Plus de deux heures c’étaient écoulés depuis notre départ en train de Limoge mes amis et moi. Nous étions invitées à passer les vacances de Noël chez une amie d’enfance, si ce n’est plus. Elle avait déménagé peut après son adolescence, en Provence, loin de sa région natale. Je l’avais retrouvée lors de vacances à la mer où nous avions beaucoup parler, promené au bord de l’eau. Nous en avions convenus que je passerais les vacances d’hiver chez elle, à Sisteron, mais je n’avais pas peu me résoudre à y aller seul. Je n’avais pas fait preuve de beaucoup de courage c’est vrai, mais je ne suis qu’un petit violoniste après tous.
Les flocons de neige défilaient dans une danse effrénée, derrière la vitre de notre compartiment. Le train tangué dangereusement, mais heureusement l’arrivée en gare ne tarda pas. Mes amis sortaient du wagon jouant des coudes pour se frayer un chemin parmi la foule rassemblée dans l’allé principale du train des pignes.
Au dehors le froid était saisissant, des bourrasques de vent venaient gifler mon visage rougit par la température. Mes compagnons c’étaient regroupé à quelque mettre de moi. Ils avaient pensé à prendre mes bagages, ils me connaissaient assez pour savoir que je n’aurais jamais abandonné mon instrument, que je tenais fermement dans son étuis contre ma poitrine. Nos pas s’enfonçaient dans la neige épaisse, au loin sous un abri de bus une ombre se dessinait. Je ne tardai pas à y mettre un nom, Marina, mon amie était emmitouflée dans un gros manteau blanc qui se confondait avec le paysage blanc.
Nous passâmes à coté des salutations habituelle, mais la fatigue était si prenante que je ne m’en souciai point. Sa voiture se trouvait sur un petit parking désert, mais heureusement, la route avait été déneigée quelques minutes plus tôt. Je me retrouvais coincé entre Jules - un homme puissant aux cheveux brun coupés court, adepte des salles de musculation - et la fenêtre embuée. La vision extérieure était trouble mais je pouvais voir le paysage enneigé défiler tous doucement. Les maisons étaient très peu décorées pour les fêtes de Noël, quelque petite lumière apparaissaient derrière les volets fermés des maisons, mais ce village me semblait bien désert. Les villageois partaient souvent retrouver leurs familles pour le réveillon, qui n’était pourtant que le lendemain.
je mettrais la suite tout à l'heure
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