort.
-Eh bien je vais rentrer chez moi me préparer et j’irai au lycée ensuite ! Répondis-je
-Et comment comptes-tu rentrer chez toi ? A pied ? Avec une jambe … comme ça ? Demanda t-il en regardant mon mollet déchiqueté. »
Il déchira une manche de son teeshirt, avec une facilité déconcertante, laissant apparaître un bras musclé à souhait, et approcha sa main de la plaie. Il commença à essuyer le sang avec le tissu, mais une brulure fulgurante me traversa la jambe. Par réflexe, j’empoignait son teeshirt et me mordais la lèvre afin de retenir un hurlement.
« - Oh, je suis désolé, je t’ai fait mal ?! Dit-il en retirant tout de suite le bout de tissu de ma jambe.
Il posa sa main sur la mienne, toujours agrippée à son teeshirt, et enleva doucement mes doigts en riant de voir a quel point ils étaient crispés au vêtement.
Après les avoir décrochés un à un, il garda ma main dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux miens et me frottait doucement le poignet avec son pouce. Des picotements me parcoururent la main, remontants jusqu’à l’épaule. Je relevais les yeux vers lui. Il me regardait et je plongeais encore une fois dans son regard azur. Je me sentais comme aspirée en lui, je me noyait dans le bleu de ses yeux.
Mes cheveux volaient de tous les côtés, le vent était de plus en plus violent. Tout à coup une rafale me propulsa sur William, me faisant revenir à la réalité. Je heurtais durement son torse, lui n’avait pas bougé d’un centimètre. Le vent était d’une force inouïe! Les arbres pliaient sous la puissance de l’air ! William tourna autour de moi pour faire dos a ces bourrasques et me couvrir de cette tempête extraordinairement violente ! Il entoura ma taille d’un bras et posa l’autre main sur ma tête pour me protéger de ce vent déchainé, qui s’engouffrait dans mes vêtements, me fouettant violemment la peau.
J’enroulais mes bras autour de lui, fermais les yeux, serrais les dents et attendait que ce vent terrible cesse enfin. Tout à coup, une nouvelle bourrasque d’une force ahurissante frappa le dos de William qui s’écroula littéralement sur moi. J’heurtais durement le sol, m’accrochant toujours à lui, comme si ma vie en dépendait. Il ramena ses bras au dessus de ma tête pour me protéger et j’enfouissait mon visage dans son épaule. Il m’écrasait complètement, mais je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’est que cette effroyable tempête s’arrête ! Les branches, décrochées des arbres alentours, volaient de tous côtés, les feuilles fouettaient l’air ! Des tas de poussières tourbillonnaient sans arrêt, jusqu’à ce qu’elles se désagrègent complètement dans l’air, comme si une tornade les emportaient. Les éléments se déchaînaient contre la forêt.
Le temps passait lentement, cet orage semblait durer une éternité. De longues minutes plus tard, le vent se tranquillisait, les arbres se redressaient peu à peu, ne croulants plus sous le poids de cette terrible tempête. Je rouvrais les yeux, les rafales avaient laissé place à une petite brise. William se redressa et se mit à genoux, me tenant toujours dans ses bras, me relevant donc dans son mouvement. L’orage s’était calmé mais il ne me lâchai pas. Je décrochai mes bras de son dos et reculait un peu, ses mains glissèrent sur moi, pour venir retomber lourdement sur le sol, de chaque côté de son corps.
William était pitoyablement installé au sol, les cheveux complètement décoiffés, perdu dans ses pensées, les yeux fixant le vide. Cette scène faisait presque peur a voir, il ne souriait pas, il semblait plutôt triste et préoccupé. J’attendais quelques instants puis poussais un soupir exagérément fort, quand il reprit soudainement la parole.
«  - Un tempête comme celle-ci n’est pas naturelle, jamais je n’ai vu un vent d’une telle violence arriver si vite ! Dit-il tous bas, comme pour se parler à lui-même. »
Je me levais, et commençait à sautiller sur un pied, le long de la route.
« - Où tu vas ? Me cria t-il de l’endroit d’où il n’avait toujours pas bouger.
-Je rentre chez moi ! Répondis-je . » J’entendis son rire au loin.
Je continuai mon chemin sur un pied, décidée, quand des bras enlacèrent ma taille.
« Tu n’iras pas bien loin comme ça ! » Je sursautais, William venait de me souffler cette phrase dans l’oreille, il s’était rapproché très rapidement, je ne l’avais même pas entendu arriver !
Il enleva un bras de ma taille pour le placer sous mon genoux. Mon pied quitta le sol et je me retrouvai de nouveau dans ses bras. Il marcha plusieurs minutes à côté de la route, longeant la forêt, puis se détourna de la chaussée pour emprunter un petit sentier caillouteux. Je ne savais pas où il m’emmenait, je le regardais d’un air interrogateur, mais il continua son chemin sans dire un mot. Au bout de plusieurs mètres, j’aperçu une petite maison en bois, pas comme un chalet, plutôt comme une cabane. Elle se trouvait dans une clairière, entourée d’arbres. William poussa la porte avec son pied et pénétra dans la petite maison. Il entra dans une pièce, la chambre ais-je conclus en observant l’ameublement, me déposa sur le lit et s’accroupi devant moi, les mains sur mes genoux, comme pour parler à une enfant.
« - Je vais te soigner, te trouver des vêtements et ensuite, je t’emmènerais au lycée, OK ?
J’acquiesçais par un hochement de tête.
Il se leva et se dirigea vers une autre pièce.
« -Enlève ton jean !  me cria t-il de l’autre bout de la maison.
-Pardon ? M’indignais-je
-Comment veux-tu que je te soigne si tu garde ton jean ? » Me dit-il en ramenant un flacon de désinfectant. Il le posa sur une table de chevet et ressortit une nouvelle fois de la pièce.
J’enlevai donc mon jean, enfin, ce qu’il en restait, et me rassis sur le lit, mes bras sur mes jambes, pour essayer de les couvrir au maximum.
William revint dans la chambre avec des bandages, il me regarda de haut en bas et sourit de toute ses dents. Il s’accroupi une nouvelle fois devant moi et humidifia un coton avec du désinfectant.
« - Je te préviens, ça va un peu piquer… Enfaite, autant te le dire, ça va te brûler vraiment très fort ! » me dit-il en riant.
Je respirai un grand coup. Il me tendit sa main. Je ne comprit pas tout de suite pourquoi, puis il tamponna le produit sur ma plaie ouverte. Surprise, je fermai les yeux, attrapai sa main et la serrai de toutes mes forces afin de retenir un cri de douleur. Il continua comme ça sur toute la plaie. J’avais la jambe en feu, la douleur était insoutenable. A chaque contact entre le produit et la plaie, la douleur était plus forte. Il reposa enfin le bout de coton sur la table, je me rendit compte que je retenais mon souffle depuis un moment et respirais de nouveau. Il prit un bandage et l’enroula doucement autour de ma jambe, chaque fois que sa main entrait en contact avec ma peau, je sentais encore ces picotements, étrangement agréables, que j’avait déjà ressenti plusieurs fois pendant ces derniers jours.
Il effleurait ma jambe et j’observais que, malgré moi, la chair de poule naissait dans le sillage de ses doigts. Il s’en rendit compte lui aussi. Il continuait à fixer le bandage mais je vis un sourire se dessiner sur son visage.




La suite est écrite, relue et corrigée. Si vous la voulez, dites le moi et vous l'aurez par MP ;)
Dernière modification par Chlotilde le dim. 23 janv., 2011 5:45 pm, modifié 12 fois.
CInnCI

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par CInnCI »

Coucou! ^^ J'Adoore ton histoire, elle se lit super facilement, tellement que les paragraphes ont défilé devant mes yeux sans que je ne m'en rende compte... Et je veuuuux la suite! =D En fait, j'hésite moi aussi, concernant la narration de ton histoire... Perso, moi que ça soit l'un ou l'autre, ça ne me dérange pas trop... Sauf que si tu décide de faire interne, on pourra du coup en apprendre bien plus sur les réflexions de Mélanie et son comportement, alors ce pourrait etre bien... Et puis selon moi, ça pourrait mettre plus de «mystères» si on veut, puisqu'on «verrait et entendrait» seulement par Mélanie... En plus, je trouve que ça facilite l'«entré» dans l'histoire... Toukaa, c'est ton histoire, alors je te laisse en faire ce que tu veux, mais moi je l'aime bien, alors j'espere que tu vas en faire une suite! =D
Continu, j'aime bien ton style ^^

biZz
anna<3
Tic-Tac_Tu-Crak

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Tic-Tac_Tu-Crak »

Ah Bah tuu sais quoi ? =D Ah Bah moi je l'aime bien ton histoire !! ^^
CinncI a raison. C'est fluide, c'est bien écrit...
Par contre, je pense que ca serait mieux si tu postais tout tes chap. sur le meme topic. Tu sais genre on arrive, on jette un coup d'oeuil sur les ancines chapitres pour se raffraichir la memoire et puis oncommence le le nouveau. Capich mon chou ? :P Bon apres bien sur c'est toi qui voit. Mais a ce moment la, numerote bien tout les topic. [chapitre 1 ] [chapitre2 ] ^^
Alors pour l<istoire interne-externe... Ca depent comment tu veux orienter ton histoire. Si tu ne comptes pas lacher Melanie une seconde, n'hesite pas : Interne. Par contre si tu veux nous fare decouvvrir d'autre personnage alors pren externe. Je trouve que c'est quand meme moins personnel mais c'est aussi une facon d'ecrire. [Les Bannis et les Proscrits ] est une serie extraordinaire en point de vue interne car l'auteuur nous fais suivre la vie de plusieurs personnages.. Mais tu as aussi les [Anita Blake] qui est tout aussi excellente mais a la 1ere personne. On est focalise sur Anita et ce n'en est que plus interessant au regard de l'histoire. =)
donc a toi de voir ;)
Bisoux mon chou b!!!

ps: dsl pour les innombrables fautes. Je suis chez une amie qui n!xplus internet alors j utilise le 3G de mon phone. C'est long et difficile xD
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Okayy, alors d'abord mercii beaucoup pour vos com'Z vos avis à toute les 2 comptent particulièrement ;D Donc pour la suite je sais pas encore sa sera pour quand :P mais il y en aura une ;P
D'après vos commentaires je pense que je vais faire une narration interne, pck j'y ai aussi réfléchi de mon coté et l'interne est plus facile et puis ça évitera trop de répétitions de prénoms.
Je vais aussi faire comme me l'a conseillé ma très chère Leah, xP Je vais mettre tous sur le même topic, ça sera en effet beaucoup mieux :D Voila !! Encore mercii pour vos com'Z
Bisouxx ♥
donnanou

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par donnanou »

j'aime beaucoup et franchement j'en redemande!
pas beaucoup de fautes, une bonne fluidité ^^
moi je préfère l'interne personnellement, on est plus attaché au personnage, on est plus dans l'histoire ^^
continue =)
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Mercii c'est gentil Donnanou ;D ♥
Donc, à l'hunanimité, se sera un point de vue interne :P Je recommence tout ça et je reposte ;)
Tic-Tac_Tu-Crak

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Tic-Tac_Tu-Crak »

Owii je veux =D
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

:D :D Je me dépêche mon chou :D :D
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

J'essayerai de faire la suite plus vite cette fois :P
CInnCI

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par CInnCI »

C'est vraiment bien ma puce! =D déjà, j'aimais beaucoup ton histoire et pis je ne voyais pas vraiment ce qui devrait être amélioré mais la! :O C'est troooooooop bien! J'adooore! =D Et pis j'étais vraiment à fond dedans... :) J'aime bien comment t'A modifié «l'episode-boîte-à-céréal!» ^^ J'avais vraiment l'impression d'y être... Et tu sais pas la meilleure? Je me sentais humiliée à la place de Mélanie - -" MDR' Tes descriptions sont vraiment géniiial! Bref, J'Adoore alors fais vite la suite ma puce! =D

groooos bisouuus :)
anna
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Oh !! C'est trop gentiiiil ma puce !! :P
Sa me fais vraiment plaisir, t'imagine pas !
V'est vraiment encourageant !! Je vais me depecher de faire la suiite :D
Gros Bisouxx♥♥♥ Love you
CInnCI

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par CInnCI »

HAha t'a intérêt ^^ Naa, j'veux pas te presser :) Prends ton temps ma puce! Pour vu que lorsque tu vas la poster cette suite, elle soit gigaaa sensas'! =D J't'adoore :)

bisouus
anna
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

:D mais tu sais la dernière fois, j'ai beaucoup trainer, mais c'est pck jem'y mettais pas !
Pck la réécriture, je l'ai commencée et finie cet aprem'
Donc enfait il faut que je m'y mette et après sa va vite ;P
Bisouxx♥ Love you♥♥
CInnCI

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par CInnCI »

HAha alors il faut que tu t'y mette! POur moi^^ Parce que là t'A vraiment un bon début et je suis sur que la suite sera suuuper aussi:)

love youu♥♥
anna
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Bon, pour toi, je vais essayer de m'y mettre tout à l'heure ! ;P ^^
CInnCI

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par CInnCI »

=D <3
Tic-Tac_Tu-Crak

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Tic-Tac_Tu-Crak »

Hey Chou ! Je suis làà !! [ Nan c'est vrai ? -_-' ]

Alors voyons voir ton texte !! =D
[ Arf. Je crois que je n'arriverai pas à faire un commentaire de 3000 mots... 8-) ]

Le prologue est ciblé, bien écris. Un vocabulaire génial...
Moi, au contraire, j'aime cette répétition. Les sentiments qui véhiculent tes mots n'en reviennet que plus fort.

Dans le chapitre 1.

*"Je m’apprêtais à prendre mon élan pour gagner quelques précieux centimètres lorsque j’entendis des rires derrière moi."
Comme on voit plus tard qu'il n'y a qu'une personne qui rigole, je ne suis pas sûre qu'on puisse mettre "des rires"... Mais je suis pas sûre du tout hein ! Moi je crois que j'aurais juste mis : "[...] j'entendis rire derrière moi."

* "Toujours face au rayon, je remis un peu d’ordre dans ma coiffure, rabaissai mon pull qui s’était soulevé lorsque j’avais redressé les bras, puis me retournais fièrement face au petit malheureux qui allait passer un mauvais quart d’heure pour avoir osé se moquer de moi dans cette situation des plus gênantes."
Rien à redire. J'aime juste cette phrase c'est tout x), elle m'a trop fait marrer.

* Tu as mis bien plus de descriptions que dans la première version, c'est beaucoup mieux, bravo ^^

* "Après avoir payé mes achats, j’allai déposer mes sacs dans le coffre puis m’installai au volant et démarrai."

Voilàà !! Ca fait pas 3000 mots, mais j'ai pas besoin d'écrire beaucoup puisqu'il n'y a pas grand chose a rectifier !! =D

Bisoux mon Chou !!
Un message sur mon mur pour la suite ? :D
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Mercii mon Chou, et tkt s'pas grave pour les 3000 mots ;P x)
Oui donc pour cette histoire de rire, je me suis dis la même chose au moment de l'écriture :P donc j'ai réfléchi un peu et puis des rires, c'est vrai que sa fait penser à plusieurs personnes, mais jme suis dit que le mec, il fait pas qu'un seul "ha", il fait "hahahaha" (enfin tu vois le genre koi ^^) donc jsai pas si il faut mettre au pluriel ou au singulier !! Donc je crois que je vais prendre ta phrase ^^ comme sa, sa évite le problème :P
Mercii pour ton com'Z mon Chou!! =)
Bisouxx♥♥
Tic-Tac_Tu-Crak

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Tic-Tac_Tu-Crak »

Oki Poki & De rien pour le com' =)
Sinon, tu sais ce que tu vas mettre dans les autres chapitres ? Tu comptes poster quand la suite ?
Bisoux Chou. ♥♥
taquia

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par taquia »

Hello miss ! Hé, je croit que j'avais déjà lu ton histoire, mais que c'était sous la forme "il" (désolé, carence en vocabulaire --" Ouais, ça craint xD). Enfin bref ! La, j'ai relu (Parce que je me suis rendu compte que j'avais oublier de mettre un commentaire. Va savoir pourquoi !) et sincèrement, j'ai adoré ! Ouaip, y a beaucoup de descriptions (ahhh, merci !) mais j'aimerais bien approfondir un tout petit peu plus les pensées de ton héroïne par moment. Mais bon, ça, c'est même pas une obligation ! J'aime bien le concept du journal intime, mais vu que tu parle à la première personne, il n'a plus beaucoup d'utilité. Moi aussi j'en avais mis un dans mon récit, mais je l'ai enlevé. Mais toi tu peut le garder :) Sinon, y a vraiment pas grand chose a dire, a part une chose, et pas des moindres.

Alors, je doit t'informer que, quand on ce trouve dans une situation tel que celle-ci (C'est a dire orphelins) les sans-parents (Quand je dit que je manque affreusement de vocabulaire aujourd'hui... --') doivent être mis sous l'aile d'un tuteur. Ce peut-être des parents (genre tata tonton, parrain, parraine...) ou être adoptés, ou être mis sous maison d'enfant. Voilà ! C'est la seule remarque que j'ai trouver !

Bravo, continue comme ça !
Chlotilde

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par Chlotilde »

Alors déja mercii beaucoup ^^ =)
En effet, avant le texte était à la 3eme personne =)
et pour l'histiore de garde d'enfants etc... j'y ai justement réfléchi hier pck une amie m'a fait la même remarque ^^ :p Donc j'y travaille ;)
Bisouxx♥
taquia

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Re: La suite de mon histoire : Un début d'histoire, dites moi...

Message par taquia »

Y a pas de quoi ;)
OK
Aller, bisous !
CInnCI

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par CInnCI »

Hahaha mdr' j'Adoore ta suite ma puce! =) & ton prologue est très bien! ^^ ça m'intrigue, l'histoire de la mort de son père ;P Bref, j'adoore ton histoire cocotte elle est trop bien! =D Tout est super bien écrit dans ton prologue, ça fait une super entrée! =) Ça nous introduit total dedans & apres on est plus capable d'arrêter ^^ Tu me préviendras quand tu metteras la suite! =)<3

bisouuus
anna
taquia

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par taquia »

Et beh, je suis agréablement surprise ^^ Je n'est presque rien trouver a redire (Tient donc...), en même temps, j'était trop obnubilé par l'action pour y faire attention ;) Juste un remaque, hum... technique disons : Par exemple : "-Bon ! Le jeune homme respira profondément..." Ce qui serait bien, c'est qu'à la fin de tes réplique, tu saute une ligne, parce que j'ai l'impression que la personne parle toujours alors que c'est juste Mélanie qui décrie. Enfin bref, comme tu voit, c'est pas la mort xD
Aller, bisous !
Chlotilde

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par Chlotilde »

Réjane, mercii c'est adorable :D
Sa me fait vraiment plaisir, t'imagine pas :D
Gros Bisouxx♥♥♥
Chlotilde

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par Chlotilde »

Anna, mercii beaucoup, sa me fait plaisir que tu aimes ;D
Et pour le père, tu verra plus tard ;D Je fais durer le suspense :twisted: ^^
Gros Bisouxx ma puce ♥♥♥
Chlotilde

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par Chlotilde »

Taquia, okay, je vais revoir ça, mercii de m'avoir prévenue :P
Bisouxx♥
Nonore

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par Nonore »

Hey! Comme promis j'ai lu! Je dois dire que j'aime bien ce genre d'histoire, sa se lit bien et c'est intéressant.
Ya juste un truc que j'ai trouvé bizarre.
" Le corps de mon père a été retrouvé sans vie quelques jours plus tard dans l’hôtel où ils logeaient, rien ne prouvait sa mort. "
Bah, en générale quand quelqu'un respire plus, sa prouve qu'il est mort, je ne comprend pas vraiment pourquoi tu utilise le verbe "prouver". Sinon j'adore vraiment, préviens moi quand tu postera la suite!
Bisous
Chlotilde

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Re: Liaisons d'âmes > Un début d'histoire, dites moi ce que ...

Message par Chlotilde »

Je voulais dire rien ne prouvait la cause de sa mort ^^. Je vais revoir cette phrase pour qu'on comprenne mieux ;)
Mercii d'avoir lu =)
Bisoux♥
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