Sujet clos

[Wandaracaryn]

Comment dire... J'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime *-*
Pour le premier, j'aime l'univers
Et le deuxième, l'ambiance... tout à fait mon style. Miam, comme je disais xD

[Wandaracaryn]

Eh bah j'attends, tu crois que je fais quoi ? xD

[takiko]

Premier défi de Ada à taki

Thème : Un nouveau Monde. Deux grandes règles.

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Les choses ont changées. Les Gouvernements ont finalement décidés que nous n'avions plus voix au chapitre.
Petit à petit ils nous imposés ce qu'ils voulaient, nous privant presque de notre libre arbitre.
Des choses ont été bannies, proscrites à jamais.
Tout d'abord, il y eut les couleurs. Les Gouvernements ne voulaient pas que nous éprouvions du bonheur.
Ensuite, ce fut l'art. Les tableaux, les statues, tout disparu et les musées furent fermés. Ils voulaient un peuple qui ne connaissait pas de plaisir.
Et après, ils nous prirent la musique.
Cela fut terrible. Des milliards de jeunes se révoltèrent pour finir enfermés dans ce qu'on appelait le "Trou" et quand ils en ressortaient, ils n'étaient plus les même.
Sans musique, le monde sembla bien vite morne et triste.
Parce que ces sons, cet ensemble produisait sur l'être humain un effet que les Gouvernements ne pouvaient contrôler. La musique avait son propre pouvoir. On pouvait passer d'euphorique à triste en l'espace de quelques secondes.
Le monde tel qu'on l'avait toujours connu n'était plus.
Le ciel était continuellement gris, comme si en nous privant de couleurs, les Gouvernements en avait fait de même avec le ciel .
Les Anciens appelaient cette époque " Le nouveau monde ".
Pour notre part, nous les jeunes, étions conditionnés à devenir des marionnettes. Ce que nous avions été un jour avait simplement disparut.
Dans ce monde où tout était régi de A à Z, il y avait deux Grandes Règles, les plus fondamentales de notre société.
La première était que personne et surtout pas les Anciens ne devaient parler de l'Ancien Monde. Les jeunes ne devaient jamais entendre parler de bleu, de rouge, de jaune et de musique sous peine d'être envoyé à vie dans le "trou".
La deuxième consistait à ce que tous les jeunes prêtent serment devant les Gouvernements de ne jamais tenter de se retourner contre eux.
Nous l'avons fait, tous.
Mais ce n'est pas en prêtant serment que nous oublions.
Nous ne pouvons pas oublier la force de la musique, sa magie et ce qu'on ressent quand on l'écoute.
Nous ne pouvons pas oublier que quand nous étions petit, on dessinait des arc-en-ciel de mille et une couleur.
Nous ne pouvons pas oublier qu'un jour, un homme à peint Mona Lisa et que son oeuvre à été connu dans le monde entier.
Nous ne pouvons pas oublier qu'un jour, nous avons été libre.
Nous ne pouvons pas oublier que le ciel à été bleu et que le soleil était jaune.
Non. Jamais nous ne le pourrons.
Et un jour, nous ferons comprendre aux Gouvernements que ce n'est pas si facile d'oublier.

Image (plus thème) :

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Un nouveau monde.
Après la grande crise économique, le monde s'est comme... essoufflé. C'est comme si la Terre elle-même avait finit par se lasser de tout ça. De voir que tout ne reposait que sur de l'argent.
Les grandes villes; Paris, Tokyo, New York et bien d'autres ce sont effondrées sur elle-même.
Des immeubles écroulés, des maisons en ruines, des routes éventrées. Et des milliers de cadavres.
Femmes, hommes et même enfants.
La Terre à tremblé seulement deux fois. Deux fois de trop. Ne restait plus rien de la Tour Eiffel, des Pyramides, des grattes ciel.
Les eaux se sont soulevées dans un seul et même mouvement et tout fut englouti.
Après cela, il ne resta plus aucune trace de l'humanité.
Plus aucun être vivant ne foula la surface de la Terre.
C'est ce qui est écrit dans les Textes Anciens, sont qu'on rédigés les tout derniers survivants.
Et puis à l'aube d'un nouveau jour, d'une nouvelle ère, un homme se leva.
C'est lui le premier qui vit cette nouvelle Terre. Elle était... surement aussi belle que lorsqu'elle fut crée.
Il est dit par le Premier que le ciel était aussi clair que l'eau la plus limpide, que le soleil brillait d'un éclat si vif que tout fleurissait sous ses rayons. Que les arbres étaient aussi grands et forts que la plus imposante des montagnes.
Tout semblait si neuf, si irréel.
Et doucement vint le Second, puis le Troisième, et ainsi de suite.
A chaque nouveau jour, un nouvel homme.
Des règles de vies furent instaurées quand ils eurent connaissance du destin de Ceux d'Avant. Les écrits furent conservés précieusement et doucement, le monde se repeupla.
Les enfants naquirent, les villages grandirent peu à peu et la Terre semblait se contenter de tout cela.
Il fut vite évident que les hommes possédaient l'esprit et la sagesse alors que les femmes possédaient rapidité et force.
Et puis un jour, la Terre décida que ses nouveaux habitants devaient mériter le droit de vivre sur elle. En secret et pendant de longue année, elle façonna des monstres; des renards blancs qui possédaient plusieurs queues.
Ils étaient rapides, forts, habiles et... doués d'une intelligence presque humaine.
Quand ils déboulèrent dans les villages, ils tuèrent beaucoup d'humains, trop. Mais ils ne touchèrent pas aux Dix, ils s'en furent devant eux et retournèrent dans la forêt.
Chaque jours ils étaient plus nombreux et chaque jours, ils tuaient de plus en plus.
Les Dix cherchèrent des réponses dans leurs sagesses, ils se tournèrent ensuite vers les Textes Anciens mais rien ne faisait mention de cela.
Tout semblait perdu.
Et puis un matin, une jeune fille arriva au village des Dix, portant un renard à trois queues sur son épaule. Deux dagues se trouvaient plantées dans le cou de la bête.
Elle le jeta au pied de son père, le Quatrième et déclara :
— Pour pouvoir survivre, il faut se battre.
Deux grandes règles furent donc instaurées, les deux plus grandes parmi tant d'autre.
La Première était que chaque Fille Née deviendrait une Zelkane, une tueuse de Renard Blanc. Pour cela, dés leurs naissances, elles se verraient retirées de leurs familles pour ne plus avoir d'attache. A l'âge de cinq ans commencerait leur apprentissage et à l'âge de dix ans, elles serraient envoyées dans la foret pendant vingt trois jours et devraient en revenir avec un renard blanc à deux queues. S'ensuivrait encore sept longues années d'apprentissage avant de recevoir l'honneur de devenir une Maîtresse Renarde.
La Deuxième grande règle était que chaque Maîtresse Renarde devait mettre au monde au moins une Zelkane avant de se retirer deux longs hivers dans la Grande Forêt d'Aube, là où était apparut le premier Renard. Pour que force et sagesse se confonde, les Maîtresse Renarde devait accouchée de l'enfant d'un des descendants des Dix.
Ainsi commença la lutte pour survivre. Les deux créations de la Terre se battant l'une contre l'autre, jusqu'a ce que... le Grand Secret fut révélé...

Deuxième défi de Ada à taki

Thème : Danse pour moi.

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La clairière était immense et la musique battait son plein.
Sur les branches des arbres, des milliers de guirlandes plus colorée les unes que les autres. Mais seul un oeil avisé pouvait voir qu'à l'intérieur de ces guirlandes, se trouvaient de minuscule petites fées.
Des gnomes étaient aux pieds des arbres et tentaient de grimpés, tout le monde savait qu'ils raffolaient de ces petites filles avec des ailes. Elles étaient tellement croustillantes... tellement délicieuses que s'en était un supplice. Mais tout le monde savait aussi qu'aucun d'eux ne réussiraient à grimper sans un peu d'aide.
Prêt de l'immense fontaine, les Dryades tentaient d'envoûter les pauvres humains qui avaient eu le malheur de se retrouver là.
Les filles du peuple de l'Été dansaient à en perdre la tête, riant et gloussant.
A chaque fois que leurs pieds nus foulaient le sol, des dizaines de petites fleurs naissaient et s'épanouissaient.
La lune dardait ses rayons alors que dans le ciel, des lucioles tournoyaient à toute allure, créant différentes formes.
De l'autre côté de la clairière, les garçons du peuple de l'Hiver regardaient avec envie ces jeunes filles fraîches, se déhanchant au rythme de la musique effrénée. Sur leurs épaules, les petites fées de l'hiver attendaient patiemment que leurs ennemi sortent pour pouvoir voler avec elles, mais seulement cette nuit, parce que cette nuit était une nuit de fête qu'aucun des deux peuples n'oublieraient de sitôt.
Près des Dryades, les Banshee tentaient d'attirer le regard des belles Pixies alors que dans les bois, les Chasseurs n'étaient pas loin. Mais ce soir, personne n'attaquerait, personne ne ferait de mal à son ennemi. Oui parce que cette nuit, la Selkie allait enfin sortir de l'eau et venir danser au clair de Lune. Tout le monde attendait cela. La Selkie n'était pas revenu depuis bien longtemps, privant la cours d' l'été et celle de l'hiver de sa vue magnifique.
Alors tout le monde était là, dansant, chantant et buvant ce vin qui rendait fou les simple humains.
Et comme c'était la saint jean, un immense bûcher brûlait et certains auraient aimé y voir quelques sorcières.
Le roi de l'été, Oberon, était assis sur son trône de fleur et attendait. Il observait sa cour qui s'amusait et qui peu à peu, s'emparait de chaque humain présent alors que la Reine de la cours de l'hiver, Mab ou parfois Andais (personne ne connaissait son véritable nom, elle était plus souvent appelée la Reine de l'Air et des Ténèbres) n'avait d'yeux que pour le Roi Oberon. A ses côtés se trouvait son plus jeune fils qui tenait la garde de son épée de glace. On racontait qu'il était tombé amoureux de la princesse de l'été et que pour la garder avec lui pour toujours, l'avait congelée et emprisonnée dans les profondeurs de son palais.
Mais dans cet univers magique, les rumeurs allaient vite.
Personne ne pouvait différencier le vrai du faux.
Les garçons de la cours de l'hiver finir par s'avancer, attrapèrent les filles de la cours de l'été et ils se mirent à tournoyer.
Les Dryades se mirent à rire, sans plus pouvoir s'arrêter et partir dans les bois, à la recherche des chasseurs.
Les Banshee se mirent doucement à chanter, mais pas pour prévenir d'une mort, non, seulement pour que les Pixies ne puissent résister à leur appel.
Bientôt, avec ce vin qui coulait à flot, tout cela finirait dans la pire orgie qu'il soit. Plus personne ne pourrait se contrôler et alors, il y aurait beaucoup de morts. Mais c'était ainsi que se déroulait une fête dans ce monde ci.
Et ceux qui survivraient finiraient par se faire la guerre le lendemain, oubliant à quel point ils avaient pu apprécier cette soirée.
Quand minuit sonna au loin. Les gnomes délaissèrent les arbres et tentèrent de regarder sous les robes des danseuses.
Les Dryades étaient revenu avec les Chasseurs qui ne quittaient plus les Pixies, avides de leurs peaux si blanches, de leurs lèvres si pulpeuses et de leurs seins si pleins.
Les arbres autour d'eux disparurent et laissèrent place à l'océan en pleine furie.
Comme surgit de nulle part, une jeune femme apparut dans une grande robe blanche.
Oberon se redressa sur son trône, Mab (ou Andais) fit de même alors que son fils s'avançait. Aucun homme n'avait jamais osé venir aussi prêt car ils avaient peur d'être tentés de trouver son accessoire ensorcelé. Mais le Prince n'avait pas peur.
La Selkie se tourna vers lui, ses yeux étaient de la couleur de l'océan un jour de tranquillité.
Il s'inclina devant elle alors que tous, derrière lui, retenait son souffle.
— Danse pour moi.
La Selkie éclata de rire et alors, elle se mit à danser, tournoyant sur elle-même, ses pieds touchant à peine la surface de l'eau.
Et derrière le Prince, la fête reprit alors que la Selkie dansait au clair de Lune.

Image :
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Je n'avais cessé de l'observer. Nous étions trop différents pour que je puisse simplement aller vers elle.
Nos mondes... étaient trop éloignés l'un de l'autre et je savais que si je la touchais, je lui ferais du mal.
Parce qu'elle était née fille de l'Eté et moi fils de l'Hiver, nous ne pouvions seulement nous parler.
Pourtant j'en mourrais d'envie et je savais que bientôt, je céderai à mes propres impulsions.
Parce que Mab m'avait dit qu'Oberon allait donner un grand bal en l'honneur des fiançailles de sa fille, j'étais devenu presque fou.
Je ne voulais pas qu'un autre puisse ne serait-ce que poser son regard sur elle, qu'il puisse la désirer et la toucher alors que moi, je ne pouvais rien faire.
Et alors qu'elle se trouvait sous cet immense arbre, avec des milliers de petites fées cachées dedans, j'hésitai.
Je brûlai de désir pour elle. J'aurai voulu passer ma main dans ses cheveux, tracer une ligne de baiser dans son cou, poser mes mains sur ses hanches.
Sans la blesser.
Sans craindre que mon pouvoir lui fasse du mal.
Parce que l'Eté et l'Hiver n'était pas fait pour s'entendre. Parce que nous étions ennemi et voués à nous haïr comme nos parents le faisaient. Et ils le faisaient si bien.
Je posai ma main sur le tronc à côté de moi et observait ses jambes si fines, si élancées. Je voulais la toucher, qu'elle soit à moi et qu'elle ne voit que moi.
Mais... le voudrait-elle ?
N'aurait-elle pas peur en me voyant ? Ne fuirait-elle pas ?
Mab m'avait toujours dit que j'étais un Prince et que je pouvais tout avoir.
Je sortais alors du couvert des arbres et en une seconde, toutes les fées avaient disparut.
La princesse se tourna vers moi, ses cheveux formant comme un voile autour d'elle. Elle portait une robe toute simple mais si... majestueuse sur elle.
Sous mes pieds, l'herbe si luxuriante gelait et craquait.
Je m'arrêtai à quelques mètres d'elle, nos pouvoirs se heurtèrent.
Chaud contre froid.
Eté contre hiver.
Je ne voulais pas lui faire de mal.
J'ignorai ce qui allait se passer quand je l'embrasserai, parce que oui, j'en avais bien l'intention.
Je levai une main.
Elle ne bougea pas. Ne recula pas.
Ses yeux d'un vert si intense m'observaient.
Je ne lui avais jamais parlé, je ne l'avais jamais touchée, pourtant, j'étais fou d'elle. La princesse de l'Eté, fille d'Oberon.
J'attrapai son poignet, l'attirai à moi et nous renversai par terre.
Son rire tintinnabula à mes oreilles.
Je posai mes lèvres sur les siennes et sa magie me fit frémir. Elle passa une main dans mes cheveux et me rendit mon baiser alors que je posai ma main sur sa hanche.
Il y'avait au plus profond de moi une détermination l'a concernant qui me faisait peur. Je savais que j'étais prêt à tout pour la garder pour moi et l'empêcher de devenir la fiancée du Prince des Ombres, à tout...

[takiko]

je le dis clairement, les deux premiers textes que j'ai fait ne me plaise pas du tout u.u

[takiko]

toi va écrire, t'es en retard d'un thème xDDDDDD

[Wandaracaryn]

Putaiiiiiiiiiiiiiin *-* J'aime j'aime j'aime j'aime (oui, trois heures plus tard j'y serai encore xD)
Superbe Je préfère les deux derniers aussi, mais ils sont tous excellents :p

[Elzalma1610]

J'aime, j'aime, j'aime, j'aime tous vos textes ! J'aime ! Y a pas d'autre mots ! Ceux que vous préférés à ceux que vous aimez moins, de A à Z ! Je les aime ! Tous !

[Wandaracaryn]

Je remets exactement la même réaction que sur msn. xD
Wouhou, j'aime ! *-*
Bon, pas du tout la même ambiance hein xD D'un côté t'as un univers secret, de l'autre t'as la Reine des Morts... osef xD
Bon, sans surprise, ma préférence va au deuxième... xD
Pas très long mais intense! :p

[Elzalma1610]

Trop biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien !
J'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !
Je kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiffe !
C'est trop beau !
J'aime beaucoup ton premier texte ! Il est...
Mais j'aime beaucoup le deuxième aussi, mais je préfère légèrement le premier.
Mais y a un truc que je comprends pas... C'est quoi cette histoire de thème et défis? Vous respectez pas la même chose? *cerveau lent en marche, cerveau un peu rapide à l'arrêt*

[Wandaracaryn]

Beh euh.. j'préfère le sanglant moi xD

[takiko]

les prochains d'Ada sont encore meilleurs, ça c'était que l'entrée, vla le plat de résistance xD

[takiko]

Tu les gagnes à chaque fois grande folle va

[Wandaracaryn]

C'est ce qu'il parait... Elle a intérêt à les poster en rentrant xD

[takiko]

hum

[takiko]

Troisième défi de Ada à Taki :


Thème : Boîte à musique


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Dans cette grande chambre avec ces dizaines de lits, il faisait toujours froid, même en été. Comme si la chaleur avait peur de venir ici ou comme si elle ne voulait pas nous apporter un peu de réconfort. Alors nous nous enveloppions dans nos couvertures et parfois, quand la surveillante ne passait pas, on se retrouvait à plusieurs dans le même lit.
L'orphelinat était austère et si... froid et glacial que parfois je me disais que la rue n'était peut-être pas si mal.
Mais alors je me retrouvais dans le lit et Sophie nous lisait une histoire.
Ici, personne n'était meilleur qu'un autre. Nous mangions tous cette bouillie infâme, nous nettoyons tous le même sol et nous dormions tous dans la même pièce.

Mais, cette nuit là, quelqu'un avait décidé que je n'étais pas comme tous les autres.

Je fermai les yeux alors que l'herbe caressait mes pieds nus.
Je me souvenais de cette nuit là, du bruit de la musique et de cette petite boule de lumière, au pied de mon lit.
A cette époque, tout m'avait semblé tellement magique.
Je baissai les yeux et regardai la boite à mes pieds.
Ma boîte à musique.
Celle qui avait fait vibrer mon cœur.
Celle qu'un ange m'avait donné alors que je n'étais qu'une pauvre gamine orpheline.
Au début je n'avais pas compris pourquoi il me l'avait donné à moi et pas à un autre, mais maintenant, si.
Et il était temps pour moi de la rendre, pour qu'un autre enfant puisse pleurer en écoutant cette musique puis la chérir de tout son cœur.
Je me relevais et doucement, soulevais le couvercle.
La musique commença.
Le vent se leva et je levai les yeux vers le ciel alors que la musique continuait, m'emportant, me transportant.
Je senti une présence devant moi mais ne baissai pas les yeux.
Je les fermai. Je senti qu'on me prenait la boite.
La musique cessa, une larme coula.
— Merci, soufflai-je.
Je cru entendre l'Ange rire, mais quand j'ouvrai de nouveau les yeux, il n'y avait personne. Seule une plume d'un blanc éclatant se trouvait là, à mes pieds.
L'Ange avait reprit sa boîte. L'emportant loin de moi.
J'étais devenue une femme, je n'avais plus besoin de ça pour éprouver un peu de bonheur.
Un sourire aux lèvres, je m'éloignai, en imaginant la surprise du prochain enfant que l'Ange visiterait.


Image :

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De toute ma vie je ne m'étais jamais posé la question de savoir ce que j'étais. J'entends pas là que j'avais toujours été attirée par le sexe opposé et que donc, je n'avais jamais regardé de femme en me demandant ce que j'étais.
Mais ce serait mentir maintenant que de dire que dés le premier regard, je n'ai pas été attirée. Ils étaient tous là, autour de toi, tel des vautours affamés en quête de chair fraîche.
Et comme je les comprenais. Tu étais comme ces beautés slave, splendides, majestueuses. Sous la lumière tamisée, tes longs cheveux blonds brillaient d'un éclat... envoûtant.
Tu m'envoûtais.

Je ne voyais pas si tu souriais à leurs avancent ou si tu affichais un air détaché. La seule chose que je savais, c'est que mon cœur battait la chamade et que j'avais l'impression d'être une gamine de quatorze ans connaissant son premier béguin amoureux.
J'ignorais si c'était contre nature que d'être attiré par le même sexe. Mais la salle avait beau être rempli d'homme, je ne voyais que toi.
Tu dégageais quelque chose de tellement puissant que j'avais la sensation d'être un pauvre insecte prit dans ta toile.

Tu as passé des heures avec eux.
Ils t'offraient des verres.
Tu les refusaient poliment.
La musique était trop forte, la fumée insoutenable.
J'avais envie de sortir et de rentrer à la maison pour me poser devant un vieux film, une tasse fumante à la main.
Mais je ne pouvais pas.
Je savais bien que je n'aurais pas la force de te parler, ni même de t'approcher. Pourtant, je restait là, assise toute seule à ma table, une tequila devant moi.

Je sentais le regard de certains hommes sur moi. J'avais conscience que j'étais belle. Je n'étais pas un mannequin non plus mais mes jambes attiraient le regard ainsi que mon visage.
Mais ce soir, les hommes n'avaient aucune importance et de toute ma vie, c'était bien la première fois.
Pouvait-on réellement passer d'un homme à... une femme ?
Je savais que oui maintenant et j'avais peur.
Peur du regard des autres, de celui de mes amis, de ma famille, de celui de Raphaël surtout.
J'avais chaud, trop chaud même alors que je ne portais qu'un petit pull en cachemire et une jupe lacée.
Je me levais, enfilai mon long manteau et traversai la salle en direction de la porte.
Quand je passais vers toi, je cru te voir lever la tête et me regarder de tes yeux bleus si... insondables. Mais déjà, j'étais dehors.

La neige tourbillonnait, mes pieds s'y enfoncèrent et un froid hivernal me saisit.
Le ciel était d'une couleur orangé, mon souffle formait de la buée. Je n'avais même pas la force d'allumer une cigarette, pourtant j'aurais bien eu besoin de ma dose de nicotine.
Raphaël trouvait que je fumais trop et moi je trouvais qu'au contraire, j'étais loin de fumer assez. Comme si je savais ce que trop ou pas assez voulait dire. Il me traitait alors d'idiote et moi de connard de latino. Un point partout.
Je m'agenouillai, mes genoux touchèrent la neige, je frissonnai avant de me mettre à dessiner.
Enfant, à l'orphelinat, nous attendions tous l'hiver avec joie. Parce que dessiner des anges étaient le seul loisir qui nous était offert.
La porte s'ouvrit derrière moi, je levais les yeux vers le ciel, les doigts engourdis.
J'entendis qu'on allumait une cigarette et qu'on recrachait la fumée quelques secondes après.
Je tournais la tête et croisais ton regard.
Je me relevais.
— Tu fumes ?
Tu avais cet accent qui me faisait rire à chaque fois, mais pas cette fois-ci.
Si j'ouvrais la bouche, je savais que j'allais dire quelque chose de stupide, comme à chaque fois que j'étais stressée ou anxieuse. Aussi, je hochai simplement la tête.
Tu souri et me tendis ta clope; mes doigts touchèrent les tiens.

Je fumais, regardant ce que je venais de dessiner.
Aucunes paroles ne fut échangées. Nos corps se touchaient presque et j'aurais pu rester ainsi pendant des heures.
Mais la porte s'ouvrit à nouveau :
— Klava ! Tu viens ?
Tu répondis en Russe et je frémis.
Je senti son regard sur moi.
Tu fouilla alors dans ses poches et vint devant moi.
— N'hésite pas...
Tu me remis quelque chose dans les mains avant de rejoindre l'homme qui te prit par la taille.
Je baissai les yeux sur une photo de toi. Tu te tenait tout près de l'objectif, un bonnet sur la tête, sans sourire.
Je retournai la photo. Ecris à la main d'une écriture un peu penchée, un numéro de téléphone et à côté, un baiser.

[cap_73]

putin les filles, c'est quoi ces textes serieux?
c'est des bombes atomiques hein!!
non mai sérieusement, d'ou vous sortez tout ce talent hein?
moi j'aimerai bien savoir quoi!

mais sinon, vos textes à toutes les 2 sont vraiment, mais vraiment tous aussi magnifiques les un sque les autres!
bon, j'ai quand même mes préférences, vos derniers plutôt que vos premiers
mais ils sont fabuleux quand même!

et ada, j'aime l'histoire avec Lilith xD
ça faisait longtemps que j'avais plus lu de scène comme ça (depuis anita blake! )
et puis les autres, sont magnifiques aussi!

et taki, tes textes sont tout aussi magiques!
celui de la boite à musique, celui avec la belle blonde russe,...

whouah quoi!!
j'ai hate de lire les prochains!
je sens que je vais me régaler à lire vos défis moi!
en tout cas, continuez comme ça les filles hein! ♡

[takiko]

Le texte de la boite à musique est nulle, en fait pour tout dire, les textes de femme sont mille fois mieux que les miens, mais ce n'est que mon avis u.u

[Wandaracaryn]

Seriously ? Vous m'avez achevée là xD
Ada, l'obscurité... superbe Et l'autre... bah, tu sais ce que j'en pense, hein xDD miaaaaaaaaaam *-*
Taki, la boîte à musique était... magnifique, intense, immersif ça faisait un moment qu'on l'avait pas vu celui là xD
Et la russe... merveilleux aussi !

[takiko]

Je dirais que le premier texte de femme était très immersiiif oui effectivement, les miens ? Arrête de fumer xD

[takiko]

Dis pas cachalot, ça me rappel Mégane (une fille de ma classe) qui m'a insultée de cachalot en sachant même pas ce que c'était, très très mauvais souvenir XDDDDD