Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

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Virgile

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Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Virgile »

Voici les textes de Juin 2011 du concours "Un jour à..."

Vous pouvez d'ors et déjà poster des nouvelles, vous recevrez un email vous indiquant si votre nouvelle a été acceptée ou non pour participer au concours.

Pour rappel pour que le texte soit accepté il doit être correctement écrit en français et correspondre au thème "Un jour à...".

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loliiipop

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par loliiipop »

Un jour à Londres.

Lundi 30
J'ai toujours révés d’être une diva de la mode, au lieu de ce look qui me collait à la peau.
De toute ma vie de collégienne je n'avais jamais été regardé par quelqu'un je n'avais aucune amie.
Alors ce jour là quand ma cousine lili m’annonça que nous allions faire une journée de soldes a Londres.
J'ai vu ma vie passer devant mes yeux, enfin j'allais pourvoir me défaire de ce look de grand mère.
Toutes les deux nous primes le train, plus que quelques heures me séparait du lieu de tous mes rêves.
Lorsqu'enfin le train s’arrêta je sautais dehors ma cousine me suivi tant-bien que mal.
A tous ces magasins que choisir que faire ?

Mardi 31
Waouh c'était une super journée, me voila avec une nouvelle garde robe:
-robes
-pulls
-pantalons
-tee shirts
-jupes
-manteau

Mercredi 1
J'avais raison aujourd'hui tous le monde m'a regardé.
J'ai de nouveau amis, et même prochainement un petit-copain.
Il est temps de me défaire de toi, toi sur qui j'ai écrit tout mes problèmes.
Mais maintenant qu'ils sont terminés, je te dis adieux.
Petit carnet de tous mes désespoirs

Julia
vickyyylou

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par vickyyylou »

Un jour à Venise ...

Mardi 26 Juin à 5h pm

Je croyais que j'irai de nouveau dans la ville de l'amour pour une tout autre raison mais on ne décide pas des événements de la vie même si on le voudrait. Le souvenir de cette ville n'est plus le même pour moi depuis hier, je me souvenais des balades en gondole avec ELLE que nous adorions toutes  deux, pour profiter du paysage et de la vue de Venise; de la basilique de Saint-Marc qu'ELLE adorait  avec son passé et son architecture où ELLE en  parlait avec passion dans de longs discours .Les masques traditionnels qu'ELLE achetait à chaque fois où ELLE voyait une bicoque qui en vendait des originaux qu'ELLE n'avait pas encore.Tout Venise me faisait penser à ELLE, cette ville ne serait sans doute plus jamais pour moi la ville de l'amour. J'aurais aimé retourner dans ma chambre pour refouler tous ces souvenirs qui me hanterait sans doute à vie mais ELLE aurait aimé que je redécouvre cette ville dont elle me parlait souvent pour me recréer de nouveaux souvenirs sans ELLE...
deadxpoetry

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par deadxpoetry »

Un jour à Tromsø

"Un jour, je partirai. Loin. Très loin."

Voilà ce qu’elle se promet. Elle refuse de sentir à nouveau ces corps ruisselants de sueur sur le sien si menu. Pourtant, elle a besoin d’argent pour réaliser son rêve.

Partir. Elle aurait pu faire autre chose. Continuer l’école, par exemple. Cependant, lorsque l’on a 16 ans et que l’on a l’air d’en avoir 23, on cherche ce que l’on peut et on accepte ce que l’on se voit offrir.

Partir. Elle refuse de travailler pour que sa mère, encore une fois, retourne à ses rêves. Déconnectée de tout, de la vie.

Partir. Elle fuit ce monde où elle ne se sent plus en sécurité. Elle en a marre. Elle craint que lorsqu’elle ouvre la porte d’entrée menant au salon, d’autres toxicomanes s’y trouvent. Des différents de la veille et de l’avant-veille, se partageant leur seringue injectée d’un quelconque produit coupé avec un autre peut-être plus toxique encore.

Partir. Enfin, ce jour tant attendu est arrivé. Elle va s’en aller. Elle a réuni assez d’argent pour aller à Tromsø, le Paris du Nord.

Norvège. Le paysage défile à une allure folle. Elle s’endort le quart du trajet, mais d’un coup se réveille de peur de manquer l’instant où elle se sentira libre. Loin de tous. Le bateau s’arrête. Elle descend. Elle a décidé qu’elle resterait 6 jours. Elle a visité le Jardin Botanique, la Cathédrale Arctique, le Musée polaire. Elle contemple le paysage chaque jour et chaque nuit. Elle a vu des aurores boréales qu’elle a trouvées magnifiques. À couper le souffle. Elle pense que sa vie, là-bas, aurait été différente. Tellement meilleure.

Elle pleure.

Toutefois, le retour à la réalité est brutal. Rentrer.

Elle veut maintenant rejoindre Montréal. Elle veut aller loin, toujours plus loin. Mais, un matin, elle voit que son ventre est anormalement gonflé. Elle s’inquiète. Elle va chez le médecin. Mauvaise nouvelle : enceinte. Ce mot composé de 8 lettres est, pour elle, synonyme de la fin de ses rêves. Elle se sent dans l’obligation de continuer le travail pour élever cet enfant, de retourner auprès de ces hommes qui la méprisent et la désirent.

Un jour, elle partira. Elle se le promet. Cependant, lorsque l’on a 17 ans et que l’on a l’air d’en avoir 24, que l’on a plus beaucoup de temps à vivre parce qu’une grossesse se présente mal, on part, mais définitivement.

Souvent, la vie est comme ça. Nos rêves ne se réalisent pas. Parfois, par manque d’argent. Ou parfois tout simplement par manque de temps.

En fait, sa promesse, elle l’a tenue. Elle est finalement partie. Ce matin. Définitivement. Tout en sachant ce que sa fille serait plus tard. Comme on dit : "Telle mère, telle fille".

Prostituée.
Elzalma1610

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Elzalma1610 »

Un jour à No-mans land.
Seule sur une lande,
Je regardais ce vide
Sur le sable se promènent des rides
Qui d'un mouvement efface toute trace
De plantes qui un jour avaient trouvé leur place.
Le ciel et le sable à perte de vue
Mais j'étais perdue au début
Seule dans ce désert sans fin.
J'étais blessée à la main
J'avais été seule à survivre au crache.
J'étais au milieu de nul part, j'ai tout de suite compris où j'étais
J'avais trouver de quoi boire, mais seulement du lait
Je regardais mes mains, pleines de tâches
Je tomba à genoux, mis mes mains sur ma tête
J'étais devenue une bête
Je me mis a pleurer
Mais la douleur était trop forte, je me suis mis a hurler.
Je tomba dans l’inconscience
Et je me réveilla dans un lieu de science
J'étais dans un lit, à l'hôpital,
Ma main, ne me faisait plus mal.
Mais j'étais sans voix,
J'étais de retour chez moi.
rachelle

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par rachelle »

Un jour à Varsovie

Nous y voilà. Varsovie. Après une journée complète de voiture en comptant les arrêts, moi, ma sœur, mon frère, mon père, ma mère et mon grand père y sommes enfin arrivés. J’avais hâte de voir tout les beaux monuments que contenait cette ville : la cathédrale de Saint Jean, la Tour de la Poudre, la Curia Maior du Château Royal, l'église des Jésuites, la Colonne de Sigismond… Et j’en passe !
Pour mon grand père, c’était un grand moment de bonheur : retour aux sources ! Eh oui, mon grand père était né dans cette grande ville. Et pour moi qui me sentais très proche de lui, c’était une joie immense qui m’enivrait.
On allait séjourner chez de lointaines cousines : Anita et Natalia. D’ailleurs, elles nous attendaient déjà à l’entrée de leur demeure. Je courus leur dire bonjour et, pressée comme j’étais, je criai à ma mère que je partais faire un tour dans les rues, et sans même attendre sa réponse, pris le plan de la ville et partis. Direction : La place de la vieille ville. J’avais mon appareil photo dans mon sac à bandoulière, bien décidé à me prendre en photo sous tous les angles. Arrivant au coin de la rue, je dépliai la carte. Tout d’abord, j’entourai la place qui était la première chose que je pus trouver, puis, je repérai enfin l’endroit où j’étais. Traçant mon itinéraire à l’encre rouge, je me mis en route.
Et voilà, une petite demi-heure plus tard, j’étais sur la place. La neige commençait à tomber, sentir son souffle glacé sur mes joues me donnait l’impression d’être dans un conte de fée.
Étrangement, il n’y avait personne sur la place. Qu’importe, ça allait donner à mes photos une touche professionnelle, même si ça allait enlever toute la réalité que le monde aurait apportée. Premier clicher : Moi sur la petite place. J’avais emmené l’appareil assez loin de moi pour avoir une touche de décor. C’est en regardant la photo que la peur et l’angoisse me prirent à la gorge. Impossible de voir le décor, des silhouettes blanches étaient partout. Oubliant ce mauvais épisode, j’en pris une autre. Je regardai et vis que les silhouettes avaient disparues, mais un personnage noir se tenait dans un coin. Je me retournai et vis un homme tout de noir vêtu s’approchant de moi. En criant, je lui demandai où étaient passé tout les gens qui d’habitude se baladaient en famille sur la place. Mais je obtenus aucune réponse.
Regardant plus attentivement cet homme s’approchant toujours de moi, je vis une pâleur anormale, des yeux trop rouge et trop inhumains. Mon appareil photo se glissa entre mes mains crispées et moites et j'entendis seulement l'écho du choc quand il tomba à terre. Maintenant que cette chose s’approchait, je ne me sentais plus en sécurité. Mon écharpe autour de mon cou, mes gants recouvrant mes mains, mon long manteau servant à me couvrir et mon bonnet me protégeant les oreilles. Tout cela me semblait inutile. Ils étaient censés me protéger du froid, mais j’étais frigorifiée.
Il n’était plus qu’à quelques mètres de moi. Mes yeux étaient hypnotisés par son regard. Et le voilà, juste devant moi. J’avais peur. J’avais soif. J’avais froid. J’avais froid mais j’enlevai quand même mon bonnet pour sentir le vent glacé dans mes cheveux. J’enlevais mes gants pour toucher son visage. Sa peau était comme de la glace. J’enlevais alors mon manteau trop lourd pour que je sois libre de mes mouvements. Mes yeux toujours dans celui de ce bel inconnu, j’enlevais maintenant mon écharpe. Cette écharpe qui étais si douce sur ma peau, qui avait l’odeur maternelle, celle dont je ne pouvais me passer. Le passé et le futur étaient partis. Je n’avais plus de passé, plus d'avenir. La seule chose dont j’avais conscience, la seule chose que je voyais, c’était ces yeux d’un rouge éclatant. Et quand ils se soutirèrent à mon regard, mes yeux ne captaient que du noir. J’étais aveugle. J’étais muette. J’étais sourde. Et avant que la vie ne s’échappe de moi, je sentis de crocs acérés s’enfoncer dans ma gorge.
Alexa

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Alexa »

Un jour à Athènes pendant l’Antiquité…


J’aimais Octave de tout mon cœur. Toute la journée, je restais à la domus, laissant oisivement les minutes s’égrener. J’étais souvent dans l’atrium : c’était ma pièce favorite. La nature m’entourait de toutes parts. De petits oiseaux me tournaient autour, comme pour juger du danger que je pourrais représenter. Voyant que je restais immobile, ils finissaient par se poser sur mon épaule ou sur ma tête. Le vent léger faisait bruisser les feuilles des arbres, dégageant une agréable odeur de sève et de rosée. Je pouvais passer des heures entières, voire des jours dans cet endroit fabuleux où un sentiment de quiétude m’envahissait.

Pourtant, le moment de la journée que je préférais, que j’attendais dès mon lever, c’était le retour de mon Apollon, du fruit de mes désirs, Octave. Lorsqu’il revenait, il se dirigeait vers moi de sa démarche à la fois décontractée et déterminée. Sa longue silhouette agile m’évoquait celle d’un félin. Il me regardait toujours avec ce regard empreint de douceur et d’amour. Et quand il se trouvait assez proche pour que je puisse enfin sentir son souffle sur mon visage, il levait la main jusqu’à ma joue, puis redessinait le contour de ma mâchoire du bout de ses doigts délicats. Je restais là, ne voulant pas interrompre ce moment de pur bonheur.

Mais il y avait cette femme, Jeanne, qui me ressemblait comme si elle avait été faite sur mon modèle. Elle avait une magnifique chevelure bouclée qui tombait en cascade sur ses épaules. Ses yeux vert émeraude pétillaient de joie et de bonne humeur. Ses lèvres étaient telles deux pétales de rose délicatement posées sur sa peau de pêche. Et chaque fois, la même interrogation m’occupait l’esprit : m’aime-t-il vraiment, ou ne suis-je qu’une distraction pour celui que mon cœur a choisi ?

Jeanne ne rentrait jamais avant Octave, me laissant ainsi un long moment seule avec lui. Mais quand elle apparaissait dans la domus, il me délaissait, et je sentais en moi le goût amer de la jalousie. Je voyais, au fil des jours, s’accroître ma haine et ma rage envers elle, l’être le plus infâme et le plus égoïste qui ait jamais existé. C’était pour moi une torture de le voir l’idolâtrer…même pendant nos instants privilégiés, il ne parlait que d’elle. J’assistais, aux premières loges, à ma déchéance, et à leur bonheur. Puis je fus prise d’un terrible te intarissable chagrin en réalisant qu’il ne me choisirait jamais.

«Il faut que je me rende à l’évidence : Octave, mon tendre amour, ne voit que toi, Jeanne, au travers de moi. Moi, ton double, ta jumelle, ta statue de marbre…»

FIN
ge-choux

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par ge-choux »

Un jour à Verdun

Un jour, un homme poussa un cri fatal
Il fut alors d’humeur dentale
Il savait ce que cela signifiait
Plus jamais il de les reverrait
Amis, famille, voisins
Plus personne ne se souviendrait de lui
Petit homme qui servit sa patrie.
Il n’était que l’une des victimes
Pour cette guerre qui n’était que crimes.
La bataille fut sanglante
Mais l’âme de petit homme était vivante.
Et c’est en entendant les cris de soldats meurtris
Que petit homme finit sa vie.
Guerre ou paix
Il n’y a qu’à choisir
Tant qu’elle procure la liberté
Le monde profite des hommes
Les hommes détruisent le monde.
Et c’est ainsi que des vies sont ôtées
Pour le simple bénéfice des grands hommes de la société.
satannick

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par satannick »

Un jour en Gaspésie au Québec, c'est pas assez!

J'aime la Gaspésie
Mon beau coin de pays
Des montagnes au clair de lune
Les journées perdues dans la brume
Les couchers de soleil
Le calme sans pareil
Je ne peux plus m'en passer
J'en ai besoin pour exister

J'ai besoin d'air salé
Et de musique country
Je rêve d'étoiles de mer
Et des grands arbres verts

Le rythme des saisons
Un soupir d'accordéon
L'odeur du feu de bois
Cette vie est faite pour moi
Marcher les pieds dans le sable
Profiter de la nature
Et de ce décor si pur

J'ai besoin d'air salé
Et de musique country
Je rêve d'étoiles de mer
Et des grands arbres verts

Les villages entrelassés
Les foins fraîchement coupés
Peu m'importe qu'il pleuve
Je profite de l'air du fleuve
Venez nous visiter
Les amis, la parenté
Une brochette de gens très bien
Fiers d'être gaspésiens

J'ai besoin d'air salé
Et de musique country
Je rêve d'étoiles de mer
Et des grands arbres verts

Après seulement quelques jours
Je sais que ce sera votre tour
De chanter tout comme moi
Les merveilles qu'il y a là-bas
J'ai besoin d'air salé
Et de musique country
Je rêve d'étoiles de mer
Et des grands arbres verts
morgane.j

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par morgane.j »

Un jour à Paris.

Ce matin je me suis réveillée, lavée, habillée, coiffée, maquillée, j'ai mangée aussi, j'ai pris mon sac pour aller en cours, je suis montée dans ma voiture blanche, récupérée de ma grand-mère paternel défunte et je suis allée en cours. Comme je le fait depuis 19 ans ou à peu près.
Bon, revenons au présentation, je m'appelle Clara, cheveux châtains clairs avec quelques boucles et les yeux marrons, que je tiens de ma mère. J'ai 19 ans comme vous avez pus le remarquer. Je vis avec mon père, Phillipe, les yeux bleu, les cheveux gris et blancs et des lunettes bleues elle aussi, et ma tante Anne, ses cheveux son brun et taillés en carrés, les yeux bleus verts un peu comme son frère. Ma maman est morte quand j'avais 2 ans dans un accident de voiture en allant à son travail. Papa passe presque plus de temps à travailler qu'avec moi mais je le comprends, nous ne sommes pas une famille très riche et c'est pourquoi Anne est venue mais elle est aussi là pour me garder, me surveiller, je l'adore, elle est presque comme ma mère. Nous habitons dans les Landes, au sud de la France. Papa est chauffeur dans un taxie, Anne travail dans une infirmerie, et moi, je suis au lycée en Terminal avec mon petit ami Antoine. Il a les yeux vert, les cheveux châtains, quelque taches de rousseur et il a la peau un peu bronzée, il est trop craquant ! Enfin bref il est arrivé au milieu de l'année. Nous sommes le 01/07/2010 soit le Vendredi 1er Juillet 2010 ou encore le dernier jour de cour !

J'arrive au Lycée à 8h22 pour retrouver mes amies. Accélérons un peu la journée car elle n'est pas très passionnante. Je fini à 16h, Antoine lui, à fini à 15h.
Je jette mon sac par la fenêtre de ma voiture est monte, je suis crevée ! Je me gare dans la cour de ma maison. Je place mon sac qui pèse une tonne sur l'épaule droite et me dirige vers ma maison beige qui est assez grande pour contenir trois personne. Je suis achevée ! Je pose mon sac sur le carrelage froid de la cuisine jaune, balance mon manteau sur le porte-manteau est m'écroule sur le canapé en velours noir. Je vais roulé dans la voiture, ou plutôt Antoine vu mon état, toute la nuit pour aller à Paris dans un somptueux hôtel que mon petit ami à réservé pour nous deux. Je ne sais pas se que l'ont feras le lendemain, Antoine me fait une surprise mais je hais les surprises, ne me demandez pas pourquoi c'est comme ça et puis c'est tout ! Le téléphone sonne, me faisant sursauter. Je le laisse sonner quelque minute est décide de décrocher.
-Allô ?
-Bonjours, c'est Antoine.
-Salut Antoine !
-Je passe te chercher pour aller à Paris. Bisous, à toute suite. et il raccroche.
-Bisous. dis-je dans le vide.
Mon sac est déjà prêt, je les fait hier. J'ai prévenu papa et Anne que je parts ce soir, je n'est plus qu'a attendre. Il arrive à 16h30 sur sa moto rouge. J'installe nos sac dans le coffre de ma voiture et m'assoie à l'avant du côté passager. Antoine arrive dans la voiture est s'installe à côté de moi. J'entoure mes doits autour des siens et nous roulons 1h comme ceci, jusqu'a ce que je m'endorme, la tête sur son épaule. Nous arrivons à minuit devant l'hôtel. Nous avons la chambre n°15. Antoine descend les valises pendent que je monte en hâte dans la chambre et je découvre un pièce de couleur rouge avec un lit double à baldaquin en bois, en face il y a un fauteuil en cuir de couleur marron, à gauche du lit une grande commode avec des tiroirs de la même couleur que le lit, il y à aussi une salle de bain bleue clair qui comporte une douche, une coiffeuse blanche avec deux tiroirs et des toilettes. Je m'affale sur le lit et m'endors immédiatement.

Je me réveille vers 10h quelque chose comme ça, quand je m'aperçois qu'Antoine n'est plus là et que les couvertures à côté de moi son intacte. Il n'est pas dans la salle de bain. Il est peut être aller chercher le petit déjeuner... non, il est servi le matin par l'hôtel. Il est probablement partit se dégourdir les jambes... toute la nuit... sans dormir... il a peut être fait le lit après être partit ce matin, oui ça doit être ça, enfin, j'espère. Je me lève du lit et enlève mes vêtements pour prendre une douche. Je ressors et choisis un tee-shirt turquoise à bretelles et un pantalon moulant bleu clair. Je me coiffe les cheveux et décide de les laisser tomber en cascades sur mes épaules. Au moment où je repose la brosse sur la commode, J'aperçois Antoine assis dans le fauteuil le regard dans le vaque.
-Tu m'as fait peur ! Je ne savais pas que tu était là. m'exclame-je. Mais il ne répondis rien.
-Antoine ? silence.
-Sa va ? il ne bouge pas du tout. La panique me submerge. deux point rouge vif son sur son coup. Les poils de mes bras se hérisses. Je m'approche, m'agenouille et lui touche l'épaule, il tombe sur le côté. Je panique, recule, tombe sur les fesses et m'apprête à crié quand quelqu'un recouvre ma bouche de sa main et me tiens fermement les épaules. J'essai de me débattre mais sans effet. Tout d'un coup il me souleva, me remettant sur mes pieds. Je sens son souffle chauds sur mon coup et des larmes commences à rouler sur mes joues jusqu'à sa main froide toujours plaqué sur ma bouche. Je sens ses lèvre froide se poser sur mon coup et ses dents s'enfoncer. Ma vue se brouille et je sens que mes membre s'engourdisse, puis, plus rien le noir total. C'est fini, je suis morte.
trali

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par trali »

Une ville de bord de mer

Assise sur la falaise, un pied posé sur l’eau, la ville se réveille.
Elle regarde les bateaux qui, enivrés par la mer,
Un à un se détachent du ponton rougeoyant
Et glissent doucement vers l’horizon lointain.

Les maisons de pierre aux flans polis par le vent
Sont tachetées des couleurs qui s’évadent du soleil ;
Quelques nuages dispersés se laissent emporter
Par la calme brise qui passe dans les branches.

Les dalles encore fraîches accueillent les pas
Des passants réveillées ; On entend le bruit étouffé
Du port et des voiliers qui tendrement se répondent ;
Et, dans chaque direction, l’horizon sans fin s’élance
Entourant le paysage de ses longs bras sereins.
DanielPagés

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par DanielPagés »

Un jour à Barcelone

Un jour à Barcelone. Un jour entier à attendre. Une longue journée jusqu’au moment où j’ai pu emprunter la passerelle du navire blanc et me faire tout petit dans le coin le plus sombre d’un pont extérieur. Le visage tourné vers le large. Comme passionné par les reflets des étoiles, sur la mer qui s’effaçait déjà dans l’obscurité.

J’ai réussi à les semer hier soir, à la nuit. Deux chiens de garde accrochés à mes talons depuis mon départ de Marseille. Deux molosses encravatés comme des politiciens. Chevalières et gourmettes. Discrets comme des citrons dans un jeu de billes.
Ils se tenaient debout dans le couloir du corail malodorant que j’avais pris à la gare Saint Charles. À quelques mètres de mon compartiment. Ils avaient suivi lorsque j’avais changé de train à Narbonne. Ils ne m’avaient pas quitté d’une semelle quand j’étais descendu à Perpignan.
Le buffet de la gare était désert et ils n’avaient pas osé entrer. Je les avais vus du coin de l’œil s’impatienter sur le trottoir pendant que j’avalais la meilleure bière de ma vie en engouffrant un jambon beurre de belle taille. Ils n’avaient pas pensé à mal quand je m’étais dirigé d’un pas nonchalant vers les vieux quartiers fleurant bon le poisson frit et le poivron grillé.
Les gitans m’avaient dévisagé et regardé passer. Petit homme sans intérêt dans un jean et un blouson usés. Les yeux fatigués par le travail. Ou l’alcool. Rien à en tirer. L’un d’eux avait même craché sur les pavés derrière mes talons.

C’est quand la bousculade a commencé, au bas de la rue, que j’ai pris mes jambes à mon cou. Aucune chance pour eux avec toute la quincaillerie qu’ils affichaient. J’étais libre.
J’ai marché en retrouvant mon souffle. Enlevé le blouson gris que j’ai glissé dans mon sac à dos. Je suis sorti de la ville comme un touriste. Un pick-up m’a embarqué dans sa caisse et posé à l’entrée de Cerbère. Heureux hasard.
Juste à attendre l’aube et prendre le premier train pour le sud. La frontière est à deux pas.

Barcelone m'a accueilli dans un demi-jour qui semblait planer sur les faubourgs et hésiter à s'installer. Puis l'express s’est enfoncé dans le ventre de la ville des lumières. Je me suis mêlé aux banlieusards pressés que vomissait le métro dans le labyrinthe de la gare souterraine. Aux visages encore tirés par la fatigue des matins gris du milieu de semaine.
En surface m’attendait une brume blême qui commençait à se déchirer tout en haut des tours de la Plaza de España pour laisser entrevoir quelques coins de bleu. Odeurs de charbon brûlé, de café et de churros tout chauds sortis de la friture.
Mes yeux ont glissé avec envie sur trois étudiantes qui riaient en dévorant une corbeille de croissants devant des tasses de chocolat fumant. Une table de bistrot posée à même le trottoir. Une pile de dossiers stockés sous l’une des chaises. J’aurais voulu prendre place avec elles. Me détendre enfin un instant. Je n’ai même pas réussi à leur sourire.
Un mouvement a attiré mon attention vers le carrefour, derrière moi, et mon cœur s’est emballé. Je me suis forcé à marcher sans changer d'allure pour tourner dans la première ruelle à angle droit. Personne ne m’a suivi. L’homme qui avait éveillé mes soupçons a continué sans jeter le moindre regard vers le passage sombre aux pavés luisants. Je suis revenu en arrière et lui ai emboîté le pas. Il a sorti un trousseau de clefs et a pénétré dans un immeuble cossu. Des plaques de médecins. J’ai soufflé.

Dans quelques minutes le ferry va se détacher du quai et s’éloigner des lumières de la ville. Les lamaneurs décrochent les aussières. Les hélices brassent l’eau du bassin et le navire hésite un instant. Je me force à respirer calmement. Impossible qu’ils aient retrouvé ma piste. Personne ne pouvait penser que Barcelone était ma destination. Que j’avais depuis plusieurs jours réservé un premier passage vers Palma. Puis un siège d’avion vers Frankfurt. Les deux molosses ne s’étaient pas montrés très malins. Je commence à me détendre. Le bateau blanc a accéléré dans la nuit. Le vent fait voler mes cheveux qui auraient bien besoin d’un shampoing. Demain matin à l’hôtel Réal, à Mallorca. Une douche. Un coiffeur peut-être. Je deviendrai un homme tout neuf. Barcelone s’enfuit au loin, lueur confuse éclairant par le dessous les nuages épars.

Ma main est machinalement descendue jusqu’à la poche de mon blouson. Un paquet de cigarettes froissé. La dernière que j’avais gardée pour fêter ce départ. La boîte d’allumettes qui l’accompagne est vide. Une en réserve dans mon sac à dos. Là, au fond de la petite poche latérale.
Mes doigts cherchent. Rencontrent un rectangle métallique. Un briquet doré. Je le reconnais. La femme brune jouait avec le même, au départ de Marseille, en face de moi dans le compartiment, hier matin. Belle brune aux yeux bleus. Elle m’avait fait rêver un instant. Mais je n’avais pas le cœur à fantasmer, avec les deux gorilles qui m’attendaient dans le couloir.

Adieu Barcelone. Je n’ai vu que son regard méprisant, son sourire et ses cheveux dans le vent. Le Beretta n’a pas fait plus de bruit qu’un bouchon qu’on ôte à une bonne bouteille. J’ai eu tout à coup du mal à respirer. Un grand calme m’a envahi. Je n’ai pas compris pourquoi elle a posé un genou devant moi, saisi mes chevilles et les a levées jusqu’à ce que je bascule à la rencontre des eaux sombres.





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chachouna

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par chachouna »

Un jour à Paris,
après une exposition Porte de Versailles
Dans un de ses cafés
Je trouvai l’amour.
Il me déclara sa flamme dans un bateau mouche
Traversant Paris sous l’œil attentif
De Notre Dame.
Le musée du Louvre, gardien du temps
M’apprit l’histoire du monde.
Rue de Rennes et dans le marais, je pus
M’habiller de façon classe.
Dans le XVème arrondissement,
Je retrouvai les valeurs familiales
Grâce à ses rues chaleureuses.
De l’Assemblée nationale à L’Elysée,
Le pouvoir de notre pays me saisit.
Perchée sur le toit de Paris : La tour Eiffel,
J’aperçu la Défense, quartier d’affaire
Le Bois de Boulogne et de Vincennes les poumons de Paris.
Où il est bon de se promener
Par des week-ends ensoleillés.
Le champ de Mars fut occupé par un concert, le temps de quelques heures.
Je finis ma nuit sur l’avenue
Qui donna son nom à une chanson :
Les champs Elysés.
Dans une de ses boîtes de nuit,
Je dansai à n’en finir accompagné d’un DJ.
A l’aube fatiguée, mais heureuse
Je regagnai mon appartement
Dans un de ses vingt arrondissements.
Avant de m’endormir je souhaitai
Du plus profond de mon être que cela ne finisse jamais et,
Que le rêve recommence au lendemain
Jusqu’à la fin des temps.
Paris, la ville où je suis née
La capitale des lumières,
Le symbole de la France
Et de son pouvoir.
Quand on pense Paris,
On pense amour,
On pense mode,
On pense à la Tour Eiffel,
On pense à l’histoire,
On pense à la culture.
Paris est ma ville et pour rien au monde
Je ne la quitterai.
Galoubijou

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Galoubijou »

Un jour en Atlantide….

« Flash spécial: Après les nombreux séismes ayant touchés de plein fouet la baie Japonaise, les sismologues s’étonnés de ne plus constater d’activité tellurique, alors que ce pays se positionne sur quatre plaques tectoniques, ils avaient spéculé un tremblement de terre de magnitude « exponentielle »! Hors, cette zone semble t‘il, est devenue paisible comme si jamais elle n’avait été le théâtre de tant de séismes!
Nous avons pu constater ce matin même, l’émergence d’un continent disparu de la surface de la terre depuis des millénaires….Il s’agit de l’Atlantide! Oui, vous avez bien entendu, de l’Atlantide!!! Les spécialistes se plaisent à dire que les évènements sont liés, que l’arrêt de l’activité sismique du Japon correspond à la survenue de ce continent engloutit…. »

Ai-je bien entendu?….
Sonnerie du téléphone….

_ Allo?
_ M.me Alantet?
_ Elle, même!
_ Bonjour, madame…Ici, l’agent spécial Rice, du bureau fédéral Français…. Gloups…. Je me permet de vous prévenir qu’une voiture officielle est en route pour chez vous!
_ C’est une plaisanterie?! Bon aller, Simon, je te reconnais sur ce coup que ton talent c’est vraiment amélioré….Mais,…
_ M.me Alantet, ceci n’est pas une plaisanterie! Des fédéraux ne vont pas tardés à se présenter à votre porte…Veuillez les suivre….
_ Non mais attendez, c’est quoi ce baratin?….
Ding…Dong….

Heu…

Je gardais le téléphone vissé à mon oreille, comme si ma main voulait retenir mon interlocuteur en l’accrochant à mon pavillon. Ridicule, non?…. Tout en ouvrant ma porte, je me disais que je suis victime d’un canular digne de ce nom, qu’une caméra va débarquée et que j’entendrais: Surprise! Surprise….

_ Bonjour, dis-je à un homme au complet noir, lunettes y compris! Un gabarit impressionnant, plus d’un mètre quatre vingt- cinq, le visage comme taillé à coups de serpettes! Rien qu’à sa vue, je frissonnais….Je vis, à ma grande surprise qu’il n’était pas le seul à se tenir dans l’allée qui mène à mon petit chez moi….Deux autres gorilles, se tenaient à quelques mètres derrière lui….Je n’avais pas encore remarqué que sur sa joue gauche, brillait une tige en plastique noire, reliant son oreille à sa bouche telle un micro d’agent secret….Quoi?… J’ai bien pensé ça?…
_ Madame, veuillez nous suivre s’il vous plait!
_ Pardon?! A qui ai-je l’honneur?
_ Excusez mon oubli…. Agent Kalf….De la sécurité intérieure….Au même instant, il brandit un portefeuille en cuir, s’ouvrant en deux, je vis apparaitre une photo de mon interlocuteur, l’air grave (une seconde peau, à ce que je pouvais « ressentir« !), au dessus de ce cliché trônait les couleurs de notre drapeau Français….

Heu… Qu’est-ce que je peux être longue à la détente, moi parfois!!!! Ressaisis-toi!!!!

Au même moment, je crus distinguer une voix lointaine…. C’est alors, que je compris que « quelqu ‘un » était encore au bout du fil! Pfff! Non mais vraiment, je vous jure!
_ Oui! Dis-je d’une voix penaude….
_ M.me Alantet, comme prévu l’agent Kalf, va se charger de vous emmenez à moi, dans les plus brefs délais…
_ Non, mais attendez! C’est quoi ce cirque? Suis-je, inculpez de quoi que ce soit? Jamais, je n’aurais cru dire ça un jour!
_ Du tout, Madame….
_ Alors, expliquez vous! Ma patience a ses limites et sur ce coup, mes nerfs étaient mis à rude épreuve… J’attends!
_ Madame, ceci est classé Secret-Défense, veuillez suivre cet agent, je vous en dirais plus de vive voix!
La tonalité me fit écho…
Quel choix avais-je? Les suivre de mon plein gré, paraissait le plus judicieux… Que faire, face aux forces de l’ordre? Obtempérer…. C’est alors, que je reçu une information de ma petite voix: « Tout ira pour le mieux! Ne t’inquiètes pas! »…..Moi? M’inquiéter? ….Pffff…. Bien sûr que si! Brève, de discours intérieur, le fédéral doit me prendre pour une dérangée, son air, me suggère la camisole! Brrrrrrr….

_ J’attrape mon sac….J’en ai pour une minute!

J’entrais dans ma chambre, le temps de prendre une veste et mon sac à main, je scrutais mon intérieur, en me disant que j’allais trouver un prétexte pour rester mais rien ne se produit, un calme Olympien régnait sur ma petite maison de campagne. Raté!
De retour dans l’entrée, j’ouvris mon « fourre-tout » et ô, miracle! Mes clefs de maison étaient sur le dessus de la pile de mes accessoires à main…En attrapant, la poignée de la porte, je jetais un dernier coup d’œil circulaire, en me disant que c’était la dernière fois que j’admirais mon mobilier avant un bon petit moment….


Destination l’aéroport de Bordeaux, j’y suis déjà allée à différentes occasions, à son abord et comme il régnait un silence morbide, je pris la parole car à ma connaissance nous n’avions pas pris la bonne route….

_ Heu…. Vous, vous êtes trompés de sortie!
_ Non, non, Madame, nous allons sur la piste privée, un jet vous attend….
_ Rien que ça!

Effectivement, à l’écart des regards, je vis un énorme portail où se trouver une guérite, accompagnée d’un gardien armé! A sa vue, je me liquéfiais….Mais ma fille tu t’attendais à quoi? Une partie de tarot en compagnie d’agents fédéraux à qui y leur manquaient une « main »?
Notre conducteur, baissa la vitre du 4x4, il montra son badge au « cerbère », qui ne se fit pas attendre et ouvrit la grille. Nous redémarrâmes, en empruntant un véritable labyrinthe d’asphalte, comme si des tronçons d’autoroute s’étaient égarées à cet endroit…
Au loin je distinguais, la carlingue d’un avion rutilant grâce au soleil à son zénith, des hommes en armes étaient postés en bas de l’échelle, tous aux aguets comme si un attentat était imminent…. Qu’en savais-je en réalité? Rien du tout, du coup mon cœur se mit à battre la chamade, ça bourdonnait tellement à mes oreilles, que je n’entendis pas lorsque Kalf me pria de sortir de l’habitacle… Je le fis, tel un zombie animait par une magie inconnue…On me précipita à bord de l’appareil, le confort n’avait rien à envier à un hôtel quatre étoiles (je n’en savais rien, je n’y ai jamais mis les pieds!). Des rangées de sièges s’alignaient, mais ce n’est qu’au fond que je vis un homme à l’allure fière, me dévisageait après avoir levé les yeux de documents épars sur la table qui lui faisait face.
J’approchais, d’un pas mal assuré, il émanait de lui l’assurance de celui qui sait protéger ses arrières, je le sentais, cette sensation était palpable, plus j’avançais, plus mes « capteurs » le ressentait. L’homme, se leva et tendit vers moi sa main droite, que je saisis…

_ M.me Alantet, agent Rice…
_ Monsieur….Dois je dire son nom en même temps? Comment s’adresse t’on à un fédéral? Je n’ai pas eu trop le loisir d’y réfléchir, car il m’invita à m’assoir….Ce que je fis, mes jambes ne me portaient que par l’opération du Saint Esprit….
_ Que me vaut ce plaisir? Mon corps ne répondait plus, par contre mon esprit n’en avait pas perdu en ironie!
_ Je suis bien conscient, que vous soustraire….
_ Trêve d’amabilité! Veuillez m’expliquer la raison de ma présence en ces lieux!! Ma patience était à son summum, je n’avais qu’une envie, prendre la poudre d‘escampette!
_ Bien, évidemment je vous dois une explication! C’est le moins qu’on puisse dire! Avez-vous entendu la nouvelle? Celle concernant l’Atlantide?
_ Je regardais la télévision, quand vous m’avez appelé.
_ Bien, il se trouve que vous avez un lien avec cet événement….
_ Pardon? Je ne vois pas….
_ Il se trouve qu’après le retour de cette ile « engloutie », les autorités Américaines et Françaises, ont mis en œuvre, un véritable encadrement, pour avoir l’opportunité de couvrir sa découverte….Hors, lorsque nous avons dépêché une « brigade d’intervention », nous avons eu à faire au porte-parole des Atlantes….
_ J’ai du mal à vous suivre….
_ J’y viens, j’y viens….Cet interlocuteur ne veut s’adresser qu’à une seule personne…Ah, bon? En fait, cette personne c’est vous!
_ Je crois que je ne me sens pas bien….En effet, ma tête se mis à tourner, l’estomac à me manquer…Bref, j’avais du mal à digérer cette révélation normal? Non?
_ Vous désirez un peu d’eau? Tu parles d’une héroïne, toi!….
_ Non…non…ça va aller….Mais, une question, vous êtes sûr qu’il s’agit bien de moi? S’il vous plait, dites moi qu’il y a erreur sur la personne…
_ Ce qui est étrange dans cette affaire….Ah bon parce qu’il n’y a qu’une bizarrerie?…. C’est que cet Atlante, semble vous connaître très bien!
Alors là, c’en était trop….Je doutais vraiment qu’une « simple » mortelle soit à ce point « vitale » dans une histoire qui, pour moi, ne me concernait pas!
_ Me connaître? Allons, donc! Et quoi d’autre? Je vais me réveiller, ce n’est qu’un mauvais rêve, je vais me réveiller…
_ Vous êtes bien Madame Alantet Galla? Née le 29 Juillet 1974 à 7h du matin? Née de Nadette Dériaud et Vincent Alantet?
_ Ceci est écrit dans mon extrait de naissance! Rien d’exceptionnel!
_ Avez-vous un don de naissance? Un héritage familial en quelque sorte….
_ Mon activité professionnelle en dit long sur ma faculté! Je suis à mon compte en tant que médium, alors ça ne fait, de ces informations, rien d’intime me concernant!
_ Etes vous en contact avec Lisbeth?
Alors là, j’ai du blêmir… Personne ne pouvait avoir ce renseignement! Personne ne pouvait savoir! J’en restais bouche bée….
_ Au vue de votre silence, j’en déduis que cette information, ne trahie pas la véracité des propos de cet Atlante….Rassurez vous , je suis moi-même, tout particulièrement troublé….J’aime à maîtriser les choses, hors le cas échéant, je vais être loin d’y parvenir!
Je restais muette, les événements se bousculaient dans mon esprit, j’essayais de résumer la situation, de me rendre à l’évidence, que je devais être celle que ce peuple ancestral, réclame. Je ne pouvais qu’en conclure ça! à savoir, cette fameuse Lisbeth, est en fait mon guide spirituel, celle à qui je m’adresse lorsque je pénètre de « l’autre-côté », celle qui me révèle le passé, le présent, le futur, celle que j’ai baptisée « ma petite voix », comprenez donc ma stupeur car ma médiumnité est conduite par cette entité, nul âme qui vive, ne peut connaître ce détail! Bref, j’étais résignée, voir curieuse aussi, ignorer ce que l’on voulait de moi, piquait maintenant, à vif, mon intérêt, je voulais savoir!
L’agent Rice, demanda à un collègue de bien vouloir dire au commandant de bord, que nous étions prêts à décoller. Le complet noir, ne se fit pas attendre, dans un silence glacial, il quitta la cabine direction le cockpit, à son retour, les moteurs vrombissaient déjà….
_ Où allons nous exactement? Arrivais-je à articuler…..
_ Quelque part en Atlantique, l’Atlantide est sorti de sa léthargie au beau milieu de cet océan, nous allons atterrir sur un porte-avion. Toute notre armada aérienne et marine, est sur le pied de guerre, nous n’avons pas encore écartés une éventuelle menace, malgré que ce peuple semble pacifiste.
J’avais mille questions à la seconde, mais je ne fût pas capable d’en produire une seule durant le trajet, je me résonnais en me disant que j’en saurais plus qu’il ne faudrait dans quelques heures.
En approchant de notre but, je regardais par le hublot, c’est alors que je remarquais une étrange lueur, au beau milieu de l’étendue marine. Une lumière bleuté, pas aveuglante mais éblouissante, c’est alors que mes poils se dressèrent sur ma peau, je ressentais de la « magie », cette même impression lorsque je me « câble » avec le monde invisible. Je n’étais pas inquiète, justement, il faut savoir que quand je suis en « contact », je me sens sereine, apaisée comme si rien ne pouvait m’atteindre, je percevais la même sensation…
_ Nous sommes en approche…articula l’agent Rice.
_ Je sais….balbutiais je.
_ Je ne vous demande pas, ni comment, ni pourquoi vous le savez….Depuis, le début de cette mission, je plonge inexorablement vers l’étrange, je pense que je vais devoir m’y habituer.
_ Je crois que ça vous sera nécessaire, lui répondis-je.
L’appareil se posa sans encombre, le pilote n’en étais pas à son coup d’essai. Une fois descendue, je ne pus m’empêcher de regarder cette lumière bleue, en dessous on pouvait distinguer les reliefs d’une terre réduite, mais aux proéminences tout en creux et en saillie, on pouvait en déduire qu’une montagne siégeait en Atlantide. Je n’avais qu’une envie, me rendre sur place, comme si enfin je rentrais chez moi! Quoi?…
_ Emmenez moi, je vous prie….j’étais comme ensorcelée.
_ Avant quoique ce soit, vous devez savoir, que le porte-parole nous a donné un présent pour vous….
_ De quoi s’agit il?
_ Je pense que c’est une tenue de rigueur….
Oups! Il est vrai, qu’habillée comme je l’étais, ça ne paraissait pas très présentable pour un peuple aux coutumes surement séculaires.
On m’emmena dans une cabine, aux parois de fer blanc, le mobilier y était plus que rudimentaire, une armoire, un bureau et un lit, tous de la même matière que les murs, bref, un lieu sans essence ni grâce. Il en émanait pourtant, une étrange aura, je me rendis compte que sur la couche, était posé une robe pourvue d’une capuche large, à la matière soyeuse et légère. J’avais l’impression qu’il « vibrait » d’un charme secret, drôle de sensation, à son contact, ma main était comme « électrisée »! Il s’agissait d’une confection comparable à une djellaba rebrodée de perles, de dentelles…Au toucher le tissu, ressemblait à de la soie, le tout dans une nuance irisée, presque nacrée, je n’avais jamais rien vu de semblable!
Je me mis à la hâte de laisser derrière moi, mes habits communs et revêtis cet habit de « lumière », j’avais l’étrange sentiment que je ne faisais pas qu’abandonner mes affaires, mais qu’à cet instant j’en finissais avec la « banalité » de mon existence…
Une fois apprêtée, puis sortie de cette pièce sans caractère, je retournais sur le pont du navire où nous avions atterris, l’agent Rice m’attendais de pied ferme, n’ayant pas le pied marin, je ne dansais sur le même que lui!
_ Nous allons y aller avec un zodiac, préparez vous à ce que ça tangue!
Je n’étais pas vraiment à l’aise pour le coup, je n’avais qu’une hantise, être malade et de ce fait, tâcher mon bel habit. Il n’en fût rien, je ne m’étais jamais sentie aussi bien sur les flots bleus! Le vent fouettait mon visage, l’air iodé était vif et rafraîchissant, je me mis à la tâche de mettre la capuche qui m’était destinée, je ne serais pas, grâce à elle, tout ébouriffée pour me présenter devant cet être suprême.
_ Vous devrez me tenir informé, quant à l’entretien que vous allez obtenir.
_ Bien sûr! Répondis je, comme un automate, j’étais comme déconnectée avec mon environnement proche.
Nous accostâmes, sur un ponton qui jouxtait une plage de sable fin, d’un blanc irréel. Au bout de la plate forme, se tenait un cortège pour le moins singulier, ils ressemblaient à des guerriers, des indigènes en arme, le tout haut en couleurs. Plus nous nous rapprochions, plus je me rendais compte qu’ils étaient tous de grande taille, deux mètres au bas mots, tout en muscles, il émanait d’eux une énergie que la force et l’intelligence confère. Instinctivement, je me dirigeais vers celui qui semblait le plus « grand » de tous, sans me rendre compte, que mes accompagnateurs s’étaient arrêtés. Presque à un mètre d’eux, mes jambes m’obligèrent à l’arrêt absolu, je me sentais comme enveloppée, mais aussi inexorablement attirée par un sortilège invisible mais palpable….
_ Bienvenu à toi, oracle Galla! Le grand gaillard s’exprima, tout en plaçant son poing droit fermé sur son cœur, mais aussi en pliant le haut de son corps, en une révérence mi-basse. Je n’avais jamais vu un tel charme masculin, cet homme transpirait la maturité, la fougue, la connaissance, ce curieux mélange me prodiguait une attraction irrésistible!
Je vais lui sauter dessus!!!….Mais ressaisis toi, ma vieille! Tu n’es pas là pour flirter!!!
Son visage n’avait rien à envier à son corps sculpté comme une statue Grecque, la régularité de ses traits, sous entendait que même son faciès était enforci. Malgré cette matière brute animée, il émanait une douceur, peut être due à ses yeux bleu marine en amandes ou encore à sa chevelure d’un noir de jais coupé court, pourvu de deux, trois mèches longues qui ondulaient avec grâce, sur le haut de ses épaules, elle étaient retenues par un ruban du même aspect que mon vêtement. Je suis Nadeem, je parle au nom de mon peuple. Navré d’avoir dû te soustraire à ton quotidien, mais notre quête ne peut se réaliser sans ton aide!
_ Bonjour à vous! Que pouvais-je répondre d’autre? Je me sentais empotée, comme l’oiseau qui vient de naître, voulant déjà quitter le nid alors qu’il ne sait pas encore voler! Mais, quelle gourde! Puis je savoir ce que vous attendez de moi? Je ne suis pas sûre, d’être une personne au potentiel exceptionnel, je ne suis qu’une médium qui vient, certes, en aide à son prochain mais je n’ai jamais eu l’impression d’être à ce point, quelqu’un qui sorte de l’ordinaire….
_ Tu dis ceci, car tu n’es pas consciente de la future charge qui t’incombe, tu dois savoir car tu es touchée par la « claireconnaissance », qu’un changement majeur se profile à l’horizon de l’espèce humaine. C’est pour cette raison, que nous sommes sortis de l’oubli. Nous sommes revenus à la surface de la terre, après des millénaires d’attente, pour aider ton espèce à ne pas sombrer. Qu’il puisse devenir une entité forte de par sa spiritualité, que malheureusement il a laissé de côté, au profit, d’un matérialisme destructeur pour lui-même.
_ En tous les cas, malgré votre absence au ceint de notre civilisation, vous êtes plutôt bien renseignés sur le comportement humain actuel! Je suis impressionnée! Mais, je ne vois toujours pas, quelle contribution je pourrais apporter à un tel bouleversement!
_ Tu ne vas pas tarder à le savoir! Mais, avant ça, je voudrais savoir pourquoi tu ne me tutoies pas?
_ Je ne vous connais pas….Mon éducation me rattrape surement….
_ Je ne place pas le respect à ce niveau là…. C’est alors, que l’espace qui nous séparait, se réduisit par son approche. Je levais les yeux pour ne pas quitter son regard hypnotique, sa main effleura ma joue avec une tendresse bouleversante d’intensité, je sentais comme un crépitement sur ma peau…. Si tu savais depuis combien de temps je t’attends!….Il prononça ces mots dans un murmure, je pense être la seule à les avoir entendu.
Comme engourdie, par ses paroles enjôleuses, je n’arrivais toujours pas à détacher mes yeux des siens, j’arrivais à distinguer comme la promesse d’une sensualité comblée. Reviens sur Terre! Allo! Allo! Ici la terre! Allo….
_ Bien… Qu’attendez vous exactement de moi?
_ As-tu déjà entendu parlé des « Crânes de Cristal »?
_ Bien évidemment! Au-delà de mon don, je suis une férue du paranormal, j’en ai donc déjà entendu parlé. Ils restent une énigme pour nos scientifiques, mais ils ont pu mettre en évidence qu’une certaine « puissance inconnue » découle d’eux.
_ Nous allons devoir les réunir, il reste encore un peu de temps devant nous, en attendant soit notre invitée, tu pourras comme ça, te familiariser avec notre savoir, il pourrait s’avérer utile. En échange, nous sommes désireux d’en savoir plus sur votre organisation, « voir », sans être présent, laisse tout de même certaines zones d’ombres…
_ Je ne pense pas avoir d’autre choix que d’accepter cette proposition. Je suis d’une nature curieuse, enrichir mon savoir est une quête personnelle, à laquelle j’aime répondre…Par contre, je ne possède pas une once de témérité dans mes entrailles, je n’ai rien d’une aventurière!
_ Cela changera…
Sur ces mots, Nadeem, (rien que son prénom est une caresse à l’oreille ou encore sur les lèvres qui le prononce), fit volte face, ce qui, en fait, n’était rien d’autre qu’une invitation à le suivre. Il me vient à l’esprit que je n’étais pas venue seule sur ce continent inexploré. Je fis demi tour, au pas de course, (hors de question que je perde une seconde en si charmante compagnie) rejoignant Rice, je lui exprimait le désidérata des maîtres de ces lieux, dans les grandes lignes. Mon intuition me dictait de passer sous silence certains détails qui peut être, devaient être éclaircis ou encore complètement occultés. Le fédéral ne se réjouissait pas, de me savoir seule, au ceint d’une ethnie mystérieuse mais aucunes autres options ne s’offraient à lui. Il m’ordonna d’être présente en ces lieux dans vingt quatre heures maximum, et que je devrais lui faire un rapport détaillé de cet entretien.
Sur cette mise au point, je retournais vers la plage, le concile m’attendait à la lisière de la forêt qui bordait le rivage. Je me rendis compte soudain, par l’environnement qui m’entourait, que cette flore verdoyante, au feuillage luxuriant, appartenait à une espèce méconnue. C’est alors, que je compris que je pénétrais en terre inconnue, de toutes les manières possibles….
Eltie

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Eltie »

Un jour à Citlan (ville se trouvant dans le royaume des rêves)

Je l'ai vu. Il se tenait là, dos à la grille délimitant le monde des rêves du réel. Son visage était caché par un chapeau à large bord. Tout vêtu de noir il avait l'air sombre et mystèrieux. Un vent chaud soufflait, mais ne semblait pas l'atteindre. Je plissais des yeux pour pouvoir mieux le distinguer, mais il avait disparu. Je me retournai, et tombait nez à nez avec lui. Il était à peine plus grand que moi, et je n'arrivais toujours pas à voir son visage. Je ne savais pas pourquoi je voulais le voir. La dernière image que j'avais de lui, était un visage marqué par la douleur , que lui avait provoqué sa chute mortelle. Mais son visage, tout comme lui, demeurait inaccessible. Plus j'essayais de le distinguer, plus il se faisait lointain, jusqu'à être englouti par les ténèbres envirronants. Je me retrouvais seule avec pour seule compagne l'obscurité qui m'enveloppait, qui me happait vers un lieu que je m'imaginais comme étant insolite et dangereux. Un lieu se trouvant près d'un lac, sous un sol pleureur. Un lieu qui s'avérait être chez moi, dans ma chambre, enveloppée dans mes draps. Et soudain j'ouvris les yeux, et sus qu'il était partit. Je sus, que plus jamais je ne reverrai le visage de Clyde. La seule image que j'aurai de lui, serait quelqu'un réclamant vengeance.
moketo

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par moketo »

Un jour à londres

Enfin je l'ai vu le big ben une des plus grandes horloges du monde, il sonna les trois heures l'heure du tea-time.
Le tea-time le meilleur moment de la journée avec son tea anglais. Il sonna sept heure l'heure du breakfast, le petit déjeuner anglais avec bacon-eegs, mushrroms, sausages, tea or coffee etc...
Il sonne onze heures le debut de la visite, il sonne midi l'heure du lunch ( sandwich ), il sonne treize heure l'heure du shopping.
A1exandra

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par A1exandra »

Un jour à Domats City…

‘'A dix-huit ans, je partirais’'

Cette phrase, je l’avais répété tellement de fois qu’avec le temps, plus personne n’y fessais attention et pourtant…aujourd’hui, je prends mes clic et mes clacs et fuit la ville comme je suis arrivé…Heureuse mais surtout comme une voleuse
J’ai beau fuir, je ne suis tout de même pas près d’oublier les bons moments passé dans cette maison. Assis à même le sol, le dos posé contre le mur de ma chambre, je regardais une dernières fois l’endroit où j’ai grandis et muris. Tous mes affaires personnel avais disparu, emballé et attendais au rez-de-chaussée, seuls les meubles sont là pour monter la garde. Je me souviens de tous ses nuit blanche à regarder les étoiles jouaient leurs spectacles en souhaitant des choses aussi abracadabrant les uns que les autres, a regardées la forêt qui entoure le village, à écouter les animaux faire leurs concert.
Cette chambre a beaucoup étés le champ de batailles de nos disputes à répétitions, étais souvent mis sens dessus dessous avec mes jeux imaginaire, mais aussi de mes nuit enfantine à me prendre pour le roi du monde. Elle n’a pas étais qu’un lieu de joie mais aussi tristesse. La porte a beaucoup souffert de mes sautes d’humeurs, les murs ont souvent enduré mes crise de nerf, la fenêtre de mes escapades nocturne, mon lit a séché mes larmes en secret. Secret en quelque sorte, puisque à chaque larmes versais, est réconforter par Bill, ma peluche. Chaque mètre carré de ma prison personnel est devenu en quelques années, ma forteresse personnelle impénétrable. Personne ne pouvais franchir le pas sans être accueillir par mes silences et mes regards noirs.
J’ai du mal à me faire à l’idée que c’est ma dernière nuit dans cette maison. Mais j’en suis heureuse, surtout depuis les incidents des dernières années. Ce lieu est rattaché à beaucoup de mes souvenirs, des histoires qui m’ont encore plus éloigné de ma famille que possible. Personne n’avais vu ma descende en enfer, ne comprendra ma décision de partir alors que pourtant l’évidence été devant eux mais trop adulte pour comprendre, ils n’ont pas essayé.
Mais aujourd’hui, tout cela a changé car je suis enfin majeur et vacciné. Enfin libre d’aimer sans être juger, d’aimé un homme plus vieux de dix ans.
Sur ses pensées, je me leva sans faire de bruit, bien que toute la famille avais déserté la maison pour leurs activité habituelle comme le travail ou l’école. Une routine que je ne fais plus partie depuis longtemps, ce qui m’arrange car cela sera plus facile pour moi de faire ce que j’ai à faire. Je sortis de mon sac la lettre que j’avais rédigé pendant la nuit, qui résuma le pourquoi et le comment de ma fuite, pour la posé sur la table de la cuisine à la vue du premier membre de la famille qui rentrera.
L’horloge de la cuisine sonna à peine le neuvième coup que j’avais déjà passé la porte en murmurant mon ‘'Adieux’' et que je rejoignis la voiture qui m’attendais devant la maison. Voiture qui m’emmène à l’autre bout du pays, accompagner de l’homme que j’aime depuis que j’ai quinze ans. Homme qui avait été mon professeur d’histoire encore hier. Et qui sera le père de l’enfant que je porte demain.
margotte73

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par margotte73 »

Un jour à…
Cette nuit là, je me suis réveillée en sursaut. Les yeux grands ouverts, je fixais le plafond de ma chambre où s’y reflétaient l’heure et la date de mon radioréveil lumineux. On était le 4 juillet à 4h06 précise. Je savais que dans une petite minute, j’aurai17 ans. Mais cette année je m’y étais mal pris, car d’habitude je mettais mon réveil à 3h07 afin d’avoir une heure pour choisir mon vœux. Là, il me restait un peu moins de 30 secondes. N’étant pas très bien réveillée et ma capacité à réfléchir n’étant encore que très limitée, je décidais d’agir dans la spontanéité. Plus que 10 secondes. Je pensai très fort à la première chose que me traversais l’esprit. 5 secondes. Je me le répétais quatre fois dans ma tête. 3, 2,1 …
Je rouvris les yeux. J’étais toujours allongée dans un lit, mais qui n’étais pas le mien. Dans l’obscurité, je décelais juste quelques formes massives et arrondies indéfinissables. Je tendis la main d’un coté de mon lit tâtonnant pour trouver un quelconque signes de lumière. Enfin mes doigts effleurèrent un interrupteur. La chambre dans laquelle je me trouvais était très colorée pour ne pas dire complètement extravagante. La tapisserie des murs était faite de ronds multicolores, les meubles étaient tout de courbes, telles des structures de pate à modeler ; des petits tapis circulaires à long poils était disposés sur le sol. Et puis il y avait ce fauteuil en forme de boule creusée dans un coin de la pièce, très typique des années 60. Un immense poster des Beatles était accroché sur le mur qui me faisait face, et une feuille avec les mots « July 4th, 20am, Wembley Stadium », était punaisée au coin de l’affiche. Sur un cintre accroché à la tringle des rideaux aux couleurs criardes, pendait élégamment la tenue que la fille à qui j’avais empruntée la journée avait surement prévu de mettre aujourd’hui. Je dis « empruntée » car je lui rendrais cette journée, bien sur. Dans un peu moins de 24 heures, nous nous retrouverons toutes les deux dans nos lits et corps respectifs, il sera de nouveau le 4 juillet à 4h07 et elle aura totalement oublié les quelques heures passées chez moi. En moi. Tout le monde aura oublié d’ailleurs. Je décidais de me rendormir jusqu’au matin.
Lorsque que je me réveillai pour la 2ème fois, il était bientôt 8 heures. Je me levais, mes pieds rencontrèrent un des multiples tapis à poils de la pièce. Je pris les habits de la fille et les enfilas. Robe blanche ceinturée haut et de vert, serre-tête vert, tallons vert. Je sortis de la chambre et débouchai sur un petit couloir étroit avec deux portes de chaque cotés et une en face. Je pris la 2ème à gauche qui était la salle de bain. Petite salle de bain, petite douche, petit lavabo mais un grand miroir fixé de l’autre coté de la porte. Cette année, j’étais brune foncé et bouclée, aux yeux vert assortis à ma tenue (à moins que se ne soit le contraire), j’étais relativement grande surtout avec les tallons et j’avais la peau bronzée. Cette fille était assez belle ; au moins cette année je n’étais pas un ours polaire. Je me mis un peu d’eau sur le visage et sortie. Je visitai les autres pièces qui se révélèrent être la cuisine (ou je pris un carré de chocolat sur la table) et la chambre des parents (que je pris bien soin de ne pas réveiller). La dernière porte, celle au fond du couloir, me mena à un escalier. En descendant, je comptai les étages pour pouvoir revenir le soir puis arrivée en bas de l’immeuble, j’ouvris la grande porte et sortie dans cet univers parallèle.
Juste regarder les gens stressés qui se pressaient autour de moi dès 8h du matin me fatiguait. Mais j’aimais ça. C’était la ville, là vrai, mais celle-ci avait une particularité ; c’était ma ville. Du moins, ma ville future, mon rêve. Je tournai à droite sur le trottoir, en direction de Big Ben qui dominait les hautes rangés d’immeubles et de maisons en briques rouges, de sa hauteur magistrale. Les gens me bousculaient régulièrement, marmonnant des « sorry » pas très sincère et continuaient leurs chemins sans regarder plus loin que le bout de leur nez. Je continuai de flâner à droite et à gauche, courant sur les passages piétons, observant les minuscules jardinets devant les maisons de briques qui faisaient penser a des maison de playmobils, ralentissant devant les vitrines comportant soit des vêtements qui pour notre époque, ne vaudrait pas mieux que des rideaux, mais hors de pris dans celle-ci, ou alors les alléchantes avec différentes sculptures de chocolats, ou encore les magasins à l’aspect vieillot regorgeant surement de vinyles qui vaudrait une fortune maintenant. J’avais envie de me poser sur un nuage et regarder ce monde en dessous de moi, observer la vielle Abbaye de Westminster en pansant qu’a cette époque la, personnes ne se doutait que quelque années plus tard, Kate et William se marieraient ici même.
Je n’avais pas assez d’yeux pour tout voir, tout sentir, tout gouter. L’odeur des croissants s’échappant de la boulangerie, le bois rugueux des étagères remplis de vieux livres, la douce mélodie de l’accordéoniste au coin de la rue. Un peu plus loin, sur une place, je découvris un marché bondé et cacophonique ; entre la poissonnière qui ventait ses produits, l’enfant qui pleurait parce que son ballon c’était envolé (avec l’hélium, c’était à prévoir) ou celui qui suppliait ses parents pour avoir une glace. Tout était juste parfait. Les plus nombreux étaient les étalages de souvenirs pour les touristes, ou sur tout produit était imprimé le drapeau anglais, un monument de Londres ou la reine d’Angleterre : des mugs, des réveils, des portes clés, des tee-shirts… Fatiguée, je pris place dans un petit café nommé « The English Tea ». Un serveur vint prendre ma commande, et a ma grande surprise, je compris tout ce qu’il me dit (bon ce n’était pas non plus trop compliqué) mais je sus aussi parfaitement lui répondre sans le moindre petit accent français. Tous les ans c’était la même chose et jamais je ne m’y habituais. J’entendis aussi pour la première fois ma voix : grave et envoutante (bizarre, surtout quand il s’agit de sa propre voix). Je payai l’adition puis continua ma visite extraordinaire.
Toute la journée, je flânais dans les rues, entrai dans chaque boutique qui me paraissais intéressante, observai les spectacles de rue. Enfaite, je me baladais dans la ville comme n’importe quel londoniens. Puis la nuit tomba, et machinalement, je marchai jusqu'à Wembley Stadium. La queue était immense, je regrettais de ne pas être venu plus tôt. Je me perdais dans mes pensées quand une main m’attrapa l’épaule.
- Lee, ça fait trois heures qu’on te cherche !!! , se plaignait un accent londonien, puis une tornade ma serra dans ses bras à m’en étouffer.
-Allez les filles, nous pressa une autre voix, faut qu’on se dépêche ils vont bientôt commencer !! T’inquiète Lee, on t’a garder une place, mais c’est pas cool de nous avoir lâché pour tout l’après-midi de queue, me réprimanda la fille en anglais
Je marmonnais quelques excuses puis je suivis le groupe d’hystériques qui longeait la file, puis après avoir montré nos tickets au garde (heureusement, j’en trouva une dans mon sac), nous entrâmes dans le stade.
Je n’aurais pas rêvé mieux pour mon anniversaire. Le stade était immense mais les milliers de place qu’il devait y avoir étaient remplis. Il n’y avait pas un nuage et les étoiles parsemait le ciel couleur encre. Nous montâmes dans les gradins puis nous nous sommes assises sur les sièges vides qui nous attendaient. Le mot que j’utiliserais pour décrire ce que se passait est «folie ». Des milliers de gens qui portaient des tee-shirts avec les Beatles en photo ou des banderoles avec le nom du groupe hurlait à en perdre la voix. Les filles a coté de moi faisaient de même, je les imitais pour me fondre dans la masse. Puis ils arrivèrent, et ce fut magique. Le chanteur s’approcha du micro et cria « Comment ça va Londres ?!!! » .Il y eu es hurlements, des cris, des pleurs et même des évanouissements, ils se mirent a chanter a ce fut magique, j’avais juste envie de danser, de crier, de rire, de pleurer tout à la fois, j’adorais ce qu’ils faisaient c’était du pur rock, je devenais comme mes copines hystériques à coté qui se battaient pour savoir laquelle de nous le guitariste avait regarder mais moi, si j’éprouvais tout ça, c’est parce que j’aimais leur musique, et pas leur belle tête, j’aimais Londres, j’aimais la ville, je me plaisais dans tout ce qui m’entourais. Mais a cet instant de pur bonheur, je ne savais pas que j’oublierais de me rendormir avant 4h07 et que je resterais bloqué dans les années 60 pour le reste de mon existence…
Astrid

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

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Un jour à Chihuahua (Mexique)

Elles hurlent, hurlent comme des bébés qui pleurent, comme des incompris qui se jettent du haut d’un immeuble, comme des chats qui ont peur. Elles hurlent et ne reprennent jamais leur souffle, on dirait des chiens qui font le loup. Ce matin encore, j’entends les gyrophares des flics et les sirènes des ambulances. Qui a-t-on tué cette fois-ci? Qui a-t-on kidnappé cette nuit?

Ces chants lugubres sont notre lot quotidien depuis trois ans, depuis que "los narcos" – les trafiquants de drogue – sont venus régler leurs comptes à Chihuahua, ville jadis tranquille du nord du Mexique.

07h00, il est grand temps de me mettre en route. Tous les matins sur le "periferico", c’est la même valse automobile. Les voitures dansent à une allure folle et quelques piétons téméraires traversent les six voies en s’agrippant à leurs chapelets. Parfois, il y a des accidents et des morts ; c’est triste mais ce n’est pas grave car c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Je n’ai jamais eu d’accrochages et je me demande encore comment j’ai fait jusque là. Dieu ne veut sans doute pas de moi là-haut. Tant mieux.

07h15, j’arrive enfin à l’école. Dans la salle des profs, une ambiance pesante m’accueille. Ça sent la mauvaise nouvelle. Les enseignants ont le visage sombre, certains s’essuient les yeux et le nez ; tous ont l’air abattu. Puis, tel un couteau tranchant, un collègue me balance la nouvelle : Armando Rios, le fils ainé de la dame qui tient la papeterie en face du lycée, a été tué la veille. Quatre balles dans la tête alors qu’il s’apprêtait à démarrer sa voiture et quitter l’université. Quatre balles dans la tête, ce n’est pas un hasard, c’est un règlement de compte. Encore un. Les professeurs sont secoués car tous le connaissaient. Un excellent élève qui n’avait plus qu’un semestre à passer à l’université avant de devenir avocat. Un fils modèle qui aidait toujours ses parents au magasin. Un trafiquant d’armes aussi. Quatre balles dans la tête.

En ce vendredi matin, plus personne n’a cœur à travailler. Les cours sont annulés et tout le monde rentre chez soi pour se préparer pour les funérailles qui auront lieu l’après-midi même. C’est comme ça au Mexique : on se dépêche d’enterrer ses morts pour enterrer plus vite sa douleur. Depuis trois ans, la liste des tués s’allonge à une vitesse effrayante, parfois des familles entières sont décimées et des parents exécutés chez eux devant leurs enfants. L’âge n’importe pas, le sexe non plus ; ce qui compte c’est l’appartenance à un cartel. Même si on est le dentiste d’un narco, on risque de mourir plus tôt que prévu. Les gens sortent de moins en moins car ils ont peur des balles perdues, peur d’être là où il ne fallait pas au mauvais moment. Le problème c’est qu’il y a de plus en plus de mauvais moments et de mauvais endroits.

Avec des collègues, je me rends à la chambre funéraire-chapelle où Armando repose. Comme c’est la coutume, le cercueil est ouvert pour que les vivants puissent étreindre et embrasser le mort avant son dernier voyage. Sur le front d’Armando, un foulard cache son crâne éclaté. Sous son maquillage grossier, le jeune homme a l’air paisible ; il n’a sans doute pas vu qui l’avait tué, il n’a sans doute pas su qu’il mourrait.

Elle hurle, hurle comme une louve prise au piège, comme une écorchée vive. Comme une mère qui a perdu son fils. Je sers dans mes bras la mère d’Armando en lui murmurant à l’oreille un "lo siento"* dérisoire.
Elle hurle et ne reprend jamais son souffle.

Demain, qui perdra la vie?


© Astrid Desmarécaux


* « Lo siento » signifie « désolé » mais dans ce cas-ci « toutes mes condoléances ».

Note de l’auteur : cette histoire est malheureusement vraie.
miniflouse

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Message par miniflouse »

Une journée à Barcelone...


Je me réveillai ce matin dans une chambre qui n'était pas la mienne. Où suis-je ? Je m'étirais doucement en émettant des petits bruits ce qui eu pour effet de chasser une partie de mon air ensommeillé. Il me fallait un café. Je ne me sentais pas à l'aise. Je m'inspectais rapidement, sentant l'odeur de la sueur plaquée sur ma peau. Il me fallait une bonne douche aussi, il faisait tellement chaud malgré la brise fraîche que rejetais la climatisation. J'observais une seconde fois la chambre que j'occupais et c'est à ce moment que tout me revint.

J'étais arrivée tard hier soir, aux environs de minuit. Je venais de France, de Paris, mon lieu d'habitation. Je voulais palier à ma routine : dormir le jour, sortir la nuit, tels étaient les habitudes de la jeunesse dorée de la capitale. Inutile de vous précisez que nous jouons chaque jour le rôle d'un personnage trivial : boit, manger, dormir (et se shooter aussi, en option, au sinon ça ne serait plus de la trivialité), telle est notre devise. J'avais raté l'une des plus grosse fête de la saison, ce n'était pas si grave, je me rattraperai l'an prochain. Mes copines me traiteront sans doute de folle, car évidemment elles auraient remarqué mon absence à la fête « du fils de... » et dans les boîtes branchées de Paris : je devais les y rejoindre après la fête, à chaque heure, nous savons toujours où nous retrouver. Rien de dramatique, je leur dirais que je voulais entretenir ma réputation de cinglée. Comme je dis si bien, nous sommes maître de notre destin. Je suis Aléa Kingston, grande blonde ayant hérité de la beauté de maman, ex mannequin, et du compte en banque de papa, PDG d'une grande boîte. Je suis belle, je suis jeune, je suis riche et je fais ce qu'il me plaît.

Je suis partie hier sur un coup de tête, sans plus de bagages que mon sac Gucci et quelques vêtements de rechange. Je me suis mise au volant de ma porsche rouge flamboyante et j'ai roulé, roulé, jusqu'à arriver à Barcelone. Une ville magnifique et idéale pour faire du shopping au soleil. J'avais demandé à avoir la plus belle, et accessoirement la plus coûteuse, des chambres du meilleur hôtel de la ville, c'est ainsi que je me suis réveillée ce matin dans cette immense et magnifique chambre. Maintenant, il était 9h30, je me réveillais rarement à cette heure. Hier soir, je n'avais rien bu, je n'avais pas fais la fête ni pris de substances illicites, je m'étais conduite en vrai petit ange. On m'apporta mon petit déjeuner au lit, commandé à l'aide du téléphone installé dans ma chambre, mon petit déjeuner composé d'un jus d'orange, de croissants, de petits pains au chocolat, de biscottes, de confitures aussi sans oublier ma tasse de café, que je pris noir, comme je l'aime. Suite à ce petit déjeuner succulent, je pris une bonne douche, pas trop chaude, il faisait déjà bien assez chaud à l''extérieur.

Je passais ensuite 30 minutes devant le miroir pour me maquiller et 10 minutes pour m'habiller. Une robe légère signée Chloé, des talons compensés Prada, et enfin, perchés sur mon nez, mes lunettes de soleil Dior. Une journée ensoleillée pour une journée de shopping comme je les aime. Je rassemblais à présent mes affaires sortie de la chambre, fermant la porte derrière moi et descendit à l'accueil payer ma nuit à l'aide de ma carte bancaire. Croyez-moi, le prix de cette chambre pour la nuit était surement l'équivalent de la moitié du salaire de vos parents, ce qui représente...Pas grand chose, dans mon monde. A 10h30, je remontais en voiture. Je n'avais pas de temps à perdre, ni de temps pour visiter. Je penserai peut-être à faire, un de ces jours, une petite donation pour la « Sagrada Familia » d'ailleurs, que les travaux finisse enfin. Je me dirigeais donc vers la rue culte de Barcelone : « Las Ramblas ». Imaginez ce que ça représente, plus d'un kilomètre de boutiques s'offrant à vous de part et d'autre de cette rue, n'est-ce pas le paradis pour quelqu'un qui peut dépenser sans compter ? Cela me pris jusqu'au déjeuner, 14h. Je n'ai sélectionné que les boutiques les plus prestigieuses, bien entendu, ce qui a limité ma perte de temps. Je mange rapidement à la terrasse d'un restaurant situé sur la « Plaza de Catalunya » puis, après m'être restauré comme il se doit, je fis le tour de la place, découvrant « El Cortes Ingles ».

J'entrai dans ce gigantesque bâtiment, sacs en main, sourire aux lèvres. Un autre paradis. Il était maintenant 16h, je n'avais plus beau de temps. Je fis le tour, lentement, les yeux grands ouverts, dépensant sans compter pour du parfum, de nouvelles chaussures ou de nouvelles fringues hors de prix, de nouveaux bijoux, du maquillage aussi, il ne faudrait pas l'oublier. Je sortais de là les bras chargés de paquets et remonta « las Ramblas » en sens inverse. Il était tard, à présent, l'heure du diner : 22h. Je déposais mes paquets dans le coffre de ma porsche, fière d'avoir fait flamber la carte bancaire de papa, il me le pardonnera, il ne s'en rendra peut-être même pas compte. Ce n'est à peine plus qu'une goutte d'eau dans un vase. Peut-être même pas loin de 6 mois de salaire de vos parents. Je suis riche, je suis jeune et insouciante. Ce que j'ai, m'appartient. L'argent que je possède, je le dépense. Et le pire dans tout ça, c'est que ça me fais ni chaud, ni froid.

Je décidais de manger avant de reprendre la route pour Paris, je serai même peut-être là-bas à l'heure pour sortir en boîte de nuit. Je choisis un restaurant hors de prix, pour marquer mon escapade à Barcelone. Je m'installais en terrasse, sortant une cigarette et humant l'air. Je commandais ce qu'il y avait de plus cher sur la carte, avec une bouteille de champagne. Ayant terminé de manger, je restais un peu là, assise en terrasse en fumant cigarettes sur cigarettes, reposant un peu mes jambes souffrantes. Je me promis silencieusement de ne jamais revenir seule à Barcelone... J'observe autour de moi, les lieux sont magnifiques, d'une beauté surprenante. C'était un lieu diffèrent de Paris, un lieu charmant, c'était l'Espagne, le soleil, la mer... La prochaine fois que je viendrai ici, ce sera avec mon mec, ou mon fiancé, ou avec mon mari... Quelqu'un comme moi, de milieu noble, sachant combler les vides de mon cœur par autre chose que de la drogue, quelqu'un qui me comprenne, quelqu'un qui apprécie la beauté de l'Espagne autant que moi. Un Espagnol, peut-être. C'est ainsi que je pris la route vers une boîte de nuit, mais pas vers Paris, un lieu dansant comme on ne trouve nul part ailleurs qu'en Espagne, un lieu typique débordant d'énergie et de convivialité.

Il y avait du monde, pas mal de danseurs. Je reconnaissais cette danse, et, fort heureusement je savais la danser. Je m'assis tout d'abord au bar, commandant une vodka orange. Je regardais les couples danser, le paso doble, quelle danse magnifique. C'est là que je le vit, au milieu de la piste avec sa partenaire. Il était torse nu et suer à grosses goûtes. Il s'avança vers le bar, s'installant sur le tabouret à côté de moi et murmura un « Hola, bella » je lui répondis un « Hola ». Il se tourna vers moi et m'observa de ses yeux noirs comme le charbon. Il laissa traîner son regard sur moi quelques secondes puis il me dis, de son accents espagnol : « ¿Tu es française, bella niña ? » et je lui répondit « Oui, je viens de Paris ». « ¡ Paris ! La capital... ¡ J'aime Paris ! C'est une ville magnifique... ¿Comment t'appelles-tu, guapa chica ? ». Je lui appris nom prénom, Aléa, qu'il trouva charmant. Il me dis qu'il s'appelait Marco. Ce n'était pas son prénom que je trouvais charmant, c'était lui, si séduisant. On resta à parler un long moment ensemble, nous nous entendions très bien, nous nous comprenions. C'est l'une des premières fois que cela m'arrivait. Il me demanda ensuite si je savais et voulait danser, je n'attendais que ça ! Alors nous avons danser jusqu'au bout de la nuit, enflammant la piste de nos pas. Je prédis de rester quelques temps encore à Barcelone, quand a ce qu'il se passera ensuite, l'avenir nous le dira.
lolitaspace

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par lolitaspace »

Ce fut magique….. Un monde de luxe, de VIP , pour moi.
Un monde de strass et de paillettes, de luxe et d’argent. Un Jour à………

EH OUI !!!! Un peu de mystère ne gâche rien !!

Nous étions parties chacune de notre côté, très tôt le matin. J’étais arrivée bien avant et je suis allée l’accueillir .Une amitié créée sur internet. Nous ne nous connaissions que par notre passion pour laquelle nous étions réunies aujourd’hui.
J et moi , nous embarquâmes dans les métros, les bus , tous les transports nécessaires pour rejoindre notre hôtel .
Hôtel !!! Si l’on peut dire ! Une vaste chambre composée de deux lits, une douche et une télé !!! Mais de toute façon nous n’en avions besoin que pour dormir .L’intérêt étant que nous n’étions pas loin du lieu de rêve que nous voulions voir depuis longtemps.

Pressées ! Existées ! C’est ce que nous étions !

A tel point qu’on a tout laissé en plan dans la chambre d’hôtel pour partir plus vite .

DESTINATION………. AH AH AH !!!!!! Vous y avez cru !Eh bien non pas tout de suite !

Sur place nous somme ébahit ! il est 11h et le monde fou qui est là nous calme un peu, tous avec leurs panamas , leurs manteaux chics marchent, se croisent ou discutent. Nous nous sentons très chics d’un seul coup ! Il faut dire que nous n’avons pas lésiné sur les économies pour pouvoir accéder à ce luxe.
Nous faisons de même , nous marchons, nous parlons, nous rigolons ,puis nous accédons à nos places attitrées.

Avec ce mot « PLACE » je vous donne un indice ! Cherchez bien !

S’en suit une journée rythmée par le soleil, la bonne ambiance , des allées et venues d’un « petit objet jaune » très important dans l’endroit où nous sommes.
Et voila !Cela est tellement beau qu’a la fin de la journée on est déçues que ce soit déjà fini , pourtant il est quand même 21h30 . Vivement demain !
EH oui ! il ne s’agit pas de Un jour à……. Mais de deux jours ! Deux jours qui n’en font qu’un tellement se fut merveilleux .
Mais la journée n’est pas finie, nous voici en quête d’un endroit ou partager un repas, une aventure étant donné l’endroit où nous nous trouvons et l’état de notre budget. Nous tranchons finalement pour ;… Un mac do …..

OUI OUI je sais c’est moins glamour d’un seul coup ….. MAIS attendez la suite .

La soirée se passe dans la bonne ambiance , dans les rêves , les souvenirs et l’envie d’être déjà au lendemain .
Puis nous retournons à l’hôtel pour dormir.
YES YES YES !!!! ça y est nous sommes le lendemain et déjà pointe devant nous la fin de notre séjour !
Eh oui !nous étions impatientes d’y être mais nous ne voulons pas que ça s’arrête. C’est ça la passion !
Nous nous préparons très vite , nous déjeunons à l’hotel puis nous partons comme hier jusqu’à notre lieu de prédilection . En tout cas on ne peut pas oublier ou nous nous trouvons vu le nombre de personnes habillées en vert avec un crocodile sur le cœur qui nous suit .

ZUT !!! j’en ai trop dit je crois !

Sur place , aujourd’hui pas de manifestation avant 14h, ainsi nous nous promenons dans les allées à la recherche peut être d’une surprise , mais aussi à la rencontre au fil de l’eau des boutiques de souvenirs .
En parlant de surprise, d’un seul coup que vois je ?
Un attroupement étrange . BIZZARE BIZZARE ! J et moi nous approchons et là , J manque un battement de cœur ! Son idole est la en chair et en os à quelques mètres d’elle, derrière ce grillage qu’elle haït tant pour le moment.
Nous restons là, attendons, puis tout à coup un mouvement , il va sortir . Vite nous nous précipitons vers l’entrée . Cela va très vite , les gardes du corps nous poussent un peu … N fait un signe de la main et s’en va tranquillement .
C’est ça R ,ce lieu mythique , de la magie ni plus ni moins.
Puis il est l’heure, ça va commencer. Nous rejoignons donc nos places comme hier. Et suivons les péripéties de personnes que nous ne connaissons que par le biais de la télé , mais que nous adorons tant. Nous crions, huons,rigolons selon les faits du moment et la journée passe encore trop vite .
Ça y est cette fois c’est fini , nous reviendrons peut être dans un an , peut être dans deux , en tout cas une chose est sure , un jour à ROLAND GARROS , même si c’est un , deux , trois, quatre ou cinq jours, c’est tellement cour que ça restera toujours

UN JOUR A ……
jeux62

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par jeux62 »

Un jour à … Asphodèle

Je suis mort. Cette simple phrase n'a peut-être pas le même sens pour vous que pour moi, car moi, je sais ce que c'est que d'être mort. Il faut en effet que je prépare mon sac pour un long voyage, direction la prestigieuse Asphodèle, ville des morts. Eh ! Oui que croyez-vous, la mort n'est pas de tout repos. Je vais enfin revoir ma mère décédée il y a deux ans et à qui je n'ai pas eu le temps de dire adieu. Je ne sais cependant pas quoi mettre dans mon sac, je pense prendre de l'argent pour le transport, à manger (pas pour moi mais pour le chien), une lampe, une bouée, des bonnes chaussures, je prendrais bien une carte mais je n'en n'ai pas. D'ailleurs je me demande si elle existe cette carte des Enfers. Bon, il faut me mettre en route, je vous inviterais bien à me suivre mais ça doit être dangereux pour un vivant. Je quitte la maison pour le royaume des morts. En fait j'attends en bas de mon ancienne maison "le bus" qui me conduira aux portes des Enfers. "Le bus" est une expression pour désigner l'aérobus. Je ne sais pas si vous connaissait le principe du pédibus, mais l'aérobus, c'est la même chose : ce sont des morts qui ont déjà fait leur voyage qui viennent chercher les jeunes-décédés comme moi en volant, d'où le préfixe aéro. D'ailleurs en parlant de voler, mes ailes me gênent pour marcher. On a plus d'équilibre à cause du centre de gravité déplacé (je ne suis pas scientifique, ne me demandez pas de détails). Je vous déconseille donc de souhaiter les laisser pousser ! Mes ailes sont tout de même magnifiques : elles sont aussi bleues que l'océan, tellement luisantes qu'on dirait qu'elles sont vernies et douces comme un édredon. Vraiment très belles ! Le bleu est comme mes yeux, pailleté d'or. Mes camarades de classes, du temps où j'avais du sang dans les veines, me disaient que j'avais des hiéroglyphes dans les yeux. Je sais c'est stupide tout comme eux, mais c'est juste pour vous décrire mes yeux qui sont très beaux. Ces ailes devaient mettre en valeur ma tignasse brune (rien à dire sur mes cheveux) et mes yeux. Voilà que je parle comme une fille maintenant ! La mort ne me réussit pas ! Enfin, je vois arriver dans le ciel dégagé, une nuée de morts. Ma phrase est comique, je sais, mais c'est le cas : mes amis les morts viennent me chercher. Je vais me répéter mais, mes ailes sont splendides contrairement aux ailes des nouveaux arrivants : il y en a des vertes, des marron, ou bien même des multicolores style année 80, mais il y a quand même une fille avec de belles ailes jaune orangé, mates à l'inverse des miennes. Ne vous inquiétez pas ou ne vous réjouissez pas les filles, nous ne tomberons pas amoureux l'un de l'autre. Je vous passe les détails des présentations : le chef de cortège s'appelle Charon et me réclame quelques sous pour la traversée. Comme j'ai bien fait d'emporter mon portefeuille ! Je me défausse d'un billet de cinquante euro, déploie mes somptueuses ailes et commence à décoller. Voler est une sensation exquise (mieux que mourir qui est pourtant un sentiment peu désagréable), décoiffante (au sens propre comme au sens figuré) et surtout inoubliable (même pour un mort). On file entre les nuages, on fait peur aux oiseaux quand ce n'est pas le contraire, et on fait la course. Remontez un peu dans mes paroles et supprimez l'endroit où je vous conseillais de ne pas posséder d'ailes. Le trajet se passe sans problème et nous atterrissons au sommet d'une montagne. Ne m'en demandez pas le nom, il n'y a pas de panneaux de signalisation dans le ciel. Charon soulève une grosse pierre pour nous laisser pénétrer dans un tunnel éclairé, je n'utiliserais pas ma lampe maintenant. J'espère qu'on devient tous musclés comme ça quand on meurt car ça doit être utile. On descend une pente assez sinueuse sans voler car il n'y a pas la place pour étendre les ailes, et on arrive au bord d'un lac. Pas de nom non plus, je suis désormais persuadé qu'il n'existe pas de plan pour cette région. En plus cela se saurait si Michelin avait déjà fait l'aller-retour aux Enfers. Le lac est très sombre. Je n'ai pas pris ma bouée pour rien je crois. Quoique… voilà une barque avec à son bord une silhouette encapuchonnée. La barque approche et je commence à distinguer les traits du nocher qui est en fait Charon. On le retrouve partout celui-là ! Je me défausse à nouveau d'un billet de cinquante euro qui va directement dans la poche de Charon et monte sur la barque. Pourquoi ne pas voler me direz vous, eh ! bien je me pose la même question mais je ne préfère pas questionner notre batelier à ce sujet (j'ai peur de la réponse, allez savoir pourquoi). Il nous dépose sur la berge d'en face et nous laisse nous débrouiller tout seul. Je me dirige vers une grande arche où se trouve le chien pour qui j'ai pris de la viande. Je commence à me demander si le steak que j'ai emmené va suffire au chien au nom de Cerbère comme nous l'a indiqué Charon, et je préfère préciser une petite caractéristique du chien pour que vous ne soyez pas surpris le jour venu : il a trois têtes. Je lui jette mon malheureux steak, lui tape affectueusement l'oreille de la taille d'un gros tapis. Il a de belles dents qui feraient froid dans le dos à plus d'un. Les cynophobes (je précise pour ceux qui n'ont jamais lu un dictionnaire de leur vie que cynophobe désigne ceux qui ont peur des chiens) devraient s'abstenir de mourir, conseil d'ami. Je dépasse enfin le gros molosse pour pénétrer dans la majestueuse Asphodèle. La ville est grande, riche d'après les bâtiments et peuplée. Je vais avoir un mal de chien à retrouver ma mère, car je doute de l'existence des pages jaunes aux Enfers, je vais donc avoir beaucoup de recherches à faire, ce qui ne va pas être évident pour un enfant de six ans.
Melou

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Melou »

Un jour à Nuttyland.

Pâques approchait. Toujours pas de réserve de chocolat pour les petits lapins. Elle avait été dévastées par des céréales-Killers. Leur tête étaient affichées sur le comptoir de tous les magasins. Mais bon passons. Le plus important c'est de retrouver du chocolat goût noisettes avant la semaine prochaine ! Monsieur Chicken et Madame Rabbit se mirent à la recherche de Nuttyland. C'est une ville qui ,d'après une légende connue, est remplie de chocolat noisettes. Les toits des maisons, les maisons, les fenêtres, les portes, les magasins, l'argent, les vêtements,... Tout!Rien que du chocolat. Sculptés avec amour. Après plusieurs recherches sur le net, ils trouvèrent une carte avec une grande croix rouge situé juste au-dessus de cette ville aux mille douceurs. C'est alors qu'ils se mirent en route avec des gros camions de bois, des sacs en feuilles d'arbres,... La route dura deux jours. Nuit et jour. Pluie et soleil. Rien ne les arrêtaient. Ensuite, une fois arrivés sur place. Ils saccagèrent le village et récoltèrent le moindre morceau de chocolat. Ils se rendirent enfin compte que le malheur des habitants de Nuttyland fessaient le bonheur du village de Pâques. C'est alors qu'ils conclurent un marché. Tous les lapins et poules de Pâques allaient tout reconstruire à condition qu'ils les approvisionnent en chocolat pour cette période féerique remplie de douceur. "Marché conclu" fit Monsieur NuttyKing, roi de Nuttyland. Tout est bien qui finit bien. Ils retournèrent à temps pour donner les oeufs en chocolat, les lapins en chocolat,... à Madame Bell, la cloche la plus populaire du pays. Et c'est ainsi que se termine cette histoire.
SteF.

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par SteF. »

Un jour a Paris

Me sentir libre de partir ou je le voulais quand je voulais et pouvoir enfin aller a Paris. J’avais toujours adorer cette ville ne sachant pas pour quel raison d’ailleurs mais je n’avais jamais vraiment eu l’occasion d’y aller pourtant elle ne se trouve qu’a 400km de chez moi mais bon c’est un peu comme ces personnes qui n’on jamais vu la mer et qui habite eux aussi a quelques kilomètres. Mais hier matin ma meilleure amie Alice m’avait appelée pour me dire que elle nous avait réserver un weekend end a Paris. Alice et moi étions amies depuis la maternelle elle était beaucoup plus jolie et plus populaire que moi mais malgré ca notre amitié était resté intacte même si elle était plutôt du genre a fréquenté des athlétique et moi des matheux.

Nous voila donc dans le train direction Paris mon cœur battait a tout rompre rien que de voir défiler le nom des villes et de me sentir approché de ma destination tant rêvé. Alice avait tout prévu nous arriverons donc vendredi soir a 8H a l’hôtel (5etoiles bien évidemment) a proximité de la tour Eiffel j’ai peut être oublié de précisé que les parents d’Alice était chirurgiens. Pour ensuite se reposer car le lendemain commençait notre visite de Paris!!! Au fur et a mesure que nous approchions contrairement a ce que j’aurais penser je commençais a ressentir une drôle de sensation me parcourais le corps comme un mauvais pressentiment mais bon je préférai mettre ca sur le compte du stress, du mal du transport ou tout autre chose parce que je préfère rester rationnel ce n’est pas pour rien que je voudrai être physicienne pour moi toute chose a sa logique .

Arrivé sur le quai alors que Alice était tout excité a l’idée de se weekend end et elle ne se le cachait pas pour me le faire savoir j’aperçu un homme quel âge je ne serais pas dire il était tout de noir vêtu avec une casquette je ne voyais rien de son visage. Je sais il y a plein de personnes dans une gare pourquoi lui attirerait-il mon attention mais sur la voie opposé a la notre assis sur un banc j’avais l’impression qu’il m’observait et je me sentait attirée vers lui ce moment ne dura que un seconde car l’instant d’âpres alors qu’un train passa entre nous il avait disparu. Je devais surement être très fatiguée par ce voyage surtout que la nuit précédente je n’avais presque pas dormi a l’idée de me dire que j’irai enfin a paris. Bien sur j’avais eu du mal a convaincre mes parents mais âpres leur autorisation j’avais eu droit a toute une liste de recommandations auxquels je devais impérativement m’y tenir sans oublier de les appelé une fois arrivé a l’hôtel. Et donc âpres avoir appelé mes parents, lice et moi décidions donc d’aller manger dans un petit restaurant situé a proximité de l’hôtel; alors que nous étions en train de bavarder en fessant plein de projet pour le lendemain je le revis… ce garçon de l’autre coté de la rue
Etais ce mon imagination? Et pourquoi avais-je l’impression qu’il me fixait? Je me risquait a demander a Alice

- dit Alice tu vois ce garçon de l’autre coté de la rue?
- ou ca? Me répondit elle

Et au moment ou je me retournait pour lui montrer il avait disparu

-tu es surement en manque de sommeil
- oui tu as sans doute raison, une bonne nuit de sommeil ne me fera pas de mal

Mais ce soir la j’eu du mal a dormir mes rêves était trop étrange je me retrouvait dans une salle de bal du début du siècle dernier je portait une longue robe bustier j’était au bras de mon cavalier et un pianiste était en train de nous jouer pour élise de Beethoven j‘adorais cette musique (c’était justement grâce a cette chanson que mes parents m’avais baptiser ainsi ma mère ayant entendu cette chanson a la radio elle a senti qu’elle devait m’appeler élise) je me réveilla en sursaut je me sentait mal pourquoi ce rêve me donnait une sensation de mal être je ne fessait que danser j’avais surement vu un film dernièrement mais la chose la plus étrange était que je ne me souvenait plus de mon cavalier appart ces yeux d’un bleu océan que j’avais l’impression d’avoir connu depuis toujours mais qui était ce donc?

Je me risquait un œil a mon réveil 4H!!! Alice dormait a point fermé Je n’avais pas encore fini ma nuit et pas moyen de me rendormir je décidait donc d’aller a la fenêtre admirer la tour Eiffel la nuit elle était si belle si illuminé
Il fessait tellement chaud en cette nuit de juillet que j’ouvrit la fenêtre et c’est la que j’entendit mon prénom ;

- élise , élise

Comme dans un murmure je regardèrent alors dehors …personne

- Elise, Elise

Prise de panique je refermai vite la fenêtre pour aller me blottir dans mes draps ou je pu au bout de quelques instant me rendormir

Le lendemain matin je Fu réveiller par Alice

- Mais Elise pourquoi as-tu laisser la fenêtre ouverte ? il pleut dans la chambre maintenant
- désolé j’ai eu chaud cette nuit j’ai oublier de la refermer

Mais ne l’avais-je pourtant pas fermé? Non surement que je l’avais oublier ou alors je l’avais mal refermer et un coup de vent l’avais ouverte

- Elise ca va?
-oui
- tu m’as l’air pale
- ne t’inquiète pas j’ai seulement besoin d’un bon petit déjeuner
-tu as raison je file dans la salle de bain et c’est parti

Je ne préférai pas faire part de mes impression a Alice pour ne pas l’inquiéter et surtout pour y croire moi-même car tout a une logique je ne devais pas l’oublier

La journée se passa sans problème mis a part le fait que pour Elise de Beethoven résonnait inlassablement dans ma tète

Il était presque 18h quand je me dis que peut être avais-je imaginer tout les événement de la veille je recommençait a respirer car j’avais l’impression d’avoir retenu mon souffle toute la journée dans la peur ou l’espoir? De le revoir

Mais avais-je parler trop vite le revoilà qu’il refaisait surface je sentait sa présence la sur le trottoir d’en face cette fois je pris mon courage a deux mains j’était décider d’aller lui demander qu’Est-ce qu’il me voulais mais traverser la rue de fut pas chose facile et arrivé en face… personne

Le lendemain matin j’était presque contente de repartir moi qui avait toujours rêvé d’aller a paris mais ce weekend fut tellement étrange qu’il me laissait encore la chair de poule

J’Était en train de préparer mon sac avec la fenêtre ouverte car le soleil avait décider a refaire surface quand je l’entendis de nouveau

-nous allons nous revoir Elise bientôt ….
QueenM

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par QueenM »

Un jour à New York

« La solitude. Elle n’avait jamais compris les gens qui aimaient se retrouver seuls. Ces gens là ne devaient pas aimer la solitude. Non, c’était inconcevable. Ils n’avaient surement pas le choix. Ils devaient être trop ennuyeux pour être accompagnés. Pour elle, être seule, c’était pire que de mourir. Aussi, durant sa courte vie, elle s’était toujours efforcée d’être entourée. Même si son entourage était médiocre. Même si ses pseudo amis étaient inintéressants, voir complètement stupides. Peu lui importait. Au contraire, elle aimait être la plus intelligente, la plus belle, la plus drôle… C’est pourquoi, au fil des années, elle s’était accrochée à des pauvres losers, des abrutis finis ou encore des laiderons afin de ne pas avoir de concurrence. »

Cette réflexion là, Ali se l’était faite des milliers de fois. En réalité, à chaque fois que son entourage commençait à l’ennuyer, elle se récitait ce petit discours, afin de se rappeler que, quoiqu’en dise le proverbe, il valait mieux être mal accompagnée que seule. Son regard se posa sur la grande rue qui s’étendait sous les fenêtres. New York, la ville qui ne dort jamais… Quelle connerie ! La rue était vide, comme si toute trace d’un quelconque être vivant avait été effacée. Aucune voiture, aucun piéton, aucun pigeon. Rien. La rue reflétait parfaitement ses habitants : vides, plats, médiocres. Un jour, elle s’enfuirait loin de tous ces êtres insignifiants. Ou peut être pas. Avec qui pourrait-elle bien s’enfuir ? Son petit ami ? Non, trop romantique et sentimentale. Elle avait déjà du mal à le supporter quelques heures alors s’enfuir avec lui… Inimaginable. Sa meilleure amie ? Non, trop fashion victime. Faire les boutiques une heure, ça allait. Une vie entière, non merci. Et puis, quand on s’enfuyait, on se retrouvait seule. Cette pensée lui glaça le sang. Elle s’imagina seule dans une chambre d’hôtel au papier peint défraichi et à l’hygiène plus que douteuse, avec pour seule compagnie une mouche qui tapait contre la vitre dans l’espoir de passer à travers.
Elle se tourna vivement afin de ne plus avoir sous les yeux la rue vide. Elle se trouvait dans un petit salon. Beaucoup de personnes étaient présentes. Beaucoup trop pour une si petite pièce. La plupart d’entre eux pleuraient à chaudes larmes. Elle reconnaissait ces visages. Elle les voyait tous les jours. Et pourtant, les voir pleurer ne lui faisait pas ressentir la moindre petite émotion. Ni tristesse, ni regret, ni culpabilité. Rien. Au centre de la pièce, un cercueil ouvert. Elle traversa la foule qui la séparait du cercueil. Sur la table, non loin de la fenêtre, trainait une pile de prospectus ventant les mérites de la chambre funéraire où elle se trouvait. Elle se pencha sur le corps sans vie. Les yeux clos, le teint livide, l’air serein. Le cadavre avait un visage simple, respirant la douceur mais elle savait mieux que personne qu’en réalité, derrière ses traits se cachait une personne en proie aux doutes et totalement terrifiée par la vie. Mais cela n’avait sans doute plus aucune importance. Elle se redressa afin d’observer les visages des amis et de la famille. Elle connaissait chacun d’entre eux par cœur, leurs mimiques, leurs petites qualités et leurs énormes défauts. C’est alors que sa meilleure amie s’avança de sa démarche ridicule vers le cercueil à son tour.
Elle avait les yeux rougis ce qui les rendait encore plus globuleux que d’habitude. Elle n’était ni coiffée ni maquillée, mais ça, c’était tout à fait normal. Elle regarda le cadavre pendant plusieurs secondes et murmura « Tu étais ma meilleure amie Ali. Pourquoi tu m’as laissé seule ? » Puis elle s’éloigna en sanglotant.

Ali n’avait jamais aimé la solitude. Pour elle être seule, c’était pire que de mourir. Aussi, durant sa courte vie, elle s’était toujours efforcée d’être entourée. Et durant sa mort ? Elle n’y avait jamais réfléchi, mais hanter les êtres misérables qu’elle avait côtoyé lui semblait la meilleure des options. Et Ali avait toujours adoré torturer ses amis.
_Ambre_

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par _Ambre_ »

Ce texte est une rédaction d'il y a deux ans, après mon voyage à Marrachech ; je l'ai laissé tel que je l'avais écrit à l'époque :

Le 16 Avril 2009, le jour de mon anniversaire, nous partons à Marrakech en avion.
C'est la 1ère fois que je prends l'avion et que je pars à l'étranger (mis à part à Venise, avec l'école primaire, en car).
Après la longue attente dans la salle d'embarquement et les longs contrôles de douane, nous rentrons dans l'avion.
Ce dernier avance jusqu'à la piste, lentement.
Soudain, en quelques secondes, l'avion prend beaucoup de vitesse dans un énorme vrombissement.
L'avion décolle, s'élance vers le ciel, et une sensation de vitesse encore inconnue emplit mes membres collés au siège.
Le paysage rétrécit, l'aéroport, Rungis, Paris, tout devient minuscule.
Par le hublot, j'aperçois les réacteurs et l'aile, mais aussi la vue magnifique qui s'ouvre à moi.
L'avion monte encore, et son nez effleure les nuages, les traverse, dévoilant le ciel d'un bleu très pur.
Plus d'intempéries, de pluie, de brouillards ne troublent l'azur.
Quelques minutes plus tard, une hôtesse vient nous chercher, ma sœur et moi.
À ma grande surprise, elle nous fait accéder au cockpit !
Exceptionnellement pour mon anniversaire, j'ai le droit de visiter la cabine de pilotage !
Dans le tout petit cockpit, perdus dans la multitude de boutons et de manettes, les trois pilotes, deux hommes et une femme, nous présentent l'horizon ; quelques sommets de montagnes dépassant des nuages, l'absence des nues permettant parfois la vue de paysages dégagés…

Nous regagnons nos places, un grand sourire aux lèvres.
Un écran descend et nous présente le trajet parcouru, avec les grandes villes survolées, sur un planisphère, puis en 3D.
En suivant, un tableau s'affiche, répertoriant la durée restante du voyage et la température extérieure, qui s'élève aux environs de -57 °C !
Durant les trois heures de vol vers le Maroc, je regarde par le hublot, en l'absence de nuages, la France, l'Espagne puis le Nord de l'Afrique défiler sous mes yeux.

L'avion commence à descendre et atterrit en douceur.
Arrivés à la ville, des senteurs nouvelles et des styles de constructions tout à fait différents des nôtres nous apparaissent, me plongeant dans un dépaysement total.
Les bâtiments roses-orangés, couleur saumon, et la verdure environnante avec une multitude de palmiers, d'oliviers et d'orangers emplissent le paysage.
Les jardins très fleuris, surtout de bougainvilliers et des rosiers, contrastent avec l'aspect sec du sol.
Les arcades des portes et des fenêtres, les carrelages et les mosaïques colorés ravivent en moi une sensation de paix intérieure.
Des calèches tirées par des chevaux, des ânes chargés ou tirant des charrettes, parfois des dromadaires mais surtout beaucoup de mobylettes encombrent les rues, chacun respectant son propre code de la route…
De la fenêtre du car, j'observe les habitations ocre, les djellabas colorées des Marocains, la Koutoubia et les minarets sculptés et décorés, tout en écoutant en fond sonore les musiques orientales qui s'échappent des maisons.
La température est plutôt haute malgré l'heure tardive et nous profitons de cette chaleur pour savourer le trajet jusqu'à l'hôtel à la lumière du soleil couchant.

Ce jour, anniversaire de mes douze ans, avec mon premier vol et mon émerveillement lors de la découverte de Marrakech, restera gravé dans ma mémoire.
Bella_s

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par Bella_s »

Un jour à... Miami

C'est une idée de génie,
J'ai hâte d'y aller,
Car j'ai envie d'y chanter et d'y danser,
Les palmiers, la mer bleue,
C'est tellement merveilleux,
Je n'ai qu'une envie,
C'est d'y avoir de nouvelles amies,
Pour les aimer d'amitié,
Brisée et renouvelée.
C'est bon, j'y suis en vacances,
Mon cœur balance,
Que vais-je y faire?
Ou ne pas faire?
Je vais prendre du plaisir,
Et peut être même rire.
Si je ne reste pas a cet endroit,
J'y laisserai mon cœur en émoi
Qui se dispersera sur la terre
Ou dans la mer.
Ou sinon peut être que j'y resterai
A jamais...

Bella_s
ggiselle

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Re: Concours "Un jour à..." Premier mois : Juin 2011

Message par ggiselle »

Un jour à Yamoussoukro

Nous étions à la fin de l’année scolaire 2009, Alain fêtait son anniversaire ce vendredi 03 juillet et tenait à ce que j’y assiste. Lui et moi, correspondions depuis plus d’un an maintenant, mais n’avions jamais eu l’occasion de nous rencontrer et dire que nous habitions le même pays. Yamoussoukro était distant de combien de kilomètres d’Abidjan ? Je ne le sais pas, ce n’était certainement pas l’autre bout du monde. Le fait est que ma mère, de nature craintive, prenait un malin plaisir à communiquer sa peur à son entourage. Cette fois, j’étais décidé, j’irai visiter mon ami malgré ses réticences. Elle aurait pressenti un malheur, encore un et moi, je devrais renoncer à vivre pour cela. Cette fois, je disais non. Je n’en avais que pour un jour, j’irai à Yamoussoukro, on verra ce qui se passera. J’avais 17 ans, un bac en poche, une petite amie et je ne pouvais pas voyager seul ? Ces arguments avaient suffi à convaincre mon père qui, à son tour, avait presque forcé son épouse à donner son accord.
J’avais quitté Abidjan le vendredi très tôt le matin vers 06h00 en car de transport, pour la première fois de ma vie. Le voyage avait été relativement facile, scandé par de brefs arrêts au corridor de Yopougon pour un contrôle de police et à l’entrée de certaines villes et villages rencontrés sur notre parcours tel que Toumodi. Les passagers descendaient juste quelques minutes pour soulager leurs jambes engourdies ou acheter de quoi se restaurer aux commerçants ambulants ou à ceux qui utilisaient des installations de fortune, situées trop près de la chaussée et qui constituaient un véritable danger pour leur propre vie. Puis, nous redémarrions au quart de tour afin de rattraper le temps perdu car le chauffeur avait un impératif de temps. En effet, d’autres passagers l’attendaient aux deux extrémités du tronçon Abidjan-Yamoussoukro-Abidjan.
Le car était rentré en gare avant 09h00, j’avais tout de suite reconnu mon correspondant qui m’attendait sous un abri, près des guichets. Nous nous étions pris, tels de vieux copains, dans les bras l’un de l’autre; Alain semblait très heureux de me voir, un grand sourire lui éclairait le visage.
-« Akwaba » mon frère, trop content de te rencontrer enfin ! avait-il presque crié.
-Et moi alors, comment vas-tu ?
-Bien, très bien même. Et ton voyage, il s’est bien passé ?
-cool !
Après les nouvelles d’usage, nous étions partis à bord de la Mercédès de son père à destination de leur concession située non loin de la basilique NOTRE DAME DE LA PAIX. Je n’avais pas fait de manière lorsqu’il m’avait proposé d’aller la visiter. J’en rêvais depuis sa consécration dont j’avais suivi la retransmission sur la première chaine de la télévision nationale. Comme les préparatifs de la petite fête de ce soir étaient fin prêts, nous pouvions nous adonner à loisir à cette activité. Nous étions donc ressortis une heure plus tard et comme la basilique n’était ouverte à la visite que les après-midi, nous avions pris le temps de faire le tour des autres infrastructures qui faisaient également la fierté des autochtones telle que la célèbre fondation Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Après nous être restaurés d’un bon « alloco » et d’un « attiékê-poisson » dans un maquis de la place, nous avions pris la direction de la basilique. On pouvait voir de loin, d’où que l’on arrivait, la toiture de cette construction tellement elle était imposante.
Les gens ne se bousculaient pas à l’entrée de cet édifice, il faut dire qu’il n’était plus un évènement pour les habitants de la ville qui devaient à présent le connaître sous toutes ses coutures. Seules quelques personnes, la plupart des étrangers, se dépassaient sur cette grande place. J’étais très excité par cette visite car j’allais enfin voir de près cette basilique dont j’avais tant entendu parler. Notre guide s’était montré particulièrement loquace. Grâce à lui, j’avais appris beaucoup sur ce chef-d’œuvre architectural et j’en étais resté bouche bée : 21 mètres de hauteur, 30 mètres de profondeur, 7 hectares de marbre utilisé pour les constructions, une coupole de 60 mètres de hauteur, 25 000 sièges, s’étendant sur 12 hectares avec ses immenses vitraux à l’ancienne... impressionnant ! Oui, impressionnant de beauté, une pure splendeur cette réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome située en plein cœur de la ville!
Dire qu’il existait de si belles choses sur terre et que ma mère m’empêchait de les voir à cause de ses stupides craintes. J’avais l’intention, maintenant que je m’y étais initié, de visiter tous les circuits touristiques de mon pays. Dès les vacances prochaines, j’irai à Man, la ville des 18 montagnes qui comme le vante le dépliant publicitaire qui se trouve sur mon bureau « repose dans un écrin de verdure et de cascades, avec ses fabuleux ponts de lianes dont la réalisation reste, à ce jour, inexpliquée ».
Une pure merveille cette basilique, j’en avais encore les étoiles plein les yeux en ressortant de cet endroit. Alain déplorait le fait que je sois obligé de repartir dès le lendemain pour Abidjan, il avait tellement de choses à me montrer. Il disait que je ne pouvais quitter Yamoussoukro sans avoir vu le fameux lac aux crocodiles d’Houphouët-Boigny. Dans quinze minutes, à l’instant où 17h00 sonnera, ils se rassembleront au bord de l’eau pour leur repas quotidien.
-Quelle aubaine ! m’étais-je écrié.
Je n’aurai vraiment pas perdu mon temps en choisissant de venir à Yamoussoukro, m’étais-je alors dit. Nous avions pu parler avec le gardien du lac en arrivant. Il nous avait appris que les bêtes qui recevaient autrefois trois bœufs lorsque leur propriétaire vivait encore n’en étaient plus réduites qu’à trente kilos de viande par jour, ce qui constituait un sérieux manque à gagner. Un important renseignement qui nous avertissait que nous devions faire attention à l’endroit où nous posions nos pieds. Le gardien, qui s’occupe depuis près de trente ans des trois lacs qui jouxtent la demeure du premier président de la république de Côte d’Ivoire, nous précisa qu’il prenait soin de près de 500 crocodiles, caïmans et alligators sur ce site. Quand vint enfin l’heure du repas, nous nous rapprochâmes tous de la berge. L’eau était calme au début du cérémonial. Le gardien, se tenant bien en face du premier étang, marmonna des mots dans son dialecte avant de se mettre à parler plus fort. L’un après l’autre, les sauriens sortirent à notre rencontre. Ma première réaction fut le recul car les voir débouler de cette manière hors de l’étang m’a paru autant, sinon plus impressionnant que la vue de la façade de la basilique. Il y en avait de très gros. Heureusement, nous étions hors d’atteinte sur la marche surélevée de plusieurs centimètres. Imaginez ce qu’il pourrait advenir de nous s’il nous arrivait d’atterrir entre leurs mâchoires robustes. Quelques secondes après, remis de mes émotions, je rejoignais les autres sur la rive sans me douter de ce qui m’y attendait.
Pendant que le gardien continuait à les nourrir, Alain et moi discourions tranquillement à côté lorsque c’est arrivé. Peut-être étais-je trop près du bord, le gardien m’avait pourtant demandé de reculer de quelques pas et je croyais m’être exécuté. C’est que, j’étais hypnotisé par le spectacle qu’offraient les sauriens qui avalaient en un rien de temps leur repas. Alain avait juste posé une main sur mon dos, au niveau de l’omoplate droit, sûrement dans l’intention d’attirer mon regard et cela avait bien fonctionné puisque je m’étais immédiatement tourné vers lui. Qu’est-ce qui s’était passé à ce moment précis ? Je ne saurai le dire, toujours est-il que je me suis senti en train de perdre de l’altitude. Devinez vers quel endroit ? Une horreur, directement dans la gueule du monstre ! Il s’était élancé vers moi et nous n’étions plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre en train de se regarder dans les yeux. Il y eut en ce moment-là comme un arrêt sur image ; c’est en tout cas, ce qu’il m’a semblé.
-MAMAN !!!
J’avais hurlé de toutes mes forces, tout Yamoussoukro avait dû m’entendre ce jour-là. Et là, ô miracle, j’étais resté suspendu au-dessus de ses larges mâchoires demeurées grandes ouvertes dont j’en reluquais à présent l’intérieur. En vérité, j’ai été retenu in extrémis par mes accompagnateurs qui me tenaient solidement chacun une main. Lorsqu’ils réussirent à me ramener en lieu sûr, loin du bord, Alain s’était jeté à mon cou, tout effrayé :
-Comment tu vas ? n’arrêtait-il pas de demander.
Il me touchait partout pour s’assurer que j’étais toujours en un morceau. Encore sous le choc, je restais là sans parler. Je n’arrivais pas à articuler un seul mot. Inutile de vous dire que je n’avais pas vraiment participé à la fête même si elle avait été très belle et pour cause, j’avais les mâchoires ouvertes du saurien sous les yeux. Elles m’ont d’ailleurs accompagné jusqu’à Abidjan. J’ai, bien sûr, caché cet épisode de mon voyage à ma mère dont la nature sensible ne pourrait supporter ce genre de détails ; elle en serait tombée malade, la pauvre. Et vous savez ce qu’elle m’a dit cette brave femme quand elle a passé en revue mes photos :
-hé bien, ceci me semble parfait, je crois que je vais arrêter de me faire du mouron pour toi et te laisser enfin libre de vivre ta vie. Oui, toutes mes craintes sont ridicules, ajouta-elle en haussant les épaules, il n’y a finalement eu aucun drame. A l’avenir, sens-toi libre de faire ce que tu veux mon fils !
Après ces belles paroles, comment voulez-vous que je lui révèle ce qui s’est réellement passé ce jour-là ? Ironie du sort, maintenant qu’elle m’en donnait la permission, c’était moi qui n‘étais plus sûr de vouloir découvrir le monde.
Ggiselle Amély


Yamoussoukro : capitale politique de la République de Côte d’Ivoire, distant d’Abidjan d’environ 243 km
Akwaba : bienvenue, welcome chez nous.
Alloco : frites de bananes plantain
Atiékê : plat préparé à base de purée de manioc et qui a l’aspect du couscous
Maquis : petit restaurant de quartier à l’allure modeste, la décoration y est souvent vétuste
http://www.laperledeslagunes.blogspot.com
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