Petit jeu d'écriture

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fatou369

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par fatou369 »

Je suis désolé de t'aimer au point de te faire souffrir.[/b][/color][/quote]

On est là tous les deux,allongés sur l'herbe ,notre amour est puissant,destructeur mais surtout ravageur, mais je sais que ce n'est pas une simple amourette comme on dirait maintenant,non nous c'est c'est un amour fusionnel mais passionnel.
Nous nous embrassons ,les gens nous regardent mais je m'en fous tout comme lui,on se regarde,on se sourit et j'aime ça alors que nous nous disions rien il me dit :"tu sais que je t'aime !" ,je me retourne vers lui, je le regarde étonnée parce qu'il n'est pas du genre à confier ses sentiments et quand il dit ça je sais ce que cela veut dire,il va se lancer dans quelque chose que j'aime pas mais alors pas du tout mais il continue à me regarder et continue comme s' il n'avait rien vu :" je suis désolé de t'aimer au point de te faire souffrir" il me regarde avec une immense peine et il voit dans mes yeux que je pense la même chose on a beau s'aimer on est tous les destructeurs l'un de l'autre tout le monde autour de nous attend l'heure fatidique la rupture mais on a jamais rompu alors que cela fait 8 ans qu'on est ensemble malgré nos disputes qui n'en finissent jamais on est toujours aussi soudés alors quand il me dit ce qu'on a toujours pensé de nous ça me fait bizarre mais c'est aussi un poids qui se libère ce que je vais lui dire m'étonne moi-même mais c'est une vérité :" moi aussi je t'aime et je suis désolé de te faire souffrir mais sans tout cela je serais pas aussi heureuse que si on était le couple parfait parce que toi et moi on est indestructible, on a beaux être différents on est semblable on est partenaire dans la vie et je t'interdis de me dire que tu me fais souffrir parce que c'est faux tu es l'homme le plus incroyable tu es mon homme!! et je suis ta femme!! d'accord si on se disputait pas notre couple ne tiendrait sûrement pas je préfère nos disputes à ces couples qui font croire que la vie est merveilleuse chez eux et que 20 ans plus tard c'est le divorce donc d'accord on se déchire mais on est plus amoureux que jamais à chaque épreuve." Il m'attire vers lui et me dit :" alors je suis désolée de t'avoir fait avouée ton amour pour moi" il dit cela parce qu'il sait que j'ai horreur de lui dire mes sentiments envers lui mais c'est une vérité générale .Je lui souris et je suis tellement heureuse.
fin

le prochain titre : un dernier souffle avec toi dans les égouts ( je sais c'est pas beau mais je suis que le prochain booknaute va me faire un texte super et va avoir beaucoup d'imagination)
Malau-book

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Malau-book »

" - Un dernier souffle avec toi dans les égouts. Ce dernier souffle... Dans ces égouts. Au final est-ce si horrible que ça ? Je veux dire, je suis avec toi, je suis bien. Puisque de toute manière, tu m'aimes toi ? Hein tu m'aimes ? Et puis que veux-tu... Il n'y a que toi, d'ailleurs qui puisse le faire. M'aimer. Regarde je fais pleins de choses pas bien. C'est pour ça surement qu'il me frappe ? Tu crois ? Moi je sais pas, je comprends pas trop... Parfois il me dit qu'il faut pas que je fasse de bruit, tu sais quand y'a des invités à la maison, il me dit de me taire. Et puis parfois il me fait subir des choses atroces... Mais est-ce qu'il fait ça pour mon bien ? Tu le sais toi ? Parce-que moi non. Moi je sais simplement qu'il m'a poussé ici, il y a bientôt deux jours, et qu'il m'a dit que c'était parce-que je n'avais pas respecté les règles... Mais en même temps c'est vrai, j'ai dis bonjour à Monsieur Dupuis qui venait nous rendre visite à la maison, au départ il n'a rien dit et puis dès que Monsieur Dupuis est parti il m'a emmené ici, mais ici ça sent pas bon. C'est vrai ça non ? Tu aimes bien toi cette odeur ? Moi non, et en plus j'ai peur, et j'ai soif aussi... Mais il reviendra sans doute jamais me chercher, parce-que je suis pas assez sage, et que je n'ai pas respecté les règles. Alors je suis contente d'être avec toi."
La petite fille serra son nounours contre elle et s'endormie dans un sommeil infini...

Phrase suivante : Il n'arrivait jamais à finir ses phrases de toute manière, alors à quoi bon ?
coxycoccinel

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par coxycoccinel »

J'ai regardé du haut de la falaise, et j'ai hésité... Est-ce que cette histoire peut réellement se terminer ainsi? Est-ce qu'après ça, j'oublierais tout? Je cesserais de pleurer le soir avant de m'endormir car j'aurais trop pensé aux bons moments qui ne se reproduiront jamais? Les sentiments tomberont-ils au fond de ce ravin en même temps que ce sac plein de souvenirs ? Ces souvenirs qui sont nombreux malgré le fait que cette histoire n'ait pas durée si longtemps que ça. Ces petits cadeaux sans la moindre valeur matériel qu'il me donnait en faisant mine qu'il voulait simplement s'en débarrasser. Des petits objets insignifiant qui racontent une histoire d'amour gravé dans mon coeur à tout jamais. J'ai serré ce vieux sacs plein de souvenir contre mon coeur. Je pensais que le jeter loin de moi pour toujours me soignerais de cet amour. Seulement aimer n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. Ce sac fait parti de moi, m'en séparer pour toujours se serait me couper un membre. Je ne peux pas. En revanche je dois m'en séparer. Apprendre à vivre loin de lui. J'ai donc creusé un trou dans la terre molle, déposé le sac à l'intérieur et recouvert le tout. J'ai décidé de revenir quand je serais prête pour le récupérer et sourire en me rappelant les bons souvenirs et uniquement les bons.

Phrase suivante : Il l'a aider à mourir, mourir dignement et dans la paix
Malau-book

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Malau-book »

Je n'ai jamais aimée cette musique.
Elle passe tout le temps à la télé, à la radio, les gens l'ont sur leur téléphone et la passe en boucle à l'arrêt de bus, dans le train, dans le métro. Elle n'est pas douce, elle n'est pas violente non plus. Alors qu'est-t-elle ? Et pourquoi n'ai-je pas appréciée cette musique autant que les autres ? Et puis ai-je déjà écoutée les paroles une seule fois ?
Leur relation était devenue plus que fusionnelle...
Je crois que je l'ai fais, oui. Elle n'est pas triste, mais elle n'a jamais été joyeuse, ça j'en suis persuadée. Mais alors qu'est-t-elle ? Et puis pourquoi n'ai-je jamais pensée à l'écouter ? Ai-je déjà compris le sens ?
Une nouvelle école, de nouveaux amis...
Je crois que je l'ai compris, le sens. Elle n'est pas que paroles, elle est aussi sentimentales, elle te brise. Au final qu'est-elle ? Elle retrace probablement ma vie.
Et je n'ai jamais aimée cette musique.
Alors elle étendit ses ailes et pris son envole vers la paix...

:arrow: Quelqu'un m'avait donné ce truc, et je savais pas quoi en faire.
Pia66

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Pia66 »

Quand je l'ai vu, j'ai compris que j'allais mourir. Le monstre me dévorait de ses yeux noirs, et bientôt, si je ne faisais rien, si je ne courais pas, je me retrouverai dans son ventre.
D'abord, Il me sauterait dessus pour éviter que je ne lui échappe, il ne voulait pas voir ses jambes poilues devenir toutes sales après avoir couru dans la boue. Il me retiendrait dans ses grandes pattes horribles, il me regarderait une dernière fois se délectant du repas qu'il allait pouvoir faire, il me mettrait ensuite dans sa grande gueule remplie de dents acérées, affûtées et tachées de sang, il me croquerait vivante envahit par la faim et la gourmandise et il m'avalerait toute crue ne pouvant plus attendre.
Le monstre ne fit rien de cela puisqu'un bruit l'effraya et il s'enfui en courant, jappant comme un petit chien. Moi, de mon côté, je me réveillai debout au milieu de mon salon. Chouchou, mon chihuahua, était couché devant moi, sa queue coincée sous mon pied droit, il jappait pour me réveiller, il avait enfin réussi à me sortir de ma crise de somnambulisme.

Prochaine phrase: "Dans mon monde tout est différent, les licornes existent, les femmes sont machos et les hommes..."
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Dans mon monde tout est différent, les licornes existent, les femmes sont machos et les hommes se battent pour obtenir les mêmes droits que leur conjointe. Tout ce que vous connaissez est bouleversé. L'histoire du monde est différente: l'esclavage des noirs n'a jamais eu lieu, Napoléon ne s'appelait pas ainsi et était une femme. Et,me croirez-vous, si je vous dis que, de notre temps, jamais un Homme n'a gouverné ? Généralement ce sont des mistics, drôle de petite créature orange humanoïde doté d'une intelligence hors du commun. Il est aussi arrivé lors de 28ème République que notre bonne planète soit dirigé par un des Sénateurs, ces géants à la peau écailleuse qui peuvent écraser chacun d'entre nous du bout de son ongle. Ce n'était pas un temps de paix. Les femmes avaient réuni le conseil de chaque catégories d'habitants, car nous étions en catégories pendant cette dure période, pour monté un coup d'état contre ce tyran. Mais maintenant nous vivons en paix, chacun vit en harmonie. Chaque jours un homme en costume rose se marie à une femme en robe noir. Chaque jours dans nos hôpitaux, un enfant Homme, Sénateurs, Mistic, Licornes,... vient à la vie. Ainsi en va de mon monde. Et vous ? Vous me parliez de... Bombe nucléaire ? Qu'est-ce donc ? Un jouet que vous avez inventé ? Parlez-m'en plus, cela m'intéresse !

Phrase suivante: De toute les manières possibles, il survivrait.
judiangelo

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par judiangelo »

"De toutes les manières possibles, il survivrait."dit un jour le docteur avec sa voix étrangement sèche, quand il pensait que Nico dormait. Ce dernier avait toujours trouvé la syntaxe du docteur laissant à désirer. De plus que son raisonnement étrange.
Le jeune homme regarda son ventre. Le coup d'épée y avait laissé une cicatrice laide et boursoufflée, légèrement verdâtre. Il soupira. Tout cela était idiot. Il se redressa un peu dans son lit d'hôpital. Il était seul, à présent. Son camarade de chambre, un grand gaillard avec le visage presque entièrement brûlé, avait expiré la nuit dernière, laissant derrière lui une femme, deux enfants et un lit d'hôpital vide que les infirmières s'étaient empressées de désinfecter. Il avait semblé à Nico qu'elles voulaient faire disparaître toutes traces de cette mort atroce. L'une des deux infirmières avait un cancer de stade 1. Le jeune homme trouvait ironique qu'elle s'échine autant à faire disparaître toute trace de cette mort qui l'étreindra bien assez tôt. Il repensa au jour de sa blessure. La guerre avait commencé depuis quelques années déjà. Il avait été mobilisé et envoyé au front pour combattre les Abynotiniens. Un nom à rallonge pour des gens qui ne passaient pas par quatre chemins pour planter une épée dans le ventre d'un enfant. Nico s'était bien battu. Jusqu'à ce qu'il décide d'en faire plus. Dans sa compagnie, il y avait une jeune femme. Elle avait fait un scandale quand son fiancé (mort depuis) était parti à la guerre et avait obtenu de l'accompagner. Elle était belle. Ses longs cheveux bruns et bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. Elle était brave, aussi. Dans ses yeux gris brillait une étincelle d'audace et de courage. Elle était arrivée un mois avant le fameux jour. Les tranchées étaient déjà tapissées de neige sanglante. Comme la compagnie du jeune homme ne comptait que dans ses rangs des hommes qui n'avaient pas vu de femmes depuis bien longtemps, elle avait été la proie de bien des convoitise. Mais jamais Nico n'avait vu un de ses compagnons d'arme ne lui faire des avances trop insistantes. La jeune femme imposait le respect. Deux semaines après son arrivée, une missive lui apprenait que son fiancé avait été tué. Nico était là quand la lettre était arrivée. Il ne l'avait jamais vu pleurer. Quand elle avait lu, sonvisage s'était juse fermé, comme une fleur du soir.
Et le fameux jour était arrivé. A pas de loup. Ce matin là, quand la trompette sonna l'assaut, Nico était loin de se douter de ce qui allait arriver. Il était presque heureux. C'était son dernier jour avant sa permission. Dans vingt-quatre heures, il aurait pu retrouver sa famille pour une semaine loin du front. Les Abynotiniens contre qui ils se battaient avaient dû se douter de leur fin proche car leurs visages déformés affichaient des moues découragées. Ils s'étaient pourtant battus avec ardeur. La jeune femme - Nico ne savait pas son nom - avait été un des héros de ce jour. Elle avait donné du courage à tous ses compagnons d'armes tandis qu'à ses pieds s'amoncelaient des cadavres abynotiniens. Ce fut peut être pour ça qu'elle finit de la sorte. A cause de son courage et de son altruisme. Nico était occupé à aider un camarade à la jambe blessée quand elle lui avait crié quelque chose. Le jeune homme n'avait pas compris. La fraction de seconde suivante, il était sur le dos dans la boue. La jeune femme était étendue sur lui. Il s'était dégagé et son coeur avait loupé un battement. Dans le ventre plat de la jeune femme, un javelot abynotinien était planté, comme un drapeau dans la terre. Ses yeux gris étaient vides. Nico avait compris. Il avait été promu au rang d'officier supérieur chargé de la compagnie. Ce qui avait fait de lui une des cibles principales des Abynotiniens. Il allait bientôt pouvoir rentrer chez lui. La jeune femme s'était sacrifiée pour qu'il vive encore un peu, elle qui avait tout perdu mais qui s'était battue avec le courage et la férocité d'une lionne. Nico s'était battu comme un fou, ensuite. Les Abynotiniens étaient tombés les uns à la suite des autres, passés au fil de son épée.
L'un des leurs avait réussi à blesser le jeune homme de sa lame et maintenant il était là, dans son lit d'hôpital, à songer au sacrifice d'une inconnue. Il n'avait appris son nom que ce matin. "Calypso" Nico se tourna dans son lit et ses yeux tombèrent sur une photo de la compagnie, un jour avant le fameux matin. Calypso était au milieu de tous ces hommes. Elle souriait. Son sourire creusait des petites fossettes dans ses joues rondes. Ses yeux gris brillait.
Nico se dit alors qu'il serait injuste pour elle de mourir. Il comprit les paroles du docteur. Rien que pour Calypso. De toutes les manières possibles, il survivrait.

Phrase suivante : Les flocons tombaien paresseusement sur le sol.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

J'adore ton style d'écriture !!!

Les flocons tombaient paresseusement sur le sol. Ils recouvraient le sol d'un tapis de coton. La petite fille s'émerveillait devant eux. Elle tournoyait sur elle même, un sourire plaqué sur les lèvres. Son manteau rouge était piqué de blanc. Les motifs dorés sur les poches semblait luire sous le lampadaire qui l'éclairait. Elle semblait heureuse. Je ne pouvais m'empêcher de l'admirer, un sourire étirant mes lèvres. J'imaginais cette petite fille dans la vie de tout les jours, sautillante, du genre qui amène la bonne humeur en toute situation. Là son bonnet marron recouvrait ses cheveux blonds et bouclés, en été, elle porterait surement un grand chapeau turquoise qui ferait ressortir ses grands yeux.

-Quentin ? Si on ne part pas maintenant tu vas être encore en retard.
Je reposais la petite boule à neige sur la table en bois de la cuisine non pas sans l'avoir agité une ultime fois en soupirant.

:arrow: L'alarmes retentissaient partout !
cloe812

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par cloe812 »

Pour la première fois depuis si longtemps, j'ai ri. J'ai ri. Ce son, je ne l'avais pas entendu depuis mes douze ans. Pas depuis que j'ai retrouvé le corps rouge de ma sœur pendu à l'arbre du jardin. Mes parents aussi, n'ont plus ri. Ils n'en ont pas eu l'occasion. Peu de temps après, un accident de voiture les emportait tous les deux. J'étais seule. Et où est l'intérêt de rire seule, dites-moi ? Pour moi, il n'existe pas. Je n'avais personne. La vie est devenue sombre. Non, pas sombre. Rouge. Rouge comme le sang ! Rouge comme la souffrance, rouge comme le diable. Oh, j'ai tout de même vécu ma vie. Si on peut appeler une vie mon quotidien de femme rabaissée, obligée de vendre son corps pour survivre. Vous savez, il ne me reste rien. Juste un carton, que j'ouvre le soir venu, pour me servir d'abri. Il ne me reste rien d'autre. La vie perd petit à petit ses couleurs. Elle n'est plus rouge, elle est grise. Il n'y a pas de couleurs, de noir ou de blanc. Non, seulement différentes nuances de gris. Cette nuit là, j'étais tapie au fond de ma "maison", comme toutes les nuits. Les passants passent, les enfants jouent. Personne ne me voit. Les jours défilent lentement, les nuits encore plus. Et, il y a eu cet homme. Qui s'est approché de moi. J'ai reculé, comme un animal terrifié. Mais il m'a tendu quelque chose. Je l'ai pris et je l'ai reniflé lentement, avant de l'identifier et de croquer dedans. "Merci !", criai-je à l'homme qui s'éloignait. Et j'ai ri, pour la première fois depuis longtemps. C'était une pomme. Rouge comme le sang.

:arrow: Les étoiles chantent, ce soir.
LivredePluie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par LivredePluie »

Les étoiles chantent ce soir. Leurs notes filaient le long de la voie lactée, et explosaient en mille et unes lumières. C'était beau, si beau que même les loups se taisaient. Toutes les créatures de la Terre écoutaient, retenant leur souffle. Toutes sauf une. Moi. Le monstre aux yeux écarlates. Les cheveux de corbeau. Allongée dans les hautes herbes, ce n'était pas le chants des étoiles que j'écoutais. Non, j'écoutais battre mon coeur. Boum...Boum...Boum...Ils deviennent de moins en moins nombreux, de moins en moins réguliers. Je sens la Lune m'observer, moi, le monstre. J'imagine la lumière de ses rayons jouant sur mes cheveux sombres, étalés autours de ma tête comme une couronne. Ils caresseraient lentement les contours de mon visage, se noieraient dans la faible lueur rouge de mes yeux entrouverts. Puis ils descendraient plus bas et hurleraient de frayeur en voyant le béant trou noir ornant mon flan. Alors ils remarqueraient les rigoles de sang sur mon corps, les taches écarlates sur les hautes herbes. Ils remarqueraient ma main blanche serrant toujours la poignée de jade sanguinolente d'un poignard. Oui, ils remarqueraient tous cela. Ils deviendraient murmure et me surprendrais en me soufflant d'ouvrir les yeux. "Ne meurs pas dans le noir" me chuchoteraient-ils. J'ouvre les yeux. Un rayon de lune capte la larme de cristal sortie de mes yeux. D'une voix rauque je chuchote:
"Tu as raison, c'est magnifique..."
Pour la première fois, je n'ai pas honte de pleurer. La lune lâche une larme, qui se mélange à la mienne. Une légère brume sort de mes lèvres. Alors les étoiles s'arrêtent, le ciel explose. Je suis morte. Doucement, les loups se mettent à chanter.

Phrase suivante :arrow: Elle était allongée au milieu d'une immensité de fleurs blanches
Lylly

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Lylly »

Elle était allongée au milieu d’une immensité de fleurs blanches, elle était allongée dans ce champs depuis sa plus tendre enfance, elle y venait avant avec son grand-père...jusqu’à l’année dernière où son grand-père partit dans un endroit où il serait auprès des gens qu’il aimait – comme sa femme – et au milieu de ces fleurs blanches qu’il aimait tant. Malgré le fait qu’il ne soit plus de ce monde, Lisa continue à venir chaque dimanche après-midi dans ce champs de fleurs blanches et de s’allongée....elle le fait pour son grand-père, pour ne pas l’oublié, pour garder un souvenir de lui..... Allongée comme elle était, elle voyait le magnifique ciel bleu avec ses quelques nuages, elle sent le soleil contre sa joue....il fait chaud, comme une journée d’août. De temps en temps, elle voyait un avion passé et se disait que dans cet avion, une personne verrait peut être les fleurs blanches. Elle entendait les criquets, voyait les abeilles, les papillons....
Comme son grand-père lui manquait ! Tiens, elle allait ramasser quelques fleurs et les porter à sa tombe.

:arrow: Il avait une magnifique rose rouge dans la main.
sara-gray

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par sara-gray »

Il avait une magnifique rose rouge dans la main. Il attendait, plongé dans ses pensées, seul, assis sur son banc. Le vent soulevait quelques mèches de ses cheveux bruns hirsutes. Soudain, elle arriva. Ses yeux d'un vert profond s'illuminèrent lorsqu'il la vit. Elle écarta une mèche de ses cheveux rebelles noirs de jais. Ils se regardaient. Plus rien d'autre n'existait autour d'eux. Ils s'enlacèrent. Il lui tendit la rose. Un grand sourire éclaira son visage. "J'adore les roses, surtout les rouges" lui dit-elle. "Je sais" lui a-t-il répondu. Elle lui dit ensuite "Tu m'as manqué". Il lui répondu "Ça n'arrivera plus jamais. Je ne partirai plus jamais. Il n'y aura plus de guerre." Elle lui dit "tu as de grandes ambitions..." Ils éclatèrent de rire. C'était un bel après-midi de juin, au lendemain de la cinquième guerre mondiale.

:arrow: Tout était fini.
daenerys98

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par daenerys98 »

-"Parle-moi, je veux savoir." lui dis-je, inquiète. Je savais qu'il n'allait pas tout me dire, que c'était trop dur pour lui de me révéler tout ce qu'il avait dû endurer. Il avait vécu avec tout ça sur le coeur bien trop longtemps. Il ne pouvait plus le garder pour lui... Ça risquait de... De le détruire.
Il m'a regardé, ses immenses yeux bleus, remplient de larmes qui menaçaient de couler à chaque instant. Sa bouche fermée, tremblante. Le vent soufflait fort. Ses cheveux noirs frôleaient mon nez, tant j'étais proche de lui. Et le sien, rougit par ce froid de décembre, ne cessait de renifler. A le regarder comme ça, fragile à l'inverse de ce a quoi il m'avait habitué, j'avais envie de pleurer moi aussi.
Il s'est détourné de moi, regardant vers l'océan et commenca à parler. Mais jamais je n'aurais imaginé ce qu'il allait me dire... Je savais ce qu'il endurait depuis des années, du moins je le pensais. Je l'aimais tant. Il m'avait protégé, aimé. Et maintenant qu'il avait besoin de moi, j'étais incapable de le sauver. Je ne savais pas quoi faire... Bien sur, je pouvais l'écouter et l'aimer à mon tour. Mais... C'était bien plus grave cette fois.
Il m'a raconter le déroulement de l'histoire comment ça avait commencé, et comment ça c'était transformé en enfer quotidien, comment il n'osait pas me quitter et retourner chez lui, pour se retrouver face à son père. Je me suis avancé, il était toujours dos à moi, et je l'ai pris dans mes bras pendant qu'il continuait à me raconter. Et c'est là que j'ai compris ce qu'il s'était passé, à peine une seconde avant qu'il me le dise. Mais je savais que je continuerai à l'aimer. Peut importe ce qui allait se passer. Je l'aimerais.
Il a serré mes mains. Et a prononcé cette phrase que rien ne pourrais plus effacer.
" Je l'ai tué."

=> "Quand je l'ai vu, j'ai compris qu'il était trop tard"
sara-gray

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par sara-gray »

Quand je l'ai vu, j'ai compris qu'il était trop tard. Je ne n'avançai pas plus dans la ruelle sombre. Je ne voulais pas en voir plus. C'était déjà trop. Il y avait beaucoup de sang. Il était mort. Mort. Je sentis une larme couler sur ma joue. Je sortis mon téléphone et composai le numéro des secours. Je raccrochai au moment où l'on me demandait mon identité. Je jurai tout en jettant mon téléphone par terre. Je rabattis la capuche de mon sweat sur ma tête et fis demi-tour. Je marchais, la tête baissée et les mains dans les poches, jusqu'à ma voiture. Je jettai mon sac à dos sur le siège passager et démarrai le moteur. Je conduisais sans m'arrêter, sans savoir où j'allais. N'importe où pourvu que ce soit loin d'ici. Il a fallu que pour une fois, je m'attache à quelqu'un. Et forcément, ils me l'ont pris. Alors, je fuyais. Comme toujours. Une chose est sûr : ils vont payer.

:arrow: Je me réveillai
LivredePluie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par LivredePluie »

Je me réveillais, lentement, comme émergeant d'un rêve. Mais bien sûr, je n'avais pas rêvé. Les gens comme moi ne rêvent pas, ils font des cauchemars, le plus souvent atroces. Je tentais de me lever. Mon corps se mit alors à protester vigoureusement, toutes mes cellules me criant de ne plus bouger. Gémissant, je me redressais pourtant. Et là, stupeur! Chaque centimètres carrés de ma peau semblait couverts de bleus. Que m'étais-il arrivé? Puis je me souvins. C'était à cause de lui, ce foutu imbécile! Persuadé que je n'avais rien à faire dans le 6eme, que c'était son territoire, il m'avait provoquée en duel, hier, à la tombée de la nuit. Le moment le plus propice aux combats, car la montée de la lune décuplait les pouvoirs des traqueurs d'ombres. Je lançais mes jambes hors du lit et grimaçais. C'est qu'il cognait fort cet abruti. La pensé réjouissante qu'il ne devait pas être dans un meilleur état que moi fit naître un sourire sadique sur mes lèvres. Pff! j'empiète sur son territoire, il aurait put trouver une autre excuse pour se mesurer à moi. J'étais sûre que c'était parce qu'il ne voulait pas avoir l'air d'un mec qui ne cherchait qu'à se mesurer au autres pour augmenter sa puissance. Enfin, il n'avait beau être qu'un parfait crétin doublé d'un mauvais menteur, il était plutôt mignon. Grand, assez athlétique, avec de soyeuses mèches noires, il possédait des yeux de jade extraordinaires. Une douche brûlante et un série d'étirements me permirent de regagner un peu de souplesse, et de mobilité. Quand il entra, il ne prit même pas la peine de toquer. je sourit tout en continuant ma gym matinale.
- Tiens, mon fameux chasseurs d'ombres d'hier, je souris. Il s'accentua lorsque je vit qu'elle ne s'était pas trompé le jeune homme était effectivement aussi cabossé qu'elle, peut-être même plus.
Il grogna.
- Je m'appelle Jenifaël, répondit-il. mais Vu que j'ai horreur de ce prénom de gamine, c'est Craft ou rien.
-Quelle amabilité, me moquais-je, moi c'est Gwen. Tu fais des cauchemars à quelle régularité?
-Chaque fois que je m'endors ou presque.
Je sifflais admirative.
-La vache! m'exclamais-je, t'as tué combien d'ombres pour qu'elles t'en veuillent autant?
Il ne répondit pas, et j'en déduit que ça devait faire un sacré paquet.
-Je suis pas venu là pour taper la causette, reprit-il. Je te propose de couvrir le 6ème à deux.
Je fit mine de réfléchir. En vérité, je n'aurais refusé pour rien au monde! Tout pour fouiner dans les affaires de ce chasseur d'ombre, qui semblait un peu trop la connaître et pencher du côté des traqueurs fous. un sourire de chat se peignit sur ses lèvres.
-Entendu Crafty!
-C'est Craft!
-La ferme et viens te battre! rétorqua-t-elle en riant. tu ne m'as pas encore montré ce que tu peux faire en plein jour!

:arrow: Phrase suivante: Elle claqua des doigts, et le monde s'effondra.
LivredePluie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par LivredePluie »

désolé pour les quelques fautes d'orthographe et les passages où on passe de la première à la troisième personne, j'ai pas l'habitude d'écrire avec "je".
Leia

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Leia »

Laissant ses pensées vagabonder parmi l’équilibre fragile de cet univers aux multiples saveurs, motifs et couleurs. Elle se surprit à rêver des « et si » que lui offrait son ignorance pour encore quelques instants. Il lui arrivait souvent de tenir entre ses mains le destin de différentes personnes, pourtant aujourd'hui ce n’était pas le cas. Aujourd’hui il s’agissait de quelque chose qui lui tenait a coeur, ce qu’elle pouvait apprendre de ce méandre de couleurs avait le pouvoir de faire basculer son avenir.
Petite elle avait découvert son don et depuis, elle n’avait eu cesse de s’exercer pour pouvoir aider son entourage de son mieux, s’interdisant de l‘utiliser sur elle. Mais aujourd'hui étant perdue et ne sachant que faire elle s’autorisait exceptionnellement a en faire usage pour elle.
Bon assez tergiversé pensa t’elle sortant de sa rêverie elle repensa encore une dernière fois à sa question « reviendrait-t’il ? ». Elle claqua des doigts, et le monde s’effondra. Parmi le labyrinthe de ruine compose de ces cartes de tarots la jeune voyante lu la réponse. Elle sourit et levant les yeux de ce tableau multicolore que lui offrait les cartes de son avenir, elle senti une petite brise lui apportant un parfum familier, rempli de promesses.

phrase suivante: Je savais que je te rencontrerais
cam881995

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par cam881995 »

Je savais que je te rencontrerais. Étrange phrase pour commencer un nouveau paragraphe, un nouveau texte, une nouvelle histoire ? A croire que tout me ramène à toi, même un jeu sans prétention sur un forum, où je n'avais pas mis les pieds depuis presque un an. Cette phrase, et qui sonne comme une certitude, écrite par une parfaite inconnue pour moi ( pour toi ? ) à cet instant précis. Corrélation des évènements et des mots ? Hasard ou destin ? Voilà la vraie question : Objectif ou subjectif ?
Je savais que je te rencontrerais, mais je ne l'ai vraiment su que le jour où je t’ai rencontré. Au moment où la manipulation mentale d'un blondinet nous avait fait sortir de nos gonds, au moment où tu m'as regardé à travers tes lunettes en t'exclamant :
"-J'essaye de faire le plus aléatoire possible, pourtant."
Alors là, oui j'ai compris que je t'avais rencontré. Bien sûr il y avait eu un prémisse. Tes manies avaient attirées mon attention bien avant le joint que tu étais entrain de fumer. J'avais déjà remarqué la façon que tu avais de te passer la main dans les cheveux et la certaine lassitude avec laquelle tu te massais le front... comme si une souffrance intérieure te rongeait. Rien que par cela, j'ai senti que tu étais quelqu'un à part..."Tellement de sentiments se bousculent dans mon cœur, qui palpite et grandit en écrasant la peur." Mais ce n'est que plus tard que tout s'est imposé à moi, alors que nos âmes, rendues euphoriques par on sait quel stratagème, semblaient en symbiose. Mon rire quoiqu'un peu artificiel trahissait mon état tandis que ta voix semblait me ramener à cette réalité dont je ne percevais plus les contours. "-Garde le contrôle !"m'avais-tu dis pour la énième fois, j'avais alors saisi tes mains avant de repartir voyager mon for intérieur. Mais en émergeant de ce tourbillon de sensations au bout d'un temps qui semblait tout relatif, nos mains étaient toujours liées malgré ce voyage, malgré toutes ces raisons de vents et marées qui auraient pu nous séparer. C'est beau, c'est simple, c'est l'évidence, comme dirait Claude. Mais quant à savoir s'il s'agit du destin ou du hasard, je te laisse répondre, c'est toi l'expert après tout. On est une équipe désormais, je pose et tu réponds, j'écris et tu corriges.


Prochaine phrase : Je t'enverrais l'aube par ricochet
matelot

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par matelot »

Le jeune homme attendait depuis une heure déja : il commensait à s'inquéter : il devait y avoir un problème . Isa n'était jamais en retard . Non , décidément ce n'était pas normal, pas du tout du tout .
Il fallait se décider : ou il s'enfuyer comme un lache et s'éforcé d'oublier cette maudite enquète et la jolie Isabelle qu'il chérissait tant ou il partait à sa recherche ."Si sa se trouve ,pensa t-il, elle c'est juste perdu ." Mais au fond il savait que c'était impossible ." Et puis , de toute façon, se reprit-il, jamais je n'oublirait son visage, ses cheuveux ... " Il poussa un soupir ,puis, résigner, tourna les talons .
Il partait à sa recherche .
Leia

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Leia »

Je t’enverrais l’aube par ricochets… voila maintenant bien un mois qu’il trépignait d’impatience, il n’en pouvait littéralement plus! C’était insoutenable, d’accord il devait attendre le jour de son anniversaire mais c’était aujourd’hui, bon sang! Quelle était cette énigme et de qui venait-t-elle ? « Je t’enverrais l’aube par ricochets » quelle drôle de phrase… que signifiait-elle, est-ce une énigme, une métaphore ? Il s’avait bien qu’il n’était pas tout a fait raisonnable, après tout il était minuit une, on était le 25 novembre depuis seulement une minute et l’aube il le savait, a cette époque-ci de l’année se faisait désirer… Et puis quelle idée de lever en pleine nuit pour un message qu’il avait reçu lettre par lettre. Il y a un mois il avait reçu la première lettre de la phrase le « J ». Il avait d’abord cru à un canular, une farce, mais ensuite il avait reçu les autres lettres une par une comme si elle annonçait un décompte, ils les recevait chaque matin dans sa boite aux lettres. Au début de cette semaine il avait même eu droit a un mot: « tiens toi prêt ! A l’aube de tes 17 ans tu comprendra. Attends moi sur le toit de ton appartement. »

Alors voila lui, Natan, surnommé Nat par ses amis, n’avait pas hésité une seule seconde. Il était comme ça, il ne réfléchissait pas il agissait, cette tendance lui jouait parfois des tours, tout comme elle lui permettait de faire de belles rencontres. La dernière fois ce fut une belle rencontre, il repensa à la fille au long cheveux doré qu’il avait secrètement baptisé Iris en hommage à ses yeux ensorcelant, qu’il avait rencontré à cette soirée… C’est donc à cause de cette tendance que Nat se retrouvait perché sur un toit regardant l’horizon et se gelant par ce temps hivernal. Son souffle formait de petits nuages en s’évaporant dans l’air glacial et les étoiles brillait de leurs froides lueurs, c’était pensa Natan les seule témoins de sa présence nocturne, la lune n’était même pas la pour lui tenir compagnie.

Natan c’était démené pour savoir qui avait bien pu lui fair passer ce message, même si au début il ne s’avait absolument pas ce qu’il allait contenir, il avait passé des heures a scruter sa boite aux lettres, il s’arrangeait pour avoir des horaires imprévisibles pour surprendre son mystérieux facteur, mais ces efforts restèrent vain. Loin de s’avouer vaincu avait décidé d’assister à ce rende-vous coute que coute. Natan se mit a marcher de long en large sur le toit il commençait a avoir froid, pourtant il était bien couvert et faisait partie de ce genre d’individus qui même si ils sortent en t-shirt sous la neige n’a pas froid et n’attrape jamais de rhume. Une particularité qu’il partageait avec sa grande soeur qui habitait au Canada. Regardant sa montre Natan comprit pourquoi il avait froid il était déjà six heure du matin c’était le moment le plus froid de la nuit juste avant que l’aube ne se lève, un vague de froid se rependait dans l’atmosphère. Levant les yeux vers l’est Nat attendait l’aube impatiemment. le ciel s’éclaircissait d’abord bleu foncé il s’éclaircissait en mauve pale quand soudain, une série de taches plus claire que les autres se formèrent les unes a la suite de l’autre comme une si on avait joue au ricochets dans le ciel. Ces taches formèrent bien vite une série de mots: « rejoins moi en bas ».
Se précipitant dans les escaliers Natan déboula dans la rue. Il se retrouvera face à Iris, qui lui offrit son sourire ensorcelant qui illuminait ses yeux. Maintenant tu vas enfin pouvoir savoir, je m’appelle …., je suis ton âme soeur et tu as beaucoup de choses à apprendre. Viens je vais te montrer ! Natan sans voix prit la main de sa fée au cheveux dorée se laissa entrainer.


:arrow: Verte, rouge, orange, bleues,... Elles formaient une merveilleuse symphonie.
Champsderoses

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Champsderoses »

Verte, rouge, orange, bleues,... Elles formaient une merveilleuse symphonie. Ces couleurs artificielles, provoquées par la simple combustion d'une plante psychoactive, m'enchantaient, comme toujours.

Je pense qu'il n'y a rien de plus beau. J'avais envie de rester assis-là, sur ce fauteuil, à les contempler des heures durant. Mais je regarde par la fenêtre le temps ensoleillé et me sens coupable de rester enfermé ainsi. Après tout, pourquoi ne pas essayer de sortir ? J'expire une dernière bouffée de cette cigarette qui fait rire, et recherche une soirée à laquelle je serai convié.

Un groupe de jazz dans un bar branché pas loin ? Bof... Un before arrosé chez un ami à quelques stations de tram ? Non... J'avais désespérément envie de changer d'air. Ah tiens, une soirée dans une ville thermale. Pourquoi pas... Je me doutais bien que ce n'est pas parce que la ville portait le nom d'une bouteille d'eau que l'alcool allait manquer là-bas. Et puis de toute façon je ne suis pas un grand buveur.

Je prépare mon sac, saute dans un bus et pars. Deux heures plus tard, j'étais arrivé, un peu avant le début de la soirée. C'était parfait, j'allais pouvoir m'isoler discrètement, prendre une grande inspiration et m'éclater.

...

Nous étions à table. Alors qu'un jeu de cartes plus destinés à faire boire qu'à être véritablement palpitant captivait l'attention générale, je t'ai vu arriver t'asseoir près de moi. L'amie d'une amie à moi ? Je ne daignais à peine lever la tête; je savais d'avance que ce genre de rencontres éphémères ne méritaient pas l'attention qu'on leur accordait : on ne se reverrait très probablement plus jamais après ce soir là.

Et pourtant, après qu'une remarque houleuse fut émise par une personne peu consciencieuse, tu te mis à parler. Un débit de parole rapide, clair, organisé, ravageur. J'adorais ça. J'étais trop haut pour comprendre quoi que ce soit à ce satané jeu de cartes, mais j'ai néanmoins vite saisi qu'il fallait que je te parle. Je n'ai rien trouvé de mieux à dire que la simple vérité : "j'adore la manière dont tu t'exprimes !".

...

Tous les autres étaient partis faire un hammam, ou je ne sais quel jeu de ping pong avec des bières. Moi, j'avais du mal à décrocher mon regard du tien, à décrocher mes mains des tiennes. Assis sur le canapé, je me rendais compte à quel point ces couleurs artificielles, qui m'enivraient quelques heures auparavant, semblaient ternes et maussades à côté de ton visage.

...

Des mois plus tard, je repense souvent à ce qui ce serait passé si j'étais resté dans mon fauteuil ce jour-là. Comment croire au hasard après une aventure pareille ?



Phrase suivante : "Je me réveillais..."
LivredePluie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par LivredePluie »

Je me réveillai en sursaut, haletante. Les yeux fixés sur le plafond, je compte dans ma tête. Une respiration, deux respirations... Et ainsi de suite jusqu'à ce que je me sois calmée. Il fait encore nuit. Un rayon de lune accroche la surface polie de mon miroir. Bataillant pour me dépêtrer de mes draps, je me mets finalement debout. Je me suis trompée. Ce n'est pas le miroir qui reflète la lune. Non, c'est le petit morceau de métal dépassant du tiroir de ma commode. Va ouvrir, vas-y! Un pas en avant. Non, je peux pas... mon pied recule. Tu es pathétique. Cette fois j'avance. N'y touche pas! Un hurlement dans ma tête. Tout mon corps se paralyse, me hurle de partir en courant. Malgré tout, mon bras, pâle sous la lune, s'avance, tremblant. Le tiroir s'ouvre. C'est un révolver. Ma main, grande araignée spectrale, s'en saisi. Une part de moi s’extasie sur le brillant du métal, la forme de la crosse épousant parfaitement ma paume, son poids idéal.Automatisme, je lève mon arme, vise, pose le doigt sur la détente... Bang! Une détonation déchire mon esprit. Puis ce hurlement, le cri spectral d'une ombre, crevant mes tympans. Mes yeux s’agrandissent de peur, mes pupilles se rétractent jusqu'à redevenir deux têtes d'épingles. Non... je ne veux pas...non! ce regard hanté par la surprise, ces tâches de sang sur l'asphalte, ce corps tordu par la déflagration... Le miroir se brise.
Je ne me suis pas rendue compte que j'ai jeté mon arme. Pas rendue compte des larmes qui roulent sur mes joue, pas rendue compte de mes yeux écarquillés d'horreur. De mes yeux qui observent les milles éclats du mort sur la glace. Traitresse! hurlent-ils. Je me prend la tête entre les mains et hurle. D'un brusque accès de rage, peut-être de désespoir, comme folle, je lance le miroir par terre. Tout pour ne plus voir ces visages agonisants, hurlants, défigurés.
Sanglotante, je tombe à genoux. Et, dans les fragments brisés du miroir, dans la lumière crue de la lune, je me vois enfin telle que je suis, reflétée à l'infini.
Cassée.
Parce qu'hier soir, j'ai tué un homme.

:arrow: Phrase suivante: Son œil s'irisa d'un million de couleurs
Elyo

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Elyo »

Son œil s'irisa d'un million de couleurs , lorsque son ami lui montra ce jardin magique . Ce lieu où on aurait cru que toutes les couleurs de d’arc-en-ciel s’étaient arrêtées pour l’éclairer , ce lieu , il le qualifia alors de sanctuaire où il pourrait passer sa vie à contempler jonquilles , roses , lavandes … La magie de ce petit coin de paradis ne pouvait être que plus attirante quand soudain un rayon vint se poser sur une fleur … À sa vue , une vague d’émotions submergea cet homme . Un mélange de tristesse et de souvenirs douloureux qui remontaient à la surface devant cette fleur . Il se souvenait d'elle , c'est sa femme qui l'avait planté . Il se rappelait à présent , cette fleur avait brisé l’écrin qui enfermait sa mémoire . Il se rappelait enfin de sa vie d'avant … Avant son accident . Il se retourna vers son ami et s'effondra sur place en pleurant . La douleur était trop forte … Cette fleur avait fait ressurgir non seulement tous les souvenirs heureux qui lui était liée mais aussi tous les souvenirs les plus tristes comme ceux de la maladie de sa femme et son décès … elle était partie trop tôt et il pleurait alors les larmes qu’il avait pleuré ce jour qu'il avait oublié . Son ami s'approcha de lui et tenta de le consoler , mais le chagrin que cette fleur avait soulevé était trop fort . Il se releva et marcha vers la sortie du jardin . Il remercia son ami de l'avoir emmené jusque là , de lui avoir rappelé ces souvenirs . Son ami n’eût même pas le temps de dire quelque chose que l'homme était déjà parti .
Un autre homme entra dans le jardin , il regarda l'autre et dit :
«Il se souvient ?
- Oui … mais il est parti .
- J'ai vu . Il fallait qu'il se souvienne pour qu'il se rappelle de ma fille . Qu'elle ne soit plus qu'une pierre dans un cimetière pour lui …»

:arrow: Elle/il regarda droit devant elle/lui ...
Cooki03

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Cooki03 »

Elle regarda droit devant elle et s'élança . Mais soudain elle prit conscience de ce qu'il lui arrivait : elle venait de sauter dans le vide . Elle senti l'air sur sa peau et respira profondément . Mais ce n'était pas elle, c'est son mensonge, qui l'a faite sauter . Un simple mensonge.
Depuis que la guerre a éclaté ,elle se sentait vide . Elle a toujours été seule ,mais là, c'était différent . Quand elle avait menti en se faisant passé pour une générale ayant perdu son armée devant le refuge, elle n'avait pas imaginée risquer aussi gros .Mais les gens la voyait autrement qu'une pauvre orpheline , qui trainait dans les rues , là, ils la voyaient comme une survivante du combat , une véritable héroïne .Mais depuis le temps , 5 ans ou plus , elle commençait a croire elle même a sa nouvelle identité . Mais Taly , elle, ne l'avait pas cru et avait dévoilé aux commandants sa véritable identité . Et ,pour trahison , les commandants l'avaient jeté dehors .
Meyrie (car tel était son nom) , se mit en boule ,dans le vide, essayant de fuir à la réalité .
Elle se souvint le mois difficile qui avait suivit son exclusion .Puis il y avait la falaise ,où elle était quelques instants plus tôt , et compris pourquoi elle avait sauté . Pour en finir.
Elle s'arracha a ses pensée et vit quelques formes sur le sol ,qui approchait de plus en plus . Elle comprit ensuite que les formes étaient des humains , qui s'apprêtaient a la retenir . Elle ne sut dire si s'était une bonne ,ou mauvaise chose .
Une fois arrivé dans les bras de ses sauveteurs , elle observa leurs visages .Que des visages rassurant et apaisant . Elle se dit soudain que peut être pourrait elle recommencé une vie meilleure ,auprès de ces gens la .Une soudaine envie de leur raconter son histoire lui vint .Et ,après s'être présenté ,elle la raconta . Ils écoutèrent avec attention .Elle ne parlait à personne en particuliers , mais cela lui importait ,tant qu'elle parlait de sa vie ,sa vraie . Et puis ,une fois son histoire terminé , ils lui demandèrent de les suivre .
A la vue de ce paradis, elle en eu le souffle coupé .C'était une grande plaine . Une lumière de provenance inconnue donnait un aire joyeux à ce lieu , déjà débordant de vie . Il y avait plusieurs maisonnette de bois . Ses sauveteurs lui expliquèrent qu'un jour ,ils avaient trouvé un tunnel menant a ce terrain et qu'ils ont de suite décidé de construire un village .Ils lui racontèrent aussi que tous avait une histoire semblable a la sienne et lui attribuèrent une maisonnette très accueillante .Elle ne put s'empêcher de sourire . Une montée de bonheur l'envahit , elle était si heureuse d'avoir rencontrer ces sauveteurs ,et ne voulu même plus pensé a ce qui aurait pu arrivé si il n'aurait pas été là.


excusez moi si je fait quelques fautes
et n'hésitez pas a me faire part de votre avis ^-^

:arrow: Soudain, je me retrouva dans le noir .
aureliedu38

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par aureliedu38 »

Soudain, je me retrouvais dans le noir. Une sensation de malaise s'insinua en moi. A travers cette dense nappe d'obscurité, je me sentais épiée.
Je n'aurais jamais du entrer dans ce bâtiment, pour cause, il sentait l'embrouille à plein nez.
Je savais qu'au travers de mes allures de victime se cachait une bête féroce qui ne demandait qu'à sortir ; et ce soir je n'étais pas seule. Il suffirait d'une simple et banale égratignure pour que... Non, je n'osais même pas y penser. A plusieurs reprises la bête s'était déjà emparée de moi sans que je puisse lui opposer la moindre barrière. Mais cette fois-ci j'étais bien décidée à me battre même s'il m'en coutait la vie. Cette fois ci elle n'aurait pas raison de moi aussi facilement.
- Montrez-vous, bande de lâches ! Hurlais-je à pleins poumons.
Aucune réponse. Aucun son ne transperça l'obscurité de cette dure et fragile nuit d'hiver.
A taton, je saisis le premier débris en ferraille qui me tomba sous la main. Génial, pensais-je, aucune de ses faces n'étaient assez coupantes pour que je puisse en faire une arme.
Malgré le danger que j'encourais en faisant cela, j'invoquais la magie qui sommeillait en moi.
La bête gronda comme pour me prévenir du danger imminent si je plongeais plus profondément encore. Il faudrait se contenter de ce souffle de magie.
C'est alors que je sentis des doigts me frôler. Un frisson me parcouru l'échine. Avant que mon assaillant ne décide de se jeter sur moi, je brandis le morceau de métal, qui, au contact de mes doigts était devenu une lance habile et tranchante.
Rien ne se passa. Une colère sourde enfla en moi. Si j'attrapais la personne qui s'amusait à jouer à cache cache ainsi, je lui ferais mordre la poussière en lui expliquant les règles de base de ce jeu.
Malheureusement, je n'eus pas le temps de m'appesantir sur le sujet : un souffle transperça la noirceur du bâtiment en ruines. J'esquivais le coup et me retournais pour voir à qui j'avais affaire.
Rien. C'était comme se battre avec le vent.
- Je sais ce que tu caches Aileen.
Cette voix atone sonnait comme un châtiment. Je resserrais ma prise autour de mon arme de fortune.
- Qui es-tu ? Lançais-je suffisamment fort pour que l'être où qu'il soit dans le bâtiment m'entende clairement.
- Je sais ce que tu es Aileen.
Il s'était approché. J'entendais maintenant les débris de métal et de pierre crisser sous ses pieds.
La peur, jusqu'alors inexistante dans mon esprit, se fit une joie de s'insinuer par tous les pores de ma peau. Cette voix me donnait la chair de poule. On l'aurait dit tout droit sortie des enfers tant son absence d'émotions et de vie étaient flagrants.
- Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Rendez-vous et je vous laisserai la vie sauve, lançais-je la voix dure de sous entendus.
- Oh non, ma chère. Je sais exactement ce à quoi j'ai à faire. Je suis ici pour te tuer.
Une main me saisit l'avant bras et m'envoya valdinguer à travers une fenêtre en verre. Le corps recouvert de petites coupures, j'essayais tant bien que mal de me relever de cette chute vertigineuse. On était au troisième étage quand même.
C'est alors que la bête en moi s'affola. Des millions de brèches venaient de s'ouvrir dans la carapace. Il ne restait rien entre elle et la sortie. Hormis moi.
Je fis alors ce qui me paru le plus censé sur le moment : je m'enfonçais la lance brillant sous le clair de lune dans le ventre. Une douleur atroce explosa dans mon crâne et se fut tout.

Voilà un petit texte qui j'espère vous fera réfléchir.
En ce qui concerne la suite :

"Elle se releva d'un sommeil sans âge en baillant grossièrement".
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