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Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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Leah

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Message par Leah »

Bonjour Tout le monde!
Je poste ici ma premiére histoire (écrite en très étroite collaboration avec Chu. )
En espérant que cela vous plaise !




« Tout ce que vous voyez autour de vous n’est qu’une infime partie de la réalité. Personne ne la connaît entièrement. Vous vivez dans un monde où tout vous est dû, où dieu n’a pas une place si importante que ça, ou les malheurs sont trop loin de vos petits foyers. Vous n’avez jamais pris conscience de l’étendu du monde. Vous vivez avec juste à côté de vous un monde détruit par une force bien plus grande que votre réalité. Pourquoi le sais-je ? Pourquoi est-ce tombé sur moi ? J’ai su garder les yeux ouvert. Je connais la vérité… Vous me prenez pour une folle… Je ne suis qu’une visionnaire. »
Zoélie Adams, 21 ans, nouvelle habitante de l’Ailleurs.

Dites moi ce que vous en pensez, vos avis nous interesses :mrgreen:
Coton

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Message par Coton »

Mais! Ca a l'ar cool tout ça!
Si tu pouvais me prévenir de la suite stp :D

Gros bisous
Coton!
takiko

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Message par takiko »

J'aime beaucoup ce petit début ! On se demande de quoi tu parle, pourquoi cette fille dis cela... ça donne l'eau à la bouche et j'ai hâte de connaitre la suiiite ♥
Leah

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Ailleurs Chapitre 1

Message par Leah »

Chapitre 1




« -Maman ne part pas s’il te plait…
L’ombre de Maman courait au-dessus de la tête de la petite fille couchée sur son lit elle s’approcha tout près de son oreille.
-Je suis obligée ma puce. Mais tu me retrouveras toujours. D’accord ? Et tu me retrouveras toujours grâce à …
Un bruit se fit entendre, un bruit venant de l’entrée.
- On n’a pas le temps. Allons-y avant qu’il ne revienne.
L’ombre de Maman caressa la joue lisse de la petite fille.
-Papa va revenir et je serais partie… Il s’occupera bien de toi. Je t’aime.
L’ombre de Maman sortie par la fenêtre, tandis que Papa entrait par la porte.
-Ou est ta Maman ? demanda t’il.
La petite fille pleurait, pleurait, pleurait.
Papa compris, et pleura, pleura…. Puis Hurla. »
Le réveil des étudiants sonne déjà assez tôt, mais se cauchemar la réveilla. L’écran de son portable affichait 6 :47, son réveil ne tarderait plus à sonner. Autant se lever, prendre une longue douche pour se laver de la sueur de son cauchemar.
7 :01. Elle ne prenait jamais de petit déjeuné et pris alors le temps de se regarder dans le miroir. C’était plutôt une belle fille, elle regarda ses jambes pendant quelque instant avant d’enfiler un jean. Son regard passa sur le reflet de sa poitrine, une petite poitrine, qu’elle cachait souvent sous de fin débardeur au couleur clair. Elle finit par se regarder dans les yeux, deux grands yeux d’un marron assez banal, elle passa la main dans des cheveux épais d’un châtain claire, qui illuminait son visage tout entier, puis poussa un long soupir.
Elle était prête, et ne sachant que faire, décida de rejoindre la salle de cours. Dans les couloirs de l’université, elle ne croisa personne, aucun élève, aucun professeur, aucun employé. Personne. Quand elle arriva enfin dans la salle, quelqu’un y était déjà assis. Ce quelqu’un n’était pas n’importe qui.
On connait tous dans notre entourage, quelqu’un de physiquement parfait. Lui était grand, finement musclé, un visage fin mais dur, un sourire à la blancheur exceptionnel et des cheveux blond qui retombaient avec une fausse désinvolture devant ses yeux.
Aaron.
La perfection née.
S’il n’avait jamais levé les yeux sur la jeune fille, c’est qu’il trouvait toujours des filles aux charmes plus évidents et au quotient intellectuel plus abordable. Il était partisan du libertinage et faisait partie de cette jeunesse dorée, entrainée à collectionner les prouesses sexuelles. S’il n’était pas très intelligent, il compensait exceptionnellement par ce physique.
Loin d’être souvent en avance, cet énergumène étant bien plus souvent en retard que quiconque. Pourtant sa présence dans la salle de classe de si bonne heure ne fut pas le plus étonnant. Car c’est avec un sourire débordant de charme qui leva la tête et déclara d’une voix grave : « Salut Zoélie ! »
N’étant pas habituée à ce qu’un bel homme lui adresse la parole, elle bafouilla, baissa les yeux, et s’assit sans le regarder.
La chaise d’Aaron grinça, il se levait. De toute sa hauteur il se posta devant Zoélie, lui saisit le menton, « on ne dit pas bonjour » dit-il en souriant. Puis sans crier gars, il sortit de la pièce. Un bruit métallique suivi son départ. Il avait fait tomber sur le sol, un médaillon ancien. Elle le ramassa et passa la tête dans le couloir « Aaron tu as… » Il n’était plus là. Il avait donc dû s’engouffrer dans l’ascenseur. Zoélie se rassit, attendant qu’il revienne pour le cours de Mme Balkan.
Elle tenait le médaillon entre ses mains. Il était étrangement froid, comme si elle l’avait ramassé dans la neige, elle le porta alors à ses lèvres et souffla dessus comme pour le réchauffer, cela ne changea rien. Elle le regarda ensuite attentivement. Il était argenté avec de jolis motifs : d’élégantes arabesques en relief tournaient tout autour de l’objet. Il l’hypnotisait pourtant la vue de se médaillon était réconfortant. En passant un doigt sur la surface du pendentif elle sentit comme un creux, une serrure sans doute. Elle le regardait de plus près mais rien ne permettait de laisser passer une clé, si petite soit-elle.
Le prochain a passé la porte n’était autre que son amie, Mélody, ce qui lui permit de détaché les yeux du médaillon.
-Comment vas-tu ? demanda-t-elle en lui embrassant la joue.
-Bien.
Leurs conversation passa de leurs devoir à rendre pour la semaine d’après au nouveaux manteau orange du professeur de civilisation Américaine.
La classe se remplit très vite, Pete, leurs amis, s’assit près d’elle en babillant sur le sourire d’Aaron qui passai par la porte à ce moment-là.
-Aaron, l’apostropha Zoélie.
Il se retourna, comme pour chercher qui avait bien pu lui adresser la parole.
-Aaron, répéta-t-elle. Tu as fait tomber ça tout à l’heure, dit-elle en tendant le médaillon.
Il posa son regard dans le sien, l’intensité de ses yeux, la figea. Il regarda le médaillon avec dédain, avant de tourner la tête vers l’un de ses amis et de glousser comme un enfant.
« Tu as déjà vu se truc la ? demanda son ami.
- Jamais, dit-il en riant. »

Le dernier cours de la journée pris fin. Il était 17h 32, Zoélie passait près de son parc préféré, celui du Thabor.
Rennes était une belle ville. Une ville vivante, animée et chaleureuse. Pourtant elle ne la reconnue pas. Après avoir traversé le parc, elle arriva dans un espace inconnue et vétuste. Elle ne se souvenait pourtant pas d’avoir changé de son chemin habituel. C’était un quartier délabré. Elle ne trouva personne à qui demandé son chemin. Les immeubles étaient interminables, y avait-il de tel immeuble au centre de Rennes ? Les bâtiments collés les uns aux autres l’entrainaient dans des dédales de rues, dans de nombreuse voie sans issue. Elle s’était perdue dans le labyrinthe de la ville.
Autour d’elle tout était gris, du ciel, aux vieux bâtiments, des débris sur les routes jusqu’à la lumière du soleil.
Au coin d’une rue elle aperçue un bus à l’arrêt.
- Excusez-moi ? Appela-t-elle.
Aucune réponse.
Elle rebroussa alors chemin, ne se rappelant pas quelle rue elle avait emprunté. Après de longues minutes dans les rues toujours aussi désertes, elle arriva enfin dans le parc. Contrairement à l’habitude il n’y avait personne, aucun couple marchant main dans la main, aucune vieille dame assise sur un banc, aucun jeune, caché derrière un arbre à fumer un joint.
C’était vide, morne et étrangement fané de vie.
Zoélie arriva enfin à l’entrée du parc, elle en sortie et fut submergé par l’effluve de bruit, elle se rendu alors compte que de l’autre côté tout était étrangement silencieux. Mine de rien elle marchait dans la rue, qu’elle reconnue tout de suite. Pour ne plus se perdre elle préféra prendre le métro et rentrer directement, sans détour.
Le soir tombait, elle était restée longtemps dans ce quartier inconnu.
Il était maintenant temps de se reposer.
Dernière modification par Leah le sam. 24 déc., 2011 3:34 pm, modifié 1 fois.
takiko

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Message par takiko »

Quel connard cet Aaron quoi, j'ai la haine, ça y'est xD Mais quel est le mystère qui entoure le médaillon ? je me le demande bien =P
xxchipiexx

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Message par xxchipiexx »

Aaron débile juste pour ce la craner quand il demandera le médaillon a Zoélie faut pas qu'elle lui donne mais qu'elle lui dise que il la dit que c'était pas a lui donc elle le garde ! Sinon g envie d'en apprendre plus, le résumer ma mit l'eau a la bouche c pas assez !! Tu préviendra pour la suite j'aime beaucoup ton style d'écriture et je sens que je vais aimer cette histoire ! :D
BeeJu

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Message par BeeJu »

J'adore ce petit début !! Tu fais planer tout un mystère avec ce médaillon et le passage dans la rues bizarre etc !!!
Et ce Aaron quel con !! Taki' je te rejoins dans ta fureur xD !!

Je suis pressé de lire la suite :)
takiko

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Re: Ailleurs.

Message par takiko »

nous somme en fureur xD
BeeJu

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Message par BeeJu »

xD C'est tout à fait ça ^^
xxchipiexx

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Message par xxchipiexx »

Tout sa juste pour un mec ... xD
Leah

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Message par Leah »

Merci beaucoup tout le monde :D

Je mets la suite dès que possible :)
BeeJu

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Re: Ailleurs.

Message par BeeJu »

Super :D !!
Elya

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Message par Elya »

Je débarque un peu ...
Mais c'est pour dire que j'aime beaucoup ! et quand j'aime, je déteste attendre, alors vite vite la suite ^^
takiko

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Re: Ailleurs.

Message par takiko »

Oui tout ça pour un mec XD
Leah

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Re: Ailleurs.

Message par Leah »

En espérant que ça vous plaise encore :)

Chapitre 2



Un reflet argenté sur la table de nuit en bois, dans la grande chambre parentale. La petite fille aux cheveux clairs s’avance doucement vers cet éclat gris.
Il était froid le pendentif. Elle épousseta la neige qui était resté autour. Le saisi de sa petite main chaude.
Le relâcher.
Oh non ! Il est vraiment trop froid.
Ici, ça sent Maman, et puis Papa, et une autre odeur qu’elle ne connait pas. Une odeur de sucre et de lait, de pain d’épice et de thé.
A l’autre bout de la pièce quelque chose tombe sur le sol, ça fait cling. C’est métallique. L’objet est tout petit, la petite fille ne le voit pas d’ici, mais le bruit résonne encore dans ses oreilles. Ça fait un peu mal à la tête.
Elle essaye alors de se rapprocher. Il faut faire cesser ce bruit. Sinon Papa et Maman vont savoir qu’elle traine encore dans la chambre, et c’est interdit. Elle l’a dit « Non ! Zoélie ! Non ! Ici c’est la chambre de Papa et de Maman ! C’est interdit ! »
L’objet est trop loin, ses petites jambes restent collées au sol. Pourtant elle veut faire cesser le bruit, elle veut regarder l’objet.
Tiens il neige de nouveau dans la chambre.
Ce n’est pas la faute de Zoélie.
D’ailleurs dans sa petite chemise de nuit bleue elle a froid.
La neige était devenue folle, elle se colla à elle, la couvrant de cette glace humide, de ses cristaux de pluie gelée.
C’était fini maintenant.
Il fallait se réveiller...
Réveille-toi.
REVEILLE-TOI !

Il était encore tôt. C’était le deuxième cauchemar qu’elle faisait depuis longtemps. Elle se leva, passa de l’eau sur son visage
Devant les miroirs de la salle de bain elle leva les yeux. Elle avait très peu dormie. Ses yeux étaient cernés de rouge, et ses doigts tremblaient.
Elle pouvait encore essayer de dormir une heure mes ses yeux s’arrêtèrent sur le médaillon qu’elle avait laissé sur le bord de la table. Hypnotisée elle posa la paume de sa mains sur le dessus. Il était resté toujours aussi froid. Pourtant, elle garda longtemps la main dessus, comme un défi. Mais très vite le froid brula sa paume. Elle retira sa main doucement, observant toujours le merveilleux pendentif.
Pourquoi Aaron avait il dit ne jamais l’avoir vue ? Selon les fantasmes de Pete c’était parce que il était secrètement amoureux d’elle et ne voulais pas que ses amis le sache, le médaillon était alors une sorte de cadeau, de déclaration d’amour.
Selon Mélody, qui avait plus les pieds sur terre, c’était simplement qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait un médaillon tel que celui-ci et qu’il reviendrait le chercher dès que ses amis seraient un peu plus loin.
Mélody était une fille magnifique, une princesse parmi le commun des mortels, elle était grande, mince, mais avait malgré tous des formes généreuses. Son visage était celui d’une enfant, mais ses yeux reflétaient une maturité hors du commun, ainsi qu’un brin de malice que les hommes repéraient toujours. Elle était le genre de fille qui pouvait plaire à Aaron et sa bande, si elle avait été intéressée. En effet, loin de n’avoir aucun intérêt pour la gente masculine, elle préférait les jeunes hommes discrets, intelligents et aux mœurs sures. Cela faisait maintenant quelques années qu’elle sortait avec un jeune homme que ses amis n’avaient presque jamais vue, c’était un passionné d’informatique et de jeux vidéo, qui sortait rarement de sa chambre d’étudiant. Mais Mélody, s’en contentait, elle était amoureuse. N’est-ce pas tout ce qui compte ?
Pete lui avait un physique beaucoup plus commun, c’était un homme de taille moyenne, de corpulence moyenne, de beauté moyenne. Il n’excellait dans aucune matière mais réussissait toujours aux examens. Pourtant dans cette carapace de banalité, vivait l’homme le plus gentil et le plus drôle qui existait au monde. Il était toujours là pour ses amis, pour sa famille ou pour n’importe qui d’un tant soit peu proche de son monde. Il n’aimait pas les filles, mais n’aimait pas les garçons. Loin d’être perdu dans les méandres des sentiments, il y trouvait son compte. Il pouvait aussi bien s’extasier sur les formes parfaite d’Aaron mais trouvais aussi bien à son gout, la jolie fille du professeur de linguistique.
Zoélie vivait avec eux, se sentant en sécurité avec ses deux amis.
Il fallait qu’elle aille en cours. Elle fixa le médaillon un instant avant de l’enfoncer dans la poche de son jean.
Elle marcha longtemps, le vent frais dans ses cheveux lui procura un sentiment d’évasion, il l’emmenait loin de tout, loin d’ici, de la réalité du monde.
Elle s’échappait un peu, ses pieds ne touchant plus le sol.
Sa tête lui tournait, mais c’était agréable, comme dans une demi-transe.
Son corps semblait léger, presque impalpable.
Elle ne voyait pas les gens en face d’elle. Rattrapant la nuit presque blanche qu’elle avait passé, elle rêvait debout.
Ses doigts emplis de lumière caressaient les courbes du vent.
Ses cheveux suivaient la douce musique de l’air.
Et son pouls battait au rythme des rafales.
Elle ne faisait qu’un avec l’univers.
Elle s’envolait vers le ciel, ne perdant pas trace de la route devant elle.
Ici…
Puis La…
Au deux endroits en même temps.
C’était magique.
De là-haut, elle voyait ses amis l’attendre au pied du métro comme tous les matins.
Elle voulut leur faire signe. Mais quelque chose l’en empêcher, une lourdeur qui l’entrainait inexorablement vers le sol.
Elle sombrait.
Se débattant avec un démon invisible, sa fatigue l’emporta.
Elle sentit les moindres parties de son corps frapper le sol.
C’était noir, c’était blanc. C’était irréel et perdu dans un espace ignoré de sa tête.
Elle c’était endormie, elle était tombée… Etait-elle morte ?
Petit à petit, son corps repris conscience de son existence et de sa force, ses doigts remuait doucement, son ouïe s’aiguisa.
-Elle est vivant ? Résonna une voix d’homme dans sa tête.
-On dirait, répondit une autre, plus féminine.
Ses voix… Elle les connaissait.
-Il faut qu’elle reparte, dit la femme. Avant qu’elle ouvre les yeux.
Un remous ménage autour d’elle.
Il n’était pas que deux. Des chuchotements épiloguaient sur son sort. La femme pris la parole.
-Fait la partir ! Débrouille-toi ! Elle ne doit pas nous voir ici. Fait quelque chose !
Elle senti quelqu’un passer ses bras autour de son corps, elle voulut se libérer.
Il l’a lâcha.
Elle ouvrit les yeux.
-Zoélie ? Ça va ? demanda Pete inquiet.
-Qu…Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Répondu Zoélie à demi endormie.
-Tu arrivais vers nous, expliqua Mélody, et tu es soudain tombé. Tu t’es cogné la tête. Il faut mieux que tu ailles à l’infirmerie !
- Pourquoi vouliez-vous que je parte. S’exclama-t-elle
- On n’a jamais voulu que tu partes, dit Pete. Tu dois avoir rêvé. Viens ! Je t’emmène à l’infirmerie. Tu peux marcher ?
C’est bras dessus bras dessous que Mélody, Pete et Zoélie arrivèrent devant l’infirmière.
Dernière modification par Leah le sam. 24 déc., 2011 3:34 pm, modifié 2 fois.
takiko

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Re: Ailleurs.

Message par takiko »

J'aime beaucoup ce chapitre ! Certaines phrases semblent plus intenses que les autres et ça donne ... un rythme plus rapide, qui donne un nouveau souffle. J'aime beaucoup ! On se demande ce qu'il se passe, on ne comprend pas trop ! Mais j'aime et j'ai hâte de voir la suite ;)
xxchipiexx

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Re: Ailleurs.

Message par xxchipiexx »

dsl de pas avoir laissée de comme hier mais ma mère a débarquer de nul part et éteint l'ordi! ^^"
J'ai beaucoupaimé se chapitre mais j'aurai aimé avoir de l'action avec aaron ♥ x)
anninou

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Re: Ailleurs.

Message par anninou »

L'histoire à l'air pas mal. J'ai remarquée de petite fautes d'ortho dans le 1er texte une en particulier qui ma tapé dans l'oeil (j'ai encore mal) : "de bonheur" c'est "de bonne heure" voila et dans le chapitre 2 tu à écris : "la douce musique de l'aire" ce n'est pas "la douce musique de l'air" ? Voila je t'enverrais un mp j'ai des petits trucs à te dire ^^.
Leah

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Re: Ailleurs.

Message par Leah »

Merci pour les messages.
Takiko: Merci

Chipie: Ne t'en fait ps. C'est déjà sympa de le lire :P

Anninou: J'attends ton message ^^. Pour la première faute, j'avais même pas relevé, pourtant sa tien du lapsus la :P Merci de me les avoir signalées.
taquia

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Re: Ailleurs.

Message par taquia »

Hello les filles !
Bon, je suis venue lire, comme promis ^^ Et franchement, je trouve ça bien ! C'est intriguant, on sait que y a un truc qui cloche, ça crève les yeux... Mais quoi ?! Incapable de le dire... C'est beaucoup de truc à la fois, ce qui rajoute à l'intrigue. Bon, je vous le cache pas, y a quelques petites fautes, tout de même ^^" Mais sinon, faut continuer, c'est vachement bien ! Et surtout, faudrait me prévenir pour le chapitre 3 ;)
Bravos les filles ! :D
Leah

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Ailleurs Chapitre 3

Message par Leah »

Chapitre 3

Quelque part…
Un jeune homme,
Beau comme le jour,
Mystérieux comme la nuit,
Etait assis dans un décor de fin du monde, aucun bruit, aucun battement de cœur, aucun souffle.
Il n’y avait que lui et ses sanglots.
Ses cheveux blonds collaient à ses joues pleines de sel. Il regarda son reflet dans la fenêtre sale. Etait-elle vraiment une autre ? L’avait-elle oublié ?
Il ne pouvait pas se faire à cette idée. Il était persuadé de l’aimer. Il l’observait secrètement, quand elle ne pouvait le voir, il était sûr que c’était elle.
Il le voulait !
Son reflet vibra dans la vitre. C’était mauvais signe. Pourtant il ne bougea pas, continuant à regarder se reflet se déformer aux grés des vibrations. Il ne pleurait plus, ses joues étaient sèches, ses yeux était rouge. Il voulait attendre le dernier moment, celui où on aurait pu l’apercevoir.
Le silence c’était tu, laissant place à un vacarme hors du commun. Un cri perça la ville. Celui d’une femme qu’on tuait.
Il savait qu’il devait fuir, se cacher, rejoindre son clan. Mais il restait là, regardant par la fenêtre, attendant d’apercevoir celui qui le défierait du regard.
Il essaya de se persuader qu’il ne faisait pas sa pour elle, qu’il ne faisait pas sa pour se prouver qu’il était encore vivant, même si son cœur avait disparu avec elle.
La rue était redevenue calme.
Déçu, le jeune garçon ouvrit la fenêtre pour observer le chaos. Plus rien.
Ils n’avaient même pas pris l’effort de les chercher, de le chercher.
Tout le monde le savait, c’est lui qui possédait la clé du mystère, celle de leurs univers détruit par une étrange entité.
Tout ça allait être bientôt réglé, il le sentait dans le creux de sa poitrine, là où il y avait eu un cœur autrefois.

Le labyrinthe n’était plus ce qu’il avait été. Il n’avait jamais eu de sortie, ni d’entrée. Mais à une lointaine époque les gens riaient, aimaient à se perdre dans la verdure des murs de l’antique labyrinthe, vivaient dans une totale félicité et perfection. On l’appelait Topos* .
Mais il avait été changé, il avait muté. Il était devenu une terre de terreur, le centre avait été atteint d’une maladie que beaucoup pensait incurable. On dit qu’Eros et Thanatos se sont battus, que l’équilibre avait sombré, qu’Eros était mort, emportant avec lui, les dernières traces de la vie éternelle laissant Thanatos régner sur un monde, où l’homme mourrait plus vite qu’il ne naissait. Pourtant si Eros et Thanatos c’était bien battu, si cet équilibre avait été chamboulé, ce n’était pas pour un conflit de pouvoir, la réalité était plus difficile que cette histoire.
Très peu de gens connaissait la réelle raison de ce changement. On appelait les quelques survivants d’Eros, ceux qui connaissait la vérité: Le Clan. Ils étaient restés immortel et il n’était donc pas rare que l’entité lance ses serviteurs à leurs recherches.
Dans ce moment de terreur, la terre tremblait, les serviteurs visitaient les chemins du labyrinthe, tombant rarement sur un membre du Clan mais tuant les rares habitants qui ne s’étaient pas caché.

Le jeune garçon faisait partie des anciens immortels, il était l’un des membres du clan. Si tous avaient été témoins d’évènement affreux, ce jeune homme était le plus torturé, le plus sombre des descendants d’Eros. Il se torturait l’esprit à chaque instant, perdant parfois le contrôle de sa propre vie. Malgré ça, il était le plus vif et le plus intelligents des membres, il était souvent l’inventeur de plan extrême contre l’entité. C’était d’ailleurs lui qui avait pensé à celui qu’ils étaient en train de mettre en place. Un plan de dernier recours, un plan bancal mais leur dernier espoir.

Le jeune homme, posa ses deux mains sur le rebord de la fenêtre. Puis passa son corps par-dessus la balustrade. Il saisit un petit objet argenté dans sa poche avant de sauter par la fenêtre et de hurler.


-Zoélie !


Elle se retourna brusquement.
-Ça va ? Demanda Mélody.
-Oui j’ai juste cru entendre quelqu’un m’appeler.
Quelque chose tomba lourdement derrière les buissons qu’elle continuait à fixer.
-C’était pas …. Commença-t-elle.
-Mais non, déclara Pete, avant qu’elle n’ait le temps de finir. Allons-y ! J’ai faim.
Depuis quelques jours, Zoélie ne se sentait pas elle-même. Son cœur battait constamment trop fort dans sa poitrine, elle avait froid et elle n’arrivait pas à rester concentrée.
Elle ne se sentait bien que quand le médaillon était dans sa poche, elle ne voulait plus le rendre à Aaron.
-Aaron ! Appela t’elle en l’apercevant seul, assis dans l’herbe du parc du Thabor encore une fois étonnement vide.
Une expression de frayeur passa d’abord sur le visage du jeune homme avant qu’il fasse de grand signe de main, l’invitant à s’assoir.
Il était déjà assez tard, les cours étaient terminé depuis longtemps et Zoélie avait laissé ses amis derrière elle pour aller se promener, voulant revivre cette étrange sensation de découverte de l’ailleurs.
-Zoélie, comment vas-tu ? dit-il.
-Bien, dit-elle en s’asseyant à ses côtés.
Elle sortit le médaillon de sa poche, lui tendant.
-Tu ne veux vraiment pas le récupérer ? Dit-elle.
-Non, répondit-il, toujours en souriant. Garde le.
-Mais…
-Tu devrais le porter au lieu de le cacher dans ta poche.
Il saisit le pendentif, se tenant accroupi derrière Zoélie, il passa la chaine autour du cou de la jeune fille, actionna le fermoir…
C’était fait.
Quand le médaillon froid comme l’hiver toucha sa gorge, Zoelie se senti respirer de nouveaux. Il était devenu chaud, gardant cette fraicheur de décembre, trouvant enfin sa vraie place.
-Il te va mieux qu’à moi, dit-il d’une voix grave.
-Et tu me l’offre parce que ?
-Tu seras toujours un peu plus proche de moi.
C’était une larme qu’elle venait d’apercevoir dans ses yeux ?
-On se voit tous les jours.
Ses yeux tristes dénotaient d’avec le rire grave qui sortait de sa gorge. Il posa ses yeux sur le médaillon.
-Alors disons que je me sentirais plus proche de toi.
Un long silence régna pendant que chacun regardait l’horizon étrangement vide du parc.
-Il y a de moins en moins souvent de monde ici. Déclara Zoélie pour casser le silence.
-Ah ? Tu trouves ? Je n’y vois jamais personne.
Elle planta ses yeux dans les siens. Il n’était pas sérieux ! Ce parc était le plus fréquenté de Rennes. Elle se le va brusquement, décidant qu’il en était assez.
-J’y vais ! Déclara-t-elle. Tu ferais bien de rentrer chez toi, tu vas tomber malade. On se voie demain.
-Je vais y allez aussi. Tu ne me verras pas demain…
-Et tu seras où ?
-Ailleurs.
Elle s’éloigna de lui, ne le comprenant pas.
-Zoélie ! L’appela-t-il.
Elle se retourna.
-Essaye de ne pas te perdre cette fois ci.


*Signifie Utopie en Grec.
taquia

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Re: Ailleurs.

Message par taquia »

J'aime :D Je crois que c'est mon chapitre préféré, pour le moment ! Ahh, le début, il est... whoua ! Je kiff. Bravo les filles ;) Juste, j'ai l'impression que ça va vachement vite entre Aaron et Zoelie... OK, OK, je connais pas toute l'histoire, mais vous avez décrit Aaron (Punaise, j'adore ce prénom !) comme un coureur de jupon, et sur le coup, il m'a fait l'effet d'un gros imbécile ! Du coup, sa réaction dans ce chapitre-là face à Zoelie, elle me paraît un peu bizarre, ça colle pas pas à la description que j'avais du personnage...
Mais sinon, bravo ! C'est super ;)
takiko

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Re: Ailleurs.

Message par takiko »

J'aime beaucoup le début du chapitre, le style est pas mal. Bon on se perd un peu, on se dit mais qui est ce garçon... mais j'aime bien cette façon que tu as de laisser planer le suspens. Et quand il dit son prénom, elle à l'impression que quelqu'un l'appel, je trouve ça vraiment bien ! Un beau chapitre, j'aime beaucoup ton écriture tu sais ;)
Leah

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Re: Ailleurs.

Message par Leah »

Merci beaucoup les filles :D
Et ne vous inquiétez pas pour le comportement étrange d'Aaron c'est fait exprès pour vous perdre un peu :P

Gros bisous et merci de lire :D
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