Petit jeu d'écriture

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lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Son cœur battait entre mes mains. La petite pulsation de vie traversait le tissus de son tee-shirt. Je posais ma paume à plat dessus pour la sentir comme une caresse légère.
Il était assit, appuyé contre un muret. Les yeux clos, des rêves derrière ses paupières, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil éclairait ses cheveux roux, j'y aperçus quelques mèches plus sombre. Une mèche de cheveux lui tombait sur son front brillant sous la lumière du soleil. Le haut de ses joues étaient rougis par le soleil. Je lui caressais les lèvres du bout du doigt. Il ne réagit pas à mon contact. Je m'aventurais sur la commissure de ses lèvres. Toujours rien. Lorsque j’atteins sa joue lisse et douce, il frémis.
Ses paupières se soulevèrent. Doucement. Il plissa les yeux, aveuglé par le soleil qui formait une auréole autour de la tête. J'aperçus mon reflet dans ses grand yeux noir. Penchée au dessus de lui, mes yeux vert brillant de larmes, les cheveux en bataille, je faisais peine à voir.
Il prit le temps de m'observer et un large sourire fit briller ses dents blanches. Je remarquais que l'une d'entre elle était un peu tourné. Peu importe. Il était tellement beau.
- Tu es revenu. souffla-t-il
Sa voix était plus grave que la dernière fois que je l'avais vu. Malgré le sourire assuré qu'il avait sur le visage, je reconnus la surprise qu'il dissimulait.
- Tu as tellement changé, Annie. murmura-t-il.
Je le savais. Il avait l'air troublé de me voir. C'est vrai que j'étais partis il y a maintenant un an, il devait penser que je l'avais oublié. Sûrement.
- Tu m'as manqué ! Si seulement tu savais à quel point. lui dis-je
Il ne répondit rien. Il détaillait mon visage, chaque élément qu'il aurait pu oublier, avec une certaine mélancolie. Il me caressa la joue avec douceur.
- Je dois être en train de rêver. Tu es réellement revenu ?
-Oui, mais prends ça comme tu veux. Tu peux imaginer que tu es toujours en train de dormir.
- Je t'en ai tellement voulu de m'avoir abandonné Annie. Pourquoi as-tu fais ça ?
- Je...
Je ne terminais pas ma phrase. Le bruit de talons claquant sur le sol,vint vers nous.
- Marc ? Tu es réveillé ? J'ai une surprise pour toi.
La voix m'était inconnue. Elle était d'un timbre aigu mais pas désagréable; au contraire, joyeux, doux comme le velours.
Je me redressais vivement tandis que Marc vira au cramoisie. Une jeune fille du même âge que moi apparu à l'angle de la rue. Brune, les cheveux tressés, les yeux chocolats, la peau bronzé. Elle portait une petite robe bleu noble qui lui allait à merveille. Elle était splendide.
Elle me fixa intensément avec un grand sourire.
- Marc, tu me présentes ton amie ?
Il bafouilla des présentations rapides.
- Euh... Annie, tu peux venir avec nous si tu veux.
Son invitation tenait plus de la politesse qu'autre chose.
- Non merci, je dois repartir. J'ai été très heureuse de te revoir Marc. Je le saluais de la main et tournais le dos. Les vannes s'ouvrirent. Je me mis à pleurer en m'éloignant d'eux. Lorsque je fus suffisamment loin, je me retournais et les aperçus. Elle s'était assise à côté de lui et parlait en faisant une multitude de geste. Marc avait posé un bras sur son épaule et la serrais contre lui.
J'essuyais vivement mes larmes avec ma manches et leur tournais le dos. Je glissais des écouteurs dans mes oreilles. Du moment qu'il était heureux, j'étais heureuse. Mon cœur ne souffrirait pas longtemps de cette perte. Du moins, je l’espérais.

Phrase suivante: Un, deux, trois, soleil !
Vava21

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vava21 »

Un, deux, trois, soleil ! Ce jeu auquel on avait tant joué étant petit. C'était toujours toi qui gagnait, je m'en souviens comme si c'était hier. La cour de récréation était ouverte sur nous mais même en plein été, on restait sous le préau à joué à un, deux, trois, soleil ! A ce moment la, on jouait aussi au "mariage", plus tard, je voulais me marier avec toi. On aurait trois enfants, tu te souviens ? 2 filles et 1 garçon, mais comme le garçon serai tous seul, on avait décider qu'on en adopterait un autre. Toi, tu voulais qu'il vienne du Mali et moi de Madagascar. A ce moment la, on se croyait unis pour la vie que rien n'allait nous séparé.
Malheureusement, tu as déménagé, bien plus tard. On était au lycée, on parlait toujours de nos projets quand ta famille a décidé de nous séparé et elle t'a emmené loin de moi. Tu es parti au Canada. Un pays que je ne visiterais sans doute jamais. Toute les nuits je rêvais de toi, je me rendais enfin compte de la place que tu prenais dans mon coeur, dans ma tête, dans ma vie. Mes journées étaient tristes, monotones. Tu ne venais plus t'assoir à coté de moi, sur notre banc favori, tu ne t'inquietais plus sur l'interro que je vennais de louper, tu ne me déffendais plus... Bref, tu n'était plus la. Loin. Disparu. T'es tu rendu compte a quel point tu me manquais ? Ma vie n'étais plus rien sans toi. Jusqu'a maintenant, je n'ai eu aucune nouvelle de toi, pas une lettre, ni un coup fil, ou un message sur facebook. Tu ne donnais plus signe de vie depuis que tu étais parti. J'avais presque failli t'oublié.
Puis quelques années plus tard, je venais juste de terminé mes études, j'ai recu tes lettres. Toutes celles que tu m'avais envoyer depuis ton départ. Des centaines. Elles sont arrivé chez moi du jour au lendemain. Je les ai dévoré. A chaque tu disais que je te manquais. Que tu n'avais plus de nouvelles de moi et que tu s'inquietais. Malgré tout, tu avais continuer à m'écrire, même si je ne te répondais pas. Puis j'ai appris que c'étais ta mère qui avait empeché tes lettres de me parvenir. Elle ne m'aimait pas et voulait a tout prix t'éloigner de moi. Quand tu l'as apprit, tu as enfin découvert pourquoi tes parents voulaient partir au Canada. Ils ne voulaient pas que nous nous fréquentions.
Finalement, tu es revenu en France et j'ai fini par te retrouvé et depuis, nous somme marié, nous avons 3 enfants, 2 filles, Maélisse et Linaelle, et un petit garçon de 2 ans, Victor. Et biensur on a, comme projet, d'adopté un garçon malien...

prochaine phrase : Je n'aurai jamais cru dire ça un jour, mais, ça a du bon d'être un vampire.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Je n'aurais crut dire ça un jour, mais ça à du bon d'être un vampire. Pour tout dire, je crois même que j'adore ça. Attention, je vois déjà vos mines horrifiées ! Pas un vampire mais un vampire. Il y a une nuance à marquer clairement. Vous ne comprenez pas ? Mais c'est clair pourtant, comme de l'eau de source. Je suis la personne qui ...vous savez... est là. Fait acte de présence, observe, tout le monde, sans être vu. Détaillant chaque personne, écoutant chaque parole, jusqu’à une toute petite respiration, un soupir, une petite moue sur le visage. Celui qui généralement, est assit dans un coin de la classe, ne lève jamais la main, à des notes moyennes pour ne pas se faire remarquer mais à pourtant une mémoire remarquable. Jusqu'à ce que... quelqu'un s'approche pour faire connaissance.Ce qui n'arrive jamais. Ces personnes ne connaissent rien de moi, je sais tout d'elle ou presque. Cette brune au premier rang, a deux frères, une soeur atteinte d'un cancer dont elle ne parle que très peu, un père alcoolique, une mère gérante de supermarché. Ce gars là-bas, plus tard, il voudrait être camionneur. Je trouve ça débile avec les résultats qu'il a... enfin bon... Il ne parle que de foot avec ses copains et se la joue grand dur mais au regard qu'il lance à un brunette du premier rang, je devine qu'il en est amoureux. Elle... est très lunatique pour ne pas dire étrange. Elle parle très peu. Timide dise les professeur, désintéressée à mon avis. La blondinette avec la coiffure impeccable devant moi ? Futur coiffeuse, à coup sûr. Sans arrêt entouré d'un groupe de fille gloussant en permanence. Toujours en train de faire des tresses dans les cheveux de ses amies. Elle rode aussi beaucoup autour du groupe de garçon, lorgnant le roux là-bas. Lui faisant les yeux doux, remontant la poitrine et rentrant le ventre. Elle est ridicule. Là, elle écrit sur sa main, je ne le vois pas, mais je peux affirmer qu'elle écrit:" Je vous aimes mes chéries !!!! <3"
C'est bien ce que je dis, RIDICULE. Et puis, il y a elle. Grand yeux de velours vert, cheveux chatain atteignant ses épaules, sourire magnifique. Je ne sais rien sur elle. C'est bien la seule. Elle me fixa un instant, me fis un grand sourire. Je lui répondis tout étourdis. Elle m'avait sourit ! Impossible. Elle vit mon regard trainé sur ses boucles châtains,, rammassa ses affaire, vint à côté de moi:
- C'est libre ici ?
- O... Oui, bien sûr, comme tous les jours.
- Je peux ?
- Evidemment.
Elle s'assit à côté de moi. Son coude frôlait le mien, je frémis. Elle sentais une douce odeur de rose.

Phrase suivante: L’androïde effectua une vrille et se tourna vers moi.
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Un, deux, trois, soleil ! Il se retourna vivement, cherchant ses trois amis de ses petits yeux gris, mais ne vit rien et entreprit de continuer son observation en fouillant les alentours. Il d'aventura dans les broussailles qui faisait la particularité du parc de son village. Des pommiers partout, des cerisiers, des poiriers, un vrai paradis pour les enfants. Dans sa course poursuite, il cueillit une pomme et la mangea avec gourmandise. Il chercha un peu plus dans les endroits secrets du parc, des endroits connus que par les joueurs de cache cache curieux d'espace. Quelque minute plus tard, alors qu'il ouvrit le branchage d'un buisson robuste, il entendit un cri de terreur. Surpris, il sursauta et courra vers l'endroit d'où provenait le bruit. Léonie se tenait droite les ongles à la bouche et les yeux écarquillés d'horreur. Tristan regarda un peu partout et aperçu un énorme serpent, il était épais, mesurait plus de deux mètre et avait de zébrures jaune et marron tout le long du corps. Sa tête était pour le moment cacher par sa queue énorme mais ne tarda pas à se faire voir et on aperçu bientôt des yeux d'un violet perçant et terrifiant. Tristan et Léonie ne bougeaient plus, la peur les noua sur place, leurs petits corps ne supporterais pas une des morsures de ce gigantesque serpent. Aucun corps d'ailleurs. Tristan fouilla un peu dans ses souvenirs, ce serpent lui disait quelque chose. Puis il eu un déclic: quand il avait dix ans, Tristan et son papa était allés à la bibliothèque et poussé par la curiosité,ils avaient feuilleté "les animaux les plus dangereux du monde" dans ce livre ils avaient pus constaté que la veuve noire était l'araignée avec le venin le plus mortel, il avait aussi découvert que le Taipan du désert était le serpent le plus venimeux sur Terre. L'image du livre correspondait parfaitement à celle du serpent sous ses yeux. Tristan réfléchi sur les techniques d'attaque du serpent mais n'eut pas le temps de répondre à cette attente, le reptile se jeta à ses pied avec une rapidité folle. Léonie versa une larme, par la suite, le serpent se rua sur elle. Malheureusement pour eux, on appris le lendemain aux informations, que l'avion provenant d'Afrique était atterrit dans la grande ville voisine de la leur et avait rapportait la plus cruel des surprises...

Désolé, c'est pas le jeu cache cache mais j'avais oublié ><'

Phrase--> Elle s'accroupit, à bout de force
Vava21

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vava21 »

Elle s'accroupit, à bout de force. Elle venait de piquer un sprint de la bibliothèque jusqu'à chez elle. Maintenant, elle avait du mal à respirer. Son coeur battait dans ses tempes. Elle se cacha derrière un buisson et essaya de respirer plus calmement. Une fois son coeur légerement plus calme elle tendi l'oreille pour tenté d'entendre des bruits qui montrait que son poursuivant était toujours derrière elle. Aucun son. Annya commanca à se détendre un peu quand une branche craqua un peu plus loin. Elle se retourna doucement et aprecu une ombre. Elle cria mais une grande main s'appuya contre sa bouche. Elle paniqua, s'agita dans tous les sens pour s'enfuir. Mais son agresseur la tenait bien fermement contre lui, l'empechant de fuir. Son haleine sentait l'acool, la cigarette et une autre odeur qui lui était inconnu. Elle ne parvenait pas à voir son visage qui était dans l'ombre.
" Chut, réclama une voix sèche et froide. Tu vas finir pas réveiller tes parents ! "
Justement, c'était se que voulait Annya, réveiller ses parents, ils pourraient peut-être l'aider à sortir de ce pétrin. Mais la maison restait sombre et aucune lumière ne semblaient vouloir s'allumer.
Elle se faisait agresser en pleine nuit tout près de chez elle, par un homme qui avait trop bu et ne savais pas se qu'il faisait.
Elle arreta alors de se débattre, tentant une autre technique pour fuir. Elle s'abandonna à lui et comme prévu, il fut pris par surprise et désséra un peu sa prise. Profitant de ce répit, elle se retourna et leva le genou, celui-ci frappa au bon endroit. Son agresseur se plia en deux, en gémissant de douleur. Annya en profita pour courrir le peut de mètres qu'il lui restait jusqu'à chez elle. Elle récupera la clef, sous le pot de fleur de l'entrée, débara la porte et s'enferma à double tour dans sa maison, enfin à l'abri. Qu'es-ce qui lui avait pris de rester jusqu'à des heures aussi tardive à la bibliothèque en sachant qu'il y avait une fête à côté ? Elle monta dans sa chambre, se déshabilla et se coucha. Espérant qu'elle se réveillerait le lendemain en penssant qu'elle avait fait un cauchemard.

--> Mon coeur bat pour lui.
kaitlineverdeen

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par kaitlineverdeen »

Mon coeur bat pour lui
Il n'a jamais battu que pour lui
Mes cheveux au vent
Mon coeur battant
J'écoutait
J'entendait la mer qui m'appelait
C'était tentant certe
Cependant je ne le faisait pas,
Même si tu ne m'aimait pas
Il faut croire que je ne te méritait pas
Enfin je crois.
Je m'armait de patience
J'attendait que tu viennes me chercher
Mes chances étaient veines
Mais j'esperais
Même si tu ne venais pas
Même si tu viendra sûrement jamais
J'attendais
En regardant la mer d'Iroise
En regardant ce paysage
Aussi magnifique soit-il
Aussi pur que la nature
J'esperait
J'attendait
Les cheveux au vent

Phrase: les cheveux au vent.
S'il vous plait laissez un commentaire c'est important
PS: je suis consciente des fautes mais je ne peut pas faire certaines conjugaisons. Désolée pour les fautes!
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Bien écrit.

tout doucement, chaque objet revenait à leur place. Le collier qu'avant perdu Eva, la chaise de sa grand-mère, le débardeur noir de sa mère la boite à outil de son père et le tas de billes et de tissus déchirés. Même s'il n'en avait pas conscience, son dont lui était bien utile. En quelques secondes, il avait rangé un désordre qu'il aurait mis des heures à nettoyer... S'il n'avait pas ce dont. Ce dont qu'il maudissait, qu'il haïssait plus que tout au monde. Il n'en avait parlé à personne, sa famille le prendrait sûrement pour un fou et l'enverrait à l'hôpital. Il n'était pas fou. Il était normal. Oui. Normal. 
Ce dont pénétrait en lui doucement et le faisait souffrir. Il avait cette impression constante de solitude qui le ronger, l'impression d'être différent, de constituer une menace pour les autres, pour lui. De la poussière gisait sur ses épaules et de la boue arborait ses vêtements devenus grisâtres. Personne ne remarquerait ce qu'il avait fait. Cette expérience n'était qu'un divertissement du fait qu'il s'ennuyait. Il avait agrandit cette coccinelle, elle était devenue tellement grosse qu'elle avait bien faillit le tuer et casser une partie du toit. Pendant quelque seconde il avait paniqué mais, se rendant compte de la situation, il avait réussis à la maitriser et à lui redonner sa taille normal. Ensuite, il avait ranger tout le désordre qu'il avait fait. Peut être était-ce de la télépathie, sans doute même. Il d'assises essoufflé sur la chaise la plus proche, tout ça l'avait vider d'énergie. Il ferma les yeux et contempla le vide.
-Giid. Tu ne devrais pas te fatigué autant. Quand on a un dont pareil, on ne fait pas des choses aussi stupides. 
Il ouvrit brusquement les yeux. Son grand père se tenait devant lui, tout sourire. Il avait sa vieille canne abimé et son costard habituel. Jusqu'à maintenant, il ne lui avait jamais adressé la parole. Giid pensait que c'était parce qu'il ne le méritait pas et que son grand père avait reçus une éducation bien trop exemplaire pour feindre de lui parler. Giid eu un moment de recule étrange, puis il eu le déclic... 
Son grand-père avait le dont. 
Il n'était plus seule. 
La carapace qu'il s'était forgée se brisa, un sourire éclaira son visage. Son grand père s'approcha encore, il le prit par l'épaule et le serra contre lui. 
Maintenant, il n'était plus seul...

Phrase: Il s'assit sur la souche d'arbre.
Azulie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Azulie »

Il s'assit sur la souche d'arbre.
Le bois était dur et rugueux; il l'égratignait de part en part. Cela faisait déjà une bonne heure qu'il ne s'était pas arrêté. Il cavalait le long des sillons à la recherche de quelqu'un. Seul, perdu dans cette immense forêt. Il savait qu'il n'aurait pas dû s'attacher à ces gens, qu'il l'avait frappé et délaissé avec rage dans cet endroit qui n'est pas le sien. Retrouver sa famille, son creux de vie. Mais pour l'instant la chose qui le préoccupait, c'était de trouver de quoi se sustenter. La faim le tenaillait; et rester là, sur cette souche d'arbre, ne l'aiderait pas à se trouver de quoi manger.
Se nourrir et vite.
Après un instant d'effort, il abandonna la souche pour se traîner parmi les grandes plantes. Mine de dégout : des fourmis, rien que des fourmis. Le long des arbres, autour des fourmilières, au creux des pierres, sous les cailloux, de partout. Bon sang, c'est une invasion !
Cette idée le repoussa : il ne pourrait même pas avalait l'une d'elle. Trop de remords.
Cette situation le fit penser à l'hiver précédent, ou personne ne trouvait de quoi nourrir sa famille. Il s'ébroua. Sortir de cette forêt et vite. Retrouver sa famille rapidement, mais surtout ne pas croiser d'autres gens. Etres infâmes qui ne supportent pas de me voir. Ah...! C'est dur la vie d'un scarabée.

Maintenant que vous savez qui je suis, relisez mon aventure ! ...tout a commencé lorsque j'ai grimpé sur le sweet à capuche rouge d'un être humain.

PHRASE : " Perdu : mon seul espoir ? Une bouteille de vin."
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Perdu: mon seul espoir ? La bouteille de vin. Je l'attrapais pas le col avec vivacité.
-Qu'est-ce que tu fais, Jacques !?
Je ne lui accordais pas un regard. Je débouchait la bouteille et but une gorgée directement. Du vin rouge sang coula le long de mon menton, s'infiltra dans ma chemise la tachant de pourpre. Peu importait de toute façon.
- Arrête Jacques ! Ça ne résoudra pas le problème !
Elle trépignait à présent. Ses petites mèches blondes sautillaient autour de son visage fin couvert de maquillage et de larmes. Ridicules. C'était le seul mot qui me venait à l'esprit quand je la voyais.
Je l'attrapais pas les poignets et la plaquais contre le mur. Elle gémit et sanglota de plus belle.
- Tais-toi ! Faut qu'on se sert les coudes puisque personne viendra ! Tu m'as compris ? Ils nous ont abandonnés ! Maintenant c'est toi, moi et... eux.
Un bruit de pas dans le couloir. Je m'immobilisais, lui ordonnais de s'assoir. Je reposais la bouteille entamée sur la table de bois pourris et gratté, et m'assit à son côté, adossé au mur crasseux. La porte s'ouvrit en grinçant. Un homme entra. Une cagoule noir recouvrait son visage, dévoilant seulement des yeux d'un noirs extrême. Il tenait une mitraillette entre les mains avec l'assurance de quelqu'un qui sait et n'hésite pas à s'en servir.
Il déposa une assiette, tout juste rempli pour nous deux. Une odeur désagréable montait de l'assiette. Une grimace m'échappa et je crus apercevoir la forme d'un sourire moqueur derrière la cagoule. Peu importait. J'approchais mes doigts de l'assiette, poussé par la faim. Nous n'avions pas mangé depuis notre dernière tentative d'évasion qui remontait à au moins cinq jours. J'allais attraper ce qui ressemblait à un morceau de viande quand l'homme me repoussa contre le mur.
- Tu ne connais pas la galanterie, connard ? Les dames d'abord !
Il me frappa le crâne avec sa mitraillette et une centaine d'étoiles dansèrent devant mes yeux. Je vis le regard inquiet de Jeanne, les jambes de l'homme qui s'éloignaient, la porte claqua avec violence, et le noir se referma petit à petit sur moi. Je sentis la main de Jeanne, autrefois soigneusement manucurée, se posé sur mon front, sur ma joue, mon pouls. Rassurée de me savoir encore vivant, elle s'appuya sur moi.
Cela fait 2 ans à présent. Deux ans de vie commune forcé. Deux ans de violence. Deux ans enfermé dans cette salle crasseuse avec pour seul compagnie les cafards qui trainaient dans certains coins. Si vous m'entendez, je vous en supplies : Ne nous abandonnez pas !


phrase: La chose s'abattit sur lui, comme ça.
Azulie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Azulie »

La chose s'abattit sur lui, comme ça. Il ne l'avait pas vue venir.
"- Maaaaaaarc! hurla Kate. Non pas toi, non..." et ses sanglots de fillette s'évanouirent dans le silence de la caverne. Elle était seule à présent. Seule dans cet enfer; ce labyrinthe où tous les deux erraient depuis...depuis quand déjà ? Le temps passait, comme ça. Elle voulait retrouver le corps de celui qu'elle aime. Le toucher, le voir, le sentir une dernière fois. Les souterrains de noir se profilaient au fur et à mesure que Kate avançait. Courant aussi vite qu'elle le pouvait, parmi les débris et autres méandres, elle ne le savait pas : la chose la suivait. Comme une ombre silencieuse et invisible, mais qui broie tout sur son passage. La lampe de poche grésilla. Un coup. Deux coups. Trois..."Clac".
"Non pas maintenant !". Des larmes coulaient le long de sa joue. Elle décalait le bouton "on/off" à répétition, mais sans succès.
Noir.
Courir, crier, s'arrêter, palper les murs, se cogner, tomber, ramper, se relever, recommencer.
La fillette déboucha finalement sur une grande salle. Elle le sentit à l'air qui s'en dégageait. Trébuchant sur quelque chose de mou elle comprit : "Marc !".
Des pleurs, des pleurs en abondance.
Deux corps l'un contre l'autre.
La bête fondit sur eux.
Encore ensembles.
Pour toujours.
Pour la fin.
Ici et là.
Morts.

PHRASE : "Ils étaient plus de mille."
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Ils étaient plus de mille. Entassés, ça et là. Comme de vulgaires déchets jeté à la poubelle. Leurs peau exsangue pétrifié et nu. Leur corps aux allures presque difformes. La peau salie et souillé, les bouches entrouverte comme dans un dernier râle de souffrance. Là, une jambe, plus loin, un bras. Et encore à côté, quelques chose qui ressemblait à un pied à la cheville tatoué d'un numéro. Lequel, ce retrouvait sur chaque corps de cet amas de chair humaine.
Une odeur de chair en putréfaction montait au dessus des corps, attirant les mouches en grand nombres. Si on allait plus loin, l'odeur de putréfaction s'estompait pour être remplacé par celle, bien pire, de la chair brulé. De la fumée noir montait de cet endroit. Un gémissement s'éleva dans le tas. Un homme en tenue de militaire s'avança son fusil en main. Le sigle SS luisait avec malveillance sur son bras.
Il marcha autour du tas pestilentiel afin de trouver l'endroit d'où venait le gémissement.
Lorsqu'il trouva la jeune femme coincé sous les cadavres, il la fixa quelque minutes se débattre sous les cadavres pour s'en débarrasser, la regardant comme si elle n'était qu'un moucheron. Elle l'aperçut et commença à le supplier dans une langue étrangère:
- Pomóż mi, błagam!
Pas de réaction de la part de l'homme.
-Pomóż mi proszę pana ! gémit-elle encore une fois en fondant en larmes.
Il se pencha pour mieux la regarder puis lui tira une balle dans la tête.
- Jüdischen Dog ! marmona-t-il en allemand avant de s'éloigner.

Plus tard, lorsque les alliés arrivèrent dans le camps, tous les gardiens c'étaient enfui, à l'exception de ce dernier qui était de garde. Il subit le sort miséreux qu'il avait réservé à une jeune femme bien plus innocente que lui. C'était en mai 1945.


Phrase suivante: Il leva un sourcil en l'air, m'indiquant qu'il ne me comprenait pas tout à fait.
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Il leva un sourcil en l'air, m'indiquant qu'il ne me comprenait pas tout à fait. J'ouvris la bouche encore une fois essayant d'articuler pour qu'il puisse lire sur mes lèvres. Mais ça ne sembla pas être une méthode adéquat. Je poussai un soupir, la vitre était trop épaisse pour crier. Elle l'attendait, il ne le savait pas, et moi, j'essayai désespérément de le lui faire comprendre, en vain. Son mariage avait était annulé à cause d'une vulgaire dispute, et elle voulait réparer ça. Malheureusement, elle avait décidait d'aller dans la direction inverse. Elle ne le savait pas, évidemment, mais lui, le savait. Je sortit de ma voiture, la colère montait en moi. J'étais la demoiselle d'honneur, et pour ma meilleure amie, j'allai faire un sorte que ce mariage est bien lieu ! Je me rua dehors sans me préoccuper de la robe trop longue qui passait sous mes talons. Je toqua à sa vitre pour qu'il l'ouvre, mais celui-ci n'en fit rien. J’eus un élan de compassion pour ma meilleure amie qui voulait épouser un imbécile de la sorte. J'ouvris rageusement la porte puis le pris par la manche de son costard qui lui allait parfaitement et moulait son torse de la manière la plus sexy possible. J’aperçus un homme assis à ses cotés, grand, brun, au physique avantageux, des yeux d'un vert perçant, et la tenue la plus élégante jamais vu sur cette Terre. Je retins mon souffle, réprimant un sourire béat et me tourna vers le marié.
-Elle t'attend pauvre idiot, tu vas tout gâché, rejoins la dans cinq minutes à la sortie de la ville.
-Je... Quoi ?!
-Fais ce que je te dis, cours prend mon taxi ! Vite !
Il couru manquant de trébucher à plusieurs reprise. Je poussai un nouveau soupir de satisfaction cette fois. L'homme séduisant qui se tenait quelques minutes plus tôt sur le siège passager de la vieille 4L bleu était à présent accoudé à la porte de la voiture. Je ne pus m’empêcher d'ouvrir la bouche d'admiration et de le regarder de haut en bat, m'attardant un peu trop sur ses lèvres.
-Je suis Caus, l'ami de monsieur Harisson. Vous avez l'air de bien le connaitre à ce que j'ai vu.
-Euh... Je... Oui.
Je lui adressa un des sourire les plus naïf qu'il soit et il m'invita à entrer dans sa voiture. Je m'installa à ses cotés, toujours les yeux pétillants.
6A présent, je vous déclare, mon accompagnatrice au mariage de la futur famille Harisson.

Phrase: Boum !
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Boum ! Douche froide. Explosion intersidérale. Anéantissement totale. Non. Pas ça. Pourquoi ? Non. Il m'avait poignardé. Avait enfoncé la lame jusqu'à la garde. Dans mon dos. Non. Pourquoi lui ? Non. Il ne pouvait pas. Pas lui.
Je restais froide mais mon cœur semblait explosé en un millions de morceau qui tombait dans le bas de mon ventre. J'avais envie de vomir à présent mais je n'en montrait rien. Ne pas lui laissé apercevoir ma souffrance. Ne pas pleurer devant lui. Non. Pourtant... Mes yeux se remplissaient déjà de ce fichu liquide. Je pris une grande respiration. Non. Ne pas pleurer. Garder la tête haute.
- Mais réagis haut moins ! hurla-t-il
Je ne te laisserais pas ce plaisir mon cher. Surement pas.
- Même pour m'insulter ! Je t'en supplie ! Dis quelque chose !
Non. Je détournais la tête. Le voir comme ça me faisait encore plus mal. Il se plaqua à moi. Collant son front au mien.
- Tu m'en veux, n'est-ce pas ?
Rien. Tu n'obtiendras pas des réponses de moi. D'ailleurs tu les connais déjà. Pourquoi tu poses ces questions ? Tu veux entendre le tremblement de ma voix quand je te dirais que oui, je t'en veux. Oui plus que jamais. C'était ta plus grosse bêtise. C'était ta dernière bêtise.
Il enlaça ma taille. Je le repoussais violemment et m'éloignais à grand pas. La colère montait de plus en plus. Elle enflait en moi. Immonde.
Il me rattrapa en courant. Agrippant mon bras avant de se prendre ma main sur la joue. Des larmes coulaient sur mes joues. Non pas ça. Surtout pas ça. Je les essuyais vivement avec ma manche. Les étalant au passage sur mon visage.
Lui, avait perdu son sourire. Son visage se décomposait petit à petit. Il se rendait compte que j'étais sérieuse. Qu'il avait fait une connerie. Les larmes avaient eu bien plus d'effet que la gifle qu'il avait manqué de se prendre.
- Je... je suis désolé... Ne pleure pas... chut... s'il te plaie... ne pleure pas...
Il était désemparé. Il voulu me caresser la joue mais je le repoussais encore.
- Non mais tu te rends compte ! Est-ce que tu te rends seulement compte de ce que tu as fait ?! je hurlais et ma voix montait dans les aigus, presque hystérique. Tu croyais quoi ? Que ça allait rien me faire ? Que c'était normal ? Que tu pouvais faire ça ? Mais redescends sur terre ! Ça m'a déçue ! Je ne pensais pas que toi tu ferais ça ! Toi ! Tu avais toutes ma confiance ! Et pourquoi ?? Pour que tu ailles jouer avec d'autre ! Tu n'essayes même pas de faire dans la discrétion ! Et t'excuser, non surement pas ! Maintenant tu réfléchis à ta connerie comme un gosse et ensuite tu pourras venir me voir ! Pigé ? J'en peux plus, là ! Je suis fatiguée ! J'ai rien dis jusque là ! Je pensais que tu allais t'expliquer. Faut croire que je me suis trompée.
Je m'éloignais de lui. Prise d'une immense fatigue. Un fardeau sur les épaules. Un poids dans le ventre. Je me réfugiais dans les toilette et m'aspergeais d'eau. Lorsque je sortis, il avait disparut. Une pointe de tristesse me perça de nouveau mon cœur pourtant déjà brisé. En sortant du lieu où nous étions, je croisais La fille. Elle me lança un regard moqueur. Pensant surement que je n'étais pas au courant de son petit jeu pervers. Deux idées me traversèrent l'esprit : la claquer, ou la déstabiliser. Les deux était tentant. Pas de violence.
- Il embrasse bien n'est-ce pas ? glissais-je en passant à côté d'elle.
Son sourire se figea. Elle s'arrêta net. Je la déplaçais sans rien ajouter. Ce n'était pas la peine. Elle n'en valait pas la peine. En arrivant chez moi, je trouvais sur le pas de la porte un bouquet d'Immortelle et Jasmin. Avec un mot accroché: Pardon

Phrase suivante: Lâchez-moi tout de suite !
Azulie

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Azulie »

- Lâchez-moi tout de suite ! pesta-t-elle. Je ne suis pas, et ne serai jamais votre assistante !
- Le sort que je te réserve est différent de tes prédécesseurs pauvre saute ! Je te l'ai déjà dis. Tu ne pourriras pas comme eux après m'avoir aidé. Je veux te garder pour toujours. A mes côtés.
Cette seule pensée de vivre sa vie enfermée à le servir, et le voir chaque jour l'un suivant l'autre lui retourna l'estomac.
- Jamais, vous m'entendez ! Jamais !
Injuriant, elle lui cracha à la figure.
- N'insiste pas ou je saurai me montrer plus violent, lui dit-il en exerçant une pression plus forte sur son poignet.
Mon bracelet ! Ses souvenirs, son dernier espoir. Elle souffla avec douceur sur la perle qui brilla à la vue de l'homme. Il explosa avec malheur :
- Grraaa ! Et relâchant sa proie, il se recroquevilla impuissant face à la jeune demoiselle. J'ai fait une gaffe. Il gémît. De tout son être. De toute son âme. De toutes ses larmes. Soeurette...
l'homme retira avec lenteur et son manteau dont la capuche recouvrait son possesseur des pieds à la tête.
Ebahie, stupéfaite, écroulée. Lui ! Comment a-t-il pu me faire une chose pareille...
- Je...je...ne savais pas. Ne m'en veux pas. Je te trouvais belle. Belle pour ce rôle. Je ne t'ai pas vue grandir, seule la bague est intacte, enfin...elle fonctionne toujours ? Son pouvoir m'intéresse, avec elle je n'aurai plus besoin de faire ce sale boulot. Tu comprends ?
Effondrée.
- Tu retrouves la soeur que tu as à peine connue, pour laquelle tu n'as pas donné un seul instant de ta vie, et lorsque tu la retrouves enfin, ce qui t'intéresse c'est la bague ! Honte tu m'entends ! J'ai honte du frère que tu es ! hurla-t-elle.
Elle décrocheta le petit bracelet de son poignet et le tendit en direction de son frère en tramblant de tout son corps et c'est au travers de ses larmes silencieuses qu'elle prononça le mot.
"Suppression". Il disparû à jamais de sa vie.
- Oui. Elle fonctionne toujours...
La bague lui permettait de dirigeait sa vie comme l'entendait. Mais elle savait qu'en abuser lui serait fatale. Seulement là, elle n'en pouvait plus. "Pause"; et le monde s'arrêta de tournoyer.
Silence et appaisement. Cela faisait du bien. Lâchez-moi tout de suite ! Lâchez-moi tous.

PHRASE : "Ses cheveux volaient dans le vent, et je respirais son odeur, heureux."
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Ses cheveux volaient dans le vent, et je respirais son odeur, heureux. 
J'avais cette impression que mes problèmes n'étaient réalité que de la poussière à essuyer et ma tête fut soudainement comme relâcher d'une emprise. 
Je dégustais la saveur de ses lèvres. 
J'abusais de son amour, elle abusais du miens. 
J'étais comblé. 
Aux anges.
Je perçus son désir ardent d'être à les cotés. C'était la plus belle nuit de noce au monde. 
Mon téléphone vibra soudainement. Elle s'arrêta net et avec un sourire le pris pour regarder le SMS reçus. 
Elle mît du temps à lire, elle déglutit, son visage semblait paralysé, comme effondré, ses mains tremblées, je sentis sa respiration et son cœur battre. 
Vite. 
Trop vite. 
Tout devint irréel. Je mis du temps à comprendre. Je mis du temps â réaliser ce qui se tenais sous ses mains... 
Elle me regarda, anéantis. Comment moi, l'homme le plus amoureux de la terre, avait pus donner cette expression aussi triste sur le visage de la femme qu'il aimait ? 
Je perçus une larmes non désirait perler sur sa joue, et, ne voulant pas que j'en voie plus, elle partit en courant, laissant le téléphone sur son passage. 
J'étais déstabilisé, moi meme ne connaissais pas le contenu du message qui avait fait pleurer ma femme. 
Je ravala ma honte et pris le téléphone, je lus comme étranglé le SMS. "J'étais tellement heureuse hier, j'ai jamais cru que tu pourrais m'emmener au ciel chérie, ta femme est la plus chanceuse ;)" j'attendis quelques secondes, perturbé par ce message qui ne me concernait pas. 
Puis le vibremant du téléphone recommença et un nouveau message m'apparut sous les yeux: "Oups, trompé de personne, désolé" mes yeux s'écarquillèrent de dégout et je me lançai à la poursuite de ma femme. Une fois qu'elle m'apparut sous les yeux, je me ruai sur elle pour lui montrer le message, elle se retourna, me dévisagea. 
Je la regardai à mon tour cherchant un signe d'excuse, elle avait les yeux rougis et elle reniflait régulièrement signe qu'elle avait pleuré. Je la pris dans mes bras et elle ne me repoussa pas. Sans prendre le temps de quoi que ce soit d'autre, nous rejoignions la chambre, terminer ce que nous avions commencé.

Phrase--> le verre éclata par terre
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Le verre éclata par terre. Je ne me reculais pas. Ne bougeais pas. Les débris de verre s'éparpillèrent sur le sol. Je ne les regardais même pas. Mon regard restait fixé sur eux. Ils me voyaient à présent. Enfin.
Les yeux écarquillés comme s'ils hésitaient entre rire et avoir peur pour mon état mental. Ils ne me connaissaient pas. Ils n'ont jamais essayé de me connaître. Mais ça... Je n'en ai rien à faire. Ils me voient comme la petite gamine timide qui les suit partout comme un petit chien sans jamais prononcer un seul mot. Parlant entre eux. M'ignorant platement. Comme si je n'étais pas là. Invisible. Je commençais même à penser qu'il m'avait complètement oubliée. J'en avais marre.
Je marchais dans les bris de verre qui craquaient sous mes chaussures. Sans un mot. Toujours sans un mot. Si je parlais, je risquais de m'énerver, de leur hurler.
Je ravalais les injures qui montèrent dans ma gorge quand je vis le regard moqueur de Philippe. Assit sur une chaise. Il me regardait avec moquerie. Peut-être pensait-il à une blague, ce n'en était pourtant pas une. Loin de là.
Je m'approchais de lui, et le giflais à lui en décrocher la mâchoires. Il perdit son sourire, gémit et plaqua une main sur sa joue qui rougissait à vue d’œil. Comment avais-je pu le trouver agréable ?
- Lili calme toi ! s'exclama aussitôt une grande brune assise non loin.
- Ne m'appelle pas comme ça ! hurlais aussitôt
Elle s'immobilisa. C'était la première fois qu'elle entendait ma voix. Était-ce si choquant que ça ? Non, je ne crois pas. Je soufflais un grand coup et la regardais dans les yeux.
- Oui, je sais parler, ça t'en bouche un coin, hein ?
Ma vois résonnais dans la petite salle silencieuse. Sans fenêtre, c'était parfait. Je fermais la porte à clé.
- Mais enfin Élisa, qu'est-ce que l'on t'a fait pour que tu t'énerves ainsi ? demanda un autre assit sur une autre chaise en bois.
Je restais sans voix. Comment osait-il demander ça ? Ne se rendait-il vraiment pas compte ? Etait-il idiot à ce point là ? Non, impossible. Je le fixais longuement et m'aperçus qu'il savait déjà mais pas les autres. Pourquoi avoir demand... Mais si, évidemment. Il avait compris.
- Tu veux que je te donne un exemple ? Tu sais de quoi je vais parler donc ce n'est pas pour toi que je vais parler. Un seul exemple, d'accord ? Ce matin, lorsque nous nous sommes réunis ici, tous était en place, les chaises, les assiettes, le gâteau tout juste coupé, les verres. Neuf. C'était le nombre qu'il y avait à chaque fois. Un pour tous le monde... à une exception... Moi. Ce n'est pas que ça... j'imagine que vous comprenez que tout cela est dû à une accumulation.
- Mais voyons, Élisa ! Ce n'était que des oublis, on ne t'a pas visé ! Tu es vraiment idiote quand tu le veux. dis Anne, la petite brune folle amoureuse de son ami Philippe
Elle se redressa pour quitter les lieux.
- Rassis-toi tout de suite ! hurlais-je.
Une expression narquoise se glissa sur son visage.
- Et tu vas faire quoi ? Me cracher des mots à la figure ? Tu crois vraiment que tu me fais peur ?
Elle lissa les plis de sa jupe et s'éloigna de la chaise à grand pas.
- Je t'ai dis de te rassoir ! On ne t'a jamais appris à obéir ? hurlais-je au bord de l'hystérie.
Je glissais ma main dans la poche de mon jean.
Elle se retourna vers moi. La grimace de moquerie sur son visage se transforma vivement en peur lorsqu'elle vit le revolver entre mes mains.
- Repose ça Élisa. Tu pourrais tous nous faire du mal avec ça. murmura-t-elle
- Tu te crois en position pour donner des ordres ? Retourne t'assoir, tout de suite ! criais-je.
- Tu n'as pas compris Elisa, cette arme est dangereuse. Repose là, je t'en supplie.
Son ton était posé. Elle parlait à une enfant. Non à moi ! Et elle allait m'obéir immédiatement !
- Tu crois que je ne sais pas m'en servir ? je rigolais. Mais Anne tu ne me connais pas ! Comment peux-tu dire cela ? Tu ne m'a jamais demandé qui était mes parents ? Bien sûr je ne l'aurais peut-être pas dit tout de suite. Mais vous auriez fini par savoir que mon père a fuit les États Unis après le meurtre de ma mère. Vous auriez peut-être ensuite sût qu'une fois en France, ils avaient eu différents femmes, que toutes avaient mystérieusement disparue. Vous vous seriez alors peut-être douté que mon père était un sérial killer. Vous vous seriez peut-être douté que sachant tout cela, j'étais capable des mêmes actes que mon paternel, et que cela ne me faisait rien de plus. Et vous auriez sût que j'avais toujours une armes sur moi, blanche ou à feu, que je savais m'en servir. Finalement, vous auriez peut-être fais un peu plus attention à mon égard. Un bonjour le matin, un appel de temps en temps, une discussion... Mais, vous n'avez jamais voulu le savoir. C'est dommage. On aurait peut-être pût s'entendre un peu plus.
Un silence de mort régnait dans la salle. Je ne pouvais m'empêcher de sourire devant leur mine ébahis.
- Ben quoi ? Vous avez perdu votre langue ? Maintenant Anne, tu t'assois.
Elle avança à petit pas vers sa chaise.
- Plus vite bordel ! hurlais-je.
Je tirais une balle dans sa cuisse. Elle cria brièvement et plaqua une main sur sa jambe qui commençait à saigner.
- Tu es une grande malade ! cria Philippe.
-Je sais ! Maintenant on va peut être pouvoir discuter calmement. Vous allez peut-être pouvoir m'écouter.
Je posais mes fesses sur la tables, tenant fermement le pistolet dans ma main gauche. J'allais enfin parler avec mes amis. Enfin ! Un sourire ravi s'imposa sur mon visage.


Phrase suivante: Les lambeaux voletaient au dessus de la plaque d'égout.
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

C'est super bien écrit ce que r'as fais :o


Les lambeaux voletaient au dessus de la plaque d'égout je le regardais, ébahis par sa colère. 
-T'as pas l'air de bien te rendre compte que t'as foutus ma vie en l'air avec tes connerie.
Aujourd'hui je n'avais pas cours, et pour cause, j'etais allé au travaille de papa, à son lycée ou j'avais malheureusement renversé une boite avec des résidus de craie. Enfin c'est ce que mon père me disait, mais les autres enseignants eux ne pensaient pas la même chose. Il parlait de drogue, de trucs incompréhensible. Papa avait été renvoyé avec moi, et nous voilà devant une bouche d'égout avec moi regardant mon père déchirer son tee-shirt je pleurais et il me criais dessus. Je le vis partir, il ne voulait plus me voir et ça me faisais encore plus pleurer, je ne voulais pas qu'il soit triste, je ne voulais pas qu'il soit en colère.. Je m'assis sur un banc, la tete dans les mains. Mes pieds ballant et mes bras recouvert de griffures. Je voulais rentrer à la maison, je voulais que tout redevienne comme avant... Mais plus rien ne sera jamais comme avant, d'après mon père. J'attendis, mon corps s'était mis en position foetus et je sentais des gouttes d'eau couler le long de mes bras nus.
Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu, je ne sais pas combien de temps il était devant moi, j'avais du m'endormir, il était assis là, tout près, je me relevais avec force et je remarquais ses yeux injectais de sang, il avait pleuré. Il me pris dans ses bras, je ne résistait pas.
-écoute mon chérie, papa va partir pendant quelque temps, mais il va revenir en pleine forme, et plus beau que jamais, on va tout reprendre du début et ça va bien se passer... Donne ça à maman.
Il fouilla dans sa poche pour en sortir un vieux papier gris et abimé. Il me le tendis les bras tremblant. Je le pris et le garda bien collé à mon torse. Il me regarda une dernière fois, m'embrassa sur le front et se retourna pour partir... Je lus le papier qu'il m'avait donné sans vraiment comprendre ce qui été écrit: "je vais faire une cure de désintoxication, attend moi je t'en pris, on arrivera à passer cette épreuve ensemble..."


Phrase- Un son résonnait dans la forêt.
Vava21

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vava21 »

Un son résonnait dans la forêt. Un son inhabituel. Je n'avais jamais rien entendu de tel dans cette forêt, ma forêt. Pourtant, cela fait un certain bout de temps que je vis ici. Je suis en plein milieu des arbres, en plein milieu de la nuit. Ce bruit étrange, ne provient ni des animaux, ils se déplacent silencieusement, ni de moi. Alors d'où vient-il ? Aucune idée. Les branches craquaient, les feuilles bruissaient, agitées par un vent invisible. Puis soudain, plus aucun son. Je descendis discrètement de mon arbre et me cachais dans les buissons. Je risquais un coup d'œil vers les alentours et se que je vis m'étonna. Une trainée de sang suivait un chemin. Un gémissement me parvint. Je me glissais vers se bruit et découvris une femme, elle tenait sa jambe d'où jaissait une substance rouge et poisseuse, du sang. Son bras gauche avait un angle anormal, comme si l'os ressortait. La femme était adossée à l'arbre le plus proche, son visage était penché vers sa plaie à la jambe. Ses cheveux de jais formaient un rideau autour de sa tête. Elle ne semblait pas m'avoir vu, je m'approchais. Elle releva la tête, ses yeux verts étaient remplis de fièvre. Je posais délicatement ma main sur son front et elle s'évanouit. Le son que j'avais entendu, c'était elle, elle avait du se trainée jusqu'à épuisement dans cette forêt qu'elle ne connaissaient pas.
Maintenant, elle la connait aussi bien que moi, cette forêt. Ce n'est plus la mienne mais la NOTRE.
Je l'avais soigné, elle n'avait jamais voulu partir. Si j'ai bien compris ce qu'elle me disait, son mari avait essayer de l'assassiner sauvagement la nuit de leur nuit de noce. Elle avait réussit à s'enfuir et c'est la que je l'ai trouvé. Alors après ce qu'il lui est arrivé je veux la rendre pleinement heureuse !

Phrase suivante --> Je m'assis sur le transat au soleil, près de la mer.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Suzie321 a écrit :C'est super bien écrit ce que r'as fais :o
Merci !!!!!

Je m'assis sur le transat au soleil, près de la mer. Enfin, les vacances. Qu'est-ce que j'avais pu les attendre ces vacances. Maintenant que j'y étais, cela ne me semblait pas aussi bien. Mais non, je rigole. Ma mère passa à côté de moi et me lança un tube de crème solaire. Obéissante, j'appliquais la crème blanche et presque liquide sur mes bras, mes jambes, et ma nuque. J'espérais pouvoir bronzer un peu mais maintenant je n'étais pas sûr de pouvoir. Tant pis. Autant profiter du moment présent. Je retirais mes sandalettes et enfonçais mes pieds dans le sable doré du bord de mer.
J'attrapais mon large chapeau violet à rayure et l'enfonçais sur mes boucle brune. Ma soeur plus jeune de un an, ne pris pas la peine de se mettre de la crème solaire et partit directement dans l'eau azur. Son maillot était légèrement trop grand. Je retins un rire en la voyant rentrer dans l'eau, un main tenant fermement le bas jaune vif de son maillot.
J'étendis mes jambes devant moi et sentis la caresse du soleil dessus. Mon sac était juste à coté de moi, je l'attrapais. La couverture noire de mon livre c'était légèrement cornée dedans. Je l'attrapais vivement et, du bout du doigt, caressais le coin plié qui laissait une légère marque de pliure.
Mon marque page tomba lorsque j'ouvris le livre à la page 105 où j'étais rendue. Tant pis. J'avais tout sauf envie de me pencher pour le ramasser. Je le ferais plus tard. Après tout, rien ne presse, je suis en vacances. Je calais ma tête contre le transat et plongeait dans mon roman, bercé par la caresse du soleil sur le bout de mon nez.

Phrase suivante: C'était ça la solution ! Évidemment !
srei-lerp

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par srei-lerp »

Soudain, dans le silence de la nuit, parmi les étoiles, la lune apparut. Elle s'était cachée derrière les nuages et était enfin apparue dans le ciel nocturne.
Le ciel était d'un noir d'encre. La Lune, blanche, projetait une lueur fascinante mais effrayante.
Je la fixais, silencieuse, attendant depuis longtemps mon âme soeur. Ou était-il donc? M'avait-il oublié? Je lui avais pourtant donné rendez-vous à la plage pour un bain de minuit.
Nous ne nous étions pas vus depuis si longtemps... Mais j'avais senti que l'amour qu'il y avait entre nous était toujours présent. Mais peut-être que je m'étais trompée.
Allait-il venir? Cette question me taraudait l'esprit. Je sortis de l'ombre de l'arbre où je m'étais réfugiée pour tenter de voir s'il était quand même arrivé. Mais il n'était pas là.
La plage semblait silencieuse. Personne n'était venue s'aventurer dans la nuit comme moi?
L'eau de la mer clapotait doucement, créant une belle musique à mes oreilles. Elle m'apaisait. La sable était fin et doux sous mes pieds. L'ombre des arbres projetait des silhouettes effrayantes sur le sol.
Allait-il venir? Encore cette question...
Je commencai à avoir froid sous cette tenue légère que je portais. Un simple maillot noir et blanc me couvrait et je tenais une serviette blanche comme neige dans mes bras.
Soudain, des bruits de pas me firent sursauter. Étais-ce lui? Je me retournai et l'aperçu. Un magnifique sourire se dessinait sur son sublime visage. Ses yeux, d'un bleu si profond, brillaient dans le noir. Ses cheveux blonds voletaient au gré du vent.
Il m'ouvrit ses bras et je m'y précipitai, heureuse et soulagée à la fois qu'il soit venu.
Il me caressa les cheveux comme autrefois et me fit relever la tête. Il m'embrassa alors tendrement, d'un baiser passionné.
-Alors, prête pour ce bain?
Je lui souris et le tirai par le bras dans l'eau.

Prochaine phrase: '' Il arrivait, tout sourire, avec plusieurs filles autour de lui, comme pour me rendre jalouse.''
Frisson

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Frisson »

Il arrivait, tout sourire, avec plusieurs filles autour de lui, comme pour me rendre jalouse. Il ne faisait peut etre pas attention, mais me faire souffrir était devenu une habitude. Alors, tout se passa comme tout le temps.
Il a rit. Elles ont sourit. J'ai baissé les yeux.
Elles se sont plaquées contre son torse et il leur a carressé les cheveux avec douceur. J'ai ignoré son geste en accelerant le pas. Il a froncé les sourcils après m'avoir jeté un coup d'oeil.
Tiens? Il a fait attention à moi? C'est nouveau ça.
Là, rien ne s'est passé comme prévu. Il a laché les filles et les a poussées d'un geste brusque. Elles m'ont lancé un regard perplexe et je me suis mise à courir.
Mes pensées se sont bousculées et les larmes me sont montées. Le vent a carressé mon visage et je me suis retournée. Et puis je l'ai vu. Il courrait derrière moi avec ses converses et son éternel sourire si parfait. Je n'ai pas pu m'en empécher et je me suis arrêtée.
Il a passé sa main dans ses cheveux avec un air inocent. J'ai rit, sans pouvoir me rapprocher. Lui, l'a fait. Il m'a serré si fort que j'ai cru m'évanouir dans ses bras. Et enfin, il a collé ses lèvres contre les miennes. Je me suis laissée faire, parce que j'en avais envie mais aussi parce qu je savais que tout allé se terminer bientot. Mais à ma plus grande stupéfaction il murmura à mon oreille:
-Je m'excuse.
Et m'embrassa de nouveau.

Merci pour vos avis, s'il y en a =)
Phrase suivante: " Le regard glacial qu'il me lança me déstabilisa et je tournais la tête"
Bonne chance ;)
Lena166

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Lena166 »

Moi j'aime bien ton petit texte :)

Le regard glacial qu'il me lança me déstabilisa et je tournais la tête. Gênée, je n'osais pas prononcer un mot. Comment avais-je pu me tromper à ce point sur cette affaire ? Il m'avait prévenue, m'avait demandé plusieurs fois si j'étais sûre de moi, et comme à mon habitude, je l'avais ignoré, répliqué que je savais ce que je faisait, qu'il était jaloux de moi et qu'il pouvait aller se faire foutre ! Et voilà au point où j'en étais maintenant .. seule, abandonnée de tous, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour arranger ma situation. Il se leva soudain, et m'adressa quelques mots, les derniers que j'entendrais de sa bouche.

" Tu sais Eva, t'as souvent déconné pendant une enquête, mais t'as toujours réussi à les coincer ces connards. Mais là, alors que tu venais d'être promue, se planter autant, je comprends pas. Tu te sentais tellement plus que t'as même pas réfléchi en lui tirant une balle. Et le pire c'est qu'il est mort Eva, mort ! Mais putain, comment t'as pu douter de lui ?! C'était ton coéquipier, depuis 15 ans ! Tu pensais vraiment que c'était lui qui butait toutes ces filles ? Mais bon sang il aurait jamais pu faire ça ! Tu sais j'ai rien dit quand t'as fais passer ça pour une nouvelle victime du tueur, je t'ai couvert, encore une fois. Mais sache que c'est la dernière ! Si tu te repointe au bureau, je leur dis tout, et crois moi, tu t'en tireras pas comme ça ! "

Et puis il partit, sans se retourner, sans connaître la vérité, celle qui m'avait vraiment poussé à le descendre. Certes je m'étais plantée en le soupçonnant, mais en enquêtant, j'avais découvert son secret, son horrible secret qui m'avait poussée à le supprimer. Et maintenant que je l'avais fait, je me sentais coupable, coupable alors qu'en réalité, tout était de sa faute !
Plus seule que jamais, je me levais du banc sur lequel j'étais assise et traversais le boulevard. Tellement désespérée que je ne vis, ni n'entendis le Touran foncer sur moi. Il me heurta sans faire le moindre bruit, et sans faire le moindre bruit, je m'éteignit.

Voilà ! en espérant que vous trouvez ça sympa :)
La phrase suivante est : " Ordure ! Tu t'en tireras pas comme cela !"
kaitlineverdeen

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par kaitlineverdeen »

L'elfe noir et doré regarda passer le voilier, puis regagna la foret. Il s'enfuit le plus loin possible pour prévenir sa reine du départ du voilier. Il était triste de quitter son frère mais c'était déjà mieux que de perdre sa femme Ariane. Quand il arriva a mi-chemin une main le retint.L'elfe se retourna et reconnu Aurom son ami d'enfance. Son camarade de jeux lui demanda si ça allait et l'elfe lui répondit d'une voix pleine de tristesse :"je vait bien" Aurom le coupa : "plus pour longtemps Aimy " "pourquoi ?" questionna celui-ci : A la place le jeune homme sortit un couteau et poignarda Aimy.

phrase suivante : le jeune homme sortit un couteau et poignarda Aimy.
Lena166

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Lena166 »

Le jeune homme sorti un couteau et poignarda Aimy.
Et puis voilà, elle mourut. Cette jeune fille pleine de vie, d'amour et dont les yeux brillaient en le regardant s'éteignit de la main de l'homme qu'elle aimait. Qui aurait pu prévoir ça ? Personne, nous sommes d'accord. Et pourtant, cette scène s'est déroulée sous mes yeux, Aimy et Elwin se tenaient à un mètre de moi. Sous le choc, je regardais mon frère adoptif, en lui demandant pourquoi, pourquoi avait-il fait cela ?! Il secoua la tête, signe que j'étais incapable de comprendre son geste. Il s’avança ensuite vers moi, brandissant son couteau d'un air menaçant. Horrifiée, je m'enfuis le plus vite possible, slalomant entre les chênes et sautant au dessus des fougères. Je ne pouvais pas m'arrêter, pas temps que j'aurais ces images se déroulant devant mes yeux, je me stoppais soudain, écoutant les sons de la forêt, sans distinguer des bruits de poursuite. Épuisée et à bout de souffle, je finis par m'écrouler au bord d'un ruisseau.
Maintenant que je suis au courant de ce crime, jamais plus je ne pourrait rentrer à la maison, et jamais plus je ne pourrais adresser la parole à Elwin, ni même le regarder dans les yeux. Comment avait-il pu commettre un crime pareil ?
J'enlevais mes bottines en cuir pour plonger mes pieds dans l'eau du ruisseau. Perdue dans mes pensées, je n'entendis pas Elwin s'approcher, ce que je sentis par contre, c'est son couteau s'enfoncer jusqu'à la garde dans mon corps.


Prochaine phrase : Et c'est ainsi que ma nouvelle vie sauvage commença :
1swan1

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par 1swan1 »

Et c'est ainsi que ma nouvelle vie sauvage commença : J'assistais à un combat féroce entre deux bêtes assoiffées de sang. Pas super pour un début non? J'ai donc pris un large détour pour éviter des séquelles malheureusement permanentes, bien que l'envie d'assister à ce combat épique soit très forte.
J'ai continué ma route dans la véritable jungle, cerné par les cris déments des animaux qui régnaient en ce bas lieux. Soudain, un bruit strident a fendu le vacarme. Les animaux se taisent et d'un seul accord partent tous dans une direction qui leur semble assignée. Le chaos est brusquement devenu civilisé.
Je décris ma première journée au secondaire.

:arrow: Le champs était aussi grand que magnifique, je l'aimais autant que toi.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Le champ était aussi grand que magnifique, je l'aimais autant que toi. Si seulement tu l'avais su...
Des petites fleurs du même bleu que tes yeux sortaient de terre en ouvrant leurs pétales, ondulant sous la brise. Les nombreuses fois où j'y suis allée, le soleil me caressait la peau et projetait de longue ombres derrière les quelques arbres. Je me souviens de la merveille de cet endroit. Un seul mot suffisait à décrire cette vaste étendue : Magnifique. C'est aussi le mot que j'aurais utilisé pour toi... Avant...
Mais tu m'as tourné le dos, tu ne m'as plus jamais regardé, comme un jouet qu'un enfant délaisse. Ce n'est pas le pire, tu ne t'apercevais pas du mal que tu me faisais lorsque toutes ces filles étaient autour de toi. Comme leurs sourires étaient faux, je t'ai tellement haï à ce moment-là. Puis j'ai fini par comprendre, j'étais comme l'une de ces fleurs bleues dans le champ, éphémère, tu m'as regardé le temps dont tu as eu envie et tu t'es lassé. J'ai eu beaucoup de peine mais je souhaite que tu saches... Je ne t'en veux plus. Comment pourrais-je ? Maintenant, je ne te dérangerais plus. Tu ne sentiras plus mon regard entre tes omoplates lorsque tu auras une fille, gloussant, assise sur tes genoux. Tu ne croiseras plus mes yeux en te retournant. Je m'en vais...
Je t'aime, à jamais.
Lise, l'amie que tu as t'en fait souffrir sans t'en apercevoir ne serais-ce qu'une fois.

Phrase: Le bébé gazouilla entre les bras maigre de la jeune mère épuisée.
ge-choux

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par ge-choux »

Le bébé gazouilla entre les bras maigre de la jeune mère épuisée. Elle ne savait que faire de cet enfant, et pourtant, il était si beau et sa peau si douce. Elle le posa sur une table et tourna le dos à son enfant. Il ne fallait jamais tourner le dos à un bébé. Alors comme si son instinct le lui dictait, elle prit cet enfant et l'enroula dans une torchon.
Elle n'avait pas assez à manger pour nourrir ses deux premiers enfants, comment allait-elle faire pour ce lui-ci ?
Les temps étaient durs et la famine guettait tout le village, et une bouche supplémentaire à nourrir ne l’aiderait pas à s'en sortir. Alors, elle fit ce qui sembla être la meilleure solution à ses yeux. Elle sortit de chez elle l'enfant braillant dans ses bras et marcha dans la boue, dans les flaques d'eau et dans tout un tas d'autre liquide qu'elle n'arrivait pas à identifier.
Bizarrement, elle n'avait aucun chagrin à faire ceci. Elle marcha jusqu'à percevoir le clocher de l'Eglise. Et quand elle arriva enfin devant son seuil, elle délaissa cette progéniture qu'elle ne voulait pas.
Sans une larme, parce que la raison avait guidé son choix, mais avec un énorme pincement au cœur, elle s'éloigna de cet enfant de trop, celui qu'elle n'aurait jamais voulu avoir mais qui avait déjà partagé beaucoup de temps avec elle.

:arrow: Un innocent allait mourir ce soir, et je priais pour que ce ne soit pas moi.
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