Jeu d'écriture

Forum dédié aux jeux littéraires et autres petits jeux
Règles du forum
Attention! Dans ce Forum, uniquement les jeux littéraires, pour des jeux non littéraires allez dans : Jeux libres
Répondre
Perfect-Love

Profil sur Booknode

Messages : 23
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : lun. 15 avr., 2013 6:31 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Perfect-Love »

Mon petit texte, j'aime beaucoup ce "jeu" là. (:

Son cœur s'haletait violemment. Il ne savait guère ou est-ce qu'il se trouvait. Quel heure était-il ? Quel temps faisait-il ? Y avait-il un temps et une heure ici au moins ? Des questions qu'il ne pouvait se résoudre à répondre. Face à lui, un piano à queue noir bien lustré. Rien d'autre. Le vide total. Pas de ciel, ni d'horizon, pas de terre, pas de sol, pas de gouffre, pas de bruit, pas de brume. Rien. Même son souffle ne parvenait à se faire entendre.
Le pianiste déchu resta figé sur place un instant. Il était tombé dans l'oubli. Il s'approcha de l'instrument et quand il voulut pianoter sa dame pour s'enivrer de sa douce voix aucun son n'en sortit. Fort stupéfié il recula de quelques pas et percuta un cadre doré. "Parbleu" pensa t-il, le malheureux n'osait guère parler par peur de ne pas pouvoir sortir un seul son, comme le piano.
Il se retourna et s'aperçu que cet encadré de petit diamètre était en réalité un miroir. Son visage aigri et usé le consterné. "Hier encore, j'étais tout jeune.." Il se palpa les joues, elles étaient flasques et mollassonnes. Il resta devant l'objet un temps indéfini et indéfinissable, il y resta c'est tout. Il essayait de penser à sa vie passé mais il n'y parvenait pas. "Pourquoi ?" se questionna t-il secrètement. Sur le miroir, des lettres couleur sang s’inscrivirent comme par magie : P.A.R.C.E.Q.U.E. De nouvelle fois choqué le pianiste écarquilla les yeux, il n'en revenait pas. De ses doigts flétris il frôla les lettres, il s'agissait bien là de sang, un peu en était resté sur sa peau.
Il voulut le sentir mais rien n'avait d'odeur.
Il hésita beaucoup mais fini par retenter cette expérience aussi terrifiante que fantastique, qu'avait-il a perdre de toute manière ? " Ou suis-je ?" demanda t-il. Sur le miroir les lettres se changèrent N.U.L.L.E.P.A.R.T lut-il. Il prit peur en lisant ceci et posa une ultime question la dernière de toute. "Comment sortir d'ici ?".
Le sang utilisé comme encre ne s'utilisa plus pour inscrire des lettres, mais bien pour dessiner un symbole étape par étape. Le vieillard plissa les yeux ne comprenant guère ce qui se faisait. Quand l'oeuvre fut terminée, sa bouche s'ouvrit en grand et son regard laissa transparaître de l'horreur.
Sur le miroir était dessiné un homme aux yeux sombres et au sourire sanglant. Le message que le pianiste parvint à comprendre fut que cette personne ne lui voulait guère du bien, il semblait même incarner le mal absolu. Hors là n'était pas le pire, l'homme dessiné sur le miroir n'était personne d'autre que lui-même. Quand il le comprit il s'écroula à terre.
Le dessin s’effaçât soudainement. Les yeux toujours rivés sur le miroir maléfique le vieillard pleurait sans larme. T.U.E.S.T.O.N.S.E.U.L.D.É.M.O.N. Ses lettres-là disparurent comme par enchantement ensuite et plus rien ne se passa. Le pianiste se coucha sur son piano sans plus rien espérer de rien. Il vida sa tête et son cœur et le vide l'empourpra. Il était comme une poupée sans âme désormais, comme un pantin désarticulé. Plus rien n'avait d’âme dans ce nulle part là.
C'est alors que le miroir se dématérialisa. Le piano également et s'en suivit du pianiste.


Mot prochain :
♫ Passé proche (libre à toi pour la précision)
♫ Une créature mystique
♫ Sous l'eau près d'un navire

[Si pas d'inspiration, tu peux modifier un des mots voir plusieurs aha. (:]
lolitaspace

Profil sur Booknode

Messages : 866
Inscription : dim. 22 août, 2010 1:34 am

Re: Jeu d'écriture

Message par lolitaspace »

J'étais sous l'eau quand je ressentis cette secousse, proche d'un tremblement de terre. Une secousse très puissante, je la ressentie comme si elle entrait en moi . Pourtant étant mi- sirène mi- magicienne, je pouvais remuer les éléments. Mais ce fut comme une onde électrique qui se propagea dans tout mon corps, au point que je me heurtais au bateau au dessus de moi . Qu'était-ce ?
Je fus prompt à remonter à la surface et avec mes pouvoirs, je me télé-transportais dans le ciel pour voir. Et la je vis !! Je les vis plutôt. Ces deux tours s'effondrant une a une !!! Ce fut terrible !! Un choc tel que même ma mer remua et me secoua !!
La peur me fit redescendre dans la mer et ne plus en ressortir. Ce 11 Septembre, moi , Fuchsia des lilas , sorcière et sirène je m'en souviendrais toute ma vie.

Pendant l'époque des cowboys
Dans une Mustang (la voiture américaine)
Georges Clooney (HiHi)
Perfect-Love

Profil sur Booknode

Messages : 23
Inscription : lun. 15 avr., 2013 6:31 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Perfect-Love »

J'aimais beaucoup ce jeu, faisons le revivre. (:

Cela faisait plusieurs jours que Georges roulait dans sa mustang noire décapotables. A ses cotés , Maria, son amante.
Ils fuyaient le pays en direction du Mexique à la conquête de liberté. Les Etats-Unies les étouffaient. Et pour dire plus simplement, ils rêvaient de vivre aux sein de Cow-Boy. Un rêve de gosse.
Quoi de mieux que de retourner à cette époque ? Bien sûre, ils ne pouvaient pas retourner en arrière, non, mais ils pouvaient faire comme-ci. Rien ne les y empêchaient.
Que deviendraient leurs proches ? Ils ne les avaient même pas prévenu.
Mais la liberté partait-elle du principe de décider de ses actes sans en avoir le besoin de ce justifier auprès de quiconque ? C'est la vision qu'ils soutenaient. Une décision égoïste, mais libre.
Et que deviendraient les nombreux admirateurs de Clooney, un nom célèbre ! Peu l'importait, la liberté primé. Et puis la popularité ça allait bien un temps mais il s'était vite rendu compte que ça n'avait aucune valeur propre. De la superficialité rien de plus.
Alors il roulait, lunette noir aux yeux, les cheveux au vent avec son amante brésilienne forte jolie.
Il en avait meme quitté sa femme, pour rayer toute trace de son passé, tout.
Maria portait un chapeau de paille qu'elle tenait fermement car Georges roulait à toute allure, il frôlait les 200 kilomètre à l'heure. Ils étaient seuls sur une route totalement déserte rien ne les y en empêchait.
Pleine de joie, elle lui annonça "Georges, I'm feel free." Et il lui répondit avec un sourire en coin et un doux regard provocateur "Me too. What else ?".

♫ Un homme multicolore.
♫ Vers 2050
♫ Dans une grande ville en noire blanc, avec ses habitants en noir et blanc.
dorianepapermoon

Profil sur Booknode

Messages : 125
Inscription : mar. 15 mai, 2012 7:00 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par dorianepapermoon »

Tu as raison, ce jeu est cool et il faut le maintenir en vie ! ;)
Bon désolée d'avance du texte apocalyptique qui va sortir de mon clavier et des fautes d'orthographe possibles :mrgreen:


Ils m'observent tous comme si j'étais une créature fantastique sortie tout droit d'un monde parallèle qui brillerais de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Je ne les vois pas, ils sont comme indistincts, ils se fondent dans leur propre paysage. Cependant je les sens. Je ses leurs regards qui pèsent sur mes épaules, me reprochant ma différence.
Ma différence de couleur. Je ne suis pas comme eux et je ne le serai jamais, et ils le savent aussi bien que moi. Tous ces habitants noirs et blancs, dans cette ville noire et blanche, me pointent du doigt, car je suis coloré.
Je fronce mes sourcils multicolores : mes pensées me semblent légèrement hachées, floutées. Elles sont une nuée de papillons qui s'éloignent doucement de moi.
Pourquoi me sens-je si faible tout d'un coup ?
Je sais, c'est parce-que je suis venu dans ce monde trop différent.
Mais dans ce cas, pourquoi suis-je venu ?
Ah oui... pour leur montrer que les couleurs sont joyeuses, qu'elles portent la vie et les sentiments, qu'elles...
Doucement, je vois les contours de cette citée claire-obscure s'estomper et se brouiller jusqu'à disparaitre complétement de ma vue.


Complétement apocalyptique et très bizarre, je vous l'avait bien dit !^^

♪ Une lycéenne
♪ Au XXIe siècle (notre époque quoi ;) )
♪ Dans une bagarre

Bien sûr si quelque chose vous pose problème vous pouvez changer !
la-boulimique-de-livres

Profil sur Booknode

Messages : 27
Inscription : mar. 07 janv., 2014 8:49 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par la-boulimique-de-livres »

Je ne distingue plus rien. J'esquive un cou de pied à droite, j'en balance un dans des cotes à ma gauche. Attendez. Stop, deux secondes, revenons en arrière. Pourquoi en étais-je arrivé là déjà ? bon alors un petit rappelle. Cette fille, là, oui celle qui viens de se prendre mon point dans sa jolie petite figure, a piquer mon mec. Bon d'accord se n'est pas une raison. Mais laissez-moi vous expliquer. Elle a diffusé une rumeur comme quoi je trompais mon copain avec un terminal. Et après, bien évidement, elle en a profité que mon copain me largue pour sortir avec lui ! une vrai p****se quoi ! Donc sur le moment et bin je crois que je lui ai légèrement expliqué comment je la voyais et j'ai dut, c'est vrai, la traité de quelques noms d'oiseaux pas trop approprié. Mais j'étais énervé et ok après ça je me suis un peu emballé et je l'ai giflé. Et après ça a complètement dégénéré je l'avoue. Bon alors la maintenant une grande partit du lycée est en train de se battre autour de nous et dans quelques minutes la direction vas faire son apparition et a mon avis je vais finir par être viré. Autant en profiter encore un peu alors ! Mieux vos que je me défoule tout de suite comme ça sa sera fait ! Quelqu'un me tire les cheveux et je me relance dans la mêlé en envoyant mon point dans le premier estomacs qui se présente à moi.

J'adore le concept !
a votre tour avec :
~un cowboy
~dans un saloon
~au XVIe siècle

Bonne chance ! :mrgreen:
beedonkadonks

Profil sur Booknode

Messages : 264
Inscription : dim. 02 févr., 2014 3:25 am

Re: Jeu d'écriture

Message par beedonkadonks »

Désolé boulimique de livre! Je vais euh.. relancer avec un thème proposé plus haut car il m'a vraiment tapé à l'oeil comme ont dit. Sans rancune!
Mysteres :
-un pianiste perdu
-de l'autre coté d'un miroire
-le temps est arreté
Voici donc mon interprétation.

Les doigts rendus fous à force de vie dure pianotaient sur les touches électrifiées de l'appareil.
Véritable pianiste des réseaux, l'innocent déversait ses problèmes sur la toile comme les larmes coulaient le long de ses joues.
De l'autre coté du miroir, l'image immonde quelle reflétais arrêtais le temps afin qu'il puisse constater l'ampleur du désastre.
Et il avait mal. Mal d'être.
Les touches, formant de véritables mélodies de douleurs, lui permettant de se perdre encore plus dans les méandres de son esprit brisé.
Et il avait mal. Mal D'être.
Pauvre pianiste ♪.

Je relance : :arrow:

- Une fille d'internet
- Lors d'un amour à distance
- Sur le chat de booknode...
^^
charly09

Profil sur Booknode

Messages : 1085
Inscription : sam. 19 juil., 2014 11:56 am

Re: Jeu d'écriture

Message par charly09 »

laraignée (fille sur la toile)
il y a un booknaute qui a l'air bien sympa. J'aimerais trop le rencontrer en vrai!
bknte1 mais le chat a fait tomber mon livre
bknte 2 @laraignée T'es sûre que c'est un gars au moins?
bknte 3 il est peut-être vieux
bknte 1 oh non! il n'a pas encore 2 ans! un vrai fripon!
bknte2 et si c'est une fille?
bknte 1 j'imagine que le véto m'aurait prévenue quand je l'ai fait castrer...
bknte 2 non mais s'il est castré, ça limite tes perspectives d'avenir, non?
laraignée Je n'en suis pas encore là.
bknte3 Tu lui as dit qu'il te plaisait?
bknte 1 au véto? oh non! en plus, il est vieux.
bknte 2 ah! tu vois, je t'avais dit qu'il devait être trop vieux pour toi!
laraignée j'ai pas compris ça. Mais sur son QSJ, il n'a pas l'air si vieux.
bknte 1 ça, ça veut rien dire. Mais pour être véto, il y a déjà 7 ans après le bac...
laraignée oh! je ne sais pas s'il a son bac. Il parle des lectures de son prof.
bknte 4 Et elle est sympa sa bibliothèque?
laraignée on a une grande compatibilité littéraire. Il aime les vampires.
bknte 2 et t'a pas peur qu'il soit bizarre?
laraignée moi aussi j'aime les vampires...
bknte 1 une fois, le chat a choppé une chauve-souris...
bknte 4 moi aussi j'aime les chats. Tu devrais le lui dire.


- un vieux marin suédois amoureux, avec son perroquet bleu et jaune sur l'épaule.
- sur un voilier anglais voguant dans les eaux territoriales de l'ancienne Chine
- au XVIIIe siècle
teter49770

Profil sur Booknode

Messages : 1972
Inscription : mar. 13 mars, 2012 5:30 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par teter49770 »

Tandis que l'écume fouettait son visage autant que son bateau, le vieillard se tendait, là, un peu courbé près de sa proue, avec son perroquet sur l'épaule.
Il avait eu une vie merveilleuse, et rien que d'y repenser, son coeur battait la chamade d'excitation, de joie. Une vie merveilleuse, sur les eaux, à vagabonder de ports en ports, tout d'abord suivant les grands capitaines d'un air passionné, puis, petit à petit, devenant lui aussi important, et finissant ici, un équipage entier lui étant dédié, un perroquet fidèle sur l'épaule... Et pourtant... Pourtant, il n'était pas tout à fait heureux. Il était là, penché haut au dessus des vagues des eaux territoriales de ce que l'on appelait la Chine, sur un fier bateau, un merveilleux voilier anglais, son voilier, avec son équipage, sa cargaison et sa fierté, mais il restait une image, dans sa tête, qui revenait de plus en plus, ces derniers jours... C'était l'image de cette jeune femme, fille de tavernier, suédoise comme lui, serveuse dans ce bar à marin à l'odeur infâme, qui lui revenait sans cesse...
Qu'est-ce qu'il avait pu l'aimée, cette fille... Après près de trente ans encore, il se souvenait d'elle, ressentait la même chose qu'à l'époque... Il se souvenait même de son prénom, Alva. Un prénom magnifique, comme elle... C'était une pure suédoise, blonde, yeux bleus, grande et fine malgré des hanches bien prononcées, il se rappelle encore de toutes ses fois où il l'avait admiré, danser entre les tables, pour distribuer des plats au goût fade et pas vraiment mangeable... Il se souvenait aussi, de comment il l'avait séduite, et comment elle l'avait regardé vraiment, pour la première fois...
Une larme coula sur la joue du vieillard. Il avait été horrible avec elle. Elle s'était ouverte à lui, et lui l'avait laissée tomber. Il se rappelait de cette nuit passée à deux, dans le lit miteux de la jeune fille, puis du matin, lorsqu'il s'était réveillé, qu'il l'avait regardé dormir à ses côtés, et qu'il s'était sentit véritablement heureux. Amoureux.
Et il se rappelait comme le retour à la réalité avait été rude. Il ne pouvait pas vivre sans la mer, et elle ne pouvait pas vivre sur un bateau. C'était ainsi. Mais de toute façon, même s'il avait choisie son amour plutôt que sa passion, comment aurait-il pu élever une famille ? Il ne savait rien faire d'autre que de passer ses journées, ses nuits, sa vie sur la mer... Alors il partit. Il se rappelait encore de cet après-midi, où il embarquait sur sa Vénus, son second bateau, et qu'elle avait accourue, en larmes, s'effondrer dans ses bras. "Ne me quitte pas", le suppliait-elle. "Ne m'abandonne pas, je t'en prie." Mais il avait blindé son coeur, et l'a repoussée violemment, loin de lui. Puis il était parti sans se retourner, sans même un regard d'adieux. Il s'en était terriblement voulu, mais n'était jamais revenu pour autant. Qu'était-elle devenue ? Etait-elle vieille et gâteuse, maintenant, ou bien était-elle déjà morte ? S'était-t-elle mariée, avait-elle eu des enfants ? Que de questions qui tracassaient son vieil esprit...
"Terre !! Terre !!" cria soudain l'un de ses matelots. Le vieil homme aux yeux bleus sortit de ses pensées, pour sonder le paysage qui s'étendait devant lui, et aperçu la côte, au loin. Il ne pu s'empêcher de sourire, rien qu'un tout petit peu, malgré cette immense tristesse qui le rongeait jusqu'à ses vieux os usés. C'était la première fois qu'il allait en Chine. Ce serait sûrement son dernier voyage, avant qu'il ne revienne finir ses jours en Suède... A moins que la Chine soit un endroit merveilleux, où il puisse trouver confort et sérénité... Il jeta un coup d'oeil à son oiseau, qui semblait tout excité à l'idée de retrouver la terre ferme. Il ferma à nouveau les yeux, pensant une dernière fois à cette femme qu'il aimait toujours autant, puis les rouvrit et fit volte-face, retrouvant son énergie d'autrefois, et criant à la ronde des ordres à ses matelots, le coeur un peu plus lourd que d'autres fois.


- Une jeune fille
- En larmes et en vêtements déchirés
- Au 19ème siècle
fatou369

Profil sur Booknode

Messages : 22
Inscription : dim. 21 sept., 2014 8:01 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par fatou369 »

Dans la rue , la pluie était de plus en plus fort, elle essaya de s'enfuir le plus loin possible de son agresseur,ses vêtements étaient en lambeaux ,déchirés, elle avait les cheveux couverts de boue , son regard se promenait sur les passants qui l'ignoraient royalement , elle implorait de l'aide mais silence ce fit alors ses larmes coula sur sa joue mais aucune personne ne se retourna vers elle. Elle se retourna pour voir si son agresseur était derrière mais elle ne le vit pas , elle s'autorisa une pause mais cette pause lui fut fatal car il était juste devant elle , elle cria , s'époumona et on lui fit enfin attention à elle , l'agresseur furieux leva la main sur cette jeune fille si précieuse , si innocente . Un courageux passant arriva à la rencontre de cet agresseur si violent et lui lança un coup de boule ,l'agresseur fit K.O. Elle remercia ce vaillant jeune homme mais il l'a trouva d'une beauté époustouflante et ce fut réciproque pour elle.Trois jours plus tard c'était un nouvel ère qui commença l'ère du 19 e siècle.
FIN
1 folie
2 agrafeuse
3 pied
Dernière modification par fatou369 le mer. 10 juin, 2015 9:18 pm, modifié 1 fois.
CapClaire

Profil sur Booknode

Messages : 616
Inscription : mer. 27 août, 2014 8:23 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par CapClaire »

Nous sommes en 2052, Jérome est dans son bureau des nouveaux lieux de la SNCF. Désormait les trains flottes dans les airs et il n'y a quasiment plus de problèmes de circulation. Il est aux environs de quinze heure de l'après-midi et notre ami ce trouve les deux pied sur la son bureau en train de regarder un film. Oui un film, car en ces temps nouveaux, les employés n'ont plus vraiment de travail, car tout ou presque est robotisé.
En revanche, malgré cette apparente modernité, il y a encore, et oui, des agrafeuses. Bon serte elles sont connectées aux différents réseaux sociaux des entreprises auxquelles elles appartiennent. Jérome jouait avec cette agrafeuse, quand il fut prit de convulsions violantes.
Il entra alors dans une folie ravageuse, tous ce qu'il y avait autour de lui fut ravagé, sans qu'il n'y ai de raison au pourquoi du comment d'une telle saute d'humeur. Puis, quelque minutes plus tard tout était revenu dans l'ordre, le bureau était ranger, éclatant de propreté, comme si rien ne s'était passer...

:arrow:
Un lieu: Un train
Un temps: 1870
Un personnage: Un chérif
leaszecel

Profil sur Booknode

Messages : 585
Inscription : dim. 15 avr., 2012 9:07 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par leaszecel »

" Je suis à bout de force, à bout de nerf, à bout tout court... au départ tout le bureau était sur cette affaire et puis... et puis les autres affaires ont commencées à arriver, plus récentes, plus faciles d''attraper le coupable. Les officiers dessus ont commencer à abandonner jusqu'à ce que nous ne soyons plus qu'une poignée. Puis moi. 14 mois que je suis dans ta peau, 14 mois que je te suis, 14 mois où je me détruit. 14 longs mois pour en arriver à aujourd'hui, la fin. Au début, les autres me félicitaient pour ma ténacité et puis petit à petit les ricanements ont commencé et les messes basses avec les regards inquiets ont suivi. Note bien, je ne leur en veux pas, je pense même qu'ils ont raison, je tourne un peu fou depuis qu'on m'a confié cette enquête. "Mais qui est donc le tueur au fil d'argent ?" Désormais je suis le seul à connaître la réponse que tout le monde ce pose. C'était vous, Monsieur Edward Nortwhood! Vous, le gentil citoyen aidant ces dames à descendre de calèches, jouant avec les enfants ou aidant ces messieurs à porter tel où tel poids. Ce secret, je ne le révèle qu'ici, dans cette lettre. Il convient que vous soyez le seul maître de ce secret. Car personne ne vous soupçonnait et on me traitât de fou lorsque je révélait la réalité. "Comment un si gentil homme et si svelte pourrait décapiter certains gaillards forts comme des boeufs avec un simple fil d'argent ?", me rit-on au nez.Voilà la question que tout le monde se pose également. Eh bien, vous avez trouvé le diamètre parfait pour entailler les chairs sans que le fil ne se brise. "Étrange non tous ces morceaux d'animaux découpés avec quelque chose de plus en plus fin chaque fois et puis les morceaux de chairs brûlées autour de la blessure..." oui j'en suis convaincu désormais, chaque fois vous trouviez un prétexte pour vous absenter et pour vous permettre de vous replacer derrière la victime avec votre fil chauffé et vous serriez jusqu'à ce que la tête leur en tombe. Pourquoi ? Parce que vous trouviez ces gens impurs. Que ce soit des criminels, des clochards, des saltimbanques, tous des déchets humains, inutiles. Voyez, j'en suis venu à penser comme vous, si bien que j'en ai peur. Alors je vais faire ce que je dois. Depuis trop longtemps vous tuez impunément et j'ai peur de devenir comme vous si je continue. C'est l'heure de payer! "


Voici la lettre qui fut retrouvée dans la poche d'Edward Nortwhood, lorsque ccelui-ci sauta d'un train en marche dans un ravin, avec le shérif Ruddy Swettson. Cette chute leur fut fatale et on retrouva bien un fil en argent dissimulé dans la montre à gousset de M.Nortwhood.


:arrow: une jungle
:arrow: 2159
:arrow: un jeune homme
Dernière modification par leaszecel le jeu. 09 juil., 2015 12:58 am, modifié 2 fois.
lybou

Profil sur Booknode

Messages : 80
Inscription : jeu. 21 mars, 2013 3:21 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par lybou »

Le jeune homme se mit sur la pointe des pieds et essaya d'attraper l'un des objets les plus étranges qu'il ait jamais vu. De couleur écarlate, la chose avait une forme sphérique tapissée de bosses, à l'apparence bien différente des produits vendus par les militaires, qui avaient tous une forme et une couleur parfaite. Depuis qu'il était dans cette forêt, le garçon avait découvert le plaisir du goût et de l'aventure. Normalement, il était interdit aux civils de manger des aliments non approuvés par la Science mais il était trop curieux. Guidé par son instinct, il avait évité les bestioles qui bougeaient pour se concentrer sur les plantes immobiles et jusque là il avait eu de la chance. Aucun aliment venimeux n'était venu se mettre en travers de sa route, contrairement à plusieurs de ses amis qui étaient morts dès leur premier essai. Préférant éviter ce sujet, il examina l'objet plus attentivement. Maintenant qu'il le voyait de plus près, il remarqua que l'écarlate était taché de jaune et que l'objet était couronné d'une drôle de tige sortant par le bout. Il essaya de l'enlever mais ne réussit pas et décida donc de goûter. Après avoir effectué une courte prière en espérant encore une fois survivre à la digestion d'un aliment, il croqua un bout du côté écarlate. L'intérieur était blanc et juteux et tandis qu'un goût inconnu emplissait sa bouche, il se rapprocha de l'objet pour en prendre encore et encore. Il savoura l'aliment et faillit pleurer lorsqu'il sentit un goût sucré emplir ses sens. Plongé dans sa dégustation, il ne se rendit pas compte que ses mouvements avaient ralenties et ne sembla pas non plus remarquer l'étrange lenteur de sa langue.
Soudain, sa main se figea et son corps fut parcouru de tremblements. Il essaya de bouger mais à la place, il vit l'objet tomber lentement, comme si le temps avait été ralenti. Il resta immobile pendant quelques secondes puis s'écroula sur le sol, anéanti.
On le retrouva quelques jours plus tard, les doigts et les lèvres noires et un rapport fut écrit à propos de sa mort par ingestion d'un aliment inconnu. Ce n'était aucunement la faute des militaires, après tout, on avait prévenu la population que manger ce que la Nature produisait était dangereux. On étudia son corps afin connaître les effets exactes de l'aliment sur l'humain. Plus la Science en savait, mieux c'était. On essaya aussi de deviner les souffrances qu'il avait vécues sans se douter qu'il avait en fait connu l'extase de goûter à l'inconnu et de se libérer de la prison de perfection que la Science avait formée. On essaya de savoir s'il était conscient de ses derniers moments, s'il était triste de sa mort, s'il avait pleuré dans son coeur, mais personne ne su jamais qu'il était mort heureux.

Prochaine histoire:
➡Vêtement
➡Dans le sèche-linge
➡De nos jours

Vous pouvez aussi prendre des thèmes précédents si celui-là ne vous plaît pas.
Elode21

Profil sur Booknode

Messages : 108
Inscription : jeu. 03 nov., 2011 5:57 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Elode21 »

La phobie d'un foulard

Il existe des hommes qui, même en cas d'extrême nécessité, répugnent à passer sur la table d'opération. On a beau leur assurer que c'est sans douleur et pour leur plus grand bien, l'idée d'être ouvert les révulse d'une manière presque maladive.
Il y a certaines appréhensions, certaines phobies qui ne s'expliquent pas. Qui n'a jamais frissonné devant un orage alors que la probabilité d'être touché par la foudre contiendrait plus d'une douzaine de zéros après la virgule ? Qui n'a jamais voulu fuir devant une guêpe un peu trop envahissante ?
De même existe-t-il de jeunes vêtements qui redoutent leur premier lavage.

C'était le cas d'un foulard d'été, bon marché, en fibres synthétiques, mais pas moins doux au touché. Sa propriétaire, une jeune fille d'une douzaine d'années, l'avait porté tout au long de la saison, le chérissant comme un objet de grande valeur. Elle l'avait choisi pour sa couleur ambrée si flamboyante et la ravissante façon dont il s'accordait parfaitement avec le teint clair de sa peau et le châtain de sa chevelure. Peu importe la couleur du ciel, elle l'enroulait délicatement autour de son cou, laissant les bouts froissés du foulard se mêler aux boucles de ses cheveux.
Elle avait fait de lui un foulard heureux qui n'aurait pour rien au monde voulu la quitter. Il voyageait avec elle, goûtait à la bise de soir, se gonflant pour laisser encore davantage de prise au vent qui le caressait. Il écoutait le son de sa voix, sentait résonner chaque son, chaque vibration de ses cordes vocales. Il sentait sa délicate odeur sucrée, un odeur de pomme et de soleil, et caressait sa nuque lorsqu'il la sentait angoissée.

Un jour, cependant, un événement vînt troubler sa vie. On le condamna à la machine-à-laver. Durant des jours et des nuits, il resta seul, au milieu de vêtements puants, exposé à l'humidité malsaine et au froid, enseveli sous des tee-shirts tâchés, au fond du panier de linge sale. Il était frigorifié et désespéré, sa maîtresse l'avait abandonné.
C'était la première fois qu'il devait subir une telle épreuve, la première fois qu'il gisait en boule et non bien plié dans une armoire.
Lorsque vînt le jour de son lavage, il fût d'abord soulagé d'apercevoir la lumière et de se détendre, engourdi d'être resté boudiné, mais quand il vit qu'on le replongeait dans un nouveau bac, il voulut crier. Il se retrouva de nouveau au milieu de vêtements, perdu.
Puis, le cauchemar commença. La machine se mit à vrombir et le tonneau dans lequel il se trouvait, à tourner sur lui-même. Il perdit tous ses repères et se retrouva propulser de toute part, recevant des coups, tombant sur d'autres habits, et cela sans fin. Vînt aussi l'eau savonneuse à l'odeur prenante de lessive, qui le mouilla jusqu'à la dernière fibre de tissu. Il paniqua, avec l'impression d'être perdu à tout jamais. Il pleura. Il sanglota et vît avec désespoir un peu de sa couleur le quitter.
Il lui sembla qu'il allait mourir, qu'il ne quitterait plus jamais cette humidité et qu'il ne retrouverait pas sa si belle couleur orangée. C'était la fin.
Puis, aussi brutalement que cela avait commencé, tout s'arrêta. L'eau s'évacua et un vent chaud, presque brûlant vînt le chatouiller. Le souffle brûlant lui faisait parfois mal mais ce n'était rien comparé à la savoureuse sensation de sentir petit à petit les gouttelettes d'eau s'évaporer. Il sécha ses larmes et s'apaisa.
Lorsqu'il sortit du sèche-linge, il se sentit comme neuf, tout propre, quoique un peu raide mais heureux. La machine-à-laver avait été une renaissance ! Et même si l'odeur désagréable de lessive persistait, elle ne lui rappelait pas sa peur mais l'épreuve surmontée avec courage.

:arrow: un serrurier
:arrow: une porte mystérieuse
:arrow: au XXIIe siècle
SophiaLaurent

Profil sur Booknode

Messages : 44
Inscription : sam. 15 août, 2015 12:06 am

Re: Jeu d'écriture

Message par SophiaLaurent »

Dix-huit ans et trois mois. Et Meghan n'avait jamais osé pousser la porte de cette cave. Et puis, un jour, une remarque était née de son petit frère, Arthur "Et s'il y avait un trésor en bas ?".
Alors Meghan avait pris son courage à deux mains, avait enfilé son caban noir pour éviter toute pluie d'araignées sur ses précieux vêtements, puis glissé un chapeau sur sa tête pour la même évidente raison.
Après avoir attendu le départ de ses parents pour le travail, la jeune femme avait descendu les escaliers de sa résidence -une luxueuse maison du XXIIe siècle-, prête à défier ses propres lois : fuir cette pièce bien étrange dont même ses parents semblaient avoir peur.
La porte était en bois vermoulu, d'une sombre couleur rouille. Original dans une maison moderne, dont l'intégralité du fonctionnement était électronique.
Elle posa sa main sur la poignée. Sa paume était si moite qu'elle collait au métal rouillé. Et, après avoir profondément expiré, elle poussa dessus. Sans résultat.
Sa frustration s'expliqua par un léger soupir. Maintenant qu'elle avait sauté le pas, elle n'acceptait pas que son plan soit compromis. Elle devait connaître le secret de cette pièce. Elle remonta en courant les escaliers et héla son petit frère :
-Arthur ! Je vais avoir besoin de tes économies !
Il lâcha un rire moqueur. L'adolescent de quatorze ans ne semblait pas d'accord.
-Et puis quoi encore ?
-Tu veux savoir ce qu'il y a derrière cette porte ?
-Tu as besoin de 100 dollars pour ça ? rétorqua-t-il.
-Oui, dit-elle en hochant le menton. Pour appeler un serrurier. Je veux savoir.

-Et voilà, le travail est terminé, sourit l'homme en rangeant ses outils.
Meghan le remercia, paya la somme demandée -ses économies et celles d'Arthur-, puis attendit, frétillant d'impatience, que le serrurier s'éloigne. Arthur la rejoignit après avoir raccompagné le serrurier, aussi trépignant que sa sœur.
-T'es prêt ? demanda-t-elle, la main sur la poignée, l'autre sur son cœur.
-Hum...
-Alors, go.
Elle ferma les yeux, imitée par le plus jeune. Et ouvrit la mystérieuse porte.
Au milieu de la pièce, un ordinateur. Ce dernier était allumé sur un écran blanc, où s'alignaient des phrases et des chiffres en tous genre.
-C'est quoi ce truc ? marmonna Arthur.
Sa sœur pencha la tête. Et émit un hoquet de stupeur.
-Mon professeur d'histoire nous en a parlé. C'était ce machin qui fonctionnait à plein régime au début du siècle. Ce truc qui a fermé quand un hacker a joué avec toutes les bourses économiques du monde... ce truc qui a créé la crise économique de 2057 ! Papa et Maman ont gardé...
-Intervet ?
-Internet, souffla Meghan. C'est ça. Internet...

Bon, j'ai écrit au feeling, hum :mrgreen:

-un ange
-dans un centre commercial
-En 2140
sara-gray

Profil sur Booknode

Messages : 1463
Inscription : mar. 14 avr., 2015 7:02 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par sara-gray »

Cela faisait longtemps que je n'étais pas retourné sur terre. On m'a envoyé dans un centre commercial en plus. On était en quelle année déjà ? Ah oui, 2140. C'est bizarre... Il ressemble beaucoup à ceux du début du XXIème siècle. Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié. Il y a eu d'énormes progrès scientifiques et technologiques vers 2050 mais la troisième guerre a éclaté en 2060. Elle a été tellement violente que la plupart de l'humanité avait disparue. Il n'y avait que peu de survivants. Ceux-ci ont refondé des villes et se sont relevés. L'énergie inventée qui faisait fonctionner leurs voitures volantes ou encore leurs machines tout autant bizarre les unes que les autres n'existait plus. La vie était revenu telle qu'elle l'était au début du XXIème siècle. Quand on y réfléchit, c'est pas si pire... La terre n'est pas apocalyptique. Enfin, pas partout... Ah, la voilà ! (ma mission je précise) Elle est dans le rayon chocolat. Je suis dans le rayon juste derrière. Dans les biscuits, gâteaux et autres. Elle est dos à moi. Je ne vois que ses longs cheveux bruns. J'avance mon caddie que j'ai rempli au passage de quelques trucs pour ne pas paraître louche. J'arrive près d'elle. Je lui demande :
"Bonjour, où est-ce que je peux trouver du café ?
- Pas ce rayon là, me répond-t-elle sèchement en me montrant le rayon suivant, mais celui d'après.
- Merci.
- Vous venez de vous installez ici ?
- Oui.
- Eh bah bienvenue à Fallen City...
- Merci.
Je m'avance vers le rayon qu'elle m'a indiqué. Première rencontre, c'est fait. Maintenant, il ne me manque plus qu'à faire sa connaissance et à me rapprocher d'elle... Plus facile à dire qu'à faire.

:arrow: une survivante
:arrow: en 2094
:arrow: dans une forêt
dragon1

Profil sur Booknode

Messages : 56
Inscription : lun. 24 août, 2015 3:15 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par dragon1 »

Pourquoi? Pourquoi ils me faisaient ça? Je n'avais rien fait pour que le gouvèrnement me traque ainsi, j'avais juste éxprimée mon opinion. J'avais mal partout. Mes pieds nus étaient en sang, entaillés par les racines des arbres et les ronces. Je courais mes bras lacérée devant mon visage. Je ne devais pas m'arrêter ou ils me turaient comme les autres. Ils les avaient tous tuer les gens comme moi, les gens capable de penser de s'éxprimer. Eux ils voulaient un monde Utopic, nous on voulait un monde normal. tous avait dégénéré en 2034 et maintenant on était en 2094 cela faisait déjà 60 ans.Un coup de fusil retentit. C'était un de ces fusils qui vous tuait des qu'il vous touchait. Je trébuchai sur une racine et me rattrapai inextremis à une brance épineuse. je n'avais plus le temps d'avoir mal. Si je reussissais à rejoindre les rebelles j'étais sauvée, enfin pour le moment. J'utillisais toute l'énèrgie qu'il me resstais pour survivre. Il y avait un garçon là ba il fallait que je l'atteigne.

Ange déchu
école maternel
2015
Ririnou

Profil sur Booknode

Messages : 293
Inscription : sam. 05 sept., 2015 5:54 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Ririnou »

L'ambiance était plutôt paisible dans la petite école maternelle, où 25 enfants s'appliquaient à colorier soigneusement leurs dessins respectifs pour la fête des mères.
Leur institutrice, Camille, les observait d'un air tout maternel en remettant en place les papiers éparpillés sur la surface devant elle.
Soudain, un bruit rompit l'équilibre tranquille de la classe: quelqu'un frappait à la porte. Les enfants levèrent la tête en cœur, tandis que l'institutrice se levait pour s'enquérir de la personne derrière la porte. Mais à peine eut-elle le temps de tendre la main vers la porte que celle-ci s'ouvrit avec une violence exceptionnelle, allant cogner brutalement contre le mur derrière elle.
Camille, projetée à terre et quelque peu sonnée, observa la créature qui se tenait devant elle: un oiseau, ou plutôt un homme, oui, immense, avec des ailes dépassant de ses épaules, des ailes noires déchirées, repoussantes, les bouts coupés grossièrement.
La créature ne lui jeta pas un seul regard et se mit à marcher avec une grâce infinie, créature surnaturelle, terrifiante et magnifique, au milieu des enfants terrorisés qui le regardaient avec peur. L'ange déchu s'approcha alors d'une petite fille rousse aux grands yeux verts et s'accroupit devant elle. Elle ne fit pas un geste, se contentant de l'observer avec curiosité. C'est alors que, caressant la joue de la petite, l'ange se mit à parler:
- Mon enfant. Tu ne le comprend pas, mais un jour tu le sauras. Tu as un destin extraordinaire à mes côtés, tu me rejoindras bientôt. Je te le promet.

Un psychopathe
Un appartement de luxe
2064
azertyuiopqsdfghjklmwxv

Profil sur Booknode

Messages : 7
Inscription : dim. 11 mai, 2014 2:26 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par azertyuiopqsdfghjklmwxv »

Été 2064, un psychopathe c'est échapper de son asile et erre dans la rue.

Dans son belle appartement de luxe, Louna ne se doute encore de rien quand quelqu'un vint frapper à sa porte. Croyant que c'était sa mère qui venaient lui rendre visite comme à chaque lundi du mois, elle alla ouvrir sans crainte sa porte blindée. Mais personne n'était derrière la porte. Elle traversa alors le couloir, personne. Elle crut à une mauvaise blague et retourna chez elle. Mais quand elle s'assit sur son magnifique canapé en cuir blanc, elle s'aperçut qu'il y avait des traces de pas. Elle les suivit, le cœur battant à toute allure. Ils menaient à la baie vitrée, ouverte. Elle avança pas à pas vers son immense balcon de marbre. Puis elle y trouva un mot attacher à la barrière. Sur ce mot était gravé ces lettres en majuscule: "TU VAS MOURIR..."
Son cœur battit si fort dans sa poitrine qu'elle crut qu'il allait exploser. Elle retourna dans son salon et découvrit avec stupeur un autre mot sur son canapé, toujours un majuscule : "LÈVE LA TÊTE." Elle s'effectua et découvrit un homme, cet homme que nous avons décrit tout à l'heure, ce psychopathe qui était pendu à son lustre. Elle resta immobile,comme paralysée par cette peur soudaine et incontrôlable. Puis le lustre lâcha. Elle mourut et on entendit rugir dans toute la ville le rire de cet homme que la mort réjouit.

:arrow: Une fillette
:arrow: Dans un avion
:arrow: En 2015
manounette38

Profil sur Booknode

Messages : 286
Inscription : jeu. 04 avr., 2013 6:37 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par manounette38 »

Elina était une tout petite fille de 8 ans qui prenait l'avion pour la première fois. Son père, un Australien venait de décéder d'un cancer des poumons, et elle partait avec sa mère pour rejoindre sa famille paternelle.
Elina était très rêveuse et passait son temps à regarder par les fenêtre en pensant apercevoir un oiseau multicolore ou quelque créature mystique.
Donc, pour ne pas changer ses habitudes, elle décida de s'installer près de la fenêtre. La vue du ciel devrait être magnifique, et Elina en trépignait déjà d'impatience.
Elle n'était pas vraiment triste de la mort de son père, car, encore petite, elle n'avait pas encore réalisé que cela impliquait qu'elle ne le verrait plus. Tout ce qui occupait son esprit était ce voyage épique à bord d'un avion.
Son mère poussa un soupir empli de tristesse et de soulagement. Elle était rassurée à l'idée que sa fille ne passe pas son temps à pleurer la perte de son père, contrairement à elle. Comme des fois elle aimerait retrouver l'insouciance de l'enfance ! Mais l'homme qu'elle aimait était bien parti, et rien ne pourrait le ramener.
Elina s'attacha avant le décollage et commença à se pencher en direction du hublot. Elle ne voyait que le béton de la piste de décollage.
Soudain des secousses ébranlèrent l'avion et il s'élança vers le ciel.
ELina poussa un petit cri de ravissement en voyant le sol s'éloigner rapidement.
Voguant parmi les nuages, l'avion paraissait flotter, comme si le temps était arrêté.
Elina espérait découvrir de nouveaux oiseaux, et de nouvelles créatures volantes. Une fois, elle avait même aperçu un crocodile bleu tournant devant le soleil.
Sa mère lui caressa les cheveux en se disant que tout cela n'était que le fruit de l'imagination débordante de sa fille.
Mais elle le vit aussi, cet homme vêtu d'une chemise qui fendait les nuages à toute vitesse.
Cet homme, cet homme aussi blond que Elina pouvait l'être, avec son visage souriant et apaisant. L'homme qu'elle avait toujours aimé.
Elina pointa du doigt le ciel.
- Regarde ! Tu l'as vu, hein ! Dis, Maman ? C'est Papa !
Sa mère porta une main à sa bouche pour étouffer ses pleurs.
- Oui... je l'ai vu
Et elle se blottit contre sa fille, se demandant si elle ne commençait pas à devenir folle.
Mais Elina l'avait vu aussi...


Voila !!

Une adolescente
Dans une pension
Dans les années 1910
camy99

Profil sur Booknode

Messages : 9
Inscription : jeu. 21 mai, 2015 6:04 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par camy99 »

La jeune Gretel, dans sa pension au cœur de l'agitation de Moscou répétait mélancoliquement en boucle " Ich möchte in Deutschland fahren...Ich möchte in Deutschland fahren...Ich möchte in Deutschland fahren...".
Dans cet établissement destinés aux personnes "hors du commun", elle attendait.
Les feuilles tombaient des arbres jaunis en cette fin d'année 1910. Elle se retourna une dernière fois son visage aux milles tâches de rousseurs vers sa grande porte d'entrée, espérant voir une quelquonque personne entrer dans sa chambre. L'infirmière lui disait "Tu es spéciale, tu le sais?". Mais les dires de ses infâmes camarades au seuil de l'adolescence lui faisait comprendre "Tu es mentalement instable".
Gretel y était habituée et cela ne lui faisait plus aucun effet. Elle s'était liée d'une amitiée platonique avec la jeune fille qui habitait dans l'immeuble d'en face. Elles ne pouvaient se parler mais s'adressaient seulement des sourires encourageants.
Elle se retourna encore et vit un paquet sur le seuil d'entrée. Elle l'ouvrit et vit les bretzels de son enfance. Elle prit une bouchée, mais le meilleur était au fond du paquet: un simple "Ton amie pour la vie."

:arrow: un séducteur, dans une forêt, au crépuscule.
charly09

Profil sur Booknode

Messages : 1085
Inscription : sam. 19 juil., 2014 11:56 am

Re: Jeu d'écriture

Message par charly09 »

Il était une fois, une petite fille adorable que chacun au village connaissait sous le sobriquet de "petit chaperon rouge". Rapport au chaperon, rouge on s'en doutait, que sa mère avait cousu pour elle et qui lui allait comme un gant. (à savoir si un chaperon qui vous va comme un gant est réellement élégant?... mais nous nous égarons...)
Or donc, notre petit chaperon rouge, enfant délicieuse s'il en est, s'en vint un jour traverser la forêt avec, dans son panier, un petit pot de beurre et une galette destinée à sa mère-grand. Elle se devait de faire vite, le loup traînant volontiers dans le même bois.
La malheureuse enfant se prit pourtant à gambader, s'égarant à plaisir, pour cueillir un bouquet. Le crépuscule approchait dans la majestueuse forêt quand elle rencontra le loup.
Je vous passe les détails... au fond, l'histoire est connue: la loup, la mère-grand, la chevillette, les grands yeux, les grandes dents...
Il est pourtant utile, je crois, de rappeler aux jeunes filles que le loup est un séducteur, qu'il rôde au crépuscule dans le grand bois, mais plus dangereux, charmant, toujours là.... on le trouve également dans nos villes, dans nos campagnes, sous nos écrans...

Pardon... j'ai pas pu m'empêcher ! :mrgreen: :oops:
:arrow: un trois-mât en pleine tempête, au XVIIIe s., un pirate
Enavres

Profil sur Booknode

Messages : 83
Inscription : lun. 08 juil., 2013 4:02 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Enavres »

Mars 1724.
Je pense que j'écris aujourd'hui pour la dernière fois dans mon journal de bord. En effet, la tempête qui dure depuis plusieurs jours maintenant ne semble pas prête à se terminer, et j'ai même l'impression que le vent a encore forcit depuis la dernière fois que j'ai tracé des lignes. Nous sommes complètement perdu. Les nuages, lourds, plein de pluie, empêchent toute situation géographique. Je ne sais même plus si nous sommes le jour ou la nuit. Un des fiers mâts de ce bateau que j'ai volé à la marine espagnole s'est écroulé il y a quelques heures, frappé par le foudre et par une lame gigantesque peu après. Plusieurs de mes fidèles pirates sont passés par dessus bord sans que je n'ai rien pu faire. J'ai pour l'instant réussi à préserver mon tricorne, mais si les rafales continuent ainsi, je pense que je mourrais noyé la tête découverte.
A présent, je vais enfermer ce qu'il me reste de plus précieux dans un coffre, et je ne puis plus qu'espérer qu'un jour quelqu'un trouvera ce qui reste de moi, le fougueux pirate des mers du Nord.
A toi, peut être, jeune homme du futur, si tu lis ses mots, prends garde à toi, si au 7è lever de soleil à tribord le feu de St Elme illumine ton second mât...


Un roux, une montgolfière, et le XIXe siècle (pour vous situer, la montgolfière a été inventé en 1731 ou 1721, je ne sais plus trop...^^)
amel78s

Profil sur Booknode

Messages : 107
Inscription : dim. 03 juil., 2011 1:39 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par amel78s »

Je supprime tous mes msg
Dernière modification par amel78s le dim. 24 avr., 2022 12:58 pm, modifié 1 fois.
ladyarfeiniel

Profil sur Booknode

Messages : 1198
Inscription : sam. 29 mars, 2014 8:31 am

Re: Jeu d'écriture

Message par ladyarfeiniel »

"c'est quoi ce binz ? Mais c'est quoi ce putain de binz ?"
Pas croyable ! youhouhou.
Vraiment impressionnant !
Un coup assis à côté d'un mec en train de manger un hamburger au mcdo quelque part aux Etats-Unis.
Et la fois suivante dans le sahara, complétement perdu !!!

Non mais j'y crois pas !
Vous y croyez-vous ?

Bon c'est clair qu'après avoir regarder JUMPER à 4h du mat', faut pas s'étonner que l'on fasse des rêves de ouf !

:)

Tahiti
Durant la révolution industrielle
Zombie
sara-gray

Profil sur Booknode

Messages : 1463
Inscription : mar. 14 avr., 2015 7:02 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par sara-gray »

Miam miam. Faim. Manger. Très faim. Jolie humaine en vu. Délicieux... Oh non. Fille voir moi. Et fille courir.
Telles étaient les pensées du Zombie en cet instant.

Que vois-je ? Qu'est-ce donc ce...cette... chose ? Il me semble qu'il a l'air affamé. J'ai l'impression bizarre qu'il voudrait que je sois son prochain repas. Je crois qu'il vaudrait mieux que je cours.
Telles étaient les pensées de la Fille en cet instant.

La Fille se mit donc à courir, mais sa robe la ralentissait. Elle zigzaguait entre les cocotiers et les palmiers. Le Zombie la poursuivait. Il arrivait presque à sa hauteur. La Fille criait, priait qu'On ait pitié d'elle, appelait au secours, espérant qu'un gentleman viendrait la sauver comme un prince charmant sur son cheval blanc. Mais il n'y avait pas de gentleman. Ni de prince charmant. Personne aux alentours. Seulement elle, qui voulait seulement observer une dernière fois le sublime coucher de soleil avant de rentrer à Londres, qui voulait juste profiter de l'air frais d'Haïti avant de retourner dans une ville industrialisée. Une proie parfaire pour le Zombie affamé. Le Zombie la rattrapa, la tua et la mangea. Tout dans cet ordre. Il était enfin rassasié. Puis, il s'endormi.

:arrow: Une grande maison perdue dans les bois
:arrow: De nos jours
:arrow: Une petite fille de 6 ans qui entend des voix dans sa tête
dorianepapermoon

Profil sur Booknode

Messages : 125
Inscription : mar. 15 mai, 2012 7:00 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par dorianepapermoon »

Mais quand Jasper allait-il se taire ?!
Ils étaient au moins six là-dedans à essayer de le calmer et le vacarme semblait déborder de sa tête comme de l'eau d'un casseroles sur le feu. La petite fille ne comprenait plus rien. Johanna, remarquant son état de confusion, commença a fredonner une chanson à propos des étoiles, mais rien à faire, elle ne pourrait pas dormir malgré la berceuse.
Elle se redressa, mis les pieds sur le sol froid en frottant ses petits yeux et partit vers le salon. La télécommande en main et un dessin animé sans intérêt à l'écran, elle se recroquevilla dans le canapé et passa bien une heure a observer la vie nocturne de la forêt par la fenêtre.
Enfin les voix s'étaient calmées. Mais pourquoi Jasper s'était-il énervé déjà ?
L'intéressé répondit d'une voix rauque que c'était pour faire peur au croque-mitaine car il l'avait vu pointer son museau en dehors de sa tanière. La fillette le remercia silencieusement, car celui-là était bien le pire de tous.
Oui, le pire de tous, pensa-t-elle en serrant ses paupières. Pourvu qu'il ne vienne pas cette nuit...

:arrow: Dans le public d'un cirque
:arrow: Au XXéme siècle
:arrow: Un clown

Bon courage ! ;)
Chandrama_257

Profil sur Booknode

Messages : 587
Inscription : sam. 09 mai, 2015 2:56 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Chandrama_257 »

J'ai horreur du cirque.
Pourtant, j'étais bien obligée d'y aller, ma mère m'y avait obligée.. "Tu devrais te réjouir, après des années de privations de pouvoir te détendre devant des choses simples, futiles mais si réconfortante après une guerre !"
L'armistice de la Seconde Guerre Mondiale avait été signé la semaine dernière. Après de multiple bals pour fêter la Libération, ma mère avait décidé de nous offrir "une bouffée d'oxygène".. Affligeant ! Comment pouvais-je m'extasier devant un homme au nez rouge, avec des chaussures dix fois trop grandes ? Cette idée me dépass..
Le clown en question s'est retourné et a planté son regard dans le mien. Il avait des yeux d'un bleu quasi transparent, un sourire espiègle. Waouh ! Après le spectacle, il est venu me trouver pour m'inviter à la fête foraine de la ville. Inutile de dire que j'ai acceptée, rougissante et confuse...
Finalement, je crois bien que j'adore le cirque !

:arrow: Dans un cimetière
:arrow: Au Moyen-Age
:arrow: Une jeune fille perdue
Tsurushka

Profil sur Booknode

Messages : 5
Inscription : mer. 15 juil., 2015 12:34 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par Tsurushka »

Au Moyen Âge, une jeune fille perdue du nom de Naomi entra dans un cimetière. Épuisée, la jeune fille s'asseya sur une tombe . Elle commença à s'endormir mais elle entendit un bruit qui la fit se réveiller, Naomi se leva et avança vers l'endroit où elle avait entendu le bruit et elle découvre avec peur qu'une tombe était ouverte, elle était vide. Elle se retourna et une fille qui paraissait toute jeune et sale avec de longs cheveux noirs qui lui arrivait au bas du dos la poussa dans la tombe puis la referma. Naomi essaya de l'ouvrir sans succès et elle mourra de faim et de soif dans ce trou, dans ce cimetiere.

En 2000
Dans un musée
Un meurtre
dorianepapermoon

Profil sur Booknode

Messages : 125
Inscription : mar. 15 mai, 2012 7:00 pm

Re: Jeu d'écriture

Message par dorianepapermoon »

J'ai perdu le fil un instant.
Tiens, c'est drôle, je ne me souvenais pas qu'il y avait des miroirs dans ce musée. J'observe mon reflet et soudain, une terrible angoisse me prends : autour de ma tête s'étend une auréole carmin qui semble ne jamais vouloir se tarir. Affolée, je tente de passer la main derrière mon crane, mais mes doigts ne rencontrent qu'un vide terrible. En face, mon reflet n'a pas bougé d'un pouce.
L'idée fait lentement son chemin dans mon esprit : ce n'est pas un miroir. C'est mon corps. Mon corps brisé qui se vide de son sang sur le sol du musée, au milieu des animaux naturalisés me fixant de leurs yeux accusateurs. J'entends un sanglot et mon cœur se rempli d'espoir en voyant mon meilleur ami mais son regard me traverse et reste rivé sur mon cadavre. Un grand fracas résonne lorsque la barre de fer ensanglanté lui échappe des mains.


Bon, désolée pour l’ambiance glauque :mrgreen:

♦ dans un potager
♦ de bon matin
♦ un hobbit
Répondre

Revenir à « Jeux »