Nuit d'encre, ma nouvelle version, chapitre 1! =D
Publié : lun. 20 déc., 2010 11:30 pm
Alors voilà, c'est le premier chapitre de ma nouvelle et je l'espère, dernière version de mon histoire! =D Les commentaires sont les bienvenus bien entendu! Surtout ceux qui pourront m'aider à m'améliorer =D Alors voili voilou, merci de prendre le temps de lire!
Chapitre 1: Précipice mortel
Un bruit de pas lourd sur le sol, un râlement sourd, les gémissements autour de moi, les tremblements qui me parcourent, tout défilent rapidement sans que je ne puisse rien faire pour l’en empêcher. Tous ces cris qui remplissent rapidement la pièce, une main ferme qui m’empoigne, un souffle rauque dans mon cou, mes veines qui se glacent d’effrois. Cette odeur infecte de pourriture, la haine noire qui remplie ses yeux qui me fixent rageusement. Tous ces gens que je croyais connaître, tous ces souvenirs qui affluent en moi au dernier moment. Puis ce noir. Terrifiant, envahissant, il m’attire à lui, m’entraîne dans son tunnel sans fin. M’englouti de ses vagues mortelles. J’étouffe, je manque d’air, je ne veux pas mourir, je veux rester, vivre encore un peu, juste un peu…
Je secouai vivement la tête, haletante.
- Encore ces fichues images! Maugréai-je pour moi-même.
La désagréable sensation d'avoir vécu ces événement persistait en moi. Le souffle court, je balayai l’horizon du regard. J’eu un pincement au cœur et le vertige me prit. De hautes montagnes se dressaient, surplombant impérialement les sombres forêts qui les entouraient. Mais ce n’était pas tant le paysage qui me mit dans cet état. En fait, c’était la brume opaque qui le recouvrait.
- Oh non, ce n’est pas vrai, murmurai-je faiblement.
Soudain prise de panique, je levai les yeux au ciel. Rien. Pas même une mince silhouette luminescente qui pourrait me prouver que la lune était présente. Au contraire, tout était d’un noir d’encre oppressant. L’angoisse me rongea encore plus.
J’ai dérogé à la règle, pensai-je, une nouvelle fois…
Les membres crispés, je m’étendis de tout mon long sur la surface creuse de la roche.
De toute façon, ils se rendront comptent bien vite de mon absence. Je n’aurai qu’à leur dire que je m’étais endormie, songeai-je de nouveau. Ou bien que je m’étais perdu… Non. Me perdre chez moi? Impossible… À moins que…
Une main se posa délicatement sur mon avant bras, me sortant de mes réflexions. Sachant pertinemment à qui elle appartenait, je feignis l’indifférence et essayai de garder un air nonchalant alors que mes mains tremblaient fébrilement. Je pinçai vigoureusement les lèvres afin d’éviter que le soupir de soulagement qui me taraudait ne s’échappe.
Au moins, je ne suis plus seule, pensai-je, à demi soulagée. Mais le pire est encore à venir…
Je n’osais même pas penser aux reproches auxquelles je devrai faire face. Et encore…
Ne pouvant supporter une minute de plus l‘étrange picotement que créait cette main sur mon bras, je me rassis à contrecœur, envisageant déjà la conversation qui allait s’en suivre.
Mais Kay n’eu aucune réaction. Après un court instant, je sentis la pression se faire un peu plus forte sur mon avant bras et les picotements, plus dérangeants encore. Je résistai à ma pulsion de me dégager vivement de lui et au contraire, gardai la tête baissée, feignant de m’intéresser aux multiples fissures inégales de la pierre.
Voyant que je ne ferais rien de plus, Kay enleva sa main de mon bras en soupirant. À mon grand
étonnement, il prit plutôt mon menton afin de relever ma tête.
Je n’ai pas le choix, pensai-je.
Mon regard croisa le sien. Les larmes me vinrent aux yeux sans que je ne puisse les en empêcher en voyant son expression. Ses yeux bleus miroitaient comme de la glace au soleil. Sa mâchoire était serrée et je vis bien dans son visage qu’il faisait de grands efforts pour contenir sa colère, mais aussi sa tristesse. Je détournai honteusement le regard et il ne fit aucune tentative pour m’en empêcher.
Après un moment interminable de pur silence, je l’entendis inspirer bruyamment.
– Avril, soupira-t-il. Tu connais les règles pourtant et…
– Et je me dois de les respecter, je sais… enchaînai-je hâtivement, la voix chevrotante.
Je relevai doucement les yeux vers lui. Son regard n’affichait plus cet air glacial, mais bien une inquiétude envahissante. Tout de suite, je culpabilisai.
C’est de ma faute s’il s’inquiète ainsi… Depuis le début je ne fais que lui causer des problèmes…
– Écoute, lâcha-t-il, ce n’est pas pour rien qu’il y a ces lois, Avril. Et tu le sais très bien… On veut simplement assurer notre sécurité… Ta sécurité.
Je soutins son regard azur sans broncher et dégluti en pensant à ce qui pourrait nous arriver. Un frisson déplaisant me parcouru l’échine.
- Les Nuits d’encre, commença-t-il d’une voix blanchi par la peur, sont… Sont biens pires que ce que l’on croit…
Malgré l’obscurité qui envahissait peu à peu la nuit, je m’aperçu que chaque membres de son corps tremblaient impétueusement.
- Kay, dis-je, déconcertée. Kay, qu’est-ce qu’il y a?
Une larme, aussi discrète fut-elle, roula sur sa joue, finissant tristement son chemin sur l’énorme pierre qui nous tenait de perchoir.
Dans un élan spontané, je posai délicatement ma main sur la sienne, froide et rigide. Les picotements revinrent instantanément, mais je les chassai immédiatement de mon esprit. L’état de Kay me préoccupait le plus. Ses yeux bougeaient frénétiquement dans tous les sens, s’attardant sur chaque détail à peine visible des alentours. Son souffle se fit de plus en plus saccadé.
Je restai interdite un moment devant cette scène, les yeux écarquillés. La voix complètement bloquée dans ma gorge, je n’arrivais à sortir aucun mot. Je tapotai fiévreusement sa main, le temps qu’il se calme, mais aussi le temps que je reprenne mes esprits. À mon grand soulagement, je sentis sa main jusque alors crispée se détendre un peu, et les tensions dans son corps disparaître peu à peu. Soudain, une affreuse vague de fourmillements m’envahi de l’intérieur.
Et je compris bien vite sa cause. Ses doigts s’étaient doucement entrelacés avec les miens.
Mon estomac se contracta violemment. Si brusquement que ma main lâcha subitement la sienne. Sous le choc, je ramenai vivement mes genoux contre mon corps et fermai les yeux, tentant d’apaiser le mal de tête fulgurant qui venait de m’assaillir. Une sensation d’étouffement me submergea et le vertige me pris. La confusion emplie ma tête.
- Mais qu’est-ce qui se passe? Dis-je dans un souffle.
Puis, toutes mes forces m’abandonnèrent d’un seul coup. Tout ce qui perdura, ce fut ce noir, ce néant obscure, cette force qui m’entraîna de plus en plus au fond de son précipice mortel.
***
Donc voilà, c'était mon petit(VRaiment gros =S) chapitre... J'espère que vous avez pas trop eu la flemme de le lire! =S Alors eh ben merci à tous ceux qui liront et commenterons, c'est super aprécié!
biZz
anna<3
Alors voilà une petite partie de mon deuxième chapitre... Je n'ai pas écrit l'autre partie, faute de temps, mais je l'A publie dès que je peux! Donc eh ben, dite moi ce que vous en penser, je compte faire encore quelques petites modif'S, c'est mas vraiment un chapitre définitif... Bon, assez écrit, je vous laisse lire! Merci de me dire ce que vous en pensez ^^ Ah oui, j'avais oublié, il est très court comparé à l'Autre, mais vous en faites pas Bon, j'Espere que vous aimerez!
Chapitre 2 : Chute continuelle
Le vent sifflait fort, balayant tout sur son passage. Malheureusement, il n’avait pas le pouvoir de dissiper toute cette confusion qui m’emplissait. Le froid était mordant et tout mon corps, transis, grelottait ardemment.
Je battis plusieurs fois des paupières, cherchant à y voir plus clair. Sans succès. Ma vue restait obstinément brouillée. Tout ce que je distinguais, c’était le contour flou de la lune qui baignait dans une mare d’astres scintillants. Je tâtonnai aveuglément autour de moi. Mes mains ne croisèrent que la surface froide et résistante de la pierre.
Au moins, je n’ai pas changé de place, pensai-je sans être rassurée pour autant.
Des formes sombres, indistinctes, valsaient devant mes yeux. On aurait dit qu’elles interprétaient chacune une danse à leur manière. Le tournis m’assailli de plein fouet. J’avais l’étrange impression d’être continuellement en chute libre. Mon cœur battait de plus en plus fort. J’haletais. Ni tenant plus, je fermai les yeux. Le calme m’envahi aussitôt. J’eu un soubresaut puis ce fut la fin. La fin de cette chute continuelle.
Voilà! dite moi ce que vous en pensez! =D
bisouuus
anna
Chapitre 1: Précipice mortel
Un bruit de pas lourd sur le sol, un râlement sourd, les gémissements autour de moi, les tremblements qui me parcourent, tout défilent rapidement sans que je ne puisse rien faire pour l’en empêcher. Tous ces cris qui remplissent rapidement la pièce, une main ferme qui m’empoigne, un souffle rauque dans mon cou, mes veines qui se glacent d’effrois. Cette odeur infecte de pourriture, la haine noire qui remplie ses yeux qui me fixent rageusement. Tous ces gens que je croyais connaître, tous ces souvenirs qui affluent en moi au dernier moment. Puis ce noir. Terrifiant, envahissant, il m’attire à lui, m’entraîne dans son tunnel sans fin. M’englouti de ses vagues mortelles. J’étouffe, je manque d’air, je ne veux pas mourir, je veux rester, vivre encore un peu, juste un peu…
Je secouai vivement la tête, haletante.
- Encore ces fichues images! Maugréai-je pour moi-même.
La désagréable sensation d'avoir vécu ces événement persistait en moi. Le souffle court, je balayai l’horizon du regard. J’eu un pincement au cœur et le vertige me prit. De hautes montagnes se dressaient, surplombant impérialement les sombres forêts qui les entouraient. Mais ce n’était pas tant le paysage qui me mit dans cet état. En fait, c’était la brume opaque qui le recouvrait.
- Oh non, ce n’est pas vrai, murmurai-je faiblement.
Soudain prise de panique, je levai les yeux au ciel. Rien. Pas même une mince silhouette luminescente qui pourrait me prouver que la lune était présente. Au contraire, tout était d’un noir d’encre oppressant. L’angoisse me rongea encore plus.
J’ai dérogé à la règle, pensai-je, une nouvelle fois…
Les membres crispés, je m’étendis de tout mon long sur la surface creuse de la roche.
De toute façon, ils se rendront comptent bien vite de mon absence. Je n’aurai qu’à leur dire que je m’étais endormie, songeai-je de nouveau. Ou bien que je m’étais perdu… Non. Me perdre chez moi? Impossible… À moins que…
Une main se posa délicatement sur mon avant bras, me sortant de mes réflexions. Sachant pertinemment à qui elle appartenait, je feignis l’indifférence et essayai de garder un air nonchalant alors que mes mains tremblaient fébrilement. Je pinçai vigoureusement les lèvres afin d’éviter que le soupir de soulagement qui me taraudait ne s’échappe.
Au moins, je ne suis plus seule, pensai-je, à demi soulagée. Mais le pire est encore à venir…
Je n’osais même pas penser aux reproches auxquelles je devrai faire face. Et encore…
Ne pouvant supporter une minute de plus l‘étrange picotement que créait cette main sur mon bras, je me rassis à contrecœur, envisageant déjà la conversation qui allait s’en suivre.
Mais Kay n’eu aucune réaction. Après un court instant, je sentis la pression se faire un peu plus forte sur mon avant bras et les picotements, plus dérangeants encore. Je résistai à ma pulsion de me dégager vivement de lui et au contraire, gardai la tête baissée, feignant de m’intéresser aux multiples fissures inégales de la pierre.
Voyant que je ne ferais rien de plus, Kay enleva sa main de mon bras en soupirant. À mon grand
étonnement, il prit plutôt mon menton afin de relever ma tête.
Je n’ai pas le choix, pensai-je.
Mon regard croisa le sien. Les larmes me vinrent aux yeux sans que je ne puisse les en empêcher en voyant son expression. Ses yeux bleus miroitaient comme de la glace au soleil. Sa mâchoire était serrée et je vis bien dans son visage qu’il faisait de grands efforts pour contenir sa colère, mais aussi sa tristesse. Je détournai honteusement le regard et il ne fit aucune tentative pour m’en empêcher.
Après un moment interminable de pur silence, je l’entendis inspirer bruyamment.
– Avril, soupira-t-il. Tu connais les règles pourtant et…
– Et je me dois de les respecter, je sais… enchaînai-je hâtivement, la voix chevrotante.
Je relevai doucement les yeux vers lui. Son regard n’affichait plus cet air glacial, mais bien une inquiétude envahissante. Tout de suite, je culpabilisai.
C’est de ma faute s’il s’inquiète ainsi… Depuis le début je ne fais que lui causer des problèmes…
– Écoute, lâcha-t-il, ce n’est pas pour rien qu’il y a ces lois, Avril. Et tu le sais très bien… On veut simplement assurer notre sécurité… Ta sécurité.
Je soutins son regard azur sans broncher et dégluti en pensant à ce qui pourrait nous arriver. Un frisson déplaisant me parcouru l’échine.
- Les Nuits d’encre, commença-t-il d’une voix blanchi par la peur, sont… Sont biens pires que ce que l’on croit…
Malgré l’obscurité qui envahissait peu à peu la nuit, je m’aperçu que chaque membres de son corps tremblaient impétueusement.
- Kay, dis-je, déconcertée. Kay, qu’est-ce qu’il y a?
Une larme, aussi discrète fut-elle, roula sur sa joue, finissant tristement son chemin sur l’énorme pierre qui nous tenait de perchoir.
Dans un élan spontané, je posai délicatement ma main sur la sienne, froide et rigide. Les picotements revinrent instantanément, mais je les chassai immédiatement de mon esprit. L’état de Kay me préoccupait le plus. Ses yeux bougeaient frénétiquement dans tous les sens, s’attardant sur chaque détail à peine visible des alentours. Son souffle se fit de plus en plus saccadé.
Je restai interdite un moment devant cette scène, les yeux écarquillés. La voix complètement bloquée dans ma gorge, je n’arrivais à sortir aucun mot. Je tapotai fiévreusement sa main, le temps qu’il se calme, mais aussi le temps que je reprenne mes esprits. À mon grand soulagement, je sentis sa main jusque alors crispée se détendre un peu, et les tensions dans son corps disparaître peu à peu. Soudain, une affreuse vague de fourmillements m’envahi de l’intérieur.
Et je compris bien vite sa cause. Ses doigts s’étaient doucement entrelacés avec les miens.
Mon estomac se contracta violemment. Si brusquement que ma main lâcha subitement la sienne. Sous le choc, je ramenai vivement mes genoux contre mon corps et fermai les yeux, tentant d’apaiser le mal de tête fulgurant qui venait de m’assaillir. Une sensation d’étouffement me submergea et le vertige me pris. La confusion emplie ma tête.
- Mais qu’est-ce qui se passe? Dis-je dans un souffle.
Puis, toutes mes forces m’abandonnèrent d’un seul coup. Tout ce qui perdura, ce fut ce noir, ce néant obscure, cette force qui m’entraîna de plus en plus au fond de son précipice mortel.
***
Donc voilà, c'était mon petit(VRaiment gros =S) chapitre... J'espère que vous avez pas trop eu la flemme de le lire! =S Alors eh ben merci à tous ceux qui liront et commenterons, c'est super aprécié!
biZz
anna<3
Alors voilà une petite partie de mon deuxième chapitre... Je n'ai pas écrit l'autre partie, faute de temps, mais je l'A publie dès que je peux! Donc eh ben, dite moi ce que vous en penser, je compte faire encore quelques petites modif'S, c'est mas vraiment un chapitre définitif... Bon, assez écrit, je vous laisse lire! Merci de me dire ce que vous en pensez ^^ Ah oui, j'avais oublié, il est très court comparé à l'Autre, mais vous en faites pas Bon, j'Espere que vous aimerez!
Chapitre 2 : Chute continuelle
Le vent sifflait fort, balayant tout sur son passage. Malheureusement, il n’avait pas le pouvoir de dissiper toute cette confusion qui m’emplissait. Le froid était mordant et tout mon corps, transis, grelottait ardemment.
Je battis plusieurs fois des paupières, cherchant à y voir plus clair. Sans succès. Ma vue restait obstinément brouillée. Tout ce que je distinguais, c’était le contour flou de la lune qui baignait dans une mare d’astres scintillants. Je tâtonnai aveuglément autour de moi. Mes mains ne croisèrent que la surface froide et résistante de la pierre.
Au moins, je n’ai pas changé de place, pensai-je sans être rassurée pour autant.
Des formes sombres, indistinctes, valsaient devant mes yeux. On aurait dit qu’elles interprétaient chacune une danse à leur manière. Le tournis m’assailli de plein fouet. J’avais l’étrange impression d’être continuellement en chute libre. Mon cœur battait de plus en plus fort. J’haletais. Ni tenant plus, je fermai les yeux. Le calme m’envahi aussitôt. J’eu un soubresaut puis ce fut la fin. La fin de cette chute continuelle.
Voilà! dite moi ce que vous en pensez! =D
bisouuus
anna